13 Août

Besançon va diminuer de moitié ses prélèvements d’eau dans la Loue

22 mois de travaux pour la station de traitement des eaux de Chenecey-Buillon (crédit photo : ville de Besançon)

« La Loue est un diamant, il faut la préserver » affirme Christophe Lime, l’adjoint au maire de Besançon chargé des questions d’eau et d’assainissement. C’est pourquoi la ville de Besançon a décidé de diminuer la capacité de production de l’usine de Chenecey-Buillon, l’une des cinq stations de prélèvements d’eau qui fournit en eau potable les Bisontins. Une réflexion à long terme engagée depuis une dizaine d’années. Continuer la lecture

02 Août

Retour sur la Conférence de Quingey : divergences sur le calendrier.

Les services de l‘Etat viennent de mettre en ligne les documents présentés lors de la première réunion de la Conférence départementale Loue et rivière comtoises. Prochainement, la retranscription des débats sera également rendue publique. Belle initiative pour tout ceux qui, comme moi, n’ont pas pu y participer.

Le 5 juillet dernier, représentants de l’Etat, du conseil général du Doubs et leurs élus, des représentants d’associations, des syndicats mixtes, de l’Agence de l’eau, se sont retrouvés à Quingey pour tenir une «Conférence», réunion de travail promise lors des assises de la Loue. Quelques jours plus tard, la Commission de Protection des Eaux et le collectif SOS Loue et rivières comtoises publiaient un communiqué.

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04 Juil

Qu’attendre de la Conférence départementale Loue et rivières comtoises ?

C’était une promesse des Assises de la Loue. En octobre dernier, préfecture et conseil général du Doubs organisaient une journée d’informations et d’échanges autour des problèmes de la Loue.« Le temps presse, on change de rythme et de méthode » affirmait Claude Jeannerot, le président du conseil général du Doubs. « Nous devons faire plus, nous devons faire mieux » renchérissait le préfet Christian Decharrière.  Pour y parvenir, le principe d’une Conférence départementale était créée avec comme objectif la tenue de deux réunions par an et la participation d’un conseil scientifique.
Cette première conférence est prévue ce vendredi 5 juillet à Quingey. Contrairement aux Assises, elle se tiendra à huis clos et ne durera que deux heures et demie. Les suivis de qualité de l’eau, le point sur les mesures du SDAGE, les actions menées sur la Haute-Loue et Haut-Doubs, l’évolution de la gouvernance sont au programme de cet après-midi. Continuer la lecture

30 Juin

L’Amérindien Dallin Maybee prône l’engagement citoyen pour la Loue

Dallin Maybee au Pow Wow d'Ornans

L’occasion était trop belle ! Des Amérindiens à Ornans… Des peuples si proches de la nature avaient forcément quelque chose à m’apporter à propos de la Loue.  Même si ils n’ont pas « dansé avec la Loue » comme l’indiquait l’affiche du Pow Wow, ils avaient forcément une idée sur la question.
J’ai donc pu discuter rapidement avec Dallin Maybee, un Amérindien Arapaho-Seneca féru de droit et défenseurs de la cause Amérindienne. Je lui ai exposé rapidement la problématique de la Loue : sa beauté, ses problèmes, ses défenseurs… Et surtout les choix que les hommes ont à faire pour la sauver. J’ai voulu savoir comment il s’y prendrait si il avait à défendre cette rivière…
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20 Juin

Les nitrates, l’Europe et la Loue : la politique de l’autruche.

Le nitrate : trois atomes d'oxygène et un atome d'azote

L’Europe vient de nouveau de condamner la France pour son « manquement dans la mise en oeuvre de la directive nitrates ». La Cour de justice de l’Union européenne reproche au gouvernement français son recensement incomplet en 2007 des zones vulnérables. Des zones où le taux de nitrates dans l’eau ( rivières et eaux souterraines) est supérieur à 50mg/l et dans ces cas là, des mesures agricoles doivent être mises en place pour diminuer ces taux.

Si la France tarde à améliorer cette situation, elle risque de payer des sanctions financières qui pourraient s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le gouvernement reconnaît le manquement tout en précisant que la procédure de révision est en marche puisqu’une nouvelle carte des zones vulnérables vient d’être établies.

Les zones vulnérables de la directive Nitrates en 2012

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29 Mar

Les pesticides, première cause de dégradation de l’eau

Les pesticides sont la première cause de dégradation de l’eau. Un constat clairement affiché par l’Agence de l’eau. Aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, l’Agence a rappelé que seulement une rivière sur deux du bassin Rhône Méditerranée Corse était en bon état écologique. « 49 pesticides interdits sont retrouvés dans les rivières et les nappes, précise Yannick Prebay, directeur des données et redevances de l’Agence de l’eau RMC. Une étude est en cours mais tout laisse à penser qu’il y encore un usage illicite de ces produits ».

Pour présenter cet état des rivières en 2011, l’Agence a synthétisé 3 millions d’analyses réalisées sur 850 stations. Un travail effectué les autres années mais qui n’était pas aussi accessible au grand public. Maintenant, l’agence souhaite mieux diffuser ses connaissances pour faire prendre conscience aux élus de la nécessité d’agir rapidement pour le rétablissement du bon état écologique des rivières. En 2015, la France devrait avoir 66% de ses cours d’eau en bon état. Un engagement du Grenelle de l’environnement calqué sur la directive cadre européenne sur l’eau.

Les deux actions prioritaires de l’Agence sont la lutte contre les pesticides et le réaménagement des cours d’eau pour assurer la continuité écologique.

Je reviendrai d’ici quelques temps sur la continuité écologique des cours d’eau, voyons plutôt pourquoi il est si important de lutter contre les pesticides. La semaine d’alternatives aux pesticides vient tout juste de s’achever.

En Franche-Comté, 44 captages d’eau ont été déclarés « prioritaires ». Des captages où il fallait agir rapidement pour diminuer la teneur en pesticides de l’eau prélevé. C’est le cas de la source d’Arcier qui alimente en eau, après traitement, les habitants du centre ville de Besançon.

Voici le reportage que nous avons tourné avec Laurent Brocard pour comprendre l’importance de la protection de ces captages.


La qualité de l'eau potable en Franche -Comté par F3FrancheComte

« Quelle eau boire demain ? » c’était le thème d’une journée de réflexion organisée le 13 mars dernier à Dole. Là aussi, le débat a porté sur la protection des captages et selon Nicolas Smeets, le président du syndicat de la source des Douins à Frasne le Château, « mieux vaut prévenir que guérir » :


Prevenir plutot que guerir par F3FrancheComte

L’agence de l’eau est formelle : il revient « 2.5 fois plus cher de traiter une eau polluée par les pesticides que d’indemniser les agriculteurs pour ne pas polluer ».

Le 21 mars dernier, le projet « Céréales et eaux » a été reconduit pour trois ans. Cette convention entre la coopérative agricole Interval, Interbio et l’Agence de l’eau a pour objectif de convaincre les céréaliers franc-comtois de passer à l’agriculture biologique. En raison des prix élevés des céréales conventionnelles , la transition espéré vers le bio n’a pas eu lieu.

Mais les agriculteurs ne sont pas les seuls responsables de la pollution des eaux par les pesticides : les particuliers seraient à l’origine de 30% de cette pollution d’où la charte « Jardiner naturellement » mise en place en Franche-Comté.

Lors du colloque de Dole, Eric Durand, conseiller régional EELV a précisé que « suite à l’appel à projet de l’Agence de l’eau et du conseil régional de Franche-Comté concernant la charte « O phytos », 57 communes et communauté de communes se sont engagées pour l’année 2012 dans cette démarche ». L’élu espère un « effet boule de neige ».

Reste LA question : quelles sont les conséquences de cette présence de pesticides dans les rivières et les nappes phréatiques sur la qualité de l’eau que l’on boit ?

Pour l’Agence de l’eau, il y a un lien même si l’eau potable française est « l’une des meilleures du monde ».

A Saône, le 7 mars, la Ligue de protection des oiseaux a demandé au conférencier Christian Pacteau de répondre à la question : «  Des pesticides dans l’eau… Quels impacts sur la biodiversité et la santé humaine ?

La conférence de Christian Pacteau à Saône

Selon Christian Pacteau, les analyses de qualité de l’eau c’est un peu « comme le reflet d’une photo floue prise dans une mauvaise lumière (…) rien ne dit qu’en dessous des normes ce n’est pas impactant pour la santé ».

L’Agence régionale de la santé n’est pas de cet avis. Certes, les normes définies dans les années 80 ont été définies en fonction de ce que les appareils pouvaient mesurer mais des travaux ultérieurs certifient que « la toxicité des molécules apparaît seulement à des seuils plus élevés que ceux fixés par la réglementation » précisent Eric Lalaurie, responsable du service santé environnement de l’ARS.

L’ARS vient justement de publier le bilan 2009-2011 sur la qualité des eaux du robinet.

En Franche-Comté, seulement 4.9% de la population reçoit de l’eau du robinet dont la teneur en produit phytosanitaires dépasse la limite autorisée.. Mais poursuit Eric Lalaurie « il n’y a pas de raison qu’il y ait des pesticides dans l’eau ». Et malgré les injonctions de l’ARS, certaines communes tardent à se conformer aux normes.

Le conférencier, auteur d’ouvrages sur les pesticides, ne veut pas tenir compte des normes, pas assez fiables à ses yeux, mais seulement de ce que l’on observe sur le terrain … Les pesticides ont des effets dévastateurs sur les animaux et sur les hommes. Les pesticides sont présents dans toute la chaîne alimentaire et s’accumulent dans les organismes même à très faible dose.  Cancers, malformations, maladies du système nerveux.

Pour les animaux, des études ont montré que les coquilles d’œufs diminuaient d’épaisseur compromettant ainsi la reproduction de certaines espèces d’oiseaux exposées aux pesticides. Pour les êtres humains, Christian Pacteau n’hésite pas à parler « d’imposture scientifique ». Selon lui, boire pendant une longue période de l’eau ayant une très faible quantité de pesticides est tout aussi néfaste qu’une exposition ponctuelle à des doses plus élevées.

La qualité des eaux de nos rivières est donc primordiale non seulement pour nos amis les poissons mais aussi pour nous. C’est bien pour cela que l’Europe et la  France vise pour 2015 l’objectif de 66% de rivières en bon état écologique. Un but qui ne sera sans doute pas atteint mais, peut être, qu’une prise de conscience plus général aura lieu d’ici là. La santé de la Loue et des rivières comtoises, c’est bien l’affaire de tous.

Isabelle Brunnarius

04 Fév

L’etat juge « inacceptable » les récentes mortalités de poissons

Des poissons victimes par centaines des éclusées sur le Doubs. Photo Patrice Malavaux

« C’est une première ! » s’exclame Christian Triboulet, le président de l’association de pêche La Franco-Suisse. La préfecture du Doubs vient effectivement d’indiquer aux gestionnaires des barrages sur le Doubs franco-suisse que les mortalités de poissons de janvier dernier étaient « inacceptables » et de préciser dans un communiqué de presse « Il importe absolument de rechercher des solutions pour les éviter ».

Cette fois-ci, les trois producteurs d’électricité (EDF, Groupe e et celui de La Goule) sont venus en sous-préfecture à Montbéliard ce vendredi 1er février à la demande du préfet. « Pour une fois, on a parlé des vrais problèmes et les exploitants ont été obligés d’admettre que ces mortalités étaient inacceptables » précise Christian Triboulet.

Depuis plusieurs années, les électriciens travaillent pour tenter de diminuer l’impact de leurs éclusées sur l’environnement de la rivière mais, jusqu’ à présent, les résultats n’ont pas été probants. Patrice Malavaux, le garde pêche de la Franco-Suisse a présenté les 44 rapports de mortalité effectués depuis 2008. 21 sont dus à la gestion des ouvrages le week-end ( ils s’arrêtent de produire car c’est moins rentable).

En 2013, des améliorations devraient avoir lieu rapidement sur ce point ainsi que l’accompagnement de fin de crue. Mais le plus important et le plus difficile à négocier reste à venir : debut 2014, le nouveau règlement d’eau commun aux trois barrages doit être mis au point.

Isabelle Brunnarius

Confluence Doubs-Loue : les dessous d’une certaine lenteur…

Quand il s’agit d’agir pour les rivières, l’une des récurrences est le constat de lenteur… En voici un bon exemple. Le 24 janvier, le comité de pilotage du syndicat mixte Doubs Loue se réunit une nouvelle fois en préfecture du Jura. Ce syndicat a été créé en  2007 pour réaliser « 16 opérations d’aménagement de murets, de berges et de confortement de digues » afin de protéger les territoires de trois communautés de communes des crues du Doubs et de la Loue.  (Le Val d’amour, la Plaine jurassienne et le Grand Dole). Une réflexion globale est engagée pour à la fois protéger des crues et redonner aux rivières une aisance utile à leur bon fonctionnement.

Dans le document ci-dessous, tout est bien expliqué : « Les travaux de restauration à la confuence visent à réaliser une restauration « raisonnée », qui tienne compte de l’ensemble des paramètres environnementaux, socio-économiques et humains. » Autant de paramètres, autant d’explications à la lenteur des prises de décision.

-DoubsLoue-39 by

Il s’agit donc à la fois de construire des digues et également de casser des ouvrages qui, finalement, entravent trop la rivière. C’est un tout. Et c’est là où des réticences émergent. « Le dossier reste toutefois sensible auprès des populations qui, parfois, comprennent mal que l’on défasse ce qui a été fait quelques décennies plus tôt. D’où la nécessité du dialogue et d’une bonne information » lit-on dans le même document. Effectivement, le village de Parcey n’est pas favorable à une partie des travaux, celle de désenrochement,  craignant des inondations dans son secteur.

Actuellement, les travaux de la digue de Molay et sur l’ile Cholet ont été réalisés. Mais, une grande incertitude plane pour la suite des aménagements malgré les votes pris à l’unanimité en leur faveur. Le préfet du Jura a décidé de suspendre l’attribution des subventions de l’Etat et de l’Europe pour la suite des travaux. Une décision prise lors de ce récent comité de pilotage à la suite des propos tenus par certains membres de ce comité.

Le député Jean-Marie Sermier siège au titre de président de la communauté de communes du Val d’Amour et il a effectivement affirmé son opposition au travaux de désenrochement même si il a voté favorablement pour l’ensemble des  travaux. « C’était juste une remarque, je ne représente qu’un treizième du comité de pilotage. Comme le vote portait sur l’ensemble des travaux et que je souhaitais que la digue de Molay se fasse, j’ai voté pour mais je pense que l’argent des contribuables pourraient être utilisé autrement que pour défaire ce qui a été fait ».

D’où l’incertitude du préfet sur les intentions réelles du syndicat mixte et sa décision de suspendre les subventions tant que le syndicat mixte ne lui a pas prouvé sa réelle intention de poursuivre dans les temps les aménagements. Un bémol qui pourrait faire traîner les études, toujours pas réalisées pour cette dernière partie des travaux, alors que les subventions ont été accordées jusqu’à fin 2014.  D’après le préfet, c’est techniquement possible de finir ces travaux, politiquement c’est autre chose !

Et, cerise sur le gâteau, alors qu’il y a urgence pour agir, le président du syndicat mixte Alain Dejeux vient de démissionner…

Et voilà comment un beau projet sur le papier prend l’eau !

Isabelle Brunnarius

Pour comprendre l’enjeu l’amélioration des zones humides dans la réserve de l’île du Girard et l’extension des zones d’expansion de crues, voici deux extraits du documentaire de Jean-Philippe Macchioni diffusé le week-end prochain sur notre antenne. L’un vous montre comment la Loue a perdu son cours naturel et l’autre l’intérêt des zones humides.

Le syndicat mixte Doubs Loue est formé entre :

-Le Département du Jura
-La Communauté d’Agglomération du Grand Dole
-La Communauté de Communes de la Plaine Jurassienne
-La Communauté de Communes du Val d’Amour.

15 Nov

Vote à l’unanimité de la création du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs

Pas de clivage gauche-droite pour prendre soin des rivières comtoises. Lundi 12 novembre, les conseillers généraux du Doubs ont voté à l’unanimité la création de ce syndicat mixte qui va finalement prochainement fusionner avec celui de la Loue. L’opposition départementale avait effectivement demandé une simplification des instances gérant les rivières ainsi qu’une plus grande équité entre les structures. Elle a été écoutée.
Voici le nom des élus qui vont siéger au sein du comité syndical du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs.
Délégués titulaires : Messieurs Bouday, Breuil, Robert, Saillard et Gurtner
Délégués suppléants : Messieurs Bessot, Beluche, Galliot, Cagnon et Ronot.

10 Nov

Un syndicat mixte commun pour le bassin versant de la Loue et le Haut-Doubs à l’horizon fin 2014

La cohérence ! C’est ce à quoi aspire le conseil général du Doubs et la préfecture du Doubs. Lors des Assises de la Loue en octobre dernier, les deux instances avait annoncé leur intention de simplifier la gouvernance des instances chargées de gérer la qualité des eaux de la Loue. Au risque d’être critiqués d’avoir créer une nouvelle strate administrative, ils annonçaient la création d’une « conférence départementale de l’eau » qui regrouperait l’ensemble des structures agissant sur ce domaine. Cette conférence devrait peut-être éviter les doublons et permettre la diffusion des études.

Mais le plus intéressant est à venir. Il s’agit de créer un syndicat mixte qui couvrirait à la fois le bassin versant de la Loue et le territoire du Haut-Doubs soit en cohérence avec la zone géographique du  Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux , le SAGE Haut-Doubs Haute-Loue. Cette création n’est envisagée que pour la fin 2014 et devrait se faire par étape car il faut tenir compte de l’existant !

Le syndicat mixte de la Loue existant déjà, l’idée est de créer un syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs pour ensuite seulement organiser leur fusion. Ce nouveau syndicat mixte était envisagé depuis 2003. Ce qui est nouveau, c’est l’ambition de mutualiser, regrouper les actions pour la Loue. Un directeur commun aux deux syndicats mixtes devrait être nommé avant l’été 2013 et des moyens humains seront mis en commun.

Pour l’instant rien n’est acté. Il s’agit d’un projet de délibération qui va être soumis aux votes des conseillers généraux réunis ce lundi 12 novembre en session extraordinaire. Le département étant un des membres de ce futur syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs avec quatre communautés de communes ( sur les six qui pourraient y adhérer).

Restera la question de la basse Loue dont le territoire est en partie situé sur le Jura. Là, il pourrait s’agir d’élargir le périmètre du SAGE à l’ensemble du bassin versant de la Loue c’est à dire jusqu’à ce que la Loue se jette dans le Doubs.  Logique ! Ainsi il aura fallu que la rivière agonise pour que les hommes s’organisent en se souciant d’abord de l’efficacité de leurs actions…

dernière petite info  : ce vote de lundi est accessible à tous depuis la tribune de la salle Joubert et la session sera retransmise en direct sur le site Internet www.doubs.fr.

Isabelle Brunnarius