30 Mai

30 mai 2010 : Table-ronde à Rurey

Il n’y avait pas assez de places sous la tente pour accueillir tous les participants à ce colloque organisée à l’occasion du salon de la pêche et de la gastronomie. Une initiative de Pierre Braems, le propriétaire de La Piquette, célèbre pour son parcours privé de pêche no kill. Elus et amis de la Loue veulent se mobiliser pour, enfin, améliorer l’état de santé de cette rivière si fragile. La proposition de Christophe Lime, maire adjoint chargé de l’eau à la ville de Besançon est d’aller au delà des réglementations en vigeur.  Françoise Branget, député du Doubs, a expliqué comment les objectifs du Grenelle 2 de l’environnement allaient pouvoir contribuer à lutter contre les origines des polutions de la Loue. Enfin, Jacques Breuil, maire de Quingey et conseiller général a confirmé l’engagement du conseil général du Doubs en faveur de la Loue.

28 Mai

28 mai 2010 : plainte contre X de la commission de protection des eaux

la commission de protection des eaux de Franche-Comté porte plainte contre X pour pollution au tribunal de grande instance de Besançon pour que des responsabilités soient établies. L’association se porte partie civile pour destruction de faune aquatique, atteinte au milieu, pollution et toutes autres infractions qui seront mises en évidence dans cette affaire.Scandalisée par cette nouvelle pollution de la Loue, Michel Lassus, le président de l’association, précise que plusieurs infractions pénales peuvent être constituées dans le cadre de cette pollution.

20 Mai

20 mai 2010 : Les actions entreprises depuis 2004 sont encore insuffisantes.

La pollution de 2003 avait commencé à éveiller les consciences. Celle de 2010 nous rappelle que la Loue est une rivière fragile et le moindre dérèglement peut entraîner de grosses perturbations. D’autant plus que les pollutions ont plusieurs origines. L’année suivante, Quingey comme d’autres  communes du bassin versant avaient investi dans des stations d’épuration avec l’aide du conseil général du Doubs. Mais de l’aveu même du maire de Quingey et vice président du conseil général chargé des questions d’environnement, ces efforts sont encore insuffisants. Dans le cadre du contrat de rivière, 232 actions ont été décidées pour améliorer  la qualité de l’eau, la moitié sont engagées. Parmi elles, il y a la mise aux normes des fosses à lisier des agriculteurs mais seulement 50 % d’entre eux l’ont réalisée. A Ornans, nous avons également rencontré Jean-Pierre Vieille, il est vice-président du syndicat de la Loue et président du comité de rivière. Pour lui , l’Etat devrait s’engager plus.

30 Avr

Mai 2010 : la ville de Besançon arrête à deux reprises son captage d’eau à Chenecey Buillon

Un tiers de l’eau du robinet de Besançon provient de la Loue. Alors, au mois de mai, les habitants se posent la question : Peut-on continuer à bord l’eau du robinet sans risque ? La réponse de Christophe LIme, maire adjoint de Besançon chargé de l’eau, se veut rassurante : En terme de potabilité, la Loue reste en dessous des normes en vigueur. Un fois traitée, il n’ y aucun problème assure l’élu. Par précaution, la station a du être arrêté à deux reprises; un première fois à la suite de l’incendie d’une ferme sur Busy fin avril. Comme rien d’anormal n’est détectén la station est remise en marche. Ensuite, pendant 9 jours de mai, la station est arrêtée en raison de la polution de la Loue. Les analyses montrant l’absence de cyanobactéries, la station repart. Christophe Lime veut agir lui aussi pour sauver la rivière franc-comtoise, il parle même de « Grenelle de la Loue ». La ville de Besançon s’engage à l’avenir à diminuer ses captages d’eau, elle va réduire d’un tiers les prélèvements d’eau dans la Loue soit 500 à 600 mètres cube de moins par heure.

29 Avr

Mars 2010 : La pollution de trop

L »ouverture de la pêche à la truite était cette année fixée au samedi 13 mars pour les rivières première catégorie. Dés leurs premières sorties, les pêcheurs remarquent le mauvais état de santé des poissons. Le taux de mortalité est élevé, beaucoup trop élevé : des cadavres de poissons sont mélangés aux algues vertes. Ce sont eux qui donnent l’alerte. La réaction des services de l’Etat tardant à venir, la fédération de pêche du Doubs organise une pêche électrique pour prélever les poissons et tenter de comprendre ce qui leur arrive. Déjà en 2003, la Loue avait été victime d’une polution et des premières mesures pour tenter d’enrayer la dégradation du milieu avaient été prise mais, visiblement, il reste beaucoup à faire pour sauver la Loue. Cette fois-ci, la prise de conscience semble sérieuse. Il faut dire que les résultats des analyses sont consternants : Georges Lauraine, le président de la Fédération de pêche du Doubs précise qu’il ne s’agit pas seulement de mycoses ou de maladies suite au frai. En fait, à la  polution chronique s’ajoute une prolifération de cyanobactéries, ce sont des algues microscopiques.