26 Juin

26 juin 2011 :La vallée de la Loue, vedette d’un télé-film

 J’étais curieuse ! Je voulais voir comment un cinéaste pouvait mettre en images la vallée de la Loue… Mercredi 22 juin, j’avais donc réservé ma soirée pour regarder les deux premiers épisodes du « Repère de la Vouivre » sur France 2. Déjà, la veille, j’avais souri en écoutant l’équipe de Stéphane Bern sur France Inter. Rufus et Jean-Marc Barr étaient les invités du Fou du Roi. Vue de Paris, la vallée de la Loue paraît bien mystérieuse… Interrogé sur les conditions de tournage dans cette vallée, Jean-Marc Barr s’enthousiasme « J’ai adoré tourner dans la vallée de la Loue ». Retourneriez-vous en vacances là-bas ?….Jean-Marc  esquive « C’est trés humide!! ». Confirmation lors des toutes premières images du télé-film : il tombe des trombes d’eau dans les rues d’un village. Toujours dans la même émission, j’apprends que Rufus a suivi un stage pour apprendre à faire des mouches et à pêcher avec. Là , je lance un appel aux lecteurs de ce blog : Rufus savait-il s’y prendre comme un pro? Il paraît qu’il faut marcher dans la rivière comme un héron ?

Et le film dans tout cela? La Vouivre est le « fond culturel » de cette intrigue policière qui ressemble fort au scénario de Poupoupidou, un film tourné à Mouthe. Le scénario est cosigné par un Franc-Comtois Eric Verat. C’est l’histoire d’un journaliste qui revient dans sa vallée natale et qui entreprend une enquête sur des morts suspectes. Tous les cadavres sont retrouvés au bord de la Loue ! Les deux prochains épisodes sont programmés mercredi 29 juin; si il n’y avait pas la vallée de la Loue en vedette, je n’aurai pas regarder la suite.
Le tournage a eu lieu en juin et juillet 2010, il devait certainement avoir beaucoup plu, la source de la Loue, la rivière sont resplendissantes. Dans la famille du héros interprété par Jean-Marc Barr, la pêche c’est sacré, il y a des clients qui viennent du bout du monde pour pêcher dans ce petit coin de paradis et on mange des truites de la rivière….Bon, là le scénario aurait pu être un peu plus actualisé !!

30 Mai

27 mai 2011 : les explications de la DDT à propos des resctriction de Navigations sur la Loue

Nos confrères Stéphanie Bourgeot et Jean-Pierre Belon sont allés au bord de la Loue avec Cyril Gaudot, chef du service gestion des milieux naturels de la Direction Départementale des Territoires du Doubs . A Scey-Maisières et Ornans, ils ont pu constater le faible débit de la rivière classée première catégorie. D’où les mesures prises par la préfecture du Doubs pour tenter de protéger la faune de la Loue.

27 Mai

26 mai 2011 :Les restrictions de navigation sur la Loue

La préfecture du Doubs vient d’annoncer que certaines activités de loisirs dans la loue sont interdites ou réglementées en raison du faible niveau d’eau actuel.
Déjà, le 29 avril dernier, un arrêté de restriction d’usage de l’eau a été pris car la préfecture rappelle qu’il n’est tombé en moyenne que la moitié des précipitations d’une année normale depuis janvier 2011.
Pour connaître les restrictions qui s’appliquent à la Loue, voici un numéro de téléphone mis en place par la Direction Départementale des Territoires du Doubs :

03 81 65 62 58

Depuis le 17 mai dernier à Vuillafans, le débit de la Loue est passé en dessous de 4 m3/s. Cela implique les resctrictions suivantes entre Mouthier-Haute-Pierre (point d’embarquement en amont immédiat du barrage de l’ancienne usine à Faux) et le pont Quingey :
« *Le raft, la nage en eau vive, l’utilisation de radeaux, embarcations de fortunes et embarcations à moteur sont interdits.
*La pratique du canoë et du kayak est autorisée de 10 à 18 h uniquement sur les quatre secteurs suivants :
-à VUILLAFANS, entre le point d’embarquement situé à l’amont du barrage de Bersaillin et le barrage Pasteur,
-entre le point d’embarquement de MONTGESOYE et le barrage Rivex à ORNANS,
-entre le pont dit de « Châtillon » (commune de RUREY) et le pont de CHENECEY–BUILLON,
-entre la queue de la retenue de QUINGEY  (au droit du bourg de CHOUZELOT) et le pont de QUINGEY.
*La baignade et les autres activités récréatives sont autorisées sur les quatre secteurs sus-mentionnés sauf s’il existe une réglementation communale contraire. »

Chaffois : les obus du gouffre de Jardel sont-ils source de pollution ?

Quelques jours avant la manifestation de Goumois, nos confrères de la TSR ont diffusé un reportage sur les conséquences de la présence d’obus dans le Gouffre de Jardel dans le Doubs à Chaffois. En octobre 2010, nous avions suivi une équipe de déminage venu inspecter ces obus lâchés au fond du gouffre à la fin de la première guerre mondiale. D’après le reportage de nos confrères, ces obus pourraient être à l’origine de la pollution du Doubs franco-suisse. La préfecture du Doubs précise que les documents présentés par la TSR comme « confidentiels » sont en fait accessibles à tous les journalistes et que les résultats de ces analyses permettent de dire qu’il n’y a pas de danger de santé publique avec le maintien de ces obus au fond du gouffre. En avril dernier un rapport de l’agence régional de santé semblait écarter tout danger de pollution grave.Quant à la commission de protection des eaux qui connaît bien le dossier, elle fait remarquer que les eaux qui passent dans ce gouffre rejoignent l’une des sources de la Loue et non pas la haute vallée de la rivière Doubs.

12 Mai

12 mai 2011 : Le recours de SOS Loue et rivières comtoises a été accepté par l’Europe.

Quelques jours avant la manifestation de Goumois à laquelle devrait participer Yann Artus-Bertand, nous avons voulu faire le point sur les actions entreprises par le collectif Sos Loue et rivières comtoises. Le collectif nous a annoncé que la commission européenne a retenu son recours comme plainte et doit prochainement l’examiner. Voici notre chronique droit de suite diffusé dans notre Jt du jeudi 12 mai (soir) .

12 mai : l’interview intégrale de Christian Triboulet.

Le président de la société de pêche la Franco-Suisse Christian Triboulet était l’invité de notre journal du jeudi midi. il est également vice-président de la fédération de pêche du Doubs. Nous lui avons ensuite posé quelques questions à la suite de la réunion en préfecture du Doubs, présentant pour la première fois une étude complète de cette rivière.

12 mai : Premières mesures pour le Doubs franco-suisse.

Un an après l’avoir demandé, la fédération de pêche du Doubs a enfin obtenu que Français et Suisses se retrouvent ensemble autour d’une table pour se pencher sur les problèmes du Doubs. En mai 2010, des poissons avaient déjà été retrouvé morts dans le Doubs; la fédération avait alors adressé un courrier au président de la commission mixte franco-suisse et à la préfecture du Doubs pour demander une réunion. C’est chose faite…un an et une autre pollution plus tard ! L’intérêt d’avoir attendu est de disposer maintenant d’une enquête complète. L’Etablissement Public Territorial de Bassin Saône et Doubs a présenté la première étude globale du Doubs, des données compilées sur ces dix dernières années. A noter que cette étude a été engagée avant les premières mortalités piscicoles. Le constat n’est pas réjouissant.

Evidemment, comme pour les autres rivières, une fois ce constat assez affligeant dressé, le plus dur va être de mettre en place rapidement les mesures qui pourraient améliorer la santé du Doubs franco-suisse.

De nombreux points de pollution identifiés

Ce 12 mai en préfecture, élus et représentants franco-suisse du dossier ont donc pu prendre connaissance des points noirs de pollution domestiques (station d’épuration) et industriels. Ces causes de pollution sont plus nombreuses sur le bassin versant côté suisse qu’en Franche-Comté. L’activité industrielle y est plus importante notamment dans le secteur de l’horlogerie. Quant aux stations d’épuration de Villers le Lac et de Morteau, elles seraient en cours de travaux pour améliorer leur qualité de traitement.
Les sites et sols pollués ont également été répertoriés, là aussi une majorité en Suisse, autour du Locle et de la Chaux de Fonds. Le problème des rejets du traitement du bois des 118 scieries et exploitations de ce type a été mentionné. Enfin, les 700 exploitations agricoles (dont 537 en Suisse) peuvent également être source de pollution.

Des actions rapides pour réguler l’activité des barrages

Toutes ces sources de pollution potentielles peuvent être aggravées par le fonctionnement des barrages. La fédération de pêche du Doubs a apprécié que les différents exploitants des barrages reconnaissent leurs erreurs et que des engagements soient pris. Les habitats des poissons, la température de l’eau, tout cela peut être modifié en fonction des éclusées plus ou moins violentes. Ces éclusées, si elles sont trop fortes, peuvent augmenter le transit et le colmatage des sédiments ( et les risques éventuels de pollution). Il a été décidé d’interdire d’ouvrir les vannes de fond du barrage du Châtelot pour éviter de renvoyer dans le Doubs des sédiments éventuellement contaminés. La société d’exploitation s’engage à éviter de faire des pics de grosses éclusées. Pour le barrage du Refrain, EDF a reconnu une récente erreur de programmation et l’entreprise s’engage à ne pas refaire la même erreur. Enfin, le canton du Jura a demandé que l’amplitude de variation du niveau d’eau des écluses passe de 1 mètre à 20 cm maximum.

Vers un rétablissement du Doubs franco-Suisse ?

Des groupes de travail ont été mis en place pour maintenant établir un programme d’action. Il faudrait pouvoir rétablir par exemple une continuité écologique sur le Doubs et ses affluents pour favoriser la reproduction des poissons. Ces actions là doivent pouvoir être mises en oeuvre rapidement  Sur le Doubs, sur les 12 seuils ou barrage existants, 8 sont infranchissables..
Quant aux poissons, ils se raréfient… Des aprons, des chabots ont bien été recensés mais ces espèces patrimoniales sont en forte régression. Quant à la particularité franco-suisse du Doubs, est-ce un avantage ou un inconvénient ? D’un côté, les démarches administratives peuvent prendre plus de temps mais de l’autre cet aspect bi-national peut être une forme d’émulation. En tout cas, de part et d’autre de la frontière, la prise de conscience est réelle et le diagnostic est « partagé ».

11 Mai

10 mai 2011 : l’étude du laboratoire de l’université de Franche-Comté

A l’occasion du dernier point d’information de la préfecture du Doubs, nous apprenions la proposition du laboratoire de chrono-environnement de  l’université de Franche-Comté de lancer un programme de recherche sur les dysfonctionnements constatés dans les rivières karstiques comtoises. Au cours de leur reportage à Chenecey-Buillon, Thierry Chauffour et Laurent Brocard ont rencontré Philippe Boisson , journaliste et environnementaliste; François Degiorgi et Hervé Decourcière du laboratoire de chrono-environnement.

30 Avr

29 avril : réunion franco-suisse en sous préfecture de Montbéliard

Une seule certitude : nombreux sont les poissons morts dans le Doubs. En ce moment, ce phénomène de mortalité s’étend du Saut du Doubs au Pays de Montbéliard. Ce vendredi 29 avril, Suisses et Français se sont retrouvés en sous- préfecture de Montbéliard pour faire le point sur cette hécatombe. Déjà lors de la réunion en préfecture de Besançon de la MISE (mission interservices de l’eau), la maladie appelée saprolégniose  avait été évoquée pour expliquer cette importante mortalité mais elle n’explique pas tout et de nouvelles analyses sont en cours. Quant à la piste des cyanobactéries, elle est écartée. En ce qui concerne la qualité de l’eau pour la consommation humaine ou les baignades, aucune restriction ne sont prises pour l’instant.