10 Août

Bea Toa, artiste pop surf sur le Bassin d’Arcachon

Connaissez-vous le pop surf ? C’est un mélange de « pop art » et de « surf » qui définit parfaitement la démarche de Bea Toa, une artiste que nous avons rencontrée sur une plage d’Arcachon, équipée d’un masque comme les graffeurs pour se protéger des effluves des bombes de peinture.

C’est un peu comme un samouraï qui met sa tenue. Quand on met le casque, tout devient buée et absent… C’est un autre monde mais en même temps on est vraiment focus sur ce que l’on fait et on ressent l’énergie tout autour !

Son univers ? La mer et les super héros. Un style bien à elle, plein de bulles d’eau et d’éclaboussures prêtes à sortir de la toile. Car l’idée, c’est de partager sa passion pour l’océan en restituant son énergie.

Bea Toa peint également… avec des pinceaux, dans l’atelier qu’elle vient d’ouvrir à Bordeaux. Après quinze ans à parcourir le monde, elle retrouve en effet ses racines arcachonnaises et ce bord de mer qui l’a nourrie depuis toujours.

J’aime bien qu’il y ait de la vitalité, du tonus. Idéalement, j’aimerais que mes toiles soient un ciel bleu ou une vague de fraîcheur. On est chez soi, on n’a pas le temps d’aller à la plage, on regarde la toile !

Bea Toa expose actuellement à la galerie Topanga d’Arcachon. Vous pourrez la croiser également sur les marchés nocturnes de l’été. En attendant, suivez-la avec nous le temps d’un reportage… (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Guillaume Decaix, Sarah Paulin, Thierry Culnaert) 

16 Juil

Gertrud Varailhon : des oeuvres en aiguilles de pin

En rencontrant Gertrud Varailhon, on comprend vite qu’on ne verra plus jamais les aiguilles de pin comme avant. Cette artiste, qui fabrique également des bijoux, a découvert ce matériau régional un jour de vent dans son jardin, lorsque les aiguilles se sont prises dans les mailles de son pull et de ses  moustiquaires… Le déclic !

Je me suis dis, tu es dans les Landes, tu te sens bien ici… Il faut essayer de faire quelque chose avec ça !

Gertrud Varailhon sélectionne soigneusement ses aiguilles : elles doivent être assez longues, bien tenues entre elles et fraîchement tombées pour garder toute leur souplesse. Ensuite, elle les peint patiemment pour obtenir sa palette de couleurs.

L’artiste peut passer des mois à réaliser l’une de ses oeuvres, inclassables selon les spécialistes : s’agit-il de tableaux, de tapisseries, de fourrure végétale ? Le résultat est en tout cas surprenant.

Gertrud Varailhon expose cet été au Centre d’Art Contemporain de Mont-de-Marsan. Il s’agit d’une rétrospective : une occasion unique de découvrir l’ensemble de sa démarche artistique. Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Ludovic Cagnato, Sarah Paulin)

 

 

13 Juil

Au paradis du papillon : quand la passion donne des ailes…

Benoît Ferrere a commencé par observer les chenilles dans le jardin de ses grands-parents et il ne s’est plus jamais arrêté. La serre de Sanguinet dans les Landes, aux portes du Bassin d’Arcachon, est remplie de centaines de papillons venus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Centrale.

Pour les visiteurs, l’occasion de découvrir des espèces exotiques aux couleurs incroyables. Un univers plein de légèreté… qui demande un lourd labeur. Imaginez : chaque espèce de papillon pond exclusivement sur une espèce de plantes.

Avant d’élever les petits êtres fragiles, il faut donc cultiver leur jardin, sans utiliser de pesticide qui empêcherait leur développement. Un travail… de fourmi, oserait-on dire, tant il faut de patience et d’énergie.

Les chrysalides arrivent deux fois par semaine, quelques mois dans l’année. Comme des bijoux de la nature imitant les feuilles ou l’écorce des arbres, elles se fondent dans leur environnement pour tromper les prédateurs avant de se métamorphoser.

Benoit Ferrere nous a ouvert les portes de son paradis. Entrez dans les coulisses avec nous… 

09 Juil

Du pétrole à Bourg-sur-Gironde !

Difficile d’imaginer ce qui se cache à Bourg-sur-Gironde De gigantesques citernes datant de la Seconde guerre mondiale. Deux d’entre elles sont ouvertes à la visite et racontent une histoire inattendue. Notre guide s’appelle Sylvie Termignon. Suivez-là dans les méandres de l’or noir.

Ces cuves se trouvent sous le Musée de la citadelle, où vous pourrez découvrir une belle collection de calèches … Tout l’été, de nombreuses animations sont également proposées sur le cinéma.

L’hommage de Petrusse à Michel Suffran

L’écrivain bordelais, disparu le 5 juillet, était l’un des « artistes invités » de la créatrice Petrusse Reynen pour sa collection de foulards de l’été prochain.

Elle avait demandé à l’auteur de réaliser un dessin de son trait si particulier. Car si Michel Suffran racontait, avec une érudition exceptionnelle l’histoire de Bordeaux et de la région, il était également doué pour le graphisme et offrait de magnifiques dédicaces à ses lecteurs. Il avait choisi d’exprimer la rêverie que lui inspirait le Jardin Public.

L’idée m’était venue de lui demander de dessiner sur ce Bordeaux qu’il affectionnait tant et dont il savait si bien parler…

Petrusse a toujours aimé s’entourer de signatures même si elle imagine la plupart des modèles. Lancée il y a 20 ans, la « Maison » compte aujourd’hui une vingtaine de salariés et plusieurs boutiques en France.

Regardez notre reportage tourné le 7 juin au Château Mauriac à Langon (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Pascal Lécuyer, Ines Cardenas, Veronique Lamartinière)

 

18 Juin

Bientôt l’été : 70 ans de maillots de bain en Gironde

Fondée en 1948, la marque fête ses 70 ans d’existence. De Paris à Gujan-Mestras, une aventure familiale au rythme des modes et des marées…

Tout a commencé dans un atelier du second arrondissement parisien. Janine Robin crée des maillots de bain en faisant appel à son savoir-faire de corsetière. Le maillot sera féminin, gainant, adapté à toutes les tailles, même les plus généreuses.

Le succès est tel que la jeune entreprise doit s’agrandir pour répondre à la demande, chaque maillot étant confectionné à la main. C’est ainsi que Janine Robin se rapproche d’un atelier girondin, le Furet, également spécialisé dans le corset.

L’âge d’or se prolonge jusque dans les années 1990 au Tourne, près de Langon, avant d’être ombragé par la crise du textile. La production est délocalisée en Slovaquie. En 2016, le siège social et le magasin-usine sont déplacés à Gujan-Mestras.

Un glissement presque naturel vers le Bassin d’Arcachon pour Laura Tiba, son arrière petite-fille, et son frère qui marchent dans les pas de leur illustre aïeule. Janine Robin aimait beaucoup le Pyla-sur-Mer, où elle venait passer le week-end.

J’ai connu mon arrière grand-mère jusqu’à l’âge de 16 ans. Elle a vécu centenaire, après avoir beaucoup voyagé. Elle était très énergique, sacrée personnalité !

Aujourd’hui, la conception des maillots de bain se fait autour d’une équipe d’une dizaine de personnes soucieuses de perpétuer l’esprit de la marque.

Pour les 70 ans, de nombreux maillots vintage des années cinquante à soixante-dix sont inscrits dans la collection de l’été 2018, semblables ou revisités. Un défilé de mode à travers le temps pour plonger dans un véritable patrimoine de bord de mer !

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Sarah Paulin et Véronique Lamartinière.

 

05 Juin

Le défi d’une famille (presque) zéro déchet

C’est en découvrant les innombrables déchets qui souillent les plages que Bénédicte Moret et Jérémie Pichon ont eu le déclic, façon électrochoc.

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On a voulu protéger cet écosystème. En tant que surfeur, j’aime avoir un océan propre. Aujourd’hui, l’océan est devenu une grande poubelle. Chaque seconde, ce sont 200 kg de déchets qui sont déversés dans la mer. C’est intolérable. Jérémie Pichon

Au bout d’un an, voici Bob, leur poubelle de six mois pour les déchets non-recyclables ! Et tout est compté, même le moindre papier de bonbon…

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Une prouesse pour une famille avec deux enfants. Mais comment font-ils ?

Leçon n°1 : bannir le plastique, ce fléau des plages, en utilisant des contenants en verre ou en tissus. Exit les emballages ! Les zéro déchet font leurs courses sur les marchés et achètent en vrac.

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Leçon n°2 : les produits ménagers home made.

Du vinaigre blanc, du bicarbonate et quelques huiles essentielles : c’est biodégradable, c’est bon pour la santé et pour la planète !

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On a une démarche de sobriété volontaire et on a gagné en qualité de vie. C’est juste génial !

Envie de connaitre les recettes et quelques trucs pour passer au (presque) zéro déchet, regardez ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Thierry Julien (images), Boris Chague (montage) et Xavier Mansion (mixage son) et les bonus qui suivent…   

Bonus : faire ses cosmétiques. Petit tour dans la salle de de bains…

Bonus : faire la vaisselle…

La famille (presque) zéro déchet a publié deux livres, prépare le troisième sur les recettes aux éditions Thierry Souccar et propose des conférences en France et à l’étranger. Découvrez toute leur actualité sur leur site en cliquant ici

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Vous pouvez aussi regarder la version vidéo pour mobile et tablette…

Le livre de Bénédicte Moret et Jérémie Pichon est préfacé par Nicolas Hulot et Béa Johnson, l’icône internationale du zéro déchet. Cette avignonnaise, qui vit aujourd’hui aux Etats-Unis, écrit notamment :

Le mode de vie Zéro déchet vous réserve bien des surprises. Ne perdez plus un instant pour lui donner une chance d’enrichir votre quotidien, de donner un sens à votre passage sur Terre : la vie est trop courte, trop précieuse pour être gaspillée par les activités chronophages de consommation.

Béa Johnson, auteur de Zéro déchet, publié aux éditions Les Arênes, sera en France prochainement. Notre consoeur Josiane Bouillet l’a interviewée avant sa venue. Retrouvez son article sur le site Bleu Tomate en cliquant ici. En voici déjà un extrait :

Agir dans sa maison, cela va-t-il suffire, face aux multinationales qui imposent leurs choix et leurs produits ?

B.J : « Mais le changement viendra du consommateur ! Acheter, c’est voter ! Si nous refusons d’acheter des produits dans des emballages, les fabricants devront s’adapter. Ils ont déjà commencé. »

 

 

 

 

27 Mai

Saint-Macaire, le village qui n’aime pas les « vieilles pierres »

L’expression fait horreur au maire-adjoint de la petite cité médiévale girondine. Trop passéiste, trop poussiéreuse ! A Saint-Macaire, on revendique un patrimoine vivant depuis la réfection du prieuré il y a 50 ans. Il jouxte une belle église qui fut l’une des toutes premières à être classées en France.

Le mot d’ordre ? Habiter aujourd’hui des maisons d’hier dans une petite commune particulièrement vivante : on y compte pas moins de 60 associations, dont « Vivre le patrimoine macarien » qui a impulsé la restauration d’une grange sur pilotis en faisant appel aux fonds participatifs.

Venez découvrir avec nous Saint-Macaire, près de Langon, au bord de la Garonne… (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Pascal Lécuyer, Christophe Varone, Isabelle Rougeot)

 

 

20 Mai

Tibz en escale à Limeuil

Même très loin d’elle, la Dordogne ne quitte jamais vraiment ses pensées. Tibz aime venir se ressourcer à Limeuil, au bord de cette rivière qui l’a vu grandir et qu’il célèbre dans la superbe chanson Mon Sud :

Mon Dieu, qu’elle est belle ma rivière,
J’habite au centre de la Terre…

 

Mon Dieu que la nuit y est belle,
La lumière dans les citadelles,
Conquis, je tournoie comme un cingle
Je porte ma joie en épingle
Et mon coeur est de bonne humeur…
 

Limeuil, une escale bienvenue au milieu de sa tournée internationale qui le mène dans toute la France, en Suisse et au Québec.

Vivant désormais à Paris, c’est ici qu’il retrouve tous ses petits coins de paradis, comme les jardins panoramiques créés sur les hauteurs du village pour contempler le paysage, à la confluence de la Vézère et de la Dordogne.

 Limeuil est un village très puissant par ses pierres, il est aussi plein d’histoires, c’est un lieu magique pour moi… Je m’inspire de tous les sons… Quand il y a juste le silence, les oiseaux et le bruit de l’eau, c’est indescriptible !

Mais si le musicien, nommé parmi les révélations francophones de l’année 2017, auteur du célèbre tube Nation, apprécie tant le Périgord, ce n’est pas seulement pour le décor, c’est aussi pour l’art de vivre de ses habitants.

A Limeuil, Tibz vient chaque année faire les vendanges lors d’une journée festive entre amis qu’il ne manquerait pour rien au monde. Il a aussi fait partie du club de football qui compte 180 licenciés dans le village de… 350 âmes !

Sans oublier les parties de pétanque partagées avec les anciens qui lui racontent l’histoire de son pays et de ses racines.

Tibz va bientôt repartir sur les routes et quitter à nouveau Limeuil, classé parmi les plus beaux villages de France.

Mais notez bien la date : cet été, il reviendra donner un concert en Dordogne, au Bugue, le 3 août. En attendant son deuxième album qui sortira en septembre, toujours puisé à la même source de sa rivière enchantée.

Voyez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Jean-Michel Litvine, Christophe Varone, Isabelle Rougeot)

 

19 Mai

La beauté des moulins de Calon

Du soleil et peut-être un souffle de vent. Le temps idéal pour aller visiter les moulins de la région en ces Journées Européennes. De nombreux passionnés s’investissent pour les restaurer. C’est le cas à Montagne-Saint-Emilion, où se trouve un  site exceptionnel.

Sur la colline de Calon qui signifie « beauté », Jean-Noël Boidron a redonné vie à quatre moulins dont deux ont déjà retrouvé leurs ailes. Et c’est toujours une émotion d’entendre le grincement du mécanisme de bois !

Autrefois, « les moulins étaient partout » explique l’historien Pierre Lucu. Le blé envahissait le paysage avant le développement de la vigne. Un inventaire est actuellement en cours dans la région de Saint-Emilion où l’on comptait une centaine de moulins.

C’est pourquoi, aujourd’hui encore, de nombreux châteaux viticoles font référence aux moulins dans leurs noms ou sur leurs étiquettes.

Regardez notre reportage. Les moulins de Calon et bien d’autres vous accueilleront tout le week-end.

 

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