06 Mar

Régions.news #414 – Edition du vendredi 6 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. #Quartier. À Nanterre (Hauts-de-Seine), l’architecte Emile Aillaud a conçu dix-huit Tours Nuages entre 1973 et 1981. Le 16 décembre 2008, elles reçoivent le label Patrimoine du XXème siècle. Un programme de rénovation devrait débuter en 2020. (Photo : @padam92).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans le Puy-de-Dôme, à Saint-Eloy-les-Mines, les panneaux solaires ont remplacé les terrils : un pays de charbon devient un pays d’électricité verte. « C’est une friche industrielle et l’idée d’un tel projet est de réhabiliter un terrain qui n’a pas d’autre usage pour produire de l’énergie propre avec tout le symbole que cela représente de produire de l’énergie issue du photovoltaïque sur une ancienne mine de charbon », explique Xavier Permingeat, chef de projet du parc photovoltaïque.

► Grâce à leur travail, on pourra peut-être bientôt économiser des milliers d’heures de vol en hélicoptère pour inspecter les 100 000 kilomètres de lignes électriques qui parcourent la France… À Toulouse (Haute-Garonne), vingt élèves ingénieurs de l’école UPSSITECH, tous étudiants en robotique, ont imaginé un drone dont ils pourront programmer la trajectoire. Il pourra ainsi inspecter les pylônes électriques. « Comme on ne pouvait pas se permettre de faire des tests sur des pylônes avec des drones réels, on a été obligé de passer par un robot » explique Pierrick Trilles, étudiant. « Il porte tous les capteurs qui seront embarqués sur le drone et on a utilisé un pylône en taille réduite pour faire nos tests. »

#Municipales2020

► Depuis 2014, année des dernières élections municipales, les codes ont changé. En 2020, de nombreux militants de toutes listes utilisent l’application fournie par l’entreprise eXplain. Elle s’adresse à toutes les communes de plus de 16 000 habitants. Avec cette technologie, les retours des habitants sont centralisés, analysés et pris en compte dans la construction du programme du candidat.  Cette interface consulte des données mises en ligne par les communes et celles du recensement de l’Insee. « Pour chaque bureau de vote, on connaît les résultats des précédentes élections municipales, européennes et présidentielles », informe Laure Vaugeois de chez eXplain. Ensuite, la société croise ces résultats électoraux des variables socio-démographiques comme l’âge et le revenu des votants et les analyse pour identifier les bureaux de « vote les plus volatiles ». « De nombreuses études scientifiques sur le sujet ont montré que l’on peut presque prédire le vote d’un citoyen en se basant sur son comportement électoral passé », affirme Laure Vaugeois. À lire aussi : Simulateur-municipales.fr, un site pour mieux comprendre les élections.

► La quasi-totalité des candidats aux élections municipales investissent les réseaux sociaux pour faire campagne. « Aujourd’hui, tout se passe sur Internet. On ne peut plus faire sans, même dans de petits villages de quelques centaines d’habitants, ce qui n’était pas le cas il y a encore six ans », lors du précédent scrutin municipale, explique Jean-Philippe Brechon, directeur de l’agence Lorweb, Les réseaux sociaux sont devenus une réelle opportunité pour faire entendre la parole politique.

Légende image. #Quartier. Église Saint-Eustache, Les Halles (Paris 1er), le dernier vendredi de  février. (Photo : @padam92). À lire : Quand La RATP fait de Châtelet- Les Halles un « labo de l’intelligence artificielle ».

#Transport

► Le Luxembourg est passé, dimanche 1er mars, à la gratuité des transports publics. Le premier pays à offrir la gratuité totale de ses transports. Le Grand-Duché, 615 000 habitants, détrône les villes comme Talinn, capitale de l’Estonie, passée en 2013 à la gratuité totale de ses transports en commun et Kansas City, aux Etats-Unis, deux agglomérations de plus de 450 000 habitants. Rendre gratuit les transports, une idée nouvelle ? « On peut même remonter à 1962, avec l’expérience menée par Commerce, dans la banlieue de Los Angeles. Plusieurs villes avaient ensuite suivi aux États-Unis, en Belgique, en Italie, en Allemagne, mais aussi en France. À Compiègne, le bus est gratuit depuis 1975 », explique Maxime Huré, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Perpignan et président du comité scientifique de l’Observatoire des villes du transport. À lire aussi : Le Luxembourg, « laboratoire » mondial de la gratuité des transports.

► Après la ville espagnole de Pontevedra (Espagne), c’est au tour de Lisbonne, capitale du Portugal de se pencher sur le dossier des centres-villes sans voiture. Le quotidien Diário de Notícias a interrogé des habitants et commerçants lisbonnais. Les uns approuvent parce qu’une « une ville se valorise en préservant son espace le plus habitable ». Les autres et en particulier les commerçants « craignent que la ville ne se transforme en véritable parc d’attraction pour touristes ».

#Energie

► Récupérer la chaleur des datacenters pour réchauffer les bâtiments dans lesquels ils sont situés ou à proximité, l’idée n’est pas nouvelle. Le quartier Chapelle International au nord de Paris va bénéficier d’une énergie plus verte grâce à un réseau de chaleur, en partie alimenté par un datacenter de la ville de Paris. Un moyen de compenser la consommation énergétique de ces lieux dont la ville de demain a besoin pour stocker la masse de données de ses services et capteurs. Intégrer cette source de chaleur dès la construction d’un quartier résidentiel et tertiaire, en partant du principe que celui-ci aura inévitablement besoin de serveurs pour stocker ses propres données, Il s’agit de créer des datacenters en symbiose avec leur environnement, pour que la multiplication des infrastructures numériques soit compatible avec le développement durable des territoires.

► Revue de liens : – À Saint-Malo, le bateau à hydrogène vert Energy Observer a largué les amarres, le 3 mars direction le Japon ; – Dans le Puy-de-Dôme, à Saint-Eloy-les-Mines, les panneaux solaires ont remplacé les terrils et un pays de charbon passe à l’électricité verte ; – À Brest, l’entreprise Guyot Environnement exporte à Stockholm (Suède) un combustible issu de déchets ultimes. Elle produit 25 000 tonnes par an de ce combustible ; – Dans le Haut-Doubs, des panneaux solaires nouvelle génération apparaissent dans le paysage.

#Journalisme

► Les citoyens souhaitent co-produire le journalisme. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Trois mois de débats, d’abord véhéments puis constructifs, entre citoyens et journalistes d’une douzaine de grands médias d’information français, viennent de déboucher sur 250 propositions. 10 priorités ont été mises en avant cette semaine sur une plateforme collaborative. Le principal message est le souhait des citoyens d’être davantage partie prenante dans la couverture de l’actualité. La Croix, le groupe EBRA, France Media Monde, France Télévisions, Radio France, TF1, la Voix du Nord, 20 minutes, le Parisien, Ouest France, France Info, et un acteur techno (Google News Initiatives) ont pris des engagements pour changer et doper la confiance. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia. À lire : Journalistes et citoyens restaurent dialogue & confiance.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Numérique

► Le progrès technologique ne pourra se faire sans les femmes. Créé en 2001, le Cercle InterElles est un pionnier qui a grandi au rythme des innovations successives. Nous faisons ainsi depuis vingt ans de notre « réseau de réseaux » d’entreprises (*) un laboratoire de réflexions et un terrain d’actions en faveur de l’égalité professionnelle et de la mixité. Nous y portons une attention d’autant plus vigilante que les femmes restent minoritaires dans nos métiers scientifiques et technologiques, et que les vocations ne sont pas à la hauteur des besoins exprimés. L’intelligence artificielle, par exemple, façonne le monde de demain. Or elle peine à attirer les femmes. Quant aux start-up de la tech, elles sont en plein essor mais dirigées à 90 % par des hommes. Notre secteur, où les femmes ne représentent en moyenne que 30 % et n’occupent que 20 % des postes de direction, semble marquer le pas. En cinq ans, la proportion de femmes françaises diplômées issues des formations supérieures spécialisées dans la tech a diminué de 6 % (Enquête Gender Scan 2017 de Global Contact)). Nos efforts se heurteraient-ils eux aussi au « plafond de verre » ? @Challenges. Légende imageL’association InterElles défend l’égalité femmes-hommes dans la tech ainsi que l’accès des femmes aux instances dirigeantes de l’entreprise. Dessin : Delize / Interelles.

#Ville

► À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. En France, les grandes villes expérimentent depuis des années des projets de ville intelligente, qui, par le biais du numérique et des données récoltées glanées par des capteurs, doivent leur permettre de réaliser des économies, d’optimiser leur organisation, voire de proposer de nouveaux services à leur citoyens. Mais deux métropoles ont lancé des chantiers d’envergure en 2019, et qui pourraient faire des émules après les municipales : Dijon, suivie par Angers. La première investira 105 millions d’euros sur douze ans et la seconde déboursera 178 millions d’euros. « L’objectif numéro un est l’économie des ressources », confirme Constance Nebbula, conseillère déléguée à l’innovation d’Angers Loire Métropole. L’autre aspect phare de ces projets est d’optimiser le fonctionnement des collectivités, avec la construction d’un hyperviseur. Point névralgique de la ville intelligente, il regroupe en un seul endroit différents postes de supervision auparavant éclatés (police, circulation, neige, éclairage, déchets, stationnement…). « En cas de blocage, nous savons où intervenir et comment prioriser pour fluidifier la ville, parce que nous avons la couche d’intelligence qui nous permet de coordonner les moyens d’intervention », se satisfait Philippe Berthaut. Lire l’article sur le site @journaldunet.

#Santé

► Lutte contre le coronavirus : l’intelligence artificielle au service des scientifiques. Le 13 février, en Chine, deux hôpitaux à Wuhan et un autre à Shanghai ont reçu un renfort inattendu dans leur lutte contre le coronavirus Covid-19. Plusieurs robots de la société CloudMinds Technology leur ont été livrés. Connectés en 5G à un « cloud intelligent », l’équivalent d’un cerveau à distance dans lequel des algorithmes moulinent des millions de données, ces différents engins désinfectent les salles, livrent des médicaments, répondent aux questions des patients et prennent leur température. « Ils peuvent agir à la place des équipes médicales dans les zones de quarantaine, et réaliser des tâches simples de suivi, ce qui réduit les risques d’exposition », a déclaré Bill Huang, PDG de CloudMinds Technology. @le_Parisien. A lire aussi : L’IA met moins de 20 secondes pour détecter le coronavirus @20minutes.

► Les Sud-Coréens se servent des applications pour éviter le coronavirus. Alors que les cas de coronavirus augmentent en Corée du Sud, le pays se tourne vers les applications pour smartphones pour éviter la contagion. Des applications récemment développées utilisant des données du gouvernement permettent aux utilisateurs de voir à quel point ils sont proches de l’endroit où un patient Covid-19 confirmé se trouve. Ils peuvent également voir la date à laquelle un patient a été confirmé par la maladie, des données démographiques sur le patient et, surtout, une partie de son historique de localisation. Au moins une application, appelée Corona 100m, alertera également un utilisateur s’il se trouve à moins de 100 m (328 ft) d’un emplacement visité par quelqu’un qui a eu Covid-19. @qz.

#Culture

► En Inde, l’avenir du livre passe par le mobile. Sur le marché du livre, l’Inde occupe la 6e place mondiale. Un secteur porté par un système éducatif qui explose et des étudiants avides de se former. Du reste, les quelque 450 millions d’Indiens connectés à Internet sur mobile sont la cible des nouveaux éditeurs du pays. « 70 % du marché est occupé par les manuels scolaires et parascolaires », explique le directeur du département Livres de la filiale indienne de Nielsen, Vikrant Sathur. La population indienne est jeune. Et dans le contexte d’une économie amenée à se développer davantage, la croissance de l’Inde était de 8 % fin 2018, cette jeunesse a besoin de se former. @usbeketrica.

#Municipales2020

► A Reims, derrière le cliché d’une ville bourgeoise, un maire qui cultive proximité et sécurité. Un vent froid s’engouffre dans les rues du Clairmarais. Cet ancien quartier d’entrepôts et d’usines est à l’image des mutations et des contrastes de la ville de Reims. Avec l’arrivée du TGV en 2007, les abords de la gare ont fait l’objet d’une restructuration d’ampleur, les vieux bâtiments industriels ont fait place à des immeubles résidentiels de standing et de bureaux. Mais, au fur et à mesure que l’on s’avance dans la rue de Courcelles, l’habitat traditionnel reprend ses droits et, en poursuivant encore plus haut, on débouche sur une de ces cités-jardins caractéristiques de la reconstruction de la ville détruite à 80 % pendant la première guerre mondiale. Une hétérogénéité architecturale qui donne à la sous-préfecture champenoise un aspect parfois baroque et, surtout, qui reflète une cité bien plus composite que la prestigieuse renommée dont elle jouit. « Cette image de Reims ville riche et bourgeoise, ce n’est pas la réalité », objecte son maire, Arnaud Robinet (Les Républicains), 44 ans, élu en 2014. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#IA

► Intelligence artificielle : les atouts sous-estimés de la France. diale à l’IA, la Chine et les États-Unis mènent le peloton de tête. Les deux puissances ont très vite pris la mesure des opportunités qu’offre cette technologie dans des domaines aussi larges que le commerce, les services, l’armement ou encore la santé. Leurs investissements massifs dans l’IA, combinés aux milliards de data récoltées via leurs géants numériques, GAFAM et BATX, leur permettent d’asseoir leur domination technologique sur le monde. Selon une étude du cabinet PwC, la Chine et les États-Unis capteront, à horizon 2030, 70 % des bénéfices financiers qu’apportera l’IA à l’économie mondiale. Face à la puissance de Pékin et de la Silicon Valley, l’Europe tente de s’imposer comme une troisième voie de l’IA et le rôle de la France pourrait y être déterminant, notamment sur les questions de calcul haute performance. « Il y a des batailles qui sont perdues d’avance. En matière de data, l’Europe a pris énormément de retard et les milliards d’euros investis aujourd’hui ne suffiront pas à le rattraper. Mais il existe des batailles sur lesquelles la France et l’Europe ont de sérieuses chances ! » souligne d’emblée Milie Taing, fondatrice de la startup Lili.ai. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Quartier

► À Nanterre (Hauts-de-Seine), l’architecte Emile Aillaud a conçu dix-huit Tours Nuages entre 1973 et 1981. Le 16 décembre 2008, elles reçoivent le label Patrimoine du XXème siècle. Un programme de rénovation devrait débuter en 2020. (Photo : @padam92).

#Ville

► Ville : toujours un espace d’hommes ? De l’Inde à l’Egypte en passant par la France ou le Royaume-Uni, les femmes sont très nombreuses à avoir fait l’objet de harcèlement ou d’agressions dans la rue. Et si les mentalités et les modèles sociétaux sont évidemment responsables, la forme des villes ne serait pas totalement exempte de toute responsabilité : la ville étant souvent accusée d’avoir été pensée par, et pour les hommes. Les femmes seraient ainsi condamnées à la traverser sans y flâner, constamment soumises au risque de harcèlement et d’agressions, sous le regard souvent empreint de jugement, des hommes qui eux, l’occupent. Mais la ville inégalitaire n’est pas une fatalité… En effet, à Montréal, à Vienne, mais aussi Barcelone ou encore à Rennes, des initiatives ont été mises en œuvre pour permettre aux femmes de davantage s’approprier cet espace public. Loin de se cantonner à la dimension sécuritaire du problème, les plus efficaces d’entre elles s’inscrivent dans une démarche globale, incluant des dimensions économiques et culturelles. Lire la suite de l’article sur le site @franceculture.

#Municipales2020

► Ces maires qui disaient abandonner… et se représentent quand même. A Sergy (Ain), les 2000 habitants l’ont appris l’an dernier dans le journal. Le maire, Denis Linglin l’assurait : « je ne me représenterai pas en 2020, » « je ne serai pas candidat, c’est une question de principe ». Mais aujourd’hui qui revoilà, en tête d’une liste ? Denis Linglin, le maire sortant ! Aurait-il oublié ses principes ? Son adversaire Philippe Rico, qui était son adjoint pendant le dernier mandat, peine à comprendre ce revirement : « Ca a été une surprise, puisqu’il était censé ne plus se représenter. Il semble s’attacher à son poste de maire. « Le maire sortant, lui, n’a pas oublié sa promesse de retrait, et assume la contradiction. « Je suis très serein, » assure Denis Linglin. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Le contexte de cette élection a fait que je me suis persuadé petit à petit qu’il fallait que j’essaye de créer une autre liste. »  Et il est loin d’être le seul à oublier ses engagements. A lire : découvrez les 106 communes de France sans candidat aux municipales. @franceinfo

#Energie

► Mobilité hydrogène : comment la France tente d’accélérer sa conversion. Depuis quelques années, la recherche développe une méthode pour produire de l’hydrogène « vert » décarboné. Le principe utilisé à cette fin est l’électrolyse de la molécule d’eau, c’est-à-dire la décomposition de la molécule d’eau grâce à un courant électrique, et non plus à partir du gaz naturel ou du pétrole, comme c’est pour l’instant le cas. Les experts réfléchissent donc à toutes les combinaisons possibles pour coupler la production d’hydrogène avec des sources d’électricité ou d’énergies vertes : parcs éoliens ou photovoltaïques, chaleur produite par des usines de recyclage de déchets ou des processus industriels, ou encore unités de méthanisation utilisant la biomasse. En 2019, la Commission européenne et la France ont reconnu l’hydrogène comme l’une des filières technologiques stratégiques sur laquelle il faut concentrer les moyens des pouvoirs publics et des industriels. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Santé

► Coronavirus: Doctolib rend la téléconsultation gratuite pour les médecins français. Le leader français de la téléconsultation, Doctolib, a annoncé jeudi mettre « à disposition gratuitement » son service « pour tous les médecins» du pays pendant la durée de l’épidémie de coronavirus. La société indique dans un communiqué avoir reçu ces derniers jours « des centaines de demandes de médecins pour commencer à utiliser la consultation vidéo », mais aussi des « syndicats de médecins libéraux pour en développer l’usage en réponse à la progression du virus ». Elle offre donc « à tous les médecins de France d’utiliser la consultation vidéo gratuitement », y compris les 3 500 praticiens déjà abonnés à son service. Doctolib revendique par ailleurs 115 000 professionnels et 2 500 établissements de santé clients de son service phare de prise de rendez-vous en ligne. @frenchTech

#Données

► Comment Cambridge Analytica est devenue une arme de destruction démocratique massive. Le complot Cambridge Analytica pour s’emparer de nos cerveaux (Grasset). Son auteur, un Canadien né en 1989, geek surdoué, libéral et homosexuel, n’avait, sur le papier, aucune raison de marquer les esprits au-delà de son quartier de Londres, où il vit depuis une dizaine d’années. En 2018, Christopher Wylie a pourtant frappé de stupeur le monde occidental en révélant dans la presse les impressionnantes manipulations électorales de la « créature »qu’il avait, en tant que directeur de recherche, très largement contribué à faire naître, Cambridge Analytica (CA). Lire la suite de l’article sur le site @lexpress.

#Réseau_5G

► 5G : les ondes de la colère. Les mouvements d’opposition à la 5G grossissent. Les critiques sanitaires et environnementales s’additionnent. Jamais la 3G ou la 4G n’avaient fait l’objet d’un tel rejet préalable. Les autorités surveillent cette fronde comme le lait sur le feu, à quelques semaines des enchères pour les fréquences. Lundi 2 mars, place du Palais-Royal à Paris. La pluie glisse sur les vitres de la salle du contentieux du Conseil d’Etat. Une trentaine de personnes ont pris place dans cette grande pièce. Celle où Molière a été pris d’un malaise le 17 février 1673, en pleine représentation du « Malade imaginaire ». Un malaise, c’est précisément ce que les associations Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques) et Agir pour l’environnement veulent éviter aux Français. Elles sont venues demander à la plus haute juridiction administrative du pays de stopper la 5G – et plus précisément les enchères pour les fréquences prévues en avril -, au vu des risques sanitaires et environnementaux liés à la nouvelle génération de réseaux mobiles.  Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Monnaie

► La Suède revient à l’argent liquide. Qui, ces derniers temps, aurait misé une seule couronne sur la pérennité de l’argent liquide en Suède? Dans ce pays où l’on peut tout payer par carte bancaire, sans minimum d’achat, que ce soit un paquet de chewing-gums ou un ticket de bus, ils sont de plus en plus nombreux à n’avoir aucune pièce ou aucun billet dans leur porte-monnaie. Dans les églises, la traditionnelle quête a été remplacée par la possibilité de verser son obole par Swish, un système de paiement instantané par téléphone qui lie votre numéro à votre compte bancaire. Même les mendiants, plutôt que de tendre la main en vain, arborent sur leur poitrine leur numéro de Swish. Les 56 milliards de couronnes qui circulent encore dans le pays ne représentent plus que 1,2% du PIB, le plus bas niveau du monde (la moyenne dans l’Eurozone est de 10%), et le cash n’est plus utilisé que dans 6% des transactions. Lire la suite de l’article sur le site @letemps.

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Eolien en mer : le groupe le plus écolo du monde. L’énergéticien danois Orsted, fondé il y a 50 ans pour exploiter du pétrole et du gaz, a effectué en 2008 un pivot spectaculaire vers les renouvelables. Au point de devenir le leader mondial de l’éolien offshore et de gagner le titre de « société la plus soutenable du monde ». Une mission de maintenance au parc de Nysted, en pleine Baltique. @LesEchos. Légende image : Le parc de Nysted, à 13 km des côtes danoises, compte 72 turbines. C’est l’un des premiers édifiés par Orsted en 2003. À l’époque, cette ferme éolienne était l’une des plus grandes du monde. Photo : Orsted.

#Municipales2020

► A Saint-Pierre-des-Corps, « tout remonte au maire, même quand on essaie de déléguer ». Dans la peau d’un maire (2/3). « Le Monde » a suivi trois élus de communes de tailles différentes, dont Marie-France Beaufils. L’élue corpopétrussienne, qui ne se représente pas aux municipales, raconte sa fonction, sa ville, son bilan. De la pile de dossiers qui encombrent le bureau de Marie-France Beaufils émerge L’Humanité. L’élue communiste, âgée de 73 ans, passera la main aux élections municipales de mars après trente-sept années passées à la tête de la mairie de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), où elle était entrée comme conseillère municipale en 1971. La cité ferroviaire de la banlieue tourangelle fut la première ville à se déclarer communiste au lendemain du congrès de Tours, en 1920, ce qui lui valut d’être surnommée le « petit Moscou ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Urbanisme

► L’urbanisme à Saint-Malo, une question électorale. Les clôtures ceinturent la zone, avec des permis de construire apposés dessus. Ces 25 hectares à quelques centaines de mètres de la mer à Rothéneuf, sont prévus pour accueillir 800 logements, de l’habitat individuel, groupé et du collectif également. Mais le chantier est stoppé depuis quelques mois en raison de la présence de zones humides à cet endroit. Une association, s’est en effet créée pour la préservation de l’environnement. « Les zones humides ont été détruites, pendant 60 ans on en a perdu plus de 70%, nous précise ainsi Thilo Hane, la présidente de l’association Rothéneuf Environnement,  or elles sont fondamentales. Ce sont elles qui vont absorber le trop plein d’eau, ce sont elles qui vont le restituer derrière. Elles permettent à la biodiversité de s’épanouir, de se nourrir aussi. Elles font partie de notre cadre de vie et on aimerait vraiment les préserver ». Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Energie

► Haut-Doubs : des panneaux solaires nouvelle génération apparaissent dans le paysage. Une petite révolution dans le domaine des énergies vertes est en tain de voir le jour sur les reliefs du Haut-Doubs. Difficile de passer à côté. Installés au pied du Mont d’Or depuis un mois, 6 panneaux photovoltaïques surplombent la vallée. A l’aide de deux axes motorisés, ces trackers suivent la course du soleil. Un tracker solaire est un dispositif permettant à une installation de production d’énergie solaire de suivre le soleil. Cette structure motorisée oriente les panneaux pour en augmenter la productivité. Cette installation de panneaux nouvelle génération est une première dans l’Est de la France. Le syndicat intercommunal d’électricité de Labergemement-Sainte-Marie (Doubs) qui regroupe 10 communes est le porteur du projet. Avec 3 sites hydroélectriques, 6 en photovoltaïques, ce petit coin du Haut-Doubs mise depuis plusieurs années sur les énergies vertes et la diversification. @franceinfo

#Reconnaissance_Faciale

► Pourquoi la reconnaissance faciale est devenue une obsession pour Estrosi à Nice. L’ancien président de la région PACA a fait de la sécurité, un des trois piliers de sa campagne pour les élections municipales. En février, le maire de Nice a même fini par obtenir l’autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), afin de tester un dispositif de reconnaissance faciale, fourni par la start-up monégasque Confidentia, durant le 135ème carnaval de Nice en février 2019. L’objectif de l’expérimentation est de contrôler chaque personne aux points d’entrée et de sortie des défilés, uniquement des personnes volontaires, via les données biométriques analysées par la solution « Anyvision ». Un outil capable d’identifier une personne en un quart de seconde, même avec une photo vieille de 15 ans. A l’issue de ce test grandeur nature, la mairie a rendu un rapport à la CNIL. Un rapport, qui, à écouter la présidente de la Commission, n’a pas fini de la persuader de l’utilité de la reconnaissance faciale, ou en tout cas de ce qu’elle implique comme contraintes morales. « Le renforcement de la surveillance permis par cette technologie peut réduire l’anonymat dont disposent les citoyens dans l’espace public. Or, toute mesure portant atteinte au principe d’anonymat dans l’espace public est susceptible de remettre en cause certains de nos principes fondamentaux », estime ainsi Marie-Laure Denis, présidente de la Cnil. @Challenges.

► Le fiasco de la reconnaissance faciale testée par la police de Londres. Après plusieurs mois de tests, Scotland Yard a procédé aux premières opérations de surveillance fondée sur la reconnaissance faciale. Une camionnette équipée de cette technologie qui permet de scanner et de reconnaître un visage à la volée a été installée à la sortie du métro d’Oxford Circus. Si l’opération était signalée par des affiches, il était impossible de s’y opposer, sauf à changer de trottoir. Des milliers de personnes ont ainsi eu leur visage filmé sans leur consentement. Mais les résultats sont loin d’être à la hauteur des promesses de la Met Police, pour qui ce système doit permettre de « combattre les crimes, la violence et l’exploitation sexuelle des enfants ». Sur les 8 600 personnes dont le visage a été filmé dans la journée du 27 février, huit ont été reconnues comme faisant partie d’un fichier de personnes recherchées spécifiquement pour des crimes violents. Problème : sept d’entre elles l’ont été à tort, donnant lieu à plusieurs contrôles non justifiés. Soit un taux d’erreur de près de 90 %, bien loin des 70 % de précision promis par la police au début des tests. L’association de défense des libertés Big Brother Watch s’est émue de l’émergence d’un « état de surveillance orwellien ». Avec 627.000 caméras installées dans ses rues, Londres est la sixième ville la plus surveillée du monde, notamment derrière Shanghaï. @Le_Figaro.

#Environnement

► Green Blood Project dénonce les crimes environnementaux de l’industrie minière. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Forbidden stories, le collectif qui poursuit les enquêtes de journalistes menacés ou assassinés s’empare du sujet climat. Green Blood Project est le résultat d’une enquête collaborative mondiale sur le coût humain et écologique de l’industrie minière. 40 journalistes, 15 médias (dont France Télévisions) et 8 mois d’enquête pour dénoncer des crimes environnementaux en Inde, au Guatemala et en Tanzanie. Le projet fait l’objet d’une série documentaire disponible en replay sur france.tv. Le documentaire Green Blood Project, French Kiss production/ Forbidden stories /France Télévisions/Ushuaia TV. @metamedia. Source photo : france.tv7.

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 mars 2020

03La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► Les données de santé, un trésor mondialement convoité. Nous sommes tous concernés mais le phénomène est tellement discret qu’il est difficile d’en prendre la pleine mesure. La planète est devenue, en quelques années, une gigantesque chambre d’enregistrement où une multitude d’informations relatives à notre santé, que nous soyons malade ou bien portant, sont stockées et potentiellement analysées par des algorithmes dont la puissance et l’intelligence ne cessent de croître.« Le domaine du suivi de la santé, au-delà même de la maladie, explose littéralement, constate le médecin et biologiste Pierre Corvol, président de l’Académie des sciences. On voit se développer dans la société un désir de rester en forme pour profiter de la vie ou se conformer à l’image idéale de quelqu’un de performant. Cela a induit ces dernières années une activité commerciale phénoménale qui repose sur l’accessibilité des données massives de santé et de bien-être et leur traitement par des algorithmes d’intelligence artificielle [IA]. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr. Légende image : UK Biobank est une grande étude de biobanque à long terme au Royaume-Uni (Royaume-Uni) qui étudie les contributions respectives de la prédisposition génétique et de l’exposition environnementale au développement de la maladie. Il a commencé en 2006. (Photo de Tim Ainsworth). A lire aussi: L’intelligence artificielle d’Alibaba détecte 96 % des infections de coronavirus.

#Ville

► Smart cities : quand le « leapfrogging » technologique favorise l’inclusion. Comment bâtir des villes du futur qui intègrent une dimension sociale et solidaire forte, dans lesquelles tout citoyen – indépendamment de son âge, son sexe, sa condition physique ou ses revenus – trouvera son bien-être ? Comment réduire les inégalités, favoriser la prospérité partagée ? Quel apport pour le leapfrogging (principe de saute-mouton) technologique que la planète entière reconnaît à l’Afrique ? Alors que d’ici à vingt-cinq ans, le milieu urbain africain accueillera le double des 472 millions de personnes qui l’habitent aujourd’hui, les villes africaines vont devoir offrir, en quantité et en qualité, des services de tout type : éducation, santé, mobilité, accès à l’eau, financiarisation, sécurité, culture… Conçu pour promouvoir l’innovation dans la construction d’un meilleur cadre de vie urbaine, le Nouveau programme pour les villes des Nations unies reconnaît bien le rôle des technologies dans le développement de smart cities inclusives. @LTafrique.

#Municipalité

► A Saâles, un maire sur tous les fronts pour préserver la vitalité de son village. Dans la peau d’un maire (1/3). « Le Monde » a suivi trois élus de communes de tailles différentes, dont Jean Vogel. Le Saâlois, qui ne se représente pas aux municipales, raconte sa fonction, son village, son bilan. C’était son ultime conseil municipal en sa qualité de maire. Après vingt-cinq ans de mandat à la mairie de Saâles (Bas-Rhin), Jean Vogel a présidé sa dernière séance, le 20 février. Il passera le flambeau à son successeur après les élections municipales de mars. Sans regret ni amertume mais avec un bilan bien accompli dans ce village de 837 habitants en amont de la vallée de la Bruche, à la frontière du département des Vosges. Même si, sourit-il, « en vingt-cinq ans de mandat, je pense qu’il n’y a pas un Saâlois qui, à un moment ou un autre, n’aura pas dit “le maire est un con” ». Jean Vogel est un de ces maires ruraux, dans des territoires en déclin – ceux situés dans la « diagonale du vide » –, qui se battent au quotidien pour maintenir leur village en vie. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Municipales2020

► Même dans les petites communes, les candidats font campagne sur les réseaux. Ils sont aujourd’hui devenus incontournables. À l’approche des municipales, la quasi-totalité des candidats investissent les réseaux sociaux pour faire campagne. Même dans les petites, voire les très petites communes. « Aujourd’hui, tout se passe sur Internet. On ne peut plus faire sans, même dans de petits villages de quelques centaines d’habitants, ce qui n’était pas le cas il y a encore six ans », lors du précédent scrutin municipale, explique Jean-Philippe Brechon, directeur de Lorweb, une agence de communication prestataire pour des candidats de plusieurs petites communes de l’Est de la France. En seulement quelques années, l’émergence des nouvelles technologies a changé le rapport des élus à leur électorat. Et les réseaux sociaux sont devenus une réelle opportunité pour faire entendre la parole politique. @20minutes.

► Simulateur-municipales.fr, un site pour mieux comprendre les élections. Connaître le nombre de candidats d’une liste électorale qui occuperont un siège au conseil municipal sans avoir une maîtrise en statistique est désormais possible. Le site simulateur-municipales.fr se veut un outil simple pour comprendre les sondages. « Les formules de calcul ne sont pas à la portée de tout le monde, notamment à cause des particularités de certaines communes« , explique Michel Chevassu, l’un des cofondateurs de la plate-forme. Avec son associé Christophe Boutet, il a collecté des données pour que la totalité des communes françaises soient recensées sur le site et y intégré les résultats des élections municipales 2014. Il prend également en compte les spécificités des nouvelles communes nées des fusions. « A l’occasion de ces élections, elles auront un régime spécial avec un nombre de conseillers municipaux plus élevé que leur tranche de population« , poursuit-il. @LUsineDigitale

#Santé

► L’efficacité de l’intelligence artificielle mise à rude épreuve par le coronavirus. En cette période de propagation du nouveau coronavirus à l‘échelle mondiale, les entreprises technologiques spécialisées dans la santé ont une carte à jouer. Et pourtant, ce n’est pas si simple que ça… Les outils de diagnostic basés sur l’intelligence artificielle pourraient en effet être utilisés pour aider à évaluer si quelqu’un est atteint du Covid-19 et permettre de désengorger les salles d’attente et les urgences mais certaines entreprises de santé numérique qui fabriquent de tels outils se montrent réticentes à l’idée de mettre à jour leurs algorithmes afin de détecter les personnes infectées par le coronavirus. Cette hésitation souligne à la fois le peu de connaissances sur la propagation de Covid-19 et les limites plus larges des technologies de soins de santé commercialisées face à de nouvelles maladies à propagation rapide.  Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Transport

► Le Luxembourg est passé, dimanche 1er mars, à la gratuité des transports publics. Le premier pays à offrir la gratuité totale de ses transports. Le Grand-Duché, 615 000 habitants, détrône les villes comme Talinn, capitale de l’Estonie, passée en 2013 à la gratuité totale de ses transports en commun et Kansas City, aux Etats-Unis, deux agglomérations de plus de 450.000 habitants. Rendre gratuit les transports, une idée nouvelle ? « On peut même remonter à 1962, avec l’expérience menée par Commerce, dans la banlieue de Los Angeles. Plusieurs villes avaient ensuite suivi aux États-Unis, en Belgique, en Italie, en Allemagne, mais aussi en France. À Compiègne, le bus est gratuit depuis 1975 », explique Maxime Huré, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Perpignan et président du comité scientifique de l’Observatoire des villes du transport. @20minutes. À lire aussi : Le Luxembourg, « laboratoire » mondial de la gratuité des transports (@lemondefr).

#Energie

► A Saint-Malo, le bateau à hydrogène vert Energy Observer a largué les amarres, le 3 mars direction le Japon. « Je suis libéré, on s’en va », confiait Victorien Erussard, à l’origine du projet. « Le chantier a été long. On part de la maison à l’autre bout du monde pour quatre ans, une grande traversée océanique. J’ai hâte de découvrir les performances du bateau dans les alizés. La grande aventure commence » Ils seront autour de six marins sur le bateau durant les deux grandes traversées atlantique et océanique. Le retour des navigateurs à Saint-Malo est prévu pour la fin 2023. @LeTelegramme. A lire aussi : Visite guidée à bord de l’Energy observer, premier bateau à hydrogène prêt à prendre la mer (@europe1).

#Internet

► « Les coupures d’Internet creusent le fossé entre les pays pauvres et le reste de l’économie mondiale ». L’Inde, qui fait la promotion des nouvelles technologies, figure parmi les pays les plus prompts à bloquer leur accès, relate le correspondant du « Monde » Julien Bouissou dans sa chronique. Les pays émergents font face à une disruption économique bien plus ravageuse que celle provoquée par le coronavirus. En 2019, les coupures Internet imposées par les autorités ont coûté 7,3 milliards d’euros à des économies situées pour la plupart en Asie et en Afrique, selon les calculs de Cost of Shutdown Tool, un outil développé par les organisations non gouvernementales NetBlocks et The Internet Society. Ces pertes économiques ont quadruplé depuis 2016. Les autorités invoquent la lutte contre le terrorisme, les risques de manifestations et d’émeutes et même la triche aux examens pour justifier ces coupures, sans toujours avoir conscience de leurs conséquences économiques et sociales. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

#Web

► Trafics, chantage, espionnage: les cyber-juges contre le darkweb. Une victoire judiciaire à la française. Jeudi 23 janvier, deux juges d’instruction français du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris ont obtenu de la Grèce l’extradition d’Alexander Vinnik, un grand délinquant du darknet également convoité par les États-Unis et la Russie. Dès son arrivée, le ressortissant russe a été mis en examen pour « blanchiment aggravé, association de malfaiteurs et piratage informatique en bande organisée ». Il est soupçonné de blanchiment d’argent sur la plateforme d’échange de bitcoins BTC-e, l’une des plus grandes du genre, dont il est le fondateur et qui aurait été la plus grande lessiveuse de la planète, avec un préjudice se chiffrant en milliards de dollars. Lire la suite de l’article @Le_Figaro

#Travail

► Les « travailleurs du clic », sauveurs ou fossoyeurs de l’économie collaborative ? C’est un nouveau coup porté à l’économie collaborative. Après la décision prise contrela plateforme de livraison Deliveroo par le Conseil des prud’hommes de Paris, il y a une semaine, de requalifier pour la première fois le statut d’un de ses livreurs en salarié, c’est au tour d’un de ses sous-secteurs, celui du micro-travail, d’être épinglé par la justice. La start-up lilloise spécialisée dans le « crowdmarketing », Clic and Walk, a été condamnée par la cour d’appel de Douai à 50.000 euros d’amende pour travail dissimulé. Elle avait été relaxée en première instance, en 2018, après une enquête commencée deux ans plus tôt par l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI). Selon l’arrêt rendu début février, ses « clicwalkers », seraient en mesure d’être considérés comme de véritables salariés. Problème : l’entreprise dit en compter 700 000 (des chiffres à prendre avec des pincettes) avec une rémunération qui s’élève en moyenne à 6 euros par an. Elle dépasserait alors allègrement le plus gros employeur français, La Poste, et ses 255 000 salariés. La directrice de Clic and Walk, Frédérique Grigolato, s’est plaint d’une décision de justice « très sévère » et a déclaré à L’Express se pourvoir en cassation. @lexpress.

#Numérique

► Derrière le mirage du « cloud », le nuage noir de la pollution. « Ce cloud aide à vaincre le cancer. C’est le cloud de Microsoft. » L’affiche publicitaire fait soupirer Evgeny Morozov, universitaire américain d’origine biélorusse très critique à l’égard de la Silicon Valley. Agacé, il publie une photo de l’affiche sur Twitter et dénonce son « solutionnisme » – terme qu’il utilise dans ses travaux pour désigner l’idéologie des géants de la tech, selon laquelle la technologie peut contribuer à résoudre les problèmes les plus graves. Quelques mois plus tard, rebelotte. Le chercheur croise une affiche de la même entreprise, destinée, cette fois, aux amateurs de jeux vidéo : « Ce cloud peut transformer les gameurs en titans ». « J’ai un meilleur slogan pour Microsoft, réagit-il sur Twitter : Ce cloud peut transformer n’importe quel discours foireux en or. » Nous sommes en 2014, et le cloud est, depuis plusieurs mois, le mot à la mode, brandi et marketé à tout bout de champ. Et qu’importe si les passants n’y comprennent pas grand-chose : à vrai dire, les experts eux-mêmes ne sont pas toujours d’accord sur les contours exacts de cette notion. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Journalisme

► Les citoyens souhaitent co-produire le journalisme. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Trois mois de débats, d’abord véhéments puis constructifs, entre citoyens et journalistes d’une douzaine de grands médias d’information français, viennent de déboucher sur 250 propositions. 10 priorités ont été mises en avant cette semaine sur une plateforme collaborative. Le principal message est le souhait des citoyens d’être davantage partie prenante dans la couverture de l’actualité. La Croix, le groupe EBRA, France Media Monde, France Télévisions, Radio France, TF1, la Voix du Nord, 20 minutes, le Parisien, Ouest France, France Info, et un acteur techno (Google News Initiatives) ont pris des engagements pour changer et doper la confiance. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Pollution

► En Chine, l’agence spatiale note que l’importante baisse des taux de dioxyde d’azote correspond au calendrier des mesures de restriction d’activités prises en raison du coronavirus. « C’est la première fois que je vois une chute aussi spectaculaire sur une zone aussi grande, liée à un événement particulier », affirme une chercheuse de la Nasa. Avec l’aide des données récoltées par le satellite Sentinel-5 de l’Agence spatiale européenne, l’observatoire de la Terre de la Nasa a analysé les niveaux de dioxyde d’azote, un gaz polluant émis notamment par les véhicules et les activités industrielles, en les comparant sur deux périodes : du 1er au 10 janvier, et du 10 au 25 février. Il en ressort que ces taux ont considérablement chuté, comme le montre cette carte, notamment dans les régions de Pékin, du Hebei, de Shanghai, de Hong Kong, de Chongqing et de Chengdu. @franceinfo.

#LiensVagabonds

► Journalistes et citoyens restaurent dialogue & confiance. À retenir cette semaine : – Ce qu’il se passe en une minute sur Internet ; – La confiance des Français dans le numérique recule ; – Une majorité de geeks pensent que la tech va bouleverser la démocratie ; – Le lancement de “The Markup”, nouveau média d’information ; – 2020, l’année du décollage des smartphones 5G ; – 5G: les télécoms français se lancent dans la bataille pour les fréquences ; – Environnement, santé… L’impact de la 5G préoccupe.

#Ville

► À Toronto, la grogne des locaux contre Alphabet. À Toronto, un quartier dit abandonné est en reconstruction depuis 3 ans maintenant. Les travaux sont principalement gérés par Sidewalk Labs, le département d’innovation de la maison mère de Google. Cette dernière a la volonté de créer une ville pour y expérimenter ses innovations urbaines, avec le souhait de rendre, à terme, nos villes plus intelligentes. Cela pourrait notamment se traduire par des quartiers modulables. Récemment, comme le dévoile Reuters, un comité missionné par le gouvernement canadien a demandé à Alphabet de justifier des avantages pour les citoyens de son projet et plus particulièrement de l’importante collecte de données. @siecledigital

► L’intelligence urbaine au service des villes. Les villes veulent se mettre à l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle. La création de l’École d’été en intelligence urbaine par l’Université Laval (une première cette année) vise à combler ce besoin. La formation sera donnée sur le campus du 25 mai au 3 juin. Sehl Meloulli, professeur au Département de systèmes d’information organisationnels, en est le responsable. Pour cette première édition, il espère avoir une quarantaine de participants provenant de cinq milieux (élusmunicipaux, chercheurs universitaires de renommée internationale, entreprises privées, OBNL œuvrant en participation citoyenne et étudiants). Les étudiants visés sont ceux inscrits à la maîtrise sur mesure en intelligence urbaine de l’Université Laval. @LeDevoir.

#Agriculture

► « Les agriculteurs qui travaillent à échelle humaine sont le socle de la société du futur ». Une fois par mois, nous nous associons au Parisien, à Konbini News et à France Culture pour alerter et proposer des solutions face à l’urgence écologique. Pour ce 6e rendez-vous de l’opération #SauverLePrésent, consacré à la problématique de l’agriculture, nous avons discuté avec Stéphanie Maubé qui élève des moutons dans le Cotentin depuis près de 10 ans et qui a co-écrit Il était une bergère (éd. Le Rouergue, 2020). Elle nous a expliqué pourquoi berger, c’est un métier du futur. Il y a encore dix ans, Stéphanie Maubé vivait à Paris et squattait les plateaux de tournage. Elle travaillait dans l’audiovisuel. Un peu par hasard, elle a alors « remporté » un séjour à la campagne. Une nuit, elle se retrouve à aider un berger à mettre bas ses brebis. Une épiphanie dans le sens le plus littéral. Depuis, elle a gagné au lycée agricole ses galons de bergère et est à la tête d’un troupeau d’une centaine de moutons qu’elle élève avec une approche naturelle. Dehors, à l’herbe et l’air libre. Le journaliste Yves Deloison l’a suivie dans son quotidien. Ensemble ils ont écrit Il était une bergère, paru récemment aux Éditions Le Rouergue, un livre-témoignage, mais aussi une réflexion sur une agriculture à taille humaine. On a discuté avec la bergère, à des années-lumière des codes pastoraux classiques. Être berger, c’est le futur. @usbeketrica.

#Municipales2020

► En Saône-et-Loire, l’impossibilité d’une liste. « Où sont passés les opposants ? » La question bruisse dans plusieurs communes de l’ouest de la Saône-et-Loire. Les habitants de Gueugnon et Digoin, 7 000 et 8 000 habitants, s’apprêtent à vivre leur première campagne municipale sans enjeu. À la veille de la clôture du dépôt des listes candidates aux élections municipales et intercommunales, leurs maires sortants sont les seuls candidats déclarés. Une situation inédite, dans des communes jusqu’alors habituées à d’homériques batailles municipales. « C’était toujours assez mouvementé », se souvient un habitant, dans les rues de Gueugnon. Dans les rangs de la droite locale, absente pour la première fois du scrutin, les élus, démotivés, n’ont « plus d’énergie » pour briguer à nouveau des suffrages, contre le maire socialiste Dominique Lotte. Leur leader a démissionné du conseil municipal, et personne n’a voulu le remplacer. « Notre désenchantement vient du faire qu’on n’a aucune chance d’être élu », tente d’expliquer le conseiller municipal Bernard de Chargères, dans une ville ancrée à gauche, l’un des fiefs du syndicalisme local constitué autour des forges. @Le_Figaro.

#IA

L’intelligence artificielle actuelle est une « boîte noire », selon la startup Golem.ai. La startup française Golem.ai défend l’usage d’une intelligence « éthique » à base d’algorithmes contrôlables. En réponse au souhait de la Commission européenne de développer en Europe une intelligence artificielle « éthique », la startup parisienne Golem.ai affirme développer des outils plus transparents. Thomas Solignac, co-fondateur de Golem.ai, explique : « Le machine learning, très utilisé aujourd’hui en IA, est une approche de type « boîte noire », car on ne peut pas regarder à l’intérieur et on ne comprend pas ce que fait l’IA. Or, quand on sait que l’IA commence à conduire des voitures ou à prendre des décisions médicales, il paraît nécessaire d’avoir une vraie transparence. Chez Golem.ai, nous développons, notamment, des outils de gestion automatique des e-mails, afin d’améliorer la relation client, et, contrairement à une approche purement statistique, nous faisons de « l’IA symbolique », qui est une forme de mathématisation du raisonnement. Cela donne une IA beaucoup plus claire. » @franceinfo

#Robotique

► Grâce à leur travail, on pourra peut-être bientôt économiser des milliers d’heures de vol en hélicoptère pour inspecter les 100 000 kilomètres de lignes électriques qui parcourent la France… A Toulouse (Haute-Garonne), vingt élèves ingénieurs de l’école UPSSITECH, tous étudiants en robotique, ont imaginé un drone dont ils pourront programmer la trajectoire et qui pourra pour inspecter les pylônes électriques. « Comme on ne pouvait pas se permettre de faire des tests sur des pylônes avec des drones réels, on a été obligé de passer par un robot » explique Pierrick Trilles, étudiant. « Il porte tous les capteurs qui seront embarqués sur le drone et on a utilisé un pylône en taille réduite pour faire nos tests. » @franceinfo