24 Jan

Doubs franco-suisse : L’enjeu du règlement d’eau

Revenons brièvement sur la problématique des éclusées du Doubs franco-suisse. Si l’apron du Rhône  a été déclarée par la fédération suisse de pêche poisson de l’année 2013; cette même année sera cruciale pour le Doubs franco-suisse.
Les trois ouvrages hydroelectriques du Châtelot, du Refrain et de  la Goule sont soumis a un réglement d’eau commun datant de 1969. Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’est plus adapté aux nouvelles exigences législatives et réglementaires suisses et françaises et il doit ëtre révisé d’ici 2014.
D’où les actions en cours pour tenter de trouver un compromis satisfaisant pour les fabricants d’électricité et les défenseurs du milieu aquatique. « Une année sous pression  » précise Patrick Séac’hn directeur adjoint de la DREAL, l’administration française chargée de suivre ce dossier.
Si les électriciens font un effort supplémentaires pour diminuer l’impact des éclusées, ils vont perdre de l’argent. Et là, la situation est différente entre les deux pays. En Suisse, un sytème de compensation financière est possible mais pas en France. Edf ne manquera certainement pas de mettre en avant cette différence.
Une fois de plus, l’avenir d’une  rivière, cette fois-ci une partie du Doubs, concrétise l’enjeu de société : comment concilier environnement et économie.
Isabelle Brunnarius
A propos de la récente mortalité de poissons due à une éclusée, La DREAL et l’OFEN ont demandé des explications techniques aux exploitants des barrages.

23 Jan

L’Apron, roi du Doubs toujours menacé malgré tout

Dans le cadre de la chronique suisse hebdomadaire dans notre JT du vendredi soir, nous avons tourné avec Denis Colle et Karl Monnin un reportage sur ce fameux petit poisson. La première fois que j’en ai entendu parlé c’était il y a bientôt un an, lors de l’inauguration de la passe à poisson de Quingey sur la Loue. Mickaël Prochazka, technicien de l’Onema aujourd’hui à la retraite, m’avait alors dit « Si l’Apron passe, tous les poissons passent. Sa présence est signe de bonne santé de la rivière ».

Malheureusement, ce poisson surnommé le roi du Doubs est en voie de disparition. Dans notre région, Il est encore présent dans certains endroits de la Loue et dans la boucle suisse du Doubs. D’ou la plainte déposée par Pronatura, WWF et la fédération suisse de pêche devant le conseil de l’Europe chargé de veiller à l’application de la convention de Bern (protection des espèces menacées). Un expert doit prochainement se déplacer pour étudier si la plainte sera instruite. Les associations veulent que la Suisse et la France prennent les mesures nécessaires pour sauver l’Apron.

Pour compléter ce qui est dit dans le reportage, l’Apron du Rhône fait l’objet en France d’un plan national d’actions qui fait suite au programme européen Life , par ailleurs récompensé. Il semble qu’en 2013, des efforts seront faits pour mieux diffuser les actions réalisées en faveur de ce petit poisson. Un site internet est en construction, une brochure officielle et un dépliant seront également diffusés. Mais pour les défenseurs de ce poisson présent uniquement dans le bassin du Rhône, c’est sur le terrain que tout devrait se jouer.

Isabelle Brunnarius

Doubs franco-suisse : la colère gronde

Des poissons victimes par centaines des éclusées sur le Doubs. Photo Patrice Malavaux

Des vairons, des chabots, des loches par centaines, des truitelles de l’année dernière… Tous morts faute d’eau. Le barrage du Châtelot ayant arrêté de turbiner pour le week-end, le Doubs s’est une fois de plus retiré trop rapidement laissant prisonniers dans des poches sans eau des poissons. C’est le triste constat réalisé une fois de plus par Patrice Malavaux, le garde pêche de la Franco-Suisse. C’était le 12 janvier dernier.

D’où le coup de colère du président de la société de pêche Franco-Suisse, il vient de publier un communiqué de presse au vitriol dénonçant l’inefficacité des mesures récemment annoncées. « Après avoir assisté au tapage médiatique des autorités et des électriciens qui s’engageaient dès décembre à appliquer  la démodulation afin d’atténuer les effets des éclusées sur le Doubs, force est de constater que même cela n’est pas appliqué :  Alors que les conditions hydrologiques permettaient d’espérer voir les premiers signes de démodulation (ou atténuation) des éclusées, le Châtelot aura pratiqué pendant toute la semaine  des éclusées à charge maximale pendant  au moins 9 heures. Ce qui exclut  toute possibilité de démodulation pour les barrages situés en aval, avec pour conséquence de forts débordements au niveau de ces derniers » explique Christian Triboulet le président de l’association.

Contacté le groupe e, la société Suisse qui exploite le barrage du Châtelot réagit prudemment. Son porte-parole Christophe Kaempf m’a expliqué qu’il était encore « prématuré de dire si c’était les conditions de cette éclusée qui était uniquement responsable de cette forte mortalité ». Le porte-parole précise que ce fameux 12 janvier, on sortait d’une période de crue et que de nombreux poissons étaient dans le lit large du Doubs d’où une autre explication possible de cet accident. « Nous cherchons depuis 20 ans comment concilier production d’électricité et survie de l’écosystème du Doubs. Si nous allons encore plus loin que les mesures annoncées en août et décembre, cela aura forcément un coup supplémentaire ».

Et c’est bien pour cela que ce problème des éclusées ne parvient pas être réglé. Et le président de la société de pêche la Franco-Suisse d’insister : « Nous constatons et nous dénonçons le fait que les conditions de démodulation ne sont pas clairement établies et que le dernier essai réalisé sur des bases de travail avec des débits de l’ordre de 10 m3/s en amont du Châtelot serve de leurre médiatique vers les médias, les politiques et le grand public. Pourquoi la DREAL (direction régionale chargée de l’environnement côté France et l’OFEN (office fédéral de l’environnement côté Suisse) n’imposent-elles  pas des règles plus strictes ?».

Une interrogation relayée aujourd’hui par le président du conseil général du Doubs. Claude Jeannerot précise dans un communiqué qu’il a demandé « aux autorités compétentes de (lui) faire parvenir l’ensemble des éléments nécessaires à la compréhension de ces incidents et de leurs conséquences »et de conclure qu’il « reste déterminé à ce que les engagements pris soient respectés ». L’association Franco-Suisse demande d’ailleurs « officiellement que de nouvelles contraintes de baisse de charges avec coupures progressives des turbines  soient imposées aux électriciens dés à présent et ceci avant la rédaction d’un nouveau règlement d’eau. »

Isabelle Brunnarius

Vous verrez prochainement un reportage sur les conséquences de ces éclusées chez nos confrères de la télévision régionale de l’Arc Jurassien Canal alpha. La diffusion est prévue le 29 janvier prochain.

18 Jan

Le «sorcier d’Ornans» de nouveau disponible chez les libraires.

Les deux romans de Philippe Koeberlé, lui même pêcheur à la mouche.

Les 500 premiers exemplaires de ce roman sorti il y a deux mois ont tous été vendus… Leurs lecteurs ont pu se plonger avec délectation dans la nouvelle enquête de Séverin Ménigoz, le guide de pêche franc-comtois issu de l’imagination de Philippe Koeberlé et Nicolas Robert.

Cette fois-ci, Philippe Koeberlé écrit en solo cette histoire campée dans la vallée de la Loue.  Meurtres, suspens, humour… le trio gagnant est au rendez-vous pour vous assurer de bons moments de lectures mais, personnellement, ce qui me fascine, ce sont les descriptions de l’univers de la pêche à la mouche.

Déjà dans le premier roman «Autopsie d’une truite», Philippe Koeberlé détaillait pendant deux chapitres les relations entre Séverin et «sa» grosse truite :

«Le lendemain il était là, à la même heure, canne à la main, idéalement placé, les nuées de mouches de mai faisaient l’ascenseur et voletaient en tout sens, mais pas de truite. Une crue subite le tint éloigné de la rivière pendant plusieurs jours, mais dès que l’eau s’éclaircit et baissa il attendit tous les soirs une apparition de sa truite. Elle sortit enfin de son repère, au cours d’une éclosion massive de phryganes.»

Moi qui ne pêche pas, j’ai l’impression d’apprendre les bases de cet art rien qu’en lisant ces lignes. Dans le «Sorcier d’Ornans», la rencontre entre Aimé Besson et Séverin Ménigoz révèle la profondeur de ce type de pêche. Lors de leur rencontre, le maître adoube le jeune guide. Le personnage d’ Aimé Besson est inspiré d’Aimé Devaux et de Henri Bresson, deux pêcheurs à la mouche admirés de tous et inventeurs de plusieurs ces appâts si particuliers.

«-C’est parfait et tu le sais, dit Aimé Besson. Ce sont des mouches d’ensemble qui flotteront dans la pellicule superficielle de l’eau, c’est ce qu’il faut actuellement puisqu’il paraît que les détergents retardent l’émergence des insectes ailés. Et puis la lumière, il faut que la mouche artificielle capte la lumière, c’est la lumière qui la  rendra vivante, prête au mouvement, pas la simple imitation de la  nature.»

Et plus cette nouvelle énigme avance, plus le lecteur pénètre dans l’univers si particulier de la vallée de la Loue. Une vallée scindée en parcours privés, chics et chers et des parcours publiques autrefois ignorés par les pêcheurs à la mouche…

Je ne vous en dit pas plus et rassurez-vous, Philippe Koeberlé vient de faire imprimer 300 nouveaux exemplaires…

Isabelle Brunnarius

15 Jan

2013, année de la Loue ?

Et si 2013 allait être une année efficace pour la santé de la Loue ? Le préfet du Doubs vient de signer la semaine dernière l’arrêté officialisant la création de la Conférence départementale de la Loue et des rivières comtoises. Et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (via son Comité de bassin) « appelle à relancer une opération de lutte contre l’eutrophisation ».

En soi, il n’y a rien de neuf mais tout de même, maintenant, le Comité de bassin ( un des outils de l’Agence de l’eau) déclare qu’il « s’agit d’un impératif tant écologique qu’économique ». C’est intéressant parce que l’Agence de l’Eau est essentiellement un financeur. Cet organisme collecte des fonds et les redistribue pour aider, par exemple, les communes ou les agriculteurs à améliorer leurs installations et diminuer ainsi leur impact sur l’environnement. Encore faut-il que les nouvelles installations traitent l’azote et le phosphore qui sont responsables de l’eutrophisation de la Loue.

Le Comité de bassin reprend, dans son communiqué de presse, les conclusions déjà énoncées lors des Assises de la Loue : la lutte contre l’eutrophisation repose sur 3 piliers : améliorer l’assainissement des eaux usées et les techniques d’épandage, réinstaller un couvert forestier dense sur les berges de la Loue et supprimer des seuils et enfin faire un bilan sur la présence des micropolluants. Vous pouvez lire également l’étude du comité scientifique du comité de bassin.

Autre évolution, une volonté, semble-t-il, d’ouvrir le débat. Le comité de bassin demande de « faciliter l’accès de tous aux connaissances par la mise en place d’un portail internet exhaustif ». Autre initiative, le lancement d’une consultation publique sur l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques. Vous, moi, tout le monde peut s’exprimer jusqu’au 30 avril 2013 sur les sites internet www.rhone-mediterrannee.eaufrance.fr et www.eaurmc.fr. Ses avis devraient « nourrir les travaux de préparation du futur schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE 2016-2021). Après , rien ne dit que nos avis seront réellement pris en compte…

Donc, si l’on regarde le verre à moitié plein, cette année 2013 commence sous de bons auspices. La Conférence départementale devrait se réunir début mars et le groupe de travail scientifique est entrain de se constituer. Et si l’on veut continuer à être optimiste, il va falloir ne pas se contenter de se réunir mais agir encore plus sur le terrain.

Isabelle Brunnarius

04 Jan

Le documentaire de J.P. Macchioni diffusé sur france 3 en février

Voici un tout premier extrait de ce documentaire « Doubs Loue, histoires croisées » qui promet d’être passionnant. Ce film de 52 minutes sera diffusé sur France 3 Franche-Comté et France 3 Bourgogne le samedi 9 février à 15 h20. Attention, cet extrait est encore une version de travail; le commentaire de Jean-Philippe Macchioni n’est pas encore enregistré. Le réalisateur a choisi de raconter les histoires à la fois liées et distinctes du Doubs et de la Loue. Après avoir rappelé la spécificité karstique des sols et raconté le lien qui unit le Doubs et la Loue avec la fameuse découverte de 1901 grâce à l’incendie de l’usine d’absinthe, Jean-Philippe Macchioni rentre dans le vif du sujet avec des images de truites malades…

Malgré la dégradation des milieux, ces rivières demeurent magnifiques…Les images du film montrent également le Doubs et la Loue dans leur splendeur. Cela sera l’objet d’autres extraits. Jusqu’à la diffusion de février, nous tacherons de vous présenter des extraits de ce documentaire.

Comment les poissons vivent les crues ?

Le Doubs en crue près de Goumois. Photo : Patrice Malavaux

En regardant la Loue et le Doubs en crue, je me suis posée une question de néophyte : comment les poissons vivent ces moments de fortes turbulences ? N’étant pas encore bilingue en français-truite, je me suis tournée vers ceux qui observent si bien les rivières. «  C’est comme si vous étiez dans une tempête de sable, m’explique Thomas Perrine, garde pêche de la fédération du Doubs. Les sédiments sont soulevés, l’eau est trouble, cela peut gêner la respiration des poissons et ils perdent une partie de leurs repères.  Alors, ils se réfugient dans les bras morts des cours d’eau, au calme ». Des refuges qui ont tendance à disparaître quand les rivières ont fait l’objet d’endiguement.

Patrice Malavaux, le garde pêche de la Franco-Suisse me rappelle qu’ « une crue régulière est de toute façon indispensable pour la bonne santé de la rivière, c’est une grosse « opération de décrassage », un fort renouvellement de l’eau jusque dans les zones d’ordinaire plus calmes, qui emporte tous les résidus animaux et végétaux morts, les algues, dilue les accumulations de polluants, etc… Enfin elles participent à ce que les scientifiques appellent la « dynamique fluviale », c’est à dire le renouvellement et l’évolution des bancs de graviers, des îlots, des bras morts, autant de zones parmi les plus riches et indispensables à la biodiversité dans la rivière et sur les berges. »

Les truites de l'Ain sont en place pour frayer, les couples se forment… Photo Nicolas Germain

« Tout dépend du niveau de la crue, précise le pêcheur et créateur de mouches Nicolas Germain. Si le niveau est quinquennal (probabilité de se produire tous les cinq ans) et que c’est la période de reproduction des truites, cela peut avoir des conséquences. Cette année, sur l’Ain, on voyait bien que les truites sentaient que ce n’était pas le moment de frayer ».

Patrice Malavaux est souvent interrogé sur l’impact des crues sur la fraye des truites . « Même si une quantité d’oeufs se font emporter, répond-il, cela fait partie de la perte naturelle et il vaut mieux peut être moins d’oeufs qui vont se développer sur un substrat propre que plus d’oeufs dans un milieu encrassé, colmaté et désoxygéné comme on l’a beaucoup vu ces dernières années. De toute façon, l’incubation des oeufs de truites dans les graviers dure tout l’hiver, le alevins n’en sortiront que vers le mois d’avril. Dans un cycle normal, une rivière comme le Doubs devrait être en crue au mois une fois par an. Si cela devait ne pas convenir aux truites, je pense qu’il y a longtemps qu’il n’y en aurait plus… ou alors elles auraient changé de façon de se reproduire! » conclut Patrice Malavaux.

Les crues jouent même un rôle dans la reproduction de certaines espèces. Thomas Perrine m’a raconté que le brochet profite des crues pour se reproduire. « Quand l’eau envahit pendant plusieurs mois, les prairies au printemps, il y dépose ses œufs. Maintenant, le brochet est en régression car  il n’arrive plus à se reproduire faute de longues crues douces ». Tout ces spécialistes partagent le même constat : l’aménagement des rivières bouscule le cours naturel des crues. Aujourd’hui, l’eau monte très vite et descend très vite et si c’est un bien pour les hommes, ce n’est pas forcement le cas pour les poissons.

Voici une vidéo tournée récemment par Patrice Malavaux montrant le Doubs en crue dans les environs de Goumois.

20 Nov

«Mémoire en images : le pays d’Ornans», un hommage à la vallée de la Loue et ses habitants

2OO associations recensées dans les environs d'Ornans

Il suffit de feuilleter quelques pages et vous voici envahis par la bonne humeur, celle des jours où tout va bien. Ce livre est un remède contre la morosité, c’est également une source d’informations sur tout ce qui s’est passé et se passe encore dans la vallée de la Loue.
Gérard Ferrand et Roland Philippe ont du passer de délicieux moments à collecter les cartes postales anciennes, la photos des mariés sous les cerisiers de Mouthier-Haute-Pierre et tous ces clichés pris lors des nombreuses fêtes des environs d’Ornans. Rassemblés des anecdotes, chercher à identifier ceux qui posent sur une photo souvenir… tout cela prend du temps et c’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres.

Des images commentées plutôt qu'un texte illustré

En parcourant toutes ces pages largement illustrées ( c’est le principe de cette collection), je n’arrêtais pas de me dire combien j’aimerais retourner me promener sur le sentier karstique de Merey ou encore filmer la fête des failles de Mouthier et partir à la découvertes d’endroits qui me sont encore inconnus. Un jour,  j’irai marcher dans le  défilé des gorges de Noailles sur le pas  des habitants de Mouthier qui allaient vendre leurs choux «tête de pierre»…
De ce livre ressort une richesse d’activités impressionnantes :  sportives, économiques,agricoles,  culturelles… Et même si la fête est parfois ternie par la pollution des cours d’eau et les difficultés économiques, La vallée de la Loue demeure un véritable trésor !

Isabelle Brunnarius

« Mémoire en images, le pays d’Ornans » de Gérard Ferrand et Roland Philippe,éditions Alain Sutton

18 Nov

« L’eau, ressource vitale, richesse menacée » à Ornans

L'exploration du Frais-Puits photographiée par Alain Baptizet

La soirée s’annonce instructive. Le groupe  « Karstic -Haute Loue-Haut Doubs -Ornans », animé notamment par les spéléologues Pascal Reilé et Benoît Decreuse, a proposé au réalisateur Alain Baptizet de venir présenter plusieurs films sur le thème « L’eau, ressource vitale, richesse menacée » le mardi 20 Novembre à 20h30, salle Saint Vernier à Ornans.

Le réalisateur présentera son nouveau documentaire sur l’exploration du Frais-Puits, « le plus long système souterrain noyé  actuellement connu dans le monde » d’après lui. En vedette, les exploits de Sylvain Redoutey, un des spécialistes de la plongée en siphon. Ce film ne retrace pas seulement un exploit sportif, il éclaire également sur l’impact de l’activité humaine sur la qualité de l’eau en milieu karstique.  Le Frais-Puits est situé dans les environs de Vesoul mais la problématique est la même que la vallée de la Loue. L’eau qui circule dans ces réseaux souterrains est très vulnérable aux pollutions puisque le calcaire ne filtre rien et cette même eau est captée pour fournir de l’eau potable…

En première partie, deux autres films sur le thème de l’eau seront diffusés : « Le Quatrième élément » est un court métrage poétique évoquant le double visage, à la fois séducteur  et destructeur, de l’eau, sans doute la plus puissante des forces naturelles.

« Fons Vivus » raconte la véritable histoire de la source de Velleminfroy, dont l’eau minérale devrait être prochainement être de nouveau commercialisée, en début d’année 2013.

15 Nov

Vote à l’unanimité de la création du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs

Pas de clivage gauche-droite pour prendre soin des rivières comtoises. Lundi 12 novembre, les conseillers généraux du Doubs ont voté à l’unanimité la création de ce syndicat mixte qui va finalement prochainement fusionner avec celui de la Loue. L’opposition départementale avait effectivement demandé une simplification des instances gérant les rivières ainsi qu’une plus grande équité entre les structures. Elle a été écoutée.
Voici le nom des élus qui vont siéger au sein du comité syndical du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs.
Délégués titulaires : Messieurs Bouday, Breuil, Robert, Saillard et Gurtner
Délégués suppléants : Messieurs Bessot, Beluche, Galliot, Cagnon et Ronot.

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