04 Mar

Seabel Alhambra ou comment oublier ses soucis

Il existe un endroit où les soucis disparaissent dés que l’on en franchi la porte. Un endroit où le stress de la vie quotidienne est oublié, balayé dés que les valises y sont posées. Cet endroit porte un nom qui à lui seul, déjà, évoque le voyage, le dépaysement : Le Seabel Alhambra Beach de Sousse.

Une des piscine du Seabel Hôtel © Jean-Bernard Tournié

Une des piscine du Seabel Hôtel © Jean-Bernard Tournié

Implanté dans un parc d’oliviers de onze hectares, au cœur de la station balnéaire de Port El Kantaoui, avec sa plage privée de sable fin et blanc qui s’harmonise parfaitement avec le bleu turquoise de la Méditerranée, le Seabel Alhambra Beach golf and SPA de Sousse, à l’architecture néo-mauresque raffinée et épurée, vous invite à goûter ses charmes, non seulement maures notamment grâce à son SPA, dont nous avons parlé il y a quelques jours, mais l’hôtel dégage également une atmosphère andalouse, à l’ombre des oliviers et des bougainvilliers qui longent un magnifique terrain de golf de 36 trous.

La réception© Jean-Bernard Tournié

La réception© Jean-Bernard Tournié

Les chambres refaites à neufs dont certaines font plus de 30m² ou encore dans des appartements de 46 m² permettent de se retrouver en famille ou entre amis et de partager un repas typiquement tunisien proposé dans l’un des trois restaurants de l’hôtel.

Une chambre du Seabel Hôtel Alhambra © Jean-Bernard Tournié

Une chambre du Seabel Hôtel Alhambra © Jean-Bernard Tournié

L’hôtel est situé à El kantaoui site exceptionnel qui offre aux visiteurs la diversité de sa flore et de sa faune, des oliviers implantés là depuis l’époque romaine, des eucalyptus, des cactus, de prestigieux palmiers-dattiers en résumé un environnement agréable et sain, dépourvu de toute forme de pollution.

Le bar © Jean-Bernard Tournié

Le bar © Jean-Bernard Tournié

A quelques kilomètres se trouve la ville de Sousse et son souk à ne pas manquer tout comme Kairouan, la capitale du tapis et sa mosquée unique au monde.

Mon petit secret pour visiter c’est de demander à la réception de l’hôtel les services de Ahred Ayari Taxi tunisien, qui connait toute l’histoire de son pays de sa région, la petite et la grande Histoire. Il a toutes les bonnes adresses et conseils. Grâce à lui fini les « pièges à touristes ».

La plage de sable fin © Jean-Bernard Tournié

La plage de sable fin © Jean-Bernard Tournié

Alors, à la recherche d’un séjour reposant en famille, entre amis ou en amoureux, envie d’une expérience de golf, d’une escapade dans un SPA hors norme, d’un voyage riche en activités sportives ou tout simplement envie de passer des vacances cools et reposantes, ou/et culturelles en bord de mer, le Seabel Alhambra Beach Golf and SPA, grâce à toutes ses installations, son accueil, saura vous satisfaire…

25 Fév

Ferrari ouvre son premier parc d’attraction européen en Catalogne

Mercredi 22 février nous étions à la Tour Eiffel pour la présentation par PortAventura World Parks du nouveau parc d’attraction Ferrari Land. Ce parc à thème ouvrira le 7 avril 2017 officiellement lors de la nouvelle saison du parc PortAventura World à 1 heure de Barcelone en Catalogne.

Ferrari Land Port Aventura © Jean-Bernard Tournié

Ferrari Land Port Aventura © Jean-Bernard Tournié

Depuis le premier étage de la Tour Eiffel dont la structure métallique et la hauteur donnent un avant-goût des sensations qu’offrira Ferrari Land, Marc Géné, pilote test Ferrari et ambassadeur de Ferrari Land, Fernando Aldecoa, Directeur Général de PortAventura World, et Mark Robinson nouveau Directeur Commercial de PortAventura World ont présenté le nouveau parc et ses principales attractions. La soirée s’est terminée par un concert des Pony Runrun au premier étage de la Tour Eiffel.

La Tour Eiffel vue depuis le 1er étage et du salon Jules Verne © Thibault Tournié

La Tour Eiffel vue depuis le 1er étage et du salon Jules Verne © Thibault Tournié

Ferrari Land a été conçu pour faire vivre les réelles émotions qu’apporte la légende Ferrari. Le nouveau parc, qui s’étend sur 70 000m² proposera 11 attractions accessibles à toute la famille. Les visiteurs pourront également profiter des restaurants, magasins et divertissements inspirés par la culture italienne et Ferrari.

L’attraction phare sera l’accélérateur Vertical, la montagne russe la plus haute et la plus rapide d’Europe, atteindra une hauteur de 112 mètres et une vitesse de 180 km/h en moins de 5 secondes.

Le plus haut et plus rapide manège d'Europe © Jean-Bernard Tournié

Le plus haut et plus rapide manège d’Europe © Jean-Bernard Tournié

À ses côtés, la Galerie Ferrari Land : un voyage interactif dans l’histoire de la légende Ferrari, un circuit de courses, une tour de chute libre de 55 mètres de haut et une tour à rebond, des simulateurs F1 pour adultes et enfants, un stand de ravitaillement, un circuit de course moto qui donnera l’occasion aux enfants d’expérimenter les joies de F1 en miniatures et une aire de jeu pour les plus petits membres de la famille.

Tours chute libre de 55 mètres de haut © Jean-Bernard Tournié

Tours chute libre de 55 mètres de haut © Jean-Bernard Tournié

Le parc proposera également un large choix de restaurants où le visiteur pourra déguster de délicieux plats italiens dans une atmosphère authentique. De la traditionnelle Trattoria Italienne inspirée par le restaurant de Maranello (la maison Ferrari), dans laquelle les visiteurs pourront se plonger dans l’histoire de la marque au cheval sans oublier les Fasts Food thématiques inspirés de la légende des conducteurs de Ferrari qui serviront des recettes traditionnelles en passant par l’incontournable salon des glaces italiennes.

La soirée ce termine par le concert des Pony Runrun © Thibault Tournié

La soirée ce termine par le concert des Pony Runrun © Thibault Tournié

Des animations portant la signature de PortAventura World feront profiter le visiteur de 3 différents spectacles à plusieurs moments de la journée, mais également d’autres divertissements dans les rues du parc pour embellir la journée.

Les billets pour Ferrari Land sont déjà disponibles sur le site de PortAventura World ainsi que les informations complètes sur les différents types de billets, les prix et les horaires ou en appelant la ligne de réservation et d’informations au 0808 234 3399.

Mark Robinson Directeur Commercial de Port Aventura © Thibault Tournié

Mark Robinson Directeur Commercial de Port Aventura © Thibault Tournié

Avec l’ouverture de Ferrari Land, Port Aventura renforcera sa position de leader en matière de destination internationale pour les vacances grâce à ses 3 parcs en un seul complexe, 5 hôtels thématiques, son centre de convention, ses 3 parcours de golf, son club de plage avec accès direct à la mer.

Alors bon séjour dans le monde des rêves qui se réalisent….

02 Jan

La Haute-Garonne s’invite sur les vols d’Air France

Du 1er janvier au 30 juin 2017, 2 films faisant la promotion du territoire haut-garonnais et de ses atouts sont diffusés dans le cadre de l’émission « World on Board » à bord de tous les vols Air France long-courriers, entrant et sortant de France.

Ces clips sont une invitation au voyage au cœur des paysages et du patrimoine qui font la richesse de la Haute Garonne. Des berges du Canal du Midi aux remous de la Garonne, en passant par les sommets des Pyrénées, les vignobles du frontonnais ou encore les bastides de briques rouges avec leurs marchés de plein vent sous les halles médiévales, le spectateur découvre toute la diversité du patrimoine naturel, architectural et culturel haut-garonnais.
Bon vol …..

05 Nov

L’Ainsa village médiéval des Pyrénées Aragonaises

Notre périple en Vallée d’Aure se poursuit. Toujours sur la route après Saint-Lary direction l’Espagne nous laissons à droite la route qui mène à Piau-Engaly pour entamer notre montée vers le Tunnel de Bielsa-Aragnouet qui fête ses 40 ans le 5 Novembre et nous conduira jusqu’en Espagne.

Le paysage traversé est superbe, hautes montagnes, sapins, et nombreuses granges à flan de montagne s’offre à notre regard. L’arrivée au Tunnel est grandiose un Cirque glacière ferme l’horizon, le paysage est désertique, il m’a été dit qu’ici on pouvait voir facilement des marmottes (du papier d’alu ???) et avec un peu de chance des isards même sans jumelles.

Village de Labuerda et chemin de traverse sur la route de L'Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Village de Labuerda et chemin de traverse sur la route de L’Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Par contre une fois le tunnel passé, le paysage change, de type méditerranéen durant les premiers kilomètres avec ses résineux, nous nous retrouvons vite dans un décor plus désertique qui par certains cotés me fait penser aux paysages de « La folie des grandeurs« .

Par contre il ne faut pas hésiter à quitter un instant la route principale et prendre à droite ou à gauche une des petites routes qui vous fera découvrir une perle architecturale, paysagère, animalière … (Anisclo, Tella, Plan, Laspuna …)

Rue médiévale de L'Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Rue médiévale de L’Ainsa © Jean-Bernard Tournié

30 kilomètres plus loin nous arrivons à L’Ainsa qui fut la capitale de l’ancien Royaume de Sobrarbe, uni au Royaume d’Aragon au XIe siècle.

Ce village constitue un magnifique exemple d’urbanisme médiéval de cette partie des Pyrénées centrales. La localité de L’Ainsa, classée Site historique, regroupe dans sa vieille ville un ensemble uniforme et dense de maisons harmonieusement agencées, d’où se détache l’élégante tour de La Collégiale et l’énorme enceinte du château qui au demeurant est aussi grande que le reste du village.

La localité conserve la presque totalité de ses remparts qui l’entouraient et regorge de monuments qui nous transportent au Moyen Âge.

Plongée au Moyen Age © Jean-Bernard Tournié

Plongée au Moyen Age © Jean-Bernard Tournié

À côté de la place, bordée d’arcades des deux côtés, se situe l’église romane de Santa Maria, datant de la première moitié du XIe siècle.

La collégiale Santa Maria et son cloitre intimiste © Jean-Bernard Tournié

La collégiale Santa Maria et son cloitre intimiste © Jean-Bernard Tournié

Nous y admirons son portail, sa crypte et sa tour qui domine le noyau urbain (on peut y monter et c’est à voir).

Le cloitre et son puits © Jean-Bernard Tournié

Le cloitre et son puits © Jean-Bernard Tournié

Son cloître, intimiste, plus récent date du XIIIe siècle.

Endroit secrets de l'Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Endroit secrets de l’Ainsa © Jean-Bernard Tournié

L'Ainsa la médiévale © Jean-Bernard Tournié

L’Ainsa la médiévale © Jean-Bernard Tournié

Un château se trouve au nord-est du noyau urbain. Son origine remonterait à une tour pentagonale, construite au milieu du XIe siècle appartenant au système défensif dont la vocation était de se protéger de l’invasion musulmane. Cette forteresse a été restaurée à la fin du XVIe siècle.

Le Château avec le Mont Perdu en fond © Jean-Bernard Tournié

Le Château avec le Mont Perdu en fond © Jean-Bernard Tournié

C’est à ce moment là qu’on construit l’actuelle citadelle, dans le cadre du système défensif de la frontière avec la France. Au cours du mois de septembre L’Ainsa est en fête et reconstitue la lutte entre Maures et Chrétiens, « La Morisma » que l’on peut traduire par : « La foule mauresque« , fête qui commémore la reconquête de la localité.

L'Ainsa depuis les remparts et en fond le lac © Jean-Bernard Tournié

L’Ainsa depuis les remparts et en fond le lac © Jean-Bernard Tournié

Après cette balade historique, je vous amènerais dans quelques jours à deux pas de là faire une découverte pleine de surprises aux paysages grandioses, mais je ne vous en dit pas plus … Suspens !

26 Juin

Bicentenaire du naufrage de la Méduse 1816-2016 notre Région concernée

Le « Radeau de la Méduse », que Théodore Géricault présente au salon de 1819, est aujourd’hui l’un de tableaux les plus célèbres du monde que l’ont peut voir au Louvre ainsi que la réplique du radeau au Musée de la Marine à Rochefort, parmi les 350 hommes d’équipages nombreux étaient originaires de notre Région Occitanie « Pyrénées-Méditérranée ».

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Un peu d’histoire

On sait moins que cette image de souffrance et d’espoir universel est directement inspirée d’une histoire vraie, celle de la frégate la « Méduse », partie de Rochefort sous les ordres de Huges Duroy de Chaumareys originaire de Vars sur Roseix petit village à coté de Brive en Corrèze. La Méduse a pour destination le Sénégal, s’est échouée au large des côtes d’Afrique en juillet 1816.

Pourquoi ce voyage? En 1816, la France récupère ses comptoirs au Sénégal, occupés par les Britanniques au cours des guerres de l’Empire. Louis XVIII décide d’envoyer des colons prendre possession de ce territoire rétrocédé.

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Le 17 juin 1816, la Méduse est chargée d’acheminer les fonctionnaires et les militaires affectés au Sénégal.

Suite à une erreur d’estimation le 2 juillet vers 15 heures la frégate s’échoue sur un banc de sable à une douzaine de lieues (60 kilomètres) des côtes du Sénégal.

Un radeau est construit. Les marins et soldats du radeau, appelé rapidement la Machine, essaient de gagner la côte mais dérivent. L’équipée fait de nombreuses victimes, et donne lieu à des noyades, bagarres et mutineries, tentatives de sabordage en raison du manque de vivres, la capture de poissons-volants étant insuffisante, certains rongent les cordes du radeau, mâchent leurs ceintures ou leurs chapeaux et en viennent au cannibalisme.

Seul 15 marins seront retrouvés vivants 13 jours après le naufrage.

Drame humain, la « Méduse » est aussi un scandale politique au moment du retour de Louis XVIII et un moment majeur de l’histoire de l’Art. Rochefort, ancien arsenal de la marine, joue un rôle de premier plan dans cette célèbre affaire. Le bicentenaire est l’occasion de la faire revenir dans la mémoire nationale et locale en multipliant les approches.Aujourd’hui à l’occasion des 200 ans du naufrage il est possible de voir dans la cour du musée de la Marine de Rochefort la réplique du radeau. C’est également l’occasion de revenir sur toute l’aventure.

C’est dans cet état d’esprit que le musée aborde le bicentenaire de l’événement, en ouvrant grand la porte à tous ceux que la Méduse inspire, et ils sont nombreux !

Animation Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Animation Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Animations autour du radeau cet été

Visites guidées, en lien avec le musée d’Art et Histoire de la ville de Rochefort, mais aussi musique, contes, art contemporain, lectures, visites théâtralisées, expositions : toutes ces activités affirment avec force, drôlerie et émotion que ce naufrage là n’a rien perdu de son actualité. Car deux siècles après, la force de l’événement, la portée des thèmes qu’il véhicule, rendus universels par Géricault, font de la Méduse une métaphore que chacun illustre avec ses outils et sa sensibilité.

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

 

19 Juin

J’ai navigué à bord du Loch Monna coquiller breton

A quelques kilomètres de Brest se trouve le joli petit Port du Tinduff et c’est là que m’attendent Yann Roger, son équipage et son coquiller le Loch Monna , Vieux Gréement, pour naviguer au large des cotes au cœur du Parc Naturel Régional d’Armorique.

Yann, Gildas, Emanuelle Tristan, Kévin et Samuel m’accueillent avec le sourire, à cet instant ils n’imaginent pas une seconde que moi et la marine à voile sommes presque de parfaits inconnus. Certes en Irlande j’avais navigué et barré un voilier au large des côtes de Carlingford mais ce fut un désastre, nous n’étions pas loin du chantier de construction du Titanic et ce jour là j’ai failli rejoué la scène du naufrage (sans Céline Dion faute de budget).

Mais revenons non pas à nos moutons, bien que sur l’Océan parfois…, mais coquillers. Je monte à bord du Loch Monna (Loch en breton voulant dire : Lieu de prière et avec moi à bord ils en auront besoin). Ce navire est un coquiller, pêcheur de Saint Jacques, construit en 1956 et restauré en 2012 qui, aujourd’hui transporte des passagers désireux de découvrir la marine à voile, comme moi, et des marchandises, ici de la bière bretonne.

L’Océan est aujourd’hui « calme » mais le vent assez présent ce qui nous promets une belle balade sous un soleil ma fois ce jour assez …. absent ce qui ne manque pas de charme au contraire. On voit que les Dieux Celtes sont content que je navigue.

A moi d’ hisser la grand voile, barrer le Loch Monna sous les ordres de mon Capitaine Yann et sous le regard amusé du reste de l’équipage de là à me prendre pour Jack Sparrow il faut ….. beaucoup mais alors beaucoup d’imagination.

C’est parti pour plus de trois heures de navigation, direction le goulet de Brest, les navires de la Marine Nationale : peur de rien tenterons nous un abordage?

Le bruit du vent dans les voiles comme pour Vic le Viking, le clapotis de l’eau, les termes de marins pour ordonner les manœuvres…. Cette balade est un instant unique, alors si vous vous trouvez dans le coin je vous conseille fortement de contacter Yann et découvrir avec lui les charmes de la marine à voile.

16 Juin

En Bretagne j’ai été au bout du monde

Après mon périple à Brest, ville où j’ai pu visiter, en plus du Musée de la Marine, Oceanopolis un musée de la mer où tous les écosystèmes sont expliqués de façon ludique et où l’on passe du lagon de Tahiti au froid de l’Arctique, sans oublier l’écosystème de nos côtes, j’ai pris ma jolie voiture grise en parfait raccord avec la couleur du ciel breton pour partir à la découverte, ou plutôt à un aperçu, de ce que la Bretagne et le Finistère en particulier compte de trésors patrimoniaux, paysagés et culinaires.

Alors que le soleil était revenu samedi après midi, à mon réveil ce Dimanche matin, j’ai découvert que la pluie s’était de nouveau invitée pour mon voyage, n’étant pas Maitre du Temps, je me fie à la prévisionniste locale (la réceptionniste de mon hôtel, qui au demeurant est galicienne) qui me certifie une belle amélioration pour le début d’après midi.

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Durant ma découverte de Dimanche j’ai rencontré des gens passionnants, vu des lieux uniques, mais dans cet article je vais parler de ce qui a conclu mon séjour et que je considère comme le « feux d’artifice » de ma découverte.

Après une journée chargée, un dernier détour par le Conquet, me voici à 3 minutes (timing breton aussi précis qu’une horloge Suisse), donc à 3 minutes de la dernière étape de mon séjour en Bretagne : La Pointe Saint Mathieu.

La Pointe Saint Mathieu le point le plus à l’Ouest de l’Hexagone

Il est 17h00, je gare ma voiture et là je découvre une cote bretonne taillé par l’Océan, des phares, une abbaye en ruine, et un village au charme qui vous emporte vers l’imaginaire de la Bretagne. Et pour mon plus grand bonheur ma prévisionniste avait raison il fait beau et bon juste un léger vent qui vous amène les odeurs iodées de l’océan.

Certains parleraient de « décor carte postale » moi je dirais : que c’est beau !

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le temps de m’imprégner de cet atmosphère je me dirige vers le phare où m’attends Vanessa Le Bris, une brestoise, guide passionnée et passionnante, qui travaille pour la Communauté de communes du Pays d’Iroise détachée sur le phare géré par Phares et Balises et va me faire découvrir, après avoir gravi 163 marches et atteint 37 mètres plus tard, la vue imprenable sur …. le bout du monde, car oui la Pointe Saint Mathieu est bien la partie de France la plus à l’Ouest.

Vanessa me parle de, je la cite « mon phare » dont c’est l’anniversaire ce mercredi, l’occasion pour Vanessa et ses collègues de manger du …. far breton (et oui le breton est joueur) et des galettes. Mais redevenons sérieux. Le phare actuel est allumé depuis 1835. son feu éclaire l’océan toutes les 15 secondes et à une portée de plus de 50 kilomètres, il signale la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest.

Les bateaux, la Bretagne .... © Jean-Bernard Tournié

Les bateaux, la Bretagne …. © Jean-Bernard Tournié

En plus de la beauté des paysages, le phare étant construit contre l’abbaye bénédictine datant du XIème siècle voir les ruines « d’en haut » est magique.

Une fois là il est difficile de redescendre tellement tout est beau on ne sait où poser son regard.

Mais timing timing, le temps a passé il me faut regagner « l’Hostellerie de la Pointe » pour manger et dormir. Dormir? Dans un tel cadre face à l’Océan, aux ruines, au milieu de paysages uniques, certainement que oui et j’imagine qu’ ici le rêve étant réalité, l’accueil de l’hôtel étant parfait il est impossible de passer une mauvaise nuit.

22h15 j’ai terminé mon repas avec vue sur l’immensité de l’Océan, un régal, le soleil commence à décliner on dirait un tableau de Turner. Les touristes sont partis, seul les personnes dormant à l’hôtel sont là.

Je réalise que personne n’est pourtant sorti et donc que La pointe est à moi seul. Et c’est bien là la magie de ce lieu. Alors j’entame la visite des ruines de l’abbaye sous le regard bienveillant du phare qui commence sa ronde de nuit, ambiance Harry Potter.

Les ruines de l'abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Les ruines de l’abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Seul au milieu de ces vieilles pierres chargées d’histoires, face à L’Océan le visage balayé par une légère brise, je respire à pleins poumons cet air iodé que m’offre Dame Nature.

Cet endroit est tellement magique que je ne vois pas le temps passer, seule la nuit tombée me poussera à rentrer. Il faut vraiment passer une nuit à la Pointe Saint Mathieu car des lieux comme celui-ci où vous êtes seul en communion avec votre environnement il en existe si peu. Tout ici est beauté, sérénité.

Des « coins de Paradis » en France il y en a d’autres mais celui-ci est un tel mélange de douceur, de force, de beauté qu’il faut non pas seulement voir mais le découvrir en se laissant emporter par sa magie.

Le sémaphore et les ruines de l'abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

Le sémaphore et les ruines de l’abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

C’est les yeux pleins d’images inoubliables que je m’endors. Et comme je l’imaginais, la nuit fut calme et sans aucun mauvais rêve. La Sécurité Sociale devrait rembourser les nuitées à la Pointe Saint Mathieu aux personnes stressés par la vie d’aujourd’hui, si je croise Marisol Touraine, notre Ministre de la Santé, promis je lui en touche deux mots….

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l'Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l’Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

10 Juin

Si Brest m’était conté

11h10 mon Boeing 717 aux couleurs de Volotea décolle de Toulouse Blagnac afin de rejoindre Brest pour ce week-end découverte. L’Occitanie va à la rencontre de La Bretagne.

Depuis Toulouse il est maintenant possible d’aller passer un week-end, non pas à Rome, quoi que comme tous les chemins y mènent …. Mais à Brest et ce en partant le vendredi pour rentrer le lundi matin tôt, trop à mon gout d’ailleurs…

En ce vendredi matin au départ de Toulouse le soleil était au rendez-vous et une fois atteint notre altitude de croisière il ne nous a plus quitté, même si après une demi-heure de vol nous survolions une magnifique mer de nuages.

Mais voilà, lors de la descente et après avoir traversé cette mer de nuages qui est passée d’un blanc immaculé au gris foncé il était clair (si l’on peut dire) que plus bas les routes et toits semblaient …. humides.

Et oui l’évidence c’est brusquement imposé à nous : il pleut en Bretagne!

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Après avoir récupéré ma voiture de location sans GPS et sans carte (pratique quand on ne connait pas la région), je me dirige vers Brest City afin de rencontrer ma guide qui m’attends à l’entrée du château pour une visite du Musée de la Marine. Superbe musée avec des maquettes vous expliquant la fabrication des bateaux sous Louis XIV, l’odyssée de La Pérouse natif d’Albi, des sculptures en bois magnifiques, et autres surprises passionnantes à voir absolument.

La Rade de Brest et son ciel ... © Jean-Bernard Tournié

La Rade de Brest et son ciel … © Jean-Bernard Tournié

Mais en « mauvais » élève que je suis je garde le souvenir de la première salle. Celle ci possède des panneaux qui vous expliquent l’évolution de la ville depuis sa création voici pourquoi.

Brest a été créé par les Romains. C’était un camp qui répondait au doux nom d’ Osismis. Mais pourquoi les romains ont ils fondé une ville ici?

Ma guide me répond : »parce-que la région n’était pas sure ». Alors mon esprit ne fait qu’un tour et je pense à ce qui était, pour moi, une référence sur l’histoire romaine de la Bretagne : Astérix.

Pourquoi depuis des années je ne pensais qu’il n’y avait que 4 camps romains autour du village du petit gaulois et jamais personne ne m’a parlé d’Osismis? Pourtant c’était un beau camp avec vue imprenable sur la Rade de Brest, à l’abri du vent marin … bien.

Mais quitter le soleil pour le charme climatique de la Bretagne il ne faut pas dire que c’est le Bagne (là je viens de faire un enchainement … ).

Car, oui Brest a abrité un bagne dont son plus célèbre locataire fut Vidoqc, enfin quand il était là car c’était le roi de l’évasion avant de devenir le Chef de la Police que tout le monde connait.

Au château l’on peut voir un costume de bagnard qui de part son élégance rendrait fou de jalousie Cristina Cordula.

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Mais on ne peut pas parler de Brest sans parler de son Tonnerre, rendu célèbre par le Capitaine Haddock. Et bien ce tonnerre n’est autre que le bruit fait par deux canons qui signalaient ainsi à la population brestoise l’évasion de bagnards qu’ils pouvaient attraper car récompense à l’appui il y avait.

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Je terminerais pas ce petit conseil Brest est une ville qui se mérite, détruite par la guerre en 1944, il faut l’appréhender pour mieux l’aimer alors laisser vous guider et … découvrez !!!