18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Astronomie

► Vingt-huit télescopes géants de l’observatoire Very Large Array (VLA) au Nouveau-Mexique (États-Unis) s’apprêtent à balayer le ciel 24 heures sur 24. L’objectif est d’obtenir « l’accès en temps réel à toutes les données collectées par le VLA est perçu comme un coup sans précédent pour les scientifiques chassant toute forme de vie extraterrestre ainsi que la preuve que cette discipline est maintenant acceptée », commente le quotidien britannique The Guardian. Tony Beasley, directeur de l’Observatoire national de radioastronomie, explique-t-il à la BBC qu’il s’agit de « savoir si nous sommes seuls dans l’univers est, en science, l’une des questions les plus captivantes et [nos] télescopes peuvent jouer un rôle de premier plan pour y répondre », @courrierinter. Photo F.Espenak / Novapix / Leemage / AFP.

#Ville

► « Une « ville nature » est une ville qui n’est plus anthropocentrée, une ville qui accepte le vivant en son sein. L’enjeu aujourd’hui n’est pas tant de verdir, nous savons le faire, mais de restaurer la biodiversité, c’est-à-dire non seulement la diversité des espèces végétales et animales, mais surtout les relations qu’elles entretiennent entre elles. Nous avons commencé à végétaliser nos villes ; passer à la biodiversité nécessite une approche plus complexe du fonctionnement des écosystèmes naturels. C’est plus complexe, mais c’est, à mon sens, réellement porteur de durabilité. », explique Philippe Clergeau, professeur d’écologie au Muséum national d’histoire naturelle, lors d’un entretien sur le site @lemondefr.

#Municipalité

► Le bilan des « mairies du changement » en Espagne. À l’approche des élections municipales en France, les « listes citoyennes » se multiplient. Si ce label se réduit parfois à un « citoyennisme washing » visant à occulter des affiliations partisanes devenues encombrantes, certaines dynamiques locales témoignent d’une « repolitisation du local ». En plus du cas médiatisé de Saillans, plusieurs de ces initiatives se réfèrent à l’expérience espagnole. Dans le sillage du mouvement des indignés (dit « 15 M » du fait de son émergence le 15 mai 2011), des coalitions citoyennes se sont constituées un peu partout en Espagne. Résultant de dynamiques diverses de convergence entre des partis politiques (parmi lesquels Podemos), des organisations sociales et des citoyens investis dans les mouvements sociaux, elles ont gouverné, de 2015 à 2019, des villes comme Madrid, Barcelone, Valence, Saragosse, La Corogne ou encore Cadix. Quel bilan peut-on tirer de l’action de ces « mairies du changement » ? @FR_Conversation

#Municipales2020

► Végétaliser la ville est devenu un argument clé dans cette campagne pour de nombreux candidats. Ainsi planter des arbres est-il le nouvel eldorado de la promesse politique pour ces municipales. ? Petit tour d’horizon des candidats de quatre communes lorrainnes : Metz, Nancy, Thionville et Epinal où le débat fait rage sur le nombre d’arbres à planter après l’élection. @franceinfo.

#Territoire

► Des villes en campagnes, série en 4 épisode dans l’émission de @franceculture « Entendez-vous l’éco ? » animée par Tiphaine de Rocquigny

– (1/4) : L’appel de la culture. Dynamiser les régions isolées, attirer un public renouvelé, enrichir l’offre culturelle pour tous : autant de défis qui viennent jalonner la mise en place des politiques culturelles. Difficile de hiérarchiser les enjeux réputationnels, économiques et démocratiques qui entrent alors en concurrence… @franceculture

– (2/4) : Les métropoles en tête de liste. En géographie économique, les métropoles sont souvent décrites comme des locomotives des économies régionales, concentrant les emplois plus encore que la population. Discours convenu et politique ou réels effets de dynamisme, quel mythe se cache derrière les métropoles ?

– (3/4) : Petites communes, grande pauvreté. « Fracture territoriale », « France périphérique » : les inégalités au prisme des territoires ne pas sont un sujet de préoccupation neuf, et sont au centre des discours depuis de nombreuses années. Un masque géographique qui cache des disparités sociales bien réelles.

– (4/4) : De Marseille à Roubaix, des économies parallèles. Dans les quartiers populaires, frappés de plein fouet par la désindustrialisation, une autre économie s’organise et elle se situe parfois aux frontières de la légalité. Du Sud au Nord de la France, plongée dans les rouages de l’économie informelle.

#Agriculture

► Agriculture urbaine : quel intérêt en France ? Jardins suspendus, potagers sur les toits ou encore fermes urbaines fleurissent depuis quelques temps dans les métropoles, comme une compensation à l’artificialisation des terres que connaissent nos villes depuis plusieurs décennies. Initié par des urbains en quête de nature, le mouvement s’est professionnalisé et de nombreuses startups (Sous les fraises, UrbAgri, Cycloponics, Topager) se sont emparées du concept. À l’image de Montréal et ses fermes Lufa, les projets français commencent à prendre de l’envergure comme en témoigne la Cité maraîchère de Romainville, dont les 1000m2 de surface cultivable promettent de nourrir 200 personnes par an  grâce à 12 tonnes de fruits et légumes produits chaque année. Mais le projet le plus ambitieux est sans nul doute celui du parc des Expositions, dont le toit se transformera d’ici la fin de l’année en une ferme urbaine de 14 000m², la plus grande d’Europe. Elle devrait fournir jusqu’à « une tonne de fruits et légumes par jour en haute saison » estime Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis, entreprise en charge du projet, dans un article au Monde. Lire la suite sur le site @bymaddyness.

#Santé

► Nancy : la première « Ecole IA » dédiée à la santé inaugurée. Les 24 apprenants, sélectionnés par Pôle emploi, le CHRU et des partenaires spécialisés dans le domaine de la santé, ont débuté mi-janvier une formation intensive de 7 mois au sein de l’hôpital nancéien, financée par la Région Grand Est. Ils devront « imaginer des solutions autour de trois thématiques: le traitement des données de santé, le renforcement des performances des soignants et l’amélioration du parcours des soignés », est-il détaillé dans un communiqué. Après une phase de découverte du fonctionnement de l’hôpital et des échanges avec les professionnels de santé, ils s’occuperont notamment « d’un projet porté par un professeur qui permettrait, grâce à l’IA, d’aider les médecins dans la prescription d’exercices sportifs », a expliqué Louise Joly, directrice de l’Ecole IA Microsoft. @bymaddyness

#Energie

► Aveyron : une plainte déposée contre un parc éolien après la mort d’espèces protégées. Des oiseaux par dizaine ou encore des chauves-souris. Durant toute l’année 2019, l’association France Nature Environnement a retrouvé des animaux morts au pied des éoliennes du parc de Monfrech à Séverac-le-Château et Lavernhe. Suite à cette découverte, un suivi environnemental sur cette mortalité qualifiée de « modérée à forte », comparée à celle observée sur les autres parcs éoliens, a été lancé à la fin de 2018. FNE a donc décidé de déposer plainte pour destruction d’oiseaux protégés. Mené par un bureau d’études indépendant mandaté par France Nature Environnement, ce suivi a relevé 14 cas de mortalité de chauve-souris et 17 cas de mortalité d’oiseaux, tous inscrits parmi les espèces protégées. @franceinfo.

#Tourisme

► Le tourisme à la masse ? Depuis une cinquantaine d’années, le nombre de vacanciers partant pour des destinations lointaines n’a cessé de croître. 200 000 à la fin des années 60, ils étaient 1,3 milliard en 2017. L’Organisation mondiale du tourisme prévoit qu’ils seront 1,5 milliard en 2020. D’un plaisir élitiste, créé en 1841 par Thomas Cook pour égayer l’existence d’une poignée d’aristocrates, le tourisme est devenu un phénomène civilisationnel de masse. Cette surfréquentation des sites devient problématique et le tourisme a exporté ainsi partout dans le monde le mode de vie particulièrement polluant des sociétés industrialisées. Les grandes agences de voyages et les tour-opérateurs historiques ont presque tous adopté depuis plusieurs années une série d’engagements pour préserver l’environnement. Et pour fédérer les professionnels du secteur, l’association ATR (Agir pour un tourisme responsable) délivre un label du même nom qui scrute la transparence des agences sur leurs pratiques, les partenariats qu’elles mettent en place, et la cohérence de leurs démarches green. Le tourisme solidaire et éthique est également une tendance forte. Il consiste à proposer une immersion au plus près des populations locales dans des pays défavorisés. @LADN_EU

#Numérique

► Le cloud, enjeu de souveraineté. Le 1er février, Cloudwatt s’est éteint. Discrètement, sans fleurs ni couronnes, les derniers ordinateurs ont été débranchés. Un message laconique sur le site d’Orange confirme la fermeture définitive de ce « cloud souverain », un service d’hébergement sécurisé de données. Voulu par le gouvernement en 2012, ce service devait proposer aux administrations et aux entreprises une offre nationale, comprendre non américaine, d’hébergement en ligne de leurs données sensibles pour en garantir la confidentialité. Las, malgré 250 millions d’euros investis par l’Etat et par les principaux partenaires, notamment Orange et SFR, ce projet n’a pas trouvé son public. « Il nous manquait les volumes ; ni l’Etat ni les services publics n’ont vraiment adhéré au projet. Les besoins étaient très différents d’une institution à une autre, l’écosystème n’était pas assez développé et la certification des applications augmentait de beaucoup le coût de la solution », explique Helmut Reisinger, directeur général d’Orange Business Services (OBS). Le retard pris à ce moment-là sur les fournisseurs américains, Amazon, Microsoft et Google, n’a fait que s’accentuer depuis. Et faute d’offre nationale, « les utilisateurs n’ont pas eu d’autre choix que de recourir à des solutions non souveraines », souligne Stéphane Volant, président du Club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprises (CDSE). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

17 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Sous l’eau glacée de l’Arctique, des robots partent à la recherche d’un monde inconnu. Depuis le mois de septembre 2019, l’expédition MOSAiC, la plus grande jamais réalisée au cœur de l’océan Arctique, avance vers le pôle Nord à bord du navire de recherche et brise-glace Polarstern. Le vaisseau allemand se laisse glisser à travers 2.500 kilomètres d’océan, prisonnier volontaire des glaces. L’odyssée glaciale regroupe 600 experts de différents domaines qui veulent tout comprendre à cet environnement mystérieux et presque inexploré. Atmosphère, océan, glace marine, faune: les données recueillies pourraient faire passer les recherches climatiques du monde entier à un autre niveau. Sous la houlette d’un consortium international d’institutions de recherche polaire, l’expédition a réussi à récolter un budget de 120 millions d’euros et à convaincre une vingtaine de pays de participer, dont la France. Le navire Polarstern voguera en Arctique jusqu’en septembre 2020. @koriifr. Légende image : Il reste encore sur Terre quelques lieux inexplorés par l’être humain. | Torsten Dederichs via Unsplash.

#Déchets

► Recyclage : en Norvège, on respecte la consigne. En Norvège, on paie ses canettes et bouteilles en plastique un peu plus cher, mais on les rapporte systématiquement à la consigne. « Tout ce qui peut être rendu, je le rends. Je récupère tout et je l’apporte dans cette consigne automatique lorsque mon sac est plein », explique une cliente. En échange, un ticket convertible en espèces ou en bon d’achat est remis au client. Résultat : en Norvège, on recycle 97% des bouteilles en plastique, bien au-delà des objectifs fixés par l’Union européenne. « Chaque pays de l’Union européenne doit retourner 77% de toutes ses bouteilles en 2025 et 90% en 2029. Et nous pensons que la seule façon d’y parvenir est de mettre en place des systèmes de consigne », estime Harald Henriksen, directeur de TOMRA Collection Solutions, qui œuvre au recyclage de ces déchets. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Ville

► Smart cities, entre circulation mondiale et cultures locales. Invitée par le Forum Urbain Mondial qui s’est tenu cette année à Abu Dhabi du 9 au 13 février 2020 sur le thème Villes d’opportunités : relier culture et innovation, La Fabrique de la Cité organise une table-ronde réunissant cinq intervenants internationaux de renom afin de discuter des enjeux politiques et culturels en jeu dans l’aménagement des smart cities. Intitulé La smart city, entre circulation mondiale et cultures locales, l’événement a été l’occasion d’un vaste tour du monde de l’Inde, au Togo, en passant par la Méditerranée, la Colombie, l’Europe de l’ouest et le Canada, où le projet torontois de Sidewalk Labs bute, justement, sur des considérations bel et bien politiques… et culturelles. @FabriquelaCite.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Le coronavirus porte un coup dur à la tech mondiale. À retenir cette semaine : – Réseaux sociaux : les tendances de 2020 ; – L’ère des médias sociaux antisociaux ; – Reuters crée le journaliste sportif virtuel ; – La startup our.news lutte contre la mésinformation ; – Ce que nous avons perdu en remplaçant le téléphone par les textos.

#Municipale2020

► « Quand j’ai appris en décembre que le maire sortant, ne se représentait pas, je me suis dit qu’on n’allait pas laisser la commune à l’abandon, sans conseil municipal, et sous tutelle de la Préfecture de Haute-Saône » explique Dylan Démarche, 21 ans. « Je suis donc allé démarcher d’anciens membres des conseils municipaux qui ont accepté de me suivre. On a veillé à prendre des gens des trois villages qui constituent notre commune, on a pris des gens des associations, et appliqué une parité stricte », détaille le candidat à la mairie de Vellexon-Queutrey-Et-Vaudey en Haute-Saône. @franceinfo.

#Culture

► Charleville-Mézières  : et si vous deveniez artiste de rue dans la ville qui a vu naître Rimbaud ? « L’objectif aujourd’hui est de diffuser l’œuvre et les textes d’Arthur Rimbaud sans la barrière de l’entrée du musée, en inscrivant des extraits de poèmes sur les murs de la ville » ainsi est résumée la philosophie du projet. Lucille Pennel, la directrice du musée Rimbaud de Charleville-Mézières, est partie du constat suivant : il était difficile pour certains de lire la poésie de Rimbaud. Par ces fresques, « c’est la possibilité de se confronter aux textes, et faire découvrir la ville d’une autre façon ». Les concepteurs du projet expliquent qu’il s’agit là d’accentuer les références au poète, né le 20 octobre 1854 à Charleville, sur d’autres supports à travers un parcours urbain, dans certains quartiers de la ville. Cela vise à la fois les habitants mais aussi les touristes, les connaisseurs rimbaldiens, comme les profanes. En 2015, les premières œuvres voient le jour avec la réalisation de la fresque sur les murs de la médiathèque Voyelles.  @franceinfo

#Travail

► La Californie tente de réguler l’économie des plates-formes. Employés ? Travailleurs indépendants ? A l’automne 2019, la Californie croyait avoir tranché le débat sur la « gig economy », l’économie à la demande, en adoptant une loi imposant aux entreprises d’octroyer à leurs contractuels des avantages comparables à ceux des salariés : congé maladie, salaire minimum, assurance chômage, d’invalidité. C’était la première tentative, à l’échelle d’un Etat de cette importance pour freiner « l’ubérisation » du travail et la multiplication des emplois précaires. Pour les élus californiens, il s’agissait de lutter contre les inégalités qui s’accentuent, à l’ombre de ce que les experts appellent maintenant la « two-jobs economy », l’économie où il faut deux emplois pour s’en sortir. L’auteure de la loi, Lorena Gonzalez, une ancienne syndicaliste de San Diego, fille d’ouvrier agricole et diplômée de l’université Stanford, avait accusé les plateformes technologiques de pratiquer des méthodes « féodales », sous couvert de « flexibilité ». @lemondefr

#Quantique

► L’ordinateur quantique, pour bientôt ? La suprématie quantique est là, je l’ai rencontrée nous dit Google. IBM conteste. La bataille est engagée. Qu’en est-il ? L’ordinateur quantique en grande surface, c’est pour bientôt ? Les prétentions du quantique pour relever le défi informatique sont-elles légitimes ? Cette horripilante mécanique quantique, elle explique tout, hormis la relativité ; elle permet tout, ou presque d’internet à la médecine en passant par les lasers. Elle est indéniable : c’est la mécanique quantique. La contrepartie est qu’il faut faire fi de ses intuitions et laisser son bon sens loin de chez soi face à une nature que Feynman nous annonce absurde. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Informatique

► L’ADN : le stockage ultime de l’information ? Le Web n’a que trente ans mais il a déjà aussi profondément transformé notre monde que l’invention de l’imprimerie, en 1450, ou celle du téléphone (1876), de la radio (1895 ), de la télévision (1926) ou de l’ordinateur (1943), autant de ruptures technologiques majeures qu’il a d’ailleurs intégrées et fusionnées dans son réseau planétaire. L’année dernière, sur les 7,7 milliards d’humains, 5,1 milliards possédaient un téléphone mobile et 4,4 milliards utilisaient régulièrement l’Internet (soit presque six terriens sur dix). En un an, le nombre d’utilisateurs du web s’est accru de 9,1 %, tandis que la population mondiale n’a progressé que de 1,1 %. Les réseaux sociaux ont eux aussi vu leur public s’accroître et comptent 3,5 milliards d’adeptes, soit 45 % de l’humanité. Et cette révolution numérique va encore s’accélérer : on estime qu’à l’horizon 2030, plus de sept milliards d’humaines – huit sur dix – seront connectés à l’Internet, dont un milliard d’Indiens, ce qui fera de cet immense pays, en plein essor économique, la première puissance numérique du Monde. Lire la suite de la chronique sur le site @rtflash.fr.

#Histoire

► Etats-Unis : l’enquête sur la mort de Malcom X pourrait être rouverte après la diffusion d’un documentaire sur NetflixLe documentaire a fait mouche. Le bureau du procureur de Manhattan (New York) a annoncé, lundi 10 février, qu’il allait examiner à nouveau les circonstances de la mort de l’activiste anti-raciste Malcolm X, rapporte CNN (en anglais). Cette annonce intervient après la diffusion, le 7 février sur Netflix, de la série documentaire en six épisodes Qui a tué Malcolm X. Le bureau du procureur a annoncé qu’il collaborait avec The Innocence Project, une ONG qui apporte une aide juridique aux prisonniers condamnés à tort. Malcolm X a été abattu de 21 balles le 2 février 1965, lors d’un meeting à Harlem. Une semaine plus tôt, sa maison avait été visée par une attaque à la bombe, mais l’activiste ne faisait pas l’objet d’une protection policière. Trois hommes ont été arrêtés et condamnés à la prison à vie pour son assassinat, rappelle TV5 Monde. Ils étaient membre de la Nation of Islam, l’organisation politico-religieuse à laquelle appartenait Malcom X avant qu’il n’entre en conflit avec son dirigeant. @franceinfo.

14 Fév

Régions.news #411 – Edition du vendredi 14 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un pompier à Peyrehorade (Landes) le 14 décembre 2019. (Photo : Gaizka Iroz/Afp). La cartographie des futurs impacts du réchauffement en Europe qui vient d’être publiée, montre que les canicules, submersions marines, feux de forêts et autres sécheresses vont s’étendre sur le continent européen et gagner en fréquence et en intensité. C’est ce que donne à voir le jeu de cartes interactives simulant les impacts du dérèglement climatique réalisé par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans le centre-ville de Dieppe (Seine-Maritime), l’habitat est très resserré. Ainsi un drone survole cette partie de la ville pour observer l’état des maisons. Des images avec une précision de 20 millions de pixels sont réalisées par un droniste professionnel dieppois. Elles permettent de révéler l’état des toitures, les infiltrations, les fissures. Ainsi la ville peut vérifier les résultats des travaux qui ont fait l’objet d’une demande préalable. Les propriétaires de logements indignes, voire dangereux seront aussi rappelés à leur responsabilité.

► Depuis la fin de l’année 2019, le centre hospitalier de Valenciennes, dans le Nord, expérimente un logiciel d’intelligence artificielle qui a révolutionné l’organisation du service des urgences. Avec cet outil, le personnel peut anticiper avec fiabilité les flux de patients jusqu’à une semaine et ainsi éviter l’engorgement du service. Selon la direction de l’hôpital, les avantages sont nombreux. « Cela nous permet d’ajuster les équipes pour que le service ne soit pas en tension comme il l’était souvent avant l’expérimentation et cela réduit donc aussi le temps d’attente pour les patients », assure le directeur de l’établissement.

► Lancé par l’association Créacoop 25, un marché coopératif et participatif « T’as meilleur temps ! », verra le jour en septembre 2020 à Besançon (Doubs). Comment fonctionnera ce supermarché coopératif ? C’est un commerce à but non lucratif. Pour faire ses courses dans ce supermarché, il faut être coopérateur, c’est-à-dire acheter une part sociale (100 euros, environ) et travailler trois heures par mois dans le magasin : mettre en rayon, tenir les comptes, être à la caisse, gérer les stocks etc. Pour l’instant, l’association compte cinq cents membres. La particularité : les choix sont faits par les adhérents et le bio ainsi que les circuits-courts sont privilégiés.

► Après Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres, voici YouCare, celui qui offre des repas aux animaux. Fondé en mai 2018 par deux levalloisiens. À chaque nouvelle recherche, de l’argent est collecté grâce à la publicité. Cet argent est ensuite redistribué à des associations de protection animale. Le moteur de recherche indique qu’environ 45 recherches permettent d’offrir un repas à un animal dans un refuge. Au total, YouCare aide 24 associations en France métropolitaine et dans ses territoires d’Outre-Mer (Réunion, Guadeloupe, Mayotte), en Belgique, en Suisse et aux Etats-Unis.

Légende image. Publiée le 5 février par deux groupes de réflexion respectivement allemand et britannique, une étude annonce que « les émissions de gaz à effet de serre issues des centrales produisant de l’électricité dans l’Union européenne ont diminué plus fortement en 2019 qu’au cours de n’importe quelle année depuis au moins 1990 ». Ainsi dans l’U.E., les centrales éoliennes et solaires ont, pour la première fois en 2019, produit plus d’électricité que les centrales à charbon. Photo de Dieter_G via Pixabay (CC).

► En octobre 2017, Sidewalk Labs, a remporté l’appel d’offres pour transformer la friche portuaire de Quayside au sud de Toronto, en quartier futuriste piloté par les technologies et les données numériques. Parmi les innovations proposées par Google : les feux tricolores intelligents pour s’adapter au trafic routier en temps réel, les pistes cyclables chauffées en hiver pour éviter qu’elles ne soient ensevelies sous la neige, le réseau souterrain de robots assurant la distribution des colis et la gestion des déchets, ou encore les immeubles dotés d’abris imperméables se déployant automatiquement lors d’intempéries. Mais le projet soulève d’immenses inquiétudes concernant la collecte et l’utilisation des données des résidents. Après avoir donné un accord de principe le 31 octobre 2019, les autorités locales décideront de poursuivre ou d’arrêter le projet le 31 mars prochain. Lire l’article de Jean Haëntjens, économiste-urbaniste, spécialiste des stratégies urbaines, La « Google City » à Toronto, c’est grave docteur ? Lire le document de la Fabrique de la cité : « Expédition urbaine de Toronto »

#Ville

► « Une ville durable est par définition une ville qui se situe à la convergence des défis écologiques, des changements climatiques, du durable et de la biodiversité… La ville durable n’est rien d’autre qu’une ville viable, d’une ville vivable, d’une ville équitable. Au XXIème siècle, nous avons Internet partout, tout est connecté et nous voulons que cette connexion serve à créer un lien social, à lutter contre le changement climatique. Nous ne voulons pas d’une ville connectée qui isolent les gens. On est hyper connecté technologiquement mais socialement déconnecté », explique Carlos Moreno, scientifique franco-colombien et expert international de la Smart City humaine, lors d’une conférence-débat, le 29 janvier à Calvi (Corse). À lire : Le destin des villes passe par les habitants et Replacer l’habitant au centre de la ville du futur ?

#Transport

► Marre de prendre l’avion ? Voyagez en avatar ! « Les avatars ont le potentiel de connecter les gens partout dans le monde d’une façon que ne permettent pas les voyages traditionnels, expliquait ANA (All Nippon Airways), la principale compagnie aérienne japonaise, en présentant en octobre 2019 son projet de plate-forme de tourisme à base d’avatars. Notre vision d’une planète mieux connectée s’appuie sur les dernières innovations en matière de robotique, de réalité augmentée, de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour transformer la manière dont les humains interagissent ». Concrètement, le service Avatar-In offre la possibilité de visiter le Japon par avatar interposé, via un robot mobile piloté à distance par un « voyageur » qui lui ne se déplace pas.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Pour la première fois, YouTube révèle ses recettes publicitaires. À retenir cette semaine : – Quelle couverture journalistique pour des élections en période de perte de confiance ? ; – Les médias produisent moins de contenus mais gagnent en audience ; – Les formats immersifs, sont-ils l’avenir du journalisme ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Territoire

► 2020, la revanche des territoires ruraux ? « Galère ». C’est ce mot qui qualifie le plus sûrement la situation vécue chaque jour par des millions de Français ces deux derniers mois pour se déplacer dans les grandes villes, notamment en région parisienne. De quoi donner l’envie de partir vivre à la campagne ? Sauf que l’envie est déjà là ! Nul besoin d’une telle période de grève des transports : selon une enquête IFOP d’avril 2019, 81 % des Français estiment que la vie à la campagne correspond au mode de vie idéal. Si la plupart d’entre nous ne vont pas plus loin que de formuler un vague souhait, nombre de nos concitoyens formulent des projets plus concrets, voire décident de changer de vie. Pour le meilleur ou pour le pire parfois, la vie fantasmée du retour à la nature pour un urbain pouvant s’avérer éloignée de la réalité du monde rural. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation. Légende image : Bien que le phénomène de métropolisation reste largement encouragé par les pouvoirs publics, installer une entreprise dans un territoire rural présente de nombreux avantages. Pxhere.

#Ville

► Végétaliser la ville : ni une mode de bobo, ni un sujet déco, mais de vrais enjeux. Plantes, arbustes et végétaux fleurissent dans tous les programmes des candidats aux élections municipales de mars. Mais au-delà des effets d’annonce, la végétalisation des villes est un véritable enjeu pour les citoyens. En 2015 un article publié dans la revue Scientfic Reports mettait en avant les bienfaits des arbres en ville. En 2013, une autre étude canadienne avait déjà montré les liens entre la présence d’espaces verts et la bonne santé mentale des individus. En juillet 2019, des chercheurs australiens sont également arrivés à la conclusion que les arbres en milieu urbain engendraient une réduction des risques de troubles psychologiques. @LADN_EU

#Santé

 Près de 3,8 millions de Français vivent dans un désert médical. Le « désert médical » français n’en finit pas de s’étendre. En 2018, près de 3,8 millions de Français vivaient dans une zone sous-dotée en médecins généralistes (soit 5,7 % de la population), contre 2,5 millions (3,8 % de la population) quatre ans plus tôt. Ce sont donc près de 1,3 million de Français supplémentaires qui ont rencontré des difficultés d’accès aux soins au cours de cette période, selon une étude publiée vendredi 14 février par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), rattachée au ministère des solidarités et de la santé. Les causes de cette dégradation sont connues : une demande de soins en hausse et un temps médical disponible en baisse, les départs à la retraite de généralistes n’étant pas compensés par de nouvelles installations, en raison notamment de numerus clausus limitant le nombre de médecins formés « particulièrement faibles » dans les années 1990. @lemondefr.

► Un robot réussit une opération de « super-microchirurgie ». Les robots ont déjà depuis quelque temps poussé les portes des salles d’opération. Aide à la pose de prothèses jusqu’à l’ablation de tumeurs dans des zones difficiles d’accès, ils se révèlent être des assistants de choix auprès des chirurgiens. La robotique chirurgicale a encore passé un cap cette semaine : des chercheurs du CHU de Maastricht et de l’Université technologique d’Eindhoven ont rapporté le 11 février dans rapportée dans la revue Nature une expérience réussie de « super-microchirurgie » sur des humains. Autrement dit, un robot a réussi une chirurgie sur des vaisseaux de 0,3 à 0,8 millimètres. Essayez de bouger votre doigt, ne serait-ce d’un millimètre, sans rater le coche, et vous aurez une idée de la prouesse. @usbeketrica.

#Santé

► Au Canada, une startup traque le coronavirus grâce à l’intelligence artificielle. Sur les rives du lac Ontario, une startup canadienne a été l’une des premières à lancer l’alerte concernant le risque d’épidémie de pneumonie partie de Wuhan, en Chine. Son secret ? L’intelligence artificielle. Basée à Toronto, BlueDot a développé un algorithme qui passe en revue des centaines de milliers d’articles de presse chaque jour et des données du trafic aérien afin de détecter et suivre les risques de propagation de maladies infectieuses. Dans le cas du nouveau coronavirus chinois, BlueDot a envoyé à ses clients des alertes dès le 31 décembre, soit quelques jours avant les premières communications officielles des grandes agences de santé publique. Elle a aussi correctement prédit dans quels pays le virus risquait de se propager. « Ce que nous essayons de faire, c’est de repousser les limites de l’utilisation et l’analyse des données et de la technologie afin d’aller plus vite », explique, dans un entretien à l’AFP, Kamran Khan, le fondateur et PDG de BlueDot. « Face à une épidémie, la gestion du temps est essentielle ». @FrenchWeb.

#Environnement

► Cette start-up veut planter un milliard d’arbres à l’aide de drones. Lutter contre la déforestation en utilisant des drones. C’est le projet surprenant de la start-up canadienne Flash Forest qui veut utiliser des aéronefs sans pilote pour résoudre ce problème écologique majeur. Concrètement, la société entend planter un milliard d’arbres d’ici 2030 grâce à ses drones spécialisés. Un objectif très difficile à atteindre avec les techniques de plantation actuelle mais qui serait tout à fait envisageable en ayant recours à cette technologie. Leur méthode serait ainsi dix fois plus rapide et 20 % moins chère que pour les plantations d’arbres classiques. Interrogé par Digital Trends, Cameron Jones, cofondateur de Flash Forest est revenu sur cette ambition : « Nous utilisons des drones pour planter des arbres, car il s’agit d’une solution rapide et évolutive pour faire face à la déforestation et au changement climatique. Nous sommes actuellement en mesure de planter nos gousses de graines pré-germées à raison d’un par seconde, et nous prévoyons pouvoir planter jusqu’à 20 000 gousses par drone par jour. » La société veut planter un milliard d’arbres avant 2028. @pressecitron.

► Revue de liens : – Des drones bombardiers de graines (@franceinter) ; – Ces drones plantent 100 000 arbres par jour pour sauver les mangroves (@usbeketrica) ; – Des drones pour replanter les forêts dévastées (Futura-Sciences) ; – L’Ethiopie va planter 4 milliards d’arbres pour lutter contre le réchauffement climatique (@Sciences_Avenir).

#Climat

► Les 150 citoyens de la convention pour le climat esquissent leur vision de la France en 2030. Au cours de leur cinquième week-end de travail, du 7 au 9 février, les 150 membres de la Convention citoyenne pour la transition écologique ont finalisé les propositions de leurs groupes de travail thématiques – se loger, se déplacer, se nourrir, consommer, produire-travailler. Les propositions devront être amendées, débattues et votées, avant leur remise à l’exécutif, le 4 avril. Une dernière ligne droite qui conclura six mois d’une expérience de démocratie participative inédite. @lemondefr.

#Travail

► Modérateurs Facebook, entraîneurs d’algorithmes, chauffeurs Uber Eats… Le quotidien de ces travailleurs de l’ombre n’est pas réjouissant. Armés d’un identifiant, d’un ordinateur ou d’un vélo, ils se connectent pour répéter à la chaîne, dans des conditions très précaires, une succession de tâches dictées, bien souvent, par les plateformes du net. La série documentaire « Invisibles – les travailleurs du Clic », disponible depuis le 12 février sur le site de France.tv Slash. Réalisée par Henri Poulain cette série en 4 épisodes nous plonge dans la vie de ces travailleurs du clic. Présentés comme les esclaves des temps modernes assujettis au rythme de travail décousu de leurs employeurs. « Le plus grand tour de passe-passe de ces plateformes, c’est d’une part de faire croire aux consommateurs et aux usagers qu’il y a des processus automatiques, des algorithmes, partout, alors que très souvent, ce sont des tâches réalisées à la main, et de l’autre, de faire croire aux travailleurs que ce qu’ils réalisent n’est pas un vrai travail, mais un ‘job’, un ‘gig’, quelque chose de transitoire et éphémère qui à terme va disparaître. C’est un vrai tour de passe-passe d’annoncer la fin du travail humain alors que le travail humain est partout », affirme Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris. À lire l’entretien d’Antonio Casilli sur le site @Metamedia : « Invisibles », le docu qui donne la parole aux travailleurs du clic.

► N’oubliez pas que derrière nos écrans se cache un nouveau prolétariat. Pour la Saint-Valentin, les livreurs et livreuses de Deliveroo appellent au boycott de l’entreprise sur une initiative du collectif des livreurs autonomes parisiens (CLAP). Cela fait longtemps que les livreurs et chauffeurs sont engagés dans des bras de fer avec ces grandes entreprises qui les rémunèrent à la tâche et non à l’heure, en jouant sur le fait que leur statut est celui d’auto-entrepreneurs et non de salariés. Le CLAP demande une prise en charge minimum de 5 euros, une couverture sociale et la prise en compte des frais assumés par les livreurs. On sait bien, de façon plus ou moins consciente, au gré des reportages, que ces jeunes constituent un nouveau prolétariat, marqué par des régressions par rapport à ce que la classe ouvrière avait réussi à gagner au XXe siècle, comme la fin du paiement à la tâche et des protections sociales. Et pourtant, ce n’est que la partie visible, celle que l’on croise dans les rues des villes, la partie que l’on salue, à qui l’on donne un pourboire. @slatefr

13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Écosystème

► « Nous arrivons à la fin d’un cycle et personne ne sait quelle sera la prochaine vague »Voilà plus de dix ans qu’Henri Deshays est installé aux États-Unis. Arrivé en tant qu’étudiant à Stanford, l’investisseur a créé l’accélérateur de la prestigieuse université avant de devenir associé du fonds français Newfund à Palo Alto, au coeur de la Silicon Valley. Depuis, il écume le pays pour dénicher les pépites qui bousculeront l’économie demain. L’occasion de constater à quel point les marchés français et américain restent profondément différents, bien qu’en constante évolution. « L’idée d’implanter Newfund aux États-Unis était au départ de pouvoir importer les bonnes pratiques américaines en France, souligne ainsi Henri Deshays. D’abord, la rapidité. En France, il y a quelques années, les fonds qui investissaient dans les startups étaient les fonds ISF. Ils étaient structurellement très lents. Aux États-Unis, les investisseurs respectent le temps de l’entrepreneur et le valorisent à sa juste valeur. Il y a une forme de transparence qui n’existe pas encore en France. » Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness. Légende image : – Oakland Bay Bridge, San Francisco. (Photo Rich Hay@richexploration).

#Energie

► La fusion nucléaire fait un bond en avant. Infinie comme le soleil auquel elle emprunte sa mécanique atomique, quasiment propre et presque sans danger, la fusion nucléaire est, à l’inverse de la plus problématique fission, un graal énergétique à même de remplacer toutes les autres sources dont nous disposons –à commencer par l’or noir que représente le pétrole. La fusion nourrit l’espoir d’un avenir plus vert à la faveur duquel trente-cinq nations ont mis leurs compétences et leurs fortunes en commun –le programme qui en est issu a coûté plus de 19 milliards d’euros. Une somme mise au service de la construction du réacteur ITER, une énorme installation située à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône. Ce tokamak est le plus gros projet scientifique mondial actuel. Lire la suite de l’article sur le site @koriifr.

► Les microalgues, éternelle promesse d’un carburant propre. Les microalgues permettront-elles enfin de « refermer le cycle du carbone » ? À Cadarache, à côté d’Aix-en-Provence, les chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) font en tout cas partie de ceux qui y croient. Ils s’emploient à transformer les algues en carburant propre : on capte du carbone en cultivant des microalgues, les algues produisent de l’huile, on transforme cette huile en carburant, celui-ci brûle dans un moteur en n’émettant pas plus de CO2 que celui que capteront à nouveau les algues. Fin de la boucle. Sur le papier, le concept est séduisant. Les microalgues pourraient être « une rupture scientifique pour le modèle d’énergie du futur », même s’il reste « beaucoup de verrous à faire sauter », concède David Pignol, directeur de l’Institut de biosciences et de biotechnologies d’Aix-Marseille (Biam), installé à Cadarache. @usbeketrica.

#Transport

► Comment décarboner la mobilité ? La réponse en 5 projets. A l’heure de l’urgence climatique qui nous impose de réduire l’impact carbone des transports, et alors que se déplacer est souvent synonyme de contraintes, comment envisager la « démobilité » ? Faut-il accélérer le développement du télétravail ? Réorganiser les territoires pour rapprocher lieux de vie et lieux d’activité ? Comment l’entreprise, la ville, le citoyen peuvent-ils agir sur la réduction des déplacements et des distances pour gagner en confort et liberté ?Voici un échantillon des questions soumises à la sagacité des membres de notre Conseil des Générations Futures, ce 29 janvier. Leur mission – bravement acceptée – était alors de se réunir en ateliers, afin d’élaborer un projet par groupe, en détaillant un plan d’action. Les projets ont ensuite été soumis au vote de l’ensemble des membres. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica

#Livraison

► Un collectif de livreurs appelle au boycott de Deliveroo pour la Saint-Valentin. Le Clap, un collectif créé fin 2017 en réponse à la précarisation croissante des travailleurs des grandes plateformes de livraisons de repas, a également annoncé sa transformation en syndicat, dans le but d’assurer la représentation des livreurs à travers un processus électoral. Le boycott vise à réclamer des « réponses concrètes sur la tarification, les distances des courses et la mise en place d’instances de dialogue », a précisé son porte-parole Jérôme Pimot. Selon lui, cet appel « national » est relayé par des collectifs à Marseille et Bordeaux. A Paris, le Clap a l’intention de bloquer les cuisines de Deliveroo à Saint-Ouen vendredi. « Nous avons eu une réunion avec trois responsables de Deliveroo la semaine dernière, et en deux heures et demi, aucun résultat », souligne Jérôme Pimot, qui parle de « dialogue de sourds ». @latribune.

#Cryptomonnaie

► Eric Larchevêque, le Vierzonnais qui aimait les cryptomonnaies. Lorsqu’on entend parler de « bitcoin » et de « blockchain », on imagine volontiers San Francisco, la vallée de San José et ses interminables buildings en verre. On associe plus rarement ces deux mots à la ville de Vierzon. Pourtant, c’est bien dans la sous-préfecture du Cher qu’est situé le site de production de Ledger, une société française spécialisée dans la création de petits coffres-forts pour cryptomonnaies. Vierzon, ses 26 000 habitants et ses 12 % de chômage. La ville n’a pas le vent en poupe auprès des investisseurs. Il n’y a qu’à se balader sur l’avenue de la République, principale artère du centre-ville, pour constater la forte fréquence de l’écriteau « À vendre » derrière les vitrines vides des magasins. C’est dans ce décor qu’Éric Larchevêque, cofondateur de Legder et désormais président de l’entreprise, vient me récupérer. @usbeketrica

#Culture

► Alexia Guggémos, critique d’art et sociologue du digital, souligne que « ce ne sont pas forcément les artistes à forte notoriété numérique qui resteront dans l’histoire ». Elle explique de « la plupart des artistes sont dans une course à l’e-notoriété, à l’e-réputation. Le bon côté, c’est qu’ils peuvent diffuser sur SoundCloud ou Spotify des albums ou des compositions et ainsi avoir des retours directs, des avis, des commentaires. C’est donc devenu quelque chose d’interactif. » Elle ajoute que « le risque, c’est l’émotion véhiculée sur les réseaux sociaux en temps réel et mondialement. Qu’elle vienne comme un tsunami et qu’il n’y ait plus de recul. » @Le_Figaro.

#Acceleration

► Et si le futur appartenait aux lents ? L’apologie de la vitesse et de l’accélération n’a pas toujours été la norme et a accompagné l’entrée de l’Occident dans l’époque moderne. Et si un retour de la lenteur était la clé pour retrouver qualité de vie et bien-être au travail ? C’est la réflexion que développe dans cette tribune Pauline Rochart, consultante indépendante, spécialiste du futur du travail et des organisations, après avoir lu l’essai sur Les hommes lents (Flammarion, 2020) de l’historien Laurent Vidal. Elle ecrit : « L’essor du télétravail traduit également une volonté d’introduire des coupures dans nos vies ultra-cadencées. Être chez soi, se réapproprier les espaces qu’on a l‘impression de fréquenter plutôt que d’habiter…C’est ce que Mona Chollet appelle de ses vœux dans son essai Chez Soi (éditions Zones, 2015) : « On pourrait alterner les périodes de salariat et celles où l’on ferait mille autres choses ; les périodes où l’on prendrait part à des activités collectives, rémunérées ou non, et celles où l’on se retirerait à l’écart pour souffler, réfléchir, créer, se reposer, prendre du recul, se ressourcer, passer du temps avec ses proches ». L’engouement suscité par la proposition de Sanna Marin, première ministre finlandaise, de réfléchir à la semaine de 4 jours n’est qu’un exemple de plus… » @usbeketrica.

#Reconnaissance_Faciale

► Aux États-Unis, le Sénat envisage un moratoire sur la reconnaissance faciale. Alors que la Commission européenne ne va vraisemblablement pas imposer une interdiction temporaire de la reconnaissance faciale dans l’espace public comme elle l’aurait un temps envisagé, le Sénat américain se penche lui sur la proposition d’un moratoire sur cette technologie. Un texte proposé par deux élus interdirait à toute entité fédérale et locale – services de police, renseignement ou encore police aux frontières – d’utiliser des dispositifs de reconnaissance faciale tant qu’il n’y aura pas un vrai cadre législatif. Le but : éviter que son usage ne « prive les citoyens américains d’un niveau raisonnable d’anonymat», «affecte les minorités ethniques de façon disproportionnée», ou «entrave la liberté d’expression ». @Le_Figaro.

#Données

► Cookies : « La CNIL veut redonner aux utilisateurs le contrôle sur l’utilisation de leurs données ». La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a présenté, le 14 janvier, son projet de recommandation concernant les cookies, ces petits fichiers qui permettent de stocker des informations sur un internaute. Ce texte doit servir de guide pratique aux éditeurs de sites et d’applications pour recueillir légalement le consentement de leurs utilisateurs lorsque ces cookies servent à collecter des données personnelles. Pour Marie-Laure Denis, présidente de l’autorité, « les utilisateurs doivent pouvoir connaître les destinataires de leurs données collectées à des fins de profilage publicitaire. Il y a des textes en vigueur qui imposent le recueil d’un consentement libre et éclairé mais ces préconisations ne sont globalement pas mises en œuvre. » @lemondefr.

#Quartier

► Comment « réenchanter » les Champs-Élysées ? Les internautes invités à donner leurs idées via une consultation en ligne. L’idée est de redonner aux Parisiens l’envie de retourner sur l’avenue des Champs-Elysées : un projet d’urbanisme est présenté à partir de vendredi et jusqu’au 10 mai au Pavillon de l’Arsenal, à travers une exposition gratuite intitulée « Champs-Elysées – histoire et perspectives ». Le travail en cours part d’un constat : les Parisiens ne vont presque plus sur les Champs-Élysées, préférés par les touristes. L’artère est en effet fréquentée par 100 000 piétons par jour, mais seulement 5 % d’entre eux viennent de Paris (en excluant entre autres les personnes qui travaillent dans le quartier), selon une étude réalisée à l’occasion de l’expo. 71 % des habitants du Grand Paris trouvent le lieu trop touristique, 26 % trop bruyant, 10 % stressant et dangereux. « Stressant et dangereux, c’est surtout lié à la bagnole », estime ainsi Philippe Chiambaretta, architecte et fondateur de l’agence PCA-STREAM qui travaille depuis un an sur la transformation de la « plus belle avenue du monde ». Un projet à l’initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l’avenue. @franceinfo. Légende image : La consultation pour « réenchanter » l’avenue, présentée par le Comité Champs Élysées et l’agence Pca-Stream.

12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Le ministère des Armées a attribué mardi à l’opérateur français Photosol le développement sur la base de Creil (Oise) d’une importante ferme photovoltaïque, qui sera l’une des plus importantes en Europe qui va permettre de fabriquer l’équivalent de la consommation d’électricité de 180.000 personnes. « On est arrivés à des coûts de production de l’électricité solaire aujourd’hui qui nous permettent même d’avoir un ensoleillement un peu plus faible et de faire quelque chose de rentable », souligne David Guinard, directeur général de Photosol. @Challenges. Le projet s’étend sur 253 hectares dont 180 hectares de panneaux solaires. Photo d’Audi.

► Un moteur solaire innovant créé par  Saurea à Auxerre est lauréat d’un concours d’EDF. Des panneaux solaires qui permettent de produire de l’électricité, on connaît. Mais un panneau solaire qui actionne directement un moteur, c’est nouveau. C’est l’invention de Saurea, une entreprise installée à Auxerre dans l’Yonne. Nous sommes allés dans leurs bureaux pour en savoir plus sur ce produit. « Aujourd’hui, pour pouvoir motoriser un système à partir de l’énergie solaire, on est obligé d’utiliser des systèmes à base d’électronique et de batterie, qui ont des durées de vie limitées surtout dans des conditions climatiques sévères », précise Gilles Coty, le directeur technique de l’entreprise. « Dans notre système, le seul composant actif est la cellule photovoltaïque. Elle a une durée de vie entre vingt et vingt-cinq ans. C’est la même durée de vie que celle du moteur. » @franceinfo

#Ville

► La ville numérique peut-elle échapper au cauchemar de la science-fiction ? La ville numérisée habite nos imaginaires, que ce soit dans les créations ambivalentes de la science-fiction ou les fantasmes plus concrets de la « smart city ». Si la plupart des œuvres de science-fiction dépeignent des villes surpeuplées, polluées, violentes et inhabitables, les projets de « smart cities » promettent pourtant le contraire. Recension croisée de deux ouvrages qui interrogent ces représentations contemporaines : Station Métropolis Direction Coruscant, sous-titré Ville science-fiction et sciences-sociales, du géographe Alain Musset, et Smart Cities de l’architecte Antoine Picon. @ODSForum

#Agriculture

► Agricool inaugure sa ferme urbaine à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) constituée de containers blancs dans lesquels poussent des fraises, des herbes aromatiques…. Agricool est une jeune pousse créée en 2015 dans le secteur de l’agriculture urbaine. La société commercialise depuis quelques années ses fraises qu’elle fait pousser à la lumière de LED dans des containers et sans pesticides. L’objectif est de ramener la production au plus près des consommateurs (moins de 15 kilomètres entre le container et le point de vente) et contribuer à nourrir en partie les villes. @Challenges.

#Commerce

► Le coronavirus fait les beaux jours de la livraison de repas en Chine. L’épidémie de coronavirus, déjà responsable de la mort de 1.000 personnes, a cloîtré les Chinois. Dans au moins une trentaine de provinces et municipalités, les autorités ont demandé aux entreprises de laisser leurs employés travailler à distance le plus possible pour éviter la propagation de la maladie. Et couvre-feu oblige, les citoyens ne sortent plus. Mais les conséquences ne sont pas négatives pour tout le monde et le secteur de la livraison de repas profite ainsi d’un boum inattendu. Chez Meituan et Eleme par exemple, géants du secteur, on revendique 400.000 commandes quotidiennes, rien que sur la ville de Pékin. L’opérateur JD.com, spécialisé dans la livraison de produits d’épicerie, a recensé, de son côté, des ventes quatre fois supérieures à celles comptabilisées l’année dernière sur la même période. Les ventes de produits frais ont triplé comparé à l’année précédente, soit 15.000 tonnes vendues en deux semaines. au contexte épidémique. @LesEchos.

#Transport

► Sondage : en voiture, en transports en commun ou en vélo, les Français globalement satisfaits de la circulation dans leur ville. Circuler dans sa ville est globalement facile pour les Français, mais de fortes disparités existent. C’est ce qui ressort d’un sondage Odoxa-CGI pour franceinfo, France Bleu et la presse en région publié mercredi à un mois des élections municipales. Selon cette troisième vague de l’enquête « La voix des territoires », que ce soit à pied, en voiture, à vélo ou en transports en communs, les Français sont globalement satisfaits. Mais de fortes disparités existent selon le mode de déplacement et le lieu de résidence. Pour 9 Français sur 10, il est facile de circuler à pied. Plus des trois quarts (78%) ne trouvent pas de difficultés à circuler en voiture. Et les transports en commun réjouissent les deux tiers des personnes interrogées (65%). A lire aussi : Les deux tiers des Français se disent satisfaits par la propreté et gestion des déchets dans leur commune. @franceinfo

#Santé

► Drones, caméras, robots… La tech en pointe pour lutter contre le coronavirus. En Chine, les dernières nouveautés technologiques aident à contenir ou analyser la progression du coronavirus, tout en maintenant les habitants sous contrôle. L’un peut nettoyer les routes et les espaces publics à l’aide de désinfectant, en totale autonomie pendant trois heures. L’autre, composer près de 200 appels en cinq minutes à des habitants potentiellement malades, récoltant des informations tout en constituant pour eux un dossier médical mis à disposition des centres de soins locaux. Ces actions, pour limiter la diffusion du coronavirus ou simplement le détecter sont les œuvres de robots dans la région de Shanghai. @lexpress.

#Economie

► « Le coronavirus va accélérer la digitalisation de l’économie chinoise ». Quand les commentateurs s’inquiètent des conséquences d’un éventuel ralentissement de l’économie chinoise à cause de l’épidémie de coronavirus, David Baverez, investisseur basé à Hong Kong depuis 2012, pronostique un « retour à la normale au mois d’avril ». Il voit dans l’épidémie de coronavirus Covid-19 une opportunité pour la Chine de digitaliser son économie. « les Chinois ne sont jamais aussi inventifs que lorsqu’ils sont sous contrainte, explique-t-il. Par exemple, l’éducation en ligne va se développer. Plus globalement, le télétravail va augmenter de manière très importante, notamment parce qu’il s’intègre dans le modèle smart city que les Chinois veulent développer. » Ainsi, il estime que « le pouvoir de l’opinion publique chinoise s’est construit à travers Internet » et que « Wechat est le plus grand démocrate de Chine ». @LObs.

#Environnement

► Beaucouzé, une commune angevine engagée dans l’habitat bas carbone. La ville de Beaucouzé, a connu comme beaucoup de villes périphériques un fort développement pavillonnaire ainsi qu’un développement de zones économiques sur lesquelles se sont implantées de grosses entreprises et commerces, pourvoyeurs d’emplois pour la région angevine. l’actuel maire, Didier Roisné, lequel ne se représentera aux prochaines élections, avait proposé une politique volontariste en matière d’habitat social et d’environnement, avec des projets de commerces de proximité et des bâtiments économes en énergie. Une politique discutable, notamment avec l’implantation d’une imposante surface commerciale : Atoll, dont les propositions écologiques de l’aménageur n’ont pas été menée à leur terme. Mais l’édile à dû composer avec la communauté d’agglomération : Angers Loire Métropole, dont il est le dixième Vice-Président en charge de la politique d’accueil des gens du voyage. @villeintelmag.

#CentreVille

► Il faut recycler les zones commerciales de la France périphérique. Par Pierre Cantet (directeur associé de l’agence Bérénice). « Action coeur de ville », « opérations de revitalisation des territoires », « centres-villes vivants »… comme le montrent ces plans successifs, les centres-villes, cristallisent l’attention médiatique et les deniers publics pour enrayer leur désertification. On ne peut que s’en féliciter. Il ne peut y avoir de villes sans commerce. Cela dit, la consommation et les déplacements de nombreux Français s’inscrivent aujourd’hui dans un environnement périurbain. Celui-ci est équipé de zones commerciales, ces espaces mal-aimés, associés à cette « France moche » si souvent décriée, à l’écart des métropoles. Elles concentrent pourtant de nombreux flux et assurent un rôle de repères urbains au sein de territoires qui en manquent cruellement. Lire la suite de la chronique sur le site @LesEchos

11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Publié le 5 février par deux groupes de réflexion respectivement allemand et britannique, une étude annonce que « les émissions de gaz à effet de serre issues des centrales produisant de l’électricité dans l’Union européenne ont diminué plus fortement en 2019 qu’au cours de n’importe quelle année depuis au moins 1990 ». Ainsi dans l’U.E., les centrales éoliennes et solaires ont, pour la première fois en 2019, produit plus d’électricité que les centrales à charbon. @usbeketrica. Photo de Dieter_G via Pixabay (CC).

#Ville

► En octobre 2017, Sidewalk Labs,  a remporté l’appel d’offres pour transformer la friche portuaire de Quayside au sud de Toronto, en quartier futuriste piloté par les technologies et les données numériques. Parmi les innovations proposées par Google : les feux tricolores intelligents pour s’adapter au trafic routier en temps réel, les pistes cyclables chauffées en hiver pour éviter qu’elles ne soient ensevelies sous la neige, le réseau souterrain de robots assurant la distribution des colis et la gestion des déchets, ou encore les immeubles dotés d’abris imperméables se déployant automatiquement lors d’intempéries. Mais le projet soulève d’immenses inquiétudes concernant la collecte et l’utilisation des données des résidents. Après avoir donné un accord de principe le 31 octobre 2019, les autorités locales décideront de poursuivre ou d’arrêter le projet le 31 mars prochain. Lire l’article de Jean Haëntjens, économiste-urbaniste, spécialiste des stratégies urbaines, La « Google City » à Toronto, c’est grave docteur ?, sur le site de @FrenchWeb.

#Surveillance

► La safe city devant le tribunal administratif de Marseille. La safe city, déclinaison sécuritaire de la smart city est venue à la barre du tribunal administratif de Marseille. En cause, la mise en place de la vidéosurveillance automatisée par la ville, qui a lancé par ailleurs son « observatoire Big data de la tranquillité ». Une requête en référé a été déposée le 17 janvier par la Quadrature du net et la Ligue des droits de l’homme contre ce dispositif déjà en test. Mais les juges l’ont rejetée le 7 février, sans se prononcer sur le fond de l’affaire, considérant qu’elle n’était pas recevable puisqu’ils n’avaient pas de « décision administrative » à suspendre. Pour les associations plaignantes, qui attaquent pour la première fois ce type de dispositif, il s’agit là de mettre en place de « nouvelles technologies de surveillance » dans l’espace public qui, pour l’essentiel, relèvent d’une « surveillance biométrique généralisée : détection de comportements anormaux, suivi de silhouettes ou d’individus, captations sonores… » @Lagazettefr

#Données

► Données de consommation des compteurs Linky : la Cnil met en demeure Engie et EDF pour non-respect de certaines exigences. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), gendarme français de la protection des données, a annoncé mardi 11 février avoir mis en demeure les groupes d’énergie EDF et Engie, leur donnant trois mois pour mettre en conformité la manière dont ils gèrent la collecte des informations personnelles des consommateurs par les compteurs communicants Linky. Les deux groupes sont mis en demeure « en raison du non-respect de certaines des exigences relatives au recueil du consentement à la collecte des données de consommation issues des compteurs communicants Linky, ainsi que pour une durée de conservation excessive des données de consommation » » précise le communiqué du gendarme français des données personnelles. @franceinfo.

#Automatisation

► « Qui travaillera demain ? » Les robots ou les humains ? Automatisation, plates-formes numériques, ­intelligence artificielle… Dans cet univers en profonde mutation, verra-t-on encore des hommes et des femmes à l’ouvrage ? Quatre intervenants de la conférence organisée par Le Monde et Courrier international avec Thecamp, tentent de répondre à la question. « De même, une ville, un territoire, une puissance publique, peuvent-ils encore décider de leur politique d’aménagement du territoire lorsque des résidences sont transformées en hôtels collaboratifs (Airbnb), des petites routes en autoroutes ou des trottoirs en couloirs à trottinettes (Waze, Google Maps, Uber, Lime) par le jeu d’une simple application qui transforme l’air de rien l’usage d’une infrastructure physique sans la modifier elle-même ? Pourra-t-on demain maintenir des mécaniques collectives et solidaires, lorsqu’on ira éduquer ses enfants sur un MOOC californien ou se faire soigner par une plate-forme de santé chinoise ? », explique Benoît Thieulin est le fondateur de l’agence d’innovation numérique La Netscouade, et ancien président du Conseil national du numérique. @lemondefr.

#Entreprise

► « À l’avenir, des robots postuleront pour nous à des offres d’emploi ». « Nous avons une technologie qui va permettre de diffuser des offres d’emploi de manière ciblée, afin d’améliorer ce qui existe déjà en matière de recrutement en ligne, explique Fariha Shah, co-fondatrice de Golden Bees. Notre solution permet de toucher tous les internautes de manière intelligente. » Grâce aux datas, Golden Bees devine votre profil, et les opportunités professionnelles qui devraient vous correspondre. @Le_Figaro.

#IA

► De Butler à McEvan: intelligence artificielle, nouvelle barbarie? Chronique de Mathieu Laine. De Erewhon ou De l’autre côté des montagnes, la dystopie de Samuel Butler publiée en 1872, jusqu’à Une machine comme moi de Ian McEwan, récemment publié chez Gallimard, avec une traduction de France Camus-Pichon, la littérature britannique s’est distinguée par sa capacité à soulever et traiter un sujet dont l’actualité est chaque jour plus brûlante: avec le développement accéléré de l’intelligence des objets, basculons-nous dans la barbarie ? Dans Erewhon, anagramme de «nowhere» (nulle part), le héros de ce nouveau voyage de Gulliver observe les hommes après s’être longuement mis à distance. À la manière d’Usbek et Rica portant un regard neuf sur la France des années 1712-1720 dans les Lettres persanes de Montesquieu, il découvre un monde ayant interdit toute évolution technologique de peur de voir la machine l’emporter sur l’homme au point de le supplanter  «car l’homme, pour le moment, croit que c’est son intérêt qu’il poursuit, et il dépense une somme incalculable de temps et de labeur et d’intelligence à perfectionner davantage chaque jour la race des machines. Déjà il a réussi à faire bien des choses qui autrefois auraient passé pour irréalisables, et il semble qu’il n’y ait aucune limite au résultat que peuvent amener des perfectionnements accumulés, si nous laissons les machines descendre en se modifiant de génération en génération. » Lire la suite de la chronique sur le site @LesEchos

#Informatique

► L’avenir de l’informatique sera biologique. Entre 2014 et 2019 aux États-Unis, les investissements dans les start-ups de l’informatique quantique sont passés de 55 à 434 millions d’euros. L’enjeu est d’utiliser la mécanique quantique pour fabriquer des processeurs infiniment plus puissants. En plus de l’informatique quantique, l’entreprise américaine Intel développe des puces neuromorphiques. Inspirées par le fonctionnement du système nerveux humain, elles disposent de capacités de calcul et d’apprentissage considérables. L’entreprise Catalog stocke quant à elle nos données sur de l’ADN et sa technologie ne nécessite pas de refroidissement. Ainsi l’entreprise utilise des machines qui «impriment» des séquences de molécules synthétiques représentant des données (texte, photo, son, vidéo) sous la formes de brins d’ADN. Le biomimétisme nous tend les bras. @koriifr

#Commerce

► Uber Eats et Deliveroo à la conquête des petites villes françaises. Amir (son prénom a été modifié à sa demande) nous invite à bord de sa 206. Entre les sièges bébé fixés sur la banquette arrière sont posés deux sacs isothermes. Après une faillite, ce pizzaïolo s’est transformé en livreur pour Uber Eats et Deliveroo à Blois (Loir-et-Cher). En ce midi pluvieux, il s’en va déposer un taco poulet pour 4,30 euros la course. « C’est en attendant mieux. J’espère devenir grutier. » Depuis 2019, les deux principales plates-formes de livraison de repas bataillent dans la cité royale. Elles opèrent chacune sur vingt-sept restaurants, souvent les mêmes enseignes. Uber se targue de disposer d’une armada de quarante-cinq livreurs, contre quinze pour Deliveroo. Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), Saint-Lô (Manche), Château-Thierry (Aisne), Granville (Manche)… Chaque semaine, de nouvelles villes de l’Hexagone, petites et moyennes, sont conquises. « Aujourd’hui, nous couvrons 50 % de la population française, soit 34 millions de personnes, et nous sommes présents dans 180 agglomérations », explique-t-on chez Uber Eats. Deliveroo, de son côté, affiche une cinquantaine d’agglomérations au compteur. @lemondefr

#JeuVidéo

► Le journaliste Antoine Tricot s’interroge, sur France Culture de l’évolution du jeu vidéo, de loisir marginal à poids lourd de l’industrie culturelle. « Il est temps de regarder le jeu vidéo comme un objet culturel normal, avec ses bons et ses mauvais côtés. » Pour Antoine Tricot, cela veut dire explorer les multiples dimensions d’un art devenu industrie, un loisir diabolisé et pourtant mainstream, une pratique culturelle désormais professionnalisée et un secteur économique à part entière. Les jeux vidéo, c’est la vie !, série documentaire d’Antoine Tricot, réalisée par Rafik Zenine pour La Série documentaire (4 x 53 min), sur France Culture et les plates-formes de podcasts à la demande. @lemondefr.

10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► L’effrayante cartographie des futurs impacts du réchauffement en Europe montre que les canicules, submersions marines, feux de forêts et autres sécheresses vont s’étendre sur le continent européen et gagner en fréquence et en intensité. C’est ce que donne à voir le jeu de cartes interactives simulant les impacts du dérèglement climatique réalisé par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et que dévoile, lundi 10 février, Le Monde sur son site Web. @franceinfo. Légende image : Un pompier à Peyrehorade (Landes) le 14 décembre 2019. Photo : Gaizka Iroz / Afp).

#Transport

► A Niort, le bus est gratuit depuis deux ans, mais le bilan est mitigé. C’est une promesse de campagne qui a été tenue. Comme l’avait annoncé Jérôme Baloge, élu maire en mars 2014 dès le premier tour, Niort est devenue en septembre 2017 la plus grosse agglomération à passer aux transports gratuits, le chef-lieu des Deux-Sèvres a depuis été détrôné par Dunkerque (Nord). Deux ans plus tard, la fréquentation de ces bus n’a pas pour autant explosée. Les chiffres oscillent entre + 20 % et + 30 %. La ville de Dunkerque affiche un spectaculaire + 85 % en moyenne sur la semaine. Dans un rapport d’information du Sénat, Charles-Eric Lemaignen, vice-président du Groupement des autorités responsables de transport (GART), souligne que « Niort, seule ville à avoir baissé l’offre en même temps qu’elle instaurait la gratuité, est de très loin la ville dans laquelle l’augmentation de la fréquentation du réseau de transport a été la plus faible. Le nombre d’usagers augmente toujours lors de la mise en place de la gratuité, mais s’il n’y a pas d’amélioration de l’offre, le taux de fréquentation rechute ensuite. » @lemondefr.

#Travail

► Ces entreprises qui passent au télétravail intégral. Des dirigeants ont fait le choix de ne pas louer de locaux. En laissant les salariés s’installer où ils le souhaitent, ils recrutent plus facilement. C’est ainsi que s’est créée en décembre 2009 BoondManager, société d’édition d’outils de gestion. Ses trente salariés sont en full remote, soit en télétravail intégral. Anthony Lambert dirige la société depuis Lille avec son frère basé à Brest, Au départ, ils n’avaient pas imaginé créer une entreprise avec un tel modèle d’organisation. Mais les deux frères en apprécient finalement les bénéfices : « Nous sommes particulièrement efficaces en étant chacun chez soi », témoigne Anthony Lambert. Des entreprises sans bureau comme BoondManager réduisent leurs coûts. Elles doivent néanmoins rembourser aux salariés les frais liés au télétravail et à la sujétion constituée par l’utilisation d’une partie de leur domicile pour leur activité professionnelle. @Le_Figaro. A lire aussi : Le télétravail peut vite tourner au cauchemar @slatefr.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Pour la première fois, YouTube révèle ses recettes publicitaires. À retenir cette semaine : – Quelle couverture journalistique pour des élections en période de perte de confiance ? ; – Les médias produisent moins de contenus mais gagnent en audience ; – Les formats immersifs, sont-ils l’avenir du journalisme ? ; – Allons-nous vraiment accepter la perte de notre vie privée ? ; – Donald Trump et ses alliés préparent ce qui pourrait être la plus vaste campagne de désinformation de l’histoire.

#IA

► « Le terme IA est tellement sexy qu’il fait prendre des calculs pour de l’intelligence ». Croire que l’intelligence artificielle ait quelque chose à voir avec l’intelligence humaine est une illusion, détaille l’informaticien Vincent Bérenger dans une tribune au « Monde ». C’est une éminente figure de l’intelligence artificielle (IA), Yann Le Cun, qui souligne que les prouesses de l’IA démontrent bien plus les limites intellectuelles humaines que l’intelligence de ses réalisations. Nous sommes de mauvais calculateurs, nous ne savons pas brasser de grandes quantités d’informations, notre mémoire n’est pas fiable. Sous cet angle, il est moins étonnant que des IA dopées aux gigahertz et aux téraoctets écrasent les experts humains dans des exercices que nous considérions, il y a peu, comme des sommets intellectuels. John McCarthy (1927-2011), un pionnier de l’IA, s’en serait agacé, « Dès que ça marche, on arrête de l’appeler IA » (« As soon as it works, no one calls it AI anymore », selon les propos rapportés par le polytechnicien Bertrand Meyer sur son blog. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

► Spécialiste renommé de l’intelligence artificielle (IA), Yann Le Cun est professeur à l’université de New York et responsable de la recherche en IA chez Facebook. Il explique dans un entretien sur le site @lemondefr : « Il y a énormément d’applications positives dans la recherche d’information, la traduction, la compréhension de la langue naturelle, la reconnaissance de la parole, les agents virtuels intelligents du type Alexa. Les applications bénéfiques vont, de loin, l’emporter. Si certaines ont des effets négatifs, cela ne sera que temporaire. Toute nouvelle technologie crée des effets pervers qui sont ensuite corrigés. Actuellement, deux inquiétudes sont perceptibles en Europe. La première porte sur l’emploi et concerne les salariés qui se demandent comment un robot peut les remplacer dans leur travail ou rendre leurs compétences professionnelles obsolètes. La seconde se situe à l’opposé : si l’Europe ne fait rien, la Chine ou les Etats-Unis vont prendre le contrôle de l’économie, car ces pays sont plus avancés que nous sur l’IA. Face à ces questions, la réponse est à la fois politique et économique. » @lemondefr

► Intelligence artificielle : l’UE peaufine sa stratégie. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, est allée un peu vite en besogne. A peine installée dans son bureau du Berlaymont, à Bruxelles, l’ancienne ministre allemande annonçait son intention de lancer une initiative législative au sujet des implications humaines et éthiques de l’intelligence artificielle, dans les cent premiers jours de son mandat. Au sein de la Commission européenne, on se demandait quelle mouche avait piqué la présidente. « Von der Leyen a voulu aller très vite, cela a un peu surpris en interne, alors qu’il est nécessaire de prendre un peu de temps, de bien consulter », explique un fonctionnaire européen. La Commission a donc tempéré ses ardeurs. Le 19 février, Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, présentera les grandes lignes de la stratégie européenne, dans un Livre blanc. Un prélude aux initiatives législatives. La Commission cherche un équilibre entre deux objectifs : soutenir l’innovation et le développement économique d’une technologie de pointe, grâce à des investissements et des règles communes, tout en rassurant les citoyens face aux risques d’une invasion des objets connectés, des algorithmes opaques et des ordinateurs apprenants. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

07 Fév

Régions.news #410 – Edition du vendredi 7 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. En France, on dénombre un rond-point tous les 25 km en moyenne, soit près de 50.000 sur tout le territoire. Ronds, ovales, carrés, ils font partie du paysage routier français. En Loire-Atlantique à Nozay (Photo aérienne du Conseil départemental ci-dessus), des conditions particulières ont conduit les ingénieurs à imaginer et réaliser un rond-point en forme de cacahuète. « Quand vous avez des rond-points traditionnels, très souvent des voies sont pratiquement dans l’axe du rond-point. Les gens ralentissent donc moins et ça ne permet pas aux autres voies de s’intégrer facilement sur ce rond-point », explique Jean Charrier, vice-président du conseil départemental.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Pour la seconde année consécutive, le salon, Human Tech Days s’est tenu à Tours (Indre-et-Loire) dans le cadre du mois du numérique de la région Centre-Val de Loire. Les organisateurs ont choisi comme thématique de « Placer l’humain au cœur de la société numérique ». La rédaction de France 3 Centre-Val de Loire s’est intéressée à quatre entreprises régionales présentes sur le salon : Lify-Air (Détection en temps réel des pollens dans l’air), Lib&Lou (Location de jouets pour les enfants de 0 à 6 ans), ToolPad (Assistant d’utilisation d’ordinateur pour seniors) et Les 3 Dimensions (L’impression 3D accessible à tous).

► Depuis 2018, la commune Hermanville-sur-Mer (Calvados) expérimente la démocratie participative en ligne en créant le site « Cofonder ». « Les élus peuvent se servir du site pour consulter la population autour de projets et les habitants peuvent proposer des idées pour la commune, explique François Gruselle, le créateur de Cofonder. Cet outil permet aussi de réaliser un budget participatif : la commune met de côté une partie de son budget et la dispatche entre tous les habitants pour qu’ils choisissent les projets qu’ils veulent voir émerger dans la commune ».

#Municipales2020

► Paul Girod a 88 ans. En 1958, Il a été élu maire du village de Droizy dans l’Aisne depuis 1958, du temps de la 4ème République. Un record de longévité. À l’âge de 27 ans, il est devenu maire presque par hasard. « Quand je suis arrivé ici il y avait un réflexe spontané qui faisait que le plus gros cultivateur du pays soit le maire parce que c’est lui qui avait le temps », se souvient-il. En précisant que « c’était le seul, ou presque, qui possédait une voiture, donc c’était presque naturel dans l’esprit des gens que cela se passe comme ça. »

► En vue des élections municipales (les 15 et 22 mars 2020), franceinfo révèle mardi 4 février une étude de l’institut Montaigne. Différents critères sont observés par ce groupe de réflexion, dans les onze plus grandes villes de France : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Quelle est la ville qui possède le plus de vélos en libre-service ? Quelle est la municipalité qui investit le plus dans la politique culturelle ? À lire aussi : Plus d’impôts locaux, moins de dépenses, une dette maîtrisée : la santé financière des plus grandes villes françaises passée au crible.

Légende image. Une cité de la banlieue de Lisbonne (Portugal) était présentée comme une « no-go zone » où taxis et bus ne circulaient plus. Pour réhabiliter le quartier, la mairie a organisé en 2014 un festival de street art avec des artistes venus du monde entier. Depuis, il a lieu chaque année, et la cité s’est transformée en galerie d’art à ciel ouvert. « Ces œuvres d’art dans notre quartier nous ont permis de nous projeter dans le monde. Les gens viennent ici, cherchent à nous connaître, à entendre nos histoires. Avant, personne ne nous voyait, ni ne s’intéressait à nous. Aujourd’hui, tout cela a changé », souligne Emanuela Kalemba, organisatrice d’une visite guidée de « Quinta do Mocho ». (Crédit photo: AFP)

#Ecosystème

► La Machinerie à Amiens, qui anime un espace de travail collaboratif et un fablab. L’Electrolab à Nanterre, 1.500 m² d’ateliers où salariés, étudiants, retraités, chômeurs, ingénieurs ou artistes travaillent ensemble sur des projets de fabrication numérique. Mais aussi Les Imaginations Fertiles à Toulouse, la Palanquée à Sète, ou le Hatlab à la Verrière sont tous des tiers lieux. Ils font partie des 80 lauréats qui viennent d’être labellisés « Fabriques de Territoire » (dont 32 à dominante « numériques »), suite à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en juillet 2019 par le gouvernement. Déjà installés ou en cours de création, ces lieux recevront une subvention de 75 000 à 150 »000 euros chacun, sur trois ans. Lire le rapport « Tiers lieux, un défi pour les territoires » de la mission « Coworking : Territoires, Travail, Numérique » dirigé par Patrick Levy-Waitz, Président de la Fondation Travailler autrement .

► Les tiers-lieux sont des espaces physiques pour faire ensemble : coworking, micro-folie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public… Les tiers-lieux sont les nouveaux lieux du lien social, de l’émancipation et des initiatives collectives. Ils se sont développés grâce au déploiement du numérique partout sur le territoire. Chaque lieu a sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement, sa communauté. Mais tous permettent les rencontres informelles, les interactions sociales, favorisent la créativité et les projets collectifs. En résumé, dans les tiers lieux, on crée, on forme, on apprend, on fait ensemble, on fabrique, on participe, on crée du lien social…

#Environnement

► Qu’est-ce qu’on fait pour la planète ? Trier, recycler, revaloriser, se mettre au bio, acheter local, cultiver son jardin. Aujourd’hui, nous sommes tous concernés. Bien sûr, l’État doit mener une politique permettant le changement, les entreprises doivent décarboner leurs modes de production mais pour accélérer cette action collective. Les étudiants de l’Ecole Française de Journalisme de Bordeaux mettent en lumière les initiatives citoyennes et économiques en Nouvelle-Aquitaine dans le cadre d’un partenariat pédagogique avec France 3 Nouvelle-Aquitaine.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le coronavirus affole les réseaux sociaux et le monde de la tech. À retenir cette semaine : – Coronavirus & censure en Chine : Alors que le coronavirus se propage, la désinformation se viralise encore plus vite et la colère inonde les réseaux sociaux chinois. Une colère qui peut coûter cher, avec un gouvernement chinois qui contrôle les 1,1 milliard d’utilisateurs de WeChat (y compris dans les groupes privés), traquant toute personne qui pourrait « perturber l’ordre social ». Mais au fur et à mesure que la population se voit refuser la libre circulation de l’information, le gouvernement perd de sa crédibilité. C’est en effet, en partie, la censure chinoise qui a aidé à la diffusion du virus ; – Nous sommes désormais contrôlés à distance : « Les capitalistes de la surveillance contrôlent la science et les scientifiques, les secrets et la vérité. » ; – L’IA fera ce que l’on lui demandera de faire. C’est bien là le problème.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ecologie

► Le billet vert. Angers : ville écolo par excellence. Si Joachim du Bellay salue la fameuse douceur angevine, l’observatoire des villes vertes consacre une nouvelle fois les efforts d’Angers pour sa végétalisation. Dans son classement publié mardi 4 février, il a noté la ville en tête de 50 agglomérations vertes au premier sens du terme. La ville consacre près de 5% de son budget à la végétalisation avec 204 m2 d’espaces verts par habitant, mais elle fait aussi pâturer des chèvres ou des moutons pour tondre ses pelouses plutôt que de bruyantes machines. La ville a laissé tomber les phytosanitaires il y a près de 10 ans, et implique ses citoyens avec des potagers partagés et des permis de végétaliser les rues. Après avoir remporté le classement des villes où il fait bon vivre, Angers va encore énerver les 49 autres agglomérations en compétition pour être la ville la plus verte de France. @franceinfo. Légende image : Le château d’Angers, 31 octobre 2013. (Photo : Frank Perry / Afp).

#Municipales2020

► Une vieille église, six maisons en pierre et une cabine téléphonique hors service. Voilà, vous avez fait le tour de Rochefourchat, minuscule village de la Drôme, situé sur les hauteurs de Saint-Nazaire-le-Désert. « Ici, il n’y a pas de querelles de clochers », prévient le maire, Jean-Baptiste de Martigny. Et pour cause : le village est le moins peuplé de France, avec seulement un habitant, selon les derniers chiffres de l’Insee. Jean-Baptiste de Martigny, avocat à Paris de 42 ans, a acheté sa résidence secondaire dans la petite commune en 2006. Ce village « très sauvage, très préservé de la ville » situé à plus de 600 km de la capitale est l’endroit idéal pour un citadin pressé. Deux ans après son arrivée, il est élu maire de la commune avec 100% des suffrages exprimés. Une ascension fulgurante due en réalité au fait que l’ancienne maire depuis 25 ans désirait prendre sa retraite politique. Ici, pas de campagne électorale, mais plutôt une discussion autour de la table. « Ce sont des fonctions de représentation et il y a beaucoup d’aspects juridiques, donc j’avais une prédisposition par mon métier », se contente d’expliquer le maire. @franceinfo.

#Centre-Ville

► Concurrence des galeries commerciales, loyers trop élevés, problèmes de parking : le centre-ville de Perpignan se vide de ses commerces. Perpignan subit de plein-fouet la désertification de son centre-ville : 23 commerces disparaissent chaque année en moyenne. Pour expliquer le phénomène, il suffit d’aller en périphérie de la ville. Les centres commerciaux encerclent la ville. « Perpignan, c’est magnifique mais il y a le problème du parking, explique Lila, une habituée de la galerie commerciale. C’est difficile de se garer et en plus il faut payer ». Elle se souvient d’une autre époque où « quand on allait dans le centre-ville, il y avait tous les magasins que l’on aimait ». @franceinfo.

#Commerce

► Lancé par l’association Créacoop 25, un marché coopératif et participatif « T’as meilleur temps ! », verra le jour en septembre 2020 à Besançon (Doubs). Comment fonctionnera ce supermarché coopératif ? C’est un commerce à but non lucratif. Pour faire ses courses dans ce supermarché, il faut être coopérateur, c’est-à-dire acheter une part sociale (100 euros, environ) et travailler trois heures par mois dans le magasin : mettre en rayon, tenir les comptes, être à la caisse, gérer les stocks etc. Pour l’instant, l’association compte cinq cents membres. La particularité : les choix sont faits par les adhérents et le bio et les circuits-courts sont privilégiés. @franceinfo.

#Santé

► Depuis la fin de l’année 2019, le centre hospitalier de Valenciennes, dans le Nord, expérimente un logiciel d’intelligence artificielle qui a révolutionné l’organisation du service des urgences. Avec cet outil, le personnel peut anticiper les flux de patients jusqu’à une semaine avec fiabilité et ainsi d’éviter l’engorgement du service. Selon la direction de l’hôpital, les avantages sont nombreux. « Cela nous permet d’ajuster les équipes pour que le service ne soit pas en tension comme il l’était souvent avant l’expérimentation et cela réduit donc aussi le temps d’attente pour les patients », assure le directeur de l’établissement. @20minutes

#Entreprise

► Dans l’Aveyron, la commune d’Arvieu près de Rodez est à la pointe du numérique ! Dans cette commune de 813 habitants, on résiste à l’isolement géographique et au déclin démographique en milieu rural grâce notamment à un pôle d’entreprises spécialisées dans le numérique. Elles sont installées toutes ensemble, dans un ancien couvent, partageant un même espace de travail depuis le mois de septembre. « L’intégralité de cet espace de travail est géré par une coopérative spécialisée dans le développement de sites web et d’application. C’est elle qui loue ces locaux de 350 m2 où le réseau très haut débit a été installé, explique Vincent Benoît, co-fondateur de Laëtis. Quand j’analyse le pouvoir de vivre de mes collègues, leur pouvoir de vie est supérieur à s’ils étaient en zone urbaine ». Pour le maire d’Arvieu, « ça fait revivre les commerces, les restaurants sont au travail; tout le monde s’y retrouve ». @franceinfo.

#Association

► Entièrement gratuite, depuis dix ans HelloAsso fournit aux associations tous les outils leur permettant de gagner du temps dans la gestion de leurs activités associatives. « Notre objectif de départ n’a pas changé : venir en aide aux Français engagés dans les associations ! Ce sont des personnes qui ont toujours une solution imaginative à portée de main pour résoudre les problèmes qu’elles rencontrent. Nous voulions donc leur apporter un service à leur image : malin, parce qu’il ne coûte rien, qu’il répond à une problématique du quotidien et qu’il est facile d’utilisation. » Léa Thomassin, Présidente et co-fondatrice de HelloAsso. En dehors de Bordeaux, 4 coordinations ont été implantées à Lille, Nantes, Lyon et Montpellier. @franceinfo

#Energie

► Urgence climatique : des étudiants primés pour des projets utilisant des sources d’énergie inexploitées. Lancé par la fédération professionnelle de l’ingénierie (Synthec) le prix de l’ingénierie du futur, vient de récompenser plusieurs équipes d’étudiant qui présentent des projets exploitant des sources d’énergie, peu ou pas exploitées, comme l’air, le bruit, le vent ou encore le soleil. Des projets prometteurs qui ne laissent pas insensibles compte de l’urgence à agir pour le climat. « Envie d’agir pour la planète ? Inventez des solutions technologiques qui répondent à l’urgence climatique ! », tel était le thème du défi lancé par la fédération professionnelle de l’ingénierie (Syntec) et dont le palmarès 2019 vient d’être dévoilé. Lancé depuis 2006 ce concours est organisé en partenariat avec les ministères Ce concours étudiants est organisé en partenariat avec les ministères de la Transition écologique et solidaire, de l’Éducation nationale, de l‘Économiela Direction Générale des Entreprises, et Concepteurs d’Avenirs.  Son objectif est de donner un coup d’accélérateur aux talents de demain en matière d’ingénierie. @villeintelmag.

#IA

► EDF, Thales et Total forment un trio dans l’intelligence artificielle. Autant mettre les recherches fondamentales en commun. Trois grands industriels français d’horizons différents – l’énergéticien EDF, le pétrolier Total et Thales, groupe versé dans l’aéronautique, la défense ou l’espace -, ont décidé de financer ensemble un laboratoire dédié à l’intelligence artificielle pour faire des cerveaux numériques « une source de croissance et d’emploi ». Un projet qui s’inscrit dans la ligne du manifeste pour l’intelligence artificielle au service de l’industrie signé début juillet par 14 grands groupes français. Les chercheurs seront installés sur le plateau de Saclay, dans les locaux d’EDF Lab Paris-Saclay. Leur première mission sera de développer une intelligence artificielle « de confiance au service des systèmes critiques industriels », avec un niveau d’exigence absolu sur sa fiabilité et dont la prise de décision puisse être « explicable voire certifiable ». @LesEchos.

► « Les algorithmes d’intelligence artificielle bouchent les horizons des internautes ». Dans une tribune au « Monde », le chercheur Hugues Bersini appelle plates-formes et réseaux sociaux à redonner une place aux produits et aux savoirs qui ne passent pas par la simple imitation du plus grand nombre. Il écrit «  Nous n’avons jamais été aussi prévisibles que depuis quelques années, et ce à partir des myriades de données que nous abandonnons dans les serveurs des immenses entreprises informatiques qui prennent graduellement le contrôle de nos existences. (…) On comprend bien que, dans un but éminemment commercial, les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) aient pour vocation, non pas de vous proposer ce que vous connaissez, pratiquez ou possédez déjà, mais bien de vous suggérer de nouveaux produits censés vous séduire. Comment Amazon va-t-il vous proposer un produit nouveau dont il espère que vous ferez l’acquisition ? @lemondefr.

► Revue de liens : – Yann Le Cun : « Les applications bénéfiques de l’intelligence artificielle vont, de loin, l’emporter ».   (@lemondefr) ; – L’intelligence artificielle, un outil prometteur pour la sécurité. Algorithmes, reconnaissance faciale… Villes et collectivités expérimentent ces technologies numériques pour mieux sécuriser l’espace public. (@Le_Figaro) ; – « Si l’on n’y prend garde, l’intelligence artificielle reproduira nos stéréotypes de genre »  via @lemondefr).

#Smartphone

► Comment le smartphone impacte-t-il les relations d’amitié chez les jeunes ? Si le téléphone peut être nocif d’un point de vue médical, par une exposition prolongée à la lumière bleue des smartphones, qu’en est-il pour les relations amicales ? Nous sommes allés à l’université de Caen pour rencontrer le sociologue VassiliRivron et lui poser la question. Pour cet enseignant-chercheur, le téléphone n’est pas forcément nocif, mais il peut être addictif. Le sociologue insiste sur le fait que le téléphone doit rester un outil, qu’il ne faut pas oublier qu’on en fait ce que l’on veut. Pour Marie Renouard, enseignante de philosophie et psychanalyste, l’amitié ne se crée pas derrière un écran mais en face à face. En effet, il est plus difficile de comprendre ou de connaître l’intention de la personne à travers un message car il nous manque l’intonation et les mimiques faciales. Ainsi, le sens du message peut parfois être déformé ou mal interprété. @franceinfo