13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Réseau

Alcatel Submarine Networks (ASN), le champion français des câbles sous-marins revit grâce à Facebook et Google. Les usines de Calais et Londres du fleuron tricolore tournent à plein régime portées par l’appétit des Gafam pour la fibre optique et une diversification réussie. Une commande XXL, que la pépite française, propriété de Nokia depuis le rachat d’Alcatel-Lucent par le groupe finlandais, doit en grande partie au géant américain Facebook. La firme de Mark Zuckerberg va déployer d’ici 2020 plus de 13.000 kilomètres de câbles sous-marins entre Hong-Kong et la Californie. Objectif : améliorer la connectivité entre l’ex colonie britannique et les Etats-Unis, notamment entre les data centers. Car aujourd’hui, les câbles sous-marins assurent 99% des liaisons intercontinentales, qu’il s’agisse d’Internet ou de la téléphonie mobile – le reste passe par le satellite. @Challenges. Légende image : Alcatel Submarine Networks a déployé plus de 650.000 kilomètres de câbles sous-marins dans les océans de la planète. Crédit photo : ASN.

#IA

Intelligence artificielle: Tous connectés. Si le véhicule 100% autonome ne devrait pas devenir réalité avant quelques années, l’intelligence artificielle a déjà fait ses débuts dans les habitacles de nos voitures. Capteurs, caméras, radars, lidars, ordinateurs et algorithmes se chargent d’automatiser de nombreuses fonctions pour corriger une éventuelle erreur du conducteur ou simplement lui faciliter la conduite. Cela nécessitera aussi une connectivité accrue et une communication permanente entre le véhicule et son environnement. Pour cela, une bande passante capable de transférer une énorme quantité de données numériques sera indispensable. C’est pour cela que de nombreux constructeurs réclament sans attendre le déploiement de la 5G. Là où la 4G+ (LTE) assure des vitesses de transfert de 300 à 400 Mb/sec ; la 5G en promet jusqu’à… 10 Gb/sec. @20minutes.

#Numérique

« Illectronisme » :la fracture sociale à l’ère du numérique. À l’heure de la dématérialisation tous azimuts, de nombreux Français subissent la grande numérisation de la société : « illectronisme », fracture numérique, perte d’autonomie… Qui sont les personnes concernées et quelles solutions trouvent-elles ? Témoignages recueillis par Maxime Tellier. On l’appelle « illectronisme » ou fracture numérique : c’est un phénomène qui touche de nombreux Français : 23% ne seraient « pas à l’aise avec le numérique » d’après un sondage publié par l’Institut CSA en juin 2018. Personnes âgées, précarisées ou n’ayant pas d’intérêt pour l’informatique… Les conséquences peuvent être sérieuses et causer une perte d’autonomie, un isolement ou exposer les personnes à des risques en termes de cybersécurité. À l’occasion des journées d’action contre l’illettrisme, Hashtag donne la parole à ceux qui vivent au quotidien cette fracture numérique, forme d’illettrisme des temps modernes. @franceculture.

#Ville

Les collectivités s’expriment sur la smart city. Birdz, acteur de l’IoT environnemental avec près de 6 millions d’objets communicants déployés à travers le monde, dévoile les résultats d’une étude « Ville du Futur », menée auprès des collectivités en partenariat avec nos confrères du Moniteur, de L’Usine Nouvelle et de La Gazette des Communes. « Où en sont les collectivités dans leurs projets de smart city ? », telle est la question directrice de ce baromètre produit par Birdz. Le permier pôle d’engagement ou de volonté d’engagement des collectivités pour la ville du futur est constitué par l’environnement, suivi des services publics urbains, des transports et de la construction. Pour y parvenir, les répondants estiment que le secteur des transports et de la « mobilité intelligente » est prioritaire. Mais si la smart city offre des beaux espoirs sur les bénéfices attendus (écologie, services, transport), la mise en pratique est plus problématique. Ainsi, les collectivités s’estiment immatures sur le sujet et relèvent de nombreux freins, dont, en premier lieu, le manque de moyens financiers, l’absence de compétences en interne et le manque de volonté de déploiement de projets. De là, seulement 22 % sont déjà engagées dans un projet de ville intelligente. @RedacCTB.

#Ruralité

À Mézières-en-Brenne, dans l’Indre, une « maison » remplace les administrations. À eux deux, ils font des miracles. Leur travail : remplacer les services publics qui ont déserté ce secteur rural. Jean-Bernard Constant et Marina Moreau sont les deux principaux animateurs de la maison de services au public (MSAP) créée à Mézières-en-Brenne, dans l’Indre, en 2016. C’est l’une des 1 300 structures déployées aujourd’hui en France afin de remplacer les administrations qui ont quitté les lieux. Quand cette MSAP a ouvert ses portes sur la place de la mairie de Mézières-en-Brenne, ce fut un soulagement pour une population vieillissante, parfois dépourvue de moyen de locomotion et souvent démunie face au numérique. Dire que ce lieu est devenu indispensable n’est pas vain. @Le_Figaro.

#Fiscalité

Fraude fiscale : Google va payer un total de 965 millions d’euros pour clore les poursuites en France. Le géant de l’internet Google a accepté, jeudi 12 septembre, de payer une amende de 500 millions d’euros pour mettre un terme à une enquête pour fraude fiscale du parquet national financier (PNF), selon un accord validé lors d’une audience au tribunal de Paris. La firme va, en plus, verser 465 millions d’euros afin de solder son contentieux avec le fisc français. « Nous avons mis fin aux différends fiscaux et connexes que nous avions en France depuis de nombreuses années », écrit Google dans un communiqué. Cette transaction, acceptée par Google France et Google Irlande, met fin aux poursuites pour « fraude fiscale aggravée » engagées en 2015 par le PNF. Cela écarte définitivement la perspective d’un procès pour Google dans ce dossier. La multinationale dispose d’un délai de rétractation de dix jours. @franceinfo

#Emploi

Entre l’intérim et les applications de job temporaire, la bataille fait rage. Ces applications mettent en contact employeurs et jeunes autoentrepreneurs, pour de brèves missions. Les utilisateurs sont satisfaits, mais le secteur de l’intérim fait pression pour éviter une généralisation de la pratique. Prism’emploi, syndicat des entreprises de travail temporaire, dénonce depuis quelques mois le mariage entre les plateformes d’emploi étudiant et le statut d’autoentrepreneur, et mène un combat médiatique et légal pour faire interdire sa généralisation. « Nous n’avons rien contre les plateformes digitales en tant que telles ; le problème vient du dévoiement du statut de travailleur indépendant que certaines organisent », souligne Isabelle Eynaud-Chevalier, déléguée générale de l’organisation en 2018. @Figaro_Economie.

#MediaSocial

Twitter : se géo-localiser en Allemagne pour éviter les discours d’incitation à la haine. Par Laure Delmoly, Journaliste indépendante. Fatigués d’être exposés à des propos racistes, homophobes et antisémites sur leur feed, des utilisateurs américains changent la localisation de leur compte Twitter pour l’Allemagne. Un moyen ingénieux de profiter des lois locales allemandes interdisant toute publication de discours d’incitation à la haine sur les réseaux sociaux. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Pékin ne fait plus partie des villes les plus polluées au monde. La pollution atmosphérique s’est réduite de moitié dans la capitale chinoise en dix ans. Si le sort de Pékin s’améliore, la lutte contre la pollution aux particules fines est loin d’être gagnée à l’échelle de la Chine. (@LesEchos) ; – De la nourriture issue des volcans bientôt dans nos assiettes ? Une entreprise basée à Chicago et dirigée par un Français pourrait proposer à la vente dès 2020 de la nourriture à base d’une protéine ultrarésistante, découverte dans les volcans acides du parc naturel de Yellowstone, aux États-Unis. (@Le_Figaro) ; – Fabrique de la ville : à Toronto, comment Google espère convaincre les pouvoirs publics. Depuis maintenant deux ans, la ville de Toronto se place en fer de lance de la ville intelligente. C’est sur une friche industrielle, Quayside, que devrait sortir de terre un quartier futuriste opéré par Sidewalks labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google. En juin, elle a publié son plan, un document de 1500 pages… Reste à savoir si la municipalité validera le projet, fin 2019 (@Lagazettefr) ; – Convois exceptionnels pour camions autonomes. Bientôt, des poids lourds circuleront en pelotons automatisés, reliés par WiFi. Une manière de réduire les coûts et de gagner en sécurité http://po.st/ZxLYBO (@LExpress) ; – L’intelligence artificielle au cœur de la guerre du futur. À l’université d’été de la défense, qui s’est tenue sur la base militaire d’Avord, près de Bourges, les 12 et 13 septembre 2019, l’intelligence artificielle, omniprésente, a été évoquée concrètement (@Figaro_Inter) ; – Replica (Google) collecte des données de localisation mobile pour modéliser les déplacements urbains. Replica est la dernière-née du Sidewalk Labs, la division smart city de Google. L’entité formée il y a deux ans a annoncé jeudi 12 septembre 2019 avoir réalisé une première levée de fonds et devenir désormais une société à part entière. Son créneau ? Aider les entités publiques à mieux comprendre les déplacements des personnes et des biens (@LUsineDigitale) ; – Pirmil-les-Isles, un projet d’aménagement qui devrait rendre la Loire aux Nantais. Situé à cheval sur les villes de Nantes (44), Rezé et Bouguenais, l’ambitieux projet de la ZAC de Pirmil-les-Isles devrait renforcer l’image de « ville-nature » que souhaite se donner la Métropole Nantaise. Ce projet de rénovation urbaine, déjà récompensé, vient de recevoir, après enquête publique en début d’année, un avis favorable du commissaire-enquêteur. Les premiers travaux devraient démarrer l’an prochain pour une durée de 7 à 8 ans (@villeintelmag).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Sécheresse

Changement de visage pour le Lac de Vassivière. Si la sécheresse ne saute pas aux yeux des limougeauds, avec une Vienne toujours remplie, c’est en fait une impression très artificielle : en amont, le décor est tout autre. Les images du Lac de Vassivière qui se vide sont déjà impressionnantes, et certains rochers d’habitude bien immergés se sont clairement mis au sec à la surface. Malgré ses 106 millions de mètres cube, le niveau du lac baisse à vue d’œil, 10 cm par jour. La raison est simple : les 15 retenues d’eau sur la Maulde et le Taurion, au plus haut niveau avant l’été, sont maintenant vides. Alors on puise dans le lac de Vassivière de quoi maintenir une quantité d’eau suffisante dans la Vienne ; c’est que l’on appelle le soutien d’étiage. L’enjeu est important pour le monde agricole, l’industrie, et surtout la centrale nucléaire de Civaux qu’il faut refroidir. @franceinfo. Légende image : La baisse du niveau du lac de Vassivière est déjà impressionnante. Crédit photo : Pascal Coussy.

#Agriculture

► Samuel, éleveur de 80 vaches laitières à Bais en Ille-et-Vilaine a décidé de se lancer dans l’agroforesterie. D’ici à l’automne 2019, il envisage de planter, sur trois hectares de parcelles des rangées d’arbres, tous les 50 mètres. Ces arbres seront financés en partie grâce à ses deniers personnels et par la région Bretagne, dans le cadre du plan Breizh Forêt. Tous ces arbres plantés vont permettre de préserver ses terres, de les protéger de la chaleur. « Les racines des arbres font remonter des éléments nutritifs pour les plantes. » explique Samuel. Ainsi l’agroforesterie permet de s’adapter au changement climatique en contribuant à l’effort d’atténuation des gaz à effet de serre. @franceinfo.

#Alimentation

À Dijon, le salon Food Use Tech explore le futur de l’alimentation. Le salon professionnel Food Use Tech, dédié à la technologie dans le domaine de l’alimentation, revient pour une troisième édition le jeudi 19 et le vendredi 20 septembre 2019 au Palais des congrès de Dijon. Les organisateurs ont choisi de mettre en avant quatre thématiques : la production, la transformation, la distribution et la consommation. @franceinfo.

#Transport

Les premiers bus à hydrogène entrent en service en France. Les premiers bus à hydrogène, une technologie propre, sont entrés en exploitation commerciale en France cette semaine entre Versailles et Jouy-en-Josas, en Ile-de-France, avant des lancements similaires dans le Pas-de-Calais et à Pau. « C’est la première fois que des voyageurs utiliseront quotidiennement ce nouveau type de bus en France », selon le syndicat des transports franciliens. Ces deux bus, fabriqués par le constructeur belge Van Hool et exploités par le groupe Savac, sont équipés d’une pile à combustible produisant de l’électricité à partir d’hydrogène. @Sciences_Avenir

#Reconnaissance_Faciale

► Grâce aux progrès réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle, la reconnaissance faciale prend de l’ampleur outre-Atlantique. Utilisée par les GAFA et de grandes entreprises, elle tombe peu à peu dans les mains des forces de l’ordre, qui y voient un précieux outil pour la sécurité intérieure. Au Texas, en Floride et dans l’Illinois, le FBI a recours à la reconnaissance facile et a l’autorisation de scruter dans les bases de données fédérales les photos de permis des Américains répertoriés pour les identifier. Une utilisation de la technologie qui serait soutenue par la majorité des Américains, détaille une nouvelle étude du Pew Research Center datée du 5 septembre. Selon elle, 56% des Américains ont confiance en la reconnaissance faciale, tant qu’elle est utilisée par la police. 59% d’entre eux sont même favorables à l’idée de l’utiliser à des fins de surveillance de l’espace public, afin de prévenir les menaces à la sécurité publique. @usbeketrica.

#Reconnaissance_Vocale

McDonald’s veut automatiser la prise de commande au drive. Pourra-t-on bientôt éviter tout contact social en allant chercher à manger ? McDonald’s avance en tout cas dans cette voie, avec l’acquisition de la start-up Apprente. La jeune entreprise développe une technologie de reconnaissance vocale, dédiée à une utilisation dans les chaînes de restaurants. Pour McDonald’s, l’idée serait donc de remplacer certains de ses employés par des machines. Celles-ci seraient ainsi postées au premier guichet du drive et enregistreraient automatiquement les commandes, avant de les transmettre en cuisine. L’objectif est double : améliorer la précision de la prise de commande et accroître la rapidité au drive, pour diminuer l’attente. Le système est aujourd’hui déjà en test dans deux restaurants, situés dans la région de Chicago (États-Unis). @Cubic

#IA

Gaspard Koening : « L’intelligence artificielle est une menace pour notre libre arbitre ». Le philosophe libéral Gaspard Koening, fondateur du laboratoire d’idées Generation Libre, publie mercredi 11 septembre, une enquête sur les techniques d’intelligence artificielle utilisées aujourd’hui. Il y voit une vraie menace sur notre libre arbitre. Ainsi comment concilier progrès techniques dans ce domaine et préservation du libre arbitre ? « Il faut conserver le droit à dévier de l’individu, il faut qu’il y ait des gens qui fassent des erreurs pour avancer, préconise Gaspard Koening. Aujourd’hui, ces systèmes d’intelligence artificielle vous incitent à vous comporter comme la norme. » Pour rétablir la maîtrise de l’individu sur son destin, l’auteur plaide pour une propriété privée des données personnelles. Ce système permettrait en particulier de monétiser les informations livrées par les particuliers aux grandes plateformes numériques. @europe1. A lirer aussi : Gaspard Koenig : « Face à l’IA, il faut redonner à l’individu la capacité de faire ses propres choix, y compris s’ils sont sous-optimaux pour la société » @atlantico_fr

L’humain dans le miroir de l’intelligence artificielle. Le numéro de septembre de « Pouvoirs », l’une des principales revues françaises de science politique, dresse, en onze articles très documentés, un vaste panorama de l’impact des développements de l’IA sur nos sociétés, des questions scolaires aux inquiétudes sur l’emploi ou aux perspectives militaires, en passant par leurs aspects juridiques ou macroéconomiques. Il offre surtout une occasion rare de faire le point, sans tremblements d’espoir ou de frayeur, sans vertige, sur les perspectives réelles d’une technologie éminemment apte à éveiller des fantasmes. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Akeneo, le fossoyeur d’Excel pour les commerçants, lève 41 millions d’euros. La startup nantaise a créé une plateforme open source qui permet aux marques d’enrichir leurs fiches produits sur tous les canaux de vente. Cette cinquième levée de fonds permettra à Akeneo, déjà leader mondial sur sa niche de marché, d’accélérer sa conquête des Etats-Unis. (@latribune) ; – Alcatel Submarine Networks, le champion français des câbles sous-marins revit grâce à Facebook et Google (@Challenges) ; – Reconnaissance faciale, « crédit social »… La Chine est déjà dans le futur (et ça ne fait pas rêver). La Chine expérimente le « crédit social », qui récompense ou pénalise les citoyens, avant une généralisation du système attendue l’an prochain (@20minutes).

11 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Archéologie

En raison d’une intense sécheresse, le « Stonehenge espagnol » ressort de terre. Incroyable découverte à l’ouest de l’Espagne. Suite à une très longue période de sécheresse sur le territoire de la commune de Peraleda de la Mata (Estremadure), le dolmen de Guadalperal est ressorti de terre. Il s’agit d’un ensemble de 140 menhirs souvent baptisé le « Stonehenge espagnol », en référence au célèbre monument mégalithique situé à 150 kilomètres à l’ouest de Londres. Érigé entre -3000 et -2000 avant J.C, le dolmen de Guadalperal a été submergé lors de la création du lac de Valdecañas en 1963. Le président de l’association culturelle Racines de Peradela, demande que les menhirs soient déplacés et mis en sécurité pour éviter qu’une remontée des eaux ne les submerge à nouveau. @Figaro_Culture. Légende image : Suite à une très longue période de sécheresse sur le territoire de la commune de Peraleda de la Mata (Estremadure), le dolmen de Guadalperal est ressorti de terre. Crédits photo : Wikipédia.

#Ville

Milan va planter 3 millions d’arbres en dix ans. Milan était déjà connu pour son « Bosco Verticale », deux tours de 110 et 76 mètres « plantées », en 2014, de 20.000 plantes et arbres. Une façade verte imaginée par l’architecte Stefano Boeri, dont le projet a été imité depuis dans une dizaine de villes à travers le monde. La capitale lombarde vient également de lancer celui de la « forêt urbaine » et prévoit de planter 3 millions d’arbres d’ici 2030, soit le triple du nombre d’habitants de la ville. En temps normal, la municipalité met en terre annuellement quelque 15.000 arbrisseaux, dans des parcs ou des cours privées. Avec ce plan ambitieux, il faudra en planter 300.000 par an. L’espace ne manque pas. Ils pourraient couvrir une partie des 3,7 millions de mètres carrés qu’occupe la ville. @LesEchos.

#Transport

Voi lance une école de conduite digitale pour trottinettes électriques. Outil de mobilité urbaine incontestable, très prisé des jeunes mais pas seulement, la trottinette électrique envahit rues et trottoirs des grandes villes, engendrant de plus en plus d’accidents. Conscient de la nécessité d’apprendre les règles de bonne conduite aux utilisateurs, l’opérateur scandinave VOI, l’un des leaders du marché de la trottinette en « free floating », lance la première école de conduite digitale pour les utilisateurs de ces nouveaux deux roues. @villeintelmag.

#Travail

La Californie accorde aux chauffeurs VTC le statut d’employés, une décision historique. C’est une décision historique qui pourrait remodeler en profondeur l’économie du partage et valoir d’exemple dans le monde entier. Les plateformes telles que Uber et Lyft devront désormais traiter leurs chauffeurs VTC en Californie comme des employés, en vertu d’un projet de loi adopté mardi 10 septembre. D’après ce texte, adopté par l’assemblée de Californie, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, les chauffeurs qui travaillaient comme indépendants pour ces plateformes devront désormais être considérés comme des employés dès lors qu’ils travaillent principalement ou régulièrement pour elles. Une requalification qui leur permettra de bénéficier de la protection sociale dont ils étaient privés jusque-là (chômage, maladie, retraite, temps de travail et salaires minimum, etc.). « C’est notre travail de nous préoccuper du sort des hommes et des femmes qui travaillent, plutôt que de Wall Street et de leurs juteuses introductions en bourse », a réagi Lorena Gonzalez, la députée démocrate qui a rédigé le projet de loi, dans un communiqué. @franceinfo.

Les salariés étouffés par l’instantanéité. C’est le dernier endroit où l’on cause. Un endroit à la mode, où les discussions professionnelles en croisent d’autres plus personnelles, où l’on s’interroge sur le rétroplanning du nouveau projet de son service, avant de débattre du lieu où l’on se retrouvera pour déjeuner. Loin de la machine à café, les messageries instantanées comme Slack ou Microsoft Teams permettent aux équipes d’échanger le futile et l’essentiel en temps réel, tout en restant à leur poste de travail. Le succès est au rendez-vous : plusieurs dizaines de millions de salariés les utilisent à travers le monde. C’est le cas dans le cabinet de recrutement Altaïde, où les équipes distantes (situées à Paris, à Bordeaux, en Suède, et prochainement à Barcelone) peuvent communiquer en continu. Comme dans beaucoup de sociétés, l’outil numérique (Slack, en l’occurrence) a d’abord été introduit par les salariés, avant d’être adoubé par les dirigeants. « C’est une solution qui participe à la vie de la société, elle apporte de la cohésion et permet un travail collaboratif efficace », explique Jacques Froissant, le fondateur de l’entreprise. @lemondefr

#Telecom

La 5G devrait sauver le marché du smartphone en 2020. Une lueur d’espoir pour le marché mondial du smartphone ? Les analystes de la société d’études de marché IDC y croient. D’après leurs dernières prévisions, publiées lundi, les ventes de téléphones devraient repartir à la hausse en 2020, après trois années consécutives de baisse. Les signes de la reprise sont déjà décelables cette année. Les ventes devraient quasiment se stabiliser au deuxième semestre 2019, autour de -0,4 %. Certes, le marché s’affichera de nouveau en recul par rapport à l’année dernière (-2,2 %). Mais il devrait revenir dans le vert dès l’année prochaine : IDC s’attend ainsi à ce que la croissance des ventes atteigne 1,6 % en 2020. @LesEchos.

#Numérique

Michel Desmurget : « L’exposition précoce aux écrans est un désastre absolu ». Dans son dernier livre, « La fabrique du crétin digital », le docteur en neurosciences Michel Desmurget s’attaque à plusieurs idées reçues sur les bienfaits de la révolution numérique. Il explique que « L’exposition précoce aux écrans est un désastre absolu. D’abord, plus l’enfant est initié tôt, plus il a de chance de devenir ultérieurement un usager compulsif. Ensuite, dès 15 à 30 minutes par jour, les études révèlent des effets négatifs significatifs sur le développement de l’intelligence, du langage, de l’attention ou le risque d’obésité. (…) Leur cerveau n’est pas fait pour les écrans. Pour apprendre, nos neurones ont besoin d’humain au sens où ils réagissent beaucoup plus intensément à une présence humaine effective qu’à une présence humaine en vidéo. (…) La quasi-totalité des recherches rigoureusement conduites démontrent un effet négatif de l’usage numérique récréatif sur la réussite scolaire ; aucune ne montre d’effet positif. » @FigaroVox

#Information

Intelligence artificielle : le « deepfake » fait peur. Le trucage à la mode est le « deepfake ». Le concept c’est d’échanger les visages. On colle le visage du président chinois sur la tête du Premier ministre canadien. Et on peut faire des vraies fausses vidéos crédibles. Pendant longtemps, pour faire ce type de montage, il fallait une puissance de calcul énorme et beaucoup de ressources. Aujourd’hui, ça se fait avec une simple photographie qu’on anime. Début septembre 2019, l’application chinoise Zao a fait le buzz. Elle permet à partir de la seule photo d’une personne de remplacer une star dans un film. Drôle au premier abord, cela peut tout de même mettre des personnes dans des situations embarrassantes ou faire courir des rumeurs. Pour détecter les « deepfake », des universités américaines ont mis au point un système capable d’identifier les fausses vidéos à 90%. Microsoft ou Facebook travaillent dessus également. Mais c’est le jeu du chat et de la souris. @franceinfo.

#Data

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Ces data centers qui chauffent pour rien. Le stockage de données numériques génère énormément de chaleur. Ce surplus thermique pourrait être réutilisé. Des techniques existent mais peinent à se généraliser. Récupérer la chaleur d’un data center pour se chauffer. Sur le papier, l’idée est séduisante. Chaque fois que nous cliquons sur un lien Internet ou que nous tapotons sur l’écran de nos smartphones, des quantités faramineuses d’informations transitent par des hangars où s’empilent des serveurs informatiques tournant à plein régime. Tout comme nos ordinateurs personnels, ces installations chauffent. Et elles dépensent une énergie considérable en climatisation. Recycler les calories perdues permettrait à la fois de réduire le coût de ce refroidissement et de répondre à des besoins de chauffage. @LExpress. Légende image : Un employé d’Equinix contrôle les serveurs de cette entreprise de stockage de données, le 21 juillet 2014 à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Crédit photo : Martin Bureau / afp.com.

#RevueDeLiens

► – « En cassant les prix, Apple tente une révolution à sa manière ». Pour la première fois, la firme à la pomme adopte une stratégie tarifaire agressive, avec une baisse des prix sur ses produits et son nouveau service vidéo. Le but : accroître ses revenus, en capitalisant sur sa base d’utilisateurs, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde » (@lemondefr) ; – Projet Cigéo : l’association Greenpeace pointe les surcoûts des déchets nucléaires. Situé entre la Meuse et la Haute-Marne, le site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure n’a pas fini de faire parler. Ce mercredi 11 septembre, Greenpeace pointe les surcoûts « cachés » des déchets nucléaires. Ils seraient 5 à 7 fois supérieurs aux chiffres officiels selon l’association. (@franceinfo) ; – La cryptomonnaie de Facebook va solliciter une licence en Suisse. Le projet de cryptomonnaie de Facebook, dont le lancement est prévu au premier semestre 2020, suscite l’inquiétude des responsables politiques à travers le monde. (@Challenges) ; – La réalité virtuelle pour lutter contre la violence masculine. Des scientifiques ont mis au point une application numérique immersive pour faire vivre à l’homme une scène d’agression violente du point de vue de la femme (@LesEchos) ; – Les radios réfléchissent à une plate-forme commune, un « Salto ». RTL réfléchit avec d’autres radios à un projet de plate-forme commune, à l’image de Salto. La radio veut mieux maîtriser sa distribution, et cela pourrait passer par une rémunération des plates-formes externes (@LesEchos) ; – Après 50 ans de combat, un village miraculé des eaux va retrouver ses habitants. Celles, un village de l’Hérault, entre Montpellier et Lodève, aurait dû être englouti par la mise en eau du barrage du Salagou dans les années 1960. Épargné, il a pourtant été déserté puisque les habitants ont été expropriés. Durant un demi-siècle, une poignée d’irréductibles s’est battu pour le repeupler. Une «utopie» qui, bientôt, va devenir réelle (@Le_Figaro) ; – Meero se défend d’être l’« Uber de la photo ». Meero se défend d’être l’« Uber de la photo ». La « licorne » française, qui propose des images à bas prix pour des services en ligne comme Airbnb, a été accueillie avec fraîcheur au festival Visa pour l’image de Perpignan. (@lemondefr).

10 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

Un rapport s’alarme de « la dégradation généralisée » des masses d’eau en Guadeloupe. La Guadeloupe subit « une dégradation généralisée des masses d’eau », selon Hugues Delannay, directeur adjoint de l’Office de l’eau de Guadeloupe, commentant un rapport sur l’état des nappes souterraines, des rivières et de la mer que l’AFP s’est procuré, mardi 10 septembre. Le constat le plus « alarmant » du rapport, selon M. Delannay, est l’augmentation de la salinité de la nappe d’eau douce souterraine située sous la Grande-Terre. En cause, « l’intensité de l’utilisation de la nappe, notamment par des forages d’alimentation en eau potable », mais aussi les pollutions d’origine agricole, pesticides et composés azotés. Côté mer, les algues qui se nourrissent de nutriments favorisent l’eutrophisation (déséquilibre physico-chimique provoquant une trop forte croissance des plantes) des milieux. « La responsabilité en incombe principalement au réseau d’assainissement et aux stations d’épurations qui ne sont pas mises en conformité, et tout finit dans la mer », souligne M. Delannay. @lemondefr. Légende image : Sur la plage de Saint-Félix, Le Gosier à la Guadeloupe, le 2 mai 2015. Crédit photo : Jean Roger.

Un arbre à planctons à Toulouse en guise d’aspirateur à pollution. Un drôle d’arbre va être implanté en décembre dans la métropole toulousaine. Dans une grande cuve d’eau cylindrique, des micro-algues vont pousser. L’idée est de l’équiper d’un système de pompage pour capter, au cours de la photosynthèse, le CO2 émis en ville lors de la photosynthèse et donc de purifier l’air. C’est la start-up Kyanos, spécialisée depuis 2016 dans la production de micro-algues, qui travaille sur ce projet dans le cadre de la ville digitale. « Près de 50 % de l’air que nous respirons aujourd’hui provient des mers et des micro-algues donc nous sommes convaincus qu’elles peuvent aider à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air, souligne Vinh Ly, le président de Kyanos, qui travaillait auparavant chez l’avionneur Airbus. Les algues sont plus efficaces car elles absorbent beaucoup plus de CO2 qu’un arbre ». @20minutes A lire : Qu’est-ce que «la colonne d’algues», ce système parisien antipollution qui intéresse Toulouse ? Ainsi, à Paris, depuis le printemps 2017, un système est testé sur des boulevards parisiens fréquentés pour réduire les émissions de CO2 : il s’agit d’une culture de microalgues, placée dans une ancienne colonne Morris @ladepechedumidi.

#Ville

Smart City : un comparatif des plateformes et hyperviseurs au service de la ville intelligente. En France, Dijon et Angers s’affichent en pointe pour devenir des smart cities de référence. OnDijon, finaliste d’un concours lors du salon mondial des villes intelligentes de Barcelone en 2018, propose une gestion centralisée et connectée de l’ensemble des équipements publics. L’objectif est clair, il s’agit d’améliorer le cadre de vie des citoyens tout en contribuant à la transition écologique. Auréolée du label French Tech depuis 2015, Angers ambitionne elle aussi de devenir la première smart city française et a pour cela développé le Pavic (« Programme Accélérateur de la Ville Intelligente et Citoyenne »). La ville de l’Ouest cherche à déployer une plateforme de pilotage centralisée. Plus largement, la smart city s’oriente vers ce type d’outils. Certains sont mûrs, d’autres restent à renforcer. @siecledigital.

Oslo, figure de proue d’une smart city “verte” et inclusive. La capitale de la Norvège conçoit et met en œuvre des programmes pilotes qui forgent une ville plus « verte » et plus inclusive grâce à l’innovation technologique. Distinguée par la Commission européenne qui lui a donné le titre de « European Green Capital 2019 », Oslo s’est donné très tôt les moyens de ses ambitions environnementales. La capitale norvégienne est aussi le champion mondial de la voiture électrique, selon l’organisme indépendant OFV, et a prévu d’interdire dès 2025 la vente de véhicules à moteur thermique afin d’atteindre ses ambitieux objectifs environnementaux : réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) dès 2020 (par rapport à l’année 1990) pour atteindre à l’horizon 2050 la neutralité carbone. @lemondelenergie.

#Santé

Comment la télémédecine s’est installée dans le paysage médical en Suède. Johannes Schildt, PDG et cofondateur du groupe suédois de télémédecine Kry (lancé l’an dernier en France sous le nom Livi), a toutes les raisons d’aborder la rentrée avec la sérénité joviale qu’il affiche, début de septembre, au siège de son groupe à Stockholm. Kry propose des téléconsultations médicales sur smartphone et tablette et, en Suède, peut même livrer les médicaments prescrits directement chez le patient. « La Suède est pionnière en matière de santé digitale tout au long du parcours de soins, et nous sommes l’acteur leader du marché », attaque d’emblée le dirigeant. Kry, qui a officiellement démarré son activité en 2015 dans des projets pilotes dans quelques régions suédoises, a franchi le cap du million de téléconsultations entre 2016 et aujourd’hui. « Le système de santé, notamment pour les premiers soins, va se digitaliser. C’est une évolution naturelle et inévitable », parie Johannes Schildt. @Challenges

Après Tel-Aviv, un coeur humain imprimé en 3D aux États-Unis. La compagnie de biotechnologie Biolife4D située à Chicago a annoncé ce matin avoir réussi à recréer un micro-coeur humain, confectionné à partir d’un système de bio-impression 3D. Un tournant dans la création d’organes artificiels viables et destinés à la transplantation, selon l’équipe à l’origine du projet. L’organe, hormis sa taille, dispose d’une structure qui présente tout un ensemble de similitudes avec un coeur normal. Le coeur imprimé est composé de cellules extraites du muscle cardiaque d’un patient, les cardiomyocytes, et de matières bioink, substances à base de cellules vivantes utilisées pour l’impression 3D, capables d’imiter la matrice extracellulaire pour favoriser l’adhésion aux tissus. @siecledigital.

#Commerce

Leboncoin rachète l’Argus pour se renforcer sur la voiture. Doucement mais sûrement, Leboncoin poursuit sa mutation d’un site de petites annonces à un géant du e-commerce, intégrant des services payants. Une stratégie déployée dans le cadre du projet d’entreprise 2015-2020. En annonçant lundi 9 septembre le rachat pour 85 millions d’euros de l’Argus, entreprise célèbre pour sa cotation des voitures d’occasion, Antoine Jouteau, son directeur général fait un pas de plus dans ce sens. « Nous allons renforcer notre position de leader sur le marché de l’automobile en ajoutant leur cote à nos annonces et, demain, le paiement sécurisé », explique-t-il. En juin, le site aux 28 millions d’annonces en ligne a en effet racheté la startup PayCar qui vérifie l’identité de l’acheteur et du vendeur, et garantit le transfert des fonds moyennant une commission de 29 euros. De même, le rachat en novembre de Videdressing, un site de vêtements d’occasion, lui a permis d’acquérir des compétences dans la livraison de colis aux particuliers. @Challenges.

#Politique

Elections municipales : comment les outils numériques de civic tech changent les règles du jeu. La civic tech est maintenant partout. Les innovations technologiques ont envahi le champ démocratique, et ces outils sont en train de réinventer la façon dont les communes et agglomérations dialoguent avec leurs citoyens. Des plateformes de budgets participatifs aux sondages en ligne en passant par le recueil d’idées citoyennes, la civic tech est utilisée au quotidien par un nombre croissant de municipalités. Qu’en est-il des campagnes électorales ? La présidentielle de 2012 aux Etats Unis a été la première à mettre en lumière les possibilités de la civic tech. En utilisant des outils numériques pour cerner les électeurs et aider ses ses militants à s’organiser, l’équipe de campagne de Barack Obama a gagné une longueur décisive sur ses adversaires. Depuis, l’usage de ces outils s’est démocratisé et de plus en plus de candidat.e.s s’en emparent pour mieux cerner les attentes des citoyens, associer ces derniers à la construction des programmes et ainsi mieux mobiliser les électeurs. Quelles sont les possibilités offertes par la civic tech ? Comment les candidats aux municipales peuvent-ils les mettre à profit ? Suivez le guide ! Lire la suite de l’article sur le site de @FrancoisG.

#IA

Toulouse attire une star américaine de l’intelligence artificielle. L’institut de recherche en intelligence artificielle de Toulouse aura à la tête d’une de ses chaires César Hidalgo, venu du prestigieux MIT aux États-Unis. Le chercheur va en profiter pour installer sa société de datavisualisation dans la Ville rose. Dans un entretien exclusif à La Tribune, il explique son choix et les thèmes de recherche qu’il va engager dans les prochains mois. Le foot a son mercato, la recherche aussi. Cinq mois après avoir décroché son institut d’intelligence artificielle, Toulouse est en plein recrutement des chercheurs qui composeront les 22 chaires du projet Aniti. Selon nos informations, la Ville rose a réussi à attirer un spécialiste de l’intelligence artificielle venu du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis. César Hidalgo, originaire du Chili, dirigeait le « Collective learning group » du MIT Media Lab. Ses travaux académiques ont été publiés dans de grandes revues (Nature, Science, Pnas) et son dernier livre a été traduit dans dix langues. Nous l’avons rencontré à Toulouse. @LaTribuneTlse. A lire aussi : Une star américaine de l’intelligence artificielle veut faire de Toulouse une référence mondiale @actutoulouse.

#RevueDeLiens

► – Pourquoi Google est dans le collimateur de 50 procureurs américains. Les procureurs ont annoncé l’ouverture d’une enquête antitrust contre l’entreprise, accusée de dominer tous les aspects de la publicité et de la recherche sur Internet (@lemondefr) ; – Le mystère de la start-up MemComputing. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle se porte au secours de chômeurs de longue durée. Technology accueille la première promotion de l’école intelligence artificielle de Microsoft en contrat de professionnalisation. L’opportunité pour l’entreprise de diversifier sa politique active de recrutement tout en proposant de nouveaux services (@EchosExecutives) ; – Apple dévoile ses nouveaux iPhone et lance l’assaut contre Netflix. La marque à la pomme, qui tenait sa traditionnelle keynote de rentrée mardi, a décidé de maintenir les mêmes prix pour son nouveau trio d’iPhone haut de gamme, intégrant trois capteurs à l’arrière améliorant la qualité des photos. Face à un essoufflement des ventes de son produit phare, l’entreprise californienne met surtout l’accent sur ses nouveaux services de streaming vidéo et de gaming, qui coûteront chacun 4,99 dollars par mois (@LesEchos) ; – Pourquoi Apple fait le pari des services plutôt que celui des produits révolutionnaires Apple fait le pari de la croissance des services plutôt que de tenter des innovations risquées côté hardware. L’entreprise californienne réussit aussi à naviguer dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis grâce à ses relations privilégiées avec Pékin. (@LesEchos) ; – Apple met le paquet pour son futur service de streaming vidéo. Le fabricant de l’iPhone aurait déjà prévu d’investir plus de 6 milliards de dollars dans la production de séries, films et documentaires exclusifs. Le lancement de l’application Apple TV +, qui devrait coûter 9,99 dollars par mois, est attendu pour novembre (@LesEchos) ; – Sivens : consensus sur le principe d’une « retenue d’eau ». Après quatre ans de discussions, l’instance chargée de trouver une alternative au barrage de Sivens a adopté lundi 9 septembre une résolution autour d’un «principe de retenue d’eau», dans la vallée du Tescou, entre le Tarn et le Tarn-et-Garonne. (@Le_Figaro).

09 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#LaVilleMiroir

Légende image. Palais Royal (Pyramide du Louvre), Paris en juin 2016. Crédit photo : @padam92.

#Energie

Des Londoniens vont bientôt se chauffer grâce au métro. Dans les rames ou les couloirs du métro, les températures peuvent atteindre des sommets difficilement supportables pour les usagers. À Paris, le journal Le Monde relevait ainsi en juin dernier des pics dépassant les 37°C sur certaines lignes. Le métro londonien n’est pas en reste, avec des relevés souterrains frôlant les 40°C en période de forte chaleur. Une vraie fournaise, que la ville a décidé d’utiliser à son avantage. La chaleur de la Northern Line, la plus ancienne ligne de métro électrique au monde, devrait être redistribuée à 1 350 foyers ainsi qu’à des entreprises d’ici la fin de l’année. « La Greater London Authority (GLA) estime que l’ensemble de la chaleur gaspillée à l’échelle de la ville peut couvrir 38 % de ses besoins en chauffage”, précise l’entreprise Ramboll, chargé de la conception du projet, dans un communiqué de presse. « Elle pourrait même couvrir 63 % de la demande d’ici 2050 avec l’expansion des réseaux de chaleur », selon elle. @WeDemain.

#Transport

► « L’émission #Parigo de France 3 roule à l’hydrogène », article paru sur le site @lemondefr le 8 septembre. Il attire l’attention du lecteur « sur une pépite du PAF, #Parigo, courte émission du samedi consacrée à la difficulté de se déplacer en Ile-de-France. Une émission du journaliste Bertrand Lambert qui se focalise « les transports et ses usagers depuis 2016. » Pour inaugurer sa 4e saison, samedi 7 septembre, il a décidé d’élargir la thématique et de s’intéresser à un carburant en devenir : l’hydrogène, le plus énergétique des carburants, utilisé entre autres pour la mission Apollo 11 il y a cinquante ans, peut propulser également des vélos, des avions, des trains… . Récemment, un premier réseau de bus à hydrogène a été mis en service dans le Nord de la France. Depuis septembre, une ligne relie Versailles à Jouy-en-Josas dans les Yvelines, une ligne relie Versailles à Jouy-en-Josas depuis lundi 9 septembre, alors qu’une autre doit ouvrir En Allemagne, ce sont les trains qui roulent grâce à une pile à combustible alimentée par deux réservoirs d’hydrogène gazeux.

#Telecom

Zones blanches : où vont être installées les futures antennes dans vos départements ? En janvier 2018, après de longs mois de négociations, un accord historique, le « New Deal mobile » a été conclu entre le gouvernement, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) et les quatre opérateurs Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom. L’objectif : supprimer les zones blanches, ces territoires non couverts par les réseaux de téléphonie mobile ou réseaux d’internet mobile. La seconde ambition affichée par les pouvoirs publics est de mettre un terme aux zones grises, desservies en téléphonie et internet mobile mais seulement par un ou deux opérateurs. En contrepartie de nouvelles fréquences pour développer leurs services, les opérateurs doivent construire chacun au moins 5000 nouveaux sites 4G. Le gouvernement prévoit ainsi de résorber entre 600 et 800 « zones blanches » par an. L’Arcep est chargée de vérifier la tenue de leurs engagements. @Le_Progres.

#DonnéesSanté

► Pour mieux protéger la vie privée des patients, le Centre Hospitalier Universitaire de Nantes l vient de nouer un partenariat avec WeData, une entreprise nantaise spécialisée dans la sécurité des données sensibles. Chaque jour à l’hôpital de Nantes, examens médicaux, consultations et opérations fournissent une somme énorme d’information sur les patients. Grâce aux algorithmes, il est possible de passer toutes ces informations au peigne fin et définir la qualité d’un médicament ou l’efficacité d’une opération auprès des patients. Pour tirer le maximum de ces données de santé, le CHU a créé sa « Clinique des données » il y a quatre ans. « Ce service est intégralement dédié à la valorisation des données générées par nos 2,3 millions de patients », explique le professeur Pierre-Antoine Gourraud, responsable de la Clinique. « Les données sont hébergées sur un serveur sécurisé du CHU de Nantes. Et il n’est pas possible d’y pénétrer de l’extérieur », précise Philippe Lecerf, de la direction des services numériques.

#Livraison

Aux Etats-Unis, les « livraisons express » Amazon provoquent des accidents mortels. Le site internet du géant américain Amazon, promettant une livraison express« avant 21 heures ». Aux Etats-Unis, un tel service n’est possible que grâce à un énorme réseau de livreurs sur tout le territoire, qu’Amazon emploie en tant que sous-traitants pour gagner en efficacité et réduire ses propres dépenses. Et, comme le révèlent deux enquêtes récentes des médias américains BuzzFeed News et ProPublica, un tel système a un coût humain affolant : violations du droit du travail, traumatismes, et accidents de la route entraînant blessures graves, voire décès. L’investigation de ProPublica, également publiée sur le site du New York Times, recense ainsi plus de 60 accidents de la route de ce type ayant entraîné, entre juin 2015 et aujourd’hui, « des blessures graves », dont 10 allant jusqu’au décès. @usbeketrica.

#Numerique

Sommes-nous à la veille d’un nouveau paradigme numérique ? Je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il y a eu un avant et un après iPhone. Dans la continuité de mon précédent article sur le smartphone en tant qu’icône du 21e siècle, je souhaite pousser la réflexion plus loin en prenant de la hauteur pour analyser l’impact de l’outil informatique et son évolution, surtout à la veille d’une probable annonce majeure pour Apple, certainement des lunettes de réalité augmentée. Selon sa définition, un paradigme désigne une représentation du monde, c’est une manière de voir les choses. Effectivement, notre rapport au monde et à la société, ainsi que notre mode vie ont été profondément bouleversés par les smartphones. Seuls les plus anciens d’entre vous l’ont connu, mais avant cela, c’est la généralisation des ordinateurs qui a réellement transformé notre quotidien, mais sur une période plus longue, donc moins visible. Le smartphone est la télécommande de notre quotidien numérique, c’est certainement l’objet avec lequel nous passons le plus de temps dans la journée. Mais n’oublions pas que son succès repose sur 30 ans d’évolution des ordinateurs personnels. Lire la suite de l’article de @fredcavazza

#Media

Révolutions de l’information: comment la technologie a tué le cyberflâneur. Par Cyrille Frank, fondateur de Mediaculture.fr. L’internaute ne subit plus l’agenda des informations descendantes en provenance des médias traditionnels (presse, radio, télé, web). Depuis les années 2000 et l’apparition des moteurs de recherche, AltaVista d’abord, détrôné vite par Google, il opère ses propres choix. Désormais il va chercher les informations qui l’intéressent sur des sujets et des préoccupations personnelles. Avec la recherche web s’est développé un usage beaucoup plus fonctionnel d’Internet. Fini les déambulations et la flânerie web. Désormais, on va directement sur la page qui nous intéresse et qui correspond à notre besoin précis. (…) Le mot clé, par son efficacité redoutable, a tué le cyber-flâneur. On le voit aussi dans l’importance déclinante de la page d’accueil que dans le trafic des sites web. Lire la suite de l’article sur le site @frenchweb.

juillet#RevueDeLiens

juillet► – Le big data au service de la raison et non pas de la déraison Pourquoi avec Bernard Stiegler. Voit la vidéo juillethttps://twitter.com/i/status/1170944418767081472 ; – Comment Orange réduit la fracture numérique.juillet L’opérateur s’est lancé, via sa fondation, dans un programme d’éducation numérique à destination des femmes et des jeunes en difficulté afin de les aider à mieux maîtriser les nouvelles technologies. (@EchosExecutives) ; – juilletSelon l’Arcep, Orange « attaque le modèle français de régulation »juillet. Lundi 9 septembre, le collège de l’Arcep a estimé qu’en contestant le pouvoir de sanction du gendarme des télécoms, l’opérateur historique s’en prend plus largement au mode de régulation du secteur en France. Très remonté envers la démarche d’Orange, Sébastien Soriano, le président de l’institution, rappelle que d’autres pays ont fait des choix différents. À l’instar du Royaume-Uni, qui a décidé de scinder les activités de réseaux et de services de son opérateur historique. (@latribune) ; – juilletRebooting AI: le livre indispensable pour repenser l’intelligence artificiellejuillet. Par Thomas Gouritin, fondateur de Regards Connectés (@frenchweb) ; – juilletLacroix reprend une pépite belge de l’éclairage intelligentjuillet. Le groupe nantais acquiert ainsi une nouvelle brique étoffant son offre dans le domaine de la ville intelligente et connectée. La technologie s’appuie sur un réseau sans fil bas débit qui permet de commander l’éclairage lampadaire par lampadaire (@LesEchos) ; – Événement : 2ème Forum européen de l’Intelligence artificielle territorialejuillet (@ActuIAFr).

08 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IA

L’intelligence artificielle va-t-elle dépasser l’intelligence humaine ? L’intelligence artificielle (IA) accomplit des progrès fulgurants. Elle change en profondeur le monde de la justice, avec l’émergence d’une « justice prédictive ». Les robots chirurgicaux font des prodiges, qui pourraient conduire à des ruptures majeures dans les techniques médicales. L’IA serait-elle sur le point de surpasser l’intelligence humaine ou biologique (IB) ? Lire la suite de l’article sur le site @slatefr. Légende image : Des robots de service s’alignent dans un couloir le jour de l’ouverture du restaurant Robot à Bangalore, le 17 août 2019. Le restaurant a introduit un ouvreur et cinq robots pour interagir et servir la nourriture à ses clients. Légende image : Manjunath Kiran / AFP.

#Commerce

« Acheter sur Google », une riposte à Amazon. Et si Google devenait une plate-forme d’e-commerce ? Ces dernières semaines, le secteur du marketing et de la vente en ligne scrute le nouveau service par lequel le leader de la recherche en ligne propose d’acheter des produits, de la cafetière au savon, en passant par le drone ou le pot de moutarde. Baptisé « Acheter sur Google », ce programme est désormais « disponible pour 100 % des internautes français depuis le mois d’août », explique au Monde Google. Il a été déployé discrètement et progressivement, depuis l’annonce de son lancement en France, en mars, lors d’un salon professionnel à Monaco. Avec cette initiative, disponible uniquement aux Etats-Unis et en France pour l’instant, Google s’aventure hors de ses métiers traditionnels. Surtout, le géant de la publicité en ligne fait une incursion sur le terrain d’Amazon, le leader incontesté de l’e-commerce. @lemondefr.

#Transport

À San Diego, des chasseurs de primes capturent les trottinettes mal garées pour 50 dollars. De mémoire récente, difficile de penser à un phénomène qui a changé le visage des métropoles du monde entier aussi vite que les trottinettes électriques ont poussé à une telle vitesse que les pouvoirs publics ont dû faire passer en urgence des lois ou règlements pour déterminer dans un cadre strict qui pouvait les conduire, où et comment les garer. A San Diego en Californie, ont choisi le laisser-faire. Cela ne plaît pas à tout le monde, en particulier aux commerces excédés par les flottes d’engins à deux roues qui gênent leurs entrées ou leurs terrasses. Le New York Times relate le parcours de John Heinkel et Dan Borelli, des «repo-men». Aux États-Unis, ces «agents de repossession» sont chargés de récupérer des biens par n’importe quel moyen, souvent des voitures achetées à crédit et dont la dette n’a pas été payée. Flairant un bon coup, les deux Californiens ont décidé de passer des voitures à des transports plus dynamiques. Leur start-up, ScootScoop, propose aux commerces de la ville de venir retirer les trottinettes lorsqu’ils considèrent qu’elles sont garées sur leur propriété privée. Les deux hommes ont créés des partenariats avec 250 établissements locaux et affirment avoir récupéré plus de 12.500 véhicules. À lire aussi : Les trottinettes électriques polluent autant que les voitures @koriifr

Parking Map va optimiser la mobilité de Grand Paris Sud. Désormais, les franciliens qui combinent voiture et transport en commun, notamment en RER vont pouvoir identifier en temps réel, grâce à un calculateur multimodal, accessible depuis leur smartphone, les temps de trajet entre leur position et leur destination. Ils pourront également visualiser les places de parking disponibles. Grand Paris Sud, agglomération du sud de l’Île-de-France qui regroupe 24 communes sur deux départements, l’Essonne et la Seine-et-Marne, souhaite aider les habitants à utiliser encore plus souvent les transports en commun, mais faut-il pour cela leur faciliter la tâche. Une première expérimentation, plutôt concluante, a été lancée en 2016 sur 4 gares RER (Cesson-Vert-Saint-Denis, de Savigny-Nandy, de Lieusaint-Moissy et de Combs-la-Ville) en partenariat avec ParkingMap, pour développer l’intermodalité, en proposant des solutions de parkings relais connectés. S’agissant d’une collectivité publique, cette dernière se devait de lancer un appel d’offres. Mais la petite entreprise francilienne qui possédait déjà une bonne connaissance du terrain, possédait un avantage sur ses concurrents, même si les procédures ont été respectées.. @villeintelmag.

#Piratage

Des escrocs utilisent l’intelligence artificielle pour imiter la voix du PDG. La dernière affaire en date est rapportée par le Wall Street Journal : une entreprise britannique, filiale d’un grand groupe allemand, a été abusée de cette manière. Préjudice : 243 000 dollars, soit 220 000 euros, envoyés sur un compte bancaire en Hongrie censé appartenir à un fournisseur. Ce n’est pas la première fois selon Symantec : au moins trois entreprises ont déjà été victimes ce type d’arnaque par intelligence artificielle, pour des préjudices de plusieurs millions de dollars. Les escrocs partent d’enregistrements audio réels, issus de conférences ou de vidéos sur Internet. Ensuite, ils utilisent des logiciels qui permettent de recréer des phrases sur mesure. On ne sait pas bien comment les pirates gèrent le mode conversationnel : est-ce qu’ils enregistrent des phrases à l’avance ou bien est-ce qu’ils utilisent des outils puissants qui permettent de parler et de fabriquer la fausse voix à la volée ? Dans l’affaire révélée par le WSJ, la victime déclare avoir reconnu au téléphone l’accent allemand de son chef. Mais au troisième appel, l’employé a commencé à avoir des doutes. La qualité audio dépend beaucoup de la puissance informatique disponible. Il faut des ordinateurs puissants, donc très chers, pour créer des deepfakes de qualité. C’est ce qui limite encore pour l’instant l’ampleur des attaques, mais on peut parier que la technologie va encore s’améliorer. @franceinfo

#MediaSocial

Faut-il quitter les réseaux sociaux ? Régulièrement, je vois des messages de copains qui annoncent vouloir quitter les réseaux sociaux pour protester alternativement contre l’utilisation de leurs données personnelles, l’abrutissement de la société, la médiocrité abyssale des contenus, la violence des commentaires, l’inutilité crasse de ces plateformes, le sentiment d’être devenu totalement accro… A chaque fois, je me demande s’ils ont raison ou non de le faire. Après l’avoir annoncé à tout le monde – paradoxe teinté de désespoir qui témoigne de leur très grand attachement à ces réseaux au moment de les quitter -, ils disparaissent effectivement de la toile, conscients de valeureusement montrer la voie… Puis ils y reviennent quelques mois plus tard, discrets, penauds, pas très fiers, comme ces gens qui en sont à leur énième tentative d’arrêter de fumer. @frenchweb.

#RevueDeLiens

► – Pourquoi les appareils à commande vocale nous enregistrent-ils ? Quels en sont les risques ? (@FR_Conversation) ; – États-Unis : le streaming musical représente 80% des revenus de l’industrie musicale. Une tendance qui croît chaque année, sans surprise puisque les différents services redoublent d’efforts pour fournir toujours plus de contenus et options à leurs utilisateurs. (@siecledigital).

07 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

x► Légende image : Les terrils jumeaux n°11 et 19 de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Ils sont le visage du patrimoine minier du Nord Pas-de-Calais : plus hauts terrils d’Europe (182 et 184 mètres de hauteur), ce sont également les plus connus. Il a été transformé en espace naturel, parsemé de chemins de randonnées, et des visites sont également organisées pour raconter l’histoire minière de la région. Crédits photos : Maxppp. A lire : Ski, vignoble, course ou parc naturel… 10 exemples de reconversions des terrils du Nord Pas-de-Calais. Du noir au blanc neige, ou au vert, les terrils ont fait du chemin. Ce qui était autrefois de simples résidus miniers (340 recensés dans les années 1970) fait aujourd’hui partie du patrimoine du Nord Pas-de-Calais… avec quelques exemples de reconversion réussis. @franceinfo.

#Ville

► Imaginer Marseille dans 20 ans : le défi proposé aux startups par Med’Innovant. Depuis 2010, ce sont plus de 400 porteurs de projets et 25 lauréats qui ont été sélectionnés pour participer au vaste projet d’open innovation d’Euroméditerranée. Le programme a en effet pour but d’améliorer l’expérience urbaine grâce aux outils numériques afin de créer une ville plus accueillante, économe et vertueuse. Dans la continuité des projets qui avaient pour objectif de réhabiliter les quartiers historiques et industriels de Marseille (et qui ont notamment débouché sur la création d’initiatives comme le MUCEM ou la Tour la Marseillaise), le concours Med’Innovant voudrait à présent repenser 170 des 480 hectares du territoire d’intervention d’Euroméditerranée, labellisé « Eco-Cité » depuis 2009. @bymaddyness.

#Réseau

► Comment la connexion à Internet par LED va-t-elle entrer dans nos vies ? Développé depuis le milieu des années 2000, le LiFi, acronyme de Light Fidelity, permet de se connecter à Internet grâce à la lumière d’une ampoule électrique LED qui s’allument et s’éteignent des millions de fois par seconde. C’est ce scintillement imperceptible qui permet l’envoie de données, soit une sorte de morse à haute fréquence. La semaine dernière, ils se sont réunis à Paris à l’occasion de la 2ème édition du Global LiFi Congress afin de réfléchir à son application future. Le LiFi a l’avantage d’être potentiellement plus rapide, plus sûr et moins nocif que le Wifi. Les experts prévoient son émergence à grande échelle chez les particuliers d’ici 2022. « Aujourd’hui cette technologie n’est pas accessible au grand public : une ampoule LED LiFi coûte dans les mille euros », explique Didier Cousin, directeur du pôle LiFi chez Lucibel. @20minutes.

► Revue de liens : – Le li-fi enfin prêt à sortir de l’ombre (@LesEchos) ; – Le LiFi, l’internet par la lumière, arrive dans les avions d’Air France (@usinenouvelle) ; – CES 2019 : le LiFi est enfin prêt à se démocratiser (@pressecitron).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le deepfake se démocratise. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les jeunes téléchargent des applis d’info, mais passent très peu de temps dessus ; – Pourquoi les ados créent leurs propres plateformes d’actualité ; – Pistes et de conseils pour un journalisme plus participatif ; – Comment un petit journal local de Pennsylvanie réussit grâce aux “happy news” ; – La France dans le peloton de tête des dépenses européennes dans l’IA.

#Information

► La santé des « fake news ». Par Guillaume von der Weid, philosophe en éthique médicale. Les fake news ont envahi nos représentations, en les déformant par infiltration ou en les confirmant par contraste. Et c’est aujourd’hui l’un des grands enjeux de nos démocraties que de renforcer les réalités au détriment des manipulations par l’engagement des responsables politiques, des journaux, des experts, des services de communication. Mais il est un domaine où les fake news seront particulièrement difficiles à résorber, c’est celui de la santé, pour trois raisons : parce qu’elle tient à la vie, qui n’est pas rationnelle, parce qu’elle renvoie à nos modes de vie, qui ne sont pas raisonnables, et parce qu’elle vise un idéal où la définition même de la vérité est en question. Lire la suite de la tribune sur le site @latribune

#MediaSocial

► Instagram, Facebook, Snapchat… Ces instruments de torture post-rupture. Le téléphone de Louise (tous les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés) vibre. Une notification Snapchat « Vous avez une « memory » d’il y a un an ». Deux visages souriants apparaissent sur son écran. A gauche, une jeune fille blonde. Sa main enlace celle de Louis, un grand garçon aux cheveux frisés. Il y a un an, Louise et son copain étaient en vacances au soleil. Ils étaient heureux, ils étaient amoureux. Aujourd’hui, ils ne se parlent plus. Louise avait pourtant supprimé les photos de son ex sur son téléphone. Mais la fonctionnalité « memories » de Snapchat enregistre les photos prises par l’utilisateur et les rappelle parfois à son souvenir. Et continue de faire vivre le fantôme virtuel de Louis. Comme plus de 90 % des jeunes de 14 à 24 ans (Etude Ipsos, juin 2018), Louise utilise régulièrement Instagram, Snapchat et Facebook. Son ex aussi. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Libra, le pari fou de Facebook qui fait trembler les Etats et les banques. Le réseau social américain promet de lancer sa propre devise, la libra, dès l’an prochain. Un énorme coup de communication, qui est pris très au sérieux par les banquiers et les gouvernants (@Challenges) ; – Total inaugure le plus gros supercalculateur industriel du monde. Avec Pangea III Total s’est offert le plus puissant supercalculateur industriel du monde. La machine conçue par IBM est essentiellement destinée à la recherche exploration du groupe. L’investissement n’a pas été divulgué mais reste probablement du même ordre que ceux consentis pour ses deux prédécesseurs : environ 30 millions d’euros pièce. (@LesEchos) ; – Ciel ! Si je suis fatigué, mon mixeur me prépare un smoothie… Il n’y a pas que des smartphones à l’IFA et ce salon grand public fait la part belle aux innovations en matière d’électroménager. Entre design et high-tech, focus sur la cuisine de demain (@OleMag).

06 Sep

Régions.news #392 – Edition du vendredi 6 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. La Cité des Electriciens, située sur le territoire de l’ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, dans la Communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Roman a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2012 au titre du « Paysage culturel évolutif et vivant ». Cet ancien site industriel, reconverti site industriel, reconverti en site culturel et touristique, a ouvert ses portes au public en mai 2019. La Cité des électriciens est, avec les fosses 11/19 à Loos-en-Gohelle, 9 / 9bis à Oignies, d’Aremberg à Wallers et le Centre historique minier de Lewarde, l’un des cinq grands sites miniers du Nord-Pas-de-Calais. Crédit photo : Anteale, photographe installé à Lille

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage. « La gratuité est un produit d’appel, explique Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. C’est ce qui provoque le choc psychologique, mais pas ce qui fidélise. Si le service n’est pas à la hauteur, les gens reprennent leurs habitudes. »

► L’association Libraires de l’Est située près de Nancy a lancé le lundi 2 septembre « librairesdelest.fr », un portail de vente en ligne. Tous les stocks des dix-sept librairies indépendantes participantes du Grand Est sont réunis dans une base de données. Le lecteur aura accès à l’ensemble des ouvrages qu’elles proposent. Il aura la possibilité de se faire livrer à domicile, ou d’aller le récupérer à la librairie. Le lecteur pourra aussi se renseigner sur les programmes d’animations et de rencontres à venir, il y retrouvera des newsletters et des dossiers thématiques. Pour l’association, cette plateforme est un outil pour préserver le commerce local et inciter les consommateurs à soutenir les commerces et les emplois de la région.

► S’inspirant de ce qui est considéré comme un écosystème, une jeune société parisienne, Urban Canopee, a imaginé des canopées urbaines, soit des structures métalliques grillagées reliées entre elles pour former une corolle géante, aux pieds desquels pousseront des plantes grimpantes. Par définition, la canopée est la partie supérieure d’une forêt tropicale humide qui est directement influencée par le rayonnement solaire. La structure en a été installée, le jeudi 29 août, en plein cœur du quartier Saint-Cyprien à Toulouse. « Cela va créer environ 150 m2 d’ombre naturelle et l’expérimentation va durer cinq ans », explique Hubert Michaudet, président fondateur d’Urban Canopee. L’annonce de sa mise en place avait été faite en janvier 2019.

► Après Bordeaux puis Strasbourg en juin qui ont chacune inauguré leur premier immeuble en bois, Rennes, Nancy, Rouen et Paris se sont lancées à leur tour dans la construction de bâtiments en bois. Mais construite dans ce matériau, la structure est plus fragile que le béton. Alors Timothée Boitouzet, fondateur de la société Woodoo, a créé un « nouveau » bois, aux propriétés exceptionnelles. L’entrepreneur s’est penché sur la composition moléculaire du bois. Il a remplacé la lignine, l’élément qui maintient les fibres, par un polymère, une résine qui solidifie la matière. Ainsi il a obtenu « une plaque de bois modifié, trois fois plus rigide qu’à l’origine et devenu imputrescible, plus résistant au feu et même translucide », explique-t-il.

Légende image. Immeuble du quartier de la Bibliothèque François Mitterrand dans le 13ème  arrondissement de Paris. Photo : @padam92.

#Série_Eté [Digital, Environnement et Europe] – Episode 6 : Reconnaissance faciale.

► Durant trois jours en février, quelques milliers de Niçois ont été les cobayes d’une expérience unique en France : leurs visages captés par la vidéosurveillance ont été analysés en temps réel par un logiciel de reconnaissance faciale. Un rapport tirant le bilan de cette expérience a été rédigé par la mairie de Nice et transmis à la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) veut en savoir encore plus. Pour la commission, le texte n’a pas permis d’avoir « une vision objective de cette expérimentation et un avis sur son efficacité ». Reste un point sur lequel la mairie de Nice et la CNIL sont d’accord : il faut améliorer la législation sur le sujet de la vidéosurveillance qui aujourd’hui reste incomplète. Pour la mairie, « Il apparaît primordial de faire évoluer rapidement la législation française en matière d’expérimentation de nouvelles technologies ».

► Marseille, Nice, Saint-Etienne… Les villes françaises se lancent dans la course à la « Safe-City », ville numérique sécurisée par une surveillance électronique. Profitant d’un vide juridique concernant les technologies de dernier cri, elles expérimentent et déploient de bon cœur des capteurs sonores, des drones ou des caméras à reconnaissance faciale dans l’espace public. Au même moment, le conseil municipal de San Francisco décidait à la quasi-unanimité d’interdire l’usage de la reconnaissance faciale aux services de police, se disant préoccupé de la généralisation d’une telle technologie et de la menace qu’elle fait planer sur les libertés individuelles. Largement utilisées en Chine et débattues sur le continent américain, ces technologies de surveillance sont encore rares dans l’espace public français. Mais pour combien de temps ? En 2017, la CNIL expliquait que « l’anonymat dans la ville est en train de s’évanouir ».

► Aujourd’hui, la Commission Européenne travaille sur une réglementation sur l’utilisation de la reconnaissance faciale. Cette technologie est utilisée pour améliorer notre quotidien comme par exemple embarquer dans un aéroport plus facilement. Mais son utilisation est aussi très critiquée. Il y a un risque réel de dérive vers une surveillance totalitaire. Ainsi l’Union Européenne envisage une réglementation où tous les citoyens pourraient bénéficier d’un droit de regard sur leurs données obtenues par reconnaissance faciale.

#Image

► « Ce qui m’intéresse, c’est de raconter des histoires, quel que soit le moyen, et ça m’amuse d’en trouver de nouveaux. Le numérique est génial. Au Vietnam [en 1968], à partir de 4 heures de l’après-midi, dans la jungle, on ne pouvait plus faire de photos, il n’y avait plus de lumière. Aujourd’hui, tu peux retrouver tes clés la nuit avec ton appareil photo ! C’est plus facile, plus léger, ça ne coûte rien et tu peux envoyer tes images tout de suite. La conséquence, c’est qu’on passe de 20 photographes à 20 000 sur le terrain », explique Patrick Chauvel lors d’un entretien sur le site @lemondefr. A 70 ans, Patrick Chauvel, photographe de guerre depuis janvier 1968, raconte ses reportages dans une exposition rétrospective, « 50 ans sur le front », qui se tient jusqu’au 15 septembre au festival « Visa pour l’Image » à Perpignan.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La guerre du streaming est bien déclarée en France. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le smartphone, icône du 21ème siècle ; – 5G : huit choses à connaître pour préparer son arrivée ; – Loi anti-haine sur Internet : l’ONU s’inquiète, la France répond ; – L’équipe de recherche de Facebook utilise Minecraft pour entrainer son IA ; –  30 multinationales américaines demandent à Amazon et Apple de mettre la planète avant leur profit.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Cosmos

► Combien d’étoiles y a-t-il dans notre galaxie, la Voie lactée ? Les valeurs varient d’un facteur deux ou trois, ce qui est somme toute assez précis pour un objet si difficile à appréhender de l’intérieur, où nous nous trouvons. Pour leurs calculs, les astrophysiciens se basent sur la mesure de la distance et de la luminosité apparente de toutes les étoiles visibles dans toutes les directions, soit l’équivalent de 19,5 milliards de soleils. Dans une galaxie spirale comme la Voie lactée, la masse d’une étoile est environ quatre fois supérieure à sa luminosité (en unités solaires). La Galaxie comporterait donc l’équivalent de 78 milliards de soleils. La masse moyenne d’une étoile étant d’un tiers de celle du Soleil, on peut en déduire que la Voie lactée compte quelque 234 milliards d’étoiles, situées pour la plupart dans le disque et le bulbe central, mais aussi dans le halo qui l’entoure. @Sciences_Avenir. Légende image : La Voie lactée capturée dans sa majesté au-dessus d’un mystérieux paysage de désert. Crédit photo : Stefan Lieberman / Pna.

#Ville

► La smart city face à ses promesses à l’université de la Smart Building Association. Alors que se conclut la 6e université d’été dédiée au bâtiment et à la « Smart City », organisée les 4 et 5 septembre à Bruxelles par la Smart Building Alliance (SBA), la question du changement d’échelle était au cœur des discours. Pour les quelques 1000 acteurs (industriels, académiques, pouvoirs publics, start-ups…) présents à ces journées, l’enjeu est de s’appuyer sur le savoir-faire technologique acquis dans la gestion des bâtiments connecté pour l’appliquer à l’échelle d’un quartier, voire d’une ville. Pour l’association SBA, le bâtiment est « la brique de base » à partir de laquelle pourra se construire cette vision de la Smart City, ce tissu urbain hyperconnecté et dédié aux services. Lire la suite de l’article sur le site (@IT_technologies).

#Urbanisme

► Le commerce fait-il l’urbanisme ? De la rénovation de la gare du Nord au projet Europacity, l’alliance du public et du privé au profit du commerce, ou le gigantisme est-il l’avenir de nos villes ? On en parle avec Patrick Bouchain, architecte et scénographe, et Albert Levy, architecte et urbaniste. Il a signé la tribune de 19 architectes et urbanistes contre la transformation de la gare du Nord. Une rénovation née de l’association de la SNCF avec un groupe privé, Auchan (via sa filiale Ceetrus), et qui n’est pas du goût de tout le monde. « La densité ne fonctionne que s’il y a des vides. La puissance publique possède des propriétés foncières qui doivent être conservées pour garder des vides. La densification de la gare du Nord va avoir des effets négatifs : il va falloir alimenter le centre commercial en marchandises, ce qui suppose beaucoup de camions. Ce sont les riverains qui vont subir les nuisances. », explique Patrick Bouchain. @franceculture.

#Transport

► Mobilité verte : l’hydrogène, un pari vraiment écologique pour les transports urbains ? L’hydrogène est-il une solution fiable pour verdir nos transports ? L’Île-de-France se lance en tout cas dans l’aventure. Dès lundi, deux bus à hydrogène relieront Versailles à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, alors qu’un troisième roulera bientôt à Thiais, dans le Val-de-Marne. Des tests grandeur nature, les tout premiers menés en Île-de-France. Nous verrons quelles sont les intentions de la région : Grégoire de Lasteyrie, délégué spécial aux nouvelles mobilités et administrateur d’Île-de-France Mobilités sera notre invité. @franceinfo.

#IA

► Au fait, savez-vous vraiment ce qu’est une IA ? L’intelligence artificielle est partout. Le secteur des hautes technologies explique à qui veut l’entendre que les machines intelligentes sont notre futur commun. Google est passé de « mobile first » à « AI first ». Amazon veut faire de l’IA le cœur de son système. Beaucoup d’entreprises affirment l’utiliser comme si c’était une technologie strictement définie. Seulement, si l’IA est mise à toutes les sauces, sa définition reste assez floue. Pour le Larousse, elle consiste en un « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ». @koriifr.

► 46% des PDG africains prévoient de lancer des projets d’ici 2022. D’ici 2022, de nombreuses entreprises africaines auront lancé des projets d’intelligence artificielle (IA). C’est l’une des conclusions de la 7e édition du rapport Africa Business Agenda du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), publié ce jeudi en marge de l’édition africaine du Forum économique mondial (WEF) organisé à Cape Town du 4 au 6 septembre. « La plupart des PDG en Afrique adoptent une approche attentiste à l’égard de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le milieu du travail – actuellement 35 % (23 % au niveau mondial) des PDG n’ont aucun plan en place pour mener dès maintenant des initiatives dans l’IA, mais ils sont 46 % (35 % au niveau mondial) à prévoir de lancer des projets d’IA au cours des trois prochaines années », indiquent les auteurs du rapport. @LTafrique.

#Media

► Comment les médias se font manipuler par le « source hacking » Les diffuseurs de fake news utilisent souvent des techniques spécifiques pour masquer la source des informations fausses qu’ils distribuent. Les chercheurs Joan Donovan et Brian Friedberg de la Harvard Kennedy School qualifient cette stratégie de « piratage de la source ». Dans leur étude Source Hacking: Media Manipulation in Practice, ils distinguent 4 techniques principales de « piratage de la source » : la diffusion de slogans viraux (« viral sloganeering »), la fuite de faux (« leak forgery »), le collage de preuves (« evidence collage ») et la préemption de mots clés (« keyword squatting »). Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Image

► Perpignan : le Visa d’or de l’Information numérique franceinfo décerné à l’enquête “Made in France ». « C’est une surprise pour nous, c’est le premier prix décerné à notre jeune media, Disclose, et cette enquête a été entièrement financée par les dons des lecteurs », a réagi Geoffrey Livolsi, journaliste co-fondateur du site français d’investigation Disclose qui a obtenu le Visa d’or de l’Information numérique franceinfo. Un prix qui récompense l’enquête « Made in France », publiée après de nombreux mois d’investigation. « Enquêter sur les ventes d’armes de la France au Yémen, c’est un sujet très difficile, très sensible. On a révélé des documents secret défense, ce qui a même entraîné des enquêtes sur les journalistes mais c’est un débat qui méritait d’être sur la place publique », explique Geoffrey Livolsi. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Comment concilier commerce profitable et consommation responsable ? Par Laurence Faguer, experte retail FrenchWeb (@frenchweb) ; – Voiture électrique : nouveaux rapprochements dans la batterie. En début d’année, le Groupe Volkswagen s’engageait à acheter pour plusieurs milliards d’euros de batteries au numéro un mondial CATL. Le Chinois ne sera pas son fournisseur exclusif cependant, puisque VW construira une usine avec le Suédois Northvolt (@Challenges) ; – Quinze problèmes de société que l’intelligence artificielle peut résoudre. Les entreprises de toutes les industries se tournent désormais vers l’intelligence artificielle et le Machine Learning pour leur business. Cependant, l’IA peut aussi permettre à l’humanité de résoudre les plus grands problèmes de société de notre époque. (@bigdata).

05 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Quand l’économie collaborative se met au service des agriculteurs. « En regroupant mes parcelles, j’ai fait une économie de 150/200 euros par hectare par an » Xavier Dufour, agriculteur de 38 ans en Champagne-Ardenne, faisait face à un problème foncier : des parcelles éloignées d’une trentaine de kilomètres. « Il fallait compter 1h30 de trajet aller-retour avec nos machines pour chaque opération, donc le prix du gasoil, le personnel, etc. » Pour éviter cette perte d’argent et d’efficacité, il a fait le choix de l’économie collaborative et s’est tourné vers la plateforme EchangeParcelle. Créée par Mickaël Jacquemin, elle met en relation les agriculteurs désireux, comme Xavier Dufour, d’échanger des parcelles éclatées. « On veut favoriser la mise en réseau, on est des facilitateurs », explique-t-il. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Entreprise

► L’ultra-croissance est-elle la seule voie de réussite pour votre start-up ? Par Jean-Louis Bénard, expert FrenchWeb. La Silicon Valley a développé au cours des dernières décennies un modèle d’hypercroissance qui a fait le succès d’entreprises comme Uber, Airbnb et bien d’autres: le Blitzscaling, sur lequel Reid Hoffman, le co-fondateur de LinkedIn, a écrit l’année dernière un ouvrage remarquable. Ce modèle est devenu un exemple à suivre pour l’écosystème des start-up et des fonds qui rêvent de construire les futures licornes. Pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les dérives de ce modèle. Quels sont les principes du Blitzscaling ? En quoi est-il intéressant mais aussi contestable? Quel type de modèle alternatif peut-on lui opposer? C’est ce que je vous propose d’explorer au cours d’une série d’articles sur le Blitzscaling et certaines de ses alternatives. Le Blitzscaling (que l’on pourrait traduire par la « croissance éclaire »), c’est l’art de créer une entreprise pour dominer à tout prix un marché, comme l’ont montré Amazon, Google, Uber ou Airbnb, expliquait l’investisseur Reid Hoffman dans une interview pour la Harvard Business Review. @frenchweb.

#Quartier

► Xtree, la start-up qui construit des quartiers entiers en 3D. Le spectacle est captivant : un bras robotique de sept mètres imprime un mur dans un habile ballet aérien. Nous sommes à Rungis (Val de Marne), dans l’entrepôt de la start-up XtreeE, qui abrite une machine capable « d’imprimer » des façades et des cloisons avec une précision millimétrique, en superposant des couches de béton. Deux heures suffisent pour façonner une pièce de deux mètres de haut, avec des taux d’erreurs extrêmement faibles, le tout en réduisant jusqu’à 70% la consommation de ciment. Le prix de construction reste, lui, dans la moyenne du marché, soit 1500 euros le m². @LExpress.

#Robotique

► A Nantes il y a les Machines de l’île et des robots strip-teasers… Dans un club nantais dans une lumière tamisée, dix strip-teaseuses évoluent sur une scène. A leurs côtés, accrochés aux barres de pole, des robots danseurs. C’est pour fêter son 5ème anniversaire que ce club de strip-tease nantais s’est offert ces deux nouvelles recrues humanoïdes. Contrairement aux apparences, ce ne sont pas des jouets sexuels mais bien des oeuvres d’arts, venues tout droit de Londres. Giles Walker, artiste londonien est un habitué de la récup. Pour réaliser le corps il a utilisé un mannequin de prêt à porter, un moteur d’essuie glasse qui gère lemouvement et en guise de tête … une caméra de surveillance. C’est en 2007 que Giles Walker commence à remarquer des milliers de caméras de surveillance dans les rues de Londres. Ces voyeurs mécaniques à tous les coins de rues lui donnent le sentiment de vivre dans la société la plus surveillée au monde : « J’ai voulu alerter sur cette tendance en combinant l’idée de la surveillance et du voyeurisme ». @franceinfo.

#Société

► Coq Maurice: en pleine campagne, la guerre du bruit. Cocoricos tonitruants et odeurs de fumier… Maurice, le coq le plus célèbre de Saint-Pierre-d’Oléron, ne devra pas clouer son bec. Ainsi en a décidé, ce matin, le tribunal d’instance de Rochefort, paisible sous-préfecture de Charente-Maritime. Un couple de saisonniers avait assigné en justice le gallinacé,  ou, plus exactement, sa propriétaire, Corinne Fesseau, une chanteuse locale fort appréciée sur l’île. Le mobile de la bisbille ? Les vocalises matinales de l’animal, qualifiées de nuisances sonores. Originaires du Limousin, les plaignants estimaient que Saint-Pierre se situait en zone urbaine et demandaient l’éloignement du poulailler. Coco, elle, considèrait qu’elle habitait une commune rurale. Elle pouvait avoir une basse-cour, et donc un coq, si elle le voulait. @LExpress.

► « Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurai le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture. », expliquait le philosophe Michel Serres A l’occasion de la sortie de son livre « Ecrivains, savants et philosophes font le tour du monde » en 2019. A lire « Entre le « tout gratuit » et le « tout payant » la société perd ses repères », la tribune d’Eric Vernier, Directeur de la Chaire Commerce à l’Université du Littoral Côte d’Opale, et L’Hocine Houanti, Associate professor, Excelia Group  – UGEI, publiée sur le site @FR_Conversation.

#Cryptomonnaie

► Bruno Le Maire propose une réflexion sur une « monnaie numérique publique ». Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire proposera vendredi que soit engagée « une réflexion sur une monnaie numérique publique émise par les banques centrales », comme il l’a annoncé dans une interview parue jeudi sur le site internet du quotidien La Croix. Une telle monnaie « garantirait la sécurité totale des transactions, leur rapidité, leur simplicité et leur gratuité. Nous pourrions avancer dans cette voie lors des prochaines assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale en octobre », a précisé le ministre. « En tout état de cause, la France refuse qu’une entreprise privée se dote des moyens de la souveraineté d’un État », a encore déclaré Bruno Le Maire. Début juillet, Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), avait déjà prévenu qu’il était « hors de question » de laisser des géants numériques développer des monnaies privées en dehors de toute réglementation, au vu des « risques » induits par de tels projets. Bruno Le Maire a par ailleurs souligné que « la France doit être un grand pays d’innovation financière », notamment grâce au développement de la blockchain. @bymaddyness.

#IA

► « La Silicon Valley pense que la Chine pratique encore un mélange de piratage et de protectionnisme. C’était vrai avant, mais elle connaît depuis cinq ans une phase de transformation impressionnante, explique Kaï-Fu Lee, investisseur en capital-risque chinois, dans son livre, « I.A. La plus grande mutation de l’histoire ». Les capitalistes américains ont tort de penser que l’innovation ne peut pas émerger ailleurs que dans la Silicon Valley. Il suffit de quelques mois à un bon ingénieur informatique pour savoir utiliser l’IA. Sa force repose sur la quantité de données qu’on peut lui offrir pour la faire progresser. Quand vous comprenez ça, vous concluez, comme je l’ai fait, que la Chine, paradis des données, a dépassé les États-Unis. » @FigaroVox.

#Ecrans

► Faut-il en vouloir aux écrans ? Les écrans sont, encore et depuis quelques années, sous le feu des critiques. Abrutissants, chronophages, désocialisants, les téléphones, les ordinateurs, les tablettes, avant : la télévision ou le minitel, tous coupables de nous rendre bêtes. En cette rentrée, l’essai du docteur en neurosciences, Michel Desmurget, en remet une couche avec La fabrique du crétin digital. Le titre est on ne peut plus clair. Mais que cache cette haine des écrans ? @franceculture.

#RevueDeLiens

► – Apple estime avoir créé 236.000 emplois en France en dix ans. La firme à la pomme calcule que 236.000 emplois directs et indirects ont été créés en France grâce à l’App Store depuis son lancement en 2008. Paris est la deuxième ville bénéficiaire en Europe et Lyon pointe dans le Top 30 (@LesEchos) ; – BFMTV, « Le Monde » et Brut produiront des contenus exclusifs sur Facebook Watch (@puremedias) ; – Quartiers défavorisés : une vingtaine de villes bientôt labellisées « cités éducatives » en Île-de-France. Corbeil-Essonnes, La Courneuve, Clichy-sous-Bois… Une vingtaine de communes franciliennes ont été retenues par le gouvernement dans la liste des futures « cités éducatives » : un dispositif censé améliorer la réussite à l’école dans les quartiers défavorisés. (@franceino) ; – C’est officiel : la reconnaissance faciale ne sera plus utilisée par défaut, pour identifier l’un de vos amis sur une photo que vous posterez à l’avenir. Depuis 2017, Facebook est capable de deviner le nom d’une personne sur une photo. Vous l’aurez compris il n’y a rien de magique il s’agit simplement d’un outil de reconnaissance faciale. Désormais Facebook devra obtenir le consentement explicite de la part de ses utilisateurs pour activer ce paramètre. (@siecledigital) ; – Santé : AstraZeneca et Microsoft veulent séduire les start-up de l’intelligence artificielle. Les deux partenaires vont aider de jeunes spécialistes des données à développer des projets en direction des patients et des médecins (@LesEchos) ; – Les services informatiques pris par le virus de la croissance externe. 88 % des entreprises de services numériques envisagent une ou plusieurs acquisitions dans les vingt-quatre prochains mois. La moitié d’entre elles invoquent la quête de talents comme première motivation (@LesEchos) ; – Près de 6 millions d’abonnés à la fibre optique en France. Près de 6 millions d’abonnés à la fibre optique en France. Le déploiement de la fibre optique s’est accéléré au deuxième trimestre, avec désormais plus de 15 millions de locaux couverts dans l’Hexagone. L’adoption de la fibre par les Français suit une courbe similaire, et dépasse désormais les 5,8 millions d’abonnés. (@LesEchos).