09 Avr

Défilé mode à Limoges

WP_004802A la fin de cette année anniversaire, a lieu un défilé de mode sous le thème du Jean’s au centre Saint-Martial à Limoges. Sabine Lavergne, la styliste-enseignante et maitresse d’œuvre de création des vêtements pour le défilé explique que ce dernier a pour but de représenter au travers des périodes de mode, la présence du SPF au fil des ans, en partant des années 1950 jusqu’aux années 2000.

Les tissus et vêtements utilisés pour la création proviennent des stocks de dons vestimentaires collectés par le SPF.

Les personnes participant aux ateliers sont issues de l’équipe du chantier d’insertion « textile » du Secours populaire à Beaubreuil. Leur défi est de créer suffisamment de vêtements pour chaque période représentative de la mode pour un défilé d’une trentaine de minutes, en seulement 100 heures d’atelier alors qu’elles et ils n’ont jamais cousu auparavant.

WP_004780L’atelier prend place au lycée professionnel du Mas Jambost, et commence avec la préparation d’un patron de sac à main. Tout l’attirail nécessaire du couturier est à disposition de l’équipe : règle, gomme, crayon, papier, équerres, ciseaux, tissus, craies… Sabine Lavergne enseigne toutes les notions nécessaires à la réalisation d’un vêtement : les valeurs de couture pour obtenir un patronnage, les différences entre couture industrielle et couture artisanale, et donne des petits trucs, définissant la trame, le droit fil, la lisière, tout ce qu’il faut respecter pour qu’un vêtement tienne droit et qu’il puisse être agrandi si nécessaire, tout en restant joli. Cela représente un tas de calculs et de tracés géométriques au préalable pour pouvoir passer au découpage, à la couture, à la presse, et aux surpiqures !

L’équipe et le SPF ont l’espoir que Miss Haute-Vienne fera l’honneur de participer au défilé.

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07 Avr

Zoom sur le chantier d’insertion

Le chantier d’insertion « textile » de Beaubreuil participe au 70ème anniversaire du Secours populaire en créant un ligne de vêtements pour un défilé de mode. Petit zoom sur l’équipe du chantier.

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Le chantier est un lieu d’insertion pour les 14 personnes qui y travaillent. Tri, vente, réassort quotidien et selon les saisons. Elles et ils s’occupent de la boutique et des stocks de vêtements du Secours populaire. Femmes et hommes, de 18 à 55 ans, de tous horizons, pour un premier boulot, suite à une rupture dans leur vie personnelle, ou chômeurs de longue durée, travailleurs handicapés, ou sans travail pérenne et qui enchainent les « p’tits boulots », comme on dit.

On y travaille en équipe, mais chacun est responsable de son poste et on y apprend les codes du travail, le sens de l’organisation, la structuration, le respect des consignes, des horaires et on y devient autonomes ; des codes transposables à chaque corps de métiers. A la fin de leur contrat, les travailleurs se rendent compte de leurs capacités, elles et ils s’affirment et ont acquis de nouvelles compétences.

Le chantier, ouvre à d’autres possibilités de vies. L’une des encadrantes dit : « Le chantier déclenche des choses pour l’après, il sème des graines. Des fois on les voit pousser, des fois non, mais elles germent plus tard, car les personnes présentes sont les seuls moteurs de leur propre réalisation. Nous sommes là pour les aider à rester motivées. »

C’est une relation de confiance et de transmission qui s’installe entre l’équipe encadrante et le public accueilli sur le chantier, qui repose sur un échange humain entre les deux parties.

WP_004831Une employée, sur le point de terminer son contrat explique que « le chantier montre comment s’y prendre, donne l’envie de se réaliser professionnellement. Il m’a rendue assez solide pour me lancer seule. Il m’a donné un rythme de vie, et l’envie de faire, ça m’a aussi donné un sens de l’organisation dans ma vie perso, ça met sur les rails. Demain pour travailler, je n’aurai pas peur ».

La seconde encadrante, elle-même ayant travaillé sur un chantier d’insertion quelques années auparavant, rappelle que « le décrochage peut arriver à tout le monde. Il y a de nombreux préjugés autours des personnes bénéficiaires du programme. Mais il suffit d’un problème médical, familial ou de parcours… et on se retrouve en bas ». Il faut alors reprendre confiance en soi. Le chantier d’insertion est là pour donner les outils nécessaires à la concrétisation des projets professionnels.

 

02 Avr

Retour sur… « Se Battre »

se-battre-affiche-40x60Le jeudi 12 mars, le Secours populaire de la Creuse a organisé, au cinéma Le Sénéchal à Guéret, la diffusion du film documentaire Se Battre réalisé par Jean-Pierre Duret et Andrea Santana. Plus de 50 personnes sont venues assister à cette projection : bénévoles, personnes aidées et partenaires.

Pour réaliser ce film, le réalisateur a posé sa caméra au plus près des « acteurs » du Secours populaire de Givors dans le Rhône. Il filme des gens qu’on voit et qu’on entend peu. En donnant la parole à certains d’entre eux et à des bénévoles du Secours populaire, Jean-Pierre Duret fait une œuvre utile. Il aide les personnes à regagner une part de leur dignité. Il valorise l’engagement des bénévoles qui se dépensent sans compter pour être au plus près de cette pauvreté et sensibilise tous ceux qui ont à cœur de faire diminuer la trop grande place qu’occupe la précarité dans notre société.

C’est dans cet esprit que le Secours populaire de la Creuse agit sur le terrain tout au long de l’année et compte faire des 70 ans de l’association une année riche en échanges et en solidarité.

 

27 Mar

La philosophie des galettes

Nous ne pouvons cesser de remercier Patrick Sobral et Les Légendaires qui partagent la devise « Tout ce qui est humain est nôtre ». En illustrant son engagement sur la boite de galettes du Secours populaire, il rappelle l’importance de l’engagement citoyen auprès des jeunes, une valeur qui s’apprend et se transmet. Lorsqu’un jeune achète une boite de galettes, c’est un geste symbolique, c’est l’avenir du bénévolat qu’il défend, c’est l’entraide et la solidarité qui se concrétisent dans l’esprit et le cœur des jeunes, c’est un geste citoyen qui amène des univers différents à se rencontrer et s’enrichir mutuellement.

Pour réussir les bonnes galettes de la solidarité, il vous faudra :GALETTES-legendaires-03

– 1 bonne poignée d’entraide
– 5 à 6 cuill. à café de partage
– 2 sachets d’engagement citoyen
300 gr. de bonne volonté

– 1 grosse pincée d’envie d’échanger

Mélangez le tout, saupoudrez de graines de bonheur à planter et vous aurez la bonne pâte de la philosophie des galettes.

 

 

 

24 Mar

6 avril : Grande chasse aux œufs ouverte à tous

Chasse-aux-oeufs

 

L’immense chasse aux œufs en Haute-Vienne prendra place au Parc de la Beausserie à Panazol lundi de Pâques, dès 14h00. 3 000 œufs seront cachés dans le parc et de nombreuses activités seront proposées aux enfants : la plantation d’un arbre, la ludothèque, un château gonflable, une initiation à la pêche sur l’étang, des baptêmes en moto, des balades à poneys, la réalisation d’une fresque, des ateliers d’arts plastiques et des ateliers nature et découverte. Il y aura également un stand de maquillage, un château gonflable, une animation de découverte au skateboard, des spectacles et des concerts, un stand d’artisanat haïtien, une expo vente, une braderie de vêtements neufs, une foire aux livres en plein air et un lâcher de ballons à 16h00 portant les messages des enfants pour les copains d’Haïti. D’autres surprises vous attendent en cette journée dédiée aux enfants.

L’action permettra de sensibiliser les enfants à la solidarité internationale et de collecter des fonds pour soutenir le Centre Culturel Molière Chandler au sein du quartier des Orangers à Jacmel. L’année dernière, le Secours populaire à accueilli plus de 2 000 visiteurs, et attend autant d’enfants cette année, en ce 70ème anniversaire.

Petite restauration, buvette et barbe à papa sur place !

Ouvert à tous / entrée libre au parc  / 2,50 pour deux œufs à rapporter et un cadeau.

Retrouvez aussi les chasses aux œufs en Corrèze à Saint-Viance, Beaulieu-sur-Dordogne, à Tulle au bénéfice des actions menées au Salvador, et à Brive au Parc des Perrières avec la participation de la  compagnie de danse Koubi, un concours de dessins, un stand de tresses africaines…

23 Mar

Retour sur… la journée des femmes

deux jours, une nuitLe 12 mars a eu lieu la projection de Deux jours, une nuit, au Lido à Limoges, reflet de la société actuelle présentant les difficultés d’une femme à conserver son emploi après sa maladie. Retour sur le film et le système actuel. Ce cinéma n’est plus une machine à rêve, il montre la réalité sociale d’hommes et de femmes déshumanisés dans une société déshumanisante régie pas la finance. Sandra, (Marion Cotillard) redevient humaine et se reconstruit au travers d’un parcours de lutte pour la solidarité puis de résistance au rejet de la solidarité.

Quelques larmes d’émotions ont coulé sur les joues du public, composé ce jour-là de femmes et d’hommes présents dans la salle de cinéma. Sandra, qui s’est sentie directement concernée par l’histoire, notamment pour le fait d’avoir éprouvé des moments difficiles et similaires vécus par l’héroïne du film, nous raconte:
« J’enchainais les heures de ménage de nuit et le matin pour une société de nettoyage qui payait les heures de nuits en heures de jour. Je recevais mes fiches de paye de façon très irrégulière, quand cela enchantait mon patron! Je travaillais au contact de produits très nocifs, de manière fréquente. Un jour, me rendant au travail dans un état fébrile, ne pouvant plus tenir le coup, je préviens mon patron qui finit par me répondre ‘Si t’es pas contente, tu dégages.’  Mes autres collègues acceptant les conditions de travail insupportables, de peur de le perdre, je fus la seule à avoir osé dire non, avoir osé partir pour finir par porter plainte. » Sandra n’a toujours pas retrouvé de travail mais elle ne regrette en rien sa démarche échappatoire.

Après la projection, Richard Madjarev a évoqué l’évolution des représentations de la femme au cinéma en rappelant, que depuis les Vénus Préhistoriques, aux actrices d’aujourd’hui, imaginaire ou réelles, les femmes ont toujours été représentées depuis le point de vue désireux des hommes. Actuellement, on retrouve cela notamment au travers de scénarios qui renforcent les stéréotypes des femmes. Ceux-là partent de la fabrication de la femme inaccessible, à l’icône dont la beauté est éternelle, en passant par la mère au foyer idéale qui soutien son mari, mais aussi par la femme guerrière jusqu’à l’active super woman.

C’est dans les années 1950 que le cinéma commence sa révolution féminine avec l’émancipation de l’image de la femme aux clichés modifiés, tandis que les femmes reprennent place dans le cinéma. En effet, le cinéma a toujours eu une identité féminine, bien que mise de côté. Ce sont les femmes qui coloriaient les films un à un, soit 25 photos par seconde, dans les années 1910 à 1920. Alice Guy (1873-1968), première femme réalisatrice et productrice, monteuse de plus de 170 films pour Gaumont en a fait la fortune. Mais jalousée par ces collègues masculins, elle fut mise à banc avant de tomber dans l’oublie et de finir sa vie dans le dénuement.

La réelle inscription des femmes cinéastes remonte aux années 1960 lorsqu’elles amènent un nouveau point de vue tout à fait nécessaire pour l’émancipation de l’image de la femme, en influençant les plus grands metteurs en scène du cinéma (Agnès Varda, Marguerite Duras…). Rappelons aussi qu’à l’ouverture de l’école du cinéma dans les années 1980, 65 % des candidates et élèves de la première promotion étaient des filles.

Puis, Clair Simon, Laëtitia Masson, Yamina Benguigui, Claire Denis ; Virginie Despentes, Jane Campion, Suzanne Bier … ont amené le cinéma mondial à changer de regard. Elles y injectent à la fois du social et de l’intime, de l’universel et du singulier, en partant du point de vue des femmes.

Et pour un peu d’histoire, cliquez !

 

 

16 Mar

21 mars : soirée Gala à La Souterraine

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La soirée de gala « Ensemble » organisée par le Comité de La Souterraine attend un public nombreux pour fêter les 70 ans du Secours Populaire français au Centre Culturel Yves Furet, samedi 21 mars 2015 à partir de 20h00. A l’occasion de ce spectacle, plusieurs associations de La Souterraine ont décidé de se mobiliser au bénéfice du Secours populaire Français pour un grand moment convivial au programme éclectique :

  • De la danse : de salon, contemporaine, africaine, classique et modern’jazz
  • De la musique et du chant : gospel, rock’n’roll, jazz, blues, chanson française… accompagnés au piano et à la batterie
  • De la gymnastique rythmique et sportive…

L’école de danse Arabesque (et le Centre d’Étude Chorégraphique du Limousin), le club de Gymnastique Rythmique et Sportive, l’association Danse avec Moi, l’atelier de musique de la Cité Scolaire Raymond Lœwy, la MJC Centre Social, la fresque de Bridiers… tout ce petit monde sera présent pour assurer le show et nous prouver encore une fois que la vitalité, la diversité et la force de mobilisation du tissu associatif sostranien est certainement l’une des plus grandes richesses de la cité.

Une soirée exceptionnelle de solidarité qui a pour but de collecter des fonds afin de venir en aide au Secours populaire français dans ses actions.

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 Tarifs :

  • Moins de 5 ans : gratuit
  • De 5 à 12 ans : 2 €
  • Plus de 12 ans : 8 €

 Restauration sur place

  • Buvette et pâtisseries

Réservation (conseillée) auprès de l’Office du Tourisme du Pays Sostranien au 05 55 63 10 06.

13 Mar

Les nouvelles des « Nouveaux solidaires »

La Patate chaude de Nicolas Floc'h, dans le cadres d'une commande Nouveaux Commanditaires http://www.nouveauxcommanditaires.eu/fr/25/93/la-patate-chaude#.VHwmIxe3020.facebook

La Patate chaude de Nicolas Floc’h, projet des Nouveaux Commanditaires à Rennes Photo : http://www.nouveauxcommanditaires.eu/fr/25/93/la-patate-chaude#.VHwmIxe3020.facebook

Pierre Marsaa – association Point de fuite –, et Pomme Boucher – association Quartier Rouge –, médiateurs entre la Fondation de France et les Nouveaux commanditaires, ont présenté le 4 mars 2015, au siège du Secours populaire de la Haute-Vienne, un panel d’artistes pouvant possiblement réaliser la commande des « Nouveaux solidaires ». Ces artistes travaillent les mises en volumes, inventent ou détournent des formes, utilisent les couleurs et la lumière pour créer des espaces interrogateurs et pertinents, qui attirent le regard ou qui transmettent des ondes de merveilles.

Il s’agit à présent de choisir l’artiste qui pourrait répondre au cahier des charges, si elle ou il accepte de prendre part à la réalisation du projet. Le Secours populaire portant échos jusque dans les quartiers, le centre-ville étant lieu de transit entre ces différents sites urbains, l’œuvre doit se déployer au sein de tous ces espaces pour y inscrire et ré-inscrire la solidarité. Il faut repérer les lieux d’action du Secours populaire qui sont à privilégier dans la réalisation du projet.

À Beaubreuil, le chantier d’insertion, la Salle municipale Jean Montalat, où se sont déroulées les répétitions des spectacles La Jeune Fille aux mains d’argent représenté à l’Opéra, le chanteur à la caméra présenté au conservatoire de Limoges, ainsi que le Stade du Prieur pour le lieu de déroulement de la fête de quartier ; en partenariat avec l’Alsea (Association limousine de la sauvegarde de l’enfance à l’adulte).

Aux Coutures : deux appartements accueillant les ateliers d’aide aux devoirs qui profitent à une vingtaine d’enfants des quartiers, et le renforcement du lien social avec le groupe « se restaurer aux coutures », en partenariat avec la Maison du Département (Conseil Général), et la fête de quartier.

Au Val de l’Aurence : les Salles municipales Marcel Vardelle et Jules Ladoumègue, le Château du Mas Jambost et le Parc de l’Aurence où a été tourné sur téléphone portable le court métrage Mon quartier, mon village, mon lieu de vie, présenté au sein du festival Pocket films, au Forum des images (Paris). Le Parc du Talweg pour la fête de quartier où ont été mis en place des ateliers d’art postal avec Rémy Pénard, un photomaton musical avec Jean-Michel Péricat et Gilles Favreau. La Maison du département et la Galerie commerciale de Corgnac où ont pu être exposés les « portraits mis en musique » découlant du photomaton musical. La galerie commerciale de Corgnac le Parc du Talweg pour le projet pré-accueil de l’âne bleu (avril à juin 2013) suivi d’une installation plastique et d’une performance culinaire : un couscous populaire.

Le repérage de ces lieux est une étape essentielle de reconnaissance et de mémoire lors de laquelle les Nouveaux solidaires deviennent guides, et lors de laquelle l’artiste se nourrit de la mémoire des projets et activités qui y ont pris place pour en marquer sa création artistique.

 Rendez-vous le 15 avril pour de nouvelles aventures.

 

10 Mar

70 ans de solidarité et ça continue !

bandeau-70ansLes évènements qui ponctueront le 70ème anniversaire du Secours populaire en Limousin sont nombreux. La réalisation de ces projets a déjà commencé et ils vont se concrétiser tout au long de l’année 2015 :

  • Exposition de créations origami à Tulle le 10 mars.
  • Projection gratuite le 12 mars pour la journée de la femme.
  • Les Nouveaux solidaires : choix de l’artiste en mars et repérage des lieux où se déploiera l’œuvre.
  • Art postal avec l’école Molière Chandler en Haïti : début des ateliers avec Rémy Pénard mi-avril.
  • Exposition en novembre à la BFM.
  • Une projection pour la Journée internationale des droits de l’enfant.
  • Tickets de tombola Don’action pour participer à trois tirages au sort.
  • Les chasses aux œufs de Pâques.
  • L’Atelier de défilé mode du chantier d’insertion : création d’une collection de vêtements sous le thème du Jean’s.
  • Le gala de la solidarité le 21 mars à Brive.
  • La publication d’un recueil d’écriture « De la guerre à la paix ».
  • Une vente aux enchères de créations en porcelaine.
  • La journée des oubliés des vacances.
  • La boite de galettes qui, en cette année anniversaire, doit battre des records.
  • Et d’autres encore dont nous parlerons bientôt.

A vos agenda !

Tous ces événements peuvent être réalisés grâce au concours des bénévoles et salariés du Secours populaire, des artistes, des associations et des partenaires qui accompagnent le SPF.

09 Mar

C’était il y a… 30 ans !

maison de la solidarité

Photo : La voix du Nord

« Ce sera la maison de la solidarité »

Une maison, rue Pasteur, lieu-dit Le Marais (59),  réduite en cendre en quelques instants. Sa propriétaire,qui y vivait avec ses deux fils, s’est vue dépossédée de son logement, ses meubles, son linge, et comble du malheur, elle n’était pas assurée contre l’incendie. Cette même année, 1985, une vague de froid s’abattait sur la France et l’Europe, et EDF annonçait une production record de 53 500 mégawatts en une soirée. C’est dans ce malheur que la solidarité s’est dévoilée.

Alors qu’il fallait trouver des fonds, des matériaux et des bras pour reconstruire cette maison, le Secours populaire a lancé un premier élan de solidarité, relayé par l’ensemble des sociétés de la commune. Une collecte d’argent a permis de récolter un peu plus de 26 000 francs, appuyés par des dons en nature de matériaux de construction d’une société, de « prêt » de personnel qualifié d’une société, de rabais sur les matériaux de construction d’un fournisseur, de dons du Secours populaire, de bras bénévoles, de l’étude de construction par l’architecte de la commune… Un bel exemple de mobilisation pour la solidarité.

C’était il y a… 30 ans !

 

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