28 Août

Baptême de parapente à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées)

En cette fin d’été ou durant l’arrière saison, pourquoi ne pas réaliser le rêve d’Icare et un instant s’imaginer être un Aigle Royal profitant des vents et se laisser guider surplombant l’une des plus belles vallée pyrénéenne, la Vallée d’Aure et au dessus de Saint-Lary, prendre de l’altitude, en décollant du site du Pla d’Adet à plus de 1500m d’altitude en parapente biplace, survoler les Pyrénées et serpenter en planant au dessus des sous bois et des ruisseaux, admirer la chaine des Pyrénées, et ses sommets comme l’Arbizon et les sommets frontaliers. 

Decollage depuis le site du Pla d'Adet avec vue sur la Vallée d'Aure et Saint-Lary © Jean-Bernard Tournié

Décollage depuis le site du Pla d’Adet avec vue sur la Vallée d’Aure et Saint-Lary © Jean-Bernard Tournié

Voler tel l’Aigle Royal

Le site du Pla d'Adet, vue sur La Vallée d'Aure et Saint -Lary © Jean-Bernard Tournié

Le site du Pla d’Adet, vue sur La Vallée d’Aure et Saint -Lary © Jean-Bernard Tournié

Visiter la Vallée d’Aure depuis « le plancher des vaches » est exceptionnel, avec son patrimoine, ses paysages, ses produits gourmands mais en parapente c’est une formidable opportunité car la vallée et la montagne nous apparaissent sous un angle insolite en nous offrant généreusement des sensations de quiétude et de gigantisme unique, et pour se sentir, le temps d’un vol aussi libre qu’un oiseau.

Arrvée des élèves et leur professeurs pour le baptême © Jean-Bernard Tournié

Arrvée des élèves et leur professeurs pour le baptême © Jean-Bernard Tournié

Alors rassurez vous puisqu’un baptême en parapente se vit en tandem, avec un professionnel.

Décollage © Jean-Bernard Tournié

Décollage © Jean-Bernard Tournié

En saison estivale, les écoles de parapentes ne manquent pas à SaintLary il y en a au moins cinq pour vous proposer le temps d’un vol, pourquoi pas et sans parodier la réplique de Di Capprio : « être les rois du monde » !!!!!

Le site du Pla d'Adet, la Vallée d'Aure et le rêve d'Icare © Jean-Bernard Tournié

Le site du Pla d’Adet, la Vallée d’Aure et le rêve d’Icare © Jean-Bernard Tournié

23 Juil

Les Esclargies à Rocamadour : un « sanctuaire » de calme

Rocamadour dans le Lot, Grands Sites de Midi-Pyrénées, 3ème village préféré des français en 2016, Rocamadour est un endroit magique, unique, un de ces lieux intemporels où il fait bon rester pour bien en apprécier la beauté mais aussi s’imprégner de ce que chaque pierre, fleur, dégage et écouter l’histoire que ces maisons, chapelles et ruelles nous racontent en toute intimité.

Rocamadour à la nuit tombée © Jean-Bernard Tournié

Rocamadour à la nuit tombée © Jean-Bernard Tournié

C’est par « la route d’en haut » que je suis arrivé à Rocamadour, il fait beau il fait bon et le paysage est déjà magique alors que je ne suis qu’à l’Hospitalet, au dessus de la cité médiévale. Bien sur mon GPS m’a fait passer par cette route alors que si j’étais passé par la route dite « du bas » mon arrivée aurait été autre et ô combien plus riche en émerveillement, c’est un de mes conseils du jour : arriver par la route « du bas ». Je retrouve Marielle, de l’Office de Tourisme Vallée du Lot, qui travaille à la communication de l’office de tourisme Vallée de la Dordogne et qui va me faire découvrir les secrets de cette cité médiévale.

Rocamadour nous en avons parlé dernièrement à travers la gastronomie avec le « caillé au chèvre« .

Mais pour bien apprécier le lieu il faut prendre le temps. Et le temps c’est passer une nuit sur place car visiter Rocamadour à la nuit tombée c’est …. à faire au moins une fois dans sa vie.

Où poser mes bagages? Mon choix se porte sur l’Hôtel Les Esclargies qui se trouve à l’Hospitalet.

Les Esclargies Rocamadour © Jean-Bernard Tournié

Les Esclargies Rocamadour © Jean-Bernard Tournié

 

Les Esclargies à Rocamadour

En arrivant je suis accueilli par Martine, la maitresse des lieux qui après moult péripéties que nous connaissons tous et qui font notre histoire personnelle, Martine décide de revenir « au pays » et de recevoir les touristes afin de leur faire apprécier et mieux connaitre son Rocamadour.

Le salon de lecture © Jean-Bernard Tournié

Le salon de lecture © Jean-Bernard Tournié

Les Esclargies sont un établissement hôtelier qui est comme un écho à l’environnement où la pierre et le bois sont largement utilisés pour la construction  et qui nous renvoient à l’esprit du lieu, gage des traditions et de la mémoire du site.

La beauté de la nature et surtout du jeu de la lumière qui filtre à travers les chênes et les buis de cette parcelle typiquement Caussenarde est un enchantement. C’est pour cela que le nom du lieu évoquant bien cette atmosphère a été conservé : les Esclargies, ou « Esclarrèje » en Occitan dont la signification est « faisceau de lumière ».

Le parc © Jean-Bernard Tournié

Le parc © Jean-Bernard Tournié

Une fois le seuil de ma chambre franchi, l’ambiance, l’atmosphère tout ici fait oublier que je suis dans un hôtel, je me sens comme à la maison.

J’ouvre la fenêtre de mon balcon qui donne sur les chênes derrière lesquels se trouve l’Hospitalet, Rocamadour et son flux de touristes, mais ici pas un bruit, juste quelques chants de mésanges.

Avant de redescendre à Rocamadour, ah oui j’ai oublié de vous dire Rocamadour se visite en montant et descendant un nombre incalculable de marche et chemin dans la roche, bien pour les fessiers : quand culture et bien être ne font qu’un…. Rassurez vous pour les sportifs comme moi, il y a des ascenseurs. Mais avant la page culture je vais me rafraichir à la piscine chauffée (26 degrés) à la seule chaleur du soleil (écologie what else).

La piscine © Jean-Bernard Tournié

La piscine © Jean-Bernard Tournié

Ma journée dans la cité médiévale terminée, je remonte à l’hôtel par le Chemin de Croix, la nuit est tombée le paysage est merveilleux, les murs du sanctuaire éclairés, le ciel étoilé, le chemin éclairé par la pleine lune.

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Arrivé dans le parc de l’hôtel j’ai envie de profiter de la voie lactée je m’installe sur une chaise longue et au bout de quelques minutes : une étoile filante … mince je n’ai pas de souhait en stock, vite je fouille au fond de moi même et hop une seconde étoile filante, là si en ce lieu magique ce n’est pas un signe, alors je fais un vœux (car cette fois j’en ai un), nous verrons bien….

Ma nuit a été parfaite pas un bruit, réveillé par les oiseaux, je descends petit déjeuner.

Ici tout est fait maison par Nathalie, la pâtissière du lieu, qui me présente son gâteau aux noix, gâteau à la banane (c’est super bon) recette qu’elle a ramené du Canada et qui recèle un petit secret, et pleins d’autres merveilles. Je sens mon interlocutrice tendue, elle m’explique qu’il y a quelques jours elle passait sont CAP de pâtissier et attendait les résultats. Je la rassure en lui disant que pour moi c’est tellement bon qu’elle l’aura. Et j’avais raison !

Moment gourmandise : Le petit déjeuner © Jean-Bernard Tournié

Moment gourmandise : Le petit déjeuner © Jean-Bernard Tournié

Pour résumer Les Esclargies sont un nid de calme, paix et gourmandises au cœur d’un des endroits les plus beaux de Midi-Pyrénées, un conseil si vous allez à Rocamadour faites une pause dans ce nid quercynois.

07 Juil

Le Tour de France en Région Occitanie (Pyrénées-Méditerranée)

Aujourd’hui jeudi 7 Juillet le Tour de France 2016 est entré dans la Région Occitanie. Une façon de faire connaitre nos paysages, notre patrimoine à travers cet événement sportif diffusé dans un nombre incalculable de pays.

Arrivée ce soir à Montauban sa Place Nationale, le Lac de Payolle et la beauté Pyrénéenne, Revel le lac de Saint Ferréol, Carcassonne et la Cité, Montpellier sa Place de la Comédie seront à l’honneur durant ces quelques jours. Nos amis catalans des Pyrénées ne sont pas oublié puisque Dimanche le départ sera donné depuis Vielha Val d’Aran en Catalogne sans oublier l’Andorre jour de repos le 11 Juillet.

Alors à très vite sur les bords de nos routes ou devant notre poste de télévision pour se régaler devant les beautés de la Région Occitanie.

26 Juin

Bicentenaire du naufrage de la Méduse 1816-2016 notre Région concernée

Le « Radeau de la Méduse », que Théodore Géricault présente au salon de 1819, est aujourd’hui l’un de tableaux les plus célèbres du monde que l’ont peut voir au Louvre ainsi que la réplique du radeau au Musée de la Marine à Rochefort, parmi les 350 hommes d’équipages nombreux étaient originaires de notre Région Occitanie « Pyrénées-Méditérranée ».

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Un peu d’histoire

On sait moins que cette image de souffrance et d’espoir universel est directement inspirée d’une histoire vraie, celle de la frégate la « Méduse », partie de Rochefort sous les ordres de Huges Duroy de Chaumareys originaire de Vars sur Roseix petit village à coté de Brive en Corrèze. La Méduse a pour destination le Sénégal, s’est échouée au large des côtes d’Afrique en juillet 1816.

Pourquoi ce voyage? En 1816, la France récupère ses comptoirs au Sénégal, occupés par les Britanniques au cours des guerres de l’Empire. Louis XVIII décide d’envoyer des colons prendre possession de ce territoire rétrocédé.

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Le 17 juin 1816, la Méduse est chargée d’acheminer les fonctionnaires et les militaires affectés au Sénégal.

Suite à une erreur d’estimation le 2 juillet vers 15 heures la frégate s’échoue sur un banc de sable à une douzaine de lieues (60 kilomètres) des côtes du Sénégal.

Un radeau est construit. Les marins et soldats du radeau, appelé rapidement la Machine, essaient de gagner la côte mais dérivent. L’équipée fait de nombreuses victimes, et donne lieu à des noyades, bagarres et mutineries, tentatives de sabordage en raison du manque de vivres, la capture de poissons-volants étant insuffisante, certains rongent les cordes du radeau, mâchent leurs ceintures ou leurs chapeaux et en viennent au cannibalisme.

Seul 15 marins seront retrouvés vivants 13 jours après le naufrage.

Drame humain, la « Méduse » est aussi un scandale politique au moment du retour de Louis XVIII et un moment majeur de l’histoire de l’Art. Rochefort, ancien arsenal de la marine, joue un rôle de premier plan dans cette célèbre affaire. Le bicentenaire est l’occasion de la faire revenir dans la mémoire nationale et locale en multipliant les approches.Aujourd’hui à l’occasion des 200 ans du naufrage il est possible de voir dans la cour du musée de la Marine de Rochefort la réplique du radeau. C’est également l’occasion de revenir sur toute l’aventure.

C’est dans cet état d’esprit que le musée aborde le bicentenaire de l’événement, en ouvrant grand la porte à tous ceux que la Méduse inspire, et ils sont nombreux !

Animation Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Animation Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Animations autour du radeau cet été

Visites guidées, en lien avec le musée d’Art et Histoire de la ville de Rochefort, mais aussi musique, contes, art contemporain, lectures, visites théâtralisées, expositions : toutes ces activités affirment avec force, drôlerie et émotion que ce naufrage là n’a rien perdu de son actualité. Car deux siècles après, la force de l’événement, la portée des thèmes qu’il véhicule, rendus universels par Géricault, font de la Méduse une métaphore que chacun illustre avec ses outils et sa sensibilité.

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

 

19 Juin

J’ai navigué à bord du Loch Monna coquiller breton

A quelques kilomètres de Brest se trouve le joli petit Port du Tinduff et c’est là que m’attendent Yann Roger, son équipage et son coquiller le Loch Monna , Vieux Gréement, pour naviguer au large des cotes au cœur du Parc Naturel Régional d’Armorique.

Yann, Gildas, Emanuelle Tristan, Kévin et Samuel m’accueillent avec le sourire, à cet instant ils n’imaginent pas une seconde que moi et la marine à voile sommes presque de parfaits inconnus. Certes en Irlande j’avais navigué et barré un voilier au large des côtes de Carlingford mais ce fut un désastre, nous n’étions pas loin du chantier de construction du Titanic et ce jour là j’ai failli rejoué la scène du naufrage (sans Céline Dion faute de budget).

Mais revenons non pas à nos moutons, bien que sur l’Océan parfois…, mais coquillers. Je monte à bord du Loch Monna (Loch en breton voulant dire : Lieu de prière et avec moi à bord ils en auront besoin). Ce navire est un coquiller, pêcheur de Saint Jacques, construit en 1956 et restauré en 2012 qui, aujourd’hui transporte des passagers désireux de découvrir la marine à voile, comme moi, et des marchandises, ici de la bière bretonne.

L’Océan est aujourd’hui « calme » mais le vent assez présent ce qui nous promets une belle balade sous un soleil ma fois ce jour assez …. absent ce qui ne manque pas de charme au contraire. On voit que les Dieux Celtes sont content que je navigue.

A moi d’ hisser la grand voile, barrer le Loch Monna sous les ordres de mon Capitaine Yann et sous le regard amusé du reste de l’équipage de là à me prendre pour Jack Sparrow il faut ….. beaucoup mais alors beaucoup d’imagination.

C’est parti pour plus de trois heures de navigation, direction le goulet de Brest, les navires de la Marine Nationale : peur de rien tenterons nous un abordage?

Le bruit du vent dans les voiles comme pour Vic le Viking, le clapotis de l’eau, les termes de marins pour ordonner les manœuvres…. Cette balade est un instant unique, alors si vous vous trouvez dans le coin je vous conseille fortement de contacter Yann et découvrir avec lui les charmes de la marine à voile.

16 Juin

En Bretagne j’ai été au bout du monde

Après mon périple à Brest, ville où j’ai pu visiter, en plus du Musée de la Marine, Oceanopolis un musée de la mer où tous les écosystèmes sont expliqués de façon ludique et où l’on passe du lagon de Tahiti au froid de l’Arctique, sans oublier l’écosystème de nos côtes, j’ai pris ma jolie voiture grise en parfait raccord avec la couleur du ciel breton pour partir à la découverte, ou plutôt à un aperçu, de ce que la Bretagne et le Finistère en particulier compte de trésors patrimoniaux, paysagés et culinaires.

Alors que le soleil était revenu samedi après midi, à mon réveil ce Dimanche matin, j’ai découvert que la pluie s’était de nouveau invitée pour mon voyage, n’étant pas Maitre du Temps, je me fie à la prévisionniste locale (la réceptionniste de mon hôtel, qui au demeurant est galicienne) qui me certifie une belle amélioration pour le début d’après midi.

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Durant ma découverte de Dimanche j’ai rencontré des gens passionnants, vu des lieux uniques, mais dans cet article je vais parler de ce qui a conclu mon séjour et que je considère comme le « feux d’artifice » de ma découverte.

Après une journée chargée, un dernier détour par le Conquet, me voici à 3 minutes (timing breton aussi précis qu’une horloge Suisse), donc à 3 minutes de la dernière étape de mon séjour en Bretagne : La Pointe Saint Mathieu.

La Pointe Saint Mathieu le point le plus à l’Ouest de l’Hexagone

Il est 17h00, je gare ma voiture et là je découvre une cote bretonne taillé par l’Océan, des phares, une abbaye en ruine, et un village au charme qui vous emporte vers l’imaginaire de la Bretagne. Et pour mon plus grand bonheur ma prévisionniste avait raison il fait beau et bon juste un léger vent qui vous amène les odeurs iodées de l’océan.

Certains parleraient de « décor carte postale » moi je dirais : que c’est beau !

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le temps de m’imprégner de cet atmosphère je me dirige vers le phare où m’attends Vanessa Le Bris, une brestoise, guide passionnée et passionnante, qui travaille pour la Communauté de communes du Pays d’Iroise détachée sur le phare géré par Phares et Balises et va me faire découvrir, après avoir gravi 163 marches et atteint 37 mètres plus tard, la vue imprenable sur …. le bout du monde, car oui la Pointe Saint Mathieu est bien la partie de France la plus à l’Ouest.

Vanessa me parle de, je la cite « mon phare » dont c’est l’anniversaire ce mercredi, l’occasion pour Vanessa et ses collègues de manger du …. far breton (et oui le breton est joueur) et des galettes. Mais redevenons sérieux. Le phare actuel est allumé depuis 1835. son feu éclaire l’océan toutes les 15 secondes et à une portée de plus de 50 kilomètres, il signale la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest.

Les bateaux, la Bretagne .... © Jean-Bernard Tournié

Les bateaux, la Bretagne …. © Jean-Bernard Tournié

En plus de la beauté des paysages, le phare étant construit contre l’abbaye bénédictine datant du XIème siècle voir les ruines « d’en haut » est magique.

Une fois là il est difficile de redescendre tellement tout est beau on ne sait où poser son regard.

Mais timing timing, le temps a passé il me faut regagner « l’Hostellerie de la Pointe » pour manger et dormir. Dormir? Dans un tel cadre face à l’Océan, aux ruines, au milieu de paysages uniques, certainement que oui et j’imagine qu’ ici le rêve étant réalité, l’accueil de l’hôtel étant parfait il est impossible de passer une mauvaise nuit.

22h15 j’ai terminé mon repas avec vue sur l’immensité de l’Océan, un régal, le soleil commence à décliner on dirait un tableau de Turner. Les touristes sont partis, seul les personnes dormant à l’hôtel sont là.

Je réalise que personne n’est pourtant sorti et donc que La pointe est à moi seul. Et c’est bien là la magie de ce lieu. Alors j’entame la visite des ruines de l’abbaye sous le regard bienveillant du phare qui commence sa ronde de nuit, ambiance Harry Potter.

Les ruines de l'abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Les ruines de l’abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Seul au milieu de ces vieilles pierres chargées d’histoires, face à L’Océan le visage balayé par une légère brise, je respire à pleins poumons cet air iodé que m’offre Dame Nature.

Cet endroit est tellement magique que je ne vois pas le temps passer, seule la nuit tombée me poussera à rentrer. Il faut vraiment passer une nuit à la Pointe Saint Mathieu car des lieux comme celui-ci où vous êtes seul en communion avec votre environnement il en existe si peu. Tout ici est beauté, sérénité.

Des « coins de Paradis » en France il y en a d’autres mais celui-ci est un tel mélange de douceur, de force, de beauté qu’il faut non pas seulement voir mais le découvrir en se laissant emporter par sa magie.

Le sémaphore et les ruines de l'abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

Le sémaphore et les ruines de l’abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

C’est les yeux pleins d’images inoubliables que je m’endors. Et comme je l’imaginais, la nuit fut calme et sans aucun mauvais rêve. La Sécurité Sociale devrait rembourser les nuitées à la Pointe Saint Mathieu aux personnes stressés par la vie d’aujourd’hui, si je croise Marisol Touraine, notre Ministre de la Santé, promis je lui en touche deux mots….

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l'Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l’Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

10 Juin

Si Brest m’était conté

11h10 mon Boeing 717 aux couleurs de Volotea décolle de Toulouse Blagnac afin de rejoindre Brest pour ce week-end découverte. L’Occitanie va à la rencontre de La Bretagne.

Depuis Toulouse il est maintenant possible d’aller passer un week-end, non pas à Rome, quoi que comme tous les chemins y mènent …. Mais à Brest et ce en partant le vendredi pour rentrer le lundi matin tôt, trop à mon gout d’ailleurs…

En ce vendredi matin au départ de Toulouse le soleil était au rendez-vous et une fois atteint notre altitude de croisière il ne nous a plus quitté, même si après une demi-heure de vol nous survolions une magnifique mer de nuages.

Mais voilà, lors de la descente et après avoir traversé cette mer de nuages qui est passée d’un blanc immaculé au gris foncé il était clair (si l’on peut dire) que plus bas les routes et toits semblaient …. humides.

Et oui l’évidence c’est brusquement imposé à nous : il pleut en Bretagne!

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Après avoir récupéré ma voiture de location sans GPS et sans carte (pratique quand on ne connait pas la région), je me dirige vers Brest City afin de rencontrer ma guide qui m’attends à l’entrée du château pour une visite du Musée de la Marine. Superbe musée avec des maquettes vous expliquant la fabrication des bateaux sous Louis XIV, l’odyssée de La Pérouse natif d’Albi, des sculptures en bois magnifiques, et autres surprises passionnantes à voir absolument.

La Rade de Brest et son ciel ... © Jean-Bernard Tournié

La Rade de Brest et son ciel … © Jean-Bernard Tournié

Mais en « mauvais » élève que je suis je garde le souvenir de la première salle. Celle ci possède des panneaux qui vous expliquent l’évolution de la ville depuis sa création voici pourquoi.

Brest a été créé par les Romains. C’était un camp qui répondait au doux nom d’ Osismis. Mais pourquoi les romains ont ils fondé une ville ici?

Ma guide me répond : »parce-que la région n’était pas sure ». Alors mon esprit ne fait qu’un tour et je pense à ce qui était, pour moi, une référence sur l’histoire romaine de la Bretagne : Astérix.

Pourquoi depuis des années je ne pensais qu’il n’y avait que 4 camps romains autour du village du petit gaulois et jamais personne ne m’a parlé d’Osismis? Pourtant c’était un beau camp avec vue imprenable sur la Rade de Brest, à l’abri du vent marin … bien.

Mais quitter le soleil pour le charme climatique de la Bretagne il ne faut pas dire que c’est le Bagne (là je viens de faire un enchainement … ).

Car, oui Brest a abrité un bagne dont son plus célèbre locataire fut Vidoqc, enfin quand il était là car c’était le roi de l’évasion avant de devenir le Chef de la Police que tout le monde connait.

Au château l’on peut voir un costume de bagnard qui de part son élégance rendrait fou de jalousie Cristina Cordula.

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Mais on ne peut pas parler de Brest sans parler de son Tonnerre, rendu célèbre par le Capitaine Haddock. Et bien ce tonnerre n’est autre que le bruit fait par deux canons qui signalaient ainsi à la population brestoise l’évasion de bagnards qu’ils pouvaient attraper car récompense à l’appui il y avait.

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Je terminerais pas ce petit conseil Brest est une ville qui se mérite, détruite par la guerre en 1944, il faut l’appréhender pour mieux l’aimer alors laisser vous guider et … découvrez !!!

06 Juin

Le Canal du Midi a 350 ans cette année !!!!

Il est l’élément incontournable de notre grande région. Il est le lien entre Midi-Pyrénées, et Languedoc-Roussillon. Il est classé Patrimoine Mondiale de l’UNESCO, il a 350 ans et pas une ride ! Il : c’est Le Canal du Midi.

 

21 Mai

Le Strudel au château de Sissi en Autriche

Souvenez-vous il y a quelques temps je parlais de mon vol avec ASL Airlines vers Vienne, la capitale autrichienne et ville de Sissi, en vous promettant de vous y ramener. Retournons y pour une balade gourmande, à Schönbrunn le Palais de l’Impératrice emblématique, à la découverte de la pâtisserie traditionnelle autrichienne et tchèque : le Strudel.

Ce gâteau, parfumé à la cannelle se compose de pâte filo beurrée au pinceau qui entoure une garniture pour former un cylindre qui sera ensuite doré au four. La garniture, elle, se compose généralement d’un mélange de pommes hachées accompagnées de fruits secs (raisins, amandes, etc.) et de rhum.

Je vous propose donc de voir comment les pâtissières autrichiennes du Palais font le Strudel et si l’envie vous prends de refaire chez vous LA VRAIE recette, celle appréciée par Sissi alors cliquez sur ce lien : Recette authentique du Strudel.

Depuis Vienne se rendre au Palais de Schönbrunn est très facile en métro. Une fois arrivé sur place l’impression est la même que lorsque vous allez à Versailles : des bus de touristes partout et du monde, du monde ….. Après une bonne demi heure de queue au milieu d’une grosse majorité de touristes hongrois j’ai en main mon sésame d’entrée.

Le Château de Scönbrunn © Jean-Bernard Tournié

Le Château de Scönbrunn © Jean-Bernard Tournié

Le Palais est magnifique une déco qui à chaque pièce ne peut m’empêcher de penser à la saga de Sissi interprétée par Romy Schneider. Je suis charmé par ce Palais qui n’a rien à voir avec Versailles, qui a son charme propre, son charme autrichien comme l’on peut le voir en se promenant dans Vienne, sobre et beau.

Romy Schneider qui est d’ailleurs présente au Palais et un peu partout à Vienne, l’actrice dans ce rôle est devenu un bel argument de promotion touristique.

Mais revenons au Strudel.

Quand je suis arrivé en Autriche, question gastronomie je pensais : café viennois mais pas forcement Strudel. Et c’est en allant visiter le Palais que j’ai découvert l’histoire de cette patisserie qui plonge ses racines dans la tradition autrichienne, tchèque et pays voisins. Il existe une variante de ce gâteau dans la cuisine juive ashkénase.

Saviez vous que c’est Marie Antoinette qui a introduit et mis à la mode ce gâteau à Versailles ? Et bien moi non, mais cette erreur d’inculture de ma part est réparée ouf !

J’ai assisté à la fabrication de ce délice au Strudelshow qui se trouve au sein du Palais, une sorte de reproduction de cuisine du XIXème où toutes les heures ou presque l’on vous présente et propose de faire un Strudel. C’est beau c’est instructif mais cela fait un peu attraction Disney. Malgré tout j’avoue avoir été tenté par l’expérience et eu envie de faire MON Strudel , seul soucis et non des moindres, ma « Maitre de Stage » ne parlait qu’allemand et mon niveau concernant la langue de Goethe ne va pas plus loin que la terminale, et de plus, je l’avoue aujourd’hui, je n’étais pas un élève très assidu dans cette matière.

Rue de Vienne un semblant de Montmartre © Jean-Bernard Tournié

Rue de Vienne un semblant de Montmartre © Jean-Bernard Tournié

Par contre, pour ce qui est de la dégustation je n’ai eu aucun mal à me faire comprendre. Il faut reconnaitre que le meilleur des langages universel est bien la gastronomie. Me voilà donc avec ma part de Strudel un régal, un délice pour les papilles (en plus moi qui adore la pomme), les parfums sont tous présents sans qu’aucun ne prenne le dessus sur l’autre et quoi de mieux que de les mettre en exergue en dégustant en même temps le fameux « café viennois ».

Le café viennois © Jean-Bernard Tournié

Le café viennois © Jean-Bernard Tournié

J’espère que ce petit film et la recette qui l’accompagne vous donneront envie, chez vous de refaire cette recette en ayant, pourquoi pas, une pensée pour Sissi et Hans ….

 

19 Mai

Elle était si jolie … Dans les grottes de Rocamadour

Vous rappelez vous de ce tube des années 80 « Mon amour est parti avec le loup dans les grottes de Rock Amadour… », de 1988 pour être précis, où un village du Lot à flan de falaise, Rocamadour, se hissait grâce à ce tube au sommet des Hits de l’époque.

Et bien aujourd’hui Rocamadour, Grands Site de Midi-Pyrénées, voudrait devenir « Le village préféré des français« , l’émission de France 2 présentée par Stéphane Bern. Le Lot est décidément une terre de beaux villages, après Saint Cirq Lapopie en 2012, c’est au tour de Rocamadour de postuler au titre suprême en 2016.

L’heure est au vote en ce rendant sur le site de l’émission.