10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La contestation contre les éoliennes s’invite dans le grand débat. C’est une multitude de vents contraires qui soufflent sur les éoliennes. Défenseurs du patrimoine, amis des oiseaux, protecteurs de l’environnement, anarchistes, zadistes, marins-pêcheurs, châtelains, parlementaires ou « gilets jaunes », des voix de plus en plus disparates s’élèvent contre ces gigantesques pylônes qui envahissent nos paysages. « La France connaît une véritable crise de saturation de l’implantation des éoliennes, s’alarmait il y a six mois, dans Le Figaro, un collectif de députés de la majorité comme de l’opposition. L’acceptabilité sociale est tellement faible qu’on arrive à un niveau de taux de recours de l’ordre de 70 % sur toute la France. » A lire : Éoliennes : environ 8000 machines dans le pays, 15.000 d’ici à 2030 (@Le_Figaro). Légende image : « Tôt ou tard, il va falloir payer la note, s’agissant aussi bien de la facture que de l’intégrité des territoires », insiste Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable. Crédits photo : Jean-Paul Pelissier/Reuters

► Éoliennes: le tabou du recyclage et du coût du démantèlement. C’est un énorme chantier, mais dont personne ne parle. Aujourd’hui, quelque 8000 éoliennes fonctionnent sur le territoire français. D’ici quelques années, de premières opérations de démantèlement. La durée de vie d’une installation est fixée à quinze ans, correspondant à la période pendant laquelle elle est soutenue financièrement par les pouvoirs publics. Cela n’empêche pas les éoliennes de fonctionner au terme de cette échéance, mais les matériaux s’usent. « Nous nous sommes appuyés sur les notices des fabricants d’équipements, souligne Jean-Louis Butré, le président de la FED. Nous allons ainsi abandonner dans le sol 36 millions de tonnes de béton ». Au béton viennent s’ajouter pêle-mêle 6 millions de tonnes d’acier, 435.000 tonnes d’aciers spéciaux, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cuivre et 6000 tonnes de terres rares. Actuellement « aucune structure de dépollution, de traitement ou de recyclage n’a été instaurée à la hauteur du volume de déchets industriels en cours de dissémination, poursuit Jean-Louis Butré. Tôt ou tard, il va falloir payer la note, s’agissant aussi bien de la facture que de l’intégrité des territoires. » À lire : Contentieux de l’éolien: comment la justice administrative s’adapte (@Figaro_Economie).

► « Sur l’éolien, le gouvernement doit moins écouter les lobbys et davantage les citoyens ! » « Le business éolien doit cesser! », plaide Alexandre Gady, président de Sites & Monuments, une association aussi connue sous le nom de Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France. Il explique que « L’éolien étant aujourd’hui financé par une taxe assise sur l’essence, c’était inévitable. Mais les citoyens se sont en réalité emparés depuis plusieurs années de la question des aérogénérateurs industriels, dits « éoliennes ». Comme personne ne les écoute, ils n’ont eu d’autre choix que de combattre ces machines qui fabriquent beaucoup d’argent, mais peu d’électricité. » (@Le_Figaro).

#Politique&Digital

► Budget participatif : un moyen d’impliquer les citoyens dans la vie de leur cité. Attribuer un budget à des citoyens non élus pour qu’ils puissent proposer, voter et décider de projets pour leur ville, c’est une démarche qui fait son chemin en France et dans le monde. De nombreuses villes, de toutes tailles, se sont lancées dans cette action de démocratie participative, laquelle permet de donner la parole à ceux qui n’avaient pas toujours la possibilité de s’exprimer, sur des aménagements qui les concernent. Avec le budget participatif les citoyens décident, la municipalité réalise…. (@villeintelmag).

#MediaSocial

► « Il n’est pas déraisonnable d’avoir peur de Facebook » Alors que l’entreprise fête ses 15 ans, Thomas Schauder, professeur de philosophie, s’interroge sur l’immense pouvoir de Facebook sur nos vies. Il écrit : « La loi sur les fausses informations révèle bien que les réseaux sociaux sont, aujourd’hui, une source de préoccupation pour le pouvoir politique. Parce qu’il s’agit d’un « espace où des classes sociales qui s’estiment “invisibles” ont la possibilité de faire remonter des revendications, de s’exprimer sur la détresse et sur la colère qu’elles ressentent au quotidien », selon Olivier Ertzscheld [Maître de conférences en sciences de l’information]. Mais aussi parce que cet espace n’est pas moins susceptible d’être soumis aux influences des lobbys ou des États que les médias traditionnels. A l’heure où les gens s’informent et se mobilisent de plus en plus sur ces réseaux, la prudence doit rester de mise. » (@lemondefr).

#Chine

► Huawei : les bottes de sept lieues de la puissance chinoise ? Fondé par un ancien colonel membre du parti communiste chinois, Huawei est une société privée dont la gestion est autonome mais qui a des liens politiques et financiers très étroits avec l’Etat. Son avancée dans la 5G, l’internet mobile dix fois plus rapide que la 4G, est un atout considérable. Ces nouveaux réseaux vont concerner de nombreux domaines de notre quotidien : les transports, la santé, la défense, l’administration et l’industrie. Depuis plusieurs semaines, les États-Unis essaient à tout prix de mettre des bâtons dans les roues du géant des télécoms. l’argument que Donald Trump répète en boucle est celui de la sécurité. Huawei pourrait en effet transmettre à Pékin, comme une loi de 2017 y invite toute entreprise installée sur le sol chinois, les données de ses clients à des fins de renseignement. Le patron de Huawei dément, mais Donald Trump tâche de convaincre ses partenaires commerciaux de ne pas recourir aux équipements de Huawei pour développer la 5G. (@franceculture).

#LiensSauvages

► – France et Emirats vont coopérer sur l’intelligence artificielle (@figaro_economie) ; – Le fisc passe à l’intelligence artificielle pour traquer les fraudeurs (@Challenges).