20 Mai

Volons au secours des oiseaux !

Les oiseaux sont de moins en moins nombreux en France. Selon « la Liste rouge » des oiseaux nicheurs, 92 espèces sont menacées sur 248 ! Et la protection de ce patrimoine naturel commence… dès le nid.

Diverses opérations sont actuellement menées en Gironde pour offrir des conditions favorables à la reproduction. C’est le cas à Mérignac, où l’association Jardin et Eco-tourisme a posé 110 nichoirs dans 7 parcs de la commune. Les oiseaux, du fait de l’activité humaine, ont en effet des difficultés à trouver des arbres où s’installer.

Martial Theviot, le président de l’association, a fabriqué une perche équipée d’une caméra endoscopique -comme celle utilisée pour les examens médicaux- permettant une auscultation haut perchée des couvées. Cet espionnage en douceur permet de détecter très tôt l’occupation. En général, l’observation extérieure ne permet d’identifier que 10% des nichoirs habités. Avec ce dispositif, le naturaliste peut explorer la totalité des nichoirs et en tirer des conclusions sur l’évolution des populations.

Autre action exemplaire à Mios, aux portes du Bassin d’Arcachon. La LPO a lancé une opération de comptage auprès de tous les habitants. L’objectif est de créer une prise de conscience du risque de disparition des hirondelles. On en compte aujourd’hui 40% de moins qu’il y a trente ans.

Ici, pas question de poser des nichoirs. Les hirondelles, qui fabriquent leurs nids avec de la boue et de la paille, ne les utiliseraient pas.

La stratégie consiste à repérer leurs abris lovés dans les charpentes ou entre les poutres. La loi interdit leur destruction. Pour favoriser leur venue, il faut préserver les bâtiments anciens, comme les granges.

L’hirondelle et l’homme sont liés. On ne peut pas séparer le patrimoine naturel, le patrimoine bâti et le patrimoine humain, explique le maire Cédric Pain.

A noter que chacun peut agir, par des actions très simples. Vous pouvez participer aux observations de l’association Jardin et Eco-tourisme mais aussi au week-end de comptage national de la LPO qui aura lieu le week-end du 25 et 26 mai. Pendant une heure, il vous faudra noter les espèces aperçues dans votre jardin ou depuis votre balcon.

Intéressés ? Regardez notre reportage (sont interviewés Martial Theviot, prédisent de Jardin et Eco-tourisme, Cédric Pain, maire Mios et Matthieu Sannier, animateur Lpo)

 

26 Déc

La Nouvelle flore illustrée des Pyrénées, un ouvrage exceptionnel signé Marcel Saule

C’est un ouvrage monumental dont la parution constitue un véritable événement. La Nouvelle flore illustrée des Pyrénées de Marcel Saule compte 1379 pages illustrées par 521 planches de botanique !

Le naturaliste béarnais a répertorié 3650 plantes, classées par familles. Un travail immense, qui vient compléter le premier ouvrage paru en 1991, La Grande Flore des Pyrénées, dans laquelle étaient inventoriés 1800 végétaux.

Dix-sept ans plus tard, cette deuxième encyclopédie va en effet au-delà de la seule flore de montagne, intégrant celles du piémont et des rivages atlantiques et méditerranéens bordant les Pyrénées. Elle est publiée à Pau par les Editions du Pin à crochets, totalement investie dans ce livre qui est déjà une référence.

Marcel Saule est né en 1929. Ancien professeur de sciences naturelles à Salies-de-Béarn, il n’a cessé d’observer la nature et de la dessiner, au crayon et à la plume.

Ses planches, remarquables de précision, sont destinées à tous ceux qui s’intéressent aux plantes et qui veulent les reconnaître lors de leurs excursions.

L’ouvrage s’adresse aux pyrénéistes, aux bibliophiles, mais aussi aux amateurs désireux de s’initier car c’est bien le but que poursuit Marcel Saule :

Si on apprend à connaitre les plantes, on apprend à mieux les aimer, à mieux les protéger et à les conserver pour les générations futures…

Le livre comporte également 24 aquarelles peintes par sa fille, l’artiste Hélène Saule-Sorbé :

Mon père, c’est le scientifique. Pour ma part, je m’intéresse surtout à l’aspect pictural. J’ai représenté mes fleurs préférées en les classant par couleurs. C’est une façon de montrer la beauté du monde.

Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Marc Lasbarrères, Boris Chague, Isabelle Rougeot)

 

 

 

 

 

 

06 Nov

Société Linnéenne de Bordeaux : deux cents ans de naturalisme

Société Linnéenne : le nom peut dérouter les non-initiés. En fait, « Linnéenne » vient de Linné, le célèbre naturaliste suédois à l’origine du système de classification des végétaux.

Le Société Linnéenne de Bordeaux fut la première de France à être créée, en 1818, à la suite d’une excursion organisée aux Fontaines d’Arlac à Mérignac.

C’était aussi la deuxième au monde, après celle de Londres.

Deux cents ans plus tard, elle compte trois cents bénévoles qui sont un peu les gardiens du temple, pratiquant leurs sciences en dignes héritiers du naturalisme du XIXème siècle.  Il y a les entomologistes, les botanistes, les paléontologues ou géologues, tous détenteurs d’un savoir d’autant précieux qu’il concerne une biodiversité de plus en plus menacée.

Ce week-end, la Société Linnéenne de Bordeaux fête son bicentenaire. En voici le programme :

Samedi 10 novembre : 

matin : – Hommage sur la tombe de Jean-François Laterrade, fondateur de la Société Linnéenne de Bordeaux, au cimetière de la Chartreuse (Bordeaux), en présence d’une de ses descendantes ; rendez-vous à 9 h 30 sur le porche de l’église Saint-Bruno ;

– à 11 h : inauguration d’une plaque commémorative apposée à la Fontaine d’Arlac (Mérignac), la « lande d’Arlac » étant le lieu de fondation de la Fête Linnéenne, puis de la Société Linnéenne le 25 juin 1818. (Station du tram A « fontaine d’Arlac ») ;

après-midi : animations au Jardin Botanique de Bordeaux-Bastide, Esplanade Linné :

(Repas libre à midi dans un restaurant du secteur ou au restaurant Le Caillou).

– Plantation d’un Saule blanc (Salix alba Linné, 1753) à 15 h au Jardin botanique de Bordeaux-Bastide avec pose d’une plaque commémorative. Brefs exposés sur J.-F. Laterrade (par J.-Y. Boutet), sur le Dr Sylvestre Grateloup (par B. Cahuzac), sur l’histoire de la zoologie à la Société Linnéenne de Bordeaux (par J.-L. d’Hondt).

05 Oct

Gironde : la grande transhumance du Médoc

 

Avant la transhumance populaire qui va traverser Bordeaux ce week-end, découvrez un autre grand déplacement de troupeau : celui des chèvres pyrénéennes et des brebis landaises en Gironde. Deux races menacées de disparition alors qu’elles sont particulièrement adaptées à notre région.

Le Conservatoire des races d’Aquitaine oeuvre actuellement pour leur sauvegarde en développant l’écopastoralisme : le troupeau débroussaille des zones marécageuses en bordure des lacs du Médoc. Pendant six mois de l’année, d’avril à octobre, chèvres et brebis se déplacent d’un pâturage à l’autre, effectuant un « entretien naturel ».

Nous les avons suivies entre Carcans et Lacanau, l’une des dernières étapes avant l’arrivée à la ferme de Saint-Aubin du Médoc, où elles passeront l’hiver.

Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Pascal Lécuyer, Boris Chague, Véronique Lamartinière) 

 

 

14 Jan

Nourrissez les oiseaux en hiver et… comptez-les pour les protéger !

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Le week-end des 27 et 28 janvier, prenez vos jumelles pour compter les oiseaux pendant une heure, où que vous soyez : sur votre balcon, dans votre jardin ou même dans un parc public... L’opération est lancée par la LPO et le Muséum National d’Histoire Naturelle. Vous trouverez une fiche à compléter sur le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux ou sur le site oiseauxdesjardins.fr

Une opération qui s’inscrit dans une démarche de protection de la nature de proximité, dont les refuges sont l’un des moyens d’action les plus efficaces… et les plus simples, accessibles à tous les amis des oiseaux.

Qu’est-ce qu’un refuge LPO ?

Simplement un espace vert, grand ou petit -un balcon peut suffire-, aménagé pour accueillir dans les meilleures conditions les visiteurs ailés. Lors de l’adhésion, un kit de bienvenu est offert par la Ligue de Protection des Oiseaux, avec pancarte, nichoir et graines.

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Ensuite, c’est à vous de jouer !

Il faut installer les mangeoires de façon visible et accessible, à l’abri des prédateurs et assez loin des vitres. Ne donnez ni pain ni sel, mais de bonnes graines (millet, maïs, tournesol…) et des boules de graisse qui les aideront à résister au froid pendant l’hiver… et uniquement l’hiver. Au printemps, la nature offre suffisamment de ressources pour laisser les oiseaux se débrouiller comme des grands.

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Ce petit geste est l’assurance d’avoir un festival de couleur devant les yeux… Mésange bleu, mésange noire, verdier, taurin des aulnes, merles et tourterelles, sans oublier le chardonneret élégant…

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L’année dernière, les oiseaux se faisaient rares dans les jardins. Cet hiver, certaines espèces sont présentes de façon inhabituellement importante. C’est le cas des grosbecs casse-noyaux et des mésanges noires.

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Hélas, certaines espèces risquent d’être classées vulnérables, comme le moineau dont la population régresse en raison notamment de la pollution. Des études scientifiques sont en cours pour trouver les causes exactes de cette diminution. D’où l’intérêt de se mobiliser et d’effectuer ce comptage d’une heure au profit de la sauvegarde des oiseaux des jardins

Regardez notre reportage à Landiras et Villenave d’Ornon (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Nicolas Pressigout, Christophe Varone, Isabelle Rougier)

25 Juin

Les belles transhumances de la vallée de l’Isle

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Loin des Pyrénées, il existe des transhumances plus discrètes mais tout aussi impressionnantes. Dominique Sancier Trèmoureux, la bergère de la ferme du Paillot, change régulièrement ses brebis de pâturages. Le jour où nous l’avons rencontrée, par une matinée écrasée de soleil, elle conduisait un troupeau de 400 brebis pressées de déguster l’herbe fraîche.

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C’est du sport ! On est toujours en forme… Il faut avoir l’oeil sur le troupeau, sur les chiens, sur les voitures éventuelles…

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Toutes ces brebis appartiennent à la race des « Blanc du Massif Central ». Elles sont nées à la ferme du Paillot à Saint-Antoine sur l’Isle, nourries avec le fourrage produit sur place, élevées en bio pour leur viande. L’agnelage a lieu toute l’année. Une éclosion à chaque saison.

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Les brebis ne sont pas toutes de la même couleur, crème ou noires. Ces différences intéressent beaucoup Dominique qui souhaite utiliser leur laine plutôt que de la jeter comme le font aujourd’hui tous les éleveurs.

Elle expérimente actuellement un manteau protecteur sur Noisette, l’une de ses protégées. Un manteau venu de Nouvelle-Zélande pour garantir la qualité de la matière.

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Bientôt, une centaine de bêtes sera équipée pour relancer une fabrication artisanale oubliée : la confection du feutre, que l’on obtient en mélangeant les fibres avec de l’eau et du savon.

Progressivement, la laine devient tissus et peut servir de base à beaucoup de créations : tapis de yoga et tapis de jeu pour enfant 100% naturel, tapis de selle pour chevaux…

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De quoi ouvrir de nouveaux horizons à la ferme du Paillot pour continuer à cultiver un mode de vie hors des sentiers battus…


02 Fév

Journée mondiale des zones humides : venez patauger dans les marais de Montferrand…

Dépaysement garanti aux portes de la ville ! C’est un décor digne des grands espaces, une terre sauvage à quinze kilomètres de Bordeaux… Les marais de Montferrand, qui appartiennent à sept communes girondines, entre Garonne et Dordogne, font partie des zones humides.

Ces zones souvent méconnues du grand public sont pourtant essentielles à la biodiversité. La journée mondiale du 2 février est l’occasion de rappeler la nécessité de leur préservation.

Les marais au crépuscule...

Les marais au crépuscule… ©Pommedepin

Envie de découvrir ce monde à part ? Chaussez les bottes et en avant…

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22 Août

Biodiversité : les secrets d’une réserve naturelle privée à Marsas, en Gironde

Le blog Trésors et Pépites aime mettre en lumière des hommes et des femmes qui font du bien à la planète, sans faire de bruit.

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René Gallet est l’un de ceux-là. Cet ancien douanier a voué trente ans de sa vie à la création d’une réserve naturelle privée à Marsas en Gironde, pour simplement apporter sa contribution à la sauvegarde de la biodiversité…

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Cet amoureux de la nature nous a fait parvenir cette photo insolite d’une reinette réfugiée dans un chêne. L’une de ses innombrables pensionnaires…

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Sur ces traces, on entre dans une petite jungle, sillonnant par des sentiers forestiers, des chemins sauvages savamment étudiés… Difficile d’imaginer qu’un seul homme s’est évertué à recréer cette bulle d’oxygène à seulement 32 kilomètres de Bordeaux !

Un travail de titan, ou de fourmi, comme l’on préfère, car imaginer de toute pièce un parc restituant la nature sauvage ne s’est pas fait du jour au lendemain.

Patiemment, René Gallet a reconstitué différents types de milieux sur une ancienne propriété viticole de 30 hectares.

Je n’ai pas compté ni répertorié les arbres que j’ai planté… Sûrement plusieurs milliers !

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René Gallet a baptisé sa mosaïque végétale parc paysagé conservatoire de la biodiversité. Un site unique officiellement classé réserve naturelle par la Société Nationale de Protection de la Nature.

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On y trouve notamment une zone humide, réalisée à partir d’une simple source, qui accueille des tortues cistudes, une espèce protégée. On les voit ici prendre leur bain de soleil. Une vraie petite colonie, symbole du succès de cette entreprise de renaturation.

@La Canopée

@La Canopée

Une démarche qui s’inspire de la sagesse de Pierre Rabhi, le pionnier de l’agriculture biologique en France.

J’ai voulu apporter ma part, comme le colibri dans la légende. Il y avait un incendie dans une forêt et un colibri tentait de l’éteindre avec une goutte d’eau. Alors qu’un tatou se moquait de lui, l’oiseau répondit « moi, je fais ma part, si tous les animaux faisaient pareil… »

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Zone humide, forêt mixte, prairie fleurie, haies, talus, fossés, tout a été pensé pour favoriser le retour de la faune, des oiseaux surtout, mais aussi des insectes comme les papillons et les libellules. Un tableau végétal pour apprendre à regarder la nature.

J’aime admirer la nature, c’est merveilleux… Il y a tellement de belles choses à voir mais attend-on vraiment le temps de les voir, à l’allure où nous vivons ?

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Marsas 8 Le lézard vert

Marsas 12 La chouette hulotte, relâchée après les soins de Charente Nature

Un vulcain sur un arbousier, un lézard vert particulièrement difficile à observer, une chouette hulotte soignée par l’association Charente Nature et relâchée. La vie sauvage reprend ses droits dans l’ancienne exploitation agricole.

Si vous souhaitez découvrir cette réserve naturelle privée, sachez que René Gallet vous recevra sur rendez-vous. Un éco-gîte permet également de s’immerger pendant plusieurs jours dans cet îlot de verdure qui accueille un potager bio. En attendant, venez avec nous, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Jean-Michel Litvine (images) et Boris Chague (montage). 

 
Une réserve pour la biodiversité

Contact :
La Canopée
Rue Theodore Monod 33620 MARSAS
Tél : 05 57 68 71 74
A lire également : Le douanier aux champs, éditions Ecopolia

26 Avr

Embarquez sur le courant d’Huchet, l’Amazone de l’Aquitaine

Vous rêvez d’exotisme ? Inutile de prendre l’avion pour un pays lointain : partez en expédition sur le courant d’Huchet !

 

On connait tous l’image du courant d’Huchet, ce fleuve côtier mystérieux qui dessine ses courbes sinueuses dans les Landes jusqu’à l’Atlantique, oui mais… peut-on atteindre l’océan en bateau, comme le suggère la carte postale ?

Pour le savoir, nous embarquons à l’Etang de Léon sur une galupe, le bateau traditionnel des bateliers. Notre guide s’appelle Laurent Bourdeau. Chaque saison depuis plus de trente ans, ce passionné emmène les visiteurs au fil du courant, surnommé la petite Amazone ou l’Amazone landaise.

©Thierry Julien

Et tout à coup, le charme opère. Nous voilà enveloppés d’une végétation luxuriante, zigzaguant entre les troncs d’arbre et nous baissant de temps à autres pour éviter les branches qui se penchent sur l’eau. Le calme s’installe…

On se surprend à écouter le silence, face au curieux paysage qui défile au rythme paisible des flots. Ici, un bout de bois fait penser à un crocodile et là, une tortue géante se dore sur une pierre… Simple illusion ? Les cyprès chauves, les osmondes royales et les hibiscus roses semblent saluer le visiteur.

Un instant zen, avec pour escorte aérienne les libellules qui nous accompagnent avec élégance et légèreté…

un paysage surprenant@Thierry Julien

Un paysage surprenant, entre eau et végétation luxuriante @Thierry Julien

Le courant d’Huchet a été popularisé dès 1905 par le journaliste Maurice Martin, qui inventa l’expression « Côte d’argent« . Ses articles retentissants attirèrent les premiers touristes, dont l’un des plus célèbres fut l’écrivain et poète Gabriele d’Annunzio. Autre habitué : François Mitterrand. L’ancien président de la République ne manquait jamais une balade estivale en galupe…

©Thierry Julien

Les bateliers proposent des balades depuis 1908 ! Ils sont aujourd’hui une trentaine à faire découvrir cette richesse naturelle. Le plus illustre de ces bateliers est André Labadie dit Dédé : 

Ici, c’est le paradis. C’est quand même quelque chose de connaitre le paradis de son vivant ! 

La saison commence en avril et se termine en octobre avec des affluences impressionnantes, pendant la haute saison, en juillet et août : la réservation est plus que conseillée, elle est obligatoire !

Pour plus de tranquillité, les bateliers invitent les amoureux de la nature à venir hors saison pour des balades de 2 heures… mais certains envisagent de reprendre les grandes excursions dès le printemps : départ à 8 heures du matin pour 4 heures d’aventure. Loin de la foule, l’une des meilleures façons de découvrir le courant d’Huchet, devenu réserve naturelle nationale en 1981.

Dédé, la mémoire du courant©Thierry Julien

La réserve naturelle du courant d’Huchet a été créée pour protéger de nombreuses espèces d’oiseaux, pas moins de 200, mais aussi toute une flore et une faune sauvage que l’observateur patient aura peut-être la chance d’apercevoir (loutres, visons…) et bien sûr, plus accessibles, des libellules, comme les belles demoiselles aux ailes bleues. C’est sûrement l’un des meilleurs spots de la région pour les approcher : on compte ici des dizaines d’espèces différentes.

le courant à pied©Thierry Julien

 

courant d'huchet libellule

Mais revenons à notre question : après une dizaine de kilomètres de navigation, peut-on rejoindre la mer sur une galupe depuis l’Etang de Léon et se baigner dans l’embouchure du courant d’Huchet à Moliets-et-Maa ?

L'embouchure de la petite Amazone...

 

La petite amazone ©Thierry Julien

©Thierry Julien

Pour le savoir, venez avec nous ! Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Thierry Julien, Catherine Collin et Thierry Culnaert


courant d’huchet

Et si vous voulez en savoir beaucoup plus, plongez-vous dans la biographie d’André Labadie, le courant d’Huchet n’aura plus aucun secret pour vous. Bonne découverte !

COURANT OK

 

15 Mar

Bientôt le printemps… Les cabanes fleurissent dans les arbres

La tendance ne se dément pas : les cabanes, symboles de liberté et d’aventure, continuent à attirer les robinsons…

Fidèles compagnes de l’explorateur et du naufragé solitaire, évocatrices d’école buissonnière, les cabanes offrent un peu d’évasion à quelques mètres du sol, habillées de bois et coiffées de feuilles…

Selon la fantaisie du constructeur, elles s’enroulent autour d’un chêne solide, flottent sur un lac tranquille ou surplombent les vallées verdoyantes… Histoire de se sentir seul au monde et de se ressourcer en pleine nature.

La mode, qui s’est développée au début des années 2000, a rendu l’insolite plus banal. Il faut donc sans cesse innover au pays des oiseaux…

La cabane est devenue un atout touristique, une offre supplémentaire pour des professionnels toujours en quête d’originalité.

De l’îlot désert à l’abri de luxe, en passant par le refuge militant pour un monde meilleur, voyez ce tour d’horizon en Gironde.

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Gladys Cuadrat et Catherine Collin


La joie des robinsonnades

En 2013, une enquête montrait que la cabane venait en tête des hébergements insolites les plus recherchés par les visiteurs, devant la bulle transparente, la yourte et la roulotte.

Dans les Landes, Hubert Avatanéo avait senti l’air du temps, en installant deux cabanes dans la propriété familiale, non loin du lac de Léon. Un précurseur que nous avions rencontré il y a quelques années…

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon et Mickaël Hahn


Les cabanes du Menoy