23 Avr

Bleu, vert, et gris: les couleurs du nouveau modèle économique breton

Energies marines

La Région Bretagne présente son projet de Glaz Economie. Un plan de développement stratégique pour 2014-2020 qui repose sur l’environnement, la mer et le numérique, dont la réflexion a débuté en 2012. Un virage qui fait suite au « miracle breton » de rattrapage économique, qui repose sur un modèle à bout de souffle aujourd’hui. Continuer la lecture

16 Avr

Le sex-toy connecté breton a besoin de vous (et de liquide)

Littlebird, le sextoy connecté

C’est le projet original et tout ce qu’il y a de sérieux d’une start-up bretonne: connecter le Littlebird à des nouvelles érotiques. Le projet a séduit des éditeurs, le prototype a été fièrement exposé lors de l’assemblée général du technopôle Brest Iroise, mais il a encore besoin de l’appui du public. Il lui reste  une poignée d’heures pour atteindre son objectif sur la plateforme de crowdfunding Indigogo. Continuer la lecture

14 Fév

Le Fabshop poursuit sa croissance et veut lever 1,2 millions d’euros

Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D

Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D

Ça y est, le temps de la levée de fond est arrivée pour l’entreprise spécialisée dans la 3D. Le Fabshop, installé à près de Saint-Malo et à Paris, veut devenir une référence mondiale des modèles 3D téléchargeables. Elle veut lever 1,2 millions sur une plateforme internet d’investisseurs.

L’entreprise fondée par Bertier Luyt  a choisi Anaxago comme plate-forme de crowdfunding. Avec un ticket d’entrée à 2000 euros et les déductions fiscales classiques (ISF, IR, PEA), c’est un mix entre le financement participatif et un tour de table qui est privilégié pour ce développement. Son modèle: le catalogue d’objets à imprimer. Continuer la lecture

05 Jan

E-santé: deux start-up bas-normandes au CES 2015

smXNfRm

La France est le deuxième pays le plus représenté au Consumer Electronic Show de Las Végas, « the place to be » pour les start-up. Parmi les quelque 120 entreprises françaises présentes, deux start-ups bas-normandes, et partenaires, comptent se faire remarquer dans le domaine de e-santé.

Bodycap, qui commercialise des solutions innovantes permettant le suivi continu de données physiologiques chez un patient, était déjà présente au CES 2014. « Nous y avons gagné en visibilité, en crédibilité » explique Fabrice Verjus, son fondateur, « mais surtout, nous avons pu entrer en contact avec des grands comptes Français. On n’arrive pas à les voir en France, mais ils sont plus abordables au CES« . C’est ainsi qu’Anipill®, un capteur encapsulé dans une gélule à ingérer destinée à l’animal, à pu être proposée à un grand laboratoire.

L’objectif de cette start-up née de la collaboration avec l’université de Caen Basse-Normandie (unité INSERM U1075), le CHRU de Caen et NXP est de faire certifier en 2015 l’équivalent pour l’homme. La solution mesure notamment la température intracorporelle et la transmet à un médecin traitant, ou a un coach sportif, puisque le monde du sport de haut-niveau est également ciblé. « Ce n’est clairement pas évident de faire changer d’appareil de mesure à la profession, mais nous avons affaire aujourd’hui à un personnel hospitalier rajeuni et plus technophile » explique Fabrice verjus. « D’autre part, il y a un besoin : de plus d’informations, et de plus de solutions ambulatoires« . Qui ne nécessitent pas de mobiliser une journée entière un électro cardiogramme, par exemple.

Deux start-ups pour le bien-être des seniors

En démonstration cette année à Las Vegas, « In great shape », un système visant à stimuler l’activité physique des seniors.

Quoi de plus que ces capteurs et autres montres qui disent tout de nos impressionnants exploits de joggeurs ? Fabrice verjus le concède d’ailleurs volontiers, « il y a de très bonnes montres d’activités, certains médecins travaillent avec, mais elles ne sont pas communicantes« .

Là, Bodycap fournit un capteur mesurant la fréquence cardiaque, la température du corps, des données sur l’activité « mais pas de manière dégradée comme le ferait un bracelet« , et l’autre start-up normande, Ob’do, « permet une analyse croisée de ces données« .

Elles peuvent remonter jusqu’au coach d’un sportif de haut-niveau, ou à celui de l’équipe de foot de Caen qui est partenaire, « et qui peuvent analyser ces données. »

Ces deux start-up dépassent l’usage dans le cadre du bien-être pour toucher à celui de la santé. « Nous voulons également toucher les prescripteurs comme des mutuelles ou des associations qui font faire du sport aux personnes âgées » explique Fabrice Verjus, « et là, on se rapproche du médical. »

Mais Fabrice Verjus ne fait pas partie du voyage pour Las Vegas. Après une levée de fond de 400 000 euros auprès de Go Capital Amorçage, un fond d’investissement du grand-ouest dont le siège est à Rennes, il prépare un deuxième tour de table pour assurer le développement de Bodycap. Même lorsqu’on est docteur en électronique, on ne peut pas être partout à la fois.

 

05 Déc

Le Mabilais à Rennes: un immeuble symbolique pour abriter la French Tech

L'immeuble Le Mabilais

L’immeuble Le Mabilais -SG

La secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, est venue à Rennes pour « inaugurer », en quelques sorte, la French Tech Rennes, qui s’installe dans un immeuble symbolique de l’économie métropolitaine. L’immeuble La Mabilais, qu’à visité la secrétaire d’Etat, abritait dans les années 70 le centre des télécommunications de France Telecom.

300 personnes ont donc accueilli Axelle Lemaire dans cet immeuble à l’allure toujours contemporaine, puisque le dispositif French Tech prévoit l’existence d’une vitrine « physique », d’un lieu emblématique, pour ce label destiné à promouvoir la vitalité de nos territoires à l’international.

Les projets présentés à la Secrétaire d’Etat (la ville de Rennes en 3D, la start-up Cocourse, la petite séance de soudure de badges clignotants offert par le Fab Lab, toute cette visite au pas de course a été largement live-twitté.

Il est intéressant, donc, de noter est la symbolique du lieu choisi par Rennes Metropole pour abriter cette vitrine de 1000m2 qui accueillera un espace de co-working, une pépinière un fab lab, et le bureau du futur « Mr French Tech Rennes » qui sera bientôt recruté.

La Mabilais en 3D via @Mediaveille

L’immeuble de la « Mabilais » est donc cet immeuble-phare, planté au bout des quais de la Vilaine, et orné d’une soucoupe, dessiné par l’architecte Louis Arretche.

Le promoteur Legendre a investit 40 millions d’euros pour sa réhabilitation, et la soucoupe est désormais prolongée d’un « phare » clignotant destiné à être un éventuel repère pour un routard galactique égaré dans les parages.

La première société à réinvestir les lieux est un des fleurons rennais de la nouvelle économie, l’entreprise OuestJob.

Ainsi, la French Tech Rennes rejoindra ce pionnier de la recherche d’emplois sur internet, créé il y a 15 ans dans des locaux qui abrita l’un des piliers de l’économie rennaise (non, je ne mentionnerai pas le minitel). D’une économie du réseau, la Mabilais deviendra le symbole d’une économie en réseau.

29 Nov

Nantes, ville la plus smart de l’Ouest?

©PHOTOPQR/OUEST FRANCE ; image aérienne de La Loire Atlantique vue du ciel  Nantes -Tour Bretagne  ©Franck Dubray

©PHOTOPQR/OUEST FRANCE ; image aérienne de La Loire Atlantique vue du cielNantes -Tour Bretagne©Franck Dubray

La fusion des régions n’ayant jamais été d’actualité, le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne presque enterré, la métropolisation  va désormais être l’échelle de la concurrence de la coopération entre nos territoires. Nantes et Rennes ont toutes deux été récemment labellisées French Tech. Brest devra l’être lors de la prochaine fournée faute de quoi l’innovation finistérienne, stratégique sur les énergies marines, risquerait le décrochage. Trois métropoles, et l’une d’elles, Nantes, classée troisième Smart-City française derrière Lyon, très volontaire en la matière, et Lille, par le cabinet M2Ocity. 200 projets ont été passés au peigne fin, pour en retenir 50 qui sont autant de « source d’inspiration pour imaginer la ville de demain« . Celui de la restructuration de l’Île de Nantes, « formidable terrain de jeu » pour l’innovation, fait partie du trio de tête, avec ses éco-quartiers, son coffre-fort électronique pour préserver les documents d’identités des SDF, les données ouvertes et les applis développées par des start-up nantaises, et une politique de modes et d’outils collaboratifs. L’hebdomadaire La Tribune est allé un peu plus loin en interrogeant Johanna Rolland, maire de Nantes et Présidente de Nantes-Metropole qui en a fait l’enjeu de son mandat. « Pour moi, c’est la mise en oeuvre de nouveaux modèles urbains pour faciliter la vie des habitants, et où l’interconnexion sert le lien social », peut-on lire dans La Tribune. Voilà donc la capitale des Ducs de Bretagne en pôle position dans l’Ouest, ce qui ne doit pas faire oublier les efforts de Brest dans le domaine de l’économie contributive, à l’initiative de Michel Briand. Ou de Rennes et son projet open-source LoRa Fabian, dont j’aurai l’occasion de parler sous peu. A suivre, donc