04 Oct

Il reste encore 1,5 millions d’euros à trouver pour acheter le Chêne de Flagey

Le Chêne de Flagey, peint par Gustave Courbet en 1864.

Il reste un peu plus d’un mois pour trouver la somme manquante pour acquérir «le Chêne de Flagey» et ainsi offrir une oeuvre majeure au musée Courbet qui, pour l’instant, en manque cruellement. Ce tableau appartient actuellement à un collectionneur japonais. Sur son blog De belles choses,  Danielle Birk nous explique le parcours et l’interprétation de ce tableau parti très vite d’Ornans. Michimasa Murauchi l’a acheté en 1987 aux Etats-Unis; le tableau était la propriété de la Pennsylvania Academy of the fine Arts de Philadelphie depuis 1896.

Acheté environ 450 000 euros il y a 25 ans, le tableau est vendu aujourd’hui 4 millions d’euros.

En septembre dernier, le «Chêne de Flagey» a été classé «oeuvre d’intérêt patrimonial majeur» par le ministère de la Culture. Un classement qui protège l’oeuvre une fois rentrée en France et qui déclenche une défiscalisation très intéressante pour les mécènes. Ils vont pouvoir déduire 90% des dons sur le montant de leur impôt, dans la limite de 50% du montant de l’impôt sur les sociétés.

Une bonne nouvelle pour l’ordre des notaires et experts comptables, la fédération des chasseurs qui font partie des mécènes mentionnés par Claude Jeannerot lors de la récente session du conseil général. Ces mécènes ont versé près de 500 000 euros et plus de 600 souscripteurs ont donné 80 000 euros.

La collectivité va s’engager à la même hauteur que l’Etat : 650 000 euros chacun et le même montant est sollicité auprès de la région. Les communes d’Ornans, Flagey, Lizine, Chasnans, la communauté de communes d’Amancey ont voté également des dons.

Mais le compte n’y est toujours pas ! Il manque encore 1,5 millions d’euros à trouver. Le conseil général espère que l’annonce de ce classement va inciter de nouveaux mécènes à participer à cette souscription… Le temps presse et rien n’est encore joué. Sur le site du musée Courbet,  il est précisé que les dons seront remboursés si l’achat du tableau ne se fait pas.

Isabelle Brunnarius

01 Oct

France 3 Franche-Comté en direct de la vallée de la Loue

Cette année, la rédaction de France 3 Franche-Comté se mobilise pour vous faire vivre l’Xtrême sur Loue au plus près ! Tout au long de cette semaine, vous pourrez voir dans nos éditions, les pages spéciales concoctées par Aline Bilinski et Denis Colle. Le week-end nous seront en direct dans nos quatre éditions et une émission spéciale est prévue dimanche à partir de 11h25. Retrouvez déjà sur notre site, toutes une série de reportages et d’archives.

26 Sep

Les réponses des élus à Nicolas Jachet

Chose promise, chose due ! Voici, (enfin !) les réactions des élus au courrier du lecteur de l’Est Républicain Nicolas Jachet. Petit rappel, cet habitant d’Ornans est revenu de ses vacances dans le Verdon remonté comme une pendule comtoise : «A quand pour la Loue des mesures politiques courageuses et efficaces ?» demandait-il dans son courrier couleur vitriol. D’où mon appel aux réactions lancées sur ce blog.

Claude Jeannerot n’a pas tardé à réagir;  «très en colère» à la lecture de ce courrier, le président du conseil général du Doubs m’a fait parvenir le listing de toutes les actions entreprises par sa collectivité, les services de l’état, la chambre d’agriculture, le syndicat mixte de la Loue, la commission locale de l’eau, la maison nationale de l’eau et de la pêche, l’ADIB.. Dix pages qui résument les actions réalisées et à venir du plan d’action décrété en juillet 2010 à la suite de la grave mortalité de poissons dans la Loue.

Pour le conseil général du Doubs, il ne s’agit pas «d’enfermer la Loue dans une enveloppe budgétaire», tous les services concernés doivent se donner les moyens d’agir. Exemple avec les travaux d’assainissement. le département est intervenu et a aidé financièrement des communes pour qu’elles réalisent des travaux.

Des stations d’épuration doivent être construites en 2012 à Rurey, Longeville, Chassagne et Montrond. Quant à celles qui existent déjà, le conseil général note que les «stations d’épurations fonctionnent globalement bien, des efforts restent à faire sur des réseaux notamment là où il y a des fromageries et des réseaux unitaires».

Pour l’épandage, une action a été menée avec la chambre d’agriculture. Une cartographie des surfaces épandables des 42 communes de la Haute-Loue a été réalisée. Trente de ces cartes ont été validées, elles seront envoyées d’ici la fin septembre aux agriculteurs et aux maires avec publication en mairie, histoire que tout le monde soit au courant… En revanche, la proposition d’ «identifier les bâtiments d’élevage «points noirs» et de proposer des solutions concrètes et immédiates de maîtrise de ces pollutions» a fait chou blanc. Il y a eu «peu de remontées d’information du terrain»…

Parmi toutes les actions entreprises, j’ai noté celle du syndicat mixte de la Loue. Il s’agit de mettre en oeuvre des plans de désherbages communaux respectueux de l’environnement avec le soutien de la FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles). Sur les 25 communes concernées par cette action de prévention et d’aide financière , seulement 6 ou 7 communes ont décidé de ne plus utiliser de produits phytosanitaires pour désherber et de privilégier l’utilisation de matériel pour désherber sans produits ( en brûlant les herbes). Il est même prévu d’organiser l’achat de ce nouveau matériel pour ensuite le prêter aux communes. 6 ou 7 villages seulement ont franchi le pas… C’est l’exemple même des limites des interventions des collectivités et de l’état. Pour changer l’environnement de la Loue, il ne s’agit pas seulement de mettre en place des programmes, il faudrait que tout le monde se sente concerné.

A cet égard, une anecdote que m’a relatée le maire d’Ornans Jean-François Longeot est révélatrice. En novembre 2010, le conseil municipal décide de diminuer le salage des routes en période hivernale, cette technique étant néfaste pour la Loue. Le lendemain de cette décision, il neige ! Coup de téléphone au maire d’un habitant mécontent, avec cette charte pour diminuer les épandages de sel, il risque de se casser la figure. A sa voix, Jean-François Longeot reconnaît l’un de ses administrés et lui fait remarquer qu’il avait défilé il y a quelques temps pour sauver la Loue… Alors que choisir ? des trottoirs enneigés et glissants ou une rivière en voie de rétablissement ? Un jardin sans un brin de mauvaise herbe ou une Loue qui respire et refait venir les touristes pêcheurs ?

Les agriculteurs et les industriels ne sont donc pas les seuls concernés et à devoir être aidés. Les particuliers ont aussi leur responsabilité à prendre. Et dans ce cas, les actions des élus en direction du grand public sont largement insuffisantes et trop sporadiques. Lors du colloque de Rurey organisé par Maurice Demesmay, président du syndicat mixte de la Loue, plusieurs auditeurs ont souhaité être encore mieux informer sur l’état de la Loue et les solutions pour la sauver. Il y a un intérêt pour la rivière, encore faut-il mieux le stimuler dans tout le bassin versant.

Reste le rôle de l’Etat.. Là, pas de réaction officielle au courrier de Nicolas Jachet. Les services de la Direction des Territoires seront muets jusqu’aux assises de la Loue annoncées pour le 11 octobre prochain. L’état est chargé du volet réglementaire et judiciaire. Et là , les moyens de contrôles manquent cruellement. Le conseil général du Doubs a déposé deux plaintes pour actes de dégradation du milieu aquatique, elles sont en cours …

Alors, effectivement des mesures sont prises. Le problème, c’est que cela ne se voit toujours pas au fond de la rivière. Il faut continuer, intensifier et surtout ne pas se calquer sur des échéances électorales. Sauver la Loue, c’est politiquement ingrat. Beaucoup de millions d’euros sont investis sans résultat immédiat. Le maire d’Ornans a fait ses comptes. Depuis sa première élection en 1995, la commune a dépensé 3 800 000 euros traiter ses effluents et ses rejets à la station d’épuration. Et pourtant, les mousses du fonds de la Loue n’ont toujours pas disparu à Ornans.

Ce manque de lisibilité de l’action des élus est aussi accentué par le Mille-feuille administratif qui gère toutes les actions pour améliorer la santé de la Loue. Contrat de rivière, Schéma d’aménagement et de gestion des eaux, Natura 2000, les «couches»  du Mille-feuille ne rendent pas les actions limpides. Claude Jeannerot reconnait lui-même qu’ «il y a besoin de simplifier». C’est un des thèmes qui devrait d’ailleurs être abordé lors des prochaines assises de la Loue.

Isabelle Brunnarius

Mais qui est Nicolas Jachet ?

Ce lecteur de l’Est Républicain est bien mystérieux ! Et difficile à joindre. Pas de contact dans l’annuaire, pas de profil facebook, pas d’ «identité numérique» Rien ! Introuvable. Et d’après la mairie d’Ornans, Nicolas Jachet ne serait pas inscrit sur les listes électorales. Bon, après toutes ces longues réponses à votre courrier et même celle de Gustave Courbet en personne, j’aimerai bien connaître, Monsieur Jachet, votre réaction !

Isabelle Brunnarius

Nicolas Jachet, SOS Loue et rivières comtoises et la filière Comté

Marc Goux a promptement répondu au courrier de Nicolas Jachet. Ce membre actif de SOS Loue et rivières comtoises estime que les politiques n’agissent pas là où il faudrait agir en priorité : « Oui les responsables politiques se mobilisent et les intentions sont bonnes, des décisions vont dans le bon sens. Mais une fois de plus de nouvelles études sont décidées et seront utiles à terme mais elles repoussent des décisions très importantes sur des domaines où les éléments sont parfaitement connus, et des corrections sont indispensables à l’inversion des processus de dégradation. Je note qu’aucun élu n’aborde de front la responsabilité du Comté».

Marc Goux soulève la délicate question de la filière Comté , délicate car c’est sur ce point que l’équilibre entre enjeux environnementaux et enjeux économiques est plus difficile à trouver.

C’est aussi un dossier pour lequel les élus ont peu de marge de manoeuvre. D’après Marc Goux, qui au passage reproche aux médias de ne pas relayer ses interventions sur la question, aucun espoir n’est envisageable pour les rivières, malgré tous les investissements qui seront consentis, si les pratiques agricoles des plateaux karstiques ne sont pas totalement repensées. « Le Comté s’engage dans une double impasse agronomique et de critères de sélection de la race montbéliarde qui le condamne à brève échéance à des lendemains très douloureux. L’effondrement de la biodiversité floristique et l’eutrophisation totale des prairies en sont les symptômes profonds.»

C’est vrai que dans les mois qui viennent, l’avenir de la filière comté va être largement débattu car la fin des quotas laitiers est annoncée pour 2015. Dans un récent reportage diffusé dans notre JT de France 3 Franche-Comté, Claude Vermot-Desroches, président du comité interprofessionnel du Comté affirmait qu’il «fallait trouver d’autres marchés pour pouvoir produire plus donc notre ambition est de pouvoir produire ce que le marché est capable d’absorber. Donc c’est le travail des entreprises, des affineurs, des fruitières, c’est tout cela qui permettra de savoir si oui ou non on peut pas produire du lait. Mais si on obéit pas à ces règles là, c’est un risque d’effondrement d’un système qui marche». Donc la production n’augmenterait que si il y a des débouchés… Le monde est vaste et les hommes gourmands !

Selon Marc Goux «Ne pas avoir le courage de poser ce problème publiquement est une faute grave vis-à-vis des obligations de la DCE eau 2015 et vis-à-vis de tous ceux qui veulent garder l’espoir de revoir ces rivières au niveau de leur réputation hélas ancienne. C’est aussi laisser le comté, autre fierté comtoise, s’enfoncer dans ses impasses ».

Lors d’un précédent entretien , Claude Vermot-Desroches me confirmait son engagement pour tenter de sauver la Loue, lui qui a son exploitation à Cademène, tout près de la rivière.  Maintenir la bonne santé de la filière Comté tout en diminuant l’impact de la filière sur l’environnement, c’est la quadrature du cercle à résoudre dans les années à venir.

Isabelle Brunnarius

Gustave Courbet répond à Nicolas Jachet.

La truite de Courbet version 2012 vu par Jean-Michel Blondeau à partir d'une photo de Patrice Malavaux

Jean-Michel Blondeau, Ornanais et habile webmaster de SOS Loue et rivières comtoises, a concocté tout spécialement pour le blog de la Loue une réponse au courrier de Nicolas Jachet : Il s’est glissé dans la peau de l’illustre peintre !

Voici son billet :

jeudi 30 août 2012 18:47

Très chère Isabelle,

Vous m’avez convié à sortir de mon sommeil pour vous aider à illustrer votre réponse à la lettre du Sieur Jachet, suite à son séjour dans ma vallée. C’est en effet le spectacle le plus désolant qu’il soit possible d’imaginer.

J’ai hésité à vous brosser une prairie du plateau couverte de pissenlits, mais j’ai créé le réalisme et non l’hyper-réalisme, mon style aurait amené la confusion avec les jonquilles de mon époque.

Avec ces nouveaux outils informatiques je ne retrouve pas encore l’habileté de mes pinceaux, mais ce sera bien suffisant pour exprimer ce que j’en pense.

Ce que vous voyez là, ce ne sont que quelques poissons morts, dont la seule vue suffit à me retourner dans mon trou depuis une bonne trentaine d’années.

Ils ne sont pourtant que les indicateurs visibles de problèmes bien plus graves et profonds : C’est en effet toute ma région, la Franche-Comté qui part à vau-l’eau avec son économie malade.

Le comté devenu immangeable, les prix du lait vont s’écrouler, le problème de la pollution agricole se réglera de lui même avec la ruine des paysans. Mais pour le tourisme de qualité qui faisait aussi la richesse de ma chère vallée, il n’y aura bientôt plus que mes toiles (bien mal éclairées) à donner à voir. Quand je pense que de mon temps ils les auraient bien brûlées !

C’est la société dans son haut, dans son bas, dans son milieu qui a rendu les armes. L’État et les élus, trop occupés à estomper la catastrophe dépensent l’argent public sans compter, mais à quoi serviront des passes à poissons quand tout sera crevé ?

Le courrier du Sieur Jachet montre quelle perception un voyageur de passage peut avoir de notre région. Mais ce n’est malheureusement pas celle de la majorité des habitants de la vallée, habitués à confier les merdes à la rivière, et pour qui un bel orage va remettre les choses en ordre ! D’où je suis, je connais leur moindre pensée, et j’ajouterai ce qu’ils se cacheront bien d’avouer, persuadés qu’ils sont qu’eux-mêmes n’en subiront pas les conséquences et que leur descendance se démerdera comme elle le pourra…

Cet égoïsme en est la principale cause, avec le manque d’éducation et de connaissances qui permettent depuis toujours les arrangements complices.

Ne vous attendez pas à ce que je me lève, faisant revivre l’esprit de la Commune, afin de mettre fin aux intérêts de quelques castes et privilégiés au détriment du peuple. Depuis la crise de l’usure vous avez laissé les mafieux entrer au capital des banques, les risques sont redevenus identiques à ceux de mon époque, et un nouvel exil m’est aujourd’hui difficilement envisageable. Écoutez plutôt les conseils de quelques uns de vos contemporains (tout comme moi réalistes) comme les gens du collectif SOS Loue et rivières comtoises, ils sont compétents et œuvrent à faire émerger depuis deux ans les dernières chances de solutions.

Encore vous faudra-t-il réussir à mettre tout ce monde autour d’une table avec comme seule volonté une sortie de crise honorable.

Vous souhaitant beaucoup de courage et la réussite nécessaire, je vous remercie, de la constance de votre engagement pour cette noble cause.

Veuillez agréer, chère Isabelle, l’expression de mes salutations sincères.

Gustave. Fait à Ornans le 30 août 18 2012.

13 Sep

«La Loue, une rivière emblématique» : l’exposition des amis d’Ornans

L a truite de Pascal Coupot à l'entrée d'Ornans , publiée sur le site petit-patrimoine.com

Tout, vous saurez tout sur la Loue ! L’association «Les amis d’Ornans» profite de ce week-end des journées du patrimoine organisées à Ornans pour présenter une exposition exhaustive sur le patrimoine naturel de la vallée, sa rivière la Loue.
C’est au cloître de la Visitation et c’est visible de 10 à18 heures.
L’exposition est scindée en trois comme les trois parties de la Loue, de sa source au Doubs : la haute, moyenne et basse Loue. Trois univers bien différents tant sur le point géographique que culturel. Par exemple, les techniques de flottage du bois sont différentes selon les endroits de la rivière.
Vous découvrirez aussi les deux réserves naturelles situées aux abords de la Loue : celle du ravin de Valbois au pied du castel saint Denis près de Cléron et la réserve de l’île du Girard, là où la Loue se jette dans le Doubs.
Le syndicat mixte de la Loue présente les travaux réalisés pour rendre à la rivière son cours d’eau naturel. Au début du XXe siècle, la basse Loue a été canalisée; aujourd’hui ce que l’on croyait une bonne idée s’avère néfaste. Un ancien bras mort de la Loue a été ainsi réhabilité près d’Arc-et-Senans par le syndicat mixte. Une zone de 7 hectares est entrain de redevenir humide, une mesure très utile pour le maintien de la biodiversité.
La commune d’Ornans participe également à cette exposition en présentant les recherches menées autour de la pollution de la Loue et les actions entreprises pour sauver cette rivière vedette de l’édition 2012 des journées du patrimoine à Ornans.

isabelle brunnarius

La Loue, vedette des journées du patrimoine à Ornans.

Laëticia Gelas photographiée par Dominique Moreau

Si il y a bien un week-end où il faut aller à Ornans c’est bien celui du 15 et 16 septembre ! Cette année, à l’occasion des journées européennes du patrimoine, la patrie de Courbet regorge d’animations autour de la Loue.
Les artistes et artisans d’art aiment Ornans, une ville qui les inspire et les accueille. Leurs ateliers seront ouverts ce week-end. Depuis une dizaine d’années, Ornans rénove son patrimoine pour accueillir des artistes, des artisans d’art et des galeries d’art. La ville affirme ainsi au fil du temps son statut de pôle métiers d’art avec le soutien de la communauté de pays Ornans Loue Lison.
Les artistes et artisans d’art, cette année, ont choisi de travailler autour des «mystères de la Loue, ses poissons et créatures imaginaires». Laeticia Gelas, présentera ses mosaïques et Gustave Lafond réalisera une fresque de 15 mètres de long sur la Loue.
Les galeries seront ouvertes avec des expositions à ne pas manquer : celle du sculpteur Pascal Coupot (il est l’auteur de la truite à l’entrée d’Ornans) et du verrier Fréderic Pichon.

Voici le programme détaillé:

Programme complet Journées patrimoine 2012 à Ornans

A noter également l’ouverture par Samuel Philippe d’une nouvelle galerie d’art à Ornans.

L’inauguration officielle de la galerie est prévu samedi 15 septembre à 18 heures au 63-65 rue Pierre Vernier face au musée Courbet.

La galerie Marechal à Ornans

La galerie exposera une sélection d’artistes régionalistes avec notamment : un dessin de Gustave Courbet daté de 1849, un pastel (paysage du Jura) datant des années 1890, une huile (bords du Doubs) de Jeanne Guyot-Guillain, une aquarelle (maisons sur l’eau à Ornans) d’André Lambert.

Isabelle Brunnarius

Doubs franco-suisse : un nouvel essai pour diminuer l’impact des éclusées

Pour la troisième fois, EDF et la SFMC (Société des Forces Motrices du Châtelot) organisent demain, vendredi 14 septembre, une nouvelle action pour «tenter de mieux préserver la biodiversité du Doubs». Les services de l’Etat français et les représentants des administrations suisses et le garde pêche de la Franco-suisse seront présents mais cette fois-ci, les représentants des pêcheurs ne comprennent pas l’intérêt de cet essai car selon eux, le protocole déjà mis en place n’est pas entièrement satisfaisant.

En juillet dernier, un communiqué de presse de l’office fédéral de l’énergie et de la Dreal, annonçait l’ambition de ces producteurs d’électricité de réduire leur impact sur l’environnement. Pour les représentants des pêcheurs, ce protocole est soumis à des conditions de débit qui n’empêchent pas les mortalités de poissons. Et récemment, le pêcheur surnommé « La truite qui meurt » continuait de dénoncer les pratiques de ces éclusées.
La première expérimentation a eu lieu il y a deux ans, la seconde en avril 2011 et voici la troisième. Dans son communiqué de ce jour, EDF explique que ce nouvel essai va consister à «abaisser au maximum le niveau de la retenue du Refrain/Biaufond, vérifier que ceci est sans incidence sur l’écosystème de la retenue puis valider ce mode d’exploitation, qui permettra d’augmenter la capacité de la retenue à absorber une éclusée (lâcher de l’eau qui permet la production d’électricité ) du Châtelot, sans déversement au barrage du Refrain.»

Après analyses des résultats, des propositions d’aménagement de gestion de ces barrages seront soumis à la Dreal et à l’office fédéral de l’énergie.

04 Sep

La Loue au coeur du prochain roman de Philippe Koeberlé

Il va falloir patienter jusqu’à fin novembre pour lire la suite des aventures du guide de pêche Severin Menigoz, le héros du premier roman de Philippe Koeberlé. Après avoir plongé ses personnages dans la vallée du Dessoubre, le médecin bisontin a situé, cette fois-ci, son action dans la vallée de la Loue. «Le sorcier d’Ornans», tout comme  «Autopsie d’une truite» sont des enquêtes policières. La pollution des rivières est toujours présente dans ce nouveau  récit mais en toile de fond. Une préoccupation pour l’écrivain lui-même pêcheur à la mouche.

Philippe Koeberlé avait mis plus de cinq ans à écrire son premier roman, cosigné avec son ami le scénariste Nicolas Robert.  Le livre était sorti en juin 2011. Cette fois-ci, le plaisir d’écrire est tel que «Le sorcier d’Ornans» a été fini au bout d’un an et demi ! Et le troisième est déjà prévu…

Présent dans les salons, aux Sandales d’Empédocle et chez Cultura à Besançon, «Autopsie d’une truite rencontre un certain succès. Après plusieurs tirages, 1600 exemplaires ont été vendus.

En attendant la sortie du «Sorcier d’Ornans» et l’interview de Philippe Koeberlé pour cette occasion, vous pouvez écouter cette interview réalisée pour le conseil général du Doubs.

Et si vous même, vous avez lu «Autopsie d’une truite», n’hésitez pas à laisser un commentaire à cet article

Isabelle Brunnarius

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