13 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 13 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Déchets

► Un projet de loi pour mettre fin au gaspillage et renforcer la responsabilité des producteurs. Le concept est simple : produire moins et mieux, jeter moins et mieux, recycler, réparer et réutiliser. Pourtant, la mise en pratique de cette « économie circulaire », vantée depuis de nombreuses années, est, elle, plus complexe à réaliser. Mercredi 10 juillet, la secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a présenté en conseil des ministres le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. En treize articles, le projet de loi, que Le Monde a pu consulter, propose plusieurs axes qui doivent permettre de « stopper le gaspillage », « d’améliorer la collecte pour lutter contre les dépôts sauvages », de « mobiliser les industriels pour transformer les modes de production » ou encore d’« informer pour mieux consommer ». @lemondefr. Légende image : Depuis une décennie, des entrepreneurs vident leurs déchets, souvent issus du BTP, dans cette décharge sauvage de Carrières-sous-Poissy (janvier 2019). Crédits photo : Gilles Bassignac / Divergence. A lire aussi : La France est le pays du pourtour méditerranéen qui produit le plus de déchets plastiques, dont plus de 10.000 tonnes atterrissent dans la mer.

#Fréquence_5G

► Huawei : « L’Europe est prise en étau entre deux écosystèmes technologiques puissants : Chine et Etats-Unis ». Chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) depuis 2009, Julien Nocetti concentre ses travaux sur la diplomatie du numérique et de l’intelligence artificielle, la cyber-conflictualité et la « guerre de l’information ».Dans la dernière édition de Ramses (Dunod, 2018), l’ouvrage prospectif de l’IFRI, il a signé un article consacré à « La Chine, superpuissance numérique ». Il explique : « On avait déjà constaté, depuis des années, une fragmentation de l’Internet et de sa gouvernance, avec des Etats, souvent autoritaires, qui ont constitué leur propre réseau, comme l’Iran, la Corée du Nord et Cuba. Mais, avec l’affaire Huawei, c’est désormais tous les fournisseurs de solutions technologiques qui sont concernés. De nombreux acteurs, dont le britannique ARM, au rôle primordial dans la conception des semi-conducteurs, a, par exemple, été contraint de cesser toute collaboration avec Huawei. Par un simple décret du président Trump, c’est toute la chaîne de valeur mondiale de la technologie qui est affectée. Mais il semble que l’administration Trump a largement sous-estimé la profonde interdépendance qui lie les fabricants et les fournisseurs chinois et américains. » @lemondefr.

#Justice

► Le G7 des avocats plaide pour un encadrement des algorithmes judiciaires. Ce n’est pas Minority Report de Spielberg, mais presque. D’ici la fin de l’année 2019, les robots-juges seront une réalité en Europe. En mars dernier, l’Estonie a annoncé la mise en place d’un juge numérique chargé de trancher les litiges dont le montant est inférieur à 7.000 euros. Dans le viseur de la justice estonienne : les excès de vitesse, les indemnités de licenciement ou les créances. Même placé sous l’autorité d’un magistrat en chair et en os, ce juge numérique inquiète les professionnels du droit. Ce vendredi, les délégations d’avocats des Etats membres du G7 publient une série de propositions en amont du sommet entre chefs d’Etat prévu fin août à Biarritz. Ils appellent les gouvernements à encadrer et évaluer la place – de plus en plus importante – accordée aux algorithmes et à l’intelligence artificielle dans les systèmes judiciaires, révèle en exclusivité 20 Minutes. @20minutes.

#Technologie

► La technologie n’est pas qu’un outil, c’est le point de départ de la stratégie. Dans un séminaire que j’animais sur la transformation, j’entendais des managers dire « La technologie c’est juste un outil, ce qu’il faut c’est une stratégie claire. » Ce n’est pas la première fois, je l’entends souvent énoncé sur le ton de l’évidence, et chaque fois ça m’arrache les oreilles car comme tout ce qui semble évident, c’est inexact, et le prix de cette inexactitude est élevé, en particulier chez les grandes organisations qui n’ont toujours pas saisi l’ampleur de la révolution scientifique et technique en cours. L’idée selon laquelle la technologie n’est qu’un outil traduit une conception cartésienne de la stratégie dans laquelle la mise en œuvre est subordonnée à la pensée, seule capable de créativité. Évidemment, avec cette conception, la stratégie se prive du potentiel créatif qu’offre la technologie car cette dernière n’est là que pour répondre à un objectif préalablement défini. Lire la suite sur le blog de @phsilberzahn.

#Protection_Données

► L’Estonie pourrait inspirer le Canada. Dans les données volées à Desjardins en juin figurent les numéros d’assurance sociale (NAS) de ses membres qui peut devenir la principale porte d’entrée pour le vol d’identité. Ainsi, plusieurs responsables politique réclament le remplacement des NAS dérobés à Desjardins pour qui le Canada devrait carrément abandonner cette manière d’identifier les gens pour se doter d’une solution plus « fiable ». Depuis 1997, l’Estonie est un laboratoire pour la « citoyenneté numérique », et depuis 2002, une carte d’identité cryptée avec un protocole de chiffrement 2048-bit est devenue obligatoire pour tous les habitants du pays. La carte est accompagnée de trois codes NIP pour bien identifier l’utilisateur. Avec cette carte – et un lecteur qui doit être branché à un ordinateur – les Estoniens peuvent approuver des documents officiels, remplir leur déclaration de revenus, obtenir une prescription médicale et, depuis 2005, voter en ligne.

#Surveillance

► Comme Amazon, Google peut écouter les conversations avec son enceinte connectée l n’y a pas qu’Amazon qui écoute nos conversations. Dans une enquête publiée mercredi 10 juillet, le média belge VRT a révélé que des sous-traitants de Google écoutaient eux aussi les conversations des utilisateurs belges francophones et néerlandophones de « Google Assistant », l’assistant vocal de la firme. Le logiciel équipe les smartphones Android ainsi que les enceintes connectées du géant du numérique, les «Google Home». VRT a réussi à obtenir plus de 1000 enregistrements de voix d’utilisateurs Google Assistant grâce à un lanceur d’alerte. Par le passé, c’est l’assistant vocal d’Amazon, Alexa, qui avait fait l’objet de polémiques similaires. Le géant du e-commerce écoute les conversations de ceux qui utilisent son assistant digital, afin d’améliorer ses algorithmes de reconnaissance vocale. @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Bill et Melinda Gates, enquête sur un couple de milliardaires philantropes. Fortune les a sacrés leaders les plus puissants de la planète. Depuis quinze ans, le milliardaire et son épouse utilisent entregent, énergie et argent pour sauver le capital humain. Persuadés qu’un monde meilleur est possible (@Challenges) ; – Cybersécurité: comment l’Anssi, le cyberpompier de l’État, veille sur la France. Cette agence rattachée au Premier ministre est devenue le bras armé de l’Etat dans la lutte contre les raids informatiques sur les intérêts publics et privés français. Une légitimité acquise avec l’essor des cyberattaques. (@Challenges) ; – Comment le web a sauvé la presse people. Rois de la vente au numéro l’été, avec des pics de diffusion de 10 % à 15 % et un afflux de publicité à cette période, les poids lourds de la presse de célébrités dite people basculent vers Internet. (@Challenges) ; – Comment un projet britannique de filtrage du porno a tourné à la catastrophe. La mise en application d’une loi imposant aux sites pornographiques de vérifier l’âge de leurs visiteurs, mal préparée, a été reportée à de multiples reprises (@lemondefr).

12 Juil

Régions.news #385 – Edition du vendredi 12 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Ces hommes bleus illustrent le danger du réchauffement climatique exposés à la 7ème biennale éphémère en Dordogne. Cette exposition est un parcours artistique mêlant Art Contemporain et Patrimoine de huit artistes dont les œuvres sont réparties dans six villages. Crédits photo : Elsa Arnould & Antoine Roynier / France 3 Périgord.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Avec ses quelques 14 600 panneaux photovoltaïques installés sur 7 hectares, la centrale photovoltaïque de Quinipily, à Baud, dans le Morbihan, est la plus importante de Bretagne. Elle est prévue pour assurer la consommation annuelle en énergie de 4 400 habitants. Le projet a bénéficié d’un financement citoyen, qui a permis de collecter 203 000 €, soit 40 % des fonds propres nécessaires à sa construction. Un financement qui permet également d’obtenir une bonification tarifaire de 3€ / MWh produit, c’est-à-dire que chaque kWh sera acheté pour 3 cents d’euros plus cher par EDF.

► Les Belges sont inquiets. Le projet de parc éolien au large de Dunkerque pourrait perturber le trafic transmanche. Les ferrys pouvant éventuellement relier Ostende au Royaume-Uni seraient menacés. « Ce parc éolien risque de mettre à mal les services de ferry que le Royaume-Uni entend relancer à la suite du Brexit », explique Dirk Declerck, responsable du port d’Ostende. « Douvres et Ramsgate seront inaccessibles. Si le projet se poursuit, la route maritime classique, utilisée également par les autres navires, sera complètement bloquée. Actuellement, il n’existe plus de ferry sur cette ligne mais le projet de relance existe. »

► La 106ème édition du Tour de France accueille un nouvel invité : la blockchain. Pour la première fois, cette technologie va être utilisée au cours des trois semaines d’épreuve par l’agence nationale des fréquences (ANFR), pour gérer et contrôler l’utilisation des fréquences radioélectriques dans l’Hexagone. Ainsi la blockchain permettra de mieux gérer les fréquences dites « libres » dans les zones non couvertes par la 4G, et pour assurer la meilleure diffusion possible de l’événement.

► Avec près de 20 millions de nuitées enregistrées en Bretagne, d’avril à septembre 2018, le tourisme constitue un secteur économique majeur. Pour maîtriser et réduire l’impact environnemental de cette activité stratégique, l’ADEME- Bretagne (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) donne cinq conseils malins pour des vacances écoresponsables.

#Cybersécurité

► « Au fil de l’histoire, l’homme a appris à maîtriser les trois espaces, territorial, maritime et aérien. Désormais, il existe un quatrième espace, l’espace informationnel. On y développe l’activité humaine, on s’y forme, on y travaille, on s’y divertit, on échange, on y crée des richesses et, aujourd’hui, il faut y bâtir des règles, et notamment des règles de sécurité et de propriété. Dans ce quatrième espace, on prend de plus en plus conscience que les données deviennent un enjeu essentiel, qu’elles sont la propriété de ceux qui les émettent et qu’à ce titre, il faut les protéger », explique Thierry Breton, dirigeant du groupe informatique français Atos.

Légende image. Le lac Chembarambakkam, en Inde, était asséché à près de 99% en avril. Crédits Photo: Arun Sankar / Afp. En 1979. Deux rapports produits par des scientifiques américains concluent que notre dépendance aux énergies fossiles risque de provoquer un réchauffement mondial de 2 à 3 °C. Confirmé à l’époque par le rapport Charney qui souligne qu’une « politique attentiste reviendrait peut-être à attendre jusqu’à ce qu’il soit trop tard ». Quarante ans plus tard, l’humanité n’a pas dévié de sa trajectoire climatique mortifère. C’est ce que démontre le journaliste du New York Times Nathaniel Rich, dans son enquête Loosing Earth.

#Série_Eté – Episode 2 : le selfie (la suite)

► Loin d’être seulement un phénomène narcissique, les selfies pèsent sur les modes de consommation et sur les évolutions technologiques. Initialement en 2003, les « front-facing cameras » avaient pour objectif de faciliter visioconférences et appels vidéos, plutôt que les photos de vacances. Le selfie est devenu le symbole d’un nouveau modèle de consommation, appelé « économie de l’expérience ». Théorisé dès 1998 dans un article de la Harvard Business Review par deux consultants américains, Joseph Pine et James Gilmore. Ils y expliquaient que nous préférons de plus en plus investir dans des expériences plus ou moins fugaces comme de bons repas ou un voyage exotique, plutôt que dans des biens matériels. D’autant que nous pouvons désormais les immortaliser à bout de bras, ou de perche à selfie, et les partager en quelques clics.

► Le selfie tue cinq fois plus de personnes que les attaques de requins. D’octobre 2011 à novembre 2017, au moins 259 personnes sont mortes en prenant des selfies dans le monde, selon la publication indienne Journal of Family Medecine and Primary Care. L’Inde, avec ses 800 millions de téléphones portables, détient le record mondial en cumulant plus de la moitié des décès (159), devant la Russie, les États-Unis et le Pakistan. Un résultat apparemment imputable au goût national pour le selfie de groupe et à la jeunesse de la population. A lire : A Rio, sous le Christ Rédempteur, le ballet des perches à selfie et Le selfie et moi, un cliché de l’ère 2.0.

#Il_était_une_fois

► Le « Dead » est né en 1965 à Palo Alto, en plein cœur de ce qui s’apprête à devenir la Silicon Valley. C’est dans cette ville qu’est installée l’Université de Stanford, et là que naîtront les fleurons technologiques de la région. Ses membres fondateurs sont les héritiers de la beat generation d’Allen Ginsberg et Jack Kerouac. « Le Grateful Dead a longtemps été caricaturé comme un groupe hippie bloqué à l’époque du Summer of Love mais il reste l’un des groupes les plus innovants et technophiles de l’histoire de la pop », rappelle le journaliste Jesse Jarnow dans un article publié en 2015 dans le magazine Wired. Le Grateful Dead est aux avant-postes du mouvement contre-culturel des années 60-70 qui commence à croire que la technologie peut être synonyme d’émancipation. Les rencontres entre chercheurs des laboratoires universitaires et acteurs de la contre-culture se multiplient. Culture de l’innovation, préfiguration des réseaux sociaux et des communautés virtuelles, accès libre et partage de ses créations seront l’héritage du groupe mythique à un certain esprit de la Silicon Valley. Lire l’article Le Grateful Dead a-t-il inventé la Silicon Valley ? sur le site usbeketrica.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Indépendance et liberté de la presse, un combat permanent. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment bien s’informer au 21ème siècle ; – Que se passera-t-il lorsque nous ferons du bon journalisme et que personne ne regardera ? ; – La Norvège, un modèle pour Frånce Télévisiøns ; – Un ancien ingénieur de Google explique comment les réseaux sociaux nous rendent accros ; – La Commission européenne publie ses recommandations de politique et d’investissement pour une IA de confiance.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 12 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Vendredi 12 juillet, les conseillers départementaux des Hautes-Alpes vont voter une délibération pour gérer les barrages hydoélectriques du département, notamment celui de Serre-Ponçon, au travers de Sociétés d’économie mixte (SEM) hydroélectriques. Depuis plusieurs années, la France est mise en demeure par la Commission européenne, d’ouvrir à la concurrence la gestion de quelque 150 barrages. Dans les Hautes-Alpes, les élus ne souhaitent pas voir confier la gestion de l’eau à des groupes privés ou étrangers. « Le processus de gestion de l’eau, c’est l’affaire de tous et va devenir un problème majeur dans les années futures, plus que le pétrole » confie Jean-Marie Bernard, président du département des Hautes-Alpes. @franceinfo. Légende image : Le département des Hautes-Alpes souhaite obtenir la gestion du barrage hydroélectrique de Serre-Ponçon. Crédits photo : Agence de Développement.

#Territoire

► Europacity : la justice valide en appel la création de la zone d’aménagement. Cet arrêt de la cour administrative d’appel de Versailles lève un des obstacles auxquels fait face ce projet à 3,1 milliards d’euros qui entend s’implanter, d’ici à 2027 dans le « triangle de Gonesse » (Val-d’Oise), secteur agricole coincé entre les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et du Bourget. Europacity, porté par Ceetrus, foncière du groupe Auchan, et le conglomérat chinois Wanda, est accusé par ses détracteurs de « gigantisme » – notamment avec son projet de piste de ski artificielle – et de fragiliser le commerce de proximité mais aussi de détruire des champs destinés à l’agriculture, à rebours des préoccupations environnementales. « Nous allons nous pourvoir en cassation, cette décision est totalement contraire au droit de l’environnement », a réagi auprès de l’AFP Etienne Ambroselli, avocat de plusieurs associations écologistes opposées au projet. @latribune.

#Ville

► Issy-les-Moulineaux lance son agent citoyen pour enceintes connectées. Les services publics d’une ville accessibles depuis une enceinte intelligente, une innovation dans laquelle la ville « smart » d’Issy-les-Moulineaux vient de s’investir. Grâce à cet agent électronique, les habitants d’Issy-les-Moulineaux peuvent désormais demander comment renouveler une pièce d’identité, connaitre les horaires d’ouverture des équipements publics…Mais ce moyen moderne est utile pour ceux qui sont en situation de handicap ou éloignés du numérique, qui rapproche encore plus les citoyens et leurs élus municipaux (@villeintelmag).

#EconomieCirculaire

► Le déchet à l’heure de l’urgence écologique. L’écologie du quotidien et le traitement des déchets étaient au centre du Conseil des Ministres hier mercredi 11 juillet. La secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson y a présenté son projet de loi sur l’économie circulaire, de la réduction de la production des déchets à leur collecte (consigne, traitement ou valorisation). « On est face à un projet de loi qui est plus orienté vers la question du recyclage que vers la question de la réduction des déchets. Est-ce que cette loi est à la hauteur de l’urgence écologique en cours ? Est-ce que le recyclage qui est mis en œuvre depuis une quarantaine d’années en Europe et dans les pays du Nord a fait ses preuves en termes de réduction de déchets ? La réponse est non. Est-ce qu’il n’est pas temps de passer à une autre forme de réglementation des industriels et des politiques publiques ? Certainement que oui », explique Baptiste Monsaingeon, sociologue. « On fantasme sur la dématérialisation de l’économie, on fantasme sur l’économie des services, sur un monde post-industriel. Mais non, on vit dans une société hyper industrielle. Peut-être que ça se voit un petit moins chez nous parce que les usines ont été délocalisées un peu partout. Mais quand on réintègre le bilan des imports exports de la France, les émissions de CO2 et la consommation de ressources et d’énergie par personne augmentent », explique Philippe Bihouix, ingénieur et auteur d’essais sur les questions environnementales. (@franceculture)

#Téléphonie

► Réseau 5G : où en est la couverture en France. Le réseau 5G français est en train d’être déployé par les quatre opérateurs – certains sites pilotes choisis par l’Arcep proposent même déjà des expérimentations. Suivez l’avancement de la couverture 5G en France grâce à ce dossier.

#IA

► Pluribus, l’intelligence artificielle qui écrase l’homme au poker. Il y a eu bien sûr la victoire aux échecs de DeepBlue en 1996. Mais c’est surtout ces dernières années que les records tombent, grâce à de nouvelles techniques d’apprentissage automatisées et à une puissance toujours accrue. Le point d’orgue, c’est la victoire d’AlphaGo au jeu de Go en mars 2016. À l’époque, on pensait que le poker résisterait encore pendant quelque temps, tant les choix sont multiples et les informations cachées. C’était avant la création de Pluribus, une intelligence artificielle développée par deux chercheurs américains. Dans une étude publiée dans Science le jeudi 11 juillet, les auteurs expliquent que Pluribus a atteint un niveau supérieur aux joueurs professionnels de poker dans des conditions réelles. Le tout avec un ordinateur pas si puissant que ça. Cerise sur le gâteau: on ne sait pas exactement comment Pluribus a réussi cet exploit. @LeHuffPost.

#Publicité

► Sur Facebook, on peut savoir quelles entreprises ont revendu nos données à des annonceurs. Peut-on faire confiance à Facebook pour apporter plus de transparence à l’écosystème de la publicité en ligne? Jeudi soir, le réseau social américain a annoncé une amélioration significative de son outil «Pourquoi est-ce que je vois cette publicité?», disponible depuis 2015. Jusqu’ici, ce dernier, accessible depuis n’importe quelle publicité affichée sur le fil d’actualité, présentait plusieurs catégories qui faisaient d’un utilisateur la cible idéale pour une entreprise: âge, localisation, sexe, etc. Dans le courant du mois de juillet, cette liste sera plus détaillée. Elle comportera notamment la mention d’entreprises ayant revendu les données d’un utilisateur à un annonceur. Pour comprendre l’intérêt de cette nouveauté, il faut se pencher sur la manière dont fonctionnent les publicités en ligne. L’immense majorité des réclames sur le Web sont ciblées, c’est-à-dire adaptées à la personne qui consulte tel ou tel site. @FigaroTech.

► Les chaînes de télévision appellent à un grand chamboulement publicitaire. C’est un volet important de la réforme des règles du jeu dans l’audiovisuel qui est en préparation. La réglementation en matière de publicité télévisée va probablement être amenée à évoluer dans les mois qui viennent. C’est, en tout cas, ce que souhaitent les acteurs de la télévision française, attaqués sur leur coeur de métier par les « disrupteurs » du monde digital, les Netflix, Facebook, Google, YouTube… qui permettent un accès démultiplié aux contenus audiovisuels, tout en étant très peu régulés, voire pas du tout. Alors que les TF1, M6 et autres France Télévisions croulent, eux, sous le poids d’une réglementation très stricte et désuète, notamment dans la publicité. Au total, les recettes publicitaires de la télévision ont atteint 3,4 milliards d’euros en 2018, soit un peu moins de 27 % du marché publicitaire national de tous les médias. En face, les acteurs du « nouveau monde », celui du digital, s’octroient, eux, 40 % de ce gâteau, soit rien moins que 4,6 milliards, un chiffre en croissance de 17 % en 2018 @LesEchos.

#Cryptomonnaie

► La Fed s’inquiète du projet de monnaie digitale de Facebook. « Le projet de monnaie libra ne peut pas aller de l’avant » sans des réponses satisfaisantes de Facebook aux nombreuses questions des régulateurs et législateurs. Pour la première fois publiquement, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, a exprimé mercredi ses «graves préoccupations» sur le projet de monnaie digitale mondiale, présenté mi-juin par Facebook et 27 grandes entreprises. Devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants, le banquier central a énuméré les points problématiques: la confidentialité des données, le blanchiment d’argent, la protection des consommateurs… ParisMatch.

► Le Bitcoin est aussi énergivore que la Suisse. D’après une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge, le Bitcoin représenterait 0,25 % de la consommation mondiale d’énergie. Les experts tirent cette conclusion de leur outil en ligne capable d’estimer, en temps réel, la consommation du réseau. Le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) évalue la consommation annuelle de la cryptomonnaie à environ 64,63 TWh. Si le réseau du Bitcoin était un pays, il serait le 41ème plus énergivore du monde. Bitcoin est en pleine expansion et son nombre de transactions aussi. L’indice d’évaluation du Bitcoin a donc été développé en réponse aux préoccupations croissantes concernant la durabilité et l’impact environnemental de l’exploitation minière du bitcoin. Résultat : une infime partie de l’énergie consommée par la cryptomonnaie est issue de l’énergie renouvelable. Mais la majeure partie du réseau Bitcoin repose actuellement sur des sources d’énergie alimentées au charbon en Chine. @LADN_EU.

#RevueDeLiens

► – Du bon usage du mot « technologie » : pour en finir avec les non-sens. Dans une série de tribunes à Fast Company, Charles Fishman nous rappelle que l’usage du mot « technologie » n’a rien d’une évidence dans l’histoire. C’est au tournant de la seconde guerre mondiale puis de la conquête spatiale qu’il fait son entrée dans le langage courant, charriant tout un imaginaire pop qui déterminera largement son sens et nos façons de penser pour les décennies à venir. (@MaisOuVaLeWeb) ; – Cryptomonnaies : Une plateforme japonaise d’échanges de cryptomonnaies a révélé vendredi avoir cessé tous ses services après avoir été victime apparemment d’un piratage portant sur environ 32 millions de dollars de monnaie virtuelle. (@Challenges) ; – Feu vert pour infliger une amende de 5 milliards de dollars à Facebook (@20minutes) ; – Comment Zuckerberg rêve de transformer Facebook en super-appli. Cette année, le multimilliardaire de 35 ans a entrepris de transfigurer son empire. Instagram, WhatsApp, Messenger, Facebook : toutes les applications sont concernées par cet aggiornamento qui vise à revitaliser le réseau social aux plus de 2 milliards d’utilisateurs en leur offrant une palette complète de services afin de les rendre plus captifs. Son modèle, le WeChat chinois (@LesEchos) ; – A Neufchâtel-en-Bray, la vidéo-surveillance effective depuis début juillet. (@franceinfo).

11 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Logement

► SeLoger, Facebook, LeBonCoin: comment les Franciliens cherchent une location ? Pour trouver un locataire, existe-t-il des sites d’annonces plus performants que d’autres ? Oui, selon Flatlooker, une agence de location et de gestion locative en ligne. Ce site, qui veut digitaliser toute la relation locative entre un bailleur et un locataire, a établi, sur la base de ses propres annonces de biens à louer (location classique ou meublée de moyenne ou longue durée), un classement des performances des plateformes d’annonces selon la ville où est situé le bien en région parisienne. Résultat : sur les 76 villes d’Île-de-France étudiées, SeLoger arrive en tête 64 fois, devant LeBonCoin, 22 fois. Dans certaines villes, SeLoger affiche des scores importants comme au Pré-Saint-Gervais (80 % de part de marché), Chatenay-Malabry (79 %) et Sèvres (77 %). @Challenges. Légende image : Location en Île-de-France, Paris. Crédits photo : François Guillot / Afp.

#Ville

► Vers des villes politiquement intelligentes. Ingénieur, data scientist, spécialiste en mathématiques appliqués, spécialiste de la ville intelligente, Ben Green vient de publier un nouvel ouvrage : The smart enough city (La ville avec juste ce qu’il faut d’intelligence ou La ville suffisamment intelligente) (librement accessible en ligne). S’il porte un regard fin et nuancé sur l’impact et la place des technologies dans la ville, c’est certainement lié à son expérience : de 2016 à 2017, Ben Green a été data scientist pour la ville de Boston. Et contrairement à ce que pourrait laisser penser ce parcours, la ville, selon lui, ne peut pas être observée et administrée sous l’angle des seules technologies. Pour lui, la technique déforme et exacerbe les problèmes qu’elle est supposée résoudre. L’enjeu de l’intégration de la technique et de la ville est ailleurs, assène Ben Green. Elle doit être au service des buts politiques et sociaux plutôt que de servir son seul intérêt. Les applications de la technologie ne livrent leurs meilleurs résultats que quand elles sont déployées en coordination avec d’autres formes d’innovation et plus encore quand elles sont enchâssées dans les structures et pratiques municipales. Les objectifs de la ville suffisamment intelligente sont bien plus ambitieux et difficiles à atteindre que ceux de la ville intelligente, assure Ben Green. @internetactu.

La ville de Bordeaux s’est lancé dans une « nouvelle dynamique » de végétalisation de son espace public avec la plantation de 20.000 arbres d’ici 2025 afin de contrer les effets du réchauffement climatique, a annoncé mercredi le maire Nicolas Florian. « La ville, qui a un patrimoine minéral assez enraciné, doit s’adapter » aux conséquences du réchauffement climatique, notamment aux îlots de chaleur urbains, a expliqué Nicolas Florian. Le conseil municipal a fait le constat que les canicules estivales, plus fréquentes, plus longues et plus intenses, rendent nécessaire une « stratégie de résilience nouvelle ». La ville met également en place un « comité de l’arbre » composé de citoyens, acteurs associatifs et experts et qui émettra des avis sur tous les projets de végétalisation et de coupes d’arbre @franceinfo.

#Transport

► En Norvège, plus de la moitié des voitures neuves sont électriques… corbillard y compris. Sauver la planète… jusque dans l’au-delà ? Les voitures électriques ont tant la cote en Norvège qu’une entreprise de pompes funèbres s’y est mise à son tour et propose de rejoindre son ultime demeure dans un élégant corbillard « propre », tel un testament écologique adressé aux vivants. « Beaucoup de Norvégiens conduisent une voiture électrique et certains d’entre eux tiennent à quitter cette planète sur une touche verte », assure Odd Borgar Jølstad en montrant son corbillard Tesla customisé, dans la quiétude du cimetière de Grefsen, sur les hauteurs d’Oslo. « C’est notre modeste contribution à l’environnement », sourit le directeur de l’entreprise. Riches ou non, jeunes ou âgés, citadins ou ruraux, les Norvégiens, y compris le prince héritier Haakon, se convertissent à l’électrique, un mode de propulsion particulièrement écologique dans un pays où l’électricité est propre car d’origine essentiellement hydraulique. @Sciences_Avenir.

#DonnéePersonnelle

► Photos, géolocalisation… Plus d’un millier d’applis y accèdent sans votre consentement. Lorsque vous utilisez une application pour la première fois, cette dernière vous demande une autorisation pour accéder à vos données – votre géolocalisation ou vos photos, par exemple. Si vous préférez garder certaines infos privées, vous êtes en droit de refuser. Mais parfois, cela ne suffit pas. Sur Android, certaines applications accèdent à vos données quoiqu’il arrive, même si vous ne leur en donnez pas la permission. C’est ce que révèle un rapport de l’International Computer Science Institute (ICSI). Selon les chercheurs de cet organisme indépendant, plus d’un millier d’applications populaires sur les 88 000 testées contournent les autorisations du système d’exploitation mobile de Google. Elles parviennent ainsi à récolter vos données de géolocalisation et les identifiants de votre téléphone (numéro IMEI et adresse MAC) à votre insu. @LADN_EU.

#Data

► La data science n’existe… pas. Au-delà du titre un peu racoleur, existe l’idée bien répandue que la donnée exposée à de bons mathématiciens, informaticiens ou encore data scientists produirait de la vérité. Le message sous-jacent ? La compétence technique, au sens de scientifique, serait l’alpha et l’oméga de la résolution des problèmes. Du point de vue des gens qui font progresser cette discipline, et qui sont en train de prendre une avance considérable, la réalité est toute autre. Au plan pratique, il y a trois étapes : le diagnostic, la phase in vitro, puis la phase in vivo. Quelle que soit la question, détection de pannes ou d’anomalies, prédictions économiques, smart cities, recommandations, etc., le premier objectif est d’appréhender l’expertise du demandeur. Concrètement, toutes les missions commencent par évaluer les modalités de compétences du client. @EchosExecutives.

#Media

► « La négativité conduit à un manque de confiance, car la société décrite par les médias n’est pas celle que les gens voient », explique Nina Fasciaux, rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes. « Mais lorsque l’on propose une solution, le public est plus réceptif à l’information : 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à partager l’article. ». Lire l’article de Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab : Du journalisme « chien de garde » au journalisme « chien guide » : tour d’horizon des nouvelles pratiques journalistiques constructives, publié sur le site @metamedia.

#Technologie

► La technologie n’est pas qu’un outil, c’est le point de départ de la stratégie. Par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à Emlyon Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique (CRG). Dans un séminaire que j’animais sur la transformation, j’entendais des managers dire « La technologie c’est juste un outil, ce qu’il faut c’est une stratégie claire.» Ce n’est pas la première fois, je l’entends souvent énoncé sur le ton de l’évidence, et chaque fois ça m’arrache les oreilles car comme tout ce qui semble évident, c’est inexact, et le prix de cette inexactitude est élevé, en particulier chez les grandes organisations qui n’ont toujours pas saisi l’ampleur de la révolution scientifique et technique en cours. L’idée selon laquelle la technologie n’est qu’un outil traduit une conception cartésienne de la stratégie dans laquelle la mise en œuvre est subordonnée à la pensée, seule capable de créativité. @frenchweb.

#Téléphonie

► Monaco, premier Etat 5G d’Europe grâce au sulfureux Huawei. Monaco Telecom a lancé mardi son réseau de 5G, avec des équipements du chinois Huawei, faisant de la principauté enclavée dans le sud-est de la France le premier État en Europe totalement couvert avec cette nouvelle technologie mobile. Le nouveau réseau doit en effet permettre à la Principauté de déployer tout une série de services, tant dans le domaine des transports que dans ceux liés à la sécurité. « C’est un changement de paradigme qui nous permet de connecter notre vie au numérique. A Monaco, la 5G est la promesse d’une meilleure qualité de vie pour tous et d’opportunités exceptionnelles. Elle permettra d’adapter la vie à nos besoins », a déclaré le délégué interministériel monégasque en charge de la transition numérique, Frédéric Genta.  @Challenges

#Afrique

► Quand l’Afrique donne l’exemple aux entrepreneurs sociaux. « Se doter d’une nouvelle ambition mondiale qui concilie la performance économique et l’impact social et environnemental. » Durant deux jours, les 10 et 11 juillet, au Quai Branly, à Paris, quelque 400 entrepreneurs sociaux, investisseurs, responsables de grands groupes et représentants de gouvernements vont plancher sur une série d’engagements qui seront signés lors de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tiendra du 17 au 30 septembre prochain, à New York. Cette initiative lancée par le ministère français de la Transition écologique et solidaire s’inscrit dans une série d’actions et de programmes œuvrant en ce sens depuis plusieurs années à l’instar du mouvement généré par le think tank Thinkers & Doers, fondé par Amandine Lepoutre. Les 30 juin et 1er juillet derniers s’est tenue sous son égide, à Essaouira, au Maroc l’Assemblée générale des entrepreneurs et organisations citoyens. @Challenges.

#RevueDeLiens

► – Trottinettes électriques : Bird veut installer son siège en Europe à Paris et va recruter des salariés à plein temps pour recharger sa flotte. Cette annonce intervient alors que la mairie a promis de sélectionner deux ou trois opérateurs en fonction de critères sociaux et environnementaux (@LesEchos) ; – Portée par SoftBank, la FinTech prend son envol en Amérique latine (@frenchweb) ; – Diversité: Cédric O lance le «French Tech Tremplin» au niveau national (@frenchweb) ; – Les entreprises ne sont pas aussi écolo qu’elles le disent… Selon une étude de l’Insee publiée mercredi, les investissements des entreprises en matière d’environnement ont reculé de 2% en 2017, une tendance baissière entamée en 2009 (@Figaro_Economie) ; – Trottinettes électriques en libre-service, toute une histoire ! Nouvel engin de mobilité douce en zone urbaine, très apprécié des étudiants et des jeunes cadres, la trottinette électrique en mode  » free floating  » (libre service) défraie la chronique, notamment à Paris, où nous avons mené l’enquête. Vue en bien, ou en mal, nous vous résumons toutes les choses à savoir sur la trottinette électrique ! (@villeintelmag) ; – Paolin Pascot (Agriconomie) : les nouvelles technologies permettent à l’agriculteur « de prévoir plutôt que de subir » (@frenchweb) ; – App-Elles, l’application qui protège les femmes victimes de violences conjugales. Aujourd’hui en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou son ex-compagnon. Pour lutter contre ces violences, l’application App-Elles se met au service des femmes victimes et de leurs proches. (@Challenges) ; – Coliving: le logement de demain est-il né ? La start-up Colonies – qui a levé 11 millions d’euros en début d’année – promet de réinventer l’expérience du logement grâce au coliving. Depuis mi-mars, sept personnes ont posé leurs valises dans une résidence de 200 mètres carrés, Porte des Lilas, à Paris. Visite des lieux  (@Challenges)..

10 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Exposition

► Ces hommes bleus illustrent le danger du réchauffement climatique exposés à la 7ème biennale éphémère en Dordogne. Cette exposition est un parcours artistique mêlant Art Contemporain et Patrimoine de huit artistes dont leurs œuvres sont réparties dans six villages. @franceinfo. Crédits photo : France 3 Périgords – Elsa Arnould & Antoine Roynier

#Santé

Les données révolutionneront-elles l’industrie de la santé ? Grâce aux technologies du numériques, la collecte et le traitement des données permettent entre autres d’accélérer la mise au point de traitements et d’améliorer les soins. Un vrai bouleversement qui soulève de nombreuses questions, notamment en matière de protection des données des patients. Sanofi, premier laboratoire pharmaceutique français, et Google ont annoncé le mois dernier la création d’un laboratoire d’innovation en santé. Les deux entreprises, qui n’en sont pas à leur première collaboration, ne cachent pas leur ambition: «transformer radicalement le développement des futurs médicaments et services de santé en tirant parti de la puissance des nouvelles technologies de données». @FigaroTech.

#Média

Sur le web français, une polarisation « en mille-feuille » des médias. Les médias français sont-ils aussi divisés qu’aux États-Unis, où se côtoient vérité et « faits alternatifs » ? Éléments de réponse avec Bruno Patino est directeur de l’école de journalisme de Sciences Po Paris, Dominique Cardon, directeur du Sciences Po Medialab, et Théophile Lenoir, chargé d’études à l’Institut Montaigne. Ils sont les auteurs du rapport Media polarization « à la française » ? Comparing the French and American ecosystems, publié par l’Institut Montaigne en collaboration avec le Medialab et l’École de journalisme de Sciences Po, et le Center for Civic Media du Medialab du MIT. Portant sur la structuration de l’espace médiatique français en ligne, cette étude se fonde notamment sur l’analyse de 420 médias et blogs français, 18 millions de tweets, ainsi que sur les données d’un sondage mené par le Pew Research Center. L’étude met en évidence une structuration de l’espace médiatique en ligne autour de médias « centraux » voire « hypercentraux », qui sont référents pour tous les autres médias et autour desquels s’organise le reste de l’espace médiatique composé d’autres types de médias, qu’ils soient de « niche », « partisans » (à gauche et à droite) ou « périphériques » (contre-informationnel et d’extrême droite). @INA_RevueMedias

Au Canada, les vieilles recettes appliquées à l’info locale en ligne. Tout a commencé il y a près de vingt ans avec Sootoday.com, une adresse pour récupérer des coupons de réduction et les utiliser dans certains magasins du coin. Enrichi progressivement d’articles, ce site est devenu la référence de l’information locale de la communauté de Sault-Sainte-Marie, dans l’Ontario, au Canada. Et, désormais au sein de Village Media, il est accompagné par une dizaine de médias locaux canadiens en ligne similaires servant des communautés de 10.000 à 150.000 personnes. @LesEchos.

#DonnéePersonnelle

► Le règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai 2018. Un peu plus d’un an après sa mise en œuvre, qu’a-t-il changé concrètement pour les entreprises et pour les citoyens européens ? Le respect de la vie privée, et de ses données personnelles, a t-il progressé dans l’Union européenne ? Que reste-t-il encore à réaliser ? Pierre Harand, directeur général du cabinet Fifty-five pour la France et l’Europe du Sud, analyse une situation encore largement perfectible. Il explique : « En réalité, le bilan au bout d’un an est très positif. Le regard du public a changé après le scandale Cambridge Analytica impliquant Facebook. La nécessité de mettre en place ce type de législation sur la protection des données personnelles est devenue naturelle. Des données ont été collectées et exploitées sans le consentement des utilisateurs pour influencer la présidentielle américaine ou le vote sur le Brexit au Royaume-Uni. » @Challenges.

#Surveillance

Comment la Chine espionne les données personnelles des touristes. Les étrangers qui traversent les frontières chinoises dans la région du Xinjiang, où les autorités mènent une campagne massive de surveillance et d’oppression contre la population musulmane locale, se voient installer un logiciel espion sur leur téléphone qui permet aux autorités d’avoir accès à leurs messages et autres données. Cette découverte est le fruit d’une collaboration entre Motherboard, le Süddeutsche Zeitung, le Guardian, le New York Times et la chaîne publique allemande. Le malware Android est installé par les douaniers lorsqu’ils saisissent le téléphone et permet de scanner un ensemble spécifique de fichiers, d’après plusieurs analyses d’experts. « Cette application prouve encore une fois que la surveillance de masse est omniprésente dans le Xinjiang. Nous savons déjà que les résidents locaux, en particulier les musulmans turcs, font l’objet d’une surveillance permanente et multidimensionnelle dans la région, déclare Maya Wang, chercheuse principale sur la Chine à Human Rights Watch. Ce que vous avez découvert va plus loin : cela suggère que même les étrangers sont soumis à une surveillance massive et illégale. » @VICEfr.

#Cyberattaque

Le piratage informatique mondial a coûté 45 milliards de dollars en 2018. Entre logiciels malveillants et documents contenant un virus, les pirates informatiques ont mené environ deux millions d’attaques en 2018 ayant coûté mondialement plus de 45 milliards de dollars, d’après une étude américaine dévoilée mardi 9 juillet. Si le nombre de ce genre d’attaques a baissé d’environ 20% par rapport à 2017, les pertes financières qu’elles ont provoquées ont bondi de 60%. D’autres coûts importants ont découlé de fraudes impliquant l’usurpation d’adresses électroniques de particuliers ou d’entreprises pour envoyer des courriels contenant un lien corrompu ou un document infecté (1,3 milliard de dollars). @Challenges.

#Internet

Cinq questions sur la proposition de loi Lutte contre la haine sur internet votée par l’Assemblée nationale Parmi les mesures clés, celle qui oblige les plateformes et les moteurs de recherche à retirer sous 24 heures les contenus haineux qui ciblent l’appartenance ethnique, la religion, l’orientation sexuelle ou encore le handicap. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) veillera au respect du devoir de coopération et pourra théoriquement, en cas de manquement persistant, imposer une sanction allant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel mondial. En Allemagne, il existe la loi sur l’amélioration de l’application du droit dans les réseaux sociaux entrée en vigueur il y a un an et demi. Depuis Facebook a déjà été pris dans les filets de la justice allemande, qui lui a infligé une amende de 2 millions d’euros. A lire aussi : Haine sur Internet : à qui profite-t-elle (vraiment) ? @LePoint.

► Revue de liens : – L’Assemblée Nationale adopte et aggrave la loi « haine » (@laquadrature) ; – Réforme de la loi de 1881 : une nouvelle atteinte à la liberté de la presse (@libe) ; – Lutte contre la haine en ligne : l’Assemblée adopte le projet de loi controversé (@LExpress) ; – Loi Avia: vers une définition large de la haine en ligne (@FigaroTech) ; – L’Assemblée vote la loi Avia sur la haine en ligne (@LesEchos).

#IA

Faut-il encadrer l’intelligence artificielle pour la rendre éthique ? Vaste question que celle de l’éthique dans l’intelligence artificielle ! Plus la technologie s’affine et plus les craintes des utilisateurs grandissent : le spectre d’un ordinateur fou reste bien présent dans l’imaginaire collectif. Ainsi, une étude réalisée par le Capgemini Research Institute menée auprès de 1 580 dirigeants de grandes entreprises dans dix pays et auprès de plus de 4 400 consommateurs dans six pays a montré que près de la moitié des utilisateurs interrogés (47%) estiment qu’ils ont vécu au moins deux cas d’utilisation de l’intelligence artificielle ayant entraîné des problèmes d’ordre éthique au cours des deux ou trois dernières années. Pour expliquer ces dysfonctionnements, les chefs d’entreprise citent à la fois une mise en place précipitée de la technologie et un souci moindre des questions éthiques lors de sa mise en service. @bymaddyness.

#RevueDeLiens

► – E-commerce: Asos, le site e-commerce britannique spécialisé dans la mode, prévoit de licencier une centaine d’employés (@frenchweb) ; – Face à BlaBlaCar, Klaxit s’empare d’iDVROOM, l’offre de covoiturage de la SNCF (@frenchweb) ; – La municipalité de Tours a pris un arrêté pour instaurer la gratuité du stationnement pour les véhicules électriques ou à hydrogène (@franceinfo) ; – Premier test pour la cryptomonnaie de Telegram, proposée à la vente pour le grand public. Pour la première fois, le « Gram » développé par la messagerie russe va faire l’objet d’une vente publique, ce mercredi. Une opération inédite qui, si elle n’est officiellement pas liée à Telegram, va permettre de mesurer l’appétit des investisseurs pour cette cryptomonnaie concurrente du futur « libra » de Facebook. (@LesEchos) ; – Israël : l’unité 8200, nid d’espions, pépinière d’entrepreneurs. Des anciens du renseignement de l’armée israélienne ont donné naissance à des entreprises de cybersécurité, mais aussi à des start-up concevant des armes numériques (@LExpress) ; – Le représentant au commerce américain a ordonné mercredi 10 juin l’ouverture d’une enquête dite de « section 301 » sur la taxe Gafa imaginée par Paris. La procédure pourrait déboucher sur l’imposition de droits de douane punitifs sur des produits français (@LesEchos) ; – Une équipe de chercheurs australienne a annoncé le 2 juillet 2019 la conception d’un adjuvant grâce à l’intelligence artificielle. Ce dernier rendrait le vaccin contre la grippe saisonnière plus efficace et rentrera prochainement en phase clinique aux Etats-Unis. (@LUsineDigitale) ; – En route vers le stationnement intelligent ! Dans la ville de demain, le parking se devra de relever plusieurs défis. Il devra être intelligent, modulable et compatible avec l’arrivée imminente des véhicules autonomes (@slatefr).

09 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Face à la sécheresse, l’Inde tente de relancer sa croissance Le pays n’a plus connu de mousson supérieure à la moyenne depuis cinq ans. En juin, les précipitations ont été inférieures de 33 % par rapport à la normale. Les agriculteurs ont dû retarder l’ensemencement, en particulier le coton, les légumes secs, le riz et les oléagineux. C’est révélateur du retard pris dans la modernisation des systèmes d’irrigation. La moitié des terres cultivées dépend de la pluie, d’après le ministère de l’Agriculture. Les faibles précipitations risquent d’avoir un impact sur la production agricole ainsi que sur le revenu des agriculteurs et des ouvriers agricoles. @Figaro_Economie. Légende image : Des Indiennes vont chercher de l’eau au fond d’un lac asséché, le 11 juin près de Chennai.Des Indiennes vont chercher de l’eau au fond d’un lac asséché, le 11 juin près de Chennai. Crédits photo : P. Ravikumar / Reuters.

► Faut-il sortir du nucléaire pour sauver la planète ? Sept arguments pour comprendre le débat. La diminution de la part du nucléaire en France ? Dans la torpeur de la canicule et l’indifférence générale, l’Assemblée a décidé, fin juin, de la reporter de dix ans. C’est donc en 2035 et non en 2025 que la part de l’atome dans la production d’électricité hexagonale sera ramenée de 70% à 50%, selon le projet de loi énergie et climat adopté le 28 juin par les députés. Le nucléaire est-il indispensable pour lutter rapidement contre les gaz à effet de serre ? Est-il une des armes nécessaires pour contenir le réchauffement climatique ? La question divise, alors que la catastrophe de Fukushima a poussé des pays comme l’Allemagne à en sortir tandis que, parallèlement, les énergies renouvelables prennent leur essor. Voici sept éléments pour tenter de comprendre ce débat complexe. @franceinfo.

#Environnement

► Cinq conseils malins de l’ADEME Bretagne pour des vacances écoresponsables. Avec près de 20 millions de nuitées enregistrées en Bretagne, d’avril à septembre 2018, le tourisme constitue un secteur économique majeur. Pour maîtriser et réduire l’impact environnemental de cette activité stratégique, l’ADEME donne quelques conseils et astuces applicables à toutes et tous, petits et grands, visiteurs étrangers et touristes. @franceinfo.

#Internet

► Propos haineux sur Internet: cette loi qui inquiète. C’est un débat qui avait tout pour se dérouler sans heurts. Le sujet est d’actualité: il faut combattre les torrents d’injures qui inondent Internet. Son intention est consensuelle: il faut parvenir à endiguer les torrents d’attaques haineuses sur les réseaux sociaux. Enfin, Laetitia Avia, l’auteur de la proposition de loi,est une parlementaire bien connue dans la majorité pour ses combats contre le racisme: La proposition de loi, qui doit être votée ce mardi, promet de faire le ménage en s’inspirant du système allemand. Sa mesure phare est l’obligation pour les plateformes numériques (Facebook, Twitter, etc.) de retirer en moins de 24 heures les propos « manifestement » haineux, sous peine d’une grosse amende. Seulement, on le sait, les meilleures intentions ne sont pas une assurance tous risques. Les débats se sont révélés vifs. « Vous confiez la censure à Google, à Facebook, à Twitter – une censure privée, surtout. Pire: une censure technologique », s’est emporté le tribun de La France insoumise, François Ruffin. Des élus d’autres bords ont pointé le risque que les réseaux sociaux ne se livrent à de la «surcensure», préférant effacer allègrement des contenus sans analyse du contexte, plutôt que de risquer une lourde sanction financière. Une menace pour la liberté d’expression, en quelque sorte. A lire aussi : Loi Avia: vers une définition large de la haine en ligne et Loi contre la haine en ligne: des idées qui choquent sont-elles «illicites» ? @Le_Figaro.

► Lutte contre la haine sur internet : cinq questions sur la proposition de loi examinée à l’Assemblée nationale. Est-il possible de bannir les discours haineux de Google et de Facebook ? Les députés sont appelés mardi 9 juillet à voter la proposition de loi LREM de lutte contre la haine sur internet. Emmanuel Macron avait promis de s’engager dans une bataille contre la haine sur internet, après une vague de propos antisémites. Le texte, qui contraint les plateformes à agir malgré leurs réticences, est controversé. La plupart des groupes politiques, de la majorité LREM-MoDem à LR et PS, devraient cependant se prononcer pour, afin d’envoyer un signal contre la cyber-haine. Les plus critiques devraient se partager entre abstention et vote contre, LFI en tête qui juge que « sous prétexte de responsabiliser les plateformes », la proposition de loi « déresponsabilise l’Etat ». @franceinfo fait le point sur cette proposition de loi, dont le vote est prévu mardi, en milieu d’après-midi. @franceinfo.

► Comment Dunant, le câble Internet sous-marin de Google, va accélérer le Web français. Chaque minute, on dénombre environ 150.000 e-mail envoyés sur Gmail, 2,7 millions de vidéos visionnées sur YouTube ou encore 3,8 millions de recherches sont effectuées sur Google. De quoi donner du fil à retordre aux grands opérateurs de la planète pour fournir la bande passante nécessaire au transport de cette quantité astronomique de données. Parce que ces chiffres ne vont faire qu’augmenter avec le temps, Google, qui possède YouTube et concentre à lui seul près de 95 % des requêtes en ligne à travers la planète, a décidé d’ici le troisième trimestre 2020, de mettre en service son propre câble sous-marin à fibre optique, qui sera aussi le plus puissant jamais installé au fond d’un océan. Il reliera sur 6.600 km Virginia Beach, station balnéaire de la côte est des États-Unis, à la plage de la Parée-Préneau de Saint-Hilaire de Riez, petite commune française proche des Sables-d’Olonne. @Sciences_Avenir.

#Informatique

► L’« edge computing », une nouvelle ère pour l’informatique. Dans nos voitures, dans nos villes, dans nos usines et même dans nos smartphones, c’est une révolution à la marge qui se prépare. Le « edge computing », littéralement l’informatique de bord, préoccupe aujourd’hui de nombreuses entreprises de nouvelles technologies. Elles voient en ce nouveau secteur d’activité, encore balbutiant, les solutions à un problème crucial pour l’avenir : faire en sorte que nos objets connectés et intelligents le restent, y compris lorsqu’ils sont loin d’un centre de données. Le « edge computing » consiste à traiter les données d’une entreprise au plus près de leur source. Le concept peut s’appliquer à de nombreux cas de figure. Par exemple, pour une voiture autonome, cette technologie consiste à stocker et analyser les données dans le véhicule, lui permettant de prendre des décisions quasi instantanées. @FigaroTech.

#Transport

► La voiture électrique tisse sa toile. La conversion de l’industrie automobile à la voiture électrique ressemble de plus en plus à une transition menée à marche forcée. A l’approche des nouvelles normes européennes de 2021, les constructeurs déjà engagés dans la commercialisation de véhicules propres redoublent d’efforts alors que les derniers convertis multiplient les annonces. De la même manière, des catégories de véhicules ou d’utilisateurs présentant, a priori, peu d’atomes crochus avec la fée électricité commencent à négocier un virage sur l’aile. Si l’électrique tisse sa toile à vitesse accélérée, c’est que le temps presse. Conscients que la barre a été placée haut et qu’il faudra, entre 2021 et 2030, encore réduire de plus d’un tiers les émissions de CO2, les constructeurs n’ont d’autre choix que de multiplier les projets d’hybrides mais aussi et surtout de véhicules entièrement électriques. Ce sont eux les plus efficaces pour tirer vers le bas la moyenne des émissions de dioxyde de carbone. En France, les ventes qui ont bondi de 46 % au premier semestre, ne représentent toutefois que 1,80 % des immatriculations. @lemondefr.

#IA

► « C’est ce que j’appelle l’homme augmenté : l’IA s’occupe des tâches à faible valeur ajoutée, ce qui permet de se consacrer davantage à son cœur de métier. C’est une nouvelle division du travail. Mais au-delà, on peut encourager la fertilisation croisée entre l’homme et la machine. L’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov parle de théorie du centaure : coupler la puissance de calcul de l’ordinateur et la créativité de l’humain. La mémoire et le traitement des données d’un côté, le jugement, l’intuition et l’empathie de l’autre. Steve Jobs disait : l’informatique, c’est un vélo pour l’esprit. », explique Yann Ferguson, sociologue, enseignant à l’Institut catholique des Arts et Métiers à Toulouse. @MagazineCapital.

#ReconnaissanceFaciale

► Les pratiques du FBI épinglées. Depuis 2015, un logiciel de reconnaissance faciale leur permet d’y faire des comparaisons avec une photo ou une image de vidéosurveillance. Dans cette base de données géante, se trouvent les photos de millions de criminels condamnés, de photos d’identité judiciaire prises lors d’arrestations. Mais aussi celles de millions de conducteurs américains provenant des fichiers de délivrance de permis de conduire d’au moins 21 États américains, ainsi que de photos de demandeurs de visas. Problème: ni les citoyens concernés, ni le Congrès, ni la justice n’ont été informés ou n’ont consenti à cette utilisation. « L’accès des forces de l’ordre aux bases de données des États, en particulier celles des permis de conduire, est souvent fait dans l’ombre, sans consentement », explique Elijah E. Cummings, président du comité de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants. Ces révélations interviennent alors que le débat autour de l’utilisation de la reconnaissance faciale s’est aiguisé depuis quelques mois aux États-Unis. En mai, la ville de San Francisco a été la première aux États-Unis à bannir l’utilisation de cette technologie par des agents fédéraux ou locaux, la qualifiant « d’oppressante et dangereuse ». @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Affaire Huawei : le thriller techno-géopolitique continue. En dépit des annonces de Trump, rien n’est réglé entre Washington et l’équipementier chinois. Une bataille qui se joue à coups de brevets et de procès. (@LePoint) ; – Que fait la mairie de Paris avec les données des trottinettes électriques ? Depuis la signature d’une charte de bonne conduite début mai, la mairie de Paris accède à certaines données des opérateurs de trottinettes électriques et les utilise dans le cadre de ses politiques de transport (@FigaroTech) ; – Municipales 2020 : comment les Français jugent-ils leur maire ? (@villeintelmag) ; – La Maison-Blanche accueillera jeudi une réunion sur les défis et le climat actuel en ligne avec des « leaders du numérique ». Mais ni Facebook ni Twitter, cibles récurrentes des critiques de Donald Trump et des conservateurs, n’ont été conviés. (@LesEchos) ; – Streaming : le « Twitch chinois » DouYu part à l’assaut de Wall Street. La pépite chinoise du streaming de jeux vidéo a l’ambition de lever 944 millions de dollars lors de son introduction en Bourse au Nasdaq. DouYu, qui compte Tencent parmi ses actionnaires, revendique quelque 159,2 millions d’utilisateurs actifs. Il est sur le chemin de la rentabilité. (@LesEchos) ; – Avec la nouvelle Zoe, Renault veut rester leader dans la voiture électrique. Renault vient de présenter la nouvelle génération de son véhicule électrique emblématique. Le constructeur tricolore qui est parti avant ses concurrents dans la voiture à batterie, entend rester leader du marché alors que la concurrence arrive (@LesEchos) ; – Instagram dévoile deux outils pour lutter contre le harcèlement en ligne. Parmi ces nouveaux dispositifs, un avertissement sera adressé aux personnes souhaitant publier des remarques injurieuses, les invitant à reconsidérer leur publication (@LExpress) ; – Mapstr, le réseau social des bonnes adresses, en quête de revenu. Cette application, qui revendique près de 1,5 million d’utilisateurs actifs, fait progressivement évoluer son offre et vise l’international (@lemondefr) ; – Plus de 1000 applications Android peuvent localiser les internautes sans leur accord. D’après des chercheurs, de très nombreuses applications sont parvenues à exploiter une vulnérabilité d’Android, le système d’exploitation mobile de Google (@FigaroTech).

08 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Une occasion manquée pour l’environnement. En 1979. Deux rapports produits par des scientifiques du gouvernement américain concluent que notre dépendance aux énergies fossiles risque de provoquer un réchauffement mondial de 2 °C à 3 °C. Alerté, le gouvernement américain de l’époque commande un rapport, le rapport Charney qui vient confirmer le scénario de réchauffement, tout en soulignant qu’une « politique attentiste reviendrait peut-être à attendre jusqu’à ce qu’il soit trop tard ». Quarante ans plus tard, l’humanité n’a pas dévié de sa trajectoire climatique mortifère. C’est ce que démontre le journaliste du New York Times Nathaniel Rich, dans son enquête « Loosing Earth » (Perdre la Terre), désormais publiée en français au Seuil. @ LeDevoir. Légende image : Le lac Chembarambakkam, en Inde, était asséché à près de 99% en avril. Crédits Photo: Arun Sankar Agence France-Presse.

#Energie

► Avec ses quelque 14 600 panneaux photovoltaïques installés sur 7 hectares, la centrale photovoltaïque de Quinipily, à Baud, dans le Morbihan, est la plus importante de Bretagne. Elle est prévue pour assurer la consommation annuelle en énergie de 4 400 habitants. Le projet a bénéficié d’un financement citoyen, qui a permis de collecter 203 000 €, soit 40 % des fonds propres nécessaires à sa construction. Un financement qui permet également d’obtenir une bonification tarifaire de 3€/MWh produit, c’est-à-dire que chaque kWh sera acheté par 3 centimes d’euros plus cher par EDF. @franceinfo.

► Les Belges sont inquiets. Le projet de parc éolien au large de Dunkerque pourrait perturber le trafic transmanche. Les ferrys pouvant éventuellement relier Ostende au Royaume-Uni seraient menacés. « Ce parc éolien risque de mettre à mal les services de ferry que le Royaume-Uni entend relancer à la suite du Brexit », explique Dirk Declerck, responsable du port d’Ostende. « Douvres et Ramsgate seront inaccessibles. Si le projet se poursuit, la route maritime classique, utilisée également par les autres navires, sera complètement bloquée. ‘Actuellement, il n’existe plus de ferry sur cette ligne mais le projet de relance existe. » @franceinfo.

#Afrique

► Le réveil numérique de l’Afrique. Un quart de siècle après le développement d’Internet, l’Afrique est en pleine effervescence. En quatre ans, le nombre de smartphones a doublé en Afrique et dépasse les 600 millions. Les sociétés africaines sont particulièrement créatives pour adapter la technologie. Ainsi, le paiement mobile sans compte bancaire, lancé au Kenya en 2007, essaime à présent sur tout le continent. Comme au Mali, un jeune entrepreneur a lancé un système de messagerie qui utilise le langage parlé. Il y a une quinzaine de « villes intelligentes » qui sont en cours de réalisation. Il s’agit le plus souvent d’expériences pilotes, mais le signal est culturellement puissant en termes de progrès. Selon les projections de l’Onu, en 2050, l’Afrique comptera 1,5 milliard d’habitants, et 60 % d’entre eux vivront dans les villes. L’approvisionnement en énergie, en eau et en services est donc un enjeu capital. Car si la révolution numérique reste largement dépendante des investissements étrangers en Afrique, elle offre aussi une occasion inédite de valoriser les ressources humaines. Elles sont considérables sur le continent le plus jeune. @ouestfrance

► A l’ère du numérique, l’Afrique voit naître de nouvelles perspectives, mais aussi de nouveaux défis. Malgré des difficultés structurelles, des initiatives se développent de part et d’autres avec des ambitions à l’échelle locale, nationale voire continentale. D’ici à 2050, la population africaine sera passée de 1,2 à plus de 2,5 milliards d’habitants. L’enjeu majeur sera de nourrir deux fois plus d’Africains, alors que l’agriculture sur le continent est cinq à six fois moins productive que la moyenne mondiale. Aujourd’hui encore, l’insécurité alimentaire sévit dans de nombreux pays. Mais les solutions apportées par les nouvelles technologies pourraient changer la donne, selon une étude du cabinet Bearing Point intitulée « Le nouvel or vert de l’Afrique ». Légende image. Une femme plante des graines dans un champ à Kabutunga, en République démocratique du Congo (RDC), en mars 2018. John Wessels / AFP

► Mais cette effervescence ne doit pas masquer des situations très disparates, le taux de pénétration d’Internet oscillant entre 20 % et plus de 60 % selon les pays. Le continent pâtit par ailleurs durablement d’une faible connectivité au haut débit mobile (moins de 30 % des Africains y ont accès, contre 79 % des Américains), de l’absence de législations appropriées, des coûts excessifs de la data et du manque d’infrastructures adaptées pour libérer ce potentiel. Pour y remédier, certains pays ont lancé des plans gouvernementaux (Sénégal numérique 2020, Tunisie 2020, Cameroun numérique 2020, etc.) visant à se doter d’un réseau Internet performant, voire de fibre optique. A lire Afrique, la révolution numérique en marche, une tribune de Lacina Koné, directeur général du Secrétariat de Smart Africa. @LTafrique.

#Territoire

► Grand Paris : ces friches ont un succès fou ! La région afficherait une surface totale de 800 000 m2 de bureaux non loués depuis plus de cinq ans, d’après la coopérative Plateau Urbain, à qui l’on doit notamment la création des Grands Voisins en 2015, dans un ancien hôpital à Paris (XIVe). « Et cette vacance tertiaire est structurelle, précise son fondateur Sylvain Laisney. Lorsqu’une entreprise intègre un bâtiment neuf, ses anciens locaux restent parfois inoccupés des années. » Alors, plutôt que de laisser vides ces espaces, les propriétaires, souvent accompagnés par des collectivités, vont faire appel à des acteurs de l’économie sociale et solidaire pour leur redonner vie, le temps de leur reconversion. La singularité des sites n’est pas, non plus, étrangère à leur succès. « Ce sont des endroits atypiques, qui ne sont pas standardisés à une époque où l’on a l’impression de retrouver la même chose partout », analyse Cécile Diguet, urbaniste à l’IAU (Institut d’aménagement et d’urbanisme) Ile-de-France. @le_Parisien.

#Ecole

► Le codage, ce nouvel ami des écoliers. Transformer nos enfants en véritables geeks du codage informatique, c’est l’ambition que se donne Magic Makers au travers de différents ateliers à destination des plus jeunes. « Parce qu’il faut donner aux enfants le pouvoir sur la technologie », la structure organise de façon hebdomadaire durant l’année, et au travers de différents stages dédiés en période de vacances scolaires, un éventail d’ateliers numériques pensés dans ce sens de façon ludique. Du CE1 à la troisième, les bambins sont ainsi invités à copiner avec l’intelligence artificielle pour déployer leurs propres créations dans le domaine. Depuis mi-juin, Magic Makers propose même aux lycéens de suivre une spécialisation déclinée en trois cursus : l’intelligence artificielle, la création de jeux vidéo et le programme Tech for Good et entrepreneuriat, mené en partenariat avec l’Ecole polytechnique et HEC. Le tout dans l’optique de les sensibiliser aux enjeux que représente la technologie et de titiller leur envie de s’en emparer pour contribuer, demain, à un monde meilleur. @LesEchos.

#Cryptomonnaie

► La BCE se penche sur la réglementation des cryptomonnaies des Gafa. Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a prévenu qu’il était « hors de question» de laisser des géants numériques développer des monnaies privées en dehors de toute réglementation, au vu des « risques » induits par de tels projets. « On a laissé les Gafa se développer dans un vide réglementaire pour toutes leurs activités commerciales», a souligné M. Coeuré lors d’une table ronde sur les institutions internationales organisée aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence. « Il est hors de question de les laisser se développer dans un vide réglementaire pour des activités de services financiers, parce que c’est trop dangereux», a ajouté le responsable de la BCE, appelant à « aller très vite» sur la question. Coeuré, qui s’est vu confier mi-juin dans le cadre du G7 la direction d’un groupe de travail sur les cryptoactifs adossés à des devises, comme le Libra de Facebook, a estimé que ces projets de monnaies virtuelles et privées représentaient un « défi » pour « le domaine de la finance». « Jusqu’à présent, on avait des petits projets, qui étaient intéressants» mais « expérimentaux, et qu’on laissait se développer avec une certaine bienveillance en se disant ‘c’est trop petit pour être dangereux’». @frenchweb.

#Il_était_une_fois

► Le « Dead » est né en 1965 à Palo Alto, en plein cœur de ce qui s’apprête à devenir la Silicon Valley. C’est dans cette ville qu’est installée l’Université de Stanford, et là que naîtront les fleurons technologiques de la région. Ses membres fondateurs sont les héritiers de la beat generation d’Allen Ginsberg et Jack Kerouac. « Le Grateful Dead a longtemps été caricaturé comme un groupe hippie bloqué à l’époque du Summer of Love mais il reste l’un des groupes les plus innovants et technophiles de l’histoire de la pop », rappelle le journaliste Jesse Jarnow dans un article publié en 2015 dans le magazine Wired. Le Grateful Dead est aux avant-postes du mouvement contre-culturel des années 60-70 qui commence à croire que la technologie peut être synonyme d’émancipation. Les rencontres entre chercheurs des laboratoires universitaires et acteurs de la contre-culture se multiplient. Culture de l’innovation, préfiguration des réseaux sociaux et des communautés virtuelles, accès libre et partage de ses créations seront les legs du groupe mythique à un certain ethos de la Silicon Valley. Lire l’article Le Grateful Dead a-t-il inventé la Silicon Valley ? sur le site usbeketrica.

#RevueDeLiens

► – Génissiat (Ain) : le projet de ferme d’hydroliennes sur le Rhône tombe à l’eau. (@franceinfo) ; – Ces entreprises qui offrent des vacances illimitées à leurs salariés. En France, de plus en plus d’entreprises proposent à leurs salariés des « vacances illimitées ». Un concept supposé donner plus de libertés aux employés, source d’épanouissement au travail. Mais, qui présente aussi des effets pervers. Explications (@Challenges) ; – « Ex-chanteuse d’opéra, je travaille dans une startup de data science » Depuis son enfance Anne-Sophie Roessler rêve de devenir chanteuse d’opéra. Adulte, elle parcourt le monde pour participer à des récitals et à des concerts… Mais face aux contraintes du métier elle raccroche à 29 ans et rejoint Dataiku, une startup qui pourrait bien être l’une des prochaines licornes françaises. (@EchosStart) ; – La publicité en ligne représentera 50% des dépenses publicitaires en 2021 (@siecledigital) ; – L’intelligence artificielle est-elle la pire ennemie des cyberharcelés ? (@20minutes) ; – Le premier vaccin créé avec une intelligence artificielle. Une équipe australienne a conçu un vaccin contre la grippe doté d’un adjuvant découvert par un algorithme. L’intelligence artificielle pourrait à l’avenir se généraliser pour accélérer et rationaliser le développement de nouveaux médicaments (@futurasciences) ; – Intelligence artificielle : sept technologies à connaître impérativement  @lebigdata_fr ; – « Intelligence artificielle: on ne va nulle part sans emmener les gens » (@Lopinion_fr) ; – Villes intelligentes : leur sécurité a tout du prochain scénario catastrophe. Bornes de recharge électriques vulnérables, installations accessibles au tout-venant, configurations obsolètes et défaillantes… Les systèmes des villes intelligentes regorgent de failles. (@01net).

07 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► Associated Press et Google News Initiative créeront un outil permettant aux rédactions  de partager directement le contenu et ce ne sera pas « Google Doc » amélioré. « Nous vivons à une époque de journalisme où les gens veulent s’entraider et privilégient la collaboration à la concurrence. Nous voulons tirer parti de cette situation de manière à garantir à ceux qui se trouvent dans la rédaction un mécanisme leur permettant de l’utiliser », déclare Noreen Gillespie, rédactrice en chef adjointe de l’AP pour les informations américaines. @NiemanLab. Légende image de Patrick Atkins utilisée sous licence Creative Commons.

#Agriculture

► Transhumance urbaine dans le Grand Paris : brebis, prière de traverser sur les passages piétons ! Depuis samedi 6 juillet et jusqu’au 17 juillet, une vingtaine de moutons va sillonner la Métropole du Grand Paris. Un périple de 140 km qui clôt les Rencontres agricoles du Grand Paris qui se tiennent depuis le mois de septembre dernier. Des ateliers et des conférences organisés par la Métropole du Grand Paris et le média culturel en ligne « Enlarge Your Paris » qui ont pour but de mettre en lumière les enjeux et les acteurs de l’agriculture urbaine en Ile-de-France.  @franceinfo. A lire la revue de presse de ce premier festival itinérant écologique, agricole et culturel.

#Sport

► Quand la blockchain s’invite sur le Tour de France. La 106ème édition du Tour de France accueille un nouvel invité : la blockchain. Pour la première fois, cette technologie va être utilisée au cours des trois semaines d’épreuve par l’agence nationale des fréquences (ANFR), pour gérer et contrôler l’utilisation des fréquences radioélectriques dans l’Hexagone. Ainsi la blockchain permettra de bien gérer les fréquences dites « libres » dans les zones non couvertes par la 4G, et ce dans le but d’assurer la meilleure diffusion possible de l’événement. Dès avril 2018, l’ANFR avait annoncé qu’elle lançait une expérimentation autour de la blockchain. « Le Tour de France, c’est notre premier test grandeur nature avec la blockchain. En parallèle, le dispositif habituel sera aussi déployé au cas où », détaille Gilles Bregant, le directeur général de l’Agence. @LesEchos

#MediaSocial

► Instagram : un bouc émissaire du tourisme de masse ? L’histoire était choquante, et a fait le tour de la presse mondiale en quelques jours. Aiguillonnés par le succès de la série Chernobyl, qui retrace la pire catastrophe nucléaire de l’histoire, survenue en Ukraine en 1986, des « influenceurs Instagram » se seraient rués ces dernières semaines sur les lieux pour s’y prendre en photo dans des poses ridicules. Mais cette invasion des « influenceurs sans gêne » n’a en réalité pas vraiment eu lieu. Il y a bien eu une augmentation de 40 % du nombre de touristes sur place, liée à la diffusion de Chernobyl et à son succès. Mais les « influenceurs d’Instagram » n’en étaient ni la cause ni même tout à fait le symptôme. Comme le note le site britannique I News, la rumeur est partie de messages devenus viraux sur Twitter, qui agrégeaient des photographies présentées comme « choquantes ». Les photographies en question, plutôt rares, avaient été publiées, à une exception près, par des touristes tout à fait ordinaires. Mais la vague d’articles dénonçant ces « influenceurs morbides » a valu à ces visiteurs des déluges d’insultes et de menaces, qui se poursuivent encore aujourd’hui. @lemondefr.

#Cybersécurité

► Les budgets des grands groupes stagnent quand la menace augmenteÀ première vue, le constat paraît très inquiétant. Dans le jeu du chat et de la souris auquel se livrent les services de cybersécurité des grandes entreprises et les cybercriminels, les premiers donnent l’impression de relâcher leurs efforts. Car, alors que depuis trois ans les budgets affectés à la protection numérique des entreprises grimpaient, « nous assistons maintenant à une stabilisation des budgets alors que les risques augmentent », constate David Sportes, le PDG d’Harmonie Technologie, une société de conseil en gestion de la sécurité de l’information. L’attaque informatique qui a paralysé le groupe français Altran pendant plusieurs jours en début d’année est un bon exemple des menaces qui persistent. Une étude Wavestone publiée ce jeudi va même jusqu’à évoquer « un léger fléchissement des investissements ». A lire aussi : Cybersécurité : les menaces persistent et Atomisé, le marché de la cybersécurité se consolide @LesEchos.

► « Au fil de l’histoire, l’homme a appris à maîtriser les trois espaces, territorial, maritime et aérien. Désormais, il existe un quatrième espace, l’espace informationnel. On y développe l’activité humaine, on s’y forme, on y travaille, on s’y divertit, on échange, on y crée des richesses et, aujourd’hui, il faut y bâtir des règles, et notamment des règles de sécurité et de propriété. Dans ce quatrième espace, on prend de plus en plus conscience que les données deviennent un enjeu essentiel, qu’elles sont la propriété de ceux qui les émettent et qu’à ce titre, il faut les protéger », explique Thierry Breton, actuel dirigeant du groupe informatique français Atos, @LesEchos.

► « Les individus, les entreprises, les industries et les gouvernements produisent beaucoup plus de données que par le passé. Les appareils que nous utilisons deviennent de plus en plus intelligents. Et pour une raison simple, (…) la connexion rend nos vies plus simples, mais en même temps, elle, et nos objets, nous rend plus vulnérable, plus fragile, explique Eugène Kaspersky, patron de Kaspersky Lab, l’une des plus grandes entreprises de cybersécurité au monde, @usbeketrica.

#RevueDeLiens

► – « Les techniques numériques sont porteuses d’erreurs funestes si elles ne s’appuient pas sur des résultats scientifiques ». Les enthousiasmes technologiques (blockchain, machine learning, intelligence artificielle) gagneraient à se confronter avec la réalité des résultats de la recherche en informatique, observent, dans une tribune au « Monde », les chercheurs Michel Raynal et Gérard Roucairol. (@lemondefr) ; – Archiver le Web, un défi historique (@FR_Conversation) ; – La nouvelle problématique de concurrence posée par l’accès aux données dans l’économie numérique (@FR_Conversation) ; – Éolien marin : la France se jette enfin à l’eau. Par Sylvain Roche, Docteur en sciences économiques, spécialiste des énergies marines et de la croissance bleue, Université de Bordeaux (@FR_Conversation) ; – Île-de-France : quand les moutons arrivent en ville pour le bien des espaces verts (@franceinfo).

06 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Casablanca au Maroc accueillera  la seconde édition de Futur.e.s in Africa les 28 et 29 octobre. Le festival place au cœur de sa programmation la question des villes durables en Afrique. La question urbaine est l’un des enjeux les plus importants de notre siècle : comment adapter les villes aux besoins sociétaux tout en répondant aux impératifs environnementaux ? Architecte, anthropologue, urbaniste, chercheur et militant, Sénamé Koffi Agbodjinou est le créateur de la plateforme « L’Africaine d’Architecture », un espace qui se propose de réfléchir aux questions qui ont rapport à l’architecture et à la ville africaine. Il est aussi le fondateur de WoeLab, réseau de tech-hubs grassroots togolais  qui veut produire la ville de façon vernaculaire ». En juin, il est intervenu à Futur.e.s Paris pour réinventer une innovation, plus éthique, plus responsable et plus durable. Sénamé Koffi Agbodjinou est formel : le modèle des villes hérités de l’Occident et Smart City ne fonctionne pas en Afrique, « Le problème, c’est que la ville n’est pas le prolongement du village africain. La plupart des cités africaines ont été fabriquées artificiellement, comme un territoire le plus neutre possible, sans cohésion, sans aspérités. ». Selon lui, les africains ont aujourd’hui les moyens de régler ce problème et la responsabilité de le faire. Son poids démographique fera la force décisionnelle de l’Afrique. Allié cela à une connaissance numérique et à au développement de solutions locales, voilà ce qui forgera le futur des villes africaines. @futuresfestival. Légende image : Prise de vue de Mumbaï (Inde) par un drone. Crédit photo : Johnny Michel / mediadrumimages.com.

#Canicule

► « Les pratiques et savoirs ancestraux des villages de Grèce sont riches d’enseignements ». Sols artificiels, faible végétalisation, pollution atmosphérique… en cette période de canicule exceptionnelle, les habitants des villes souffrent davantage que ceux des campagnes. Pour Solène Marry, docteure en urbanisme à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’organisation et l’aménagement des villes contribuent à cette accentuation de la chaleur. Mais des solutions, parfois ancestrales, existent pour contrer ce phénomène. Elle explique : « L’organisation et l’aménagement des territoires contribuent en effet aussi à l’accentuation de la surchauffe. Plus le tissu urbain est organisé, comme dans la plupart des villes nord-américaines qui ont des rues très rectilignes et un plan en damier, plus la chaleur est piégée. A l’inverse, plus le tissu est sinueux, comme dans de nombreux cœurs de villes historiques, plus la chaleur s’évacue facilement. C’est ce qu’ont mis en lumière les travaux de recherche menés notamment par les équipes françaises et américaines de l’Unité mixte internationale MSE (CNRS-MIT) et du Centre interdisciplinaire des nanosciences de Marseille (CNRS-Aix-Marseille université). @lemondefr

#Pollution

► États-Unis : New York déclare la guerre aux bâtiments polluants. Les gratte-ciel de New York (États-Unis) vont devoir réduire leur consommation d’énergie. Le conseil municipal de la ville vient de voter le « Climate Mobilization Act », une loi qui contraint les bâtiments de grande surface à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. C’est le cas du célèbre Empire State Building ouvert en 1931. « On a amélioré l’isolation du bâtiment. On a mis de l’isolation entre les radiateurs et les murs extérieurs », raconte le président de l’Empire State Realty Trust, Anthony Malkin. Le secteur immobilier est très réfractaire à cette loi face aux travaux importants et coûteux de cette rénovation, mais pour les défenseurs du projet, cette mise aux normes est nécessaire. Si les bâtiments concernés ne respectent pas la loi, ils seront soumis à de très lourdes amendes. @franceinfo.

#Audio

► Les podcasts, nouvelle ruée vers l’or sur le Web. Le marché du podcast prend des airs de champ de bataille où tous les coups sont permis pour conquérir le temps de cerveau disponible des auditeurs. Lancée en juin dernier, la plateforme Majelan a mis le feu aux poudres en proposant un impressionnant catalogue de 280 000 contenus audio parlés récupérés sur le Web, le tout en accès libre. En complément, des productions originales du « studio Majelan » – des nouvelles de Maupassant lues par Claire Chazal et Michel Drucker, des documentaires à la découverte de Los Angeles ou des histoires pour enfants – sont proposées pour l’auditeur qui accepterait de payer 4,99 euros par mois ou 1,99 euro à l’unité. Après un mois, l’application compte déjà 50 000 utilisateurs actifs et 1,2 million d’écoutes. Derrière cette start-up qui n’en a que le nom, Mathieu Gallet, l’ancien président de Radio France en personne, épaulé par Arthur Pericoz, son associé et cofondateur. @LExpress.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Indépendance et liberté de la presse, un combat permanent. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment bien s’informer au 21ème siècle ; – Que se passera-t-il lorsque nous ferons du bon journalisme et que personne ne regardera ? ; – La Norvège, un modèle pour Frånce Télévisiøns ; – Un ancien ingénieur de Google explique comment les réseaux sociaux nous rendent accros ; – La Commission européenne publie ses recommandations de politique et d’investissement pour une IA de confiance.

#Numérique

► La « colère Internet ». Et si les révolutions étaient désormais algorithmiques ? Clément Mabi, maître de conférences à l’UTC de Compiègne, spécialiste des questions d’expérimentation démocratique, de participation citoyenne et de culture numérique, interroge dans ce texte le rôle d’Internet dans l’émergence et la structuration des mouvements politiques récents. Là où nous posons trop souvent un regard binaire sur Internet, le jugeant coup à coup favorable à la démocratie, ou encourageant des visées populistes, son propos opte pour une remise en contexte sociale de l’usage des technologies qui permet de dépasser cette dichotomie trop stricte. Il défend qu’Internet n’est pas stricto sensu une représentation fidèle du monde social, mais plutôt son miroir déformant qu’il convient d’étudier sous différents angles avant de se laisser aller à des jugements hâtifs et englobants. @MaisOuVaLeWeb

05 Juil

Régions.news #384 – Edition du vendredi 5 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Avant la démolition partielle de l’immeuble « Ile-de-France » à Puteaux / La Défense (Hauts-de-Seine). Cette œuvre « Octopied-Building » est sortie de l’imagination d’un duo d’artistes Desings in air. Elle est exposée jusqu’au 6 octobre dans le cadre de la 2nde édition des Extatiques. Crédits photo @padam92, le 30 juin 2019.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Des choux, des fraises, de la ciboulette mais aussi des truites et de l’algue spiruline au bord de l’autoroute A86. C’est l’ambitieux pari de la plus grande ferme urbaine d’Europe qui sera construite d’ici à 2021 à Colombes (Hauts-de-Seine). Tout est parti d’une contrainte : l’environnement autoroutier. « Nous nous sommes demandé comment contourner ce handicap majeur à l’implantation de logements dans le secteur, explique la maire de Colombes. Nous avons travaillé en équipe sur cette idée d’installer des protections le long de l’autoroute. » Le choix s’est porté sur une ferme urbaine pour aménager les abords immédiats de l’autoroute. D’une longueur de 135 m, elle doit faire office de mur antibruit.

► C’est un immeuble HLM de quatre étages et datant des années 1970. Situé dans les quartiers nord de Nantes (Loire-Atlantique), « d’un patrimoine faiblement attractif, voire répulsif, malgré la diversité des typologies et la qualité des appartements, notamment en termes de surfaces ou de luminosité. », décrit ainsi par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). L’office public de Nantes Métropole Habitat entend redorer l’image du quartier et ambitionne d’offrir « une nouvelle silhouette urbaine » à ce batiment, en le coiffant d’une serre chauffante. Outre son caractère convivial offrant un jardin sur le toit, le dispositif entend utiliser l’énergie solaire canalisée par la serre pour réaliser des économies d’énergie.

► Nantes Métropole veut rester souveraine sur les flots de données émanant de ses services (eau, transport, énergie, déchets, sécurité) et ne pas laisser champ libre aux usages mercantiles. La ville a donc décidé de se doter d’une charte de la donnée publique. À l’étranger, Boston, Montréal, Amsterdam ou Barcelone ont pris des initiatives analogues. Le texte intègre des objectifs de « sobriété », la collectivité s’interdisant de collecter plus de données que nécessaire. Nantes Métropole s’engage aussi à publier les codes informatiques de ses algorithmes. Elle s’interdit toute utilisation de l’intelligence artificielle appliquée à des décisions individuelles concernant des usagers. Quant aux données, elle s’engage à les stocker en France et en Europe

► Un prototype de robot assistant gériatrique est en train d’être testé en situation réelle à Troyes pour évaluer la santé et la qualité de vie d’une personne âgée dès les premiers signes de perte d’autonomie. Baptisé Clara, ce robot a permis, depuis mai, de réaliser 21 tests chez les patients au Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle (CRRF) de Troyes. Le robot, équipé de caméras et de capteurs, permet par exemple d’évaluer la locomotion et les qualités d’équilibre du patient. « L’hypothèse de recherche examinée est qu’une solution robotique permettrait un gain d’efficacité pour le suivi gériatrique par la collecte de données automatisées, de meilleurs sauvegarde et partage des données sécurisées et une meilleure gestion du temps des soignants », ajoute Karine Lan, chercheuse en robotique à Troyes.

Légende image. Autoportrait (selfie) du photographe Olivier Culmann réalisé en Corée du Sud en 2014. La série « Seoulfie » propose une visite de la ville de Séoul sur ce mode photographique autocentré. Amarré à sa tige à selfie, l’individu s’y reproduit à l’infini. Au risque de ne plus savoir qui, de lui-même ou de l’image, survivra à l’autre. Olivier Culmann / Tendance Floue.

#Série_Eté – Episode 2 : le selfie

► Photographe connu pour son travail subtil et malicieux sur l’autoportrait, membre du collectif Tendance Floue, Olivier Culmann est le commissaire d’une exposition de selfies précise-t-il présentée au Festival Portrait(s) Vichy (Allier). Il explique que le selfie est « une image spontanée, à la fois commune et personnelle, un moyen de communication qui suit une certaine évolution historique. Après les lettres ou les cartes postales, le téléphone, les SMS et enfin le selfie. C’est une image qui dit beaucoup sur la société et la vie de nos contemporains, un document brut d’une grande richesse pour les anthropologues de demain. » Voir l’exposition Selfies Ego / Égaux au Festival Portrait(s) de Vichy qui se tient jusqu’au 8 septembre. À lire aussi : À Vichy, la folle épopée du selfie.

► Le terme « selfie » serait apparu en 2002 sur un forum en ligne australien (Abc Online), dérivée du terme anglais « self » (soi en français) auquel est ajouté le suffixe argotique « ie ». Au Québec, on le traduit par « egoportrait ». Pour la philosophe Elsa Godart, « le selfie est une poupée russe, un arbre qui cache la forêt, une porte d’entrée pour décrypter une révolution en marche qui s’enracine dans la société, c’est-à-dire les métamorphoses du moi, de la conscience, à l’heure du virtuel (…) Le selfie devient alors un outil pour se rassurer et peut traduire une fragilité narcissique. » En 2016, elle publie un ouvrage sur la question : « Je selfie donc je suis ». A lire : Elsa Godart, philosophe, et Loïc Prigent, expert ès modes, observent le selfie à la loupe.

#Transport

► Voitures, métros et bus, trains, scooters, vélos, trottinettes… L’offre de mobilité s’emballe dans les grandes villes, beaucoup moins vite en milieu périurbain et rural. Pour mieux en profiter, quelques applis à connaître et à télécharger sans délai. Le concept du Maas (Mobility as a service), dont Helsinki est le laboratoire reste embryonnaire en France. Les transports pèsent à hauteur de 30% dans la balance des émissions de CO². Fortes de ce constat et de la révolution du smartphone, pléthore de start-up se sont engouffrées dans la brèche pour proposer des applications pour mieux circuler en ville.

► Vous pourrez bientôt savoir à l’avance si le métro que vous allez prendre est bondé. L’application Google Maps propose désormais de suivre la fréquentation des transports en commun en temps réel. Ce service a été mis en place samedi 29 juin. Pour l’instant, 200 villes dans le monde sont concernées par la mise à jour. En France, la fonctionnalité sera disponible à Paris, Bordeaux, Strasbourg, Nice et Marseille. Google Maps vous indique le remplissage du métro ou du bus en se basant sur des algorithmes établis grâce aux retours des utilisateurs, explique Numerama.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Contenus haineux, les plateformes commencent à bouger. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les robots-journalistes font revivre les communautés hyperlocales laissées de côté par le déclin des médias locaux ; – La télévision est toujours le moyen le plus courant pour les Américains d’obtenir des infos locales, mais moins de gens la regardent ; – Face aux fake news, écoutez les scientifiques ! Voici quelques techniques à utiliser ; – Voici comment l’IA peut aider à lutter contre le changement climatique ; – Les smartphones ont-ils détruits une génération ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.