27 Avr

Fête de la lamproie : Sainte-Terre célèbre ce drôle de monstre

©France 3 Aquitaine

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Sainte-Terre, près de Libourne, s’apprête à vivre sa vingt-septième Fête de la lamproie. C’est en effet en 1990 que le village, sous l’égide du maire Guy Marty, s’est auto-proclamé capitale mondiale de ce drôle d’animal aquatique, ni poisson ni reptile, appartenant à la catégorie des agnathes (du grec « sans mâchoire »).

La lamproie est en fait un vampire qui se nourrit de sang, fixant sa ventouse buccale sur ses proies ! Durant son existence en mer, elle jette son dévolu sur la morue, le hareng, le maquereau, l’espadon, l’esturgeon, l’anguille, l’alose et même le requin pèlerin.

@wikimediacommons

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C’est à la fin de l’hiver que ce drôle de spécimen entre dans l’Estuaire de la Gironde, pour s’y reproduire. La lamproie serait pêchée dans la région depuis le XVe siècle.

Pour la capturer, les pêcheurs utilisent des nasses (traditionnellement, des bourgnes en osier) dans lesquelles les lamproies sont prises au piège. Ils peuvent également lancer des filets sur les deux tiers de la largeur de la rivière. Sainte-Terre compte aujourd’hui trois pêcheurs professionnels.

Côté dégustation, c’est bien sûr la lamproie à la bordelaise qui est préparée dans la région. La lamproie, une fois découpée en tronçon, cuit dans une sauce faite à partir de son sang et d’un vin rouge de l’année de préférence, auxquels sont ajoutés des poireaux, produits localement par les maraîchers.

Lors des journées de la Fête à la lamproie, les 29 et 30 avril à Sainte-Terre, les gourmets pourront partager un grand repas sur place mais aussi acheter des lamproies  vivantes pour les préparer à la maison ou bien encore ramener des conserves.

Pour les plus curieux, le jardin de la lamproie permettra de tout connaitre sur l’animal préhistorique, en l’observant notamment dans un aquarium. A noter que des stages de cuisine sont également proposés chaque printemps.

Avant ce rendez-vous sous l’égide de la confrérie de la lamproie, nous vous proposons de partir sur la Dordogne, à la rencontre du pêcheur Mickaël Durand et de sa mère qui cuisine la lamproie à la bordelaise…

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Thierry Julien, Boris Chague, Xavier Mansion (2016)


La lamproie, un monstre délicieux !

 

11 Avr

Baseball : un parfum d’Amérique à Pessac

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Nous ne sommes pas à New York ou à Los Angeles mais bien dans la banlieue bordelaise.

C’est un sport encore confidentiel. Le baseball compte 220 clubs en France, dont 26 en Nouvelle-Aquitaine. Les Panthers de Pessac sont une référence nationale, comptant quinze titres de champion de France en trente ans d’existence.

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C’est un sport à la fois collectif et individuel, où tout commence par un duel entre le lanceur et le frappeur qui tient la batte.

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Les filles peuvent aussi jouer au baseball mais elles rejoignent, à partir de seize ans, le softball. Les Panthers de Pessac ont été championnes de France de la discipline en 2015.

Le softball est aussi une discipline masculine, comportant quelques variantes par rapport au baseball. Les joueurs des Panthers sont actuellement vice-champions d’Europe !

Regardez un entrainement à Pessac, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Bertrand Joucla-Parker et Alain Guinchard.

Bordeaux : ouverture du festival du film ethnographique

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C’est le rendez-vous des peuples et des cultures sur grand écran en Nouvelle-Aquitaine. L’association des étudiants en anthropologie de Bordeaux propose « Les Journées du Film Ethnographique« , festival original qui s’ouvre aujourd’hui et se tient jusqu’au 15 avril, autour des questions de la différence : comment l’autre voit-il le monde ? Comment voyons-nous l’autre et son monde ?

Au total, cinq jours de projections, d’animations et de débats gratuits toute la semaine (prix libre le samedi). Rendez-vous au Musée d’ethnographie, à l’IUT Michel de Montaigne, au Marché des Douves et à l’Athénée municipal.

Les films permettront de voyager de l’Afrique à l’Inde en passant par l’Italie. Le mieux est de consultez le programme !

07 Avr

Mussidan : le Périgord à travers les objets anciens du quotidien

De l’aiguière au zinzolin, c’est le curieux titre d’un ouvrage qui présente 1600 objets du quotidien en Périgord (Editions Perce-Oreille). Une encyclopédie réalisée par Monique Bourgès-Audivert qui a patiemment collecté outils et instruments oubliés.

L’auteur donnera une conférence le vendredi 14 avril à 18h au Musée des arts et traditions du Périgord, où se trouvent de nombreux objets anciens.

Ce sera l’occasion de découvrir ce musée, fondé par le Docteur Voulgre. Un médecin bordelais qui a passé sa vie à collectionner des objets communs qui n’intéressaient personne. Il ne jetait rien, convaincu de la valeur qu’ils prendraient avec le temps.

@muséevoulgre.fr

@muséevoulgre.fr

Très attaché au Périgord, c’est dans sa maison paternelle de Mussidan qu’il a choisi d’exposer tous ces petits témoignages du quotidien, permettant aujourd’hui de retracer l’évolution de la société périgourdine à travers les tâches domestiques, les travaux des champs, les arts et les techniques…

©commons.wikipedia

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En 1971, le médecin passionné de patrimoine légua sa « Chartreuse », son domaine et sa collection à sa ville natale de Mussidan, devenu selon sa volonté, le Musée des Arts et Traditions Populaires du Périgord du Docteur André Voulgre.