31 Oct

Régions.news #398 – Edition du jeudi 31 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Paris Games Week, le plus grand salon de jeux vidéo français, a débuté  mercredi 30 octobre. Pour les éditeurs de jeux vidéo, l’enjeu est important, à l’arrivée de la période des fêtes de fin d’année. En 2018, les ventes ont atteint 4,9 milliards d’euros en France. La Paris Games Week a de nouveau réservé un espace à l’e-sport (pratique du jeu vidéo en ligne à plusieurs) où les compétitions de gamers ont le vent en poupe. Crédit photo : IP3 Press / Maxppp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La première centrale photovoltaïque flottante de France a été inaugurée vendredi 18 octobre dans le Vaucluse à Piolenc. Ce sont 17 hectares de lac recouverts par 47 000 panneaux solaires flottants. Des panneaux solaires qui produiront de l’énergie 100% renouvelable pour 4.733 foyers. « Cela permet que la population s’accapare le projet », précise le maire de Piolenc. Ainsi une ferme en agroécologie attenante au lac avec un parcours pédagogique dédié va être créée. Des agriculteurs devraient s’y installer en septembre et distribuer leur production en circuit court. À lire aussi : l’objectif du projet photovoltaïque « Solarza » sur la petite commune du Cros dans l’Hérault, est de construire une petite centrale écologique et rentable pour « répondre aux procédures d’impact environnemental. »

► Deux industriels de Châtellerault (Vienne), CDA Développement et Futuramat, ont réussi à mettre au point le Plaxtil, matériau fabriqué en partie à base de textile recyclé. Ce plastique est fabriqué avec au maximum 50% de textile et il est recyclable. Les tissus utilisés pour la fabrication proviennent d’Audacie, structure d’insertion par l’activité économique, qui traite chaque année 216 tonnes de vêtements usagés sont revendus ou recyclés. « Le constat d’Audacie, c’est que 50 à 60% des vêtements collectés, dans le second choix, sont invendus. On s’est dit qu’on devait essayer de trouver une combine pour valoriser le tout-venant », souligne le patron de CDA.

► Né à la toute fin du XXème siècle, Utopiales 2019, le festival nantais, est devenu l’un des rendez-vous mondial incontournables dans le domaine de la science-fiction. Littérature, cinéma, vidéo, jeux… Il fête ses 20 ans du 31 octobre au 4 novembre avec un programme qui tournera autour du thème : « Coder / décoder » avec des tables sur nos vies aux frontières du virtuel, sur les codes de l’uchronie, sur la cryptographie mais aussi une réflexion sur nos sociétés dans lesquelles « tout est information ».

#Toussaint

► Faut-il penser à notre « mort numérique » ? D’ordinaire, gérer l’après, c’est gérer un héritage, prévoir les obsèques… Mais qu’en est-il des dernières volontés numériques ? En France, la gestion des données post-mortem est prévue dans la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016. Elle stipule que « les héritiers peuvent accéder aux traitements de données à caractère personnel qui le concernent afin d’identifier et d’obtenir communication des informations utiles à la liquidation et au partage de la succession. Ils peuvent aussi recevoir communication des biens numériques ou des données s’apparentant à des souvenirs de famille, transmissibles aux héritiers. » Petite ombre au tableau, en 2019, le décret d’application sur cette mort numérique n’était toujours pas entré en vigueur.

Légende image. Test de reconnaissance faciale à Kreuzberg, Berlin (Allemagne), le 3 août 2017 (Crédits photo : Steffi Loos / Getty). La vidéosurveillance est-elle une réalité pire que le mythe ? Elodie Lemaire, maître de conférence à l’Université de Picardie Jules Verne, essaye de répondre à cette question lors de l’émission de @franceculture du 23 avril. Elle a publié « L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance ». Ouvrage dans lequel elle passe au scanner nos idées reçues en matière de vidéosurveillance, fantasmes aggravés par la littérature et le cinéma. Elle dévoile, à partir d’expériences concrètes, les dangers de cette technologie.

#Reconnaissance_Faciale

► Deux lycées à Nice et à Marseille souhaitaient mettre en place un système de reconnaissance faciale pour contrôler l’entrée de ses élèves. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a indiqué mardi 29 octobre qu’elle s’y opposait. « Ce dispositif concernant des élèves, pour la plupart mineurs, dans le seul but de fluidifier et de sécuriser les accès n’apparaît ni nécessaire, ni proportionné pour atteindre ces finalités », estime la Cnil dans un communiqué « Cette décision a un siècle de retard », a réagi le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À lire : En mai 2019, une école secondaire suédoise qui se servait de la reconnaissance faciale pour prendre les présences a écopé d’une amende de 19 000 euros pour avoir enfreint le Règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté par l’Union européenne en 2016.

► Jusqu’où ira la reconnaissance faciale ? La technologie est très développée en Chine, où elle sert non seulement pour un usage privé (par exemple, payer en caisse grâce à son visage) mais aussi aux autorités qui l’utilisent pour verbaliser les piétons qui traverseraient au rouge. Aux États-Unis, certaines villes n’ont pas hésité à interdire tout simplement le dispositif aux agents locaux et fédéraux, comme à San Francisco. En France, le législateur tarde à s’emparer du sujet, ce qui n’empêche pas la reconnaissance faciale de s’installer peu à peu dans nos vies, non sans générer de nombreuses inquiétudes. Une nouvelle application, nommée Alicem, devrait être lancée dans les prochains mois par le gouvernement. Elle permettra de simplifier les démarches administratives tout en garantissant un accès sécurisé. Mais pour s’y connecter, une identification par reconnaissance faciale est nécessaire.

► Ce projet gouvernemental, Alicem pour « Authentification en ligne certifiée sur mobile », a provoqué une levée de boucliers. Ainsi la CNIL s’inquiète de la mise en place d’un système qui ne respecte pas le RGPD et l’association la Quadrature du Net a décidé d’attaquer devant le Conseil d’État le décret autorisant la création de l’application. Au cœur de leurs craintes : la reconnaissance faciale, un système biométrique permettant de vérifier l’identité d’une personne et soupçonné d’engendrer le fichage des individus. Comment fonctionne la reconnaissance faciale d’Alicem ? Existe-t-il un risque de fuite des données personnelles ? L’usage de cette application sera-t-il obligatoire ? @Franceinfo fait le point dans un article publié le 21 octobre. À lire : Reconnaissance faciale : « Il faut d’abord qu’on expérimente et ensuite qu’on ait un débat public », déclare Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique et Facebook apprend à tromper les logiciels de reconnaissance faciale.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les GAFA paieront-ils un jour les contenus à leur juste prix ?. À retenir cette semaine : – Le FAQ du « journalisme de solutions » ; – Yuval Noah Harari : « Dans le futur, l’homme devra se réinventer tous les dix ans » ; – Les réseaux sociaux peuvent aussi faire du bien aux ados ; – « On a ré-inventé l’information avec le digital » :quand les starts-up révolutionnent la presse

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ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 31 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#chroniquesmed

► Manosque, ville de senteurs, de couleurs et de saveurs. Quoi de mieux pour commencer ce voyage en pays manosquin qu’un tour en montgolfière en compagnie de Jérémie. Ce passionné de la région a commencé à voler avec son père dès l’âge de 7 ans ! Depuis le ciel, les 1 villages qui le composent forment une magnifique mosaïque de couleurs, entre vignes et lavandes. Après un détour par la tour du Mont d’Or, une ancienne tour de guet du château de Manosque, Nathalie rejoint Frédéric pour une balade littéraire, dans les pas de Jean Giono, en passant par sa maison d’enfance. L’enfant du pays, ambassadeur littéraire du pays manosquin, était surnommé « le voyageur immobile » : il ne quittait pratiquement jamais Manosque tant il l’aimait ! Cette randonnée culturelle s’achève au Paraïs, la maison où il a écrit ses plus grands chefs-d’œuvre. Voir l’ émission de 26 minutes « Les Chroniques Méditerranéennes » sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur diffusée le dimanche 3 novembre à 12h55. @franceinfo.

#Réseau_5G

► La Chine lance le plus grand réseau mobile 5G au monde. C’est parti ! Les trois opérateurs chinois de téléphonie mobile China Mobile, China Unicom et China Telecom ont officiellement lancé, ce jeudi, la commercialisation de services 5G, ce nouveau standard promis pour être 20 fois plus rapide que la 4G. Une cérémonie s’est tenue, ce jeudi matin à Pékin, en présence des présidents des trois mastodontes des télécoms et du gouvernement chinois. La Chine étant le plus grand marché mobile du monde, avec environ 1,6 milliard d’abonnements, son basculement dans la 5G était particulièrement attendu. En pleine guerre techno-commerciale avec les Etats-Unis, la Chine a accéléré la cadence ces derniers mois car elle avait à coeur de montrer qu’elle était capable de déployer rapidement cette technologie, dont le lancement était initialement prévu l’an prochain. Pékin compte sur la 5G pour se hisser à la pointe de la prochaine révolution industrielle, mais aussi pour soutenir, son fleuron national Huawei attaqué par Washington. @LesEchos.

► Revue_de_Liens : – 5G : « Les États-Unis ont peur de perdre leur prééminence technologique » ; – Qu’est-ce que la technologie 5G et comment les entreprises doivent-elles s’y préparer ? ; – Que signifie le 5G pour vous ? Les opportunités et les défis de cette nouvelle technologie ; – L’expansion du réseau 5G de Huawei dans le monde entier malgré les efforts des États-Unis pour l’interdire.

#GoogleCity

► Toronto: un quartier futuriste lié à Google franchit une nouvelle étape. Feux tricolores intelligents, pistes cyclables chauffées en hiver, robots assurant la gestion des déchets : les autorités canadiennes ont donné leur accord de principe jeudi à un projet controversé de quartier futuriste à Toronto par une filiale de la maison mère de Google. La filiale d’Alphabet, Sidewalk Labs avait été contractée en 2017 par Waterfront Toronto, une entité publique qui réunit la municipalité de Toronto et les gouvernements de l’Ontario et du Canada, pour mener à bien le projet. Ce dernier prévoit le réaménagement de « Quayside », une friche industrielle de 5 hectares le long du lac Ontario, en un quartier ultramoderne et durable, articulé autour des technologies et des données numériques. Le conseil d’administration de Waterfront Toronto a voté jeudi pour la poursuite du projet après que Sidewalk Labs a accepté de revoir son plan directeur, qui avait suscité de nombreuses critiques. @OleMag.

#Energie

► A Clichy, au parc Salengro, deux pédaliers ont été installés au pied d’un banc. Mais ils ne sont pas là uniquement pour favoriser l’activité physique des habitants. Ils permettent également de brancher son smartphone pour recharger les batteries. Un concept imaginé par une société rennaise spécialisée dans l’événementiel et le développement durable, Ludikénergie. Il s’agit là de leur première installation des bornes sur le domaine public en Ile-de-France. « Nous avons déjà monté plusieurs opérations avec la ville de Clichy sur le développement durable et quand nous avons lancé les bornes il y a un an, la ville a été immédiatement intéressée », explique Matthieu Penet, le fondateur de Ludikénergie qui fabrique les bornes en Bretagne. @le_Parisien.

► Les opposants au projet d’éoliennes de 188 mètres de haut se mobilisent près de Beaune-la-Rolande. Dans le secteur de Beaune-la-Rolande, plus de 200 habitants se mobilisent pour tenter de s’opposer à un projet de construction de huit éoliennes de 188 mètres de haut dans les communes d’Egly et Barville-en-Gatinais, dans le Loiret. 8 éoliennes de 188 mètres de hauteur, voilà le projet porté par une société allemande, Abowind, qui inquiète le nord du Gâtinais. Dans le secteur de Beaune la Rolande, une pétition lancée par les habitants pour s’opposer à ce projet a réuni 234 signatures, jusqu’à ce samedi, jour de rassemblement et d’information pour les opposants à destination des habitants d’Egly et de Barville-en-Gatinais, tous deux concernées. Le deuxième rendez-vous après la création de l’association. La pétition a été intégrée à l’enquête publique qui s’est achevée mardi 28 octobre. Cela fait plusieurs années que les riverains du Beaunois entendent parler de projets de parcs éoliens. @franceinfo.

#Logement

► Airbnb : les communes comme Paris vont bientôt pouvoir réclamer une liste détaillée des logements. Alors que Paris mène une bataille judiciaire contre Airbnb, les communes pourront bientôt exiger une liste précise des logements loués par l’intermédiaire des plateformes de location temporaire. C’est ce que prévoit un décret publié ce jeudi par le gouvernement, dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er décembre. « Le décret précise les modalités et la fréquence de transmission des informations qu’une commune peut demander aux intermédiaires de location meublée et notamment aux plateformes numériques », détaille le texte de l’exécutif. Le décret s’applique aux communes, comme Paris, qui demandent déjà aux propriétaires de déclarer publiquement chaque logement loué via une plateforme de ce type. Cela concerne donc seulement les grandes villes de France, ainsi que celles dans la banlieue proche de la capitale. @franceinfo.

#Economie

► Loin des clichés, la French Tech à l’avant-poste de l’économie française. Il suffit de se plonger dans les commentaires de plus en plus grinçants postés sur LinkedIn ou Twitter pour comprendre que l’image renvoyée par le modèle de croissance des start-up commence à agacer. A force de mettre en avant des levées de fonds de plus en plus importantes, ou d’ériger les entrepreneurs au rang de héros des nouvelles générations, un retour de flamme s’est amorcé dans une partie de l’opinion. Pourtant, à l’épreuve des faits, le microcosme de la French Tech peut bomber le torse. Il pèse de plus en plus sérieusement sur le monde économique, et s’impose indiscutablement comme l’une des têtes chercheuses de l’entreprise de demain, surtout si on l’éloigne des dérives américaines les plus visibles, comme le difficile chemin d’Uber vers la rentabilité, et la survalorisation de WeWork. Ce constat se confirme dans l’emploi. Avec la création de 25.000 postes dès l’an prochain, les start-up tricolores vont peser pour 10 % des nouveaux emplois générés par l’économie française en 2020. @LesEchos.

#Numérique

► A Nantes, des lycéennes partent à la conquête du numérique. Le numérique, passé Twitter, Facebook et les nombreuses applications qui donnent l’impression d’être connectés, est un monde inconnu. Force est de constater que les garçons y sont plus à l’aise. Mais les filles n’ont pas envie d’être en reste. Durant 4 jours, à Nantes, elles se sont familiarisées au langage du code pour connecter des objets, imaginer un jeu vidéo, ou programmer une page de site internet. Le chargé de mission formation Atlanstic 2020, Mathieu Gesta est catégorique, « il faut changer les représentations. Il faut créer des modèles de femmes entrepreneuses, de femmes chercheuses. » Il faut sortir de la figure du geek, omniprésente dans le monde du numérique et créer des modèles auxquels les filles peuvent s’identifier. @franceinfo.

#Internet

► 15% des Français n’utilisent pas Internet. La fracture numérique perdure dans l’Hexagone. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Insee sur l’utilisation d’Internet, en France, en 2019. Selon cette étude, 12% des individus de quatre ans et plus, résidant en France ou en Outre-Mer, hors Mayotte, ne disposent pas d’un accès à internet à leur domicile, que ce soit via un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable. Une franche fracture, selon l’âge des individus, est visible. Si les 15-29 ans ne sont que 2% à ne pas avoir d’accès à internet chez eux, cette proportion grimpe à 53% des plus de 75 ans. Ces derniers constituent la seule classe d’âge dont la majorité des individus n’a pas internet à domicile. @puremedias.

#Cryptomonnaie

► Cryptomonnaies et activités criminelles : fantasme ou réalité ? L’une des principales craintes générées par les cryptomonnaies, et notamment le projet Libra initié par Facebook, réside dans leur utilisation par des criminels. Le récent démantèlement d’un vaste réseau pédophile international qui s’appuyait sur des transactions par bitcoin en est la plus récente illustration. Mais si les cryptomonnaies posent de nouveaux défis aux enquêteurs, ils doivent être relativisés. La semaine dernière, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a réitéré son opposition pour l’heure au lancement de la monnaie numérique de Facebook, Libra, estimant que de nombreux sujets d’inquiétude n’étaient pas réglés, comme « la question du blanchiment d’argent ». Malgré un resserrement de la réglementation sur les cryptomonnaies et une vigilance accrue des autorités, les activités illégales liées aux devises virtuelles demeurent « conséquentes », reconnaît auprès de l’AFP Madeleine Kennedy, porte-parole du cabinet de recherche Chainalysis. @frenchweb. A lire aussi : La Chine provoque un rebond du marché des cryptomonnaies et du bitcoin. Le marché des cryptos et du bitcoin s’est envolé après les déclarations du président chinois Xi Jinping sur le potentiel de cette technologie. La Chine veut investir davantage dans les industries autour de la blockchain alors que le pays s’apprête à lancer sa propre cryptomonnaie. @LesEchos

30 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 30 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Volocopter, Lilium: les taxis volants décollent enfin. De la science-fiction à la réalité. L’allemand Volocopter a réussi ce mardi 22 octobre, en plein centre-ville de Singapour, le premier vol piloté en zone urbaine de son taxi volant 100% électrique à 18 rotors, baptisé Volocopter 2X. Le vol, d’une durée de deux minutes, a été effectué à une altitude moyenne de 40 mètres, devant le célèbre complexe hôtelier Marina Bay Sands et sa gigantesque piscine à débordement située à 200m du sol. « Le vol d’aujourd’hui a été le plus avancé jusqu’à présent, avec un appareil toujours aussi stable, s’est réjoui Florian Reuter, le directeur général de la start-up allemande. Les gens n’ont jamais été si proches d’expérimenter la mobilité urbaine aérienne du futur. » L’engin, d’un poids de 700kg, est conçu pour embarquer un pilote et un passager sur 35km, à une vitesse maximale de 110 km/h. Les premiers vols commerciaux pourraient être lancés dès 2021. A terme, la start-up vise des vols autonomes avec deux passagers et leurs bagages. @Challenges. Légende image : L’allemand Volocopter a réalisé le premier vol piloté de son taxi volant à Singapour, ouvrant la voie à une exploitation commerciale dès 2012. L’autre champion allemand du secteur, lilium, progresse dans le développement de son taxi volant à grande vitesse. Crédit photo : Nikolay Kazarov / Volocopter.

► La mobilité durable, question centrale du développement urbain au Nord comme au Sud. Ce texte s’inscrit dans une série d’articles autour de la thématique « Universités et ville durable », sujet du colloque de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) qui se tient les 21 et 22 octobre 2019 à Dakar, avec plus de cent cinquante acteurs francophones : établissements universitaires, représentants gouvernementaux, maires, et experts en urbanisme dans le monde francophone. Comment penser aujourd’hui la mobilité pour anticiper ses effets à long terme ? Des effets désormais inscrits dans le contexte brûlant du changement climatique mis en évidence par les derniers rapports du GIEC et les récentes analyses françaises qui projettent, dans le pire des scénarios possibles, une augmentation des températures de sept degrés à l’horizon 2100. Les villes du monde, quelle que soit leur localisation – dans les pays développés, émergents ou en développement – sont mises au pied du mur et contraintes de réfléchir à des solutions efficientes afin de contenir ces dérèglements climatiques. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation. Légende image :

#Ville

► La ville intelligente, levier d’une révolution sociale et écologique. « La ville intelligente, c’est très technique. Ce sont des capteurs, des données , fait valoir Ursula Eicker, titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur les communautés et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’Université Concordia. Ça n’implique pas les gens, ça implique la technologie. Or, s’il n’y a pas de coopération entre les gens, ça ne va pas fonctionner. » Pour recentrer le concept de ville intelligente autour de l’humain, Ursula Eicker proposent le concept de « ville de nouvelle génération ». Une ville bien sûr connectée, mais aussi inclusive, collaborative, écologique, mais aussi axée sur la mobilité et l’implication citoyenne. Car sans lien social raffermi, la ville a beau être à la fine pointe de la technologie, la collaboration et le partage n’en deviendront pas plus tangibles. . @LeDevoir. Légende image : Photo : iStock.

#Finance

► Le crowdfunding n’attire plus autant les foules. Né il y a dix ans, le crowdfunding était présenté comme le nouvel eldorado de la finance. Depuis, la donne a changé. Si les volumes continuent de progresser, la promesse d’une « finance pour tous » ne s’est pas réalisée. Le secteur est désormais trusté par les professionnels. Tout avait pourtant bien démarré. Lorsque le crowdfunding arrive en France, en 2009, c’est l’euphorie. Des dizaines de plates-formes sont sur les starting-blocks. La promesse est connue : les particuliers vont pouvoir « financer » en direct tous les projets de leur choix. Dix ans plus tard, la réalité est un peu différente. L’euphorie du début a laissé la place à une forme de déprime. Le secteur continue certes de progresser, avec des montants records, mais la croissance n’est plus aussi rapide. Surtout, la promesse originelle d’une « finance pour tous » ne s’est pas réalisée, loin de là. Le nombre d’investisseurs particuliers est resté quasi identique en dix ans. En 2018, ils étaient ainsi aux alentours de 600.000 investisseurs à avoir pris part à un projet, selon les professionnels. @LesEchos.

#Reconnaissance_Faciale

► Une technologie qui vous veut du bien ? Le gouvernement français compte s’emparer très rapidement de la reconnaissance faciale. Il teste en ce moment l’application Alicem qui permettra à chaque citoyen de se créer une identité numérique en ligne en passant par cette technologie. Que faut-il savoir sur Alicem ? Et où en est-on réellement en France vis-à-vis de l’utilisation de la reconnaissance faciale ? Décryptage avec Martin Drago, chargé d’analyses juridiques et politique pour La Quadrature du Net, l’association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, et Guillaume Vassault-Houlière, CEO de la plateforme de bug bounty Yes We Hack. Lire la suite de l’article sur le site de @FrenchWeb.

#IA

► Un monde meilleur : et si l’intelligence artificielle humanisait notre avenir ? « La révolution digitale s’est invitée dans nos smartphones et nos ordinateurs à travers une multitude de nouveaux services. Notre quotidien s’en trouve grandement amélioré mais nous avons été obligés de fermer les yeux sur les risques du tout digital. Pourtant, il ne sert à rien de craindre le monde qui s’annonce. Nous devons au contraire l’anticiper pour mieux nous y intégrer, et défendre des valeurs humanistes », estime Hervé Cuilandre, data scientist, chargé de mission dans un grand groupe énergétique. La singularité, c’est-à-dire le moment où l’intelligence artificielle sera suffisamment forte pour prendre le contrôle de son destin, sera surtout une révolution de l’emploi, qui nous obligera à repenser la place de l’humain, devenu complémentaire à la machine. » @Contrepoints.

#JeuVideo

► Spatiale, textuelle, oulipesque… L’étonnante grammaire du jeu vidéo. Il est encore souvent incompris, parfois méprisé. Le jeu vidéo, actuellement à l’affiche de la Paris Games Week – le principal salon français annuel, qui se tient jusqu’à dimanche 3 novembre –, reste peu considéré. Alors que la grammaire du cinéma (prises de vues, montage, cadrage) est passée dans le langage courant, les moyens par lesquels le dixième art s’exprime échappent encore aux théoriciens. Pour y remédier, une trentaine de chercheurs français, suisses, belges et québécois ont consacré un colloque à la question, « Les langages du jeu vidéo », du 24 au 26 octobre à l’université de Lausanne, en Suisse. @lemondefr.

#Agriculture

► Jean Fil est le nom de l’entreprise que trois agriculteurs gersois ont créée il y a 3 ans à Montréal-du-Gers. Leur pari est de fabriquer des vêtements made in France au coton 100% gersois. Ils ont récolté. cent kg de fleur de coton fleur de coton la première année et deux tonnes la 3ème  saison. Du champ au vêtement, il faut en moyenne 6 mois pour obtenir un polo. « Notre polo fait environ 2 000 kilomètres au total, quand un polo classique acheté dans n’importe quelle grande enseigne parcourt plus de 20 000 kilomètres. L’impact carbone n’est pas du tout le même », souligne un des responsables de la société. @franceinfo.

#Entreprise

► Pierre angulaire de l’économie et de la représentation sociale, les entreprises ont aujourd’hui un rôle qui mute parallèlement aux enjeux sociaux et environnementaux. Pour Pascal Demurger, directeur général de la MAIF et auteur de L’entreprise du XXIe siècle sera politique ou ne sera plus, soit l’entreprise devient politique… soit elle est condamnée à mourir. Il explique dans un entretien sur le site @LADN_EU : « Il y a une pression sociale qui s’exerce sur les entreprises pour qu’elles se comportent bien, qu’elles aient l’impact le plus positif ou le moins négatif possible sur le reste du monde. Progressivement, je pense que les entreprises devront faire attention dans leurs pratiques, changer leurs manières de faire, être plus vertueuses. Ce mouvement est général, avance de manière graduée avec des niveaux d’intensité différents, et va se généraliser à l’ensemble des entreprises. »

#Données_Biométriques

► Menace ou sécurité ? Reconnaissance faciale, empreinte digitale, reconnaissance vocale… Quels risques représentent vraiment les données biométriques ? Comment les prévenir ? Et la biométrie pourrait-elle être utilisée à des fins de sécurité dans un cadre protégé ? À l’occasion des Assises de la Sécurité, rendez-vous annuel des experts de la cybersécurité qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Monaco, nous avons tenté de faire le point sur le sujet. @usbeketrica

#Il_était_une_fois

► Le mur de Berlin s’est effondré le 9 novembre 1989 après 28 ans d’existence. Celui-ci avait été érigé le 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA) pour mettre fin à l’exode de ses habitants vers la République fédérale d’Allemagne (RFA). Trente ans après la chute du mur, la jeune entreprise allemande TimeRide a mis au point une expérience de réalité virtuelle. Son objectif est de permettre à l’utilisateur de s’immerger dans le passé de la capitale de l’Allemagne d’après-guerre divisée en deux. Jonas Rothe, le patron de Time Ride, a toujours rêvé de pouvoir voyager dans le passé de la capitale allemande : « Tout à coup, on n’est plus seulement observateur, mais on se retrouve plongé dans l’Histoire. Et Berlin est pour cela l’endroit idéal : c’est en quelque sorte la capitale mondiale secrète des historiens du 20ème  siècle. Cette ville a tellement vécu de bouleversements au siècle dernier, c’est inépuisable ! ».

29 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 29 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Conceptualisation des villes : passer au niveau supérieur de la ville intelligente. La notion de « ville dite intelligente » est un phénomène global devenu synonyme de vie urbaine au XXIème siècle. Selon ce qu’on peut lire dans les médias, les villes intelligentes se définissent généralement par leur capacité à utiliser de manière optimale toutes leurs données connectées pour accroître l’efficacité, améliorer les infrastructures et offrir une meilleure qualité de vie à leurs citoyens. Lire le point de vue de Leen Balcaen, directrice chez Here Technologies. @villeintelmag. Légende image : Un regard sur Budapest, capitale hongroise.Crédit photo : Yury Kirillov / Getty Images.

► Les territoires et leurs métiers au cœur du défi écologique : découvrez le programme. Les tribunes d’experts et rapports alarmants se multiplient sur l’état précaire de nos écosystèmes naturels face au dérèglement climatique. Dans la dernière livraison du rapport spécial du GIEC, le groupe d’experts sonne l’alerte sur l’état du réchauffement climatique avec un message clair : le seuil de 1,5°C visé par la COP21 sera franchi entre 2030 et 2052. Une estimation qui pourrait être aggravée si aucune action n’est entreprise pour inverser la tendance, avec une augmentation de 2°C qui s’avèrerait désastreuse pour notre environnement. Les manifestations de ce dérèglement se multiplient : montée des eaux, appauvrissement de la biodiversité et désertification des sols, ou de manière plus spectaculaire et dramatique à travers les catastrophes naturelles (inondations, incendies, cyclones)… Une montée en intensité et en fréquence aux lourdes conséquences humaines, mais aussi financières : d’ici 2050, le nombre de sinistres climatiques, dont la facture s’établissait déjà en 2017 à 330 milliards de dollars, pourraient doubler. @WeAreLeonard.

#Industrie

► Deux industriels de Châtellerault (Vienne), CDA Développement et Futuramat, ont réussi à mettre au point le Plaxtil, matériau fabriqué en partie à base de textile recyclé. Ce plastique est fabriqué avec au maximum 50% de textile et il est recyclable. Les tissus utilisés pour la fabrication proviennent d’Audacie, structure d’insertion par l’activité économique, qui traite chaque année 216 tonnes de vêtements usagés dont seulement 40 % sont revendus en friperie ou recyclés. « Le constat d’Audacie, c’est que 50 à 60% des vêtements collectés, dans le second choix, sont invendus. On s’est dit qu’on devait essayer de trouver une combine pour valoriser le tout-venant », souligne le patron de CDA Développement. @franceinfo.

#Entreprise

► Clermont-Ferrand : une application pour faciliter le sport en entreprise. A Clermont-Ferrand, l’entreprise Openium est spécialisée depuis 12 ans dans le développement d’applications mobiles. Sa dernière création se nomme Sportiiz et vise à faciliter l’accès à la pratique d’activités physiques et sportives en entreprise. Hugues Peytavin, gérant d’Openium, raconte : « Chez Openium, nous formons une équipe relativement jeune et fédérée autour de valeurs sportives. Nous voulions pratiquer entre midi et deux mais nous nous sommes confrontés à plusieurs problèmes. Ainsi, à part courir, l’offre était relativement restreinte et il était compliqué de réserver, de s’organiser. Ensuite, nous avons pu voir que différentes associations sportives étaient confrontées à la réduction des subventions des collectivités. Nous avons essayé de trouver une synergie entre des entreprises qui ont des besoins et des associations qui ont des atouts pour y répondre ». @franceinfo.

#Energie

► La première centrale photovoltaïque flottante de France a été inaugurée vendredi 18 octobre dans le Vaucluse à Piolenc, près d’Orange. Ce sont 17 hectares de lac recouverts par 47 000 panneaux solaires flottants. Des panneaux solaires qui produiront de l’énergie 100% renouvelable pour 4.733 foyers. « Cela permet que la population s’accapare le projet », précise le maire de Piolenc. Ainsi une ferme en agroécologie attenante au lac et un parcours pédagogique autour du lac et de la ferme vont être créé. Des agriculteurs devraient s’y installer en septembre et distribuer leur production en circuit court. @franceinfo

#Permaculture

► Jardiner en ville, c’est possible. Nichée dans le parc d’un château du XVIIIe siècle aux portes de Montpellier, une parcelle déborde de verdure. Un chapeau de paille enfoncé sur la tête et une bêche à la main, un jeune homme avance dans ces allées luxuriantes. À 27 ans, ce petit-fils d’agriculteur retrouve le chemin des jardins. « J’ai grandi en passant mes vacances à la ferme, mais en arrivant en ville, je me suis rendu compte de ce décalage : beaucoup de personnes n’avaient jamais mis les mains dans la terre » raconte-t-il. Sébastien Girault est le directeur de l’Oasis Citadine, une ferme urbaine collaborative qui regroupe déjà une centaine d’adhérents. On a la solution, l’émission qui fait le tour de France des initiatives écologiques et citoyennes, vous emmène découvrir cet îlot de verdure. @franceinfo

#Reconnaissance_Faciale

► Deux lycées à Nice et à Marseille souhaitaient mettre en place un système de reconnaissance faciale pour contrôler l’entrée de ses élèves. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a indiqué mardi 29 octobre qu’elle s’y opposait. « Ce dispositif concernant des élèves, pour la plupart mineurs, dans le seul but de fluidifier et de sécuriser les accès n’apparaît ni nécessaire, ni proportionné pour atteindre ces finalités », estime la Cnil dans un communiqué « Cette décision a un siècle de retard », a réagi le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. @franceinfo

#Photographie

► Paris : les impressionnantes images du Grand Palais vu du ciel. Ce sont des images rares. L’Agence France-Presse dévoile des images du Grand Palais et poursuit ainsi son « tour de Paris vu du ciel ». Le monument, créé pour l’Exposition universelle de 1900, est visible sous de nouveaux angles grâce à drone qui a pu survoler l’édifice. En avril dernier, l’agence avait déjà pu filmer, pour la première fois, le palais de l’Élysée. Il avait fallu des mois de tractation pour rendre l’opération possible. @Franceinfo.

#Tourisme

► Une appli, et des voyages sur mesure : un Haut-Saônois lance une agence de voyage d’un nouveau genre. Pas de succursale. Pas de bureau. Samuel Boillot travaille depuis chez lui, la petite commune de Chaux-La-Lotière, 400 habitants. Il a lancé son agence. Triboo voyages propose des voyages sur mesure aux couples, petites tribus… amis, associations…et plutôt en minibus. « Je pars d’une idée d’un client et je construis le voyage à partir de là. Je m’adresse à des tribus à partir de deux personnes, et les petits groupes, le chiffre idéal étant 8 personnes ou 12 ou 16 », explique Samuel Boillot. Cet ancien directeur d’une société de location de voitures a déjà 45 voyages à son catalogue en ligne. Des voyages en Franche-Comté mais aussi un peu partout en Europe de Cracovie à l’Andalousie. Samuel Boillot s’est inspiré des voyages qu’il a lui-même réalisé pour alimenter son catalogue. Exemple de tarif avec des promotions de séjours au soleil en automne : 8 jours au Portugal avec location de voiture, avion, hébergement, visites à partir de 536 euros par personne. @franceinfo.

#IA

► Le casse-tête de l’éthique dans l’intelligence artificielle. Lorsqu’une voiture autonome est impliquée dans un accident, doit-elle privilégier la vie de son conducteur ou celle des gens dehors? Une machine chargée de sélectionner les meilleurs candidats à une offre d’emploi peut-elle être sexiste ou raciste? Le sujet de l’éthique dans l’intelligence artificielle, très en vogue dans les entreprises du numérique et au sein de certains gouvernements, est plus complexe à aborder qu’il n’y paraît. « L’idée, c’est de développer des programmes qui inspirent la confiance. Or, le concept de confiance en lui-même est compliqué à définir. Comment transposer quelque chose de si humain à une machine ? explique Aleksandra Mojsilovic, chercheuse chez IBM, qui dirige une équipe de recherche sur le sujet de la confiance et de l’intelligence artificielle au sein du groupe informatique américain. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les technologies de l’intelligence artificielle en sont encore à un stade balbutiant, insiste la scientifique. Je compare souvent notre époque aux débuts de la voiture. Avant, on roulait sans ceinture ni panneaux de signalisation. Il a fallu mettre en place des régulations avant de profiter de cette innovation sans danger. » @Le_Figaro.

#Publicité

► L’idée est de supprimer le spot publicitaire au milieu des films ou séries et de mettre directement les messages publicitaires à l’intérieur des programmes télévisés. Ainsi une intelligence artificielle va analyser les scènes et dès qu’elle voit un espace vide comme un mur ou un store de boutiques, elle va plaquer une publicité à cet endroit. Les téléspectateurs ne se rendent compte de rien et ont l’impression que les scènes ont été tournées comme ça alors que ce sont des images rajoutées a posteriori. C’est le placement de produit ultime, car on peut le modifier a posteriori et le changer en fonction du film et de la personne qui le regarde. Les annonceurs et les producteurs n’osent pas trop l’avouer. @franceinfo

28 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 28 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#JeuVideo

► Paris Games Week : le plus grand salon de jeux vidéo français débute cette semaine. La 10ème Paris Games Week sera lancée dès mercredi 30 octobre. Une édition marquée par l’arrivée de gros titres, en attendant l’arrivée en 2020 de la future génération de consoles. Pour les éditeurs, l’enjeu est important, à l’orée de la lucrative période des fêtes de fin d’année, au cours de laquelle est générée une importante partie du chiffre d’affaires annuel. Les ventes ont atteint 4,9 milliards d’euros en France l’an passé, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (Sell), qui organise le salon. Au-delà des seules présentations de jeux, la Paris Games Week a de nouveau réservé un espace à l’e-sport, les compétitions de gamers qui ont le vent en poupe, un stand à des jeux développés en Afrique et une zone aux formations pour les personnes souhaitant travailler pour cette industrie. @franceinfo. Légende image : La Paris Games Week a lieu au Parc des expositions à la Porte de Versailles. Crédit photo : IP3 Press / Maxppp.

#Ville

► La Smart City déjà dépassée ? L’avenir est au smart citizen ! Francesco Cingolani est architecte, ingénieur et porte-parole de l’association Fab City Grand Paris qui organise l’événement Fab City Summit. Il réfléchit aux futurs des villes pour en faire des lieux plus agréables à vivre à l’heure où l’on annonce que 60% de la population mondiale devrait y résider d’ici 2050. Francesco Cingolani explique que « la ville autosuffisante est une vraie tendance au point qu’aujourd’hui un mouvement portant cette mutation devrait s’étendre, le mouvement Fab City. Il est né à Barcelone en 2014 quand la maire de la ville annonçait que Barcelone serait autosuffisante d’ici 40 ans en termes d’énergie, d’alimentation et production. Une annonce qui n’était pas du tout attendue dans un événement public et qui, alors, n’a pas été prise au sérieux. Mais il se trouve que ce n’étaient pas des paroles en l’air : aujourd’hui Fab City a été rejoint par un réseau de 28 villes qui sont engagées dans cet objectif d’autosuffisance en manufacture (production), alimentation et énergie. Dans ces villes, des consortiums réunissent des organismes publics, des institutions, des entreprises et des citoyens, ou des membres d’associations pour développer des projets qui permettront de rendre les villes autosuffisantes d’ici 2054. » @LADN_EU.

#Transport

► Et si je roulais en électrique ? Un portail Internet officiel pour tout savoir. Les automobilistes de seize pays européens, de la Suède jusqu’à la Turquie, du Portugal jusqu’en Roumanie ont livré aux enquêteurs de l’institut de sondage Ipsos leur opinion à propos des véhicules électriques. Il ressort de cette étude Mobility Monitor de LeasePlan que si 61 % des sondés se disent favorables aux déplacements sans émission, deux sur cinq seulement (40 %) déclarent considérer une voiture électrique dans les cinq années à venir. Encore s’agit-il là de personnes qui n’achètent pas leur véhicule mais le louent sur une longue durée, formule qui offre l’avantage de transférer au loueur la charge de l’entretien et de la revente du véhicule. Précieux, lorsqu’on se pose encore tant de questions à propos de la longévité de la batterie et de la décote de la voiture électrique. @Challenges

#Travail

► L’autonomie ambiguë des travailleurs des applis. Dans le champ déjà bien investi de la critique du « digital labor », l’ouvrage collectif dirigé par les sociologues Sarah Abddelnour  et Dominique Méda , a l’avantage de s’appuyer sur de nombreuses études de terrain, qui vont des blogs culinaires à Uber, en passant par Etsy et la Ruche Qui Dit Oui. Toutes soulignent l’écart entre les discours tenus sur cette économie (« un nouvel espace pour modifier les règles du jeu du travail et de l’emploi »), et la réalité des conditions de travail. Elles mettent aussi en lumière le rôle ambigu joué par la notion d’autonomie, à la fois objectif pour des travailleurs déçus par le salariat et pivot de nouvelles formes de précarisation du travail. Au début des années 2010, l’économie dite « collaborative », de « partage » promettait de repenser le travail et la consommation en profondeur. Fini le salariat aliénant : les nouvelles formes de crowdsourcing permettraient à chacun et chacune de travailler à son rythme, selon ses besoins, tout en renouvelant les liens sociaux et les échanges de proximité. Mais Diane Rodet montre combien ce discours est trompeur et a d’ailleurs été diffusé par des consultants anglo-saxons, non des particuliers.. @ODSForum.

#Agroalimentaire

► La multiplication des applis contraint les industriels à réagir. Ce « carmin cochenille E120 », qui donne à la charcuterie sa jolie couleur rouge? Disparu, et remplacé par des extraits de betterave. Ces acides gras qui saturaient certains hachis parmentiers? Éradiqués, au profit d’extraits de levure. Voilà deux exemples parmi d’autres de recettes reformulées par Intermarché, qui a annoncé revoir, d’ici à la fin 2020, pas moins de 900 de ses produits, bannissant au passage 140 additifs. Le motif invoqué par l’enseigne a de quoi faire réfléchir tout le secteur de l’agroalimentaire : ils étaient mal notés sur l’application Yuka ! @le_Parisien.

#Energie

► Belgique : au large de la côte, les éoliennes gagnent du terrain (et de la puissance). L’éolien offshore se déploie rapidement le long de la côte belge. Plus de 200 éoliennes sont implantées au large des ports d’Ostende et Zeebruges, une technologie qui veut se développer pour gagner des parts dans la distribution mondiale d’énergie.  @franceinfo. Légende image : Au large de la côte belge, 44 éoliennes en Mer contribuent à verdir l’énergie. Crédit photo :  Eric Feferberg / AFP.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les GAFA paieront-ils un jour les contenus à leur juste prix ?. À retenir cette semaine : – Le FAQ du « journalisme de solutions » ; – Yuval Noah Harari : « Dans le futur, l’homme devra se réinventer tous les dix ans » ; – Les réseaux sociaux peuvent aussi faire du bien aux ados ; – « On a ré-inventé l’information avec le digital » :quand les starts-up révolutionnent la presse ; – YouTube : ces vidéastes décomplexés qui se laissent dicter leur contenu par les marques.

#Internet

► Avec le numérique de nouvelles questions se posent. Vendredi 1er novembre c’est la Toussaint. Faut-il penser à notre « mort numérique » ? D’ordinaire, gérer l’après, c’est gérer un héritage familial, financier, culturel, prévoir nos obsèques, notre enterrement, notre testament… Mais quand est-il des dernières volontés numériques ? En France, la gestion des données post-mortem est prévue dans la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016. Elle prévoit que « les héritiers peuvent accéder aux traitements de données à caractère personnel qui le concernent afin d’identifier et d’obtenir communication des informations utiles à la liquidation et au partage de la succession. Ils peuvent aussi recevoir communication des biens numériques ou des données s’apparentant à des souvenirs de famille, transmissibles aux héritiers » Petite ombre au tableau, en 2019, le décret d’application sur cette mort numérique n’était toujours pas entré en vigueur. @franceinfo.

#Telecom

► Les opérateurs télécoms se mettent au vert. Des data centers refroidis par la circulation naturelle de l’air. Des antennes réglées au cordeau pour pouvoir économiser l’énergie. Des box avec davantage de plastique recyclé. Comme le luxe, l’automobile ou le bâtiment, les télécoms tricolores se mettent aussi au vert. Même l’Arcep, le régulateur du secteur, s’est emparé du dossier, en publiant fin octobre une note de 15 pages sur « l’empreinte carbone du numérique ». Depuis 2010, la loi Grenelle 2 demande à l’Arcep de veiller « à un niveau élevé de protection de l’environnement » et impose également aux opérateurs des obligations de transparence sur leurs émissions de gaz à effets de serre. S’ajoutent à cela des débats politiques forts qui incitent les acteurs à faire des efforts. @LesEchos.

#Robotique

► Conversation avec Véronique Aubergé : « Le robot social est un selfie de l’homme moderne » Véronique Aubergé, chercheure à l’Université de Grenoble Alpes. Ses travaux portent sur l’étude des émotions humaines générées par nos interactions avec des dispositifs de synthèse vocale. Depuis 2012, le medium technique privilégié de ses recherches en interaction humain-machine (IHM) est celui du robot dit social. Ses recherches s’effectuent principalement au Living Lab Smart Home Domus, un laboratoire qui reproduit les conditions de vie quotidienne en appartement. Les personnes prenant part aux expérimentations y rencontrent un petit robot de service nommé Emox. Elle explique que « c’est une sorte de boîte roulante dotée d’une « tête » rotative en forme de sphère. Du point de vue fonctionnel, Emox joue le rôle d’assistant domotique : il gère, à la demande de l’utilisateur, l’accès à la radio, aux volets automatiques ou encore à la bouilloire. Outre se forme et ses mouvements qui peuvent rappeler, même vaguement, ceux d’une entité vivante, nous avons doté Emox d’une forme de langage ultrasimple consistant en l’émission de deux petits sons permettant d’étudier le phénomène que je nomme « glu socio-affective ». »

#Festival

► Né à la toute fin du XXème siècle, Utopiales 2019, le festival nantais, est devenu l’un des rendez-vous les plus importants dans le domaine de la science-fiction au monde. Littérature, cinéma, vidéo, jeux… Il fête ses 20 ans du 31 octobre au 4 novembre avec un programme nos vies aux frontières du virtuel, les codes de l’uchronie, la cryptographie mais aussi l’information dans une série de tables rondes thématiques nos vies aux frontières du virtuel, les codes de l’uchronie, la cryptographie mais aussi l’information. @franceinfo.

25 Oct

Régions.news #397 – Edition du vendredi 25 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#397 en version pdf

Légende image. #VilleVerte. Street Art et agriculture urbaine à Philadelphie (États-Unis) en octobre 2019 (Crédit photo : @padam92). Aux États-Unis, vingt-deux États et sept grandes villes dont Philadelphie ont décidé de porter plainte contre la politique environnementale du gouvernement. Ecouter Jim Kenney, maire de Philadelphie, défendant les engagements de sa ville en matière d’écologie (CBS Philly, juin 2017).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► L’entreprise Saurea, située à Auxerre (Yonne), a développé un moteur qui fonctionne à l’énergie solaire. Ainsi avec trois panneaux solaires, il peut motoriser une pompe à eau. « Si on se place par exemple en Afrique, l’intérêt est d’aller motoriser des pompes qui sont d’habitude à entraînement manuel. Là, on va pouvoir disposer le moteur sur la pompe et elle va pouvoir fonctionner au fil du soleil, explique Gilles Coty, directeur technique de l’entreprise. Dans notre système, le seul composant actif est la cellule photovoltaïque. Elle a une durée de vie entre vingt et vingt-cinq ans. C’est la même durée de vie que celle du moteur. »

► Le premier méthaniseur d’Isère approvisionné uniquement par des déchets agricoles (Fumiers, lisiers d’élevage et résidus agricoles) a été inauguré vendredi 18 octobre à Apprieu. Chaque année, cette unité de méthanisation baptisée Méthanisère va absorber pas moins de 15 000 tonnes de résidus de culture pour produire du gaz vert. Ces tonnes de biomasse vont générer 12 000 tonnes d’engrais parfaitement écologique qui permettront « d’éviter le recours aux engrais chimiques ».

► Sur un chantier à Bruay-sur-l’Escaut (Nord), une immense imprimante 3D pilotée par un ordinateur à distance reproduit millimètre après millimètre les plans d’une maison. Il faut compter 24 heures pour monter les quatre murs de ce bâtiment de plus de 50 m². La jeune entreprise valenciennoise Construction-3D a comme objectifs de permettre la construction rapide, répétable, écologique et économique de maisons et de résoudre en partie la crise du logement. « Ça veut dire, imprimer une maison par jour avec chaque machine. Le sujet, c’est d’apporter une solution d’automatisation qui va résoudre des problèmes dans des pays en voie de développement », explique Antoine Motte, directeur de Construction-3D.

#Ruralité

► La première session du Parlement rural français, initiée par l’Association nationale Nouvelles ruralités, a eu lieu à Nevers (Nièvre) les 15 et 16 octobre. L’objectif est de faire des propositions d’actions au gouvernement « pour répondre à ce sentiment d’abandon du monde rural ». Pendant ces deux jours, les débats ont porté sur l’Agenda rural français, un catalogue de 200 mesures remises cet été au ministre de la Cohésion des territoires. « Ce sont des territoires avec d’énormes capacités et qui sont également révélateurs des problématiques actuelles de la société, comme la transition économique et écologique, la désertification des territoires… », explique Patrice Joly, sénateur de la Nièvre. Ainsi l’objectif pour les participants est de « nourrir la réflexion d’un projet plus ambitieux pour les territoires ruraux : une stratégie d’équilibre et de complémentarité pour nos villes et nos campagnes » afin d’engager « un travail législatif en faveur de nos territoires ».

Légende image. #VilleMonde. Jersey City vue de la North Cove Marina à New York (États-Unis) en octobre 2019. Crédit photo : @padam92

#Il_était_une_fois

► Le 29 octobre 1969, à 22 h 30, l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) envoie à Stanford Research Institute (Californie), le premier message électronique par le réseau Arpanet (Advanced Research Projects Agency Network), l’ancêtre de l’Internet que nous connaissons aujourd’hui. Ce message était formé des cinq caractères « login », mais la petite histoire raconte que seuls les deux premiers parvinrent à leur destinataire, L et O (Hello). Ainsi des deux ordinateurs connectés en 1969, ils sont passés à mille en 1984, un million en 1992, un milliard en 2012. Aujourd’hui, 3,4 »milliards de personnes connectées à travers la planète, sur une population totale d’environ 7,5 milliards, selon une récente étude du cabinet KPCB. Le succès de l’Arpanet ne doit pas faire oublier les travaux qui ont suivi. « Il n’y a pas vraiment de premier jour d’Internet car beaucoup de gens faisaient des choses dans différents endroits », se rappelle Louis Pouzin, le père de Cyclade, le premier réseau français. En un an, vingt universités américaines sont connectées. Dix ans plus tard, elles seront 200, y compris outre-Atlantique. Les deux premières villes européennes furent Oslo (Norsar) puis Londres en 1973.

► En cinquante ans, Internet a évolué en profondeur. Une histoire marquée par toute une série d’innovations comme, le protocole TCP/IP inventé en 1973 par Vinton Cerf et Bob Kahn, le world wide web (WWW) né le 13 mars 1989 à Genève, au CERN, sous la houlette de l’informaticien Tim Berners-Lee ou encore la création de Google le 4 septembre 1998. Au fil de ces cinquante années, les idéaux du début, l’esprit libertaire, le partage, la gratuité, ont laissé place à un immense marché aujourd’hui dominé par les géants américains et chinois du numérique. Mais Olaf Kolkman, membre de l’Internet Society, voit dans le réseau de 50 ans un « adolescent turbulent » et il estime que « Internet a fait plus de bien que de mal ».

#Livre

► Edward Snowden et l’« Utopie déchue » : quand Internet est devenu un appareil de surveillance. Par Hervé Brusini, journaliste d’investigation, Prix Albert Londres. Il y a d’un côté « Mémoires Vives » (Seuil) d’Edward Snowden, pas seulement un témoignage mais la pédagogie d’une lente prise de conscience, celle d’un lanceur d’alerte qui bouscula le monde par ses révélations. C’est ainsi que la planète put découvrir l’existence d’un dispositif de surveillance de masse made in USA. (…) Il y a de l’autre côté, l’ouvrage qui fait écho. Autant Snowden est un acteur du « drame » numérique, autant Félix Tréguer avec son « Utopie déchue » en est le théoricien/historien. La tentation de n’apercevoir que la modernité informatique de l’américain, est ici battue en brèche par le membre fondateur de « La Quadrature du Net ». Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Zuckerberg défend la liberté d’expression coûte que coûte. À retenir cette semaine : – Comment les médias sociaux doivent se préparer à la désinformation en vue des élections de 2020 ; – La « culture de l’écoute » quand des rédactions s’associent à leur audience pour produire des contenus de qualité ; – Le système de droit pénal américain utilise des algorithmes prédictifs qui essaient de rendre le processus judiciaire moins biaisé. Mais il y a un problème plus profond ; – Pourquoi la réalité virtuelle n’est pas encore un fait accompli ; – Une vidéo et au dodo ! Comment YouTube a remplacé la tisane du soir.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Déchets

 x► Déchets plastiques : les produits d’une poignée de multinationales polluent la planète selon un rapport. Des dizaines de milliers de déchets plastiques polluant la planète sont générés par une poignée de multinationales dont Coca-Cola, Nestlé ou encore Pepsico, a assuré Break Free from Plastics, une coalition mondiale d’ONG, dans un rapport publié mercredi 23 octobre 2019 à Manille. Cette coalition internationale composée de 1.475 organisations écologistes, dont Greenpeace, reproche à ces multinationales de se dédouaner, pour la plupart, de la responsabilité du nettoyage de la pollution due à leur activité. Des volontaires de la coalition ont collecté près d’un demi-million de déchets plastiques lors d’une « Journée mondiale du nettoyage de notre planète » coordonnée dans 51 pays il y a un mois, dont 43% de marques reconnaissables. @Sciences_Avenir. Légende image : Des ordures s’accumulent sur une plage de la Costa del Este, à Panama, le 23 septembre 2019. Crédit photo : Luis ACOSTA / Afp. A lire aussi : Du Chili au Panama, la lutte contre le plastique et les déchets s’étend @24matins_es.

#Télécom

► En tout, 242 millions d’euros devraient être versés par l’Etat pour accélérer le développement du très haut débit dans trois départements de Bourgogne (la Côte d’Or, l’Yonne et la Nièvre). Les départements de la Somme, l’Orne, la Dordogne, l’Hérault, la Mayenne, le Tarn-et-Garonne et le Gard sont aussi impactés dans le projet. C‘est 4,7 millions de Français sont donc concernés par cette annonce. « Plus de 4 millions de locaux ont été rendus raccordables à la fibre optique durant ces douze derniers mois, portant ainsi à 21,6 millions le nombre total de foyers éligibles à une offre très haut débit », a encore précisé Matignon, en rappelant l’objectif « du haut débit partout en France en 2020 et du très haut débit en 2022 ».

#Energie

► Projet photovoltaïque sur le Larzac : vers une centrale « Solarza » plus petite, plus écolo mais rentable ? Avec son projet Solarzac, Arkolia Energies envisageait initialement de couvrir 220 à 400 hectares de panneaux, éventuellement accompagnés de bio-méthanisation. Le projet prévu sur la petite commune du Cros dans l’Hérault, située dans une zone classée Natura 2000, au nord du Caylar et patrimoine mondial de l’Unesco au titre des paysages culturels de l’agropastoralisme méditerranéen, a été massivement rejeté localement et par des organisations de défense de l’environnement et du foncier agricole. « On a entendu les attentes, les craintes des gens… L’idée c’est de donner du temps au temps » pour parvenir à « un projet exemplaire, accepté par tous », a assuré lors d’une conférence de presse Laurent Bonhomme, président d’Arkolia Énergies. @franceinfo.

#Commerce

► Essonne : les robots du centre Amazon de Brétigny-sur-Orge, une première en France.Le ballet des dizaines de petites voitures-robots, sur lesquelles sont posées des tours jaunes permettant de transporter une multitude d’objets, est orchestré par des algorithmes dans le nouveau centre de distribution d’Amazon à Brétigny-sur-Orge, en Essonne. Le système se base aussi sur des interventions humaines : les salariés s’occupent par exemple de scanner les produits qui viennent d’arriver, avant de les ranger dans les emplacements indiqués par leur ordinateur, dans l’attente d’une commande. « C’est quand même bien d’avoir les robots qui viennent à nous (…), ça évite de faire plusieurs kilomètres nous-mêmes », explique Nicole, une opératrice âgée de 50 ans. Le va-et-vient des robots, en cas de panne, est également surveillé par des employés. @franceinfo.

► Auchan, l’un des porteurs du projet, inquiet d’un revirement de l’État. Les oppositions au mégacomplexe commercial dans le Val d’Oise sont nombreuses. Jusqu’ici, l’État a soutenu le projet mais des anciens membres du gouvernement ont exprimé leur scepticisme. L’État a « tiédi » son soutien envers Europacity, projet controversé d’un grand complexe commercial près de Paris, a estimé jeudi le groupe Auchan, l’un de ses deux porteurs, prévenant que la « parole »de l’exécutif serait abîmée en cas de renoncement. « L’État nous a fait progresser pour rendre une copie exemplaire », a déclaré Vianney Mulliez, président de Ceetrus, la filiale immobilière d’Auchan, dans un entretien aux Échos. « Mais il est vrai que, depuis l’été, nous avons senti que ce soutien a tiédi à mesure qu’est monté le débat sur l’artificialisation des terres. » @franceinfo.

► Val-d’Oise : des habitants pro-EuropaCity manifestent à Gonesse face à une « urgence sociale ». Après les anti, voici les pro-Europacity. Plus de 200 personnes se sont rassemblées samedi 26 octobre à Gonesse, dans le Val-d’Oise, pour défendre le futur méga-complexe commercial et de loisirs. La manifestation était organisée par le collectif des vrais gens, créé par des habitants de l’Est du Val-d’Oise et de Seine-Saint-Denis favorables à EuropaCity. Le message, d’après la mairie de Gonesse : « Dire oui au métro à Gonesse (la seule station du Val d’Oise), oui à EuropaCity qui n’est pas un centre commercial mais un pôle d’équipements de loisirs, culture, parc paysager, ferme urbaine, hôtels et commerces et oui à la ZAC du Triangle de Gonesse qui représentera 50 000 emplois ». « Il y a une urgence environnementale… Mais il y a aussi une urgence sociale qu’il fait prendre en compte, juge par ailleurs Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse, présent avec des élus de la Ville. Nous avons besoin du métro pour désenclaver nos villes de banlieue, nous avons besoin d’équipements loisirs et culture pour redonner de l’attractivité au territoire, nous avons besoin d’emplois locaux pour contribuer à lutter contre le chômage de masse qui mine nos quartiers. »

► Les start-up au cœur de la nouvelle économie ? « Une start-up, c’est une jeune entreprise innovante à la recherche d’un modèle d’affaire reproductible » explique Olivier Bernasson, le président de Clermont Auvergne French Tech. En Auvergne elles seraient 338 selon le site alloweb.org, un site d’information dédié à l’actualité des start-up en France et dans le monde. Mais pour avoir une vision plus juste il faut intégrer celles qui ont réussi et volent de leurs propres ailes et celles qui ont échoué. Car l’échec fait partie de ce nouvel entreprenariat comme le disait le 15 juin 2017 au salon Vivatech le Président de la République Emmanuel Macron : « Notre système en Europe a été pensé pour l’après-guerre pour une économie de rattrapage. Nous sommes rentrés dans une économie de l’innovation où les cycles sont plus courts, où l’échelle est mondiale, où l’échec n’est plus aussi dramatique ». « Les mentalités ont évolué » dit Isabelle Mounier, la directrice de l’incubateur BUSI fondé en 1999 à Clermont-Ferrand « aujourd’hui nous avons des entrepreneurs dont le projet n’a pas pu aboutir et qui peuvent revenir dans le système pour mener un nouveau projet. Ça n’aurait pas été concevable il y des années de ça. On leur redonne leur chance ». @franceinfo.

#ReconnaissanceFacialePourLeMeilleurOuPourLePire

► Jusqu’où ira la reconnaissance faciale ? La reconnaissance faciale fascine autant qu’elle inquiète. La technologie est très développée en Chine, où elle sert non seulement pour un usage privé (par exemple, payer en caisse grâce à son visage) mais aussi aux autorités qui l’utilisent pour verbaliser les piétons qui traverseraient au rouge. Aux États-Unis, certaines villes n’ont pas hésité à interdire tout simplement le dispositif aux agents locaux et fédéraux, c’est notamment le cas de San Francisco, qui considère cette technologie « oppressante et dangereuse ». En France, le législateur tarde à s’emparer du sujet, ce qui n’empêche pas la reconnaissance faciale de s’installer peu à peu dans nos vies, non sans générer de nombreuses inquiétudes. Une nouvelle application devrait être lancée dans les prochains mois par le gouvernement. Son nom : Alicem. Elle permettra de simplifier les démarches administratives tout en garantissant un accès sécurisé. Mais pour s’y connecter, une identification par reconnaissance faciale est nécessaire. Ce qui a provoqué une levée de boucliers : la CNIL s’inquiète de la mise en place d’un système qui ne respecte pas le RGPD et l’association la Quadrature du Net a décidé d’attaquer devant le Conseil d’État le décret autorisant la création de l’application. @franceculture.

#Robotique

► Au Japon, les clients de « l’hôtel des robots » pouvaient être filmés et écoutés à leur insu. Des robots bêtes, inutiles, et voyeurs. Voilà le bilan peu glorieux du Henn na Hotel situé dans la baie de Tokyo, à deux pas du célèbre parc d’attractions Tokyo Disneyland. Il fait partie d’une chaîne d’établissements hôteliers dont le principal argument de vente est d’être équipés d’un grand nombre de robots: ils sont présents à l’accueil, pour transporter la valise des voyageurs, ramasser les détritus… Les chambres ont aussi leur robot baptisé Tapia. Posé sur la table de nuit, il permet aux clients de faire des achats en ligne, consulter la météo ou passer des appels en vidéoconférence. Problème: la machine en question était très facilement piratable, permettant d’écouter, et même d’espionner en vidéo, les occupants des chambres. @Le_Figaro.

#Quantique

► Google annonce une avancée majeure dans le calcul quantique. Un calcul fait en trois minutes et vingt secondes, au lieu de… 10 000 ans, s’il avait été réalisé par des ordinateurs classiques. Telle est l’opération quantique réalisée par Google fin septembre, et qui a fait frémir le monde de l’informatique. Le géant américain a annoncé ce mercredi avoir franchi cette étape technologique majeure, hors de ses domaines habituels : de quoi résoudre des problèmes insolubles jusqu’à présent, ou au contraire « casser » des systèmes informatiques réputés robustes, souligne Le Monde. Ce n’est pas la première fois que Google tente l’impossible : l’entreprise avait déjà parié sur ce calcul fin 2017, puis fin 2018. Mi-septembre, le Financial Times avait finalement révélé le succès de cette opération, avant qu’un article soit publié un mois plus tard, ce mercredi 23 octobre, par la revue Nature. . A lire : Suprématie quantique »: Google a-t-il révolutionné la vitesse de calcul informatique ? @LExpress

#Droits_d_Auteur

► Droits d’auteur et droits voisins : « Vers un modèle européen de l’internet ». La directive européenne sur le droit d’auteur à l’ère numérique entre en vigueur ce jeudi en France. Mais Google refuse de payer. La nouvelle législation tente pourtant d’établir un équilibre entre plateformes et éditeurs. Entretien avec André Lucas, professeur de droit à l’université de Nantes. Le 26 mars 2019, le Parlement européen approuvait le projet de directive sur le droit d’auteur et droit voisin à l’ère numérique. Très attendu par les médias et les artistes, ce texte vise à rétablir un équilibre entre auteurs de contenu et géants du numérique en créant un internet régulé, « à l’européenne » où les plateformes rémunèrent mieux les créateurs. Sur les 658 eurodéputés présents en plénière à Strasbourg, 348 ont dit oui à la réforme, 274 s’y sont opposés et 36 se sont abstenus. Un vote important obtenu de haute lutte face aux plateformes américaines et aux partisans de la liberté du net. @franceculture

24 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 24 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

 ► Villes intelligentes : les meilleurs au monde ne font pas qu’adopter les nouvelles technologies, ils les font fonctionner pour les gens. Les villes deviennent rapidement « intelligentes » et l’impact sur la vie des gens peut être immense. Les caméras de circulation intelligentes de Singapour limitent le trafic en fonction du volume et facilitent le trajet quotidien de milliers de passagers. À Kaunas, en Lituanie, le coût du stationnement est automatiquement déduit des comptes bancaires des conducteurs lorsqu’ils garent leur voiture. Dans de nombreuses villes, les horaires des autobus publics sont annoncés à chaque arrêt avec une précision presque parfaite. Aujourd’hui, l’amélioration des services urbains par la transformation numérique est une industrie gigantesque, dominée par Cisco et IBM. Mais l’idée d’une «ville intelligente» englobe plus que l’application intelligente de la technologie dans les zones urbaines. Cette technologie doit également contribuer à rendre les villes plus durables et à améliorer la qualité de vie de leurs habitants. @ConversationUK. Légende image : Smart city Singapore. Larry Teo/Unsplash.FAL.

#Agriculture

► Indre-et-Loire : ils ont fait le choix de la permaculture ! Il a fallu moins d’une décennie pour que la permaculture pousse sa corne dans la sphère agricole. A l’origine du mouvement ? Un désir de culture éthique, raisonnable et naturelle qui tend à ramener le goût, le vrai, dans les assiettes. « J’ai appelé mon jardin : le champ de pagaille. Ici tout fleurit à son gré, moi, j’étudie, j’accompagne et ça pousse bien ! » Dans sa micro-ferme de Chédigny (Indre-et-Loire), Xavier Mathias papillonne de plante en arbre, caresse les feuilles, dorlote les fruits. La révolution agricole qui l’anime depuis toujours a gagné son nom au fil des ans : « permaculture ». La permaculture, c’est l’art de cultiver et récolter sans tyranniser les végétaux ou les sols, en omettant les énergies fossiles et les adjuvants chimiques. Pour faire simple : Xavier le maraîcher est un adepte d’un culte salutaire, un hymne à la vie ! @franceinfo.

#Logement

► Facebook promet un milliard de dollars pour lutter contre la crise du logement en Californie. Facebook va allouer 1 milliard de dollars à la construction de logements abordables en Californie a annoncé mardi le réseau social, dont le siège est situé à Menlo Park, au sud de San Francisco. Ce fond servira à construire des logements abordables et comprendra des terrains déjà possédés par le Facebook, qui accueilleront désormais des appartements. Le réseau social souhaite ainsi lutter contre la crise du logement que connaît la Californie, en partie causée par les entreprises de la Silicon Valley dont la main-d’œuvre qualifiée, venue en masse dans la région pour travailler, a fait grimper les prix. Un ménage qui gagne 100.000 dollars (environ 90.000 euros) par an à San Francisco est ainsi placé dans la catégorie des «faibles revenus», selon le directeur financier de Facebook David Wehner. @Le_Figaro

#Energie

► Saint-Malo : retour de l’Energy Observer pour une escale de quatre mois. Après sept mois de navigation, Energy Observer a regagné Saint-Malo. Pour sa troisième année d’expédition, le navire futuriste a exploré le Grand Nord. Une virée de plusieurs milliers de kilomètres dans les glaces. L’un des objectifs de cette mission était de mettre les technologies du bateau à l’épreuve du froid. Dans ce navire, l’énergie utilisée est 100% renouvelable. Qu’elle soit éolienne, hydrolienne ou solaire. Ces composants permettent à Energy Observer de créer son propre carburant : l’hydrogène. A bord du bateau, l’hydrogène a permis au navire de faire un gain de poids considérable par rapport à une solution de stockage de batterie électrique. Energy Observer est ainsi le premier navire à hydrogène visant l’autonomie énergétique, sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

► Ancien officier de la Royal Navy il invente une batterie électrique révolutionnaire. lors que certains pensent déjà que l’avenir des voitures électriques est compromis à cause de leur faible autonomie, cet ancien officier de la Royal Navy pourrait bien les faire changer d’avis. En effet, l’homme originaire de Grande-Bretagne vient de dévoiler une batterie électrique qui permettra aux conducteurs de rouler sur plus de 2 400 kilomètres sans avoir besoin de se recharger. Cette invention pourrait bien changer radicalement la face du monde des véhicules électriques. En effet, cette nouvelle batterie électrique serait capable d’alimenter des bus, des camions de transport et même des avions. Autre point important : elle peut également être facilement recyclée, et c’est un détail qui change tout par rapport aux batteries actuelles. @siecledigital

#Logement

► Sur un chantier à Bruay-sur-l’Escaut, une immense imprimante 3D pilotée par un ordinateur à distance reproduit millimètre après millimètre les plans d’une maison. Il faut compter 24 heures pour monter les quatre murs de ce bâtiment de plus de 50 m². La jeune entreprise valenciennoise Construction-3D a comme objectifs de permettre la construction rapide, répétable, écologique et économique de maisons et de résoudre la crise du logement. « Ça veut dire, imprimer une maison par jour avec chaque machine. Le sujet, c’est d’apporter une solution d’automatisation qui va résoudre des problèmes dans des pays en voie de développement », explique Antoine Motte, directeur de Construction-3D. @franceinfo.

#Déchets

► Lille : ils utilisent les déchets de bière pour fabriquer des biscuits. « La première étape pour faire de la bière c’est de tremper des céréales dans de l’eau chaude pour récupérer le sucre », apprend Caroline Gauthier il y a deux ans en visitant une brasserie. Avec Christophe Uliasz, ils ne connaissent rien au processus de fabrication mais s’interrogent ; que faire de la drêche, ce résidu de céréales une fois la boisson fermentée ? Les deux Nordistes décident alors d’élaborer des recettes dont la céréale, vidée de son sucre mais trois fois plus riche en vitamines, sera le produit star. Ils récupèrent la drêche au fond des cuves et n’ont ensuite que quelques heures avant que le produit ne devienne impropre à la consommation.  @franceinfo.

#Cryptomonnaie

► Révolution ou flop potentiel ? L’article à lire pour comprendre la Libra, la cryptomonnaie de Facebook. Simples turbulences ou crise existentielle ? Présenté mi-juin dans l’excitation générale, Libra, le projet de cryptomonnaie lancé par Facebook, traverse une période délicate. Le 11 octobre, les géants du paiement Visa, Mastercard, Paypal et Stripe, rapidement suivis par eBay et Booking, ont annoncé le retrait de leur participation au programme, qui fait face à une opposition croissante des institutions du monde entier. Signe de l’inquiétude provoquée par ce projet, le patron du réseau social, Mark Zuckerberg, a été convoqué mercredi 23 octobre par une commission parlementaire américaine. En quoi consiste ce projet ? Comment fonctionne-t-il ? Faut-il le craindre ? @franceinfo fait le tour de la question.

► Libra : la monnaie de Facebook qui fait pschitt. C’est peu dire qu’on a connu lancement plus euphorique. Le 14 octobre, le consortium d’entreprises portant la libra, la désormais fameuse cryptomonnaie mondiale imaginée par Facebook, se réunissait officiellement pour la première fois à Genève. Une petite sauterie qui devait, symboliquement, poser la première pierre de cet ambitieux projet dévoilé en grande pompe au printemps. Oui mais voilà : en à peine quinze jours, cette devise numérique censée révolutionner le paiement a sérieusement pris du plomb dans l’aile. Déjà allègrement pilonnée par les autorités publiques, elle est désormais lâchée par ses soutiens de la première heure. Les défections fracassantes des géants Booking et eBay, et, plus grave encore, de PayPal, Visa et Mastercard, trois poids lourds du monde de la finance sur lesquels Facebook comptait pour crédibiliser son projet, ont calmé tout le monde. Les membres qui ne sont pas partis, comme Uber, Iliad ou Spotify, sont dans leurs petits souliers et n’ont pas souhaité répondre à nos sollicitations. Seul le très libéral et technophile Xavier Niel ose encore se payer une tribune pro-libra dans Les Echos… @LExpress

#IA

► L’intelligence artificielle au service de la communication. « Tout le monde ne connaît pas la langue des signes alors les sourds s’obligent à prononcer les mots. Et comme ils n’entendent pas, c’est compliqué de comprendre leur voix », explique le journaliste Anicet Mbida. Ainsi, un ingénieur de Google a mis au point une application qui permet de convertir sa façon de parler et la retranscrire sur un téléphone portable. « C’est beaucoup plus facile quand il est avec ses collègues. Ce n’est pas limité aux sourds, cela peut aussi servir à quelqu’un qui a la sclérose en plaques ou quelqu’un victime d’un AVC, qui ont parfois des difficultés d’élocution », poursuit le journaliste. Il est également possible d’avoir une conversation vocale entre une personne sourde et une autre au téléphone. « Cela fonctionne avec un système où l’on tape avec le clavier de son téléphone. C’est converti en voix au locuteur et quand il répond, l’opération inverse est effectuée. On a l’impression d’avoir une conversation vocale ». Il existe aussi des outils pour traduire la langue des signes. Un gant est aussi capable de retranscrire les mouvements, mais il est très cher. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

► Plan IA 2021 : un an après, où en est l’Île-de-France ? Google, Facebook, Huawei ou encore IBM ont déjà installé une partie de leurs centres de R&D en Île-de-France. Preuve du caractère attractif et de la qualité des universités et des centres de recherches français en matière d’intelligence artificielle. Pour asseoir son leadership, la Région a lancé l’an dernier son plan IA 2021: 15 mesures destinées à accompagner l’offre IA dans le tissu économique francilien. Parmi les idées phares: faciliter l’accès à l’intelligence artificielle aux PME, accroître l’offre de formations, organiser des challenges, développer l’offre de recherches en Intelligence artificielle pour les PME, nouer des partenariats avec l’étranger et créer une gouvernance de l’Intelligence artificielle. Un an plus tard, deux mesures sont sorties de terre : le pack IA et le Challenge AI for Industry 2019. Les autres actions annoncées, pour certaines plus complexes à mettre en oeuvre, devraient suivre d’ici les deux prochaines années. Maddyness fait le point avec Alexandra Dublanche, vice présidente de la région Île-de-France en charge du développement économique. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness

23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 23 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ruralité

► La première session du Parlement rural français, initiée par l’Association nationale Nouvelles ruralités, a eu lieu à Nevers (Nièvre) les 15 et 16 octobre. L’objectif est faire des propositions d’actions au gouvernement « pour répondre à ce sentiment d’abandon du monde rural ». Pendant ces deux jours, les débats ont porté sur l’Agenda rural français, un catalogue de 200 mesures remises cet été au ministre de la Cohésion des territoires. Et c’est à partir de ce document que le gouvernement a élaboré son propre Agenda rural qui a pour ambition « de réduire les inégalités territoriales ». « Ce sont des territoires avec d’énormes capacités et qui sont également révélateurs des problématiques actuelles de la société, comme la transition économique et écologique, la désertification des territoires… », explique Patrice Joly, sénateur de la Nièvre. Ainsi l’objectif pour les participants est de « nourrir la réflexion d’un projet plus ambitieux pour les territoires ruraux : une stratégie d’équilibre et de complémentarité pour nos villes et nos campagnes » afin d’engager « un travail législatif en faveur de nos territoires ». @franceinfo. Légende image :  Crédit photo : Image d’illustration de Guillaume Souvant / Afp.

#Environnement

► Lozère : vos anciennes radiographies collectées dans les hôpitaux et pharmacies pour le recyclage. Geneviève Tichet, Secrétaire de la Ligue contre le cancer 48, est bénévole au sein de la Ligue contre le cancer en Lozère. Régulièrement, elle fait le tour des pharmacies pour collecter de vieilles radiographies destinées à être recyclées. Elle explique : « Il faut savoir que ces radios mettent 2 à 3 siècles, 200 à 300 ans, pour se résorber dans la nature. Et elles sont très polluantes. Elles contiennent des métaux lourds toxiques, c’est pour cela qu’une seule usine en France les recycle actuellement à Lyon. » Après la collecte, il faut ensuite les trier. Retirer papiers et enveloppes pour ne garder que les radiographies. La société qui les collecte, les rachète pour récupérer les sels d’argent. Une douzaine de points de collecte a été installée ces 4 dernières années dans les pharmacies et hôpitaux du département. Un moyen pour la Ligue contre le cancer de récolter un peu d’argent. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

► L’alternative au plastique s’impose comme une évidence pour la sauvegarde de l’environnement. Il y a urgence, les études le prouvent. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans l’océan, l’équivalent d’un camion d’ordures plastique par minute. Un sac en plastique met par exemple 450 ans à se dégrader. Pire, malgré le recyclage, 86 % des bouteilles en plastique finissent en résidus ménagers ou déchets sauvages. Des associations, comme Plastic Attack tirent la sonnette d’alarme. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans l’océan, l’équivalent d’un camion d’ordures plastique par minute. Pendant ce temps, 17 millions de barils de pétrole sont utilisés pour la production de nouveaux produits en plastique. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Pollution_Numérique

► Attention, effet triple sur quinze ans ! En 2019, plus de 4 milliards de personnes utilisent 34 milliards d’équipements numériques. Une réalité qui a un coût environnemental de plus en plus lourd : 1.400 millions de tonnes de gaz à effet de serre, 6.800 térawatt-heure d’énergie primaire, 7,8 millions de mètres cubes d’eau douce, etc. « La masse de cet univers numérique représente l’équivalent de 179 millions de voitures, soit 5 fois le parc automobile français », schématise Frédéric Bordage, expert en sobriété numérique et fondateur de GreenIT.fr, la communauté du numérique responsable qui publie ce lundi son étude sur l’empreinte environnementale du numérique mondial, menée avec le soutien de l’Institut du numérique responsable. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.

Le numérique mondial consomme cinq fois plus de ressources naturelles que le parc automobile français. Nos objets électroniques ont un gros impact sur l’environnement. Leur fabrication consomme de l’eau, de l’énergie et des ressources non renouvelables comme des minerais. Une étude du cabinet GreenIT, publiée mardi 22 octobre, estime que le secteur du numérique pèse cinq fois plus que le parc automobile français. Avec 4,1 milliards d’utilisateurs et 34 milliards d’appareils comme des téléphones, des tablettes ou des ordinateurs, l’empreinte environnementale du numérique équivaut à un territoire de deux à trois fois la taille de la France. Le numérique mondial pompe beaucoup de ressources de la planète : de l’eau, de l’énergie, mais aussi des minerais non renouvelables comme l’antimoine, le zinc, ou l’or… A lire aussi la chronique d’Anne-Laure Barral : « Le billet vert », l’empreinte environnementale du numérique mondial. @franceinfo.

#Climat

► Le réchauffement climatique, source d’angoisse ? Est-ce que le réchauffement climatique vous angoisse ? C’est la question posée par la journaliste Mathilde Gracia à plusieurs Français à Paris. « On va dire que c’est en arrière-pensée, c’est vraiment présent et on va quand même y penser même si on ne va pas arrêter de vivre pour ça », avoue un homme. « On trouvera des solutions, on ira sur mars au pire », ironise un autre homme interrogé. Cette peur de l’avenir, c’est l’eco-anxiété ou la solastalgie. Plus la planète va mal, plus elle se développe. Encore plus chez les militants écologistes, comme Sixtine Dano : « Il y a une espèce d’impossibilité d’imaginer l’avenir, d’imaginer notre avenir personnel. Qu’est-ce ce qu’on peut faire comme métier si on imagine que dans dix, vingt ans, trente ans, le système ne sera pas ce qu’il est parce qu’il sera en déroute à cause d’une crise climatique », questionne la militante. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#AlertePollution

► Comment le plastique censé protéger les jeunes arbres a fini par polluer les forêts normandes. « Je suis vraiment révolté de voir, à chaque promenade, tant de négligence. »Pendant ses balades en forêt, Mickael, habitant de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), tombe sans cesse sur les mêmes morceaux en plastique, jonchant les sols. Volumineux et « par centaines », ils sont fins, gris ou noirs et « servent a protéger les jeunes arbres lors de leur plantation », explique-t-il. « Cependant l’Office national des forêts ne les ramasse pas lorsque les arbres sont grands, ou même coupés des années plus tard », dénonce Mickael. Photos et vidéos à l’appui, il montre qu’au bout de quelques années, ces larges protections en plastique se délitent dans la nature, certaines recouvertes de mousse voire même prises dans l’écorce des arbres. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Séisme

► Californie : une application pour prévenir des risques sismiques. La Californie se situe sur l’une des plus grandes failles sismiques du monde. Chaque année, de nombreuses secousses font trembler l’État le plus peuplé des États-Unis. 389 millions de personnes vivent en effet avec ce risque. Pour y pallier et aider les habitants à se préparer, l’État de Californie a mis au point une application mobile unique au monde. « Nous sommes fiers d’annoncer à notre pays le lancement d’un tout nouveau système de prévention sismique. Nous invitions les millions de Californiens à télécharger l’application ‘MyShake' », clamait haut et fort Gavin Newsom, gouverneur de l’État. Cette application est collaborative, dans la mesure où chaque utilisateur peut alerter ou avertir d’un séisme. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#MediaSocial

► Facebook présente une série de mesures pour améliorer la sécurité des élections américaines. Facebook a renforcé ses mesures de sécurité en vue des élections américaines de 2020. « J’ai confiance dans le fait que nous soyons beaucoup mieux préparés. Mais je sais aussi que de plus en plus de pays ont la capacité de mener des attaques de plus en plus sophistiquées, et qu’ils continuent d’essayer », a déclaré Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, lors d’une conférence de presse lundi 21 octobre. Il a alors comparé la situation actuelle à une course à l’armement : « Nous devenons meilleurs. Eux aussi. » Parmi les nouvelles mesures pour renforcer la protection de ses réseaux, le géant américain prévoit notamment d’identifier auprès de ses utilisateurs les messages provenant de médias contrôlés financièrement et éditorialement par un Etat. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Ecrans

► Troubles de l’attention, du sommeil, du langage… « La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle ». Michel Desmurget dirige, au CNRS, une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Il vient de publier La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 425 pages, 20 euros). Il explqie : «  De nombreuses études mettent en évidence l’impact des écrans, quels qu’ils soient, sur des retards dans le développement du langage, sur le sommeil et l’attention. Le cerveau, surtout lorsqu’il est en construction, n’est pas fait pour subir ce bombardement sensoriel. Le temps d’écran n’est pas seulement excessif, il est extravagant. Aux Etats-Unis, on est à près de trois heures par jour à 3 ans, quatre heures quarante entre 8 et 12 ans et six heures quarante entre 13 et 18 ans. En France, les enfants de 6 à 17 ans passaient en moyenne, en 2015, quatre heures et onze minutes par jour devant un écran, selon l’étude Esteban menée par Santé publique France. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Outils

► Cent newsletters tech pour faire sa veille. Face à l’avalanche de contenu qui déferle sur le web, comment faire le tri afin de valoriser au mieux le temps passé à le consommer ? La solution : réduire la quantité, augmenter la qualité, choisir ses sujets. C’est là qu’intervient la newsletter (ta-da!), ce magnifique objet contenant seulement quelques liens, les meilleurs, sur des sujets de notre choix et qui nous attend sagement dans notre boite mail (idéalement dans un dossier dédié). Celui-ci peut être ouvert à n’importe quel moment de la semaine, ou simplement le dimanche matin avec un petit café. Easy. Voici donc une liste de 100 newsletters (toutes gratuites) et choisies pour leur qualité éditoriale, leur réputation ou parfois simplement parce qu’elles sont LA référence sur un sujet particulier. Les dix catégories sont les suivantes : Actualité Tech, Entrepreneuriat, Venture Capital, Marketing / Growth Hacking, Design / UX / UI, Intelligence Artificielle, Science, Fintech, Data / Data Science et Special Frenchies. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

22 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 22 octobre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

 ► Légende image #VilleHistoire. Centre ville de Boston (Etats-Unis). crédit photo: @padam92.

#Energie

► Vers une croissance « spectaculaire » de l’énergie solaire. Les énergies renouvelables repartent de l’avant. Après une année 2018 décevante en raison d’un ralentissement en Chine, les nouvelles capacités de production d’électricité à partir d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques vont progresser de 12 % cette année, la croissance la plus forte enregistrée depuis quatre ans. Ces prévisions ont été dévoilées lundi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le mouvement est tiré par l’énergie solaire qui progresse à vive allure dans l’Union européenne, en Inde ou encore au Vietnam. L’éolien à terre est en forte croissance aussi, en Europe, aux Etats-Unis et en Chine notamment. L’AIE prévoit 1.200 gigawatts de capacités supplémentaires pour les énergies renouvelables d’ici à 2024, une augmentation de 50 % par rapport au parc installé aujourd’hui. L’équivalent de la totalité des capacités de génération d’électricité en service aux Etats-Unis sera ajouté au parc existant au cours des cinq prochaines années. @LesEchos.

► L’entreprise Saurea, située à Auxerre (Yonne), a développé un moteur qui fonctionne à l’énergie solaire. Ainsi avec trois panneaux solaires, il peut motoriser une pompe à eau. « Si on se place par exemple en Afrique, l’intérêt est d’aller motoriser des pompes qui sont d’habitude à entraînement manuel. Là, on va pouvoir disposer le moteur sur la pompe et elle va pouvoir fonctionner au fil du soleil, explique Gilles Coty, directeur technique de l’entreprise. Dans notre système, le seul composant actif est la cellule photovoltaïque. Elle a une durée de vie entre vingt et vingt-cinq ans. C’est la même durée de vie que celle du moteur. » @franceinfo.

► Le premier méthaniseur d’Isère approvisionné uniquement par des déchets agricoles (Fumiers, lisiers d’élevage et résidus agricoles) a été inauguré vendredi 18 octobre à Apprieu. Chaque année, cette unité de méthanisation baptisée Méthanisère va absorber pas moins de 15 000 tonnes de résidus de culture pour produire du gaz vert. Ces tonnes de biomasse vont générer 12.000 tonnes d’engrais parfaitement écologique qui permetteront « d’éviter le recours aux engrais chimiques ». @franceinfo

#Numérique

► Transformation digitale : comment repenser le système de valeurs dans une économie de la connaissance. Par Laure Delmoly, journaliste indépendante. Billet invité. La façon dont nous pensons influence les produits que nous concevons. À l’occasion du lancement de la Chaire « Good in Tech » à l’Institut Télécom Paris début septembre, Rahaf Harfoush, auteur et professeur à Science Po Paris nous sensibilise sur la façon dont les outils technologiques façonnent notre avenir. L’occasion pour cette anthropologue du numérique de nous rappeler que nous devons être vigilants et pro-actifs dans un écosystème en pleine mutation. 90 % des données mondiales ont été créées ces deux dernières années. Aujourd’hui, les entreprises n’utilisent que 12 % des données disponibles. La technologie est présente dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Elle modifie notre façon de voyager, de draguer, de nous distraire. Ces applications récoltent des données de plus en plus précises sur nous au fil de nos utilisations : l’état de nos finances, nos heures de sommeil, le nombre de pas effectués par jour, nos performances sportives, et même notre dernier pic d’ovulation. « Aujourd’hui votre smartphone vous connaît mieux que votre partenaire » déclare Rahaf Harfoush. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Ordinateur_Quantique

► Décryptage d’une technologie qui défie l’entendement. La « solution quantique » s’avère utile lorsque le problème est « tellement complexe, ou la masse de données tellement énorme que les supercalculateurs classiques ne suffisent plus», explique Audrey Loridan-Baudrier, de la Fondation Mines-Télécom. L’ordinateur quantique aurait donc un impact considérable sur nos capacités à traiter les informations. Des applications concrètes utilisant des systèmes hybrides classique/quantique existent déjà. L’une d’elles arrive par exemple à résoudre rapidement le « problème du voyageur de commerce» qui doit optimiser son trajet pour aller dans 100 villes différentes. @Frenchweb.

#MediaSocial

► Roblox, la plateforme à mi-chemin entre le jeu vidéo et le réseau social, compte 100 millions d’utilisateursPar François Dominic Laramée. Billet invité présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre la plateforme FMC Veille du Fonds des Médias du Canada (FMC). En franchissant la barre des 100 millions d’utilisateurs uniques mensuels, Roblox (un mix de « robots » et de « blocs ») vient de coiffer au poteau Minecraft et ses 91 millions d’adeptes. Et pourtant, il est fort probable que vous n’en n’ayez jamais entendu parler ! Créée il y a 13 ans, cette plateforme à mi-chemin entre un réseau social, un monde virtuel et une plateforme de création qui pourrait faire penser à Second Life a réussi à fédérer une communauté fidèle et engagée de « créateurs d’expériences » dont la moitié a 12 ans ou moins et qui y passe 2,5 fois plus de temps que sur Youtube ! Forte d’une dernière levée de fond à 150 millions de dollars, l’entreprise vise le milliard d’utilisateurs. Retour sur ce succès préparé. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Zuckerberg défend la liberté d’expression coûte que coûte. À retenir cette semaine : – Comment les médias sociaux doivent se préparer à la désinformation en vue des élections de 2020 ; – La « culture de l’écoute » quand des rédactions s’associent à leur audience pour produire des contenus de qualité ; – Le système de droit pénal américain utilise des algorithmes prédictifs qui essaient de rendre le processus judiciaire moins biaisé. Mais il y a un problème plus profond ; – Pourquoi la réalité virtuelle n’est pas encore un fait accompli ; – Une vidéo et au dodo ! Comment YouTube a remplacé la tisane du soir.

#Il_était_une_fois

► Le 29 octobre 1969, à 22 h 30, l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) envoie à Stanford Research Institute (Californie), le premier message électronique par le réseau Arpanet (Advanced Research Projects Agency Network), l’ancêtre de l’Internet que nous connaissons. Ce message était formé des cinq caractères « login », mais la petite histoire raconte que seuls les deux premiers parvinrent à leur destinataire. Ainsi des deux ordinateurs connectés en 1969, ils sont passés à mille en 1984, un million en 1992, un milliard en 2012. Aujourd’hui, 3,4 milliards de personnes connectées à travers la planète, sur une population totale d’environ 7,5 milliards, selon une récente étude du cabinet KPCB. Le succès de l’Arpanet ne doit pas faire oublier les travaux qui ont suivi. « Il n’y a pas vraiment de premier jour d’Internet car beaucoup de gens faisaient des choses dans différents endroits », se rappelle Louis Pouzin, le père de Cyclade, le premier réseau français. En un an, vingt universités américaines sont connectées. Dix ans plus tard, elles seront 200, y compris outre-Atlantique.

► En cinquante ans, Internet a évolué en profondeur. Une histoire marquée par toute une série d’innovations comme, le protocole TCP/IP inventé en 1973 par Vinton Cerf et Bob Kahn, le world wide web (WWW) né le 13 mars 1989 à Genève, au CERN, sous la houlette de l’informaticien Tim Berners-Lee ou encore la création de Google le 4 septembre 1998 par Larry Page et Sergey Brin. Au fil de ces cinquante années, les idéaux du début, l’esprit libertaire, le partage, la gratuité, ont laissé place à un immense marché aujourd’hui dominé par les géants américains et chinois du numériques.

#BD

► Daryl Ouvremonde ou le journalisme de demain ? « Une information doit être écrite et partagée, quelles qu’en soient les conséquences. » Est-ce bien toujours le cas ? Dans l’Ouvremonde, le jeune journaliste Darryl en a fait son mantra. Les aventures de ce tout nouveau héros de BD sont à découvrir à l’occasion des vacances. @franceinfo