19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► « Les communes sont une très bonne échelle pour la transition écologique ». Les maires sont les acteurs les mieux placés et les plus légitimes pour mettre en place une transition écologique rapide sur le terrain. Ils sont pourtant rarement conscients des enjeux et souffrent du manque d’engagement de leurs concitoyens. Voilà quelques-uns des constats dressés par l’ingénieur Ulysse Blau, qui a passé trois mois à arpenter à vélo les communes du Calvados pour établir un état des lieux sur la transition écologique dans les communes de France. @usbeketrica. Légende image : Ulysse Blau, ingénieur parisien de 27 ans, rencontrant le maire de Fumichon. Photo : Ulysse Blau.

#Journalisme

► Journalisme augmenté à l’IA, un état des lieux. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective de FTV. Menace ou promesse, outil ou ennemi, l’Intelligence Artificielle (IA) s’introduit dans les rédactions, et avec elle la question de l’avenir du journalisme sur fond de relation perturbée avec les géants de la tech, qui nous rendent une fois de plus accrocs en fournissant …l’essentiel de la technologie dont se sert l’IA. Prendre du recul face au “hype” autour de l’IA et des “robots journalistes”, et analyser ce que pensent réellement les rédactions de cet outil qui est en train de disrupter leur métier est l’objectif du “Journalism AI Report” du ThinkTank Polis de la London School of Economics, soutenu par la Google News Initiative. Cette analyse repose sur un sondage auprès de 71 médias d’information dans 32 pays, de la presse écrite aux agences de presse en passant par la télévision. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Ville

► Quels exemples de Smart City en France ? Cinq villes font figure d’exemples dans le développement des Smart City en France : Lyon, Nantes, Dijon, Bordeaux et Montpellier. Retour sur ces projets de villes durables, vertes et intelligentes. En Europe, les Smart City sont déjà nombreuses, à l’image de Pontevedra en Espagne ou de Copenhague au Danemark. En France, quelles sont les villes les plus avancées en la matière ? Lyon, Nantes, Dijon, Bordeaux et Montpellier en sont de très bons exemples. Retour sur les spécificités de ces métropoles françaises bien avancées en matière de Smart City. @Demain_la_Ville.

#Transport

► Construite à Nantes en 1922, la Pacific file toujours bon train sur les rails de Normandie. La locomotive 231 G 558 a été construite à Nantes aux ateliers des Batignolles-Châtillon pour le compte de la compagnie des chemins de fer de l’État. Depuis 1986 elle roule sur les rails de Normandie, et même parfois plus loin vers les Pays de la Loire. C’était, à l’époque, une locomotive parmi les plus rapides. 2500 cv, 130 km/h. Une série de 283 machines destinées à la traction des nouveaux trains rapides des années 1920, constitués désormais de voitures voyageurs en métal. Plus lourdes que les voitures du 19ème siècle qui étaient carrossées en bois. Et donc peu solides. Les compagnies privées engageant alors des programmes de construction de machines toujours plus rapides et prestigieuses. La 231 G n° 558 est donc née à Nantes. Elle a principalement roulé sur les lignes de l’Ouest et de la façade Atlantique au gré de ses affectations, de Paris au Havre, à Cherbourg, Saintes ou Bordeaux. @franceinfo. Légende image : Construite à Nantes en 1922 la locomotive 231 G 558 roule toujours sur les rails de Normandie. Photo Marc Ollivier / MaxPPP.

► Comment Moustache est devenu le champion français du vélo électrique. Pour l’emporter dans une course cycliste, il faut commencer par prendre un bon départ mais il faut aussi être capable de maintenir son effort sur la durée. Dans le monde des fabricants de vélos, les règles sont finalement les mêmes et c’est en suivant à la lettre cette stratégie que Moustache, une entreprise partie de rien en 2011, a réussi à s’imposer comme le champion tricolore du vélo électrique. « L’année de notre création, on avait prévu de vendre 600 vélos. On en a écoulé 1.300. Et sur notre dernière saison, nous en avons produit environ 30.000 », se félicite Greg Sand, l’un des deux fondateurs avec Emmanuel Antonot de cette PME dont le siège est installé à Epinal. Comment une PME installée dans les Vosges a-t-elle réussi s’installer au sommet du marché du vélo électrique français en valeur ?  A lire aussi : Le fondateur de Meetic veut révolutionner le vélo électrique. @LesEchos.

#Commerce

► Direction Londres pour EuropaCity, après l’abandon du projet à Gonesse par Emmanuel Macron. Annulé dans le Val-d’Oise sur décision de l’Elysée, le mégacomplexe de commerces et de loisirs pourrait s’installer à Londres. Dès l’annonce de l’abandon de la part d’Emmanuel Macron, Londres a appelé les investisseurs (la filiale immobilière d’Auchan Ceetrus et le groupe chinois Wanda) pour proposer de faire naître le projet dans la banlieue autour de la capitale britannique, selon une personne proche du dossier. D’après la même source, les discussions ont ainsi déjà commencé. @franceinfo

#Réseau_5G

► Les enchères sur la 5G devraient être repoussées à au moins mars 2020. Les enchères sur les futures fréquences mobiles 5G devraient être repoussées en France vers mars 2020, soit trois mois après la date prévue, ont déclaré à Reuters deux sources proches du dossier. Le ministère des Finances et l’autorité de régulation du secteur, l’Arcep, discutent depuis des mois du prix ainsi que de la taille du spectre de fréquences attribuées, ont précisé ces sources au fait du dossier. Ces discussions sur la 5G ont retardé le processus juridique d’au moins trois mois, ont ajouté ces mêmes sources, les enchères devant initialement débuter en janvier. @Challenges.

#Numérique

► Pour une majorité de Français, le numérique est une chance. Le think tank Culture numérique s’est penché sur la question de la fracture numérique et a constaté que oui, cette fracture numérique existe bien dans la société française. Un sondage Odoxa/think tank culture numérique et franceinfo révèle que les trois quarts des Français sont convaincus que cette scission existe entre ceux qui maîtrisent et ceux qui sont dépassés. Cela n’empêche pas qu’une large majorité de Français considère le numérique comme une chance. C’est la cas pour 62% d’entre eux, alors qu’en face on trouve 38% de Français qui le voient comme une menace. Sans surprise, ceux qui voient le numérique d’un bon oeil se trouvent davantage parmi les jeunes, les personnes à hauts revenus et les diplômés. À l’inverse, les femmes, les catégories populaires et les moins diplômés sont près d’un sur deux à dire que le développement numérique leur fait peur. @franceinfo

#IA

► Pourquoi l’intelligence artificielle est sexiste.Alors que s’ouvre mercredi 20 novembre à Paris le Women’s Forum, pour renforcer la place des femmes dans la société, les nouvelles technologies semblent faire de la résistance ! Pour nle chroniqueur d’Europe 1, Jean-Pierre Montanay, la forte concentration d’hommes dans les domaines de l’informatique explique le sexisme dont même les algorithmes peuvent faire preuve. « Les chiffres respirent la testostérone : un informaticien sur trois seulement est une femme. Dans le secteur de l’intelligence artificielle, elles sont presque invisibles : plus de deux tiers des chercheurs sont masculins, et si l’on se penche sur les start-ups qui inventent le futur, là aussi c’est une insulte à la parité : moins d’une sur dix a pour patron… une patronne. Enfin, un chiffre réconfortant : 50 % des bacheliers scientifiques en France sont de jeunes femmes… Et pourtant, ces têtes bien faites ne se retrouvent  pas dans les filières informatiques. Elles ne constituent que 15% des étudiants en informatique. Or,  il faut se souvenir que dans les années 1950 et 1960, les femmes représentent près de 40 % des effectifs dans l’informatique mais tout va basculer dans les années 1980. Lire la suite de l’article sur le site  @europe1

#CyberPiratage

► Attaque informatique au CHU de Rouen : une enquête ouverte. Les services de l’Etat se mobilisent au chevet du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen. L’établissement a été frappé, vendredi, par une cyberattaque qui a fortement perturbé son fonctionnement tout au long du week-end. Signe de la gravité de la situation, une enquête a été ouverte par la section spécialisée F1 du parquet pour des faits de piratage visant un système informatique de l’Etat en bande organisée, ainsi que pour extorsion et tentative d’extorsion en bande organisée. L’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a elle aussi envoyé des agents pour assister les équipes du CHU. Ils étaient toujours à l’œuvre lundi en milieu d’après-midi. Le « cyberpompier » de l’Etat ne souhaite cependant donner aucune autre information, ni même communiquer sur le nombre précis d’agents dépêchés sur place, même si Paris Normandie avance le chiffre de sept. @lemondefr

18 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Paysage

L’automne en Alsace vu du ciel. Le ciel, c’est l’univers de Tristan Vuano. Quand il n’est pas sur le tarmac de l’aéroport de Bâle-Mulhouse à exercer sa profession de « pushback », c’est-à-dire de « repousseur » d’avions de ligne, il prend le manche de son ULM multi-axes, un engin volant similaire à un petit avion biplace, mais en plus léger. Armé de son appareil photo et de patience, il immortalise les paysages alsaciens. Après nous avoir proposé une retro de l’année 2018 en Alsace vue du ciel, il nous livre sa moisson de panoramas aux couleurs de l’automne. A admirer sans modération. Pour voir et revoir à loisirs ces clichés, Tristan Vuano vient de publier un livre, « L’Alsace vue du ciel », chez HC Editions. 150 clichés de ses clichés y sont accompagnés des textes de Gilles Pudlowski. Tel un oiseau, on y admire l’Alsace aux plus belles lumières de la journée : à l’aube et au coucher du soleil. Légende image : Le château du Haut-Koenigsbourg (Bas-Rhin), un château fort alsacien du XIIᵉ siècle, profondément remanié au XVᵉ siècle. Photo : Tristan Vuano.

#Futurapolis

Futurapolis : revivez l’ensemble de nos conférences. Pendant deux jours, philosophes, chercheurs, ingénieurs, mais aussi entrepreneurs se sont réunis afin d’évoquer notre monde en mutation et ses nombreuses perspectives lors de cette huitième édition de Futurapolis à Toulouse. Quels usages pour les neurosciences ? Comment se protéger des deepfakes et du clonage vocal ? Quels algorithmes se cachent derrière les applications de rencontre ? Comment mieux utiliser l’intelligence artificielle ? D’éminentes personnalités, du chercheur américain Evgeny Morozov au Nobel de l’économie Jean Tirole, en passant par l’écrivain Alain Damasio, ont conversé entre elles et avec le public, donnant lieu à des échanges passionnants. L’intégralité des conférences filmées est à retrouver sur le site du Point et sur nos pages Facebook Le Point et Le Point Innovation. Quant au forum Futurapolis, il revient l’année prochaine pour un nouveau rendez-vous toujours tourné vers le futur. @LePoint

#Media

Membership : ce que les médias peuvent apprendre d’autres secteurs d’activité. Par Nathalie Pignard-Cheynel, professeure assistante à l’Académie du journalisme et des médias de l’université de Neuchâtel. Pour répondre à la crise qui touche les médias, le Membership Puzzle Project propose d’explorer le modèle de l’adhésion (membership). Son dernier rapport suggère des pistes de réflexion grâce à une approche originale : plutôt que d’étudier ce qui se fait déjà côté médias, le regard est porté sur d’autres secteurs qui expérimentent, parfois depuis des siècles, les questions d’engagement, de communauté et d’agir collectif. @metamedia.

#Audiovisuel

« Il faudrait créer un Netflix européen et public ». Disney+, Apple TV+, HBO Max… Comment les plateformes concurrentes de Netflix vont-elles bouleverser le marché du streaming ? Que peut l’Europe face à ces géants américains ? Et quelle place pour les auteurs ? Entretien avec Alain Le Diberder, économiste et auteur du livre La nouvelle économie de l’audiovisuel (La Découverte, 2019). Le secteur streaming est en plein bouleversement. Après Apple TV+ le 1er novembre, c’est le nouveau service du géant américain Disney, baptisé Disney+, qui vient d’être lancé le 12 novembre aux États-Unis, au Canada et aux Pays-Bas. Attendue en France pour le 31 mars 2020, la plate-forme a déjà attiré plus de 10 millions d’abonnés en moins de 24 heures. De quoi rendre confiant le mastodonte, qui vise 90 millions d’abonnés en 5 ans. L’année prochaine, c’est la compagnie Warner qui lancera à son tour son nouveau service, HBO Max. Sans compter l’offre du géant Amazon, Prime Video, disponible depuis quelques années déjà… Netflix aurait-il du souci à se faire ? Lire la suite de l’article sur me site @usbeketrica.

► La révolution de l’audiovisuel augmenté appelle une nouvelle forme de régulation. La révolution de l’audiovisuel augmenté promet des bouleversements à court terme. L’historique télévision linéaire se voit déjà supplantée par la multiplication des plateformes et des services de vidéo à la demande. Idem pour la radio, face à la montée en puissance de l’écoute connectée. Cette nouvelle donne culturelle appelle une refonte des législations en vigueur. Surtout, elle oblige les acteurs de l’écosystème à définir des stratégies et des alliances innovantes. @usbeketrica

#Reconnaissance_Faciale

 Reconnaissance faciale au carnaval de Nice ou dans des lycées, la Cnil préconise un strict encadrement. La reconnaissance faciale est depuis longtemps associée à une restriction des libertés. Quand à Nice ou Marseille, les établissements scolaires envisagent de l’installer, les réactions sont vives. Dans un rapport publié vendredi 15 novembre, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés – Cnil précise sa position et le cadre de la mise en place de ces dispositifs. « Tout n’est pas et ne sera pas permis en matière de reconnaissance faciale », prévient l’organisme qui souligne le « potentiel de surveillance inédit pouvant mettre en cause des choix de société » S’il ne s’oppose pas sur le principe à l’utilisation de la reconnaissance faciale, le gendarme français des données personnelles met justement l’accent sur plusieurs exigences pour en encadrer l’expérimentation. @franceinfo.

► Comment fonctionnent les technologies de reconnaissance faciale ? Il est trompeur de parler de reconnaissance faciale au singulier : il existe plusieurs modes de fonctionnement différents, qui n’ont pas tous le même impact sur la vie privée. On parle de plus en plus, en France, des technologies de reconnaissance faciale. Derrière le terme passe-partout de « reconnaissance faciale » se cachent des technologies différentes. Techniquement voisines, elles ne soulèvent pas du tout les mêmes enjeux en matière de protection des données et de libertés publiques. Le premier usage, le moins conséquent en matière de protection des données personnelles, consiste en la vérification de l’identité en comparant l’image d’une personne avec celle qui est stockée, par exemple dans son passeport. Dans ce cas, il n’y a pas constitution d’une base de données, simplement une comparaison. C’est le même mécanisme qui permet de déverrouiller certains téléphones. via @lemondefr

#IA

► Les usages de l’intelligence artificielle 2019. Par Olivier Ezratty est consultant et auteur, créateur d’Opinions Libres, son blog sur les deep techs (intelligence artificielle, informatique quantique, medtech, …) et sur l’innovation (entrepreneuriat, politiques publiques…). Olivier est expert pour FrenchWeb. Voici la troisième édition de l’ebook « Les usages de l’intelligence artificielle ». Il fait suite à une première édition publiée en octobre 2017 et une seconde en novembre 2018. Cet ouvrage couvre toujours la thématique de l’IA à 360°. Il s’adresse en particulier aux entreprises de tous secteurs d’activité qui veulent comprendre les tenants et aboutissants de l’IA: ses fondamentaux techniques, ce à quoi elle peut servir dans leurs activités et comment la prendre en main ainsi que les questions sociétales et éthiques associées. Télécharger le e-book 3ème édition. @FrenchWeb.

#Numérique

► Vie numérique : Place à l’éthique. Face aux dérives du monde numérique, et tandis que l’appareil législatif, vite dépassé, se construit tant bien que mal, le débat éthique prend de l’ampleur, obligeant tous les acteurs à se questionner. Il y eut l’âge d’or, celui des promesses. Le temps insouciant d’un numérique qui émancipe, qui foudroie les frontières, libère les savoirs, décuple les possibles, individuels et collectifs… Et puis il y a, après l’euphorie, comme un goût de lendemain de fête. Lorsque, dégrisé, l’on découvre que le trip technologique a un prix, et que les pitchs dystopiques d’hier, faço Black Mirror, se sont réalisés. Que la réalité a bel et bien mouché la fiction. Une élection biaisée par les manipulations d’un réseau social tentaculaire ? Déjà vu (Etats-Unis, 2016). Les données personnelles siphonnées par un parti unique pour noter les bons et mauvais citoyens ? Déjà fait (Chine, 2018). Prouver aux services de l’Etat son identité par reconnaissance faciale via son propre smartphone ? Déjà adopté (France, 2019). Le « bon » numérique a-t-il définitivement cédé la place à son pendant totalitaire, dévoreur de données et de libertés ? Pas si sûr, ou du moins pas encore. Lire la suite de l’article sur le site @Libe.

#Energie

► Situé près du village de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône), le projet Iter (réacteur thermonucléaire expérimental international) concentre « les espoirs de l’avenir énergétique mondial », selon les mots de son directeur général, Bernard Bigot, alors que se terminent les travaux de génie civil sur le « coffre » en béton du réacteur. C’est l’un des derniers grands projets dans lequel les grandes puissances (la Chine, l’Union Européenne, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis). Il s’agit de ruit de leurs recherches. Iter doit recréer sur terre le coeur d’une étoile. Le projet est l’inverse des centrales nucléaires. En faisant chauffer un gaz à 150 millions de degrés, on crée du plasma, l’un des quatre états de la matière (avec le solide, le liquide et le gazeux) dans lequel les particules vont fusionner en dégageant de l’énergie. Or personne ne peut encore affirmer qu’un jour, ce procédé va alimenter nos villes en électricité. Les chercheurs prédisent une mise en circulation pour 2060 !  @LExpress.

► L’éolien en mer pourrait devenir la première source d’électricité en Europe. À 23 kilomètres au large de Zeebruges, au nord de la Belgique, les éoliennes s’étendent à perte de vue: plus de 250 mâts, dont certains s’élèvent au-delà 200 mètres, répartis sur neuf parcs voisins qui s’étendent sur une bande longue d’une trentaine de kilomètres. Ce champ, déjà l’un des plus grands du monde, doit encore doubler de taille, ce qui lui permettra d’alimenter deux millions de foyers. Encore très peu développé, l’éolien en mer représente seulement 0,3% de l’électricité produite dans le monde. Mais il offre un « potentiel quasi illimité », avance Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans un rapport publié fin octobre, cette agence prédit ainsi une forte accélération des investissements dans le secteur, en particulier en Europe et en Chine. D’ici à 2040, l’éolien offshore pourrait même devenir la première source d’électricité sur le Vieux-continent. @latribune

15 Nov

Régions.news #400 – Edition du vendredi 15 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. #VilleMiroir. Cliché pris aux alentours de la ville de Puteaux (Hauts-de-Seine) le 12 avril 2016 (Photo : @padam92). « Le droit à la ville, c’est dire que les personnes qui pratiquent la ville doivent en déterminer la forme et les fonctions. C’est dire que la ville nous appartient, qu’elle est à nous », explique Julien Simard, doctorant en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Montréal. À lire : Le droit à la ville pour se réapproprier l’espace urbain sur le site canadien @LeDevoir.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La ville de Chauny (Aisne) veut redynamiser son centre-ville. Pour cela la municipalité demande l’avis de ses habitants sur Internet. Leurs réponses permettront à la commune de définir les aménagements nécessaires, et d’étoffer les propositions des commerçants. Cette enquête se termine le 15 décembre.

► A Bordeaux, Frédéric Brouzes, guide et infographiste, est un passionné d’histoire. Il a matérialisé en images de synthèse des gravures et plans de la cité girondine au 15ème siècle pour les resituer dans le Bordeaux d’aujourd’hui. Le résultat est à découvrir grâce à un masque de vision en 3D. « On ne raconte pas une histoire, on parle de faits réels. Ce n’est pas du passé. Le présent et le passé sont complétement liés là », explique Frédéric Brouzes. Toutes les informations sont sur son site Bordeaux Storic.

► Obtenir une carte d’identité, faire sa déclaration fiscale, autant de démarches administratives qui passent désormais par le numérique mais dans certaines zones rurales, les particuliers sont parfois démunis. Dans le Pays royannais (Charente-Maritime), André Ruiz, aidant numérique, propose ses services à domicile pour épauler les seniors ou les particuliers qui ont des difficultés avec le numérique. Un service payant rendu possible grâce à l’association Mod’emplois dont le but est de permettre à des demandeurs d’emplois de renouer avec le monde du travail. Selon l’INSEE, 17% des Français ne savent pas utiliser un ordinateur.

► La chambre d’agriculture de la Creuse organise cette semaine la seconde édition du « rallye abreuvement ». L’idée est de rechercher sur le terrain des solutions pour l’autonomie en ressource en eau et échanger autour de différentes solutions pour l’abreuvement des animaux. Les éleveurs impliqués ne manquent pas d’outils : béliers à eau, pompage solaire, retenues d’eau, les exploitants ont la possibilité de faire le tour d’exploitations pionnières en la matière. La chambre d’agriculture de Creuse rappelle qu’il est aujourd’hui indispensable d’atteindre le maximum d’autonomie en eau pour l’abreuvement des troupeaux afin de réduire les coûts, améliorer les conditions de travail et limiter les prélèvements sur les réseaux d’alimentation en eau potable.

► Fast Retailing, maison mère de la marque japonaise de vêtements Uniqlo, a annoncé mercredi 13 novembre un partenariat avec la jeune société nordiste Exotec, dont les robots Skypod vont équiper des entrepôts du groupe japonais pour la préparation de commandes. Takuya Jimbo, directeur général adjoint de Fast Retailing explique ce choix : « L’intelligence est dans les robots qui se déplacent de façon autonome et économe à l’horizontale au sol, et à la verticale entre des étagères ordinaires jusqu’à une hauteur de 10 mètres » alors qu’avec d’autres systèmes, les étagères sont elles-mêmes motrices et requièrent une installation complexe.

Légende image. La visualisation du projet de l’architecte italien Stefano Boeri pour la construction d’une ville boisée intelligente, dans les environs de Cancún, au Mexique. La ville ne doit cependant pas uniquement être écologique, mais également « intelligente », grâce à divers capteurs à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments qui doivent rendre la vie de ses habitants la plus agréable possible. Mais cet ambitieux projet suscite la controverse. La ville-forêt doit être construite en plein milieu d’une forêt vierge existante et les immeubles verts nécessitent l’abattage de nombreux arbres. (Crédits photo : stefanoboeriarchitetti.net)

#Ville

► France urbaine, association qui réunit les grandes villes, grandes intercommunalités et métropoles françaises, a publié une étude sur le rôle du numérique au service de l’innovation sociale dans les villes. Il s’agit de dresser un panorama des initiatives prises par les centres urbains pour favoriser le mieux-vivre ensemble en ville. En pleine actualité liée aux enjeux de solidarité et d’accès aux services publics, cette étude questionne sur la possible existence d’une spécificité française de la ville intelligente. Voir aussi la vidéo de la 19ème Conférence des Villes, organisée par France urbaine qui s’est tenue le mercredi 18 septembre 2019 à Paris sur le thème de « L’engagement des villes en actes : solutions et innovations au service des citoyens »

► La ville dite intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Ainsi la ville de Neom est la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite. Elle est censée préfigurer la ville de demain. Elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital ». La CNIL explique dans un rapport sur les « smart cities » publié en 2017 que ces villes ordinateurs « proscrivent tout ce qui accompagne la présence d’êtres humains : leur besoin de convivialité, de chaleur, de lumière… » et qu’en fait « les robots ne seraient-ils pas finalement les habitants idéaux de la smart city ?»

#IA

► la chroniqueuse Guillemette Faure (Le Monde) qui s’est introduite parmi les experts de l’intelligence artificielle réunis en novembre à Paris pour le forum « Global Forum on AI for Humanity », écrit : « Les conférences sur l’intelligence artificielle sont un des rares endroits où la file d’attente pour les toilettes est plus longue côté hommes que côté femmes », m’a fait remarquer une chercheuse alors que nous nous lavions les mains. La « crise de la diversité », selon l’expression de Kate Crawford, professeure à l’université de New York, fait partie des sujets qui tracasse le secteur. « Quatre-vingt-dix pour cent des profs d’intelligence artificielle sont des hommes. Ce n’est pas un problème technique, c’est une industrie qui reproduit une perception biaisée du monde… ». Lire sa chronique « A la rencontre des gars de l’IA » sur le site @Lemonde

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La course aux millions d’abonnés. À retenir cette semaine : – La BBC utilisera le « journalisme semi-automatisé » pour la première fois lors de l’élection générale de 2019 ; – La BBC prévoit d’élargir son service de compte rendu sur la démocratie locale via de nouvelles sources de financement externes..

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Il s’agit des couleurs réelles, visibles à l’œil nu la nuit. Photo de Charlene Flores. « On est un peu dans une ambiance fantastique. » Charlène Flores est photographe. Dimanche 2 juin, elle a publié un reportage à La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) dans Libération du 2 juin. On y découvrait des serres de production de tomates qui « compensent le peu d’ensoleillement avec un éclairage artificiel », décrit le journal. « On évolue dans un monde, quand on est à proximité des serres, qui est littéralement rose fluo, fuchsia », décrit la photographe à franceinfo. Un paysage « flippant », images « hallucinées », une « honte »… Sur Twitter, les internautes n’ont pas tardé à commenter ces images, dénonçant parfois cet éclairage intensif. Article publié le 5 juin sur le site @franceinfo. A lire aussi : Ille-et-Vilaine : des méga-serres à tomates éclairées la nuit perturbent les oiseaux. @franceinfo. Légende image. La Bretagne est la première région productrice de tomates en France. Ci-contre, un complexe maraîcher de culture de tomates sous serres équipées d’éclairages LED. Aucune des photos de cette série n’a été l’objet de retouche couleur.

#Ville

Une édition record de Smart City Expo revient sur une décennie d’innovation urbaine. Smart City Expo World Congress, le principal événement international axé sur les villes et les solutions urbaines intelligentes, tiendra cette édition 2019 sous le thèmeVilles faites de rêves pour démontrer comment, après près d’une décennie de promotion du concept de ville intelligente à travers le monde, des percées et des solutions ont été réalisées qui ne semblaient pas plus que des rêves il y a quelques années. Organisé par Fira de Barcelona du 19 au 21 novembre sur son site de Gran Via, l’événement sera le plus important à ce jour, avec 1 000 sociétés exposantes, 700 villes et une augmentation de 15 % de l’espace d’exposition. @yahooactufr.

#Habitat

En Normandie les tiny-houses, ou petites maisons en bois sont très à la mode. Chaque maisonnette est conçue sur mesure, et à la demande des clients. Avec ses 13 m2 au sol, tout rentre, y compris des rangements. Pour optimiser le volume, les espaces sont superposés et le coin couchage est en mezzanine. Certaines Tiny atteignent 40 m2 sur deux niveaux. L’habitation repose sur une remorque, l’ensemble pesant au total 3,5 tonnes. Ces mini- maisons doivent en effet pouvoir prendre la clé des champs au gré des envies de leurs propriétaires. Le concept de Tiny house, est né Outre-Atlantique après le passage de l’ouragan Katrina, pour reloger des milliers de victimes. Trois amis ont décidé de créer en 2014 une entreprise pour construire ces « maisons minuscules ». Ainsi les premiers modèles français sont nés en Normandie, à Poilley. Elles coûtent en moyenne 55 000 euros, elles sont bâties avec des bois locaux pour la plupart. @francetvinfo. A lire : Quelle réglementation pour une Tiny House en France ? et « Tiny Houses » : le maxi-succès des mini-maisons aux États-Unis.

Le bâtiment de demain est déjà en chantier. De quoi DEMAIN sera-t-il fait ? Bpifrance s’est lancé le défi de mener une réflexion sur les sujets d’innovation qui révolutionneront notre quotidien dans les années à venir, tant au point de vue de notre transport, notre alimentation, notre santé, notre façon de commercer et de travailler. Pour cela, Bpifrance anime une démarche collective en mode projet, pilotée par les collaborateurs Bpifrance et associant les acteurs des écosystèmes concernés. L’un des sujets stratégiques récemment traité est le BTP, un secteur qui pèse lourd en France et va devoir s’adapter aux mutations en cours. Emilie Garcia et Guillaume Sever expliquent les enjeux du bâtiment de demain. @latribune.

#Recyclage

► Une fois la chambre ou le salon repeint, il reste toujours un fond de peinture, qu’il faut bien souvent jeter à la déchetterie. En 2015, à Blanquefort, en Gironde, Maylis Grau, chimiste de profession, a décidé de stopper ce gaspillage. Elle cherche alors à recréer une peinture, à partir de fonds de pots. Inspirée du modèle québécois qui recycle l’intégralité des peintures. Elle créée son entreprise, Circouleur, se met alors en relation avec les déchetteries du Libournais et du nord Gironde qui collectent les pots de peintures usagés. Depuis sa création, Circouleur a recyclé 24 tonnes de peinture. Elle bénéficie aujourd’hui d’un A+, la note la plus élevée. @franceinfo

#Transport

Plus écolo que l’avion, le train de nuit fait son comeback en Europe. On croyait qu’il avait disparu, pourtant un peu partout en Europe, le train de nuit fait de la résistance. Un article de Wired UK s’est penché sur cette résurrection du slow travel. En 2016, le gouvernement français annonçait la fin des trains de nuit sur son territoire. Trois ans plus tard, tout a changé. le flygskam sont passés par là et l’avion commence à avoir du plomb dans l’aile. En septembre 2019, les vols intérieurs en métropole ont chuté de 1%. Dans les pays voisins, le chemin de fer aussi prend son envol et on assiste à la renaissance des lignes nocturnes. Pourtant d’après ses défenseurs, le train de nuit possède de nombreux avantages, et pas seulement pour l’environnement. D’après Mark Smith du site The Man in Seat 61, les passagers choisissent le train de nuit pour réduire leur empreinte carbone mais aussi pour éviter le passage par l’aéroport. Les pro-trains de nuit invoquent même un bénéfice économique : une nuit d’hôtel en moins et une arrivée en centre-ville sans débourser 40€ pour un taxi. @LADN_EU. Légende image : Darren Bockman via Unsplash.

#Santé

Montpellier : la réalité virtuelle pour distraire les malades en chimiothérapie. A l’institut du Cancer de Montpellier, près de 60 000 malades sont soignés ici chaque année. Des traitements lourds qui parfois obligent les patients à rester toute la journée à l’institut. Aujourd’hui, entre deux séances de chimiothérapie, le patient enfile un casque sur les oreilles et un masque de réalité virtuelle pour s’évader un peu. Ils sont une cinquantaine de patients, en soins à l’Institut du Cancer de Montpellier, à avoir testé la réalité virtuelle. Et tous, selon la direction de l’institut, ont été conquis : « Pour les patients, ça leur apporte d’une part une réduction du niveau de stress et d’angoisse lors d’une première séance de chimiothérapie, mais c’est aussi l’opportunité pour eux de sortir de l’environnement hospitalier et de se désolidariser finalement du cadre habituel d’une hospitalisation classique », précise Cédric Guillaumon, directeur de soins à l’ICM de Montpellier. @franceinfo.

#IA

Pourquoi l’intelligence artificielle ne doit pas faire peur. Les progrès de l’intelligence artificielle sont incontestables. Les machines peuvent écrire des textes originaux et imiter l’intelligence humaine. Pourtant, l’IA, malgré la puissance exponentielle des machines, reste limitée et incapable de nous remplacer. Les explications du philosophe Guillaume Von der Weid, spécialiste des questions IA et santé : « Ainsi la puissance exponentielle de l’intelligence artificielle, loin de nous menacer, nous renvoie à notre propre nature en délimitant ce que personne ne peut faire à notre place. Si “au commencement était le Verbe”, cette nouvelle avancée de l’intelligence artificielle nous rappelle qu’il n’existe pas d’intelligence sans un discours créatif sur le monde, c’est-à-dire créateur de monde. » @Challenges.

#Reconnaissance_Faciale

La CNIL plaide pour un « code de la route » de la reconnaissance faciale. Alors que les questions sur la reconnaissance faciale se font plus prégnantes et les velléités gouvernementales en la matière plus précises, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) publie, vendredi 15 novembre, un document inédit dans lequel elle détaille ce qu’elle estime être les règles du jeu du débat public à venir autour de cette technologie. À l’échelon local, des expérimentations ont déjà été menées à Nice ou Marseille. L’Etat travaille également, en dépit des réserves exprimées par la CNIL, sur un dispositif d’identification par reconnaissance faciale, Alicem, destiné aux sites Internet de service public. Lors d’un colloque organisé le 7 novembre à Paris, le préfet responsable de l’intelligence artificielle (IA) au ministère de l’intérieur, Renaud Vedel, a plaidé en faveur « d’un cadre juridique pour la recherche et le développement » en matière d’IA, sujet qui inclut la reconnaissance faciale. @lemondefr

#Media

Dix conseils pour informer avec une story. Par Nicolas Becquet, journaliste, formateur et responsable du développement et de la transformation numérique du journal L’Echo. Personnelle, fictionnelle, informative ou publicitaire, la story se produit et se consomme partout, tout le temps. Verticale, déclinable à l’infini et consultable sur l’écran du smartphone à l’aide d’un seul doigt, elle offre sur un plateau une série continue de contenus visuels, fragmentés et consultables en quelques fractions de seconde. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Chine

La Chine d’aujourd’hui est l’un de nos futurs possibles. Par Jean Dominique Séval, Directeur fondateur de Soon Consulting et ancien directeur général adjoint de IDATE DigiWorld. Billet invité. Les chinois aiment à rappeler leur glorieux passé, à juste titre, fort de l’une des rares cultures ayant traversées intactes près de 5 000 ans d’histoire. Mais aussi celui, plus récent, marqué par l’invasion des puissances étrangères qui se jetèrent, pour mieux le dépouiller, sur ce qui était alors « l’homme malade de l’Asie » (1919). Une période d’humiliation pour cet empire qui fut pendant des millénaires, une terre de richesses et d’innovations. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Spectacle

« Killing Robots » : quand un robot auto-stoppeur devient comédien. À l’été 2015, un petit robot auto-stoppeur était découvert, démembré, dans une rue de Philadelphie. Dans son spectacle Killing Robots, Linda Blanchet mène l’enquête, avec sur scène le robot en question et sa troupe de comédiens. « Mon ambition de départ était de comprendre ce qui nous différencie de la machine : le fait d’être vivant, d’être présent, d’éprouver de l’empathie, d’avoir une conscience de soi ? », nous explique lors des répétitions l’autrice et metteur en scène Linda Blanchet. Killing Robots de Linda Blanchet a fait sa première francilienne au CDA d’Enghien-lès-Bains et poursuivra sa tournée à Lyon, Aix-en-Provence, Nîmes et Cannes… @usbeketrica.

14 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Trois questions autour de l’avenir énergétique de la planète. Comment garantir la sécurité énergétique ? Où sera produite l’énergie à l’avenir ? Comment fournir l’accès à l’électricité au milliard de personnes qui n’y ont toujours pas accès ? Telles sont les grandes questions que se pose l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son World Energy Outlook, son rapport annuel rendu public mercredi 13 novembre. Cette année, l’AIE alerte particulièrement sur la nécessité d’assurer la sécurité énergétique. Celle-ci repose surtout sur la garantie d’approvisionnement qui peut être compromise par des aléas extérieurs comme les variations climatiques ou les attaques sur les infrastructures. Les panneaux solaires et les éoliennes – à l’honneur dans le rapport, permettent certes de produire des énergies propres, mais pas de manière continue. Leur volatilité face à la météo (absence de vent pour les éoliennes, ou de soleil pour les panneaux) doit faire l’objet d’une « politique adaptée » pour éviter toute interruption d’électricité. @lemondefr. Légende image : Les panneaux solaires et les éoliennes permettent certes de produire des énergies propres, mais pas de manière continue. Ici à Palm Springs, en Californie. (crédits photo : Lee Celano / Afp).

#Ville

► La ville n’est pas qu’une app par Philippe Boyer, directeur de l’innovation à Covivio. Les technologies numériques transforment la gouvernance des villes ainsi que la vie urbaine. Reste à trouver le bon équilibre entre « technosolutionisme » et réponses aux réels besoins des habitants. Là réside le vrai enjeu de nos villes quand on sait que sur les 7,7 milliards d’humains qui peuplent aujourd’hui la terre, plus de 4 milliards d’entre eux sont des urbains. Dans 30 ans, les 7,7 milliards se seront transformés en 10 milliards et les habitants des villes représenteront les deux tiers de cette population mondiale. A ce moment-là, il sera plus qu’évident que le recours à la technologie sans réel dessein social et dans projet démocratique aura peu de sens. Rabelais, dans Pantagruel, n’affirmait-il pas déjà que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » @latribune.

► La smart-city, quelles avancées ? Une ville à gouverner. Introduite il y a bientôt quinze ans, la smart city trace sa route dans la fabrique urbaine. Mais le chemin est sinueux : la difficulté de son déploiement technologique, le manque d’encadrement juridique des questions qu’elle pose et le faible engouement des français à son égard, sont autant de barrières aux avancées de la smart city. Retour sur ses dernières percées en date. Aujourd’hui, la « smart city » est prise en tenaille entre une intelligence techniciste, poussée par la logique servicielle des acteurs privés, et une logique humaniste, qui met le numérique au service du « mieux-gouverner ». @citylinked.

► Nicholas Rajkovich, l’homme qui voulait rendre la construction enfin résiliente. Nicholas Rajkovich dirige le Resilient Buildings Lab, laboratoire de recherches de l’Université de Buffalo qui se consacre à des travaux sur l’ingénierie et l’architecture de bâtiments « future-proof», c’est-à-dire adaptés aux nouveaux enjeux climatiques. Son fait d’arme : il vient de frapper un petit coup médiatique en affirmant dans une récente tribune que « d’après nos recherches, le parc immobilier américain pourrait ne pas être préparé aux futures tempêtes et inondations liées au [changement climatique] ».

► Nice, l’intelligence artificielle in vivo. Située sur la zone sismique la plus sensible de France, la ville de Nice est aussi l’une des mieux équipée en logiciels urbains, se plaçant ainsi dans le top 15 des smart cities. Comme si le développement de l’intelligence artificielle (IA) en territoire Paca permettait de créer des milliers d’emplois et de compenser, dans une foulée postmoderne, le risque de trembler voire de se fracturer un jour. Comme si la connexion appliquée au quotidien de la ville imbibait la cité de progressisme objectif, multipliant ainsi les chances de prévenir la crise écologique, les tremblements de terre, les inondations impromptues et l’horreur des attentats. Comme si la reconnaissance faciale et les logiciels prédictifs permettaient d’éviter l’horreur d’un crime ou celle d’un meurtre de masse. Comme si la construction de logements en zones inondables n’était plus qu’un mauvais souvenir devant les puissances de calcul actuelles et à venir. Lire la suite de l’article sur le site @koriifr.

► Ville intelligente : existe-il-une spécificité française questionne France Urbaine ? Le concept de Smart City tend à se développer en France, le plus souvent sur des bases technologiques et digitales. Mais quelle est vraiment la finalité des usages du numérique appliqués à la ville ? Dans quelle mesure le numérique permet-il de favoriser les innovations sociales ? Existe-il un modèle français que d’autres pays pourraient nous envier. Autant de questions que pose l’association France Urbaine dans un rapport rédigé à l’occasion du Smart City Expo World Congress (SCEWC) qui se tient mi-novembre à Barcelone (Espagne). Le constat n’est pas nouveau, mais à tendance à s’accélérer du fait de la proximité des bassins d’emploi et des moyens et coûts de déplacement : depuis plusieurs années nous assistons à une évolution constante de la densité́ urbaine. @villeintelmag. Légende image : Grenoble Alpes Isère, une des métropoles présentées dans le rapport de France Urbaine (photo Adobe Stock)

#Habitat

► Deux projets de « villages » de conteneurs à l’ouvrage. Les conteneurs transformés en logements ont le vent en poupe à Lyon. Les associations Habitat et Humanisme et l’Armée du Salut conduisent deux projets complémentaires. Le premier, le plus avancé, s’adresse à des réfugiés et à des demandeurs d’asile. Trente-trois conteneurs maritimes de 40 pieds ont été aménagés. Habitat et Humanisme a financé sur ses fonds propres cette opération d’un peu plus d’un million d’euros. Ce village mobile est implanté sur l’ancien terrain de Nexans dans le 7ème arrondissement. Dans deux ans, les conteneurs migreront dans un autre lieu qui sera mis à disposition de l’association. L’idée est de recenser une dizaine de fonciers dans la métropole pour faciliter la rotation et l’insertion temporaire de ces conteneurs. Cette opération intervient dans le cadre de « l’entreprise des possibles », initiative prise par Alain Mérieux avec le soutien de dix-sept entreprises régionales. @LesEchos.

#Transport

► Berlin jubile après l’annonce de l’installation de la « gigafactory » de Tesla. Mais qu’est-ce qu’elle a de plus que nous ? En Allemagne aussi, l’annonce de l’implantation d’une usine Tesla à Berlin a fait des jaloux. Loin de l’écosystème autour de BMW, Mercedes, Audi ou Porsche à Munich, Elon Musk a choisi la capitale allemande pour implanter sa première usine européenne. Le pionnier américain de la voiture électrique veut y construire des batteries et ses modèles Y et 3, les plus abordables de la gamme. Les plans sont bien dans le pipeline, a confirmé mercredi le ministre allemand de l’Economie, Peter Altmaier. « Après tous les pourparlers et contacts, je suppose que les décisions d’investissement sont très concrètes », a-t-il commenté. Avec quelque 10.000 emplois en perspective, le projet a de quoi faire saliver. Alors pourquoi Berlin ? Pour la qualité de ses ingénieurs et la proximité de l’aéroport, a expliqué Elon Musk lors d’une cérémonie mardi soir. La référence à un aéroport qui doit ouvrir en 2020 avec sept ans de retard n’a pas manqué de faire sourire outre-Rhin… @LesEchos

#Banque

► La banque, nouvelle pièce maîtresse des GAFA ? En 2017, un rapport de KPMG indiquait que de plus en plus d’institutions financières traditionnelles avaient cessé de voir Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft ou Alibaba comme une menace à leur modèle bancaire, mais désormais comme des partenaires potentiels. Plus d’un quart (26%) d’entre eux travaillaient déjà avec un géant technologique dans ce cadre. Tous ces acteurs ont au moins deux choses en commun: des investissements technologiques continus et une excellente maîtrise du traitement de grands volumes de données consommateurs dans un but commercial. Les acteurs bancaires traditionnels, eux, ne possèdent pas forcément ces mêmes compétences.Depuis 2018, les GAFA ont commencé à voir les services financiers comme une nouvelle porte d’accès aux données de leurs utilisateurs. @frenchweb.

#Santé

► Montpellier : la réalité virtuelle pour distraire les malades en chimiothérapie. A l’institut du Cancer de Montpellier, près de 60 000 malades sont soignés ici chaque année. Des traitements lourds qui parfois obligent les patients à rester toute la journée à l’institut. Aujourd’hui, entre deux séances de chimiothérapie, le patient enfile un casque sur les oreilles et un masque de réalité virtuelle pour s’évader un peu. Ils sont une cinquantaine de patients, en soins à l’Institut du Cancer de Montpellier, à avoir testé la réalité virtuelle. Et tous, selon la direction de l’institut, ont été conquis : « Pour les patients, ça leur apporte d’une part une réduction du niveau de stress et d’angoisse lors d’une première séance de chimiothérapie, mais c’est aussi l’opportunité pour eux de sortir de l’environnement hospitalier et de se désolidariser finalement du cadre habituel d’une hospitalisation classique », précise Cédric Guillaumon, directeur de soins à l’ICM de Montpellier. @franceinfo

#Fiscalité

► La surveillance des réseaux sociaux contre la fraude fiscale adoptée à l’Assemblée. Une voiture de luxe sur une photo Instagram ? Des vacances au bout du monde racontées sur Facebook ? Ces données pourraient bientôt être massivement aspirées par le fisc et les douanes pour détecter les fraudeurs, en comparant par exemple les revenus déclarés au train de vie affiché sur les réseaux sociaux. Mercredi 13 novembre, les députés ont adopté l’article 57 du projet de loi de finance pour 2020, qui permet aux services fiscaux et douaniers de collecter en masse les données des Français sur les réseaux sociaux et les plates-formes de commerce en ligne, afin de déceler certaines fraudes au moyen de programmes informatiques. Facebook, Instagram, Twitter, Leboncoin ou encore eBay font par exemple partie des plates-formes dont les contenus postés publiquement par les utilisateurs pourront être récoltés et scrutés par les autorités. Les députés ont donné leur feu vert malgré l’avis très sévère de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui avait dénoncé en septembre le caractère très intrusif de ce texte dans la vie privée des internautes. @lemondefr.

#JeuVidéo

► Le jeu vidéo, source d’innovation pour la ville ? Les villes imaginaires des jeux vidéo pourraient-elles inspirer les réflexions sur la ville future ? Après avoir donné la parole à Raphaël Lacoste, directeur artistique de l’emblématique série Assassin’s Creed d’Ubisoft pendant le festival Building Beyond, Leonard publie aujourd’hui une étude exclusive sur les imaginaires urbains dans le jeu, dirigée par Nicolas Minvielle, professeur à Audencia. Nicolas Minvielle et l’anthropologue Olivier Wathelet ont présenté les conclusions de leurs recherches le 12 novembre à Leonard:Paris. Vous pouvez consulter l’étude intégrale sur le site @weareleonard.

#IA

► Géopolitique de l’intelligence artificielle. Les travaux d’un chercheur allemand éclairent de façon limpide la hiérarchie qui s’instaure déjà sur le sujet entre Chine, Etats-Unis et Europe, explique, dans sa chronique, Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ». Pour L’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, « l’Europe doit être à la table des grands avec les Etats-Unis et la Chine. Mais elle ne peut le faire que si elle est forte, ce qu’elle n’est pas pour le moment. Si nous ne maîtrisons pas la situation, cette rivalité coopérative deviendra hostile. Alors, nul ne sait ce que sera le XXIsiècle ». @lemondefr

13 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

x► L’architecte italien Stefano Boeri vient de publier ses plans pour la construction d’une ville boisée intelligente, dans les environs de Cancún, au Mexique. La ville ne doit cependant pas uniquement être écologique, mais également « intelligente », grâce à divers capteurs à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments de la ville qui doivent qui doit rendre la vie de ses habitants la plus agréable possible. Mais cet ambitieux projet suscite la controverse. Après tout, la ville-forêt doit être construite en plein milieu d’une forêt vierge existante et les immeubles verts nécessitent l’abattage de nombreux arbres. @20minutesOnline. Légende image : La visualisation du projet de construction de « Smart Forest City Cancún » au Mexique. Crédits photo : Stefano Boeriarchitetti.

► France urbaine, association qui réunit les grandes villes, grandes intercommunalités et métropoles françaises, a publié une étude sur le rôle du numérique au service de l’innovation sociale dans les villes. Il s’agit de dresser un panorama des initiatives prises par les centres urbains pour favoriser le mieux-vivre ensemble en ville. En pleine actualité liée aux enjeux de solidarité et d’accès aux services publics, cette étude questionne sur la possible existence d’une spécificité française de la ville intelligente. Voir aussi la vidéo de la 19ème Conférence des Villes, organisée par France urbaine qui s’est tenue le mercredi 18 septembre 2019 à Paris sur le thème de « L’engagement des villes en actes : solutions et innovations au service des citoyens ».

► La ville dite intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Ainsi la ville de Neom est la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite. Elle est censée préfigurer la ville de demain. Elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons «  zéro émissions», se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital ». La CNIL explique dans un rapport sur les « smart cities » publié en 2017 que ces villes ordinateurs « proscrivent tout ce qui accompagne la présence d’êtres humains : leur besoin de convivialité, de chaleur, de lumière… » et qu’en fait « les robots ne seraient-ils pas finalement les habitants idéaux de la smart city ?» @bymaddyness.

#GoogleCity

► Toronto est-elle assez intelligente pour se transformer en « ville intelligente » ? Après Amazon, c’est au tour de Google de flirter avec la ville de Toronto, ses talents Tech venus du monde entier. Voilà pourquoi, il y a quelques mois, Sidewalk Labs, filiale de Google, a dévoilé des plans tant attendus pour transformer le secteur riverain de Toronto en une ville intelligente axée sur les données de l’avenir. Dans le vaste plan publié, les décideurs de Sidewalk Labs ont décrit qu’ils espéraient placer les outils de mesure technologique les plus élaborés, comme les caméras et les capteurs, au cœur de ses propositions visant à moderniser radicalement les quartiers de Quayside et de Villiers-Ouest à Toronto. L’accent que Google met sur la collecte des données a également suscité des questions sur la protection de la vie privée et sur la façon dont les renseignements sur les personnes vivant et travaillant dans la région seraient recueillis, stockés et utilisés.@LExpressToronto.

► Revue de liens : Le projet SmartCity de Google à Toronto repart (@zdnetfr) ; – Sidewalk Labs document reveals company’s early vision for data collection, tax powers, criminal justice (@globeandmail) ; – Toronto: un quartier futuriste lié à Google franchit une nouvelle étape (@boursedirect) ; – A Toronto, « Google City » à quitte ou double (@lemondefr).

#Sécurité

► Pour protéger ses aéroports des drones, le Royaume-Uni veut s’inspirer des faucons pèlerins. La technique de chasse du faucon pèlerin, qui plonge sur ses proies à des vitesses qui peuvent atteindre près de 400 kilomètres/heure, fascine les ornithologues. Mais l’oiseau le plus rapide du monde a piqué l’intérêt d’un autre public: celui du gouvernement britannique qui espère que l’étude de ce volatile pourrait lui fournir des armes contre les attaques de drones. Il a pour cela financé le projet d’une société spécialisée dans la confection d’engins sans pilote inspirés du monde animal. Animal Dynamics souhaite développer un « essaim d’appareils automatiques capable de détecter et neutraliser des drones en employant les techniques de chasse du faucon pèlerin ». Dix-sept autres projets ont été retenus par le ministère de la Défense britannique, qui avait lancé en avril un appel à projet doté de deux millions de livres. Son but: donner au Royaume-Uni les moyens de se défendre contre des attaques de drones. @Le_Figaro

#IA

► la chroniqueuse Guillemette Faure (Le Monde) qui s’est introduite parmi les experts de l’intelligence artificielle réunis à Paris pour le  forum « Global Forum on AI for Humanity », écrit : « Les conférences sur l’intelligence artificielle sont un des rares endroits où la file d’attente pour les toilettes est plus longue côté hommes que côté femmes », m’a fait remarquer une chercheuse alors que nous nous lavions les mains. . La « crise de la diversité », selon l’expression de Kate Crawford, professeure à l’université de New York, fait partie des sujets qui tracasse le secteur. « Quatre-vingt-dix pour cent des profs d’intelligence artificielle sont des hommes. Ce n’est pas un problème technique, c’est une industrie qui reproduit une perception biaisée du monde… ». Lire sa chronique « A la rencontre des gars de l’IA » sur le site @Lemonde. A lire aussi : « L’intelligence artificielle, le grand malentendu » A quoi pense-t-on quand on entend parler d’« IA » ? Davantage à des fantasmes qu’à la réalité de ce que cette notion recouvre. Au point que certains ont même souhaité changer d’expression. @lemondefr.

#Robotique

► Fast Retailing, maison mère de la marque japonaise de vêtements Uniqlo, a annoncé mercredi 13 novembre un partenariat avec la jeune société nordiste Exotec, dont les robots Skypod vont équiper des entrepôts du groupe japonais pour la préparation de commandes. Takuya Jimbo, directeur général adjoint de Fast Retailing explique ce choix : « L’intelligence est dans les robots qui se déplacent de façon autonome et économe à l’horizontale au sol, et à la verticale entre des étagères ordinaires jusqu’à une hauteur de 10 mètres » alors qu’avec d’autres systèmes, les étagères sont elles-mêmes motrices et requièrent une installation complexe. @franceinfo.

#Entreprise

► Face à l’uniformisation numérique, faites triompher la créativité et l’empathie ! Une entreprise qui se transforme, c’est-à-dire qui anticipe et intègre la lame de fond du numérique pour en faire son avenir, doit offrir à chacun l’opportunité de briser cet enfermement, de se réinventer. Les smartphones, les plates-formes digitales, les réseaux sociaux et les algorithmes tendent à uniformiser le monde. Nous en sommes les bénéficiaires, car la nouvelle l’économie et ses plates-formes de services ouvrent de nouveaux marchés aux entreprises, notamment aux PME, comme aux particuliers. Mais nous en sommes aussi les victimes quand des notifications subies viennent polluer notre vie quotidienne et nous détourner de l’essentiel, les relations humaines. @EchosExecutives.

#Emploi

► Avant Noël, les plateformes logistiques recrutent. À Boves (Sommes), Kevin Wanecque, 20 ans, travaille en intérim dans un entrepôt d’Amazon. Il a trouvé cet emploi grâce à des publicités sur Facebook d’une agence d’intérim. Pour le moment, le jeune garçon, dont c’est le premier emploi, est encore en formation. À l’approche des fêtes de fin d’année, Amazon embauche près de 800 intérimaires. C’est presque deux fois plus qu’en 2018 à la même époque. Pour faire face à la hausse constante de l’activité, l’entreprise recrute systématiquement en CDD dans un premier temps avant de, parfois, signer un CDI. Après avoir connu trois licenciements économiques, dont un chez Whirlpool, Frédéric Mazea a décroché un CDI en décembre 2018 dans l’entreprise. Pour lui, obtenir un CDI à 52 ans représente « une énorme opportunité ». Les 800 postes pour cet hiver ne sont pas tous encore pourvus et tous les profils peuvent candidater. @franceinfo.

#MediaSocial

► Instagram fait disparaître les « likes » et ça change beaucoup de choses. Le réseau social Instagram a décidé de masquer les « likes » afin de faire baisser la pression. Le « like », ce petit clic que l’on apose sur une photo pour dire qu’on la trouve bien ou pour faire plaisir à celui qui l’a postée, fait partie de l’ADN d’Instagram et des réseaux sociaux en général. Mais le like rend fou ! Savez-vous que le plaisir ressenti lorsque quelqu’un « aime » ce que vous publiez sur les réseaux est comparable à une bouchée de pâtisserie ou de charcuterie, selon les goûts ? Cela déclenche une sécrétion de dopamine, la molécule du plaisir, dans le cerveau. C’est ce qu’on appelle le circuit de la récompense. Du coup, tout cela provoque des comportements addictifs et dépressifs, notamment chez les jeunes qui sont gros utilisateurs d’Instagram. C’est également un problème avec les « influenceurs » qui se livrent à une véritable compétition, parfois même à coups de robots cliqueurs (faux likes). Cela conduit à des situations absurdes comme cet œuf liké plus de 50 millions de fois. @franceinfo.

#Numérique

► Obtenir une carte grise ou une carte d’identité, faire sa déclaration fiscale, autant de démarches administratives qui passent désormais par le numérique mais dans certaines zones rurales, les particuliers sont parfois démunis. Dans le Pays royannais (Charente-Maritime), André Ruiz, aidant numérique, propose ses services à domicile pour épauler les seniors ou les particuliers qui ont des difficultés avec le numérique. Un service payant rendu possible grâce à l’association Mod’emplois dont le but est de permettre à des demandeurs d’emplois de renouer avec le monde du travail. André a créé son activité dans le cadre de l’association. Selon l’INSEE, 17% des Français ne savent pas utiliser un ordinateur et 33% d’entre eux ne possèdent pas de boîte mail.  @franceinfo.

#Technologie

x► La technologie au service du pouvoir ? « L’objectif des technologies numériques est de faire advenir l’Homo Oeconomicus, ce que j’appelle « l’homme sans qualité ». C’est un homme sans subjectivité qui se réduit à l’homme data, est gouvernable et prévisible, et c’est très pratique pour le pouvoir, explique Diana Filippova, La neutralité technologique est une fiction, une illusion. La technologie n’a jamais été neutre. Elle a été instituée dans une certaine violence contre l’environnement, contre les corps, et donc jamais de manière neutre. » Diana Filippova, éditorialiste et écrivaine, directrice de l’agence éditoriale Stroïka, co-fondatrice du mouvement politique Place Publique. @franceculture. Légende image : Main à rayons Crédits : John M Lund Photography Inc – Getty

12 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Espace

► Qui va s’approprier l’espace ? Avec des lois et des traités qui semblent obsolètes ou pas assez contraignants, l’espace devient un nouveau territoire qui n’est plus à conquérir mais à exploiter. De nouveaux acteurs comme Jeff Bezos, Elon Musk, Richard Branson et leurs sociétés sont Blue Origin, SpaceX ou Virgin Galactic, séduisent les fonds d’investissement et aimeraient bien imposer leur vision des affaires à tout l’univers. Un peu comme Internet dans les années 1990, le spatial est, pour eux, un secteur où tout reste à faire et où tout est possible : connexion du monde entier à Internet, lanceurs réutilisables, fabrication de satellites à la chaîne, exploitation des ressources des astéroïdes, développement du tourisme spatial, colonisation de Mars… A lire aussi : Des chercheurs veulent relier la Terre à la Lune par un câble @usbeketrica. Légende image : Photo de l’artiste Ted Chin. Chacune de ses oeuvres raconte une histoire fantastique. Elles ont été prises non loin de San Francisco (Etats-Unis). L’artiste s’amuse à les manipuler pour les rendre surréelles et fantastiques. Comme dans un rêve où la réalité n’a plus de limite.

#Travail

► Comment travaillerons-nous en 2049 ? Les prédictions inquiétantes de l’économiste Daniel Cohen. L’économiste Daniel Cohen, professeur et directeur du département d’économie de l’Ecole Normale supérieure, était l’un des invités de la rencontre organisée par « l’Obs » sur le futur du travail, le 29 octobre à Paris, dans le cadre de nos conférences 2049. En marge de l’événement, il a livré sa vision, face à la caméra, des mutations du travail à l’horizon des 30 prochaines années. Il relève : « La révolution qui commence aujourd’hui est celle de l’intelligence artificielle. » « S’il est trop tôt pour définir ce qu’elle va produire », il faut prendre garde à la « déshumanisation qui nous rappelle ce que dans les Temps modernes”, Charlie Chaplin avait parfaitement illustré pour la société industrielle », ajoute l’économiste. @LObs. Revivre la conférence de « L’Obs », le mardi 29 octobre

#Habitat

► Ils construisent la première tiny house autonome 100 % low-tech. L’association Low-tech Lab a équipé une tiny house de douze technologies simples, durables et accessibles. Deux ingénieurs vont y vivre pendant dix mois en quête d’autonomie. Ces technologies avaient été recensées au cours d’un tour de France, à la rencontre d’inventeurs de low-tech. Après avoir sourcé ces solutions, les membres de l’association se sont posé une question : comment les intégrer à la vie quotidienne… et donc dans une maison ?  Une aventure racontée sous forme de web série. . L’association Low-tech lab entend bien montrer qu’il est possible de vivre sobrement, en puisant dans l’énergie du soleil, des déchets ou du vent. @WeDemain. En plus de ce premier épisode, les vidéos suivantes sont : Épisode 2 : Tiny house 100 % low-tech : se chauffer avec un poêle de masse ; Épisode 3 : Tiny House 100 % low-tech : être autonome en électricité ; Épisode 4 : Tiny house 100 % low-tech : la gestion de l’eau ; Épisode 5 : Tiny house 100 % low-tech : la conservation des aliments ; Épisode 6 : Ils ont vécu 6 mois dans une tiny house low-tech.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La course aux millions d’abonnés. À retenir cette semaine : – La BBC utilisera le « journalisme semi-automatisé » pour la première fois lors de l’élection générale de 2019 ; – La BBC prévoit d’élargir son service de compte rendu sur la démocratie locale via de nouvelles sources de financement externes ; – L’ancienne responsable de l’intégrité des élections chez Facebook parle : « Tant que Facebook privilégie le profit sur la vérité, il ne peut éviter de nuire aux démocraties (…) Le problème c’est qu’il profite financièrement de l’amplification des mensonges » ; – « Facebook ne se contente pas d’autoriser les mensonges, il leur donne la priorité. En refusant de rester en dehors de la politique, l’entreprise construit le dossier de son propre démantèlement ».

#Ville

► La smart city, grande absente du débat des élections municipales ? En plein essor durant le dernier mandat, la ville intelligente pourrait bien être l’un des grands thèmes absents de la campagne qui s’ouvre pour les élections municipales. Tel a été le thème d’un débat le 11 octobre autour du livre « Gouverner la ville numérique » des chercheurs Patrick le Galès et Antoine Courmont. « Dans toutes les grandes villes, il y a beaucoup d’activité pour donner une direction et exercer une coercition. Mais qu’est-ce qui est gouverné dans les grandes villes ? Qu’est-ce qui échappe aux logiques de gouvernance ? » résume alors Patrick Le Galès. Et les chercheurs d’évoquer la capacité des politiques à « embarquer » les citoyens dans l’écriture d’un projet de ville numérique. Ainsi la Vice-présidente de Rennes métropole en charge du développement économique et de l’innovation, Gaëlle Andro, explique que « c’est complexe car soit vous vous posez en faveur de smart city, et on vous voit comme quelqu’un qui oeuvre à la déshumanisation ; soit, à l’inverse, vous êtes l’élu sceptique et vous être pris à défaut car vous développez-vous-même la billetterie électronique, les poubelles à puce pour la taxation individuelle, les budgets participatifs avec les plateformes numériques… Raisons pour lesquelles les élus sont prudents » @C_desmaires.

► En 2050, la population mondiale devrait atteindre 9,8 milliards. Près de 70% de cette population en plein essor, 6,7 milliards de personnes, devrait vivre dans les zones urbaines. National Geographic demandé aux experts du cabinet d’architecture et d’urbanisme Skidmore, Owings & Merrill (SOM) comment ils concevraient une ville du futur, éduquée par les leçons du passé et anticipant les défis du futur. Leur vision s’articule autour de cinq échelles, allant des écosystèmes environnants à l’intérieur des bâtiments, et suit 1dix principes clés : écologie, eau, énergie, qualité de vie, déchets, nourriture, mobilité, culture, infrastructure et économie. Lire la suite de l’article sur le site de @NatGeo.

#Energie

► L’intelligence artificielle permet de réduire l’empreinte carbone des villes. Le groupe d’énergie Engie a présenté en début de semaine une librairie de logiciels dédiés à la transition zéro carbone. Stéphane Quéré, directeur des business innovants chez Engie explique : « Pour économiser l’énergie, il faut analyser finement les consommations et trouver des astuces permettant d’arriver au résultat. Quant aux énergies renouvelables, qui sont intermittentes, il faut également beaucoup de technologie et beaucoup de logiciels pour assurer un service permanent. (…) Nous avons mis en place sur cet immense campus 12.000 capteurs qui nous aident à définir le profil des différents bâtiments (hôpital, salles de cours, logements). Cela permet de piloter les chauffages automatiquement grâce à un système apprenant, à base d’intelligence artificielle. » @franceinfo

#Media

► Moins ringarde, payante… la newsletter est-elle le futur des médias ? On pensait que la newsletter n’allait pas survivre aux chatbots. Et pourtant, ça n’empêche pas certains entrepreneurs d’insuffler un vent de renouveau dans ce vieux format, qui s’impose comme une nouvelle forme de média payant. Des newsletters bien connues comme Time To Sign Off ou My Little Paris fonctionnent sur le même principe. « Le seul problème, c’est que c’est difficile de faire grossir la newsletter sur le long terme et qu’on est tenté de travailler avec des clients de plus en plus gros », indique le fondateur de Planet qui a peur de devenir, à terme, un cabinet de conseil. Pour éviter cet écueil, il lorgne plutôt du côté de médias comme Mediapart avec un modèle qui fait payer ses abonnés plutôt que les marques. @LADN_EU.

#Santé

► Google collecte les données médicales de millions de patients américains. Google a un nouveau projet dans le domaine de la santé. Le « Wall Street Journal » révèle que le géant collabore actuellement avec le deuxième réseau de santé américain, Ascension, pour récupérer et analyser les données de millions de patients, à travers 21 Etats. Nom de code : « Nightingale » (rossignol). Le projet aurait démarré l’an dernier, mais l’échange de données entre les deux partenaires se serait accéléré depuis cet été, selon le quotidien. Les données incluraient des tests de laboratoire, des diagnostics de médecins, des registres d’hospitalisation. Elles feraient apparaître clairement les noms des patients et leur date de naissance. Ni les patients ni les médecins n’ont été informés de cette collecte, et environ 150 employés de Google auraient accès aux données. Des salariés d’Ascension auraient exprimé leurs craintes, d’un point de vue éthique, mais aussi au niveau de la sécurité des données. @LesEchos

#Internet

► Appli, jeux vidéo, séries : comment les géants d’Internet volent votre attention. Applications sur smartphone, jeux vidéo, séries à la demande… Depuis des années, les écrans et leurs usages sont accusés de tous les maux. L’Homme moderne, ultra-connecté, serait-il entré dans l’ère de la « décérébration à grande échelle », comme l’écrit le neuroscientifique Michel Desmurget dans son dernier ouvrage, La Fabrique du crétin digital, les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil) ? Pas si sûr, à en croire les critiques qui, à la sortie du livre, ont jugé ces propos « trop peu nuancé », à l’image de » Séverine Erhel, maître de conférences en psychologie cognitive et ergonomie à l’Université Rennes 2, interrogée par L’Express. Surtout, ils occultent une problématique sans doute plus importante : la volonté des géants d’Internet de tout faire pour attirer notre attention et la monétiser, ce qu’on appelle l’économie de l’attention et sa « science », la captologie. @LExpress.

#RéalitéVirtuelle

► A Bordeaux, Frédéric Brouzes, guide et infographiste, est un passionné d’histoire. Il a matérialisé en images de synthèse des gravures et plans de la cité girondine au 15ème siècle pour les resituer dans le Bordeaux d’aujourd’hui. Le résultat est à découvrir grâce à un masque de vision en 3D. « On ne raconte pas une histoire, on parle de faits réels. C’est pas du passé. Le présent et le passé sont complétement liés là », explique Frédéric Brouzes. Toutes les informations sont sur son site Bordeaux Storic. @franceinfo

#WebSummit2019

► Une tech politique en quête de maturité. Par Frédéric Lecoin, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Il revient chaque année, début novembre : le Web Summit, ce salon européen de la tech qui se déroule depuis 4 ans maintenant à Lisbonne, bat tous les records et s’impose comme le rendez-vous incontournable en Europe. Les chiffres revendiqués par le WebSummit donnent le tournis : 70 000 participants, 1 200 intervenants, plus de 2 000 start-ups, plus de 1 200 investisseurs et 163 nationalités représentées. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Quantique

► La Suprématie Quantique de Google. Science étonnante #63 via @YouTube.

08 Nov

Régions.news #399 – Edition du vendredi 8 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le dragon des Machines de Nantes lors de la parade à Calais (Pas-de-Calais), vendredi 1er octobre. Haut de 10 mètres, long de 25 et pesant 72 tonnes, le monstre mécanique imaginé par François Delarozière, directeur artistique de la compagnie « La Machine », a été au centre d’un « spectacle urbain » de trois jours. « Ce dragon des mers » est un enjeu économique important pour la ville. (Crédit photo : François Lo Presti / Afp).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Au début novembre, lors de la foire agricole de Leucate (Aude), une campagne de financement a été lancée pour développer deux projets de parc éolien flottant au large des côtes méditerranéennes, à Gruissan et au Barcarès. Le financement participatif devrait se faire à hauteur de 600 000€ pour un outil qui permet de mesurer la vitesse du vent, explique Julien Hostache, co-fondateur d’ENERFIP (Plateforme de financement participatif pour des énergies renouvelables) : « L’objectif c’est de proposer aux citoyens du territoire d’investir sur cette phase de développement. En l’occurrence il s’agit d’investir dans une bouée qui permet de mesurer les vitesses du vent à différentes hauteurs. C’est un dispositif essentiel dans le développement du projet. » A lire aussi : L’impact visuel et sonore pourrait selon les habitants, dégrader leur cadre de vie.

► Des habitants du secteur de la commune de Beaune la Rolande (Loiret) viennent de créer une association pour tenter de s’opposer à un projet de construction de huit éoliennes de 188 mètres de haut à Egry et Barville en Gatinais. Ils ont lancé une pétition, alors que l’enquête publique vient de s’achever. Pour Jean-François Luche, chef d’entreprise dans la région, « 188 mètres, ça fait deux fois et demi le clocher de Beaune la Rolande, deux fois la cathédrale d’Orléans, oui on peut parler de monstres ! »

► Jean Fil est le nom de l’entreprise que trois agriculteurs gersois ont créée il y a 3 ans à Montréal-du-Gers. Leur pari est de fabriquer des vêtements 100% coton gersois. Ils ont récolté. 100 kg de fibres de coton la première année et deux tonnes la 3ème saison. Du champ au vêtement, il faut en moyenne 6 mois pour obtenir un polo. « Notre polo fait environ 2 000 kilomètres au total, quand un polo classique acheté dans n’importe quelle grande enseigne parcourt plus de 20 000 kilomètres. L’impact carbone n’est pas du tout le même », souligne un des responsables de la société.

► À Charolles, en Saône-et-Loire, un bus transportant du matériel informatique se rend à la rencontre de personnes touchées par la fracture numérique. Deux formateurs animent un atelier pour apprendre aux habitants en demande à mieux utiliser un ordinateur. « Les personnes âgées ont beaucoup d’appréhension par rapport aux démarches en ligne parce que c’est tout nouveau pour eux, et ils ont besoin qu’on les accompagne », indique Amélie Fitte, animatrice. Dans le département, le bus doit parcourir 200 villages éloignés de tout service public. Si l’expérience fonctionne, un second véhicule pourrait être déployé.

Légende image. #VilleMiroir. Courbevoie (Hauts-de-Seine) (Crédits photo : @padam92). « La ville intelligente, c’est très technique. Ce sont des capteurs, des données, explique Ursula Eicker, titulaire de la Chaire en recherche sur les communautés et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’Université Concordia. Ça n’implique pas les gens, ça implique la technologie. Or, s’il n’y a pas de coopération entre les gens, ça ne va pas fonctionner. » A lire : La ville intelligente, levier d’une révolution sociale et écologique

#Biomimétisme

► Produire du béton « auto-cicatrisant » grâce à des champignons, créer un terreau plus nourrissant en s’inspirant des fils d’araignée, doter un robot du sens de l’orientation des fourmis… La nature est une source d’innovation inépuisable pour l’industrie et la recherche. Au 16ème siècle, Léonard de Vinci avait déjà observé les oiseaux et les chauves-souris pour dessiner ses machines volantes. Il disait : « Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur. » Le design du TGV japonais, le shinkansen, s’est inspiré du martin-pêcheur. Le 22 octobre, s’est tenu à Paris la 4ème édition du salon du biomimétisme, Biomim’expo 2019 , destinée à promouvoir les vertus et les acteurs du biomimétisme.

► En France, on comptait 45 équipes de recherches autour du biomimétisme en 2012 et 175 en 2017, selon les chiffres du Centre européen d’excellence en biomimétisme de Senlis (Ceebios). Ces experts du biomimétisme soulignent qu’il faut s’inspirer de la nature afin de dessiner des villes plus vivables pour leurs habitants et donc pouvoir diminuer notre impact environnemental. En effet, l’idée d’intégrer des éoliennes en ville fait son chemin même si elle ne semble pas faire l’unanimité. Des chercheurs envisagent de copier la peau des baleines pour éliminer le bruit causé par les pales.

#Publicité

► L’idée est de supprimer le spot publicitaire au milieu des films ou séries et de mettre directement les messages publicitaires à l’intérieur des programmes télévisés. Ainsi une intelligence dite artificielle va analyser les scènes et dès qu’elle verra un espace vide comme un mur ou un store de boutiques, elle plaquera une publicité à cet endroit. Les téléspectateurs ne se rendront compte de rien et auront l’impression que les scènes ont été tournées comme cela alors que ce sont des images rajoutées a posteriori. C’est le placement de produit ultime, car on peut le modifier a posteriori et le changer en fonction du film et de la personne qui le regarde. C’est à partir de janvier, que la publicité ciblée arrivera à la télévision.

#Il_était_une_fois

► Le mur de Berlin, érigé le 13 août 1961, s’est effondré le 9 novembre 1989 après 28 ans d’existence. Trente ans après, la jeune entreprise allemande TimeRide a mis au point une expérience de réalité virtuelle. Son objectif est de permettre à l’utilisateur de s’immerger dans le passé de la capitale de l’Allemagne d’après-guerre divisée en deux. Jonas Rothe, le patron de Time Ride, a toujours rêvé de pouvoir voyager dans le passé de la capitale allemande : « Tout à coup, on n’est plus seulement observateur, mais on se retrouve plongé dans l’Histoire. Et Berlin est pour cela l’endroit idéal : c’est en quelque sorte la capitale mondiale secrète des historiens du 20ème  siècle. Cette ville a tellement vécu de bouleversements au siècle dernier, c’est inépuisable ! ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le jeu vidéo, 1er marché culturel français. À retenir cette semaine : – « Nous sommes au Moyen-Age du numérique », entretien avec Matthieu Bourgeois, avocat au Barreau de Paris ; – Le monde dans 50 ans, selon les penseurs les plus audacieux ; – Le numérique modifie la manière dont les gens apprennent sur le monde.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Ces start-up françaises au service de la planète. Le XXIe siècle sera celui d’une économie verte, plus respectueuse de l’environnement et des ressources naturelles. Pour y parvenir, il faut engager de multiples défis technologiques : mobilité propre, développement des énergies renouvelables, efficacité et sobriété énergétique… Voici le zoom du projet DEMAIN de Bpifrance, sur les solutions développées en France pour la transition écologique et énergétique. Dans La Troisième révolution industrielle (Les Liens qui libèrent, 2012), l’économiste Jeremy Rifkin décrit une nouvelle ère où convergent Internet et les énergies renouvelables. Après la première révolution du charbon et de la machine-outil au XIXe siècle, celle du pétrole et de l’automobile au XXe, le XXIesiècle sera celui d’une économie décarbonée avec l’appui des technologies numériques. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica. Légende image : La smart city : pour une ville plus verts. Crédits photo : metamorworks, Shutterstock.

► La ville de Chauny veut redynamiser son centre-ville, elle demande l’avis de ses habitants sur Internet. Chauny veut créer son « centre-ville de demain ». Pour cela, elle a mis en ligne un questionnaire à destination des Chaunois  » Mon centre-ville et moi ! ». Les réponses des habitants lui permettront de définir les aménagements nécessaires, et d’étoffer les propositions des commerçants. Dans un premier temps, la mairie a demandé l’avis des commerçants sur le centre-ville, 54 ont répondu. C’est maintenant au tour des clients de donner leur point de vue. Cette enquête se termine le 15 décembre. Depuis quelques années de nombreux centre-bourgs doivent faire face à la disparition progressive des services et commerces ainsi qu’à une dégradation de leur patrimoine bâti. Des freins à l’attractivité des bourgs ruraux et au maintien des habitants. En début d’année, tout en s’associant au plan national « Action coeur de ville » à destination des 23 communes des Hauts-de-France sélectionnées par l’Etat, la Région a décidé de s’engager aux côté de villes plus petites avec un appel à projet « Redynamisation des centre-villes et centre-bourgs ». La ville de Chauny est lauréate de cet appel à projet.@franceinfo.

#Agriculture

► “Rallye abreuvement” : aider les éleveurs à atteindre l’autonomie en eau. La chambre d’agriculture de la Creuse organise cette semaine la deuxième édition du « rallye abreuvement », après une première édition en mars dernier. L’idée est simple : rechercher sur le terrain des solutions pour l’autonomie en ressource en eau et échanger autour de différentes solutions pour l’abreuvement des animaux. Les éleveurs impliqués ne manquent pas d’outils : béliers à eau, pompage solaire, retenues d’eau, les exploitants ont la possibilité de faire le tour d’exploitations pionnières en la matière. La chambre d’agriculture rappelle qu’il est aujourd’hui indispensable d’atteindre le maximum d’autonomie en eau pour l’abreuvement des troupeaux afin de réduire les coûts, améliorer les conditions de travail et limiter les prélèvements sur les réseaux d’alimentation en eau potable.  @franceinfo.

#Energie

► Electricité : les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives. Dans certains pays, fermer des centrales nucléaires ou fonctionnant au charbon pour installer des éoliennes et des panneaux solaires permet d’ores et déjà de faire des économies, écrit la banque Lazard dans un rapport mondial publié le jeudi 7 novembre. Après des années de dégringolade, le coût des énergies renouvelables continue à baisser, bien qu’à un rythme plus lent. Il s’est encore réduit de 5 % l’an dernier, selon l’étude. La production d’électricité par des centrales solaires, par exemple, a vu son coût divisé par neuf en dix ans. Il s’élève désormais à 40 dollars (36 euros) en moyenne, sans subventions. De même, l’électricité provenant de fermes éoliennes coûte désormais 41 dollars le mégawattheure, contre 135 dollars en 2009. @LesEchos.

#Reconnaissance_faciale

► La reconnaissance faciale contournée grâce à l’intelligence artificielle. Alors que les dangers sont souvent pointés du doigt, il existe un antidote, là encore grâce à l’IA. Cette dernière peut générer un vrai faux visage par ordinateur. « Si on applique la reconnaissance faciale sur ces visages-là, il ne va trouver personne », souligne le journaliste de France 2 Anicet Mbida en plateau. L’intérêt de ce système : au lieu de flouter les visages dans le cadre du droit à l’image, on va pouvoir coller des visages anonymes. Pour créer ces vrais faux visages, l’intelligence artificielle s’est basée sur les visages humains qu’elle connaissait et elle a généré d’autres visages. Les technologies, comme la reconnaissance faciale, restent à double tranchant. « D’un côté la reconnaissance faciale nous apporte des bénéfices, mais aussi on a l’antidote, on essaie aussi de s’en protéger », souligne le journaliste. D’ailleurs dans les manifestations, de plus en plus de personnes utilisent des masques, des foulards ou alors du maquillage pour brouiller les pistes. @franceinfo 2.

#Education

► L’Italie, premier pays du monde à rendre obligatoire l’étude du réchauffement climatique à l’école. En 2020, l’Italie deviendra le premier pays du monde à rendre obligatoire l’étude du réchauffement climatique et du développement durable à l’école, a déclaré le ministre italien de l’Éducation Lorenzo Fioramonti, lors d’un entretien accordé à Reuters. Ainsi, les élèves de toutes les écoles publiques du pays auront 33 heures de cours chaque année consacrées aux questions environnementales. D’autre part, plusieurs matières traditionnelles, comme la géographie, les mathématiques ou la physique, seront étudiées sous l’angle du développement durable, a ajouté cet ancien professeur d’économie à l’Université de Pretoria (Afrique du Sud). « L’ensemble du ministère est en train de changer pour que le développement durable et le climat soient au centre du modèle éducatif », a-t-il déclaré. « Je veux faire du système éducatif italien le premier à placer l’environnement et la société au cœur de tout ce que nous apprenons à l’école ». @Sciences_Avenir.

#Transport

► Pour la première fois en France, une formation à la conduite de la trottinette électrique est lancée à Marseille. Pour la première fois en France, une formation à la conduite de la trottinette électrique est lancée à Marseille, révèle France Bleu Provence jeudi 7 novembre. L’un des trois opérateurs de trottinettes en libre-service retenus par la municipalité, Circ, s’est associé à des auto-écoles. Les élèves qui préparent le permis de conduire (permis B) vont suivre, en plus des cours de code, un volet spécifique pour l’usage de la trottinette électrique en ville. Cela n’entraînera pas de surcoût. Cette formation vise à sensibiliser les candidats au permis de conduire aux nouvelles règles concernant les trottinettes électriques. @franceinfo.

#Climat

Pour faire face aux effets du réchauffement climatique en montagne, les Domaines skiables de France appellent à « la mobilisation générale » le jeudi 7 novembre, lors d’un événement à Paris consacré au lancement de la saison d’hiver. S’inquiétant de l’avenir des massifs, ils demandent aux acteurs de la montagne de « mutualiser » le financement de solutions « concrètes » « Tous les jours on voit les glaciers reculer, c’est indiscutable. Et si comme le prédit le Giec les températures grimperont de plus de 6 degrés en 2100, ça va être compliqué pour la neige », résume Alexandre Maulin, le président de Domaines skiables de France qui représente la quasi-totalité des stations de l’Hexagone. Les conséquences du réchauffement climatique sur les glaciers sont irréversibles, prévenaient les experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) dans leur dernier rapport. La hausse des températures menace désormais les glaciers à basse altitude, notamment dans les Alpes françaises. @franceinfo.

#Fiscalité

► Fraude fiscale : les mauvais payeurs bientôt traqués grâce à l’intelligence artificielle. Le fisc va se doter dès 2020 d’un outil qui fera entrer l’institution dans l’ère de la traque 2.0. Un algorithme a en effet été conçu pour démasquer trois types de fraudes spécifiques : les ventes illégales, les fausses domiciliations et les activités non déclarées. L’intelligence artificielle pourra digérer quantité d’informations trouvées sur le web, notamment sur les réseaux sociaux. Ce plan numérique, qui figure dans le projet de loi de finances pour 2020, doit être examiné à l’Assemblée nationale la semaine du 11 novembre en séance. « On va pouvoir croiser les dossiers et augmenter les enquêtes, explique le journaliste de France 2 David Lefort jeudi 7 novembre. L’humain va toutefois garder le contrôle, puisque c’est un agent du fisc qui contrôlera l’information collectée par l’algorithme. @franceinfo.

#Commerce

► EuropaCity : Emmanuel Macron a décidé d’abandonner le projet Europacity, à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Le président de la République a renoncé à la construction de ce mégacomplexe de loisirs et commerces au nord de Paris, qu’il juge « daté et dépassé », et entend « réfléchir à un projet alternatif », a annoncé l’Elysée, jeudi 7 novembre, confirmant une information du journal Le Monde. L’urbanisation du triangle de Gonesse, où devait être implanté ce mégacomplexe, n’est cependant pas abandonnée. Le projet était largement soutenu par les élus locaux mais suscitait depuis des années une opposition multiforme, d’organisations écologistes à des associations de commerçants. Ces contestations ont régulièrement été portées devant la justice administrative, parfois avec succès, ralentissant la réalisation du projet. Le chef de l’Etat estime qu’il « ne correspond plus aux aspirations de nos concitoyens ». EuropaCity avait l’ambition d’attirer 30 millions de visiteurs par an, en alliant commerces, équipements culturels, parcs de loisirs et hôtels. Le « projet alternatif » souhaité par le chef de l’Etat « sera plus mixte, plus moderne, sans créer un pôle démesuré de consommation, de loisirs et d’objets », selon l’Elysée. @franceinfo. Légende image : Vue du projet Europa City de l’architecte danois Bjark Ingels et son cabinet BIG (Bjark Ingls Group). Big-Europacity.

► Revue de liens : – Europacity : J.P. Blazy dénonce une “décision brutale“, Valérie Pécresse réclame un « plan d’urgence » ; – Pourquoi ce projet de complexe de loisirs et de commerces était si controversé ; – Malgré l’abandon d’EuropaCity, le béton menace toujours le triangle de Gonesse.

#Journalisme

► Est-il possible de renouveler le métier de journaliste ? En 2019, la crédibilité des médias est sévèrement mise à mal. D’après le dernier Digital News Report, 24% des Français font confiance aux médias. Soit un recul de 11% en un an. Et selon le baromètre 2019 Kantar Sofres réalisé pour La Croix, ils sont 69% à penser que les journalistes ne sont pas indépendants des pressions des partis politiques et des pouvoirs. Ce ressenti de beaucoup à l’égard de la profession, la journaliste free-lance Anne-Sophie Novel qui collabore notamment au Monde et à Public Sénat l’analyse dans son ouvrage Les médias, le monde et nous (ed. Actes Sud/Domaines du possible). Cet ouvrage rappelle que le journalisme a souvent induit de la méfiance. « Mais cette détestation s’est intensifiée », explique l’auteur. Parce que des erreurs ont été faites par la profession et que l’intensification des flux d’information ont eu tendance à mettre tous les journalistes dans le même sac « avec une bonne dose d’idées reçues ». @Challenges.

#Elections

► Facebook dévoile son plan pour « protéger le processus démocratique » lors des élections américaines de 2020. Le réseau social souhaite « protéger le processus démocratique ». Facebook a présenté jeudi 7 novembre son plan pour éviter que l’opinion soit manipulée lors des élections américaines de 2020. Le géant des réseaux sociaux, pour lequel la présidentielle de 2016 avait été un véritable fiasco, prévoit de lutter contre la désinformation et les menaces d’ingérences étrangères. Les comptes des candidats et élus politiques seront notamment mieux protégés. La transparence sera également renforcée : les personnes contrôlant les pages politiques ou les pages de médias étatiques devront être indiquées. Les articles ou vidéos classés comme « fausses informations » par des journalistes indépendants seront aussi mieux signalés. @franceinfo.

#Entreprise

► La vérité sur le bullshit des start-up. De la baudruche WeWork aux petits arrangements de la tech française, certains entrepreneurs jouent avec les mots pour masquer un essor très virtuel. Comme dans la fable, la grenouille a voulu se faire plus grosse que le bœuf. WeWork, foncière immobilière qui se présentait comme une entreprise technologique, a été valorisée jusqu’à 47 milliards de dollars. Etudiant son projet d’introduction en Bourse, les analystes ont découvert une « chétive pécore » sur le point d’éclater: des déficits abyssaux, un modèle économique bancal, une gouvernance défaillante. Le charismatique fondateur Adam Neumann a été débarqué, des milliers d’emplois sont menacés et son actionnaire SoftBank doit remettre 10 milliards pour sauver la grenouille. « WeWork constitue un rappel à la réalité qui réveille le monde de la tech, analyse Olivier Goy, ex-investisseur et fondateur d’October, plateforme de prêts aux PME. Il faut revenir aux basiques: le chiffre d’affaires, la rentabilité. » Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#IA

► Vidéo débat : L’intelligence artificielle au secours de la médecine ? Le Monde organisait début octobre Le Monde Festival. Ce rendez-vous annuel a été l’occasion d’assister à des rencontres, des débats mais aussi à des avants-premières autour de l’actualité. Et l’intelligence artificielle a été au centre de l’un de ses événements avec le débat “L’intelligence artificielle est au cœur de la médecine du futur”. Le 6 octobre dernier, à l’Opéra Bastille, Franck Nouchi, journaliste et médiateur au Monde recevait sur scène Fabrice Brunet, Olivier Clatz et Nicolas Ayache pour un débat entre médecins et chercheurs sur la question de l’intelligence artificielle et de la médecine. Lire la suite sur le site @ActuIAFr

#JeuVidéo

► E-sport : « Comme dans le sport, les champions arrivent à produire un autre jeu que celui des amateurs » L’e-sport, ou sport électronique, attire de plus en plus de joueurs et de spectateurs. Les tournois de ces jeux vidéo font salle comble à chaque fois. Les championnats du monde de League of Legends ont lieu dimanche 10 novembre à Paris-Bercy. Ils seront suivis par des millions de fans à travers le monde. « Comme dans le sport, les champions arrivent à produire un autre jeu que celui des amateurs », explique sur franceinfo Bertrand Amar, directeur de l’e-sport chez Webedia, spécialiste du jeu vidéo. A lire : Tendance : zoom sur le phénomène e-sport et League of Legends : l’équipe chinoise triomphe de l’Europe. @franceinfo

07 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Nature

► MiniBigForest ou comment renaturer la ville et ses habitants. On ne le dira jamais assez, les arbres de nos villes, que ce soit dans les rues ou dans les jardins aménagés, ne sont pas de simples objets de décoration. Ils maintiennent la fraicheur en été et réduisent les agressions du froid en hiver. Agissant comme des climatiseurs réversibles naturels, ils absorbent le carbone que nos véhicules et industries, tout en favorisant la vie des insectes et des oiseaux. Les abattre pour construire d’immenses surfaces bétonnées ou bitumées est donc une hérésie qui ne va pas dans le sens de la transition écologique à laquelle les gestionnaires des métropoles urbaines disent pourtant adhérer. L’intelligence de la ville passe aussi par cette prise de conscience. Alors de là à recréer des forêts pour remplacer des parkings pour auto et ainsi favoriser la biodiversité, il n’y avait qu’un pas qu’a franchi un couple de Nantais, Jim et Stéphanie, et leur association MiniBigForest. En clair : petite forêt pour gros effets. @villeintelmag. Légende image : Nantes, son château, son miroir d’eau et ses tramways (Crédits photo : Olivier Quentin).

#Ville

► Et si la smart city était vraiment vulnérable ? L’augmentation de la population mondiale, du nombre d’habitants dans zones urbaines (75 % d’ici 2050), et surtout de personnes connectées au quotidien, inquiètent autant les opérateurs de réseaux, que les gestionnaires de collectivités et les usagers. Et si une organisation malveillante arrivait à prendre le contrôle de nos smartphones, de nos centrales nucléaires ou encore de notre voiture autonome ? Si la Smart City telle qu’on peut l’imaginer favorise la création d’entreprises, des startups, toutes plus innovantes que les autres, dans des domaines allant des technologies numériques, à l’urbanisation des villes, en passant par l’environnement, l’énergie, la mobilité…, elle doit avant tout reposer sur des plateformes collaboratives qui encouragent les initiatives citoyennes. Des initiatives qui transforment les idées des usagers en projets innovants pour la ville. La ville de demain doit être évolutive, favoriser le multiculturalisme, le rapprochement entre les catégories sociales et permettre le retour à l’emploi en adoptant ses structures. @villeintelmag.

► « La ville intelligente doit être réellement utile aux usagers ». Enseignante-chercheuse en marketing à l’université de Montpellier, Pauline Folcher est cotitulaire de la nouvelle chaire internationale des usages et pratiques de la ville intelligente. Son but : étudier cette dernière du point de vue des usagers. Elle écrit : « Nous allons étudier les usages réels de la ville intelligente, confronter les représentations des résidents à leurs pratiques et chercher en quoi les services offerts ont un impact positif sur la vie quotidienne des usagers, l’écologie, les transports… L’idée est de comprendre comment mieux répondre aux besoins et aux attentes des habitants. La ville intelligente doit être réellement utile aux usagers. Parmi nos axes de recherche figurent l’inclusion : comment les populations vulnérables accèdent-elles à la ville intelligente ? La participation citoyenne : comment les habitants s’engagent-ils ? L’environnement : comment, par exemple, se servir des outils numériques pour influencer les comportements des usagers afin qu’ils soient plus responsables ? La technologie : cybersécurité, gestion des données, intelligence artificielle… » Lire la suite de la chronique sur le site @Lagazettefr

#Habitat

► Le boom de l’écoconstruction en Centre-Val de Loire. Maison en paille, maison bulle ou à énergie positive : le développement durable se décline aussi dans le bâtiment…Tour d’horizon, à Montgivray, Châteauneuf-sur-Loire, Saint-Doulchard, Bourges et Tours, de ces nouveaux habitats économes en énergie et en empreinte carbone. La maison bulle ou maison enterrée est construite avec du fer, de la terre et du ciment, elle se veut économique et écologique. La maison paille : Léa et son mari à Châteauneuf-sur-Loire dans le Loiret. Ils ont acheté 560 ballots de paille pour mille euros pour construire leur maison de 150 mètres carrés sur trois niveaux. Ils ont participé à des chantiers pour les autres avant de se lancer en janvier dernier avec l’aide d’ACCORT-paille, une société coopérative spécialisée dans la promotion des constructions en paille, et de l’Association APPROCHE Paille à Orléans. @franceinfo.

#Santé

► La santé des Millennials américains se dégrade. Ils sont jeunes, mais pas vraiment en bonne santé. Les Millennials américains – la génération née entre 1981 et 1996, c’est-à-dire âgée de 25 à 38 ans – accumulent les problèmes de santé, conclut une enquête réalisée par Blue Cross Blue Shield. « Des données récentes montrent le début de tendances inquiétantes en matière de santé, qui pourraient nuire à la prospérité future des Millennials et, par ricochet, à la prospérité des Etats-Unis », pointe l’association, qui regroupe 36 organismes de protection sociale couvrant ensemble un tiers des assurés. « Si le rythme actuel de déclin de la santé se poursuit, les conséquences à long terme sur l’économie américaine pourraient être graves », estime l’étude. Hypertension, cholestérol, dépression ou suractivité : les maux de cette génération sont nombreux, et liés à un mode de vie moins sain que celui de leurs aînés de la génération X – celle née après les baby-boomers. « Sans intervention, les Millennials pourraient voir les taux de mortalité augmenter de plus de 40 % par rapport à ceux de la génération X », pointe l’étude. @LesEchos.

#Travail

► To-do list du futur: les meilleures applications pour s’organiser au travail. Planifier la journée parfaite, organiser une réunion ultra-efficace ou encore entrer en mode deep working grâce à une application qui nous aide à lâcher notre téléphone, oui, c’est paradoxal. Sur leurs sites, les créateurs d’applications dédiées à l’efficacité professionnelle rivalisent de promesses. Et il faut bien l’admettre: gérer ses agendas et to-do lists est devenu un défi en soi. Mais «il ne faut pas non plus multiplier les applications de productivité, en avoir des dizaines n’a aucun intérêt», rappelle Diane Ballonad Rolland, fondatrice et dirigeante du cabinet Temps & Équilibre. @Le_Figaro.

#Economie

► Deux-Sèvres : un exemple de réussite de l’économie sociale et solidaire avec La Compagnie Industrielle Niortaise. « Aujourd’hui, l’emploi salarié dans l’économie sociale et solidaire, c’est 22% sur l’agglomération niortaise, ce qui représente environ 12 000 emplois », explique Eric Persais, vice-président de la Communauté d’Agglomération du Niortais. La ville accueille pendant trois jours la cinquième édition du Forum de l’Economie Sociale et solidaire qui regroupe de nombreux acteurs du secteur, comme la Compagnie Industrielle Niortaise qui est spécialisée dans la transformation des poids-lourds pour les adapter aux demandes des utilisateurs. L’usine fonctionne avec un statut de société coopérative et participative, 32 salariés sur les 47 sont associés au capital de l’entreprise auquel ils reversent 5% de leur salaire. En retour, ils perçoivent des dividendes. Cet investissement est intéressant pour tous au niveau financier car l’entreprise va bien mais aussi parce qu’il génère un intérêt au travail sans équivalent dans une entreprise traditionnelle.@franceinfo.

► Economie circulaire en Puisaye : l’association Le PARC veut créer une chaîne anti gaspillage. Un Français jette environ 29 kilos de nourriture par an et 20 à 30 % de la nourriture produite va à la poubelle. Ces chiffres sont éloquents. Ils montrent que lutter contre le gaspillage est devenu un impératif. Les trophées de l’économie circulaire, mention consom’action, sont organisés pour la première fois par la DREAL (direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) de  Bourgogne-Franche-Comté. Ils mettent en valeur les projets ou les actions qui nous incitent à changer de comportements et à se mobiliser. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement. La feuille de route « Economie circulaire » d’avril 2018 qui veut favoriser le développement durable et inciter les Français à mieux consommer. @franceinfo

► Qu’est-ce que l’économie circulaire ? Contrairement à de nombreuses idées reçues, l’économie circulaire n’est ni l’économie du déchet, ni celle du recyclage. C’est une véritable économie dont l’objectif est de permettre la croissance sans épuiser les ressources naturelles. « L’économie circulaire est un système de production, d’échanges et de partage permettant le progrès social, la préservation du capital naturel et le développement économique … Ce modèle repose sur une utilisation optimum des ressources et sur la création de boucles de valeur positives. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, la réutilisation et le recyclage des composants. Définition donnée par les Nations Unies. » @franceinfo.

#Transport

► Accident mortel d’Uber : le logiciel n’était pas programmé pour éviter la collision. Les conclusions de l’enquête viennent d’être publiées. Selon le régulateur américain des transports, le NTSB, en mars 2018, lorsqu’une voiture autonome d’Uber a provoqué un accident ayant coûté la vie à une femme, le logiciel du véhicule n’était pas programmé pour « reconnaître » la femme en tant que piétonne. Il l’avait donc bien « détectée », mais n’était pas paramétré pour empêcher la collision. Dans son rapport – rendu public juste avant une audition visant à déterminer la cause probable de l’accident -, l’organisme explique ainsi que la technologie d’Uber « ne prenait pas en compte l’éventualité de piétons traversant hors des clous ». La NTSB avait déjà déterminé, dans une enquête préliminaire, que le logiciel avait bien repéré, près de six secondes avant le choc, la femme de 49 ans qui marchait de nuit à côté de son vélo. @LesEchos.

#Entreprise

► Amazon s’installe à Metz, en silence. « Le maire n’est pas là, il doit être sur son tracteur. » Pour trouver François Henrion, l’édile d’Augny, petite commune mosellane de 1 900 âmes, il faut s’armer de patience. Cet enfant du pays partage son temps entre la mairie et ses champs de blé. Un quotidien parfaitement rodé, qui risque d’être sérieusement bousculé : son village pourrait bientôt devenir l’un des poumons européens du géant de l’e-commerce, Amazon. Après des années de prospection (Luxembourg, Sarre allemande…) pour établir sa base arrière logistique destinée à livrer la région et une partie de l’Europe de l’Est, le groupe de Jeff Bezos a enfin trouvé. C’est bien au sud de Metz, sur les pistes en friche de l’ancienne base aérienne 128, que la multinationale devrait ouvrir d’ici à deux ans son plus grand centre logistique hexagonal. Avec à la clef, 2 000 emplois promis aux élus locaux. @LExpress.

#Numérique

► Comment rendre la société numérique plus sobre et écoresponsable. De l’éco-conception du hardware à l’optimisation des flux de transport, présentation des différentes manières dont le numérique, secteur gourmand en énergie, peut contribuer activement à la nécessaire transition écologique. Si l’on considère le numérique à travers l’ensemble des objets et des nouveaux usages qui lui sont associés (téléphones mobiles, ordinateurs, vidéos en streaming, etc.), il apparaît impossible de nier l’impact écologique du secteur. Un impact qui est d’abord d’ordre énergétique, puisque le numérique représente 10% de la consommation mondiale d’électricité. Il utilise également un très grand nombre de matières premières, et notamment de terres rares, pour la production d’appareils électroniques et numériques fréquemment renouvelés et encore très insuffisamment recyclés (en Europe, seuls 18% des métaux présents dans les ordinateurs portables sont récupérés). Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Pollution

► Je regarde Netflix donc je pollue. Comment changer ça ? Plus de 300 millions de tonnes de CO2 ont été produites par la consommation de vidéos en ligne en 2018, selon un récent rapport de The Shift Project. Ce rapport « L’insoutenable usage de la vidéo en ligne » de The Shift Project publié en juillet 2019 a remis le sujet sur le devant de la scène. L’organisation y estime l’impact environnemental de la vidéo en ligne. Le document aligne des chiffres tous plus alarmants les uns que les autres. En vrac : 10h de film en haute définition contiennent plus de données que l’intégralité des articles en anglais de Wikipedia. La vidéo en ligne consomme 80 % de l’ensemble de la bande passante d’internet. Elle a été responsable de 300 millions de tonnes de CO2 en 2018, soit autant que l’Espagne. Cela représente 1 % des émissions mondiales. Les services de vidéos à la demande (Netflix, Amazon Prime, OCS…) rejettent autant de gaz à effets de serre que le Chili.  @LADN_EU

#MediaSocial

► 2/3 des parents français publient des photos de leurs enfants sur les réseaux. ’exposition des enfants aux écrans est de plus en plus préoccupante. Mais leurs parents ne font pas beaucoup mieux. D’après un sondage Gece, 91% des parents d’enfants en bas âge utilisent Internet quotidiennement. En France, 1 parent sur 2 avoue même être accro à son smartphone. Outre les vidéos de chats et les contenus glauques pour enfants, sur Internet, on trouve aussi de bons conseils. Des informations précieuses pour les jeunes parents. La moitié d’entre eux estiment trouver des renseignements utiles sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, un tuto YouTube suffit pour apprendre à changer une couche. Deux clics permettent de trouver les meilleures astuces pour faire manger des épinards à un enfant. Un tiers des sondés estiment donc être de meilleurs parents grâce à Internet. Merci le Web ! @LADN_EU.

#Livre

► Le très technophile « New Deal Vert mondial » de Jeremy Rifkin. Les énergies fossiles vont s’effondrer d’elles-mêmes, vers 2028, rendues obsolètes par la compétitivité des renouvelables qui vont devenir quasi gratuites, abondantes et vont booster la démocratie et l’autonomie dans un monde ouvert et ultra connecté. Voilà dans les grandes lignes la nouvelle prophétie de Jeremy Rifkin, exposée dans son dernier ouvrage, Le New Deal vert mondial (Les Liens qui Libèrent, octobre 2019). Le célèbre prospectiviste a construit sa réflexion autour d’un argument central : le coût des énergies renouvelables connaît une chute vertigineuse et va, selon lui, continuer de plonger. « Pour la première fois en 2019, le coût moyen du solaire à l’échelle industrielle est passé bien en dessous de tous les autres. Bien en dessous du nucléaire, qui est fini. Bien en dessous du charbon et de pétrole. Et il vient de passer en dessous du gaz », nous dit-il. @usbeketrica.