02 Avr

Des étudiants de Rennes vous proposent de Voyager Sans Bouger

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Voyager Sans Bouger, c’est le nom du projet de 6 étudiants en sciences-eco de Rennes dans le cadre du programme Entreprendre pour Apprendre. ce que l’on appelait « junior entreprises ». Une démarche digne s’une start-up et une idée originale: un voyageur ramène un produit local à votre demande. L’économie collaborative et ses dérivés font leur entrée dans les facs.

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01 Avr

Poppy, le robot-humanoïde open-source, débarque à Rennes (et ailleurs aussi)

Poppy au lab fab de Rennes

Poppy au lab fab de Rennes

Ils ont « monté » Poppy en quelques jours. Dans le LabFab de Rennes, une petite équipe a imprimé les pièces en 3D, branché les petits moteurs, codé, et Poppy est né. Ce petit robot humanoïde est l’oeuvre du laboratoire Flowers (Interactions, exploration et apprentissage en robotique développementale et sociale) de l’INRIA à Bordeaux, qui a créé Poppy dans le but, justement, de mettre ses plans à la disposition de tout le monde, avec un code open-source qui, bien sûr, peut et doit évoluer.

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26 Mar

Rennes: avec Maisonmix, ils ont trois jours pour enchanter la maison de demain

Le post-it, l'ami du prototypeur

Le post-it, l’ami du prototypeur

A Rennes, 60 personnes venues d’horizons très divers participent un « sprint de prototypage » autour de la maison connectée. Sur trois jours, différentes équipes vont faire émerger des projets d’objets ou d’usages pour la maison de demain. Avec un mot d’ordre: la rendre séduisante. Continuer la lecture

05 Mar

Des algues, des coquille d’huîtres, et puis quoi encore pour imprimer en 3D ?

Des écailles d'huîtres sont en gros plan.

Des écailles d’huîtres en gros plan.

L’impression 3D ne finit pas de nous étonner. Tout le monde a vu passer cette vidéo d’une maison imprimée en 3D en Chine, d’autres auront peut-être goûté à ces pâtes de création originale. En Bretagne, c’est avec des algues ou des coquilles d’huître que l’on va créer des filaments originaux. Et puis quoi encore ? Continuer la lecture

14 Fév

Le Fabshop poursuit sa croissance et veut lever 1,2 millions d’euros

Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D

Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D

Ça y est, le temps de la levée de fond est arrivée pour l’entreprise spécialisée dans la 3D. Le Fabshop, installé à près de Saint-Malo et à Paris, veut devenir une référence mondiale des modèles 3D téléchargeables. Elle veut lever 1,2 millions sur une plateforme internet d’investisseurs.

L’entreprise fondée par Bertier Luyt  a choisi Anaxago comme plate-forme de crowdfunding. Avec un ticket d’entrée à 2000 euros et les déductions fiscales classiques (ISF, IR, PEA), c’est un mix entre le financement participatif et un tour de table qui est privilégié pour ce développement. Son modèle: le catalogue d’objets à imprimer. Continuer la lecture

22 Jan

A bon port, grâce au drapeau connecté

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Lorsque l’on parle de l’internet de tout, ce n’est pas une vue de l’esprit. En témoigne cette innovation 100 % bretonne qui va peut-être accueillir les plaisanciers : un drapeau connecté qui indique la force et la direction de vent, mais pas que.

Porté par un officier de l’École Navale, Alain Daoulas , et d’Yvon Daoulas de l’entreprise YD Ouest, le drapeau connecté indique de façon simple et ludique la direction et la force du vent grâce à un code couleur sur lequel se déplace un curseur.

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05 Jan

E-santé: deux start-up bas-normandes au CES 2015

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La France est le deuxième pays le plus représenté au Consumer Electronic Show de Las Végas, « the place to be » pour les start-up. Parmi les quelque 120 entreprises françaises présentes, deux start-ups bas-normandes, et partenaires, comptent se faire remarquer dans le domaine de e-santé.

Bodycap, qui commercialise des solutions innovantes permettant le suivi continu de données physiologiques chez un patient, était déjà présente au CES 2014. « Nous y avons gagné en visibilité, en crédibilité » explique Fabrice Verjus, son fondateur, « mais surtout, nous avons pu entrer en contact avec des grands comptes Français. On n’arrive pas à les voir en France, mais ils sont plus abordables au CES« . C’est ainsi qu’Anipill®, un capteur encapsulé dans une gélule à ingérer destinée à l’animal, à pu être proposée à un grand laboratoire.

L’objectif de cette start-up née de la collaboration avec l’université de Caen Basse-Normandie (unité INSERM U1075), le CHRU de Caen et NXP est de faire certifier en 2015 l’équivalent pour l’homme. La solution mesure notamment la température intracorporelle et la transmet à un médecin traitant, ou a un coach sportif, puisque le monde du sport de haut-niveau est également ciblé. « Ce n’est clairement pas évident de faire changer d’appareil de mesure à la profession, mais nous avons affaire aujourd’hui à un personnel hospitalier rajeuni et plus technophile » explique Fabrice verjus. « D’autre part, il y a un besoin : de plus d’informations, et de plus de solutions ambulatoires« . Qui ne nécessitent pas de mobiliser une journée entière un électro cardiogramme, par exemple.

Deux start-ups pour le bien-être des seniors

En démonstration cette année à Las Vegas, « In great shape », un système visant à stimuler l’activité physique des seniors.

Quoi de plus que ces capteurs et autres montres qui disent tout de nos impressionnants exploits de joggeurs ? Fabrice verjus le concède d’ailleurs volontiers, « il y a de très bonnes montres d’activités, certains médecins travaillent avec, mais elles ne sont pas communicantes« .

Là, Bodycap fournit un capteur mesurant la fréquence cardiaque, la température du corps, des données sur l’activité « mais pas de manière dégradée comme le ferait un bracelet« , et l’autre start-up normande, Ob’do, « permet une analyse croisée de ces données« .

Elles peuvent remonter jusqu’au coach d’un sportif de haut-niveau, ou à celui de l’équipe de foot de Caen qui est partenaire, « et qui peuvent analyser ces données. »

Ces deux start-up dépassent l’usage dans le cadre du bien-être pour toucher à celui de la santé. « Nous voulons également toucher les prescripteurs comme des mutuelles ou des associations qui font faire du sport aux personnes âgées » explique Fabrice Verjus, « et là, on se rapproche du médical. »

Mais Fabrice Verjus ne fait pas partie du voyage pour Las Vegas. Après une levée de fond de 400 000 euros auprès de Go Capital Amorçage, un fond d’investissement du grand-ouest dont le siège est à Rennes, il prépare un deuxième tour de table pour assurer le développement de Bodycap. Même lorsqu’on est docteur en électronique, on ne peut pas être partout à la fois.

 

30 Déc

Le Vélomnibus: 12 pédaleurs et trois innovations pour se déplacer autrement

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C’est au départ l’idée d’une bande de copains, cinq familles qui veulent faire vivre à leurs enfants « autre chose que la télé« , et qui voulaient bricoler « un truc à la C’est pas sorcier« . Le Vélomnibus 1.0 naît à Lyon en 2007.

Huit ans plus tard, le projet de Vélomnibus 3.0 fait l’objet d’une demande de financement participatif sur Ulule à hauteur de 60 000 euros, et est développé par l’un des 5 copains aujourd’hui installé à Pléneuf-Val-André, Philippe Rouyer. Car si un nouveau modèle, mis au point en 2012, ne pesait « que » 700kg, et allait un peu plus vite que son aîné, celui proposé pour 2015 entend allier au moins trois innovations pour investir les marchés de l’événementiel ou celui d’un « tourisme intelligent » qui allie culture et déplacement « soft ».

Surtout, de deux modèles équivalent existant en 2007, littéralement des « vélos à bière », hollandais et américains, il en existait plus de 15 en 2012. Et la concurrence sur ces usages du « slow life », où l’on se déplace en ville, alliant mobilité douce et convivialité, pourrait se renforcer. Ce type d’engin de déplacement collectif pouvant séduire également des collectivités locales, comme le firent autrefois les calèches dans des lieux de la ville à préserver.

Pour cela, il faut réduire plusieurs équations. D’abord, alléger au maximum. C’est le soucis d’ID Composites à Saint-Brieuc, la plateforme technologique de l’IUT de Saint-Brieuc spécialisée dans les composites et les polymères, qui fournira le châssis. L’objectif est de descendre à 500kg.

Il faudra tout de même déplacer 2 à 2,5 tonnes, en comptant 12 pédaleurs, huit passagers et un pilote. En pédalant, c’est un peu comme s’il fallait tirer cela avec une mobylette.

C’est là qu’intervient une des trois innovation, qui fera l’objet d’un brevet déposé par une start-up franc-comtoise.  Elle améliore un procédé de variateur mécanique existant, le NuVinc HUB, qui renvoie nos dérailleurs aux oubliettes, en promettant une amplitude de 520% et un rendement de 98%. « Il n’y a quasiment pas de perte » explique Philippe Rouyer.

L’autre innovation, c’est sur la production d’électricité: en fait on ne pédale pas pour avancer, mais pour alimenter un petite motorisation, « ensuite un automate gère les différentes vitesses en faisant une moyenne, et redonne la performance et la vitesse à chacun des pédaleurs« , pour qui la sensation est la même qu’un vélo classique. Ainsi, entre l’ado en petite forme, la curieuse distraite et le sportif chevronné, pas de risque de dispute, comme cela peut être le cas en tandem!

Enfin, des tablettes accueillent un contenu multimédia embarqué qui peut se synchroniser avec le circuit. « Nous avons développé un soft pour cela » explique Philippe Rouyer, qui en 2007, faisait partie « des quatre incompétents » qui, avec un ferronnier, sont à l’origine du projet. Aujourd’hui, il a fait de Vélomnibus son activité principale.