21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Société

► On a visité une « prison ouverte » en Finlande. Faire des centres de détention des lieux humanisés, où l’on chasse l’ennui et l’on prépare l’avenir, le tout à l’air libre : telle est l’ambition des « prisons ouvertes » de Finlande, qui concernent un détenu sur trois. À Suomenlinna, charmant îlot rocheux au large d’Helsinki, cette utopie concrète apparaît comme l’antithèse des mitards glauques et surchargés à la française. Lire la suite sur le site de @usbeketrica. Crédits image : Jérémy Perrodeau, pour Usbek & Rica.

#Ville

► La ville intelligente, une ville pensée pour les citoyens avant d’être connectée. « La ville intelligente ce n’est pas la ville big brother tout numérique ». Alors que de nombreux films de science-fiction ou des jeux vidéo réalisés ces dernières années ont pu donner une image de ville ultra-connectée et pas obligatoirement réjouissante, Fabien Cauchi, directeur du cabinet Metapolis, spécialisé dans la domaine, résume la vision d’une bonne partie des responsables de projet dans les métropoles françaises. « Je suis convaincu que si on imagine la ville en la pensant d’abord et uniquement avec le numérique, cela n’aura aucun sens et ne servira aucun projet », abonde Luc Belot, ancien député PS et auteur d’un rapport sur le sujet. (@europe1).

#Social

► Le big data pour lutter contre le non-recours au RSA dans le Finistère. Le big data n’a pas vocation à servir uniquement à la smart city et à des secteurs comme le transport, l’énergie ou la surveillance. Il peut aussi être mis au profit de politiques sociales. Les données de 16 000 allocataires, l’équivalent de quelque 150 000 lignes Excel, et une quarantaine d’indicateurs de l’Insee, voilà les ingrédients qui ont permis à un prototype basé sur le big data de faire ses preuves dans la lutte contre le non-recours au RSA dans le département du Finistère. « Nous voulions sensibiliser l’ensemble des cadres, en montrant de façon très concrète ce que pouvait apporter le pilotage par la donnée. Ce projet s’inscrivait par ailleurs dans l’un des axes emblématiques de cette mandature : l’accès au droit », explique le directeur général des services du département, Dominique Soulier. (@Lagazettefr).

#Téléphonie

► Le marché des smartphones reconditionnés cartonne aussi à Bordeaux. En pleine ébullition, le marché des appareils reconditionnés, essentiellement des smartphones, mais également des ordinateurs et des tablettes, séduit de plus en plus les Français. En 2017, environ 2 millions de téléphones ont été achetés de cette manière, selon une étude de l’institut GFK, un chiffre qui était embryonnaire au début des années 2010. En quelques clics, plusieurs plateformes proposent aux particuliers d’estimer leur vieux Samsung ou iPhone, puis de leur racheter quelques dizaines, voire centaines, d’euros. Un pécule qui permet au consommateur de réinvestir dans un nouvel appareil… pourquoi pas reconditionné. Une enquête menée par l’Ifop en octobre pour la start-up Smaaart montre que 36% des Français sont désormais prêts à utiliser ce canal. (@Challenges).

#Cryptomonnaie

► Facebook prépare une cryptomonnaie pour WhatsApp. Facebook passe aux choses sérieuses dans la cryptomonnaie. Le réseau social, qui a mis sur pied ces derniers mois une équipe blockchain, prépare le lancement d’une devise numérique. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit d’une crypto pour… « WhatsApp ». Selon Bloomberg, qui a révélé l’information, les équipes de Facebook – une quarantaine de personnes – travaillent toujours sur le calibrage du projet. Et sur la meilleure stratégie pour son lancement. Le réseau social semble néanmoins avoir choisi un pays pour le lancement du « WhatsApp coin » : l’Inde. (@LesEchos).

#Information

► D’après les IA, les articles qui parlent de « fake news » sont souvent… des fake news. On le sait, les fake news sont un véritable fléau. Elles ont le pouvoir de déformer notre réalité, mais aussi d’influencer nos élections ou d’hystériser nos débats de société. Pour lutter contre ce problème, les journalistes sont en première ligne pour « debunker » les théories du complot et autres rumeurs. Le problème est que ce travail s’effectue « à la main » et nécessite un certain temps d’investigation. Le temps qu’une contre-enquête soit diffusée, la fake news a déjà été largement partagée. Pour pallier ces délais, le monde de la tech propose des solutions. En octobre 2018, le MIT annonçait la création d’un système de machine learning pouvant détecter automatiquement les fake news. Cet outil analyse surtout les sources de publication et détermine un indice de fiabilité en fonction du nombre d’informations fausses déjà publiées. En France, un système similaire est justement en train de voir le jour grâce au travail de trois étudiants de l’école d’ingénieur l’EPITA. (@LADN_EU).

#Banque

► Le gendarme bancaire pointe les risques de l’intelligence artificielle. Comment garder la main sur le contrôle des activités des banquiers et des assureurs alors que ces derniers se lancent dans le déploiement à l’échelle industrielle d’outils d’intelligence artificielle (IA) ? En France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) cherche encore la bonne recette pour y parvenir. « Il y a un effet boîte noire dans ces technologies que nous ne pouvons pas ignorer. Ces technologies sont certes porteuses de meilleures performances et d’opportunités pour le secteur mais elles sont aussi de plus en plus opaques », estime Olivier Fliche, qui dirige le pôle fintech de l’ACPR. (@EchosExecutives).

20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

► Enquête de franceinfo : Quand « l’industrialisation » transforme le visage des forêts françaises. « Au bout de ce chemin bucolique, il y avait un talus. C’était le meilleur endroit pour une virée romantique. » En ce 30 novembre pluvieux, les chaussures de Nicolas Henry font craquer les rémanents et les souches de hêtres et de chênes, témoins sans vie du passage récent des abatteuses. « Ça ne vous fait rien de voir ça, questionne le coprésident du collectif Adret Morvan. C’est quand même un spectacle de désolation. » Ces coupes rases ne sont pas cantonnées à la commune de Brassy (Nièvre). Leur multiplication inquiète des militants environnementaux et certains responsables politiques, le député La France insoumise Ugo Bernalicis a récemment évoqué une « malforestation » pour dénoncer la supposée progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises. Lire la suite sur le site de @franceinfo. Légende image : Près de la commune de Brassy (Nièvre), le 30 novembre 2018. Crédit photo : Fabien Magnenou / franceinfo.

#Ville

► « Lorsque la métropole s’enrichit, c’est au détriment des communes » (Vincent Jeanbrun, Forum métropolitain). Élu le 18 décembre à la tête du syndicat mixte regroupant 141 communes dont la ville de Paris, la métropole du Grand Paris, les trois départements de petite couronne et la région Île-de-France, Vincent Jeanbrun précise ses priorités : Le 25 mai dernier, le Forum métropolitain mettait autour de la table le préfet de Paris Île-de-France Michel Cadot, la présidente (LR) du conseil régional Valérie Pécresse et l’adjoint (app. PS) de la maire de Paris chargé du Grand Paris Jean-Louis Missika. L’objet de la réunion : lancer une consultation internationale sur le devenir des autoroutes, du périphérique et des voies rapides du Grand Paris à horizon 2030. Chacun a contribué au budget dédié de 2,675 millions d’euros : un million de la région, un million de la capitale, 200.000 euros de l’Etat, 150.000 euros de trois départements franciliens et le reste par la métropole, les territoires et les communes intéressées. Lire la suite sur le site @latribune.

► Villes intelligentes : de Nice à Toronto, cinq projets d’avenir. A quoi ressemblera concrètement une ville intelligente ? Plusieurs métropoles, en France comme à l’étranger, ont commencé à répondre à cette question en lançant plusieurs chantiers. De la ville 100% connectée et très controversée à la ville pensée pour mieux gérer l’énergie aux heures de pointes, les objectifs sont multiples. Europe 1 en a sélectionné cinq qui représente le champ des possibilités :- Le projet de Nice pour gérer l’énergie ; – Le « jumeau numérique » de Rennes ; – Dijon, regrouper pour mieux construire ; – Toronto, la « ville Google » ; – Songdo, le quartier coréen 100% connecté. (@europe1).

#Civique

► Ushahidi : comment un site citoyen, né au Kenya, aide aujourd’hui l’ONU à gérer les crises humanitaires. C’est au Kenya, que l’on trouve les prémices de ces réseaux citoyens africains appelés « civic tech ». Tout a commencé avec la surveillance des élections de 2007. A cette époque, les citoyens kényans signalent et documentent les incidents et les violences sur les réseaux sociaux. Constatant que les troubles sont peu couverts par la presse, l’influente blogueuse et activiste kényane Ory Okolloh lance un appel sur la Toile pour développer une carte qui recenserait les violences et les dégâts dans le pays. L’idée est de créer un site numérique permettant aux populations de signaler les violences et de les visualiser sur une carte. L’aventure Ushahidi commence. Dix ans plus tard, cet outil est utilisé pour des milliers de projets citoyens un peu partout dans le monde. (@franceinfo).

#Data

► Géopolitique IoT : quelle cyberstratégie pour gagner la guerre des données. Voici en quelques mots la question soulevée par la Chaire IoT (Internet of Things) de ESCP Europe lors de sa quatrième rencontre du 29 novembre dernier. Autour de la table, une variété d’experts : chercheurs en géopolitique, promoteurs du Tech for good, responsables de la stratégie de grands groupes… Une occasion unique de croiser des regards très différents sur la question des technologies de l’IoT et de la transformation du monde d’un point de vue économique, géographique et stratégique. Charles Thibout, chercheur à l’IRIS en géopolitique, définit l’IoT comme « un pont, une interface entre le monde cyber et le monde réel. Il permet de collecter, de stocker et de traiter des données dans le monde réel à destination du monde virtuel ». « Le cyberespace abolit les frontières nationales et l’IoT abolit les frontières entre monde physique et monde virtuel », affirme-t-il. (@iot_business).

#Commerce

► E-commerce : le gouvernement veut réconcilier les PME avec les géants du Net. Le gouvernement veut rééquilibrer les relations commerciales entre les PME françaises et les grandes plateformes de vente en ligne, comme Amazon ou Cdiscount. Fin octobre, le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, avait incité les TPE-PME françaises qui « rencontrent des difficultés avec les plateformes de vente en ligne » à le signaler sur le site demarches.simplifiees.fr d’ici à la fin du mois de novembre. « Il faut que les PME puissent trouver leur place face aux sites de vente en ligne. Les grandes plateformes ne sont ni nos ennemis, ni nos bienfaiteurs. Elles sont là pour faire des affaires – tout comme nos PME françaises. Selon les cas, ces plateformes peuvent être un accélérateur de business ou au contraire, constituer un frein au développement », a déclaré Mounir Mahjoubi. (@latribune).

#Finance

► L’IA va transformer le secteur financier, le superviseur évalue les risques. Le superviseur des banques et des assureurs, l’ACPR, publie un rapport et lance une consultation publique sur les usages de l’intelligence artificielle dans la finance. Jugée prometteuse, la technologie pose aussi des risques de discrimination par les algorithmes et accroît les enjeux de cybersécurité. Du chatbot qui répond dans l’appli mobile aux questions des clients d’Orange Bank à l’analyseur de courrier électronique pour les conseillers du Crédit Mutuel, en passant par les outils de traduction automatique ou de détection de fraude et les robo-advisors dans la gestion de patrimoine : l’intelligence artificielle (IA) a commencé à se déployer un peu partout dans la finance. C’est la raison pour laquelle la Banque de France a créé il y a quelques mois une taskforce sur l’IA, composée d’acteurs de la place et d’autorités publiques pour en étudier les enjeux. latribune).

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Biodiversité

► Aux Pays-Bas, un archipel de cinq îles artificielles a vu le jour sur le lac Markermeer. Quatre d’entre elles sont exclusivement réservées à la faune et la flore afin de restaurer la biodiversité perdue après la construction d’une digue séparant le lac de l’étendue d’eau voisine, l’Ijsselmee. Les Pays-Bas sont particulièrement vulnérables aux conséquences du changement climatique, une bonne partie du pays se trouvant sous le niveau de la mer. (@Sciences_Avenir). Crédit photo : Bram Van De Biezen /Anp / Afp.

#Planète

► Comment l’IA tente de prédire les séismes. Les géologues connaissent par cœur cette question : peut-on prédire un tremblement de terre ? Elle leur est souvent posée car l’enjeu dépasse le cadre de la science. Les plus importants séismes du monde sont parfois synonymes de bilans humains catastrophiques : 2256 morts en Indonésie en septembre dernier, 370 morts au Mexique un an plus tôt, ou encore 668 morts en Équateur sept mois auparavant. Pourtant, invariablement depuis des décennies les chercheurs répondent : non, la science comprend mieux, mais ne sait pas prédire les séismes. Du moins, pas encore… car les progrès se multiplient vite grâce à l’emploi notable de l’intelligence artificielle (IA). (@LExpress).

#Ville

► Comment la ville de Dijon s’est convertie à la « ville intelligente ». La métropole de Dijon a lancé il y a plusieurs mois un projet pour devenir plus intelligente. Elle a signé début 2018 un contrat sur douze ans avec plusieurs entreprises pour réaliser des économies d’énergie et proposer des services plus poussés à ses habitants. Le responsable du projet, Denis Hameau, conseiller en charge de l’innovation à Dijon Métropole, explique sa vision de la ville intelligente : « C’est une ville qui s’occupe du citoyen et dans laquelle les habitants sont au cœur des projets. Cette vision repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production. Le second répond à un besoin d’inclusion. Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion. Il faut donc se poser la question de la fracture numérique et trouver comment la résoudre. Enfin, la ville intelligente est une opportunité pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte. » (@europe1).

► « La smart city appliquée à la sécurité appelle une vigilance juridique, démocratique et citoyenne ». Ne pas se laisser déborder par les révolutions technologiques, mais éviter d’ouvrir une boîte de Pandore en mettant en cause la loi Informatique et libertés de 1978 : c’est la difficile équation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) face à la prolifération des outils de surveillance, mêlant vidéosurveillance intelligente, technologies de big data et données biométriques, déployés par des villes dans le cadre de leur stratégie smart city. Dans un entretien au Monde, le secrétaire général de la CNIL, Jean Lessi, appelle à un « débat démocratique » sur ces questions tout en réaffirmant sa confiance dans les principes fondateurs « robustes » de la loi de 1978. (@lemondefr).

► Comment des villes « hyper connectées » contrôlent l’espace public. Imaginez : depuis la salle de commande d’un centre municipal de supervision, vous contrôlez toute votre ville. Sur un mur d’écrans, vous suivez les individus au comportement « anormal », vous vérifiez les objets abandonnés, vous repérez une altercation dans la rue, sans oublier de surveiller les tramways bondés, de garder un œil sur la crue de la rivière… Pas besoin de chercher au hasard : l’intelligence artificielle vous montre, parmi les images filmées par des centaines de caméras haute définition à vision nocturne, uniquement ce que vous devez voir. (@lemondefr).

#Politique

► Les « civic tech », initiatives citoyennes sur internet et les réseaux sociaux, fleurissent en Afrique. « Depuis plusieurs années, l’Afrique a prouvé sa capacité à innover dans les usages numériques, sociaux ou financiers », note l’étude de CFI,  agence qui dépend des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères. Celle-ci porte sur quatre pays : Bénin, Kenya, Sénégal, Tunisie. « La civic tech africaine s’est ainsi développée progressivement, en s’appropriant les aspirations démocratiques de la société civile africaine… » (@franceinfo).

#Youtube

► Comment trois comédiennes se sont servies de Youtube comme tremplin. Eléonore Costes, Marion Séclin et Justine Le Pottier sont des visages très connus du « Youtube Game ». Présentes sur la plateforme depuis près d’une décennie, leurs carrières ne décollaient pas avant qu’elles ne sautent le pas du web. « Qu’on me dise que je suis Youtubeuse, influenceuse ca m’énerve ! Je suis créatrice, actrice mais youtubeuse ou influenceuse ça ne veut rien dire. Dire qu’on est Youtubeuse, c’est très réducteur et insupportable » explique Marion Séclin. Loin des clichés, les trois jeunes femmes ont témoigné de leurs parcours professionnels lors de la soirée #ellesfontyoutube à la Maison des Auteurs à Paris il y a quelques jours. Lire la suite sur le site de @metamedia

18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

 ► Eric Scherer, Directeur de la Prospective de France Télévisions, écrit sur le site de Meta Media : « Dans ce nouveau Cahier de Tendances sur l’évolution des médias et du journalisme, nous tentons de voir comment la détérioration des relations des citoyens avec l’information et le dé-tricotage des mass médias par des technologies de rupture ont un impact sur le lien social et la démocratie. Très humblement, et évidemment de manière non exhaustive, nous esquissons des pistes et espérons qu’elles serviront le débat nécessaire. Notamment pour contribuer à restaurer de la confiance. » Dessin de Jean-Christophe Defline.

#Energie

Entre l’Irlande du Nord et l’Angleterre, la plus grande ferme éolienne en mer du monde est entrée en action. La ferme éolienne en mer d’Irlande a démarré jeudi 6 septembre. Elle est immense. Imaginez-vous 87 turbines au total, sur une superficie supérieure à la taille de Paris ? Pour vous donner une autre échelle, c’est l’équivalent de 20 000 terrains de football mis côte à côte ! Les images de ce gigantesque champ d’éoliennes sont très impressionnantes. Le tout est situé à Walney, au large de Barrow in Furness. C’est à 30 kilomètres des côtes anglaises, au nord du pays, entre l’Angleterre et l’Irlande du Nord. Chaque pale installée sur les turbines fait 120 mètres de diamètre. Pour l’occasion, il a fallu installer 300 kilomètres de câbles sous-marins pour relier le tout au réseau électrique britannique. Depuis jeudi, cet ensemble peut donc fournir 659 mégawatts, soit près de 600 000 foyers. C’est considérable. La construction avait débuté en 2011 et le chantier a été livré dans les délais, s’il-vous-plaît ! Il a été réalisé par le constructeur danois Ørsted et l’allemand Siemens. C’est le résultat d’un choix politique, portée par tous les gouvernements britanniques de ces dernières années. (@franceinfo).

#Social

Au Luxembourg, une « justice sociale » qui n’existe pas juste à côté, en Lorraine. Dans les années 1960, le secteur a représenté jusqu’à 31 % du produit intérieur brut (PIB) du Luxembourg. Alors pour ce pays, le glas des hauts fourneaux, dont le dernier représentant a fermé en 1997, fut un drame national, qui fit « craindre l’anéantissement du pays », rappelle Louis Chauvel, sociologue à l’université du Luxembourg. Est-ce vraiment le même Grand-Duché où le premier ministre, Xavier Bettel, vient d’entamer son second mandat en annonçant la gratuité prochaine de tous les transports publics, la hausse du salaire social minimum à 2 098,59 euros brut ou encore la création de deux jours fériés supplémentaires ? Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Information

Que reste-t-il de l’humour à l’ère des fake news ? Par Brice Andlauer, journaliste freelance. Restitution de la discussion organisée par le Social Media Club en novembre 2018 chez Burson-Marsteller, avec Sébastien Liébus, le cofondateur du Gorafi, Cédric Mathiot, journaliste au service Checknews de Libération, Adrien Deydier, Social Media Manager chez Innocent et Pierre Lefébure, Maitre de conférences à l’Université Paris XIII. La discussion était animée par Maxime Drouet, Directeur adjoint au digital chez BW Global et Paul Roy, chef de projet éditorial du Social Media Club France. La parodie, la satire et la dérision ne sont pas nouvelles sur Internet. En rebondissant sur l’actualité, les humoristes 2.0 ont toujours trouvé une matière foisonnante pour créer des nouvelles caricatures ou fausses actualités absurdes. À tel point que de nouvelles formes d’écriture très structurées sont apparues. Le site le Gorafi, homologue français de l’historique The Onion aux Etats-Unis, produit par exemple aujourd’hui de vraies fausses informations de manière industrielle. Un vrai site d’info, reprenant tous les codes de l’écriture journalistique, sauf que tout est inventé pour faire rire le lecteur. D’autres sites, aux codes et ambitions plus floues, comme NordPresse ou SecretNews, empruntent le même modèle. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Emploi

Intelligence artificielle et emploi : vous prendrez bien un peu de recul ? Olivier Ezratty analyse et commente, depuis plus de 20 ans, le monde des start-up du numérique. Il publie chaque année un guide des start-up, commente l’actualité numérique sur son blog Opinions libres et suit, pas à pas, les avancées de l’intelligence artificielle. Il vient de publier un e-book gratuit sur les usages de l’intelligence artificielle. C’est la deuxième édition et c’est plus de 500 pages, dont beaucoup sont consacrées à la question des métiers et de l’emploi. Il s’est livré à un recensement de toutes les prévisions qui ont été faites sur l’avenir de l’emploi et de l’intelligence artificielle, qui saturent « l’espace médiatique depuis 2015 avec des propos qui se focalisent sur le pour et le contre de l’IA plutôt que sur ses aspects tangibles allant des techniques de l’IA à ses applications ». (@pole_emploi).

#Transport

Quand l’intelligence artificielle fait peur. Avec une voiture sans chauffeur, on s’imaginait avoir des problèmes techniques, des accidents, mais pas des problèmes avec la population. En fait, la police locale a relevé des dizaines d’incidents : des jets de pierre, des vitres brisées, des pneus crevés. C’est un problème d’acceptabilité de la technologie. Les fournisseurs mettent sur le marché des produits, mais ne se posent pas la question de la façon dont c’est reçu par les utilisateurs. L’intelligence artificielle inquiète et suscite de la défiance. Selon Ipsos, 25% des Français ne veulent pas utiliser de voitures autonomes et 51% ne se disent pas rassurés par cette technologie. Il faut que les entreprises s’adaptent à l’homme et non l’inverse et qu’il y ait une interaction. (@franceinfo).

#Data

« Les collectivités ne doivent pas se faire déposséder de leurs données ». Jacques Priol est consultant, président du cabinet Civiteo. Il a exercé des fonctions de direction générale à l’office HLM d’Avignon, à Evry et au Conseil régional des Pays de la Loire. Il revient sur l’importance pour les collectivités de maîtriser leurs données et d’avoir accès à celles qui relèvent de « intérêt général » au sens de la loi pour une République numérique. Il explique : « Pour autant, si nous sommes loin de « l’ubérisation du service public » prophétisée par certains, les collectivités ne doivent pas être naïves, ni se faire déposséder de leurs données. Je défends l’idée de travailler sur la stratégie de la donnée pour les territoires : la maîtrise de leurs données et le contrôle des usages qui peuvent en être faits sont en train de devenir des enjeux majeurs pour les collectivités. » (@Lagazettefr).

17 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Chine

► Shenzhen, fer de lance de l’innovation chinoise. C’était un gros village de pêcheurs, perdu aux portes de Hong Kong. Aujourd’hui, la métropole de Shenzhen, symbole des 40 ans de réformes qui ont fait de la Chine l’usine du monde, ambitionne d’être le phare mondial de l’innovation technologique. La Chine a décidé en décembre 1978 de s’ouvrir à l’économie de marché pour nourrir sa population miséreuse. Shenzhen, où 310 000 habitants vivaient de la pêche et de la culture du riz, fut le laboratoire de ces réformes Elle a prospéré en produisant les articles de géants comme Apple ou Samsung, a vu émerger des mastodontes locaux tels Huawei téléphonie) ou Tencent (Internet), et fleurir des dizaines de milliers d’usines qui produisent composants, puces ou écrans tactiles, ce qui lui vaut le surnom de « Silicon Valley du hardware ». (@frenchweb). Crédit photo : Shutterstock.

#Robotique

► Comment Spoon mise sur l’empathie pour construire des robots interactifs et sociaux. Spoon veut créer des robots qui vous donnent « la sensation que vous existez à leurs yeux». «Cela fait environ 14 ans que je fais de la robotique interactive. J’ai beaucoup contribué à la conception de Nao, Pepper, qui sont des robots humanoïdes bien connus. Et dans toute cette technologie, on a pu s’apercevoir que le contact était difficile à établir et que ces robots nous ignorent souvent », explique Jérôme Monceaux, fondateur de la startup créée en 2015 et interrogé lors de l’événement The Robot Of The Year. Concrètement, il s’agit de proposer des robots, qui au-delà de l’analyse de la parole, peuvent aussi déchiffrer la façon dont se comporte leur interlocuteur pour construire une réponse et l’accompagner. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Comment la Russie a utilisé les réseaux sociaux en 2016. Le rapport n’a pas encore été publié, mais il pourrait faire du bruit. Il confirme en tout cas que la Russie a mené une opération de grande ampleur, durant la campagne pour l’élection présidentielle de 2016, puis après, pour soutenir Donald Trump. Le « Washington Post » s’est procuré une copie du rapport préliminaire, dont la version finale devrait être publiée dans le courant de la semaine. Ce rapport est entre les mains de la Commission du Renseignement du Sénat, en particulier son président, le républicain Richard Burr, ainsi que son vice-président, le démocrate Mark Warner. Il a été réalisé par l’université d’Oxford, via son Computational Propaganda Project, et par la société Graphika, qui ont analysé des millions de messages postés sur les réseaux sociaux, fournis par les principales sociétés technologiques concernées, comme Facebook, Twitter ou Google. (@LesEchos).

#Ville

► L’intelligence des villes. Comment penser la ville dans le contexte des menaces qui planent sur l’Humanité ? Alors que les villes sont les premières touchées par les crises économiques et environnementales, il est urgent de repenser les modalités de l’espace urbain. Robotisation, mise en réseaux, interconnexion généralisée… Comment la révolution numérique s’inscrit-elle dans les métropoles ?  Quels sont les nouveaux agencements qui s’opèrent entre le global et le local dans ce contexte ? (@franceinter).

#Transports

► La France à la pointe des réseaux de demain. « Notre ambition est d’être un leader mondial de la mobilité urbaine, durable et connectée. Tout en s’imposant comme le partenaire privilégié des villes intelligentes », souligne Catherine Guillouard, PDG du Groupe RATP. En effet, tous les efforts déployés par le transporteur historique sont tournés vers ces « villes intelligentes », silencieuses, sobres et fluides. Et il y a de quoi : selon le rapport 2018 du cabinet Grand View Research, le marché mondial de la Smart City représentera 2 200 milliards d’euros en 2025. C’est la raison pour laquelle le Groupe RATP a lancé en 2017 un fonds d’investissement, RATP Capital Innovation, doté de 30 millions d’euros. Objectif : miser sur les fleurons français de l’innovation. Comment ? En restant à l’affût des dernières trouvailles qui auront pignon sur rue dans les futures Smart Cities de demain. (@LePoint).

#IntelligenceArtificielle

► L’Afrique face aux géants du Net. Betelhem Dessie avait 9 ans quand elle a édité ses premières vidéos et vendu ses premières capsules de musique pour smartphone. A l’époque, la petite Ethiopienne voulait surtout s’offrir la fête d’anniversaire que son père lui refusait. Dix ans plus tard, elle est devenue championne des nouvelles technologies. Le logiciel pour cartographier les rivières en vue d’un plan national d’irrigation ? C’est elle. Et si la petite femme d’affaires n’a troqué ni son jeans ni ses baskets, elle vit le smartphone à l’oreille, gérant sa start-up et enseignant la robotique aux enfants à l’iCog Labs d’Addis-Abeba, tout en conservant un œil sur Anyone Can Code, sa plateforme d’enseignement du code. Un moyen d’offrir aux nouvelles générations cette immersion dans la « tech » qu’elle a connue enfant dans un coin de la boutique de micro-informatique de son père. « Il y a tant à faire pour embarquer l’Afrique dans l’aventure ! », estime celle qui voit là « la chance du continent » et martèle comme une prédicatrice qu’il faut « tout faire pour la saisir ». Lire la suite sur le site de @lemondefr. A lire aussi : La créativité africaine dopée par l’intelligence.

#Journalisme

► Pourquoi il faut miser sur le journalisme scientifique. Par Olivier Dessibourg, journalistique scientifique et co-fondateur de Heidi.news, un nouveau pure player basé à Genève et lancé au printemps 2019. Il fait du journalisme scientifique un axe fort de son offre éditoriale. Billet invité. Les sciences et les technologies sont partout autour de nous. Il y a peu, l’annonce de la naissance de bébés modifiés génétiquement en Chine, encore non publiée scientifiquement, a montré une fois de plus à quel point les avancées scientifiques façonnent nos sociétés, nos économies et même le futur de nos démocraties. A quel point elles nous questionnent sur les plans éthique, philosophique voire surtout personnel – qui d’entre nous resterait totalement insensible à la possibilité de pouvoir choisir certaines caractéristiques physiques ou mentales de ses futurs enfants ? Lire la suite sur le site @metamedia

16 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Blockchain

► La blockchain est-elle devenue la 3ème nouvelle « grande technologie » ? Par Marc Ogoli-Socin, Line of Business Manager, Security chez Dimension Data France. Mise en place lors de la conception des cryptomonnaies, la blockchain se charge de la gestion d’une liste d’enregistrements certifiée et protégée contre la falsification basée sur un système de confiance en peer-to-peer qui se veut inviolable. L’ironie veut que les cybercriminels, utilisant des ransomwares, puissent faire chanter une administration et exiger le versement d’une rançon en bitcoin. Et, si des cybercriminels font confiance à sa sûreté comme moyen de paiement des rançons, cela reflète bien à quel point la technologie des registres distribués est sécurisée ! Ainsi, l’émergence de la blockchain semble avoir le potentiel de révolutionner la cybersécurité, mais pas seulement. Lire la suite sur le site @siecledigital.

#Alimentation

► Pourquoi Grand Frais cartonne en périphérie des villes. Le concept du « tout sous le même toit », qui a fait le succès de la grande dis-tribution durant des décennies, n’a plus la cote. Et pas seulement dans les rayons non-alimentaires. La preuve avec l’insolente réussite de Grand Frais, une chaîne spécialisée dans les fruits et légumes, mais aussi la boucherie, la poissonnerie, la crémerie et l’épicerie. En un quart de siècle, ses magasins, façon halles de marché, ont fleuri en périphérie des villes. Denis Dumont, le fondateur décide en 1992 de créer, avec des amis grossistes, un premier magasin : les clients peuvent y acheter une grande variété de produits frais, de qualité comparable à celle des commerces de bouche, à un prix compétitif car en provenance directe des producteurs, mais pas forcément locale. Le tout dans un magasin de moins de 1 000 m2 et facilement accessible par les automobilistes. (@Challenges).

#VIlle

► « Pour réussir la transition énergétique, il faut obtenir l’adhésion populaire ». Pour réussir la transition énergétique, il faut obtenir l’adhésion populaire. Il ne suffit pas de fixer des objectifs vertueux à partir d’expertises incontestables mais il est nécessaire d’intégrer une dimension sociétale sinon on ne réussira par cette transition », a lancé le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, mercredi 12 décembre en ouverture du forum Smart City organisé avec La Tribune depuis le Capitole. Des propos qui font écho à la mobilisation des gilets jaunes partie d’une révolte contre la hausse de la taxe sur les carburants. Lors d’un entretien à La Tribune le 28 novembre dernier, l’édile avait d’ailleurs regretté : « le problème est qu’au niveau national les différents gouvernements ont laissé perdurer le diesel tout en faisant adoptés des lois en faveur de la transition énergétique. À travers la crise actuelle des gilets jaunes, on paie 20 ans de schizophrénie de l’Étaté. (@LaTribuneTlse).

#Energie

► Västra Hamnen, le quartier suédois qui fonctionne à 100 % aux énergies renouvelables. Nombre d’habitants ont choisi Västra Hamnen pour son emplacement et son joli capharnaüm architectural, bien plus que pour son profil « vert ». Ils ne savent souvent pas, d’ailleurs, comment est produite leur électricité ou comment sont alimentés leurs radiateurs. Pour ses concepteurs, le fait que les habitants n’aient pas à se soucier de la dimension écologique de leur habitat était l’un des buts initiaux. Et si, à l’exception de quelques panneaux solaires sur les toits, la majeure partie des installations sont situées sous terre, donc invisibles, l’objectif global a bien été atteint : la première portion du quartier fonctionne à 100 % aux énergies renouvelables depuis son inauguration, et le reste « n’en est pas très loin », assure Mattias Örtenvik, spécialiste du développement durable chez l’énergéticien E.On, opérateur du réseau électrique, de chauffage urbain et de transport durable à Malmö. (@lemondefr).

#Politique

► Quand les « civic tech » africaines dynamisent la démocratie. L’Afrique innove dans les usages numériques. De ce continent, émergent des initiatives dont feraient bien de s’inspirer bien d’autres parties du monde. C’est le cas des « civic tech », dans lesquelles des citoyens se saisissent des outils numériques pour développer des projets d’intérêt général. Derrière ces projets, les attentes d’une jeunesse qui exige de la transparence de la part des gouvernants et, souvent, est en demande de davantage de pratiques démocratiques. Le point de départ de cette émission, c’est un rapport qui vient tout juste d’être publié par CFI, l’agence française de développement médias. Il s’intitule : « Les civic tech en Afrique : citoyens et technologies pour dynamiser la démocratie. » (@RFI).

15 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberpiratage

► Les usines 4.0, nouvelles cibles privilégiées des cybercriminels. Les cyberattaques contre les systèmes de contrôle industriel ont augmenté de 40% dans le monde au 1er semestre 2018. L’énergie et les transports sont les plus ciblés. Ainsi la numérisation des moyens de production et leur connexion au monde extérieur ont multiplié ces entrées possibles pour les hackeurs. Dans les usines 4.0, tout est connecté : objets, machines, automates, sous-traitants, donneurs d’ordres, salariés, clients, entrepôts… et tout le monde communique au sein de l’usine et à l’extérieur, via Internet, avec un écosystème élargi, des sous-traitants aux fabricants de matière première en passant par les clients. Les industriels qui avaient investi pour protéger leur système d’information doivent aller plus loin. « Ils prennent conscience que cela ne suffit pas. Car la menace peut venir d’ailleurs et frapper directement les commandes des machines, dans l’usine elle-même. Le développement des virus conçus dans ce but précis est très rapide », analyse Marc Fromager, directeur de l’activité Industry de Schneider Electric France. Selon plusieurs experts, ces attaques ont trois objectifs principaux. L’appât du gain d’abord, ensuite l’espionnage et enfin le terrorisme. (@Figaro_Economie). Légende image : Mi-mai 2017, les sites Renault de Sandouville, Douai et Batilly (France), Novo Mesto (Slovénie) et Sunderland (Grande-Bretagne), le site géant de Nissan, sont infectés par WannaCry, un logiciel rançonneur. Il provoque l’arrêt total ou partiel de la production. Crédits photo : Brocard Pascal / Photo Pqr / Le Républicain Lorrain.

#Energie

► Batteries au fluorure : une alternative plus propre et efficace ? Des batteries dix fois plus denses en énergie et moins polluantes. C’est la promesse faite par les chercheurs qui travaillent sur des batteries au fluorure, comme alternative aux batteries lithium-ion actuellement utilisées. Dans un article paru dans la revue Science le 7 décembre, une équipe de l’Institut de recherche de Honda, du California Institute of Technology (Caltech) et du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa affirme avoir réussi à faire fonctionner une telle batterie à température ambiante. « Contrairement aux batteries lithium-ion, les batteries utilisant du fluorure ne présentent pas le risque de sécurité lié à la surchauffe. Et obtenir les matières premières pour ces batteries ont considérablement moins d’impact environnemental que les méthodes d’extraction pour le lithium et le cobalt », assure le docteur Christopher Brooks, responsable scientifique à l’Institut de recherche de Honda et co-auteur de l’étude. (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

► Les gardiens de la vérité menacée à l’honneur. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Treize tendances à surveiller en 2019 ; – Les dix prédictions tech pour 2019 ; – La technologie 5G vedette de 2019 ; – La télévision, comme les gens l’ont connu, n’existe plus ; – La moitié du monde est connectée à Internet selon l’ONU.

#Planète

► Guatemala : l’intelligence artificielle vient au secours de l’un des plus beaux lacs au monde. Des eaux d’un bleu limpide, une végétation verdoyante et de majestueux reliefs. Niché au cœur du Guatemala, le lac Atitlán n’a pas volé sa réputation de « plus beau lac du monde ». Le cours d’eau recouvre une surface de 130 kilomètres carrés et est bordé par trois volcans qui rappellent son origine : une large caldeira formée par une éruption volcanique il y a 84.000 ans. La légende raconte que c’est dans ce décor digne d’une carte postale qu’Antoine de Saint-Exupéry aurait trouvé l’inspiration pour écrire Le Petit Prince. Malheureusement aujourd’hui, ce n’est plus l’imagination que suscite le lac Atitlán mais l’inquiétude. Depuis une dizaine d’années, le cours d’eau est victime d’un phénomène alarmant : des proliférations régulières d’algues toxiques. Lire la suite sur le site de @NatGeo.

#Technologie

► Pourquoi la blockchain est aussi importante que l’intelligence artificielle. La blockchain, avec son nom effrayant, reste à la fois méconnue et mal comprise du grand public. Et pour cause : il s’agit d’un outil complexe, le genre de rouage qui reste habituellement dans l’ombre et n’est trituré que par les informaticiens. Pourtant, la blockchain n’est pas qu’une mode : elle devrait transformer nos sociétés en profondeur, en fournissant un système décentralisé et ultra-sécurisé permettant d’authentifier tout et n’importe quoi, d’une transaction financière à un score de jeu vidéo, en passant par une carte grise ou un diplôme universitaire. De quoi faire frémir les notaires, ou faire disparaître les terrifiantes procédures pour obtenir une photocopie « certifiée conforme ». (@LePoint).

#Revenu

► Revenu universel, la Finlande l’a tenté et ne l’adopte pas En pointe sur les questions sociales, la Finlande a testé l’intérêt d’une allocation sans conditions sur des chômeurs tirés au sort. Noël avant l’heure. Il y a deux ans, quelque 2 000 chômeurs finlandais ont été stupéfaits de découvrir, dans leurs boîtes aux lettres, un courrier les informant qu’ils toucheraient 560 euros par mois jusqu’en décembre 2018. Ce n’était pas une plaisanterie de l’administration, mais le lancement du premier test au monde, à une échelle nationale, d’un revenu de base. Contrairement à l’allocation chômage, ce revenu de base peut se cumuler sans variation avec un emploi rémunéré. L’expérimentation ne sera pas prolongée l’an prochain. Les grands partis, comme les syndicats, estiment que la généralisation d’un revenu de base à l’ensemble de la population plomberait le pays en augmentant « de 5% le déficit budgétaire finlandais ». @LExpress

#Cinéma

► Le Lion d’or 2018 du festival international du film de Venise, « Roma », chronique mexicaine d’Alfonso Cuaron, a été diffusé uniquement sur Netflix en France dès le vendredi 14 décembre. Il ne sortira pas en France. Alfonso Cuarón s’explique : « Je suis triste que les Français ne puissent pas voir mon film en salles. Vous avez un système de protection de cinéma exemplaire, vous vivez dans une bulle d’exception culturelle, ce que je respecte énormément… Mais le monde change. Dans d’autres pays, comme la Pologne ou l’Italie, « Roma » sort -ce qui est interdit en France- à la fois en salles et sur Netflix. Et ça ne nuit pas à sa diffusion en salles, les réservations affichent complet. Nous sommes à une époque où les salles et les plates-formes comme Netflix peuvent cohabiter. » (@LeParisien_Cine).

14 Déc

Régions.news #357 – Edition du vendredi 14 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#357 en version pdf

Légende image. De 2014 à 2018, le photographe Antoine Repessé a ramassé des ordures dans son appartement et les a photographiées pour son projet « #365 Unpacked ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► A la fin des années 80, il y avait 75 fermes dans le village d’Alloue en Charente. En 2018, il en reste plus que 23. Et pour ne pas voir mourir leur village, une dizaine d’agriculteurs de la commune a créé une coopérative, pour aider les jeunes à venir s’installer. Ils leur apprennent les ficelles du métier, gèrent la comptabilité. Les retraités prêtent également des terres ou du matériel. Une jeune agricultrice estime que sans cette structure, elle « galérerait beaucoup plus » à se lancer.

► En Bourgogne-Franche-Comté, le microcrédit est une solution pour entreprendre. Ainsi l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) participe au développement économique local en accompagnant les porteurs d’un projet de création d’entreprise et qui ne peuvent pas avoir accès au crédit bancaire classique. Dans l’Yonne, elle vient de financer son 100ème microcrédit en 2018. Le montant du prêt varie de 500 à 10 000 euros. Et 95% des emprunteurs remboursent.

► « Je travaillais sur le Morbihan, et je voyais de plus en plus de pancartes vente à la ferme, vente directe, vente ceci, vente cela. J’aurais bien aimé m’arrêter, sauf qu’entre deux rendez-vous, ce n’était pas possible. Et je me suis dit que tous les gens qui travaillaient étaient dans le même cas que moi. D’où l’idée de créer un site internet pour rassembler tous ces producteurs. », explique Gwenola Gomet. Elle vient de créer à Hennebont (Morbihan) son site internet, Sur les routes du Morbihan dans un local de 200 m² où sont entreposés des fruits, des légumes, du fromage, des laitages, des plats cuisinés… fabriqués localement.

► Dans les Hautes-Pyrénées, le village de Sireix, 730 m d’altitude et 60 habitants, est dépourvu de connexion Internet. Alors Sireix utilise son propre signal propagé par des relais jusqu’à l’église du village, technologie qui s’apparente au Wifi. La couverture est d’environ 5 km aux alentours des antennes. Ainsi les 23 habitations disposent maintenant d’une connexion à haut débit. Le département aide les villageois pour l’achat de l’équipement et l’abonnement 35 euros par mois reste comparable à n’importe quelle souscription auprès d’un fournisseur d’accès à Internet. Ainsi, fini le désert numérique pour Sireix.

► A Lyon, une start-up a lancé « Wair », un masque anti-pollution qui se porterait en tour de cou ou en foulard, comme un accessoire de mode. Il s’est vendu aujourd’hui 3 000 exemplaires. Les filtres doivent être changés tous les mois pour rester efficaces, contrairement aux marques concurrentes qui vendent des masques complets à usage unique, et donc … jetables. Pas très bon pour la planète.

Légende image. Des gilets jaunes, le 4 décembre à Montabon (Sarthe). Crédits photo : Jean-François Monier / Afp.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► À retenir cette semaine : Comment Facebook contribue au mouvement des gilets jaunes en se mêlant de l’info locale. Facebook et les gilets jaunes : de nombreuses publications cette semaine soulignent la part de responsabilité de Facebook dans l’organisation du mouvement des gilets jaunes. Son algorithme qui privilégie les publications des groupes locaux au détriment de celles des médias traditionnels dans le fil d’actualité permet à la plateforme sociale d’être une source d’information importante pour certains gilets jaunes autant qu’une source de fausses nouvelles. Et il suffit de quelques secondes à un bot pour disséminer de la désinformation. Mais après avoir liké, les gilets jaunes vont-ils voter ? Les Décodeurs du Monde ont repris une liste d’une cinquantaine de revendications « officielles » des gilets jaunes. En attendant, 2022, les gilets jaunes créent une crise d’Etat et une démocratie virtuelle. L’impact du numérique n’a jamais été aussi réel sur la scène politico-médiatique française.

#Politique

► Rénover la démocratie grâce à la transparence et la consultation des citoyens… Depuis les années 2010, des initiatives se multiplient pour développer des applications et sites Internet permettant de faciliter le débat démocratique. Leur nom : les civic tech. Employées intensivement lors de Nuit Debout, avec par exemple la plateforme de vote Loomio, ces outils sont paradoxalement absents du mouvement des gilets jaunes qui préfèrent débattre sur Facebook et y organiser ses sondages. Une exception confirme la règle : à la Réunion, près de 5 000 personnes ont choisi de s’organiser autour d’une plateforme indépendante, conçue par la start-up Cap Collectif, qui permet de faire remonter les idées de la base pour produire un programme et des revendications. En clair, chacun peut y aller de sa proposition, qui est ensuite débattue, voire retenue.

► Le sociologue Baptiste Kotras explique que « l’Internet est un espace privilégié pour les gens qui ne peuvent pas faire circuler leurs idées, car personne ne peut les empêcher de parler. Le web apporte une ouverture de l’espace public. ». À lire : « Gilets jaunes », médias et Internet : les premiers enseignements.

#LEmpireGafa

► Chaque année, Amazon expédie plus de 5 milliards de colis dans le monde. Fondée en 1994 à Seattle par Jeff Bezos, cette société qui emploie plus de 500.000 salariés à l’échelle internationale embauchait en 2017 près de 130.000 personnes. Le documentaire « L’irrésistible ascension d’Amazon », diffusé sur @ARTEfr revient sur cette politique de recrutement à tout-va, les conditions de travail réelles des heureux élus sont nettement moins reluisantes. Son réalisateur, David-Carr Brown, enfonce le clou en affirmant que « des milliers d’employés au bas salaire sont au service d’Amazon ». Et que « Amazon transforme la société en profondeur et de manière incontrôlable ». Collectant et analysant au passage de précieuses données individuelles, le monstre tentaculaire, omniprésent dans les foyers, ambitionne de s’imposer en fournisseur de services dans tous les domaines et en particulier dans celui de la santé.

► À Berlin, le collectif « Fuck off Google ! » (Va te faire foutre, Google !) a remporté au mois de novembre une victoire symbolique. Google, multinationale californienne a renoncé à ouvrir son septième « campus Google », incubateur de start-up dans des locaux de 3 000 m². « Les gens d’ici en ont assez de voir leur environnement et leur mode de vie dénaturés par la gentrification et la hausse des loyers », explique Larry Blankpage, un hacker. Le quartier de Kreuzberg est le berceau de la contestation allemande des années 1970. Un quartier adossé au mur de Berlin qui a été assidûment fréquenté par David Bowie, Iggy Pop ou Nina Hagen. En contrepartie, des élus berlinois ont proposé à Google de s’installer dans l’ancien quartier général de la Stasi, la police politique de l’ex-Allemagne de l’Est.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► L’année 2018 a été la deuxième plus chaude jamais enregistrée en Arctique depuis 1900, annonce une agence gouvernementale américaine, mardi 11 décembre. Il a fait 1,7 °C plus chaud que la moyenne des trois dernières décennies et le réchauffement y est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale. Seule l’année 2016 avait historiquement été plus chaude que 2018. Dans son rapport annuel, NOAA prévient également que le réchauffement climatique alimentait « des changements profonds » dans l’écosystème. Elle a constaté une diminution de près de moitié de la population de caribous depuis deux décennies dans la région et a observé une remontée des algues rouges vers l’Arctique, à la faveur du réchauffement des eaux. (@franceinfo). Légende image : Un bateau de pêche rentre dans le port de Svolvaer (Norvège), le 4 mars 2013. Crédit photo : Alister Doyle / Reuters.

► Cinq applications pour vous aider à agir. Vous souhaitez réduire votre empreinte carbone, mais ne savez pas par où commencer ? Vous souhaitez recycler des produits au lieu de les jeter ? Vous aimeriez avoir des solutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire ? Voici cinq applications sur smartphone qui vous aideront à changer vos habitudes et, ainsi, à agir pour la planète : – We act for good (WAG), – Astuces écolo, – Too good to go, – Smart Cycle, – Ocean’s Zero. (@lemondefr).

#Social

► Analyse. Sans Facebook, pas de Gilets jaunes ? Le groupe Pouvoir du Peuple 22 est l’un des premier groupe Facebook à avoir appelé au blocage le 17 novembre, à cause du prix du carburant. Il a été créé par Tristan Lozac’h, fin octobre, et comptait avant la première manifestation plus de 11 000 membres. Le groupe compte plus de 24 000 membres. Selon le chercheur de l’IUT de La Roche sur Yon, Olivier Ertzscheild, le nouvel algorithme de Facebook, qui favorise non  plus les posts des grands médias, mais les publications d’amis que l’on a déjà « liké » ou partagé, a favorisé l’ampleur du mouvement des Gilets jaunes. (@franceinfo).

#Ville

► L’architecture peut-elle sauver le monde ? Non, mais… Par Gregorio Carboni Maestri Ph.D., dott. Architecture à l’Université Libre de Bruxelles. Qu’est-ce que l’architecture ? Il existe autant de définitions du mot architecture qu’il y a d’architectes, urbanistes, paysagistes, théoriciens de l’architecture et d’habitants sur terre. Pour certains, dont moi, presque tout ce qui est habité, ce qui abrite, tout espace ou construction est architecture. D’une ruine archéologique à un bidonville ; d’une caverne habitée à Matera aux gratte-ciel d’une métropole ; d’un pont à une hutte ; en passant par les villes, villages et les paysages agricoles. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#Media

► « Gilets jaunes » : notre « Media culpa ». Tribune de Guy Birenbaum, conseiller du vice-PDG d’Europe 1, Virgin Radio et RFM et Laurent Guimier, vice-PDG d’Europe 1, Virgin Radio et RFM. Citoyens oubliés, déclassés, dégoûtés, révoltés, politiques arrogants, hors-sol, journalistes corporatistes et déconnectés, liens politique et social rompus, dégagisme à tous les étages… Depuis près de quarante ans la France laisse de côté une partie de plus en plus importante du peuple. Pas question d’analyser ici toutes les occasions ratées par les pouvoirs successifs. En revanche, avec humilité, nous pouvons poser quelques jalons sur le rôle du « pouvoir médiatique ». Ne faisons plus comme si la crise ne nous concernait pas. Car le désaveu par une majorité de Français de l’objectivité à laquelle nous prétendons est aussi un des signes de la grave rupture française. Des citoyens en nombre croissant n’ont plus aucune confiance dans la manière dont nous travaillons et assimilent « les » journalistes aux politiques, à leur distance, à leurs erreurs. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Société

► Les collapsologues sont-ils dangereux ? Lundi 3 décembre 2018, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris, le biologiste Pablo Servigne comparaissait devant la cour du Tribunal pour les Générations Futures d’Usbek & Rica. Devant un jury citoyen tiré au sort dans la salle, le co-inventeur du terme « collapsologie », qu’on peut définir comme une démarche d’étude de l’effondrement de notre société industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, a dû répondre à trois chefs d’accusation : « défaitisme », « sectarisme » et « démarche pseudo-scientifique ». Compte-rendu d’un procès dense et musclé. (@usbeketrica).

#Information

► « Les ambitions des trolls russes sont sans limites ». Cette trentenaire blonde aux traits sereins est l’un des pires cauchemars du Kremlin. En 2014, la journaliste de Yle, la télévision publique finlandaise, révèle l’existence d’une « troll factory » à Saint-Pétersbourg, où sont produits sans arrêt des fake news diffusées dans le monde entier. Depuis, Jessikka Aro doit vivre cachée pour échapper aux menaces de mort et de viol. En 2019, elle sortira un livre pour raconter les histoires de tous ceux qui affrontent courageusement les trolls russes. (@usbeketrica).

13 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Téléphonie

► La ruée vers l’or des smartphones. Là où vous ne voyez qu’un vieux téléphone portable inutilisable, un ordinateur et une tablette cassés, d’autres perçoivent des « mines urbaines ». Jolie expression pour désigner les gisements de métaux rares ou précieux contenus dans ces objets qui remplissent notre quotidien. Dans les batteries, on trouve cobalt et lithium, dans l’écran de l’indium, mais ce sont les cartes électroniques qui concentrent l’essentiel de la richesse… En 2016, les métaux incorporés dans les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) du monde entier, toutes catégories (petit électroménager, téléviseurs, ordinateurs, ampoules électriques…) – étaient évalués à 55 milliards d’euros par l’université des Nations unies, dont 9,4 milliards pour les seuls mobiles ! (@LesEchos). Légende image : Une tonne de cartes intégrées dans les smartphones dernier cri permet d’extraire jusqu’à 1 kilo d’or, 5 kilos d’argent, 250 kilos de cuivre, 9 kilos de tantale – AFP.

#Transport

► Comment Uber veut séduire les pays émergents. Devenue une plateforme multimodale au fil du temps, Uber veut désormais s’adapter aux besoins de ses clients dans plusieurs pays à travers le monde pour gagner des parts de marché. Ces derniers mois, la plateforme de VTC américaine a ainsi multiplié les initiatives pour conquérir les pays émergents. En juin, la société californienne a annoncé le lancement d’Uber Lite, une version allégée de son application d’origine pour ne conserver que les fonctionnalités de base. Conçue en Inde (1,3 milliard d’habitants), premier pays à bénéficier de cette application simplifiée, elle s’adresse aux utilisateurs qui ont accès à une connectivité réduite. Uber Lite utilise 5 Mo de stockage, soit l’équivalent de trois selfies sur son téléphone d’après la firme américaine, pour un temps de réponse de 300 millisecondes. (@frenchweb).

#Telecom

► La 5G, une technologie aussi prometteuse que redoutée. Qu’est-ce que la 5G ? La 5G, ou cinquième génération de standards pour réseau mobile, est la nouvelle version de l’ensemble des technologies mobiles dont le déploiement devrait commencer, en Asie et aux États-Unis notamment, dans le courant de l’année 2020. La 5G est avant tout une amélioration des capacités techniques offertes par la 4G. Mais c’est surtout une nouvelle phase de connexion. Là où la première génération permettait de passer des appels, la 2G d’y ajouter du texte, la 3G de commencer à envoyer des images et la 4G de développer l’Internet mobile, la 5G doit servir à connecter tout ce qui ne l’est actuellement pas, et en particulier les objets. (@frenchweb).

#Santé

► Au CHU de Poitiers, il existe une voiturette électrique pour emmener les enfants au bloc opératoire. Ce petit bolide met un peu d’animation dans les couloirs de l’hôpital mais il permet surtout aux enfants d’évacuer l’angoisse qui précède une intervention chirurgicale. Les médecins et le personnel soignant ont observés que les enfants sont plus détendus en arrivant au bloc l’anesthésie est à la fois plus facile et plus efficace. L’opération a donc plus de chances de se dérouler dans de bonnes conditions et avec de meilleurs résultats. (@franceinfo).

#Territoire

► Total s’engage à ne plus fermer de stations-service en France. Pour Total, maintenir ces stations est « essentiel » pour des questions d’aménagement du territoire. La forte chute du nombre de stations-service en France peut en effet contribuer au sentiment d’abandon de certaines zones rurales : « Bien souvent, les stations-service sont l’ultime commerce de certaines zones reculées et elles regroupent différents services qui peuvent être aussi bien La Poste que le dépôt de pain », précise un porte-parole du groupe. Il est vrai qu’en une quarantaine d’années, le nombre de station-service a été divisé par trois. Seules 11.147 stations étaient encore en activité en France fin 2017 contre 37.000 au début des années 1980, lorsque la baisse drastique a commencé à la suite du premier choc pétrolier. (@LesEchos).

#Recrutement

► Passer un entretien avec une intelligence artificielle : mauvaise idée ? Passer un entretien vidéo, ce n’est pas forcément un cadeau. Tout d’abord, parce que tout le monde n’est pas acteur studio. Mais aussi parce que de plus en plus de directeurs de ces étranges castings s’avèrent être des machines. La promesse est alléchante. Vera se vante ainsi de pouvoir trouver des « top candidats » 10 fois plus rapidement qu’un humain. Comment ? En se montrant impitoyable et en disséquant tous nos mots et nos moindres expressions faciales. Et la démarche séduit déjà de grands noms : IKEA, PepsiCo, Vodafone, Intel, Unilever, Goldman Sachs… Et c’est un problème, car ces méthodes s’avèrent être complètement biaisées. (@LADN_EU).

#Media

► Gilets jaunes : comment Brut tire son épingle du jeu par rapport aux autres médias. Le mouvement des gilets jaunes a cassé les codes établis des protestations populaires, bousculant ainsi les repères des personnalités politiques et des médias. Chaînes d’information en continu, réseaux sociaux… La crise des «gilets jaunes» s’est invitée sur tous les supports, avec des traitements bien différents. Parmi les médias qui couvrent les actions des gilets jaunes depuis le samedi 17 novembre, premier jour de leur mobilisation nationale, Brut, média 100% vidéo uniquement présent sur les réseaux sociaux, est sur le pied de guerre pour décrypter sous toutes ses coutures ce mouvement citoyen d’un nouveau genre. (@frenchweb).