30 Nov

Régions.news #355 – Edition du vendredi 30 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Les pompiers américains ont réussi à maîtriser l’incendie qui a ravagé la Californie pendant plus de deux semaines. C’est l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie qui a tué au moins 85 personnes et détruit près de 14 000 habitations. Crédits photo : Josh Edelson / Afp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Malaunay (Seine-Maritime), ville de 6 000 habitants, a réussi à diminuer de moitié ses émissions de CO2 en dix ans. Une ville où il pousse des panneaux solaires sur les toits, où des bâtiments municipaux sont chauffés au bois. Est-elle devenue pionnière de la transition énergétique ? La ville a lancé un emprunt participatif pour financer l’achat des panneaux solaires. Le résultat est que la facture énergétique est divisée par deux. D’autres politiques durables ont été promues : plantations de 500 arbres notamment fruitiers qui permettent aux habitants de cueillir en accès libre pommes et poires, conversion en cours des cantines vers le bio ou le local, plan de circulation vert, flotte de véhicules municipaux propres, électriques ou au gaz naturel de ville, valorisation des déchets, arrosage des espaces publics avec des eaux pluviales ou de celle de la piscine après un procédé de déchloration naturelle…

► Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), comme beaucoup de collectivités, a son projet de ville dite « intelligente ». Ainsi un réseau de capteurs en centre-ville transmet des données liées à la propreté, la pollution, l’éclairage et les flux piétonniers. La ville entend les exploiter pour améliorer la qualité de la vie, mais imagine aussi en tirer des revenus financiers. « Nous cherchons à maintenir et amplifier ce qui fait l’ADN de la ville d’Aix-en-Provence, à savoir la qualité de la vie, explique Stéphane Paoli, adjoint au maire en charge du numérique. Le second objectif est d’utiliser le digital pour faire des économies et mieux gérer la ville. ».

► La ville de Nevers (Nièvre) fait partie des 11 territoires à obtenir le label « Territoire numérique libre », une distinction décernée par l’ADULLACT (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), au niveau 4 (sur 5). Cette distinction récompense l’engagement de la municipalité pour développer des « usages numériques libres, citoyens et collaboratifs ». La ville « ambitionne de devenir de plus en plus « contributrice », en développant et en améliorant les outils libres et formats ouverts, mais surtout en partageant ses connaissances et compétences avec « la communauté », c’est-à-dire les autres collectivités territoriales et entités locales souhaitant s’impliquer dans ce mouvement ».

► Bordeaux se prépare à accueillir la coupe du monde des robots humanoïdes. L’équipe Rhoban du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LABRI) est championne du monde de football… des robots humanoïdes. Elle a remporté trois fois la Robocup. Et cela a été un argument pour accueillir la 24ème édition de cette manifestation qui se déroulera du 23 au 29 juin 2020 à Bordeaux. La Robocup rassemble chaque année 5 000 robots répartis parmi les 450 équipes venant de 45 pays différents.

Légende image. Berck plage (Pas-de-Calais), France, 2007 Crédits photo : Harry Gruyaert / Magnum Photos. A l’occasion de la réédition de « Rivages », le photographe flamand Harry Gruyaert, 77 ans, offre un nouveau tour d’horizon de ses panoramas de littoraux.

#COP24 [Elle aura lieu du 2 au 14 décembre à Katowice en Pologne]

► Trois ans après la COP21 à Paris, la COP24 s’ouvre le 2 décembre à Katowice. Comment va la planète, trois ans après ? « les engagements pris à Paris ne sont pas tenus », affirme Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du GIEC, publié en octobre 2018, a démontré les limites de l’accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) : « D’un point de vue du fonctionnement du climat, il n’est pas impossible de contenir le réchauffement de la planète, même à 1,5 degré. Cela étant, ça demande des transitions sans précédent historique. Cela demanderait d’agir extrêmement vite. »

#Europe [L’Europe digitale au présent]

► Estonie. Depuis 2014, ce pays balte d’un million et trois cent mille habitants propose d’ouvrir sa citoyenneté à toute personne désireuse de rejoindre sa nationalité en ligne. Aujourd’hui, plus de 22 000 personnes venant de 138 pays sont devenues d’e-résident (programme appelé e-Residency). Dans le pays 99 % des services se trouvent sur Internet. Retirer une ordonnance médicale, payer ses impôts, voter, correspondre avec les enseignants d’une école, créer une entreprise… Tout cela peut se faire en ligne grâce à X-Road, un système blockchain qui permet le transfert de données de manière décentralisée et sécurisée.

► Comment je suis devenue « e-résidente » estonienne. Article de la journaliste Agnès Villette publié le 26 novembre sur le site de @WeDemain. « Je me connecte au portail e-Estonia (…) Vingt minutes suffisent pour m’enregistrer : nom, prénom, lieu de résidence, nationalité… On me demande de préciser mes motivations, d’expliquer ma candidature par l’une de ces options : devenir « fan » de l’e-résidence et épater mes amis en exhibant ma nouvelle carte d’identité numérique, expérimenter une technologie d’authentification sécurisée en ligne ou créer une entreprise en Estonie. J’opte pour la dernière. Il me reste à scanner mon passeport et ma photo d’identité. Trois clics plus tard, comme pour un produit acheté en ligne, je passe à la caisse. Le prix de ma nouvelle identité numérique : 100 euros. » Trois semaine plus tard, « je suis la 400ème Française à obtenir l’e-résidence estonienne ». Aujourd’hui, la France est en dixième position avec plus de 589 e-résidents. A lire aussi l’article « Comment j’ai décidé de m’offrir la résidence numérique d’un pays dont je ne connais à peu près rien » d’Adrià Budry Carbó, publié le 30 mai 2017 sur le site suisse @LeTemps.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Sans alliance, impossible désormais de lutter face aux plateformes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Serait-ce le bon moment pour les éditeurs d’adopter une plateforme commune ? Les entreprises médias tentent chacune de manière indépendante de résoudre leurs problèmes techniques qui sont les mêmes, plutôt que de s’unir et de se concentrer sur la concurrence. BuzzFeed répond à cette question par l’affirmatif : leur site d’info envisage des alliances pour faire face aux géants du web. Jonah Peretti, le directeur général, a déclaré que sa société était contrainte de fusionner avec d’autres éditeurs en ligne afin de négocier de meilleures conditions avec des plateformes telles que Facebook.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Face à l’étalement urbain, le modèle des transports publics atteint ses limites. Les opérateurs de transport public vont devoir développer de nouveaux types de services s’ils veulent continuer à accroître leur nombre d’usagers. Les chiffres de l’Observatoire de la mobilité 2018, présentés mardi par l’UTP, la fédération professionnelle du secteur, le montrent : ces dernières années, les réseaux de province n’ont cessé de s’étendre, avec la mise en place de nouvelles lignes de bus (le plus souvent) ou de tramways. En province, la taille des territoires desservis est passée de 39.500 kilomètres carrés en 2014 à 49.500 en 2016, soit une augmentation de 25 % en deux ans. (@LesEchos). Légende image : La taille des territoires desservis par les transports en commun de province a fortement augmenté entre 2014 et 2016. Mais ces extensions de réseau ont été réalisées dans les zones périphériques, où la densité d’habitation est faible. Crédits photo : Loïc Venance / AFP.

#Ville

► La smart city, du rêve à la réalité. La ville du futur est dans les radars, mais encore éloignée du centre de la cible. 22 % des collectivités ayant répondu à notre questionnaire déclarent être déjà engagées dans un projet de ville du futur et, un tiers serait en train d’y réfléchir. Côté fournisseurs, même enthousiasme : 48 % des entreprises de la construction et 40 % de l’industrie affirment avoir déjà une offre dédiée pour les collectivités. Parmi elles, respectivement 72 et 61 % disent avoir déjà collaboré avec une collectivité sur ce type de projets. L’optimisme est donc de mise. La ville du futur semble sur les rails ! D’autant plus que la grande majorité des collectivités qui ne sont pas engagées sur un projet se dit convaincue de l’intérêt du sujet : elles sont 74 % à considérer qu’il leur faudrait s’engager. Seules 17 % sont réfractaires. (@Lagazettefr).

#Transport

► Voitures électriques : pourquoi elles tardent à venir. La part de marché détenue par l’électrique augmente régulièrement mais ne pèse pas bien lourd encore : au mois d’octobre, seul 1,65 % des voitures immatriculées sont électrique. Pourquoi une telle mévente ? Vous connaissez la rengaine : un prix de vente excessif au regard de l’autonomie effective ; un temps de charge qui se compte en heures à domicile ; la hantise de faire la queue aux bornes de charge rapides ; l’impression, enfin, d’essuyer les plâtres en se risquant à une technique nouvelle. En somme, le consommateur a le sentiment confus qu’il a tout intérêt à retarder sa conversion à l’électrique, le temps qu’émerge une nouvelle génération de batteries plus endurantes et moins chères. Une hésitation qui coûte cher à la collectivité, si l’on veut se persuader que convertir l’intégralité du parc roulant permettrait véritablement d’épargner les fameux 48.000 décès prématurés attribués aux oxydes d’azote émis par le Diesel. (@Challenges).

#Commerce

► Noël : les bonnes affaires du e-commerce. En France, le e-commerce a le vent en poupe. Certains Français vont repérer les produits en magasin, mais n’achètent qu’une fois rentrés chez eux, en ligne. Sur les sites de ventes en ligne chinois, les produits voulus sont souvent moins chers. Montres, vêtements, les plateformes proposent d’acheter directement aux fabricants chinois, sans intermédiaires et donc, à prix cassés. Les sites font la fortune de milliers de petits commerçants chinois. Au sud de Pékin, une ville s’est spécialisée dans le e-commerce. Les rues sont remplies de boutiques qui ne vendent que sur internet. Dao était encore paysan il y a cinq ans, avant de lui aussi lancer sa boutique en ligne. Il vend désormais des thermos et négocie les matières premières au meilleur prix. Avant, il ne gagnait que 605 € par mois. Désormais, il en gagne 2 500. (@franceinfo).

#Education

► « Apprendre au XXIᵉ siècle » : un pari sur l’intelligence collective. Il est grand temps que l’apprentissage de la curiosité l’emporte sur celui de la soumission. Tel est le « credo » sur lequel repose Apprendre au XXIᵉ siècle, l’importante et passionnante contribution que François Taddei vient d’apporter à la réflexion sur l’avenir de l’école et les enjeux de la connaissance. Si l’on veut progresser vers une « société apprenante », « où les apprentissages des uns facilitent ceux des autres », une « révolution de nos façons d’apprendre, en tout lieu et à tout âge » s’impose, juge-t-il. (@FR_Conversation).

#Social

► Pauvreté et numérique. A l’intersection du social et de l’accès aux technologies, on sous-estime souvent les difficultés que rencontrent les sans domiciles fixes et les personnes qui vivent  en dessous du seuil de pauvreté lorsqu’elles doivent faire, par exemple, des démarches administratives, vers Pole Emploi, ou la Sécurité Sociale, et sont dépourvus d’ordinateurs, de connexion internet, de smartphone, ou même lorsqu’elles sont – selon la formule consacrée – en illettrisme numérique. (@franceculture).

#Technologie

► Conseils pour un usage « éthique et intègre » de la technologie. Analyste particulièrement fin de l’évolution des technologies de l’information, Farhad Manjoo tient dans le New York Times, depuis cinq ans, la chronique « L’état de l’art ». La première de ses chroniques commençait par les conseils suivants : « Achetez vos appareils (hardware) chez Apple, utilisez les services en ligne de Google et procurez-vous vos médias digitaux chez Amazon. » Simple et de bon conseil mais, aujourd’hui, largement insuffisant. Publiée le 28 novembre, la dernière révèle une remarquable évolution : « Ne vous contentez pas de prendre en compte le produit, faites attention au modèle économique ; évitez d’alimenter les géants ; adoptez tard, ralentissez. » Des conseils qui s’adressent, selon ses propres termes, aux utilisateurs « éthiques et intègres » qui se demandent comment s’y retrouver dans ce secteur, selon lui, à la fois mal avisé et mal conçu, voire méprisable (« misbegotten »). (@LeMondefr).

#MediaSocial

► Le temps à ne pas dépasser sur les réseaux sociaux pour préserver sa santé mentale. Tout le monde l’admettra : passer des heures à parcourir photos diverses et annonces de fiançailles, de vacances, de naissances et de promotions vous donne souvent l’impression de perdre votre temps. Pour autant, il semble quasi impossible de se déconnecter une bonne fois pour toutes… Une lueur d’optimisme: on a peut-être trouvé un repère sur la durée qu’il est raisonnable de consacrer aux réseaux sociaux. D’après une étude qui sera publiée en décembre par le Journal of Social and Clinical Psychology, limiter sa fréquentation à une demi-heure par jour serait bénéfique pour la santé mentale. Les chercheurs de l’université de Pennsylvanie se sont penchés sur les habitudes de navigation de 143 étudiants de premier cycle âgés de 18 à 22 ans, travaillant en deux phases distinctes: l’une au printemps, l’autre quelques mois plus tard, en automne. (@LeHuffPost).

#Media

► Médias, quels défis à 5 ans ? Crise de confiance, entrée dans l’ère « post news », nouvelles technologies, transformation des méthodes de travail, nouveaux concurrents internationaux… Les défis des médias sont nombreux et viennent de tous côtés. A l’occasion du festival Médias en Seine, organisé par FranceInfo et Les Echos, France Télévisions a accueilli une série de conférences sur l’avenir du journalisme et celui du monde de la création, ainsi qu’une trentaine d’expérimentations permettant de se projeter et réfléchir aux médias du futur. Session de rattrapage. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Télévision

x► La télé est-elle foutue ? Rencontre entre la productrice Simone Harari-Baulieu, auteure de La chaîne et le réseau (Les Editions de l’Observatoire) et Bruno Patino, directeur général d’Arte, qui a publié Révolutions (Grasset). Avec, en toile de fond, la réflexion engagée par l’Etat sur la réforme de l’audiovisuel public. Simone Harari : « La notion de télévision renvoie maintenant prioritairement aux programmes : des contenus professionnels conçus pour être vus par des spectateurs de profils différents, à des rythmes différents, sur des écrans différents. » Bruno Patino : « Le téléviseur, la chaîne assemblant des contenus et les proposant à une heure donnée, et le programme vidéo est désormais dissocié. L’écran du téléviseur est celui de la synchronicité événementielle ; on le regarde à plusieurs pour les grands rendez-vous. A l’extrême opposé se situe le smartphone, l’écran de l’intimité, puis l’ordinateur et la tablette. Mais les usages ont davantage tendance à se compléter plutôt qu’à s’annuler les uns les autres. » (@LExpress). Légende image : La télé de papa : Alfred Jules-Julien, ministre des PTT, en 1938. Crédit photo : Afp.com.

#Blockchain

► « La France risque de passer à côté de la blockchain comme on est passé à côté d’Internet ».  Aujourd’hui en France, de nombreuses forces s’activent pour définir un cadre légal à la blockchain et aux cryptomonnaies. Alexandre Stachtchenko,  président de l’association ChainTech et également co-fondateur et DG de Blockchain Partner, explique que « le problème c’est nous défendons tous à peu près les mêmes choses. Mais que nous n’arrivons pas à les défendre ensemble. Souvent à cause de divergences mineures. C’est idiot car nous sommes aujourd’hui largement minoritaires dans la population française sur des sujets qui, malheureusement, sont encore majoritairement anxiogènes. Pendant ce temps, nos adversaires, bien plus installés, financés et structurés, profitent de ces dissensions pour faire passer leurs propositions. » (@usbeketrica).

29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Mobilité j’écris ton nom (1/4) : Une histoire économique des transports. Depuis les origines de l’humanité et plus encore depuis l’invention de la roue en 3000 avant Jésus-Christ, les hommes et les marchandises n’ont cessé de circuler. Les chemins sont devenus des routes puis des lignes de chemin de fer et enfin des autoroutes et « mobilité » apparaît aujourd’hui comme un mantra politique et économique qui soulève de nombreuses questions sociales. (@franceculture). Légende image : Les docks de Cardiff par Lionel Walden (1894) : le réseau ferré au cœur de l’industrialisation. Crédits : Getty.

► A lire les 3 autres épisodes sur le site de @franceculture : – Mobilité j’écris ton nom (2/4) : Relier les territoires. Derrière la modernisation du réseau de transports à l’échelle nationale se trouve souvent la volonté d’unifier un territoire. Relier les grandes villes entre elles et au centre dans un modèle essentiellement centralisé engendre ainsi une transformation profonde de la géographie économique. – Mobilité j’écris ton nom (3/4) : Paris : le grand déplacement. Face à un système saturé qui génère de fortes inégalités spatiales et donc sociales, le réseau de mobilité urbain de Paris et ses couronnes est repensé : c’est le projet du Grand Paris Express. Un chantier d’envergure qui pose la question d’un système plus juste face aux aléas des transports. – Mobilité j’écris ton nom (4/4) : Fret : la bataille du rail. Peut-on sauver le fret ferroviaire ? La part des marchandises transportées en train décroît depuis maintenant des décennies ; l’urgence climatique imposerait pourtant de valoriser ce mode de transport réputé moins polluant que la route. Problème : le camion, économiquement, semble plus compétitif…

► L’Occitanie, première région à commander des trains à hydrogène à Alstom. La présidente de la région Occitanie a annoncé mercredi 28 novembre qu’elle voulait faire de sa collectivité « le premier territoire français d’expérimentation de trains à hydrogène », avec la première commande de trois trains de ce type à Alstom. Alstom a proposé le 21 novembre une adaptation française de son train à hydrogène qui circule depuis septembre en Allemagne. La chaîne de traction en a été conçue dans cette même usine de Tarbes. (@franceinfo).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

# Cop24

► Le foulard anti-particules qui part à la conquête des villes polluées. A Lyon, une start’up a lancé « Wair », un produit innovant qui permet aux utilisateurs de deux-roues de filtrer la pollution atmosphérique. L’idée est née dans l’esprit d’une jeune femme inspirée par le stylisme et l’écologie. Elle a imaginé « Wair », un masque anti-pollution qui se porterait comme un accessoire de mode. Il s’est vendu aujourd’hui 3000 exemplaires de masques « Wair » en tour de cou ou en foulard. Les filtres doivent être changés tous les mois pour rester efficaces. Mais ici, seul le filtre doit être remplacé, contrairement aux marques concurrentes qui vendent des masques complets à usage unique, et donc … jetables. Pas très bon pour la planète. (@franceinfo).

#Immobilier

► Google, un concurrent sérieux pour les acteurs historiques du BTP ? Aménager l’ensemble d’un quartier: cruciale pour le positionnement tentaculaire des « majors » françaises de la construction, l’activité commence à intéresser à l’étranger le géant technologique américain Google, sans qu’il apparaisse pour le moment comme un concurrent crédible. Alphabet, maison mère de Google, promet pour sa part de « réinventer les villes à partir de l’internet », et a gagné fin 2017 un premier appel d’offre au Canada à Toronto pour concevoir un quartier de cinq hectares. Google, qui a précisé à l’AFP « ne se concentrer actuellement que sur Toronto », peut-il représenter une menace pour les majors français en les reléguant à un simple rôle de sous-traitant de la construction comme leurs homologues anglo-saxons ? (@frenchweb).

#Santé

► Comment Amazon pose ses pions dans le secteur de l’e-santé. Amazon continue d’accélérer dans l’e-santé. Cette fois-ci, le géant américain entre de plein pied dans le marché de l’analyse des données médicales en annonçant le lancement d’un nouveau service: Amazon Comprehend Medical. De quoi s’agit-il exactement ? Comprehend Medical utilise le machine learning et l’analyse de texte pour extraire les données clés des dossiers médicaux des patients. Le géant américain vise les prestataires de soins de santé, les chercheurs, les essais cliniques, les assureurs ou encore le secteur pharmaceutique, afin de les aider à la prise de décisions.  (@frenchweb).

#Formation

► Le laboratoire de fabrication (FacLab) de l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) à Gennevilliers ouvre ses portes afin de faire connaître sa formation numérique destinée aux jeunes en mission locale. « L’université permet de façon expérimentale à des jeunes peu qualifiés inscrits en mission locale d’avoir accès à deux diplômes universitaires pour apprendre à fabriquer des objets avec des machines numériques, et à mettre un nouveau produit sur un marché », explique-t-on à l’université de Cergy-Pontoise. Cette formation dispensée à une dizaine de personnes dure près de huit mois. (@LeParisien_92).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Mercredi 28 novembre, le gouvernement annonce son plan pour la recherche en intelligence artificielle. Il prévoit au total 665 millions d’euros de dépenses jusqu’en 2022 pour le budget de l’État. Selon les grandes lignes du plan présenté par le gouvernement, l’Etat va notamment consacrer 200 millions d’euros aux « 3IA », des centres interdisciplinaires appelés à devenir les vaisseaux amiraux de la recherche française en intelligence artificielle. Quatre pôles universitaires sont candidats, à Paris, Toulouse, Grenoble et Nice. Une centaine de millions d’euros supplémentaires viendront des entreprises, les 3IA ayant vocation à rapprocher recherche publique et privée. (@20minutes).

► « Face aux croyances, les faits ne pèsent pas lourds auprès de l’opinion ». Les actualités de ces dernières semaines, l’intelligence artificielle (IA) témoignent des avancées de l’IA, mais émettent aussi un message univoque et anxiogène : l’IA est prête à se substituer à l’humain. Un présage qui conforte certainement les théoriciens du « grand remplacement » technologique. Que l’IA puisse représenter une menace à termes pour certains emplois ou qu’elle puisse être détournée à des fins néfastes est une évidence. En revanche, agiter le spectre d’une « IApocalypse » tient de l’irrationnel. Les réseaux de neurones artificiels qui sont à la base de l’IA ont beau imiter le fonctionnement du cerveau humain, ils en sont encore loin. Toutefois, face aux croyances, les faits ne pèsent pas très lourds auprès de l’opinion publique. (@lemondefr).

28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► COP24 : comment va la planète, trois ans après l’accord de Paris ? Trois ans après la COP21 et alors que va s’ouvrir le 3 décembre à Katowice la COP24, « les engagements pris à Paris ne sont pas tenus » selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en octobre 2018, a démontré les limites de l’accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Théoriquement, les objectifs fixés lors de la COP21 peuvent encore être atteints selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC : « D’un point de vue du fonctionnement du climat, il n’est pas impossible de contenir le réchauffement de la planète, même à 1,5 degré. Cela étant, ça demande des transitions sans précédent historique. Cela demanderait d’agir extrêmement vite. » (@franceculture). Légende image : La COP 24 se tiendra à Katowice en Pologne, un pays qui tire 80% son électricité du charbon. Crédits : Getty. A lire COP24 : c’est déjà trop tard ? (@franceculture).

► France : des investissements en faveur du climat toujours insuffisants. Les investissements pour le climat dépassent désormais les 40 milliards d’euros mais « les besoins en la matière sont compris entre 50 et 70 milliards d’euros par an », note l’Institute for Climate Economics (I4CE), émanant de la Caisse des Dépôts, dans son panorama annuel. Les investissements ont pourtant progressé depuis trois ans, tirés par les efforts en faveur de l’efficacité énergétique. « Mais cette hausse est trop timide pour combler le déficit d’investissement annuel », remarque le groupe de réflexion. (@Challenges).

► À l’occasion de la COP24, organisée du 2 au 14 décembre en Pologne, Les quarante-quatre stations de France Bleu ont choisi de faire connaitre une initiative locale mise en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici quelques reportages : – Des boîtes à vélos pour encourager les transports propres à Perpignan ; – Incorporer du carbone dans les sols pour compenser l’effet de serre, une fausse bonne idée ? – Ces parents périgourdins ont choisi d’utiliser des couches lavables pour leur bébé ; – En Mayenne, une collectivité lance « Tous à bicyclette » » pour tenter de remplacer le « tout voiture » ; – Une électricité verte, citoyenne et locale à Aubais (Gard) ; – Limoges teste des trolleys-bus encore plus écolos, une première en France.

► Dans l’émission explique « On est dans un déni collectif où on continue à vivre comme avant, à dépenser, à consommer. On vit mieux avec plus de confort mais il y a un prix à payer : le changement climatique et la perte de la biodiversité. » Yann Arthus-Bertrand invité de l’émission « L’invité capitale »

► La belle aventure de l’océan. L’océan mondial génère une grande part de l’oxygène que nous respirons. Il régule le climat de la planète et joue un rôle majeur dans la température terrestre. Sept navigateurs expriment leur opinion : – Éric Bellion : « Le vrai problème, ce sont les polluants chimiques » ; – Armel Le Cleac’h : « Les Sargasses, c’est un fléau aux Antilles » ; – – Stéphane Le Diraison : « Il est urgent d’agir pour protéger les océans » : – Jean-Marie Patier : « L’océan est une richesse qu’il faut protéger » ; – Loïck Peyron : « Arrêtons de dire que nous sommes propres ! » ; – Armel Tripon : « Il faut que l’on arrive à préserver l’océan » ; – Thibaut Vauchel Camus : « Les mégots de cigarettes » enfouis dans le sable « ça me révolte ».

#Anthropocène

► Quand l’histoire humaine rencontre celle de la Terre… Les scientifiques nous l’annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque :  l’Anthropocène. Ce qui nous arrive n’est pas une crise environnementale, c’est une révolution géologique d’origine humaine. Depuis la révolution industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Faisant dialoguer science et histoire, cette conférence vise à donner une réponse historique à une question simple : comment en sommes-nous arrivés là ? Un monde fini ? (@franceculture).

► Historien spécialiste du climat au CNRS, Jean-Baptiste Fressoz, auteur notamment de L’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Le Seuil, 2012) et de L’Événement anthropocène (Le Seuil, 2013), explique que « l’Anthropocène est une proposition géologique pour dire qu’on est entrés dans une nouvelle époque qui marque la prédominance de l’Homme sur les grands paramètres du système Terre. » et « l’interaction entre la guerre et le capitalisme a été le moteur de l’Anthropocène. » (@franceculture).

#Ville

► Nicolas Détrie repense la ville. Dans les banlieues ou les centres-villes, l’association Yes We Camp est devenue entreprise sociale spécialisée dans le déploiement de projets urbains éphémères avec pour mot d’ordre le vivre-ensemble. À sa tête, Nicolas Détrie, un « utopiste », qui souhaite réinventer notre façon d’habiter le paysage urbain. « La cohabitation reste la mère de toutes les politiques publiques, prône-t-il. Reléguer les pauvres en périphérie ne fait que créer une fragmentation qui paraît ensuite naturelle à la population. » L’histoire commence à Marseille, en 2013 avec un groupe d’architectes, d’urbanistes et d’artistes imaginent un camping artistique écologique dans le quartier nord de l’Estaque. Le temps d’un été, tous les riverains participent à la vie de ce village insolite, qui attire touristes et curieux de passage. (@LExpress).

#Transport

► À La Défense, un dispositif inédit pour désengorger les transports Quiconque a déjà mis les pieds à La Défense aux heures de pointe sait à quel point il est difficile de se frayer une place dans les transports en commun. Pour lutter contre l’engorgement constant des transports, la région lance le 28 novembre un dispositif inédit : Faire appel aux entreprises, une quinzaine en particulier, afin qu’elles assouplissent les horaires d’arrivée et de sortie de leurs collaborateurs au bureau mais aussi encourager la pratique du télétravail, qui est déjà bien entrée dans les mœurs… L’expérience sera également menée dans les secteurs du Grand Paris Sud et ceux entourant les deux branches Nord de la ligne 13 du métro. A lire : Bientôt un RER ultra-rapide pour desservir La Défense (@LesEchos).

#Télévision

► Le recul du chômage ferait baisser les audiences télé. D’après Jérôme Bodin, analyste financier de la banque, spécialiste des médias, la baisse de la consommation de la télévision dans plusieurs pays s’expliquerait ainsi, en premier lieu, par le recul du taux de chômage ces dernières années. L’explication, rarement mise en avant jusqu’ici, peut surprendre à première vue. Mais il est, somme toute, assez logique que lorsqu’une personne retrouve du travail, elle regarde moins le petit écran… L’analyste d’Oddo a d’ailleurs calculé un coefficient de corrélation de plus de 70 % entre la variation de l’emploi et la variation de la consommation de la télévision aux Etats-Unis et en Espagne depuis 2012. En France, il est de plus de 60 % depuis 2015. (@LesEchos).

27 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► L’incendie qui a ravagé la Californie est désormais maîtrisé. près plus de deux semaines de lutte, les pompiers américains ont réussi à maîtriser « à 100 % » le « Camp Fire », l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie qui a tué au moins 85 personnes et détruit près de 14 000 habitations (@LeMondefr). Légende image : JOSH EDELSON / AFP

#Ville

► Villes et climat : des destins inextricablement liés. Parce qu’elles concentrent 50% de la population mondiale et 70% des Européens, parce qu’elles émettent 70% des gaz à effet de serre mondiaux, les villes sont tout à la fois les premières responsables et les premières victimes du changement climatique. Ce sont aussi les creusets où s’inventent les solutions qui permettront de l’enrayer et de s’adapter à ses effets inéluctables. Et si l’intelligence artificielle progresse, c’est le cas aussi de l’intelligence collective. En approfondissant leur expertise et une approche plus transversale sur l’énergie, le bâtiment ou les transports, les villes développent des relations d’un nouveau genre avec leurs fournisseurs et délégataires de services publics. (@latribune). Forum Smart City du Grand Paris 2018. Rendez-vous les 27 et 28 novembre à la Mairie de Paris pour deux jours de débats sur la ville Zéro carbone.

► La ville de Nevers (Nièvre) fait partie des 11 territoires à obtenir le label « Territoire numérique libre », une distinction décernée par l’ADULLACT (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), au niveau 4 (sur 5). Cette distinction récompense l’engagement de la municipalité pour développer des « usages numériques libres, citoyens et collaboratifs ». La ville « ambitionne de devenir de plus en plus « contributrice », en développant et en améliorant les outils libres et formats ouverts, mais surtout en partageant ses connaissances et compétences avec « la communauté », c’est-à-dire les autres collectivités territoriales et entités locales souhaitant s’impliquer dans ce mouvement ». (@franceinfo).

#Données

► Google accusé de manipulation pour « espionner » des utilisateurs. Sept organisations européennes de consommateurs ont saisi mardi des régulateurs nationaux en reprochant à Google de manipuler ses utilisateurs pour « espionner » leurs mouvements en violation des nouvelles règles sur la protection des données (GDPR), a annoncé le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC). La plainte déposée en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, en Grèce, en République tchèque, en Slovénie et en Suède s’appuie sur une étude de l’organisation norvégienne de consommateurs qui conclut que le géant américain « utilise un design et des informations trompeurs qui amènent les utilisateurs à accepter d’être constamment suivis ». (@frenchweb).

#Transport

► Véhicules autonomes : le ferroviaire prend le train en marche. Freiner ou accélérer, sans jamais varier d’une trajectoire prédéfinie : on a connu plus grand défi technologique que l’automatisation des trains et de trams. Pourtant, l’industrie ferroviaire (à l’exception du métro) n’est pas tellement plus avancée que le secteur auto dans le développement de véhicules autonomes. Elle a même volontairement attendu que la voiture autonome progresse, afin de réduire ses coûts de R&D. Il faut dire que l’enjeu est moindre. Le ferroviaire propose un transport de masse où le chauffeur ne représente ni un coût significatif ni un risque majeur d’accident. Mais un certain nombre de problématiques poussent quand même l’industrie à préparer l’après-conducteur, au-delà des lignes de métro automatisée, qui évoluent dans des tunnels fermés au public. (@journaldunet).

#Médecine

► La Chine ouvre une enquête après l’annonce de la conception de bébés génétiquement modifiés. Un scientifique chinois a-t-il aidé à la conception des premiers bébés génétiquement modifiés au monde ? La Chine a ouvert une enquête, lundi 26 novembre, afin de vérifier les affirmations du chercheur He Jianku. Une annonce décrite par de nombreux chercheurs comme « une folie ». He Jiankui, professeur d’université à Shenzhen, a annoncé dans une vidéo diffusée sur YouTube la naissance « il y a quelques semaines » de deux jumelles dont l’ADN a été modifié, afin de les rendre résistantes au virus du sida. « Nous avons demandé aux autorités sanitaires de la province du Guangdong d’ouvrir immédiatement une enquête minutieuse afin d’établir les faits », a réagi lundi soir la Commission nationale de la santé, disant « attacher une grande importance » à l’affaire. (@franceinfo). A lire aussi : Des bébés génétiquement modifiés seraient nés en Chine (@LeMondefr).

#Société

► L’intelligence artificielle produit des gilets jaunes. Le géographe Christophe Guilluy décrit depuis des années les souffrances de la France périphérique. Il voit dans les gilets jaunes le signe d’une révolte de ce tiers pays qui n’intéresse pas les politiques. Il y a bien trois France : les gagnants de la nouvelle économie, calfeutrés dans les métropoles où se concentrent les entreprises liées à l’intelligence artificielle (IA), les banlieues peuplées de communautés et la France périurbaine et rurale des « petits Blancs », qui se sont autobaptisés « gilets jaunes ». Lire la suite sur le site de @LExpress.

► Paul Virilio : conjurer la vitesse. Alors que nous évoquions à l’instant la fascination du politique et des industriels pour la vitesse, objet fantasmagorique de puissance et de modernité, il était important de rendre hommage à celui qui fut l’un de ses principaux penseurs et critiques : l’urbaniste et philosophe Paul Virilio. Décédé le mois dernier à l’âge de 86 ans, il avait consacré une partie de sa vie et de son œuvre à l’étude de cette vitesse, omniprésente, omnipotente, sur nos vies sociales, économiques et politiques. Il étudie ainsi ces questions dans son ouvrage Vitesse et Politique : essai de dromologie, publié en 1977, dans lequel il réfléchit à l’accélération du monde. Il explique ainsi que la multiplication des technologies de transport et de communication, ces modes de transmissions instantanées, “réduisent, je cite, le monde à rien ». Les territoires sont saturés de technologies qui permettent de le parcourir et de le contrôler, du minitel au TGV, de l’avion à internet. En mettant Paris à deux heures de Lyon et, peut-être, bientôt à deux heures de New-York, l’homme a opéré une réduction de l’espace et du temps, un « rapetissement du monde ». (@franceculture).

#Technologie

► L’éthique ne suffira pas ! Rachel Coldicutt, directrice de DotEveryOne, le think tank britannique qui promeut une technologie plus responsable, plus équitable, plus inclusive et plus démocratique, dans une tribune pour Medium s’énerve après la mode de l’éthique qui traverse actuellement le monde des technologies. Elle affirme : « S’assurer que plus d’informaticiens aient une compréhension rudimentaire de la prise de décision éthique élargira certainement leurs horizons en tant qu’individus, mais cela ne suffira pas pour transformer la façon dont la technologie est fabriquée ou dont elle affecte la société. Une proposition plus radicale consiste à former les diplômés des arts et des sciences sociales à la conception de produits et d’expériences, de manière à ce que ceux qui font passer les gens au premier plan aient les compétences nécessaires pour façonner la technologie de manière plus responsable. » (@internetactu).

► L’intelligence artificielle est la priorité technologique. Le gagnant est… l’intelligence artificielle. En trois ans, elle a tout emporté sur son passage, devenant la priorité des experts du secteur des technologies, loin devant les autres secteurs, comme le révèle l’édition du Digiworld Yearbook du think tank technologique Idate. En 2014, cette même étude voyait arriver en haut du tableau les infrastructures télécoms. « Pour beaucoup d’acteurs du marché, le développement des réseaux télécoms à très haut débit est considéré comme acquis. Leurs efforts portent dès lors sur d’autres points », explique Vincent Bonneau, directeur du pôle innovation de l’Idate. (@FigaroTech).

26 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photo

 x► Le carnet maritime d’Harry Gruyaert. A l’occasion de la réédition de « Rivages », le photographe Harry Gruyaert, 77 ans, offre un nouveau tour d’horizon de ses sublimes panoramas de littoraux dans une troisième édition. Des images attrapées au fil de l’eau lors de ses voyages à travers le monde, de la Côte d’Opale à l’Inde, de la Corée du Sud à l’Irlande. Couleurs robustes, composition au cordeau, le Flamand fixe des paysages menaçants aux ciels prêts à éclater. (@LExpress). Légende image : Berck plage, France, 2007 (Harry Gruyaert/Magnum Photos).

#Territoire

► Le projet de loi qui veut désenclaver la France périphérique. La dernière loi du même genre remonte à décembre 1982, il y a presque trente-six ans. Elle portait le nom de LOTI (pour loi d’orientation des transports intérieurs) et constituait jusqu’ici la référence en matière d’organisation des transports en France. C’est dire si la présentation du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), lundi 26 novembre en conseil des ministres, est un moment important pour Elisabeth Borne, la ministre des transports.La LOM arrive, en cette fin d’année 2018, dans un contexte politique qui en change la dimension. Le texte devient, dans la communication gouvernementale, un plan de désenclavement de la France périphérique. « Ce sont des territoires qui se sentent abandonnés, a déclaré Mme Borne dans un entretien accordé au JDD, dimanche 25 novembre. Ils sont les victimes du tout-TGV qui a structuré notre politique des transports pendant des décennies (…), qui a poussé au tout-voiture beaucoup de nos concitoyens laissés sans autre solution pour se déplacer. L’objectif de la loi mobilités, c’est de sortir de cette logique-là et d’apporter des réponses concrètes partout. » (@LeMondefr).

#Energie

► Malaunay : comment la ville a diminué de moitié ses émissions de CO2 en dix ans. C’est une ville où il pousse de drôles de fleurs et des panneaux solaires sur les toits. Des bâtiments municipaux chauffés au bois et des voitures électriques… Comment Malaunay (Seine-Maritime), 6 000 habitants, est-elle devenue pionnière de la transition énergétique ? À deux pas de la mairie, l’église. C’est ici qu’ont été posées les premières tuiles solaires. Pour l’église, plus de facture d’électricité, car elle est autosuffisante. Les jours de grand soleil quand elle produit plus, le surplus est stocké. Des panneaux solaires, il y en a partout. 1 600 m2 sur tous les bâtiments municipaux. Coût de l’investissement : 800 000 € financés au trois quarts par des subventions. La ville a aussi lancé un emprunt participatif. À la clé, 275 000 € par an d’économie pour la commune. Une facture énergétique presque divisée par deux. À Malaunay, on fait feu de tout bois, tant que c’est bon pour la planète. (@franceinfo).

#Blockchain

► Après la bulle, l’heure de vérité. Pour profiter de l’engouement autour de la blockchain, des centaines d’entreprises se sont rebaptisées ou ont communiqué sur leurs projets crypto. Mais depuis l’effondrement du bitcoin, les déconvenues s’amoncellent. L’occasion de faire le tri entre vrais et faux projets. Cette tendance à pérorer sur le thème « on fait de la blockchain », une sorte de « vu à la télé » version 2018. « Comme il y a du greenwashing, il existe une forme de ‘blockchain washing’, fait valoir Marcel Botton, directeur général de Nomen, spécialiste de la création de noms de marque. Même si certaines sociétés n’en font pas du tout, il y a un désir de leur part de s’associer à cette technologie, car cela fait moderne et donne aussi envie aux investisseurs. » (@LesEchos).

#Ville

► Forum Smart City du Grand Paris : quelles solutions pour une ville « zéro carbone » ? ‘Hôtel de Ville de Paris accueille l’édition 2018 du forum Smart City du Grand Paris, qui s’attachera « à réfléchir aux nouveaux modèles économiques, aux nouvelles pratiques, aux mutations des relations entre les différents acteurs publics et privés dans les territoires, aux enjeux qu’implique la transformation urbaine, à l’impact de la révolution digitale sur la ville ». Après « réinvestir la ville » l’an passé, les discussions porteront cette fois-ci autour de la volonté affichée du « zéro carbone ». Seront donc passés en revue les thématiques liées à la mobilité en ville (quelle « juste place » pour la voiture ?), au financement de la transition énergétique, à l’évolution du climat dans le monde, à l’architecture à trouver pour une ville « zéro carbone » ou encore au rôle de l’intelligence artificielle dans la ville de demain. (@latribune).

#Transport

► Ne me parlez plus de modes de transport. Le monde de la mobilité change. Et pour une fois c’est en France que cela se passe. Blablacar, le service de covoiturage n°1 mondial, absorbe Ouibus le service d’autocars. SNCF entre au capital de Blablacar. Si ce rapprochement n’est pas une révolution en terme de nombre de personnes transportées, il s’agit d’une étape importante dans l’influence grandissante des plateformes de services dans la mobilité. Alors que tous les transporteurs veulent faire de « la mobilité comme service », Le site @15marches propose d’étudier plus en détail ce que signifie cette opération pour les acteurs du domaine. Prenez un café ou un thé, posez votre dos contre le dossier du fauteuil, et allons-y.

#Travail

► Innovation : l’intelligence artificielle invente des métiers. L’intelligence artificielle (IA) est souvent accusée d’être destructrice d’emplois. Selon des craintes anciennes, les robots prendraient la place des hommes. « Cette inquiétude est infondée car même si une entreprise meurt, une autre prend sa place, assurant une demande constante de compétences », estime Jean Leonetti, président de la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes). A titre d’illustration, 5 000 emplois ont été créés par les entreprises de la technopole travaillant sur l’IA en cinq ans. (@LeParisien_Job).

#Robotique

► Bordeaux se prépare à accueillir la coupe du monde des robots humanoïdes. L’équipe Rhoban du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LABRI) est championne du monde de football… des robots humanoïdes. Elle a remporté trois fois la Robocup. Et cela a été un argument pour accueillir la 24ème édition de cette manifestation qui se déroulera du 23 au 29 juin 2020 à Bordeaux. La Robocup rassemble chaque année 5 000 robots répartis parmi les 450 équipes venant de 45 pays différents. (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

► Les ratés spectaculaires de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle n’est pas encore parfaitement au point. Ces technologies récentes ne sont pas toutes matures. En matière de voitures autonomes, il y a des accidents. Des chercheurs se sont rendu compte que le logiciel d’une voiture autonome qui suit un autre véhicule d’un peu trop près, n’arrive pas à la faire déboîter aussi vite que le véhicule de devant, si un obstacle apparaît soudainement. La voiture autonome percute alors ce dernier. On peut tromper la machine Sur la reconnaissance faciale, les activistes américains ont pris les visages des 500 membres du Congrès et les ont comparés aux visages de criminels. Résultat : 28 d’entre eux ont été considérés comme des repris de justice. La qualité de l’intelligence artificielle dépend de la qualité des données qui lui sont données pour apprendre. Et on peut donner des données biaisées ou incomplètes. (@franceinfo).

#EuropeDigitale

► Depuis 2014, l’Estonie, pays balte d’un million et trois cent mille d’habitants propose d’ouvrir sa citoyenneté à toute personne désireuse de rejoindre sa nationalité en ligne. Aujourd’hui, plus de 22 000 personnes venant de 138 pays sont devenues d’e-résident (programme e-Residency). Dans le pays 99 % des services se trouvent sur Internet. Retirer une ordonnance médicale, payer ses impôts, voter, correspondre avec les enseignants d’une école, créer une entreprise… Tout cela peut se faire en ligne grâce à X-Road, un système blockchain qui permet le transfert de données de façon décentralisée et sécurisée.

► Comment je suis devenue « e-résidente » estonienne. Article de la journaliste Agnès Villette pulié le 26 novembre sur le site de @WeDemain. « Je me connecte au portail e-Estonia (…) Vingt minutes suffisent pour m’enregistrer : nom, prénom, lieu de résidence, nationalité… On me demande de préciser mes motivations, d’expliquer ma candidature par l’une de ces options : devenir « fan » de l’e-résidence et épater mes amis en exhibant ma nouvelle carte d’identité numérique, expérimenter une technologie d’authentification sécurisée en ligne ou créer une entreprise en Estonie. J’opte pour la dernière. Il me reste à scanner mon passeport et ma photo d’identité. Trois clics plus tard, comme pour un produit acheté en ligne, je passe à la caisse. Le prix de ma nouvelle identité numérique : 100 euros. » Trois semaine plus tard, « je suis la 400ème Française à obtenir l’e-résidence estonienne ». Aujourd’hui, la France est en dixième position avec plus de 589 e-résidents. A lire aussi l’article « Comment j’ai décidé de m’offrir la résidence numérique d’un pays dont je ne connais à peu près rien » d’Adrià Budry Carbó, publié le 30 mai 2017 sur le site suisse @LeTemps.

25 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Voici les départements champions du glyphosate. C’est un classement qui risque de faire quelques vagues. Ce mardi en effet, l’association Générations Futures a publié son classement des départements qui ont acheté le plus de pesticides. Et notamment le glyphosate, l’herbicide développé par Monsanto et qui est notamment accusé d’être un véritable tueur d’abeilles, et dont la France a promis de se passer à l’horizon 2020. Un classement que l’association a établi en compulsant plusieurs bases de données disponibles. Celle du ministère de l’Environnement et de la Banque nationale de ventes des distributeurs, qui recense les déclarations annuelles des fournisseurs de pesticides en France. Un travail qui l’a obligé à consulter pas moins de 700.000 lignes de tableurs. (@LesEchos).

#Climat

► Carburants : faut-il consentir à un « effort de guerre » climatique ? La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs. (@usbeketrica).

#Ville

► Aix-en-Provence, comme beaucoup de collectivités, a son projet de ville dite « intelligente ». Un réseau de capteurs en centre-ville transmet des données liées à la propreté, la pollution, l’éclairage et les flux piétonniers. La ville entend les exploiter pour améliorer la qualité de la vie, mais imagine aussi en tirer des revenus financiers. « Nous cherchons à maintenir et amplifier ce qui fait l’ADN de la ville d’Aix-en-Provence, à savoir la qualité de la vie, explique Stéphane Paoli, adjoint au maire en charge du numérique. Le second objectif est d’utiliser le digital pour faire des économies et mieux gérer la ville. » (@20minutes).

#Commerce

► Ikea veut supprimer 7.500 emplois dans le monde. Ikea veut se concentrer sur le commerce en ligne et se développer dans les centres-villes Pour cela, elle va supprimer 7.500 postes dans le monde d’ici 2020. Ikea va en parallèle recruter d’ici deux ans 11.500 personnes pour répondre aux opportunités digitales et à l’ouverture d’une trentaine de points de vente. Le géant suédois de l’ameublement entend notamment investir dans les centres-villes, une stratégie répondant à un changement de mode de vie observé puisque « moins de personnes » disposent d’une voiture et « de plus en plus de personnes déménagent dans des petits espaces », avait plaidé en octobre Jesper Brodin, PDG d’Ingka. (@20minutes).

#Entreprise

► La Défense : ces start-up vont améliorer la vie des salariés du quartier d’affaires. Le cadre est idéal pour se connecter avec le quartier d’affaires. Du 17ème au 19ème étage de l’immeuble Cœur Défense, dans les locaux en « flex office » de l’établissement public d’aménagement Paris La Défense, cinq start-ups seront accueillies sur les plateaux pour travailler sur des services novateurs destinés aux entreprises et aux salariés. « Les start-ups auront, pendant six mois ou un an, un accès aux parties communes, aux salles de réunion etc. et un wi-fi dédié pour ne pas se connecter à notre réseau et aux informations confidentielles », précise Franck Boucher, directeur de l’attractivité de Paris La Défense. « L’idée est de trouver des produits à développer à La Défense. On leur propose ce territoire pour les expérimenter », ajoute-t-il. (@LeParisien_92).

#DroitDAuteur

► Article 13 : comment YouTube enrôle ses utilisateurs contre la directive sur le droit d’auteur. « Contre la censure, pour la liberté d’expression. » Une jeunesse qui se mobilise : il n’y a pas à dire, ça fait frissonner. Sauf que sous les pavés, il y a YouTube. Soumis à une intense campagne de lobbying, certains internautes emboîtent le pas à la plateforme et relaient son hostilité à l’égard de la directive européenne sur le droit d’auteur. En cause : l’article 13. Approuvé mi-septembre par les députés européens, il a pour objectif d’imposer aux géants d’Internet un strict respect du droit d’auteur sur les contenus qu’ils diffusent. Si la version du texte n’est pas encore définitive (elle en est à la phase des trilogues, c’est-à-dire la négociation finale du texte entre le Parlement, le Conseil et la Commission), cela n’a pas empêché YouTube de lancer une campagne sans précédent auprès de ses utilisateurs. #SaveYourInternet, un bon gros coup de com de la part d’un Gafa qui, sous couvert de défense de la liberté d’expression, veut surtout garder ses sous. (@telerama).

#Seniors

► Vivoka est une jeune entreprise née à Metz. Elle est spécialisée dans la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle. Son innovation de pointe, développée et entièrement créée en France est capable de détecter les habitudes de ses utilisateurs et de répondre à leurs besoins. Pour les personnes fragilisées ou dles seniors, cette technologie de Vivoka est en mesure de signaler une anomalie dès qu’elle est détectée. Elle permet ainsi de contrôler toute la maison sans effort pour une plus grande autonomie et répond parfaitement aux exigences des seniors. (@franceinfo).

24 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DataCenter

► Quand la face cachée d’Internet devient un problème public. Aujourd’hui avec la démocratisation d’Internet on entend du plus en plus parler de la numérisation des données, on parle aussi de dématérialisation. Il s’agit du remplacement des supports d’informations matériels par des données informatiques, qui peuvent circuler sur les réseaux numériques ou être stocker en ligne (le Cloud, « nuage » en français). Mais en réalité toutes ces données informatiques nécessitent une part matérielle pouvant jouer un rôle non négligeable dans l’aménagement des villes. Et c’est là qu’on arrive au sujet des data centers. De 1990 à 2015, le territoire de Plaine Commune va connaître un réaménagement important dû notamment à la préparation de la coupe du Monde 1998. Elle bénéficie de certains avantages pour l’implantation de data centers : proximité d’alimentation électrique (postes sources), accès aux réseaux des télécommunications, facilité d’accès (RER et autoroutes) et absence de risques majeurs. Le territoire va jouer un rôle très actif dans sa promotion en tant que « capitale européenne des data centers ». A lire le texte intégral de l’article « Ce nuage que je ne saurais voir. Promouvoir, contester et réguler les data centers à Plaine Commune » de Clément Marquet. Légende image : Data center de l’agence Reuters à Londres

#Ville

► Champs-sur-Marne (77) : bienvenue à Sense City, la ville-test du futur. Sense City est un démonstrateur qui permet de tester en conditions réelles des innovations de la ville durable : qualité de l’air, matériaux biosourcés, géothermie, route solaire, pesage dynamique, etc. Une première mini-ville bardée de capteurs est installée sous la halle climatique, montée sur rails, depuis avril dernier. Une seconde verra le jour l’an prochain, avec des arbres et une rue en forme de canyon pour créer un « îlot de fraîcheur ».Ces mini-villes sont évolutives selon les besoins des chercheurs et des industriels qui viennent y installer leurs expériences. A lire aussi : Seine-et-Marne : une mini-ville intelligente pour étudier les climats et la pollution. (@LeParisien_77).

#Transport

► La voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Elle semble devenue le Saint-Graal aussi bien écologique qu’économique. La voiture électrique permettrait de sortir du tout-pétrole, tout en rendant nos villes plus propres. Une voiture électrique n’émet en effet pas de CO2, ni d’oxyde d’azote, le polluant controversé lors du dieselgate. Et se recharger reviendrait jusqu’à 30% moins cher qu’un plein en station. Pourtant, certaines études remettent en question cette image idyllique de la voiture électrique, en particulier à cause de sa batterie, et surtout ses composants, concentrent de nombreuses problématiques environnementales. (@BFM_Auto).

#Commerce

► Ce que l’intelligence artificielle peut apporter au e-commerce. L’intelligence artificielle peut-elle doper l’e-commerce ? En croissance depuis plusieurs années, la vente en ligne voit dans l’intelligence artificielle l’occasion de rapprocher un peu plus l’expérience de vente en magasin et les avantages de la vente à distance. Améliorer l’expérience client en ligne peut donc permettre de convaincre de nouveaux segments de clientèle, aujourd’hui encore réticents à l’achat à distance. Dans son étude, publiée en septembre, KPMG distingue cinq domaines dans lesquels l’IA peut permettre à l’e-commerce de se développer. (@bymaddyness).

#Travail

► Le travail se cherche un avenir à l’ère de la transformation digitale. Brandie comme une nécessité par les uns et comme un cancer par les autres, la transformation digitale de notre tissu entrepreneurial fait son trou dans le débat public… et dans les têtes de nos politiques. Avant toutes choses, un rapide retour ethnologique s’impose : la notion désigne le processus qui permet aux entreprises d’intégrer toutes les technologies digitales disponibles au sein de leur activité. En bref, une nouvelle culture fondée par les avancées technologiques. Un exemple concret ? La suprématie du mail sur les autres canaux de communication, qui finit par mener au message de boulot reçu entre la poire et le fromage. Un poil réducteur, il est vrai, mais le débat actuel sur le droit à la déconnexion montre bien que cette nouvelle manière de travailler suscite encore beaucoup de craintes et d’incompréhensions. (@INfluencialemag).

#Territoire

► « La Silicon Valley nous montre à quoi ressemble le capitalisme déchaîné ». Menlo Park ? Les plus sili-connectés savent que s’y prépare le campus géant de Facebook, qui regroupera bientôt logements et commerces. C’est aussi la ville que la photographe Mary Beth Meehan a choisi comme point d’ancrage lors son immersion, en octobre 2017, au coeur de la Silicon Valley. Lieu de naissance des grandes entreprises tech, terre de promesses, la Silicon Valley n’a pas perdu de sa superbe puisque plus de 3 millions d’habitants s’y accumulent aujourd’hui sur 5 000 km2. Mais la foi en une technologie salvatrice, capable de « make a world a better place », a pris un coup, et le mythe s’effrite, ébranlé entre autres par l’explosion des inégalités.  (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

► Sans alliance, impossible désormais de lutter face aux plateformes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Serait-ce le bon moment pour les éditeurs d’adopter une plateforme commune ? Les entreprises médias tentent chacune de manière indépendante de résoudre leurs problèmes techniques qui sont les mêmes, plutôt que de s’unir et de se concentrer sur la concurrence. BuzzFeed répond à cette question par l’affirmatif : leur site d’info envisage des alliances pour faire face aux géants du web. Jonah Peretti, le directeur général, a déclaré que sa société était contraint de fusionner avec d’autres éditeurs en ligne afin de négocier de meilleures conditions avec des plateformes telles que Facebook ; – Le Canada entend aider le journalisme et propose une déduction fiscale de 15% sur les abonnements à la presse numérique. Le gouvernement fédéral accorde un allègement fiscal aux abonnés à l’information numérique et un crédit d’impôt remboursable aux médias. Selon les critiques, ces mesures affaibliraient l’indépendance journalistique. Elles coûteront au total 595 millions de dollars en 5 ans !

23 Nov

Régions.news #354 – Edition du vendredi 23 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un pipeline d’hydrocarbures au Canada• Crédits : Joel Sartore, Getty. L’idée d’un système de taxes dissuasif destinées à réduire la pollution émerge progressivement. Quelles conséquences d’une fiscalité écologique qui impacterait à la fois les producteurs et les consommateurs d’énergie ? Peut-on croire au pouvoir régulateur d’un marché des émissions de CO² ? Ecouter l’émission Le sens de l’impôt : Taxer pour mieux respirer sur le site de @franceculture.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Pour le maire de Mulhouse, Michèle Lutz, « La modernisation de nos réseaux électriques est indispensable pour construire la ville de demain, une ville intelligente et tournée vers la transition énergétique. » Et pour « éviter au maximum les désagréments pour les habitants et limiter les coûts, nous avons mené, ces dernières années, un important travail avec tous les concessionnaires et prestataires d’énergie, souligne Michèle Lutz.  Quand des travaux sont programmés sur un secteur, nous regardons en amont avec l’ensemble des acteurs s’ils sont susceptibles d’être concernés, afin de limiter les durées de travaux et de gagner en efficacité. »

#Monnaie

► A compter du 1er janvier prochain, les bureaux de tabac pourront vendre des bitcoins qui sont une monnaie virtuelle ou cryptomonnaies. Au début, entre 3.000 et 4.000 bureaux de tabac seront équipés d’un logiciel permettant d’acheter directement des coupons de bitcoins pour des montants de plusieurs valeurs : 50, 100 ou 250 euros. L’Autorité de contrôle prudentiel, institution  chargée de la surveillance de l’activité des banques et des assurances en France, a validé ce processus d’achat de bitcoins pour une raison simple : il n’y a pas le choix. La crypto-monnaie devient une monnaie mondiale, et il est préférable d’accompagner ce mouvement inéluctable ainsi que la demande du marché et des consommateurs.

► Le rapport de Jean-Pierre Landau sur les crypto-monnaies remis le 4 juillet 2018 à Bercy, préconise que « la bonne approche est de laisser les crypto-monnaies et les innovations qu’elles portent se développer dans l’espace virtuel qu’elles occupent ». En conclusion ce rapport affirme : « Comment s’échangera, demain, la valeur sur Internet ? À cette question, les crypto-monnaies apportent une réponse ambitieuse. Il s’agit de créer de nouvelles monnaies, fondées sur de nouvelles technologies : la blockchain et les registres distribués, qui autorisent une gestion décentralisée de la monnaie sans tiers de confiance, à l’opposé des systèmes hiérarchisés et centralisés des monnaies officielles. »

► Revue de liens : – De récentes études ont calculé que l’activité liée au Bitcoin représentait l’équivalent de la consommation énergétique de l’Irlande ; – Un magnat du Bitcoin veut construire une ville utopique dans le Nevada

Légende image. La photo d’une Plymouth rouge des années 1950 affichée sur le mur d’un concessionnaire automobile au Minnesota. Aujourd’hui les enjeux environnementaux prennent une place de plus en plus importante dans le débat public et la croisade contre les voitures semble de plus en plus prégnante. Ecouter les émissions Automobile : sur la route du futur, série en quatre épisodes sur le site de @franceculture : 1/ Métropoles : cachez cette voiture que je ne saurais voir ; 2/ De Berlin à Séoul : l’industrie au défi du verdissement ; 3/ Demain la K2000 pour tous ; 4/ La voiture fait-elle encore rêver ?

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente].

► Face à la hausse du carburant, ils choisissent le covoiturage. En bordure de l’A68, l’aire de covoiturage de Saint-Sulpice se remplit tôt le matin. Avec ses 80 places de parking, elle est de plus en plus utilisée, à la fois par des travailleurs ou étudiants se rendant à Albi ou Toulouse. Pour ce professeur dans un lycée albigeois, c’est une solution économique : « Cela fait 3, 4 ans que je covoiture, j’ai économisé la moitié de ce que m’aurait coûté un trajet classique. » Pour sa collègue, c’est une évidence : C’est idiot d’avoir des voitures vides quand l’essence coûte si cher.

► Le covoiturage domicile-travail, la solution anti-bouchons ? Un exemple : il y a 2,3 millions de déplacements en voiture ont lieu chaque jour sur l’agglomération toulousaine… Cela explique en partie les bouchons et les pics de pollution. Certains automobilistes en ont pris conscience et se mettent au covoiturage. Ainsi une automobiliste, nouvelle adepte du voiturage, explique que son trajet lui prend 40 minutes au lieu de 30 avec sa voiture personnelle. Mais en discutant avec les passagers le trajet passe plus vite.

#Commerce

► Lors de la traditionnelle « Fête des célibataires », une journée de soldes monstres en Chine, baptisée « 11.11 Global Shopping Festival », le géant du commerce en ligne Alibaba a une nouvelle fois battu son record de ventes sur Internet dimanche 11 novembre avec 27 milliards d’euros en 24 heures, soit un montant supérieur au PIB de l’Estonie. Pour mémoire, en 2017, le groupe avait enregistré en 24 heures quelque 25 milliards de dollars de transactions sur ses plateformes.

#RéalitéVirtuelle

► Un Japonais a épousé un hologramme. Un fonctionnaire de 35 ans s’est marié en octobre avec Hatsune Miku, une chanteuse numérique imaginée il y a une dizaine d’années au Japon pour des besoins marketing. Si le mariage est purement symbolique, sa médiatisation a attiré l’attention sur un phénomène qui concerne déjà des milliers de célibataires nippons. Le jeune marié veut être reconnu en tant que nouvelle « minorité sexuelle ». À lire le dossier sur l’holographique sur le site de @LExpress.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook de nouveau dans la tourmente. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – On ne peut plus faire sans les données, elles sont partout ; – « On ne peut plus faire sans les données, elles sont partout » ; – Pourquoi sommes-nous si prompts à croire à la fin de la vérité ? ; – La mutation de la TV, vue par Google ; – L’informatique quantique, un domaine qui dépasse les humains ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

► Plongée dans la Silicon Valley chinoise. L’empire du Milieu vient d’inaugurer le plus long pont maritime du monde. Il relie Hong Kong, Macao et la ville industrielle de Zhuhai. Une région au coeur de la stratégie de Pékin pour ravir aux Etats-Unis leur leadership technologique. En la sillonnant, on comprend qu’elle a payé un lourd tribut humain et écologique. (@LesEchos). Légemde iamge : Stockage de conteneurs à Hong Kong. Au fond, Shenzhen, troisième port de fret au monde. Crédits image : Bobby Yip / Reuters.

#Transport

► Quel futur pour les mobilités ? De multiples questions se posent sur l’avenir de la mobilité. Au-delà de la pollution et de la congestion, comment rendre la mobilité plus inclusive ? De plus, dans le cas du péage urbain, comment les automobilistes vont-ils vivre le passage d’une circulation gratuite à une circulation payante ? Ainsi, pour compléter le schéma d’une mobilité complète et souhaitable, discutons des mesures qui lui permettront de répondre aux besoins de tous. Il s’agira de prévoir des alternatives à la voiture et de prendre en compte les citoyens dont l’usage du véhicule est indispensable, que ce soit pour des raisons d’accessibilité ou tout pour des raisons financières concernant des personnes en situation de précarité. Pour une mobilité du futur optimale, ne devrait-on pas associer autoroutes, micro-mobilités et transports publics ? Ces différentes mobilités ne peuvent-elles pas être complémentaires tout en restant propre et efficace ? (@lumieresdlv).

#ServicePublic

► Six projets d’intelligence artificielle pour améliorer les services publics. « Il y a eu 52 dossiers déposés et on en retient six, ça veut dire que pour 2019, il faut qu’on en retienne plus, l’initiative doit être renouvelée », s’est félicité le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, mercredi 21 novembre, lors de l’annonce des résultats d’un appel à projets réservé à l’administration pour l’amélioration des services publics grâce à l’intelligence artificielle (IA). « On a eu beaucoup de candidatures dans l’environnement et le domaine de la santé »,précise Laure Lucchesi, directrice d’Etalab, la mission interministérielle d’ouverture des données publiques. Les vainqueurs se partageront une enveloppe de 1 million d’euros, provenant du programme d’investissements d’avenir (PIA), et bénéficieront de l’accompagnement durant dix mois des data-scientifiques de la Dinsic (Direction Interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication) et de la DITP (Direction Interministérielle de la Transformation Publique). Si les outils développés donnent satisfaction d’ici l’année prochaine, ils seront ensuite déployés. (@LesEchos).

#Travail

► Nicolas Bouzou : « Un bon travailleur a besoin d’autonomie pas d’une pointeuse ». « L’origine de cette crise est à chercher dans l’organisation même des entreprises, qui ont été prises de court par le grand virage de la troisième révolution industrielle. La convergence de la robotique, de l’informatique et de l’intelligence artificielle a redéfini ce qu’était le travail, et exige donc de s’organiser autrement. L’entreprise doit aujourd’hui valoriser des compétences nouvelles, comme la créativité et l’autonomie : des compétences incompatibles avec le management du XXème siècle, fondé sur la verticalité, le cloisonnement et le contrôle. Les collaborateurs se retrouvent donc piégés entre ces exigences nouvelles et les contraintes managériales de l’ancien monde, qui les empêchent de s’exprimer pleinement. (…) Pour le travail et l’entreprise, l’intelligence artificielle est la meilleure nouvelle du siècle ! Après avoir fait baisser la pénibilité physique du travail, la technologie nous permet désormais de diminuer la pénibilité intellectuelle. Bien utilisée, l’IA est épanouissante pour les salariés : nous pouvons confier aux machines toutes ces tâches répétitives qui parasitent et épuisent les employés », explique Nicolas Bouzou sur le site @Wedemain. À lire La Comédie (in)humaine : comment les entreprises font fuir les meilleurs, de Nicolas Bouzou et Julia de Funès, Editions de l’Observatoire.

#Formation

► Au sein de l’ancienne section Segpa du collège Jean-Bullant, à Ecouen, s’est ouvert le tout premier hub numérique de la Région Ile-de-France, baptisé « Nikola Tesla ». Un projet ambitieux d’un montant de 4 millions d’euros. L’objectif est de former des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), des jeunes chômeurs de longue durée, des « décrocheurs » de l’enseignement secondaire, et même des salariés en formation continue aux métiers de la fibre optique et de la ville intelligente. D’autres thématiques devraient être abordées dans les mois à venir, comme le codage, la maintenance des réseaux télécoms, la vidéoprotection, l’Internet des objets, la gestion de l’énergie ou encore la cybersécurité. « Nous avons l’ambition d’avoir conçu une sorte de Villa Médicis de la formation au service de l’insertion où nous accueillons en résidence des organismes de formation et d’insertion », explique Rachid Adda, directeur général du syndicat Val d’Oise Numérique. (@LesEchos).

#Ville

► 450 millions d’euros pour la smart city, qui empochera le pactole ? L’Etat devient actionnaire de la transformation des collectivités. Le Secrétariat général pour l’investissement, qui dépend du Premier ministre, a publié le 23 novembre le cahier des charges de l’appel à projets Territoires d’innovation. Issu du Programme investissements d’avenir (PIA), il vise à distribuer 450 millions d’euros aux collectivités qui présenteront les meilleurs projets de transformation de leur territoire. Tout au plus, une vingtaine de candidatures seront retenues. Soit une enveloppe moyenne d’environ 22 millions d’euros par projet (les montants alloués pourront toutefois varier d’un projet à l’autre). Les secteurs de financement prioritaires sont la transition numérique, l’énergie, les mobilités, l’agro-écologie, la santé et les évolutions du marché du travail. (@journaldunet).

#Commerce

► Podcast : Alibaba et l’art de la guerre (commerciale). Le géant chinois de la distribution en ligne Alibaba s’intéresse de plus en plus au marché français. Il cherche actuellement à réactiver son marketplace Aliexpress.fr, qui met en relation directe les acheteurs et les vendeurs ou producteurs. Ce marketplace, c’est justement ce qui fait le succès de son grand concurrent Amazon. Alors son rival américain a-t-il toutes les raisons de trembler ? Quels sont les atouts d’Alibaba pour faire de son offensive un succès ? La logistique sera-t-elle la clé de cette confrontation ?(@FR_Conversation).

#Transport

► L’appel de 23 associations environnementales pour « sortir les citoyens de leur dépendance au diesel et à l’essence »Un texte pour réclamer « des mesures rapides et ambitieuses pour financer les alternatives à la voiture et aider ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer autrement ». Dans une tribune publiée sur franceinfo, lundi 12 novembre, le Réseau Action Climat et ses 22 associations membres (dont Greenpeace, WWF, la Fondation pour la Nature et l’Homme ou encore Oxfam) s’engagent dans le débat autour de la hausse des prix des carburants. Elles affirment qu’il « faut libérer notre pays de son addiction au pétrole en raison d’une politique des transports axée depuis des décennies sur le recours à la voiture et un aménagement du territoire qui a allongé les distances à parcourir ». (@franceinfo).

#Nature

► Des termites ont construit une « structure » aussi vaste que la Grande-Bretagne. Ils se dressent, mystérieux, sur une étendue de 230 000 km2 dans le nord-est du Brésil, dans une région encore épargnée par l’agriculture intensive. Deux cents millions de monticules de terre d’environ 2,5 m de haut, fruit du travail patient d’une colonie de termites depuis près de quatre mille ans, ont été découverts par une équipe de biologistes britanniques et brésiliens. Il s’agit de « la plus grande structure construite par une seule espèce d’insecte jamais découverte à ce jour », selon les chercheurs, qui ont publié lundi 19 novembre les résultats de leur étude dans la revue scientifique Current Biology.(@LeMondefr).

#Société

► Quand l’IoT est utilisé pour détecter les fusillades dans les écoles US. a startup du Midwest américain Igor utilise sa plateforme PoE dédiée au smart building pour détecter des coups de feu et ainsi prévenir plus rapidement du déroulement des fusillades dans les écoles. Les écoles américaines connaissent régulièrement des événements violents. Pas moins de 65 fusillades ont eu lieu sur les campus et dans les cours jusqu’au 4 octobre 2018, selon l’ONG Everytown For Gun Safety. Si la plupart d’entre elles ne causent ni de blessé ni de mort, les coups de feu provoquent des mouvements de panique et surtout démontrent l’intention des tireurs de commettre des actes violents. (@iot_business).

#Journalisme

► Conseils pour vous protéger, protéger vos sources et votre histoire à l’heure du numérique. Par Roland Bednarz, journaliste indépendant. Billet invité originellement publié en anglais sur IJNet et le Global Investigative Journalism Network. Il vous est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre IJNet et Méta-Media. © [2018] Tous droits réservés. Avec des titres réguliers sur les piratages massifs de données, tout le monde devrait s’inquiéter de la sécurité numérique. Mais les journalistes d’investigation – qui travaillent avec des sources vulnérables et traitent des informations sensibles – devraient y accorder une attention plus particulière encore. Lors de la conférence Uncovering Asia 2018 à Séoul, Chris Walker, expert en sécurité numérique du Tactical Technology Collective, a exposé les principaux conseils que les journalistes peuvent appliquer aujourd’hui pour se protéger, protéger leurs sources et leur histoire. Lire la suite sur le site de @metamedia.