04 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Planète

► Légende image : Un carrefour très fréquenté du quartier de Shibuya à Tokyo (Japon), le 17 août 2018. Crédit photo : Kazuhiro Nogi/ Afp.

#Ville

► « Il n’y a pas de modèle, il n’y a que des sources d’inspiration. Chaque ville est le fruit d’une histoire politique, sociale, linguistique, religieuse. La ville est un organisme vivant soumis à des aléas, qui doit s’adapter et qui n’est jamais finie. En même temps, elle est artificielle car elle a été créée par l’homme. De plus, on observe une explosion de l’activité humaine dans les villes depuis 1930 car la population mondiale a été multipliée par 4 en 80 ans. Chaque ville est issue d’un contexte qui lui est propre, même à l’intérieur d’un pays. La problématique n’est pas de dire quel est le modèle de ville intelligente mais de comprendre la ville dans ce qu’elle est, dans son rythme et son métabolisme », explique le franco-colombien Carlos Moreno,  professeur des Universités, expert international de la smart city humaine, le 11 octobre 2016 Lire l’intégralité de l’entretien, « Le bien commun est au cœur de la smart city humaine »,  sur le site de Midionz.

#Santé

► Ce robot filiforme est capable de se glisser dans les vaisseaux sanguins du cerveau. Après un minuscule robot en forme de méduse capable de nager à l’intérieur de notre vessie pour délivrer des médicaments, voici le robot filiforme imaginé par les chercheurs du MIT, pour traiter les accidents vasculaires cérébraux ou les anévrismes. La robotique promet de faire des prouesses dans le domaine de la santé. Avec cette nouvelle invention, nous nous rapprochons à grand pas d’une chirurgie cérébrale robotisée à distance. @siecledigital.

#Transport

► Caen veut passer en mode “ville pour cyclistes” et lance la construction d’un periph’vélo. Le vélo c’est bon pour tout : pour la santé d’abord, pour la planète ensuite mais aussi pour nos finances. Une vérité qui tend, c’est vrai à modifier petit à petit, nos habitudes. Pour autant, la France n’est pas la Hollande et Caen n’est pas la ville la plus avancée, même s’il y a du mieux. « Des mesures concrètes sont prises afin que le vélo soit considéré comme un mode de déplacement à part entière sur l’agglomération », annonce Caen-la-Mer pour présenter ses nouveaux aménagements pour la rentrée. Le stationnement, l’accompagnement à la pratique et la réalisation d’infrastructures cyclables ont été au coeur des préoccupations d’aménagement. @franceinfo.

► En Occitanie, on roulera bientôt dans des trains à hydrogène. Le premier train à hydrogène en France devrait circuler sur les voies ferrées dès 2022 et ce sera… en Occitanie. La SNCF a annoncé ce jeudi vouloir commander une quinzaine de trains régionaux à hydrogène au constructeur ferroviaire Alstom, pour lancer la filière en France. Le groupe Alstom, dont une des chaînes de production se trouve à Tarbes, avait proposé l’année dernière une adaptation française de son train à hydrogène qui circule déjà depuis septembre 2018 en Allemagne. Le groupe français avait alors fait savoir qu’il aimerait que les régions commandent rapidement une trentaine d’exemplaires de ce nouveau véhicule. @franceinfo

► Des trains à hydrogène pourraient bientôt être fabriqués à l’usine Alstom de Reichshoffen. Sans doute une bonne nouvelle pour le site Alstom de Reichshoffen. Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, a annoncé ce jeudi son intention de commander bientôt une quinzaine de trains régionaux à hydrogène. Si la commande se confirme, ces commandes devraient se faire sur le site alsacien, qui est le centre d’excellence d’Alstom pour la construction des TER. Guillaume Pepy veut lancer la filière des trains à hydrogène en France. « Ce sera une première en France », a-t-il indiqué, ajoutant qu’il espérait voir circuler ces trains dans « deux ans, à peu près ». Un avantage de l’hydrogène, c’est que « tout au long du trajet, le train n’émet aucun polluant », puisqu’il ne rejette que de l’eau, a rappelé Guillaume Pepy. La région Occitanie a déjà fait savoir qu’elle voulait trois exemplaires. La région Grand Est pourrait suivre. Elle fait partie des régions qui s’étaient déclarées intéressées @BleuAlsace. A lire aussi : La SNCF veut commander « une quinzaine » de trains à hydrogène à Alstom (@20minutes) et A qui va profiter la future commande de quinze trains à hydrogène par la SNCF ? (@usinenouvelle).

#Commerce

► Amazon condamné à une amende de quatre millions par la justice française. La plateforme américaine de e-commerce Amazon a été condamnée par la justice française à une amende de quatre millions d’euros pour clauses abusives envers ses fournisseurs. Cette décision a été rendue publique lundi 2 septembre, faisant suite à une procédure engagée en 2017 par Bercy. Dans son jugement du 2 septembre, révélé par le site d’informations en ligne Next INpact.com, le tribunal de commerce de Paris condamne en outre Amazon à modifier six de ces clauses dans les 180 jours, sous peine d’une astreinte de 10 000 euros par jour de retard. « Plus de 10 000 entreprises françaises génèrent chaque année des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires en vendant à des clients français et en exportant vers l’étranger via Amazon », rétorque le groupe dans un communiqué. @franceinfo

#Internet

► Lilo, le moteur de recherche français soutient 44 projets solidaires en Bretagne. Le saviez-vous ? Vos recherches internet peuvent aider à financer des projets sociaux et environnementaux. Quelques clics, et ce sont autant de gouttes d’eau qui, grâce à Lilo, peuvent se transformer en dons. Lancé en février 2015, Lilo (Généreux en Hawaien) est un moteur de recherche 100 % Français, fonctionnant comme n’importe quel autre moteur de recherche. Seule différence, et de taille, ses fondateurs ont décidé de reverser 50 % de son chiffre d’affaires à des associations ou entreprises solidaires. À ce jour, plus de 2 millions d’euros ont été collectés par Lilo (le compteur est affiché sur le site de l’entreprise), qui ont permis de soutenir 200 projets partout en France, 44 en Bretagne. Et ce sont les internautes, eux-mêmes, qui désormais peuvent choisir les nouveaux projets. @franceinfo.

#Données

► Protection des données des enfants : Google et Youtube vont payer 170 millions de dollars d’amende. Google et sa filiale YouTube, accusée d’avoir enfreint la loi en exposant les enfants à des vidéos inappropriées ou en collectant des données personnelles les concernant, va payer 170 millions de dollars d’amende aux Etats-Unis, a indiqué mercredi 4 septembre l’agence de protection des consommateurs (FTC). Cet accord à l’amiable, qui doit encore recevoir le feu vert du ministère de la Justice, est le plus important à ce jour dans une affaire impliquant la protection de la vie privée des enfants. En avril 2018, 23 organisations de défense des droits numériques et de protection de l’enfance avaient déposé une plainte auprès de la FTC. Elles accusaient YouTube de collecter les informations personnelles de mineurs (localisation, appareil utilisé, numéros de téléphone) sans que les parents le sachent, et de s’en servir pour proposer de la publicité ciblée. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Airbnb : la France conforte sa place de deuxième marché, derrière les Etats-Unis. Près de 8 millions de voyageurs ont séjourné dans l’Hexagone avec Airbnb cet été, un chiffre en hausse de 35 % par rapport à l’été 2018. Les Français, qui ont joué à domicile cette année, ont largement contribué à cette hausse. La start-up californienne a enregistré une activité estivale record sur sa plateforme. (@LesEchos) ; – Selon des chiffres dévoilés par « Le Parisien », 8,5 millions de touristes français ont utilisé la plateforme Airbnb cet été (@LExpress) ; – Le classement de LinkedIn des meilleures start-up. Le réseau social professionnel publie sa liste annuelle des 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le marché de l’emploi. (@Challenges) ; – Combien vaut la protection du modèle économique d’une entreprise ? En Californie, les géants du VTC Uber et Lyft sont en tout cas prêts à dépenser 60 millions de dollars (30 millions chacun) pour empêcher leurs chauffeurs, actuellement des contractuels, d’obtenir le statut de salarié. Le spécialiste de la livraison de repas DoorDash devrait également ajouter 30 millions de dollars à la cagnotte dans le même but. Au total, donc : 90 millions de dollars pour tenter d’empêcher l’Etat de Californie de passer une loi qui renforcerait la protection d’emploi des chauffeurs des trois entreprises. Un projet de loi qui bénéficie par ailleurs du soutien du gouverneur de Californie Gavin Newsom. (@frenchweb).

03 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

La Cité des Electriciens, située sur le territoire de l’ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, dans la Communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Roman a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2012 au titre du « Paysage culturel évolutif et vivant ». Cet ancien site industriel, reconverti site industriel, reconverti en site culturel et touristique, a ouvert ses portes au public en mai 2019. La Cité des électriciens est avec les fosses 11/19 à Loos-en-Gohelle, 9/9bis à Oignies, d’Aremberg à Wallers et le Centre historique minier de Lewarde, l’un des cinq grands sites miniers du Nord-Pas-de-Calais. @FR_Conversation. Crédit photo : Anteale, photographe installé à Lille.

#Ecologie

► Les Français se sentent de plus en plus concernés par l’écologie. 72% des Français se disent de plus en plus sensibles aux enjeux écologiques depuis quelques mois. Et pour la moitié d’entre eux, cette prise de conscience s’accompagne d’une modification de leurs habitudes pour mieux protéger l’environnement. Telles sont les principales conclusions d’une enquête menée par Harris Interactive pour RTL et M6. Certains gestes semblent cependant plus faciles que d’autres, rapporte RTL: 90% des Français sont prêts à faire plus de tri, consommer plus local ou acheter en vrac; 80% à manger moins de viande ou acheter en vrac; 65% à moins voyager en avion; 53% à ne plus utiliser leur véhicule personnel… Malgré ces pistes d’effort concrètes, 69% se disent cependant pessimistes pour l’avenir de la planète. @Le_Figaro.

#Energie

► Woodlight, jeune société strasbourgeoise fondée par deux docteurs en biologie, veut transformer l’éclairage public avec des plantes produisant leur propre lumière. Concrètement, il s’agit de transférer à des plantes la bioluminescence, (production et l’émission de lumière par un organisme vivant) que possèdent certaines espèces d’algues, de poissons ou de lucioles. Le concept, dont ils ont pu prouver la solidité et qui intéresse tout particulièrement les grands groupes tels que EDF et Vinci. @20minutes.

#Science

► Le 3ème congrès mondial sur l’électroporation, technique microbiologique,  s’est ouvert mardi 3 septembre à Toulouse. Il réunit jusqu’à vendredi près de 400 chercheurs, universitaires, médecins et industriels spécialisés dans ce domaine. Cette technique innovante est issue de la recherche publique. Elle a été inventée en grande partie à Toulouse. Marie-Pierre Rols, directrice de recherches à l’institut de pharmacologie et de biologie structurale, une unité du CNRS, est l’une des pionnières dans ce domaine. L’électroporation, qu’est-ce que c’est ? « L’électroporation, c’est une technique qui consiste à envoyer des impulsions électriques sur une cellule. Grâce à ces impulsions, on fait des petits trous dans la membrane de la cellule pour la rendre perméable et faciliter l’échange de molécules entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule ». @franceinfo.

#IA

► L’intelligence artificielle avance sur la maîtrise des émotions. Dans les centres d’appels, il est parfois difficile pour un salarié de gérer une cinquantaine de coups de fil tous les jours et les humeurs de chaque client jointes par téléphone. L’intelligence artificielle analyse avec des outils les silences de frustration du client, les élévations de ton, la vitesse de sa voix. Et elle peut donner des conseils au téléopérateur pour qu’il arrive à répondre de manière appropriée. L’intelligence artificielle peut former également des cadres en entreprise qui doivent gérer les émotions fortes de leurs collègues ou qui doivent même les licencier. L’outil aide ces DRH à s’exprimer pour annoncer la mauvaise nouvelle le mieux possible. L’Imperial College de Londres a choisi de travailler sur une intelligence artificielle qui est capable de gommer nos émotions en parlant à travers un filtre et ainsi éviter d’être pisté, par exemple par les enceintes connectées capables d’analyser nos émotions et de s’immiscer dans notre vie privée. @franceinfo.

#Alimentation

► Yukaphiles, qui sont les utilisateurs de Yuka ? Lancée en 2016, l’application Yuka a envahi nos smartphones et les rayons de nos supermarchés. Entre les ultra-convaincus qui suivent les recommandations à la lettre et ceux qui refusent la dictature du scan, qui sont vraiment les adeptes de Yuka ? « Attends, je vais regarder sur Yuka. » Cette petite phrase est devenue un classique des rayons du supermarché. Créée en 2016, Yuka n’est pas la seule application du genre mais est bien loin devant ses concurrents. Une étude réalisée par Ogury indique que près de 18% de la population française (adultes de plus de 18 ans) a téléchargé l’application. Yuka est rentrée dans nos smartphones et dans nos mœurs mais la folie des débuts et le scan à tout va s’essouffle. Il n’y a qu’une seule application Yuka, mais les Yukaphiles ont des profils divers et leurs usages le sont tout autant. Pour les décrypter, le cabinet Unknowns a mené une étude ethnographique des possesseurs de l’application Yuka. @LADN_EU.

#Application

► Depuis plusieurs jours, l’application Zao caracole en tête des tops téléchargements en Chine. Elle permet aux utilisateurs d’échanger leur visage avec celui d’une star dans un extrait vidéo sien grâce à la technologie du « deepfake ». Les résultats obtenus sont bluffant. L’application mobile est également sous le feu des critiques pour son atteinte potentielle à la vie privée. La technologie utilisée ouvre en effet la porte à des actions de manipulation d’une redoutable efficacité, notamment 2047980 et suscite des inquiétudes ailleurs dans le monde en raison des risques d’utilisations malveillantes. @LADN_EU.

#RevueDeLiens

► – En catimini, le Royaume-Uni s’impose en champion de la reconnaissance faciale. En quelques années, et en toute discrétion, le pays est devenu l’un des plus en pointe dans cette technologie. Les logiciels ont tant progressé qu’ils inquiètent les défenseurs des libertés individuelles pour leurs capacités de surveillance de masse inégalées. (@lemondefr) ; – Orange veut museler le gendarme des télécoms. Le régulateur pourrait perdre son pouvoir de sanction sur les opérateurs télécoms, notamment concernant la couverture réseau dans le déploiement de la 4G (@lemondefr) ; – Europacity : « Comment peut-on promouvoir un pareil urbanisme dans le contexte de crise climatique actuel ? » Dans une tribune au « Monde », Albert Levy, architecte et urbaniste, pointe les incohérences des pouvoirs publics qui défendent le projet d’un mégacomplexe de loisirs et de commerce au nord de Paris, tout en parlant de transition écologique et de lutte contre le réchauffement (@lemondefr) ; – Les box en guerre contre BFM TV. Free a coupé aux abonnés de sa box la diffusion des chaînes RMC Découverte, RMC Story et surtout de BFM TV du groupe Altice. Orange pourrait faire de même. Pour La Story, le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent sur cette décision choc qui bouleverse le monde des opérateurs (@LesEchos) ; – La lutte contre la robotisation est un combat perdu, donc inutile. Le remplacement d’employés par des machines, le dimanche 25 août, dans l’hypermarché Casino d’Angers a récemment suscité un tollé. Un épisode révélateur de notre vision avant tout conflictuelle des rapports des salariés avec la technologie et les consommateurs. Ce qui est criminel, c’est de faire miroiter une préservation de postes que l’on sait condamnés (@LesEchos) ; – Alec Holowka, figure du jeu vidéo indépendant, accusé de comportements violents, est mort. L’homme, mort à 35 ans samedi 31 août, n’avait pas pris la parole depuis les témoignages récents de développeuses de jeux vidéo faisant état de comportements agressifs (@lemondefr) ; – Télécoms : coup de frein sur la guerre des prix. Les opérateurs de télécommunications misent sur la fibre pour améliorer leurs revenus futurs misant davantage. (@lemondefr) ; – Twitter : Reprenez le pouvoir sur les algorithmes et retrouvez un fil qualitatif en moins de deux minutes ! (@WebLifeFr).

02 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Urbanisme

► S’inspirant de ce qui est considéré comme un écosystème, une jeune société parisienne, Urban Canopee, a imaginé des canopées urbaines, soit des structures métalliques grillagées reliées entre elles pour former une corolle géante, aux pieds desquels pousseront des plantes grimpantes. La canopée, c’est la partie supérieure d’une forêt tropicale humide qui est directement influencée par le rayonnement solaire. La structure en a été installée, le jeudi 29 août, en plein coeur du quartier Saint-Cyprien à Toulouse. En attendant l’arrivée des plantes qui seront installées par des élèves de l’école d’ingénieurs de Purpan, dans les semaines à venir. L’ensemble devrait couvrir 100 m². L’annonce que Toulouse accueillera la première canopée urbaine de France avait été faite en janvier 2019, @franceinfo. A lire aussi : Des canopées pour lutter contre les îlots de chaleur à Toulouse @LaTribuneTlse. Légende image : La premières structure végétalisée de la start-up Urban Canopée a été installée à Toulouse. Photo : Urban Canopée.

#Commerce

► L’association Libraires de l’Est située près de Nancy lance le lundi 2 septembre librairesdelest.fr, un portail de vente en ligne. Tous les stocks des 17 librairies indépendantes participantes du Grand Est seront réunis sur une base de données. Le lecteur aura accès à l’ensemble des ouvrages qu’elles proposent. Il aura la possibilité de se faire livrer à domicile, ou d’aller le récupérer à la librairie. Le lecteur pourra aussi se renseigner sur les programmes d’animations et de rencontres à venir, il y retrouvera des newsletters et des dossiers thématiques. Pour l’association, cette plateforme est un outil pour préserver le commerce local et inciter les consommateurs à soutenir les commerces et les emplois de la région. @franceinfo.

#Cryptomonnaie

► « Avec sa cryptomonnaie, Facebook veut concurrencer les services de transfert d’argent en Afrique » L’économiste Jérôme Mathis analyse les promesses et les dangers du « libra », la future monnaie virtuelle du géant du Web. Tribune : Les populations non bancarisées de certaines régions du monde, dont l’Afrique, attendent avec impatience une cryptomonnaie facilement utilisable depuis des téléphones mobiles à faible débit et dont le cours n’est pas aussi instable que celui du bitcoin. Cette demande pourrait bien être satisfaite par la cryptomonnaie que Facebook développe actuellement : le « libra ». Malgré la grogne des banquiers centraux et de certains gouvernements, les cryptomonnaies ne cessent de gagner du terrain. Il y a quelques années à peine, elles ne retenaient l’attention que de quelques passionnés d’informatique à la recherche de protocoles capables d’opérer des transactions monétaires sans passer par les banques. Aujourd’hui, elles offrent en certains endroits de véritables alternatives aux devises domestiques et bousculent les autorités monétaires. Au point que leur capitalisation avoisine déjà un quart du montant total des pièces et des billets libellés en euro. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Data

► Une start-up californienne projette de stocker nos données en orbiteEt si nos photos de vacances tournaient en orbite autour de la Terre? C’est l’idée insolite de la start-up américaine Cloud Constellation pour garantir la sécurité de nos données. Le projet se nomme «Space Belt», la «ceinture de l’espace», et fleure bon la science-fiction. En stockant les fichiers de ses clients dans un «data center» à 650 kilomètres au-dessus de la planète bleue, la jeune pousse espère contrer les cyberattaques les plus virulentes. « Notre modèle est unique et permet de rétablir une confiance avec nos utilisateurs », assure Cliff Beek, PDG de Cloud Constellation. Pour mener à bien son projet, le groupe basé à Los Angeles projette d’envoyer dix satellites dans l’espace d’ici à 2021 pour un coût total des opérations estimé à 350 millions de dollars. Un pari sur l’avenir alors qu’une dernière étude de l’International Data Center, cabinet de conseil du secteur, annonce une multiplication par 5 du nombre de données stockées d’ici à 2025.@FigaroTech.

#IA

► Jack Ma et Elon Musk restent irréconciliables. Les organisateurs de la « Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle » (WAIC) qui s’est tenue à Shanghai jusqu’au samedi 31 août ont assurément réussi leur coup : mettre face à face Elon Musk, le patron de Tesla et Space X et concepteur de l’Hyperloop, et Jack Ma, fondateur d’Aliba et grand défenseur des nouvelles technologies. Deux hommes qui ont des points de vue si différents qu’ils apparaissent inconciliables. Jack Ma se veut rassurant. Pour lui, l’intelligence artificielle n’est pas une menace et, contrairement à ce que certains avancent, elle ne sera pas mauvaise pour l’emploi et la vie courante. « Nos enfants ne travailleront plus que 12 heures par semaine grâce à l’intelligence artificielle », prophétise-t-il. Mais là où Jack Ma ne voit que des bénéfices, Elon Musk au contraire ne se départit pas de sa méfiance et prédit le pire. Le milliardaire, qui développe actuellement une technologie une interface cerveau-machine, pense qu’avec le temps, l’intelligence artificielle rendra les emplois inutiles, explique-t-il. « Le dernier travail qui restera probablement consistera à écrire un logiciel d’intelligence artificielle. Ensuite, l’intelligence artificielle finira par écrire son propre logiciel », affirme encore Elon Musk. (@LesEchos).

► Algorithmes discriminatoires : la lente prise de conscience de la tech. « Un algorithme n’est qu’une suite de chiffres, donc responsable de rien, le problème vient de l’humain, et si nous n’y sommes pas attentifs, nous donnons naissance à des algorithmes discriminatoires », accuse Salwa Toko, la présidente du Conseil national du numérique français. Elle voit là un « enjeu de société, d’état de droit ». L’OCDE, dans un rapport de juin, pointait également « les risques de transposition des biais du monde analogique vers le monde numérique » et encourageait la création d’un environnement sain d’accès aux données. L’intelligence artificielle (« IA ») est basée sur l’apprentissage automatisé à partir de données insérées par le concepteur, que la machine analyse. Si cette matière première est biaisée, le résultat ne peut qu’en être faussé. « Une partie de l’IA est encore bête et méchante, sans conscience artificielle », estime Jérôme Béranger, fondateur d’Adel, un label d’experts pluridisciplinaires qui évalue la conception et la mise en place des algorithmes d’un point de vue éthique. @bymaddyness

► « L’explicabilité des algorithmes est-elle un droit fondamental ? » Il est indispensable de répondre avec discernement à la demande de transparence sur le fonctionnement des algorithmes, affirment, dans une tribune au « Monde », les chercheurs David Bounie et Winston Maxwell. De plus en plus présents dans l’économie mais aussi dans notre vie quotidienne, les algorithmes ne cessent de nous questionner. L’algorithme utilisé pour Parcoursup a défrayé la chronique sur le sujet de la transparence des algorithmes locaux utilisés par les universités pour inscrire les étudiants, et une proposition de loi est annoncée sur le sujet par le Sénat pour rendre obligatoire leur publication. Le débat est ouvert, illustrant la difficulté de concilier la transparence des algorithmes avec d’autres impératifs, tels que le secret des délibérations des équipes pédagogiques. Aujourd’hui, tous domaines confondus, on met régulièrement en cause ces « boîtes noires » dont les décisions se voient accusées d’être biaisées et de discriminer les personnes, volontairement ou involontairement, en fonction de leur genre, de leur origine ethnique, ou encore de leur orientation sexuelle. Si efficacité de l’algorithme de rime pas forcément avec neutralité, il semble nécessaire.

#ViePrivée

► L’analyse de vos émotions, une nouvelle menace pour votre vie privée ? Avec la généralisation de la commande vocale et des assistants personnels, une nouvelle ombre menaçante plane sur notre intimité, à savoir l’analyse de notre état émotionnel. Les intonations de notre voix peuvent, en effet, trahir nos sentiments ou révéler notre humeur : joie, tristesse, tonicité, fatigue, lassitude, déprime, colère, etc. Il pourrait être tentant de détecter ces intonations chez l’utilisateur au moyen d’un algorithme d’intelligence artificielle, histoire de mieux le connaître et de mieux répondre à ses besoins. « La reconnaissance émotionnelle est un sujet de recherche de plus en plus populaire dans le domaine de l’intelligence artificielle dédiée à la conversation », estime Viktor Rogzik, chercheur au sein de la division Alexa Speech Group d’Amazon. Il a écrit cette phrase en mai dernier, à l’occasion d’une note de blog qui détaille une nouvelle technologie de détection émotionnelle. Basée sur deux réseaux neuronaux antagonistes (« adversarial neural networks »), elle serait plus performante que celles qui existaient jusqu’à présent. @01net

#RevueDeLiens

► – Ecosia : le moteur de recherche écolo qui cartonne (@EchosStart) ; – Une nouvelle technologie pour convertir la chaleur en électricité. Deux chercheurs français et espagnol, Rodolphe Vaillon, directeur de recherche au CNRS, et Alejandro Datas, PhD à l’Instituto de Energía Solar de Madrid, ont mis au point une approche technologique hybride qui vise à améliorer le stockage de l’énergie sous forme de chaleur. Ils projettent de réaliser un démonstrateur en laboratoire qui pourrait voir le jour début 2024.  ; – Il tue sa petite amie, une intelligence artificielle le démasque. Également au sommaire de cette semaine : les modèles prédictifs des épidémies de dengue en Asie ne sont pas encore au point ; la forêt primaire indonésienne regagne du terrain grâce à l’action du gouvernement et pourquoi la Chine est à la traîne dans l’industrialisation des puces électroniques… (@Sciences_Avenir) ; – Réforme audiovisuelle : des assouplissements pour les chaînes de télévision. Le ministre de la Culture Franck Riester a démarré une série de réunions avec les professionnels de l’audiovisuel. Possibilité de faire de la publicité géolocalisée, suppression des jours interdits de cinéma à la télévision etc. Voici les grandes lignes de la réforme (@LesEchos) ; – Aquilae, la vidéosurveillance intelligente. « Un humain ne peut pas regarder plus de six écrans en même temps, observe le président d’Aquilae, Jean-Marie Bailly. Les analyser, encore moins. » C’est pour aider à la surveillance vdéo que cette start-up a été créée. « Nous avons développé un algorithme qui intègre l’intelligence artificielle au service de l’analyse vidéo », explique son président. (@usinenouvelle) ; – La Libra de Facebook pourrait nuire à la BCE et à l’euro. Le projet de monnaie virtuelle adossé à des devises programmé en juin par Facebook pour le premier semestre 2020, suscite depuis la méfiance des banquiers centraux, des politiques et des régulateurs dans le monde. (@Challenges) ; – Pistes cyclables rétroéclairées, rechargeables par le soleil : l’exemple de la Pologne. e projet de concevoir des routes et surtout des pistes cyclables éclairées par l’énergie solaire n’est pas nouveau. Les USA, les Pays Bas, mais aussi la Pologne se sont intéressés à ce concept qui permet aux cyclistes de rouler en toute sécurité notamment dans les zones peu éclairées la nuit. Un gage de sécurité pour les cyclistes de plus en plus nombreux à fréquenter les pistes cyclables aménagées par les collectivités territoriales. (@villeintelmag) ; – Intelligence artificielle : « Nous avons déjà vécu une trop longue phase de confiance aveugle ». Entre les « deep fake », des vidéos manipulées par des réseaux de neurones, et l’arrivée des voitures autonomes qui analyseront la situation mieux que nous, pourra-t-on encore faire confiance à ce que l’on voit ? L’opinion de Jacopo Domenicucci, philosophe spécialiste de la confiance et auteur de « La Confiance à l’ère numérique » avec Milad Doueihi. (@LaCroix).

01 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 1er septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Immeuble du quartier de la Bibliothèque François Mitterand dans le 3ème arrondissement de Paris. Photo : @padam92.

#Image

► « Ce qui m’intéresse, c’est de raconter des histoires, quel que soit le moyen, et ça m’amuse d’en trouver de nouveaux. Le numérique est génial. Au Vietnam, à partir de 4 heures de l’après-midi, dans la jungle, on ne pouvait plus faire de photos, il n’y avait plus de lumière. Aujourd’hui, tu peux retrouver tes clés la nuit avec ton appareil photo ! C’est plus facile, plus léger, ça ne coûte rien et tu peux envoyer tes images tout de suite. La conséquence, c’est qu’on passe de 20 photographes à 20 000 sur le terrain. », explique Patrick Chauvel lors d’un entretien sur le site @lemondefr. A 70 ans, Patrick Chauvel, photographe de guerre depuis janvier 1968, raconte ses reportages dans une exposition rétrospective, « 50 ans sur le front » lors de la 31ème édition de « Visa pour l’Image » à Perpignan.

#Transport

► Nantes. La première navette à hydrogène de France en service. Depuis le vendredi 30 aout, la nouvelle navette, Jules-Verne 2, qui relie le Petit-Port à Port-Boyer constitue une véritable petite révolution. Le Jules Verne 2, catamaran qui fonctionne avec deux piles à combustible, équipées de batteries alimentées par de l’hydrogèneest une première française en matière de transport fluvial. « L’hydrogène, on en parle depuis 2004, mais quand la métropole a fait ce choix, c’était un pari », se rappelle Pascal Bolo, vice-président de Nantes Métropole et président de la Semitan.  « L’idée est partie d’un appel à projet de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour développer la filière hydrogène », explique Pierre-François Gérard, chargé du projet à la Semitan. La métropole y a investi plus de 354 000 €, auxquels s’est ajoutée une subvention de plus de 323 000 € de la Région et de l’Ademe. « Nous avons beaucoup travaillé à la sécurité, tout l’équipement se trouve au-dessus du bateau. En cas de fuite, toutes les têtes de batteries sont tournées vers le ciel. Car même s’il est moins dangereux que le gaz naturel, l’hydrogène reste un gaz sous pression… » @presseocean.

► La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage. « La gratuité est un produit d’appel, explique Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. C’est ce qui provoque le choc psychologique, mais pas ce qui fidélise. Si le service n’est pas à la hauteur, les gens reprennent leurs habitudes. »

#Surveillance

► Des détecteurs de mensonge expérimentés aux frontières extérieures de l’Europe. C’est une expérimentation européenne très controversée qui se termine fin août, après trois ans de recherche. Lancé en septembre 2016 dans la foulée des attaques terroristes et de la crise des réfugiés, « iBorderCtrl » vise à développer un moyen d’accélérer les contrôles aux frontières extérieures de l’UE et de renforcer la sécurité à l’aide d’un système automatisé, prévoyant notamment la détection automatique de mensonge. Ce projet entièrement financé par le budget européen à hauteur de 4,5 millions d’euros est mentionné dans la rubrique « Success Stories » du site Web de la Commission. Mais il fait l’objet de nombreuses critiques. Le site Web d’iBorderCtrl fait état de tests en Hongrie, en Grèce et en Lituanie. Mais il ne renseigne ni sur la manière de participer à ces projets pilotes, ni sur l’identité des participants, et n’indique pas les résultats préliminaires. @lemondefr

#IA

► Comment Facebook utilise le jeu vidéo Minecraft pour entraîner une intelligence artificielle. Lors de votre prochaine partie de Minecraft, votre camarade de jeu sera peut-être une intelligence artificielle (IA). Des chercheurs de Facebook ont en effet créé un assistant virtuel dans le célèbre jeu de construction, comme le rapporte le magazine américain MIT Technology Review. Il ne s’agit pas d’un joueur autonome géré par ordinateur mais plutôt d’un collaborateur qui seconde le joueur. Ce dernier peut ainsi interagir avec l’intelligence artificielle via un chat textuel, pour lui demander par exemple de construire quelque chose. L’IA est capable de comprendre le langage humain directement et de réagir en conséquence. Avec leur assistant virtuel, les chercheurs souhaitent démontrer que l’IA n’est pas seulement faite pour excéder dans une seule tâche, mais peut aussi se montrer efficace face à différents petits problèmes. Minecraft est l’environnement de travail idéal pour atteindre cet objectif: outre la construction, le jeu propose d’autres activités, comme la récolte de ressources ou la fabrication d’armes et d’outils. Le tout repose sur une logique de grille et des cubes. Minecraft est comme une gigantesque boîte à Lego dans laquelle on peut déplacer des blocs à l’envie. @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Trottinettes électriques : la nouvelle réglementation entre en vigueur à la rentrée 2019. Tarifs d’amende, limitation de vitesse, circulation sur les pistes cyclables ou sur le trottoir, âge minimum requis,… Les nouvelles règles concernant les engins de déplacement personnels motorisés entrent en application à partir du mois de septembre 2019  (@franceinfo).