26 Fév

Pessac : joyeuse ambiance autour du patrimoine festif

C’est l’histoire de deux passionnées venues de l’est, nourries par les romans de Tolstoï et Dostoïevski mais aussi par le romantisme de films comme « Autant en emporte le vent » et « Sissi Impératrice ».

D’origine russe, Elena Meunier a créé un atelier de couture, « Voyage au XIXème siècle » ; d’origine ukrainienne, Svetlana Loguinoff préside l’association Artécole pour Tous qui propose des cours de danse pour apprendre la valse, le cotillon, le quadrille, la polka et la mazurka.

Ensemble, elles voyagent dans le temps, voguant au milieu des froufrous et des rubans…

Elena Meunier est devenue une spécialiste de la mode, de 1800 à 1900, reproduisant des robes inspirées notamment par la célèbre Maison Worth, du nom de l’inventeur de la haute couture.

Le plus difficile est sans doute de confectionner les crinolines, ces robes composées d’une armature souple leur donnant une ampleur spectaculaire.

Ces costumes d’époque, fidèlement restitués, sont destinés à des reconstitutions historiques. Ce fut le cas notamment dans le cadre du carrousel du Louvre à Paris, lors du salon international du patrimoine, mais aussi dans de nombreux châteaux.

Chacun peut également acheter ou louer ces robes pour une occasion particulière car l’objectif est qu’elles soient portées pour défendre un patrimoine très particulier : le patrimoine festif !

Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Jean-Michel Litvine, Sarah Paulin)

Sont interviewées : Elena Meunier, présidente et fondatrice de l’association « Voyage au XIXème siècle » et Svetlana Loguinoff, présidente de l’association Artécole pour Tous

 

04 Fév

Lormont : les 30 ans du Musée National de l’Assurance Maladie

Un musée consacré à l’Assurance Maladie ? Quelle drôle d’idée pense-t-on au premier abord. Et pourtant il serait dommage de s’arrêter à ce préjugé car ce musée, unique en France, est l’occasion de s’immerger dans l’histoire de la protection sociale, si fondamentale dans nos sociétés.

Née juste après la Seconde Guerre Mondiale, la Sécurité Sociale est imaginée par le Conseil National de la Résistance. Une première mondiale qui devient un droit universel en 1948, apparaissant dans l’Article 22 de la Déclaration des Droits de l’Homme.

Dans un cadre surprenant, le visiteur peut découvrir l’évolution de la solidarité, maître-mot du lieu et fil conducteur, de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Les thématiques actuelles sont également présentées, comme la CSG.

C’est l’une des grandes originalités de ce musée fondé en 1989 dans un ancien « château du social », une propriété bourgeoise acquise par la Sécurité Sociale en 1948 pour la transformer en centre de convalescence et de soins. Le château appartient aujourd’hui à la CPAM de la Gironde.

Et pour fêter les 30 ans du musée tout au long de l’année 2019, un mur de photos sera réalisé, façon vintage, derrière un bureau des années soixante. Une manière de piquer l’intérêt et la curiosité des plus jeunes…

Plus d’infos sur les sites du Musée National de l’Assurance Maladie  et de la Sécurité Sociale 

Et en regardant notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Sarah Paulin, Isabelle Rougeot).

Les personnes interviewées sont : Emmanuelle Saujeon-Roque, responsable du musée, et Jaurel, volontaire en service civique.