05 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Des vagues impressionnantes provoquées par le typhon Jebi, dans le port de pêche d’Aki (Japon), le 4 septembre 2018. Photo de Kyodo Kyodo / Reuters).

#GafaEmpire

► Vingt ans après sa création, le moteur de recherche Google est devenue une multinationale valorisée plus de 850 milliards de dollars. Google  qui regroupe tous les services comme le moteur de recherche, Gmail, YouTube, Chrome… est la machine à cash de la maison mère, Alphabet. La création en 2015 d’Alphabet a donc permis d’organiser plus clairement les activités de l’empire Google, devenu tentaculaire avec le temps. L’entreprise regroupe une dizaine de filiales aux ambitions démesurées. (@latribune). À lire aussi : Google, l’ennemi public numéro 1 ? (@latribune). et Google a 20 ans, à quoi pourrait ressembler le géant en 2038 ?

► Mille milliards de dollars (863 milliards d’euros), c’est ce que vaut désormais en Bourse la société américain de commerce électronique Amazon depuis mardi 4 septembre, un mois après Apple. La capitalisation boursière cumulée de ces deux groupes équivaut quasiment à la richesse produite par la France en 2017, soit un produit intérieur brut de 2 291,7 milliards d’euros. Son fondateur, Jeff Bezos qui a fondé son entreprise en 1994, est l’homme le plus riche du monde, à la tête d’une fortune évaluée à 166 milliards de dollars. L’empire Amazon a réussi imposer ses règles aux marchés financiers en perdant de l’argent et en refusant de verser des dividendes.

► La Silicon Valley, l’empire du futur… (ou l’empire du mal ?). Dans la Silicon Valley, berceau des technologies numériques situé au sud de San Francisco, une armée de jeunes ingénieurs détient tellement de données sur nos vies qu’elle est devenue toute-puissante. Emmené par les quatre géants de l’Internet, les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), cet « empire du futur » qui pourrait dans quelques temps représenter la 4ème puissance du monde entre le Japon et l’Allemagne, réinventent le monde en s’immisçant, via les smartphones et les ordinateurs, dans toutes les interactions humaines. (@latribune). A lire GAFA : des empires fissurés ? (@metamedia). Regarder le très intéressant documentaire de réalisateur britannique David Carr-Brown diffusé sur Arte en juillet 2018.

► « Apple était un ordinateur, Amazon un magasin, Google un moteur de recherche, Facebook un réseau social. Mais elles sont désormais en concurrence directe, car leurs secteurs respectifs sont à court de proies faciles. (…) Au final, les Gafa sont engagées dans une course épique dans le but de devenir le système d’exploitation de nos vies, et détenir sur nous un pouvoir et une influence supérieurs à ceux de toute entité n’ayant jamais existé. », explique Scott Galloway, professeur de marketing à l’Université de New York. Son dernier essai : « The Four. Le règne des quatre : la face cachée d’Amazon, Apple, Facebook et Google ».

► « Les internautes devraient plutôt s’inquiéter de ces nouvelles fonctionnalités annoncées par les GAFA. Car cela sous-entend que ces derniers ont trouvé́ le moyen de faire de l’argent d’autres manières qu’en vendant notre temps de cerveau disponible au mieux offrant. Cela veut dire que l’économie de l’attention, qui pré-existe largement au Web puisqu’elle est au cœur du modèle économique de nos industries culturelles et médiatiques, n’est plus nécessairement le seul modèle possible pour ces grands groupes du numérique. Ou plutôt, ce que laisse entendre Mark Zuckerberg, c’est que cette économie de l’attention n’a plus une valeur quantitative, mais qualitative : « aider les gens à se connecter est plus important que de maximiser le temps passé sur Facebook ». Nul besoin de garder présent un utilisateur durant une grande plage de temps si on peut s’assurer qu’il générera rapidement de la valeur. », explique Karl Pineau, docteur en sciences de l’information et de la communication et membre du collectif Les Designers Ethiques, dans sa chronique sur le site de @frenchweb

► L’affaire Cambridge Analytica, symptôme du « capitalisme de surveillance » Derrière le scandale Par l’intermédiaire d’un test de personnalité qui se voulait « universitaire », l’entreprise britannique Cambridge Analytica a pu avoir accès aux données de 50 millions de profils d’électeurs américains sur Facebook. Ces informations obtenues de manière frauduleuses ont été utilisée par les équipes de Trump afin de cibler au mieux les électeurs pendant la campagne électorale de 2016. Mais Cambridge Analytica est l’arbre qui cache la forêt de l’économie des plateformes numériques, dont le modèle d’affaires est fondé sur la captation et l’utilisation de nos données. (@usbeketrica).

► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (@LesEchos).

► Taxation des Gafa : l’Allemagne sur le reculoir. Dans un document interne dévoilé mercredi outre-Rhin par « Bild », le ministère des Finances dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz juge« non productive » une « diabolisation » des géants du numérique. Le SPD, la formation politique d’Olaf Scholz qui forme le gouvernement avec les chrétiens-démocrates, avait pourtant promis une taxe Gafa pendant sa campagne électorale. « L’affirmation encore fréquemment entendue […] selon laquelle les entreprises comme Google, Apple, Facebook […] ne paieraient aucun impôt sur leurs bénéfices n’est plus tenable », cite également « Bild ». Le ministère a démenti en réaction tout abandon du projet. « Le débat se poursuit, également entre les ministres des Finances européens et dans le cadre du G7/G20. Le ministre continue de viser une imposition équitable des géants du net », y a affirmé mercredi un porte-parole. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle pourrait augmenter la fracture numérique. L’intelligence artificielle risque d’augmenter les écarts de richesse entre pays développés et les autres, mais aussi entre les entreprises et les individus, selon un rapport du cabinet de consultants américain McKinsey. Selon cette étude, l’intelligence artificielle devrait gonfler de 1,2% par an la croissance mondiale en moyenne jusqu’en 2030, avec une forte accélération entre 2025 et 2030. Cette accélération serait comparable à celle apportée par d’autres ruptures technologiques mondiales, « comme la vapeur au XIXème siècle, la première vague de robotisation industrielle ou l’informatique à la fin du XXème siècle », estime le cabinet dans ce rapport. Mais « les pays aujourd’hui les plus avancés en matière d’adoption des technologies de l’intelligence artificielle (principalement des économies développées) devraient retirer d’ici 2030 des bénéfices nettement supérieurs à ceux des économies émergentes », souligne-t-il. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Pourquoi il faut fuir Twitter et Facebook. par Gaspard Koenig, philosophe et president du Think Tank Generation Libre. J’ai profité de ces deux mois d’été pour me sevrer des réseaux sociaux. Au début, mon pouce tremblait devant l’appli scintillante où les notifications s’accumulaient. Mon cerveau s’agitait après chaque ligne d’écriture, en manque de distractions. Mon coeur battait à la moindre mesure étatiste que je me retenais de commenter. Je n’avais plus ma dose quotidienne de news plus ou moins fake, de vidéos de chatons, de polémiques bouffonnes, d’excitation et d’irritation. Je dus me résoudre à noter mes impressions dans un carnet plutôt que de les poster à la face du monde, à appeler mes amis plutôt que de les taguer, à me satisfaire de mon existence plutôt que de m’en vanter. Lire la suite sur le site de @LesEchos.► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (@LesEchos).

04 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Télévision

x► La télé n’est pas morte, mais les usages divergent davantage selon les générations, par Kati Bremme, France Télévisions, Direction de l’innovation et de la Prospective. Malgré l’essor du streaming et de la SVOD, la télé linéaire n’est pas morte. Elle domine même le temps que les Américains passent devant le grand écran. Mais, à l’évidence, les modes de consommation évoluent. Dans un environnement marqué par la multitude de points d’accès, qui favorise une consommation de plus en plus personnalisée, l’écart entre les usages des différentes générations se creuse et le dernier rapport Nielsen, qui analyse les consommations médias linéaires et numériques tous écrans confondus aux Etats-Unis, en est l’illustration. Lire la suite sur le site de @metamedia. Illustration : Television Man Free Photo by Ryan McGuire

#Ville

► Butte, la ville au bord du gouffre. Perchée sur une colline, Butte n’est pas comme les autres villes si pittoresques du Montana. Classé site national historique depuis 1961, son « upper town » est bien plus qu’un sensationnel décor de cinéma. Ses édifices séculaires de style néoclassique ou Renaissance, ses rues pentues et maisons victoriennes rappelant San Francisco, témoignent d’un passé grandiose pour ce petit coin de Far West. Mais ce qui frappe aussi quand on y déambule, ce sont ses grandes avenues quasi désertes, l’état de délabrement de nombreuses façades, ces puits de mine disséminés ici et là comme les sentinelles d’acier d’un âge d’or révolu, la kyrielle de boutiques d’antiquités aux vitrines poussiéreuses, le silence : tout cela raconte une autre histoire, plus sombre. Celle d’une ville en train de devenir fantôme… (@LesEchos).

#Entreprise

► Placée en redressement judiciaire depuis le 24 juillet, la lingerie Indiscrète (marque de lingerie haut-de-gamme lancée en 2010 par d’ex-cadres de chez Aubade), a lancé lundi 3 août une vente « solidaire » pour aider à sa survie. Le tribunal de commerce de Poitiers a donné six mois pour trouver une solution à son déficit de 200.000 euros. Cette vente se fera sur Internet, sur les réseaux sociaux avec #SauvonsLingerieIndiscrete et via le réseau bien établi de vendeuses à domicile durant quatre semaines. De nombreuses entreprises locales et la ville de Chauvigny (Vienne) organisent les soutiens pour sauver l’entreprise en cession de paiement.

#Transport

► San Francisco fait le ménage dans les trottinettes et scooters électriques en libre-service. La mairie de San Francisco a mis un coup d’arrêt, jeudi 30 août, au développement anarchique de ce qu’un nombre croissant d’habitants de la ville considéraient comme un fléau : les services de trottinettes et de scooters électriques en libre-service. En moins d’un mois, le régulateur des transports de la zone urbaine de San Francisco a reçu près de 2 000 plaintes. Trottinettes abandonnées n’importe où, utilisateurs sans casque, « trottineurs » envahissant les trottoirs… Seules deux entreprises pourront désormais proposer ces véhicules en libre-service. Plusieurs entreprises s’étaient en effet lancées sur ce créneau sans demander d’autorisation, en disposant simplement des trottinettes un peu partout en ville. (@Pixelsfr).

#Travail

► Lire ses e-mails dans les transports en commun devrait compter comme du temps travaillé. La 4G aura probablement largement contribué à l’essor de cette pratique : dans le métro et dans le bus, de nombreux employés prennent connaissance de leurs e-mails alors qu’ils n’ont même pas encore embauché. Si vous prenez les transports en commun entre 7h et 9h, il vous suffira de lever les yeux et d’observer autour de vous pour constater la forêt de fronts penchée sur des smartphones. Même ambiance en fin de journée, où certains terminent ce qu’ils n’ont pas eu le temps de faire devant leur écran d’ordinateur. (@MashableFr).

#Economie

► Un Nouveau Contrat Social Peut-Il Naître De L’Uberisation ? Par Gregoire Leclercq, entrepreneur et citoyen engagé dans le monde économique et politique. Pris séparément, ces faits pourraient n’avoir aucun lien entre eux… Mais il se trouve que le nouveau contexte économique et social créé par le phénomène de l’Uberisation (et de l’économie collaborative) les éclaire d’une manière particulièrement intéressante. En creux, l’intuition qui apparaît est celle d’un monde naissant dans lequel le non-salariat remplacerait petit à petit le salariat sur le marché de l’emploi. Même si cette préfiguration semble excessive, elle se rapproche d’un constat plus sérieux : le droit social à l’heure d’Uber évolue, et la protection sociale qui va avec également. Lire la suite sur le site de @forbes_fr

#GafaEmpire

Google et Mastercard auraient conclu un partenariat secret pour relier publicités en ligne et achats en magasin. Début août, Facebook était épinglé pour avoir cherché à obtenir les données bancaires de ses utilisateurs. On apprend maintenant que Google a déjà mis en place cette pratique avec l’aide du service de gestion de cartes bancaires Mastercard. L’information provient d’un article de Bloomberg daté du 30 août. Il y est révélé que les deux entreprises ont conclu un partenariat afin de détecter si les publicités en ligne se concrétisent par une vente en magasin. Le problème ? Les clients de Mastercard n’ont pas été mis au courant. Les achats de plus de deux milliards d’entre eux auraient ainsi été pistés à leur insu depuis un an. D’après les quatre sources indépendantes qui ont témoigné pour Bloomberg, le partenariat aurait pris quatre années de négociations et Google aurait payé de nombreux millions pour obtenir ces précieuses données. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

► Quel avenir pour les monnaies locales ? Depuis la crise de 2008, les monnaies locales complémentaires et citoyennes (MLCC) ont été un peu partout en France, avec la même volonté de favoriser le lien social. Une monnaie locale est réutilisée localement et sert à dynamiser l’économie de la zone. Plus de 50 monnaies locales sont déjà en circulation et de nombreux projets sont sur les rails.  « En France, on ne peut pas dire que les monnaies locales ont fait leurs preuves en termes d’impact en volume, mais on peut dire qu’il y a eu un vrai impact en ce qui concerne le lien social et la réappropriation. On sent qu’il y a maintenant un vrai enjeu, notamment concernant le développement durable », a affirmé Amandine Albizzati, directrice des relations institutionnelles de la coopérative de finance solidaire La Nef. La loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’ESS (économique sociale et solidaire)  a, favorisé l’émergence des monnaies locales complémentaires en reconnaissant leur statut. Quand on paye en monnaie locale, on ne peut vous rendre des euros, pour prévenir le blanchiment d’argent. (@latribune).

► Revue de liens : -« La plus grande réussite reste cependant l’eusko, lancé en 2013 au Pays basque, qui compte plus de 750.000 unités en circulation enregistrées fin décembre 2017 ; – Monnaies locales, pourquoi elles cartonnent partout en France (@LesEchos) ; – L’abeille, l’eusko, la bou’sol… tout savoir sur les monnaies locales en cinq questions (@LeMondefr) ; Des monnaies locales pour une économie plus vertueuse (@franceinter) ;- Aux Mureaux, on mise sur une monnaie locale pour financer les associations de la ville (@LeParisien_78) ; – Le Rollon, une monnaie locale normande, vous connaissez ? (@Franceino).

#Numerique

► Ce numérique qui nous relie. Qui ne le voit chaque jour davantage ? La vague numérique redessine de profondes potentialités individuelles et collectives. Au coeur du digital, notre place sociale et notre activité économique s’en trouvent bouleversées. Quelle est notre identité numérique à venir ? Comment va-t-elle se construire ? Telle est la réflexion au coeur de La société coopérative 3.0 de l’économiste Jean-Marc Rogier. L’économiste souligne combien, à ses yeux, la société moderne manque encore de coopération. Coopérer, précise-t-il, et non pas collaborer. Cette nuance est essentielle au projet du vivre-ensemble, dans la mesure où, pour espérer oeuvrer au principe d’une société durable, la coopération doit s’installer à même les régimes de concurrence ou de compétition dans la société. (@LExpress).

#Presse

► Pour la survie de la presse, les géants du Net doivent payer. L’avenir de la presse se joue le 12 septembre au Parlement européen. Ce jour-là, en effet, les députés européens voteront à Strasbourg sur le projet de directive européenne visant à corriger la situation actuelle qui voit les géants du Net capter sans contrepartie financière une large part de l’information produite à grands frais par les médias et les agences. De plus, autre élément de spoliation, profitant de leur audience massive, ces acteurs attirent à eux l’essentiel des recettes publicitaires qui permettaient jusque-là au secteur de la presse de vivre : Google et Facebook ont ainsi capté en 2017 80 % des investissements publicitaires mondiaux sur Internet. (@libe).

03 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Patrimoine

x► Lancé par la Française des Jeux et le ministère de la Culture, le Loto du patrimoine doit participer à la restauration de 270 sites historiques. @Franceinfo vous permet de passer en revue ces lieux chargés d’histoire. Légende image : Le Fort Cigogne a été construit sur une petite île de Fouesnant (Finistère), au XVIIIe siècle, afin de contrer les arrivées des corsaires anglais et hollandais. Les travaux de rénovation (maçonnerie, toiture, modernisation, etc.) doivent rendre le lieu autonome en énergie. Le montant total de la restauration est estimé à 3 millions d’euros. Le lieu doit accueillir l’école de voile des Glénans, la plus importante d’Europe. Photo Marcel Mochet / Afp.

#Ville

► Bienvenue dans le Dijon de 2030, une métropole intelligente et connectée. Ville intelligente, smart city, gestion connectée de l’espace public : le contrat baptisé OnDijon, confié par Dijon Métropole à un groupement d’entreprises mené par Bouygues Énergies Services, peut sembler abstrait. Comment va-t-il se traduire dans la réalité ? La rédaction de Traces Écrites News est passée de l’actualité à la fiction en imaginant la vie quotidienne dans l’agglomération en 2030, au terme du contrat de douze ans.

#Transport

► Covoiturage-libre.fr : quand le covoiturage devient un bien commun. Avec plus de 700 000 covoiturages heureux depuis sa création en 2011, soit plus de 100 000 trajets par an, la plateforme « covoiturage-libre.fr », structure communautaire, ne vit que les dons de ses abonnés, n’a rien à envier aux poids lourds du marché.Les prix sont fixés par les conducteurs, le site ne prélève aucune commission sur les trajets. « En partenariat technique avec RoulezMalin, covoiturage-Libre.fr a pu développer une toute nouvelle plateforme avec plusieurs nouveautés comme la création de compte utilisateur, le covoiturage quotidien, le covoiturage événementiel… », expliquent les dirigeants. Ils ajoutent : « Notre objectif principal est d’améliorer l’expérience utilisateur pour que le covoiturage fasse partie intégrante de notre vie quotidienne ». (@villeintelmag).

#Travail

► Il y a quatre ans, de retour de la Silicon Valley, le jeune entrepreneur a monté une ONG, Bayes Impact. « La mission de Bayes Impact était de dire: on a des technologies très puissantes, c’est ce qui fait toute la force de l’intelligence artificielle. Mais ce qui manquait, c’était la question du sens et pourquoi on se sert de ces algorithmes, explique-t-il. Est-ce qu’on s’en sert pour faire cliquer les gens sur des pubs ou pour faire le bien? Et l’idée c’est que les mêmes technologies appliquées aux problématiques sociales peuvent impacter positivement la vie des gens à grande échelle ». (@FigaroTech).

► Tech for Good : Paul Duan, le fondateur de Bayes Impact, veut instaurer le service public citoyen. En 2015, Paul Duan, jeune entrepreneur, expliquait « Avec un simple algorithme, on peut réduire le chômage d’au moins 10%. » À ce jour, le taux de chômage touche 9,1% de la population active, renforçant la conviction du jeune entrepreneur qu’il est possible de le réduire à la force des algorithmes. Pour mettre ces formules d’opération mathématique au service du bien commun, Paul Duan a créé en 2014 l’ONG Bayes Impact à San Francisco. Au-delà de l’emploi, cette structure vise à s’attaquer à de nombreuses problématiques qui impactent le quotidien de tous les citoyens. cherche ainsi à optimiser les parcours de soin dans les hôpitaux, à lutter contre les violences policières en Californie ou encore à rendre les prêts des instituts de micro-finance plus accessibles en Afrique. (@frenchweb).

► Comment Goshaba veut instaurer l’égalité sur le marché de l’emploi.Fondée en 2014 par Camille Morvan, Djamil Kemal et Minh Phan, l’entreprise Goshaba a recours au big data, aux sciences cognitives et à la gamification pour accompagner les entreprises dans leur recrutement. Elle assure une évaluation du candidat plus précise afin de mettre en valeur l’ensemble de ses compétences. Derrière ce dispositif, l’idée est d’offrir à chacun une chance sur le marché de l’emploi, où le CV crée souvent des inégalités. (@frenchweb).

#Robotique

► Le robot origami auto-pliant du Massachusetts Institute of Technology (MIT) peut nager, déplacer et transporter des objets.

#Audiovisuel

► Comment le géant de la vidéo Netflix torpille Canal+. C’est une obsession : lorsqu’il débarque en France à l’automne 2014, le géant Netflix se met en tête de proposer à ses abonnés français « la » série que Canal+ ne pourrait pas produire. Canal+ règne sur la diffusion du football ? Se ruine pour acquérir les droits et les mettre en valeur à l’antenne ? La plateforme américaine de vidéo en ligne racontera les aspects les plus glauques du ballon rond, l’argent à gogo, les agents troubles, les soirées folles, la drogue, les prostituées, les aigrefins qui tournent autour des joueurs comme des guêpes. Ce projet interdit à Canal+ est adopté avec enthousiasme par Netflix Europe et aussitôt proposé à un producteur, qui fera finalement défaut. La première série française de Netflix tombe à l’eau, aussitôt remplacée par une autre : Marseille, avec Gérard Depardieu, verra bien le jour, elle. Mais l’anecdote en dit long sur l’obsession de Netflix en France : abattre Canal+. (@Challenges).

#ChronologieDesMédias

► Un accord pourrait être signé dès jeudi 6 septembre. Un accord modernisant la « chronologie des médias », c’est-à-dire les durées d’exploitation des films entre salles, DVD, télévision, et streaming, pourrait être signé le jeudi 6 septembre entre les organisations professionnelles, après des années de discussions. Des discussions sont en cours depuis des années entre les professionnels, pour réviser les règles actuelles qui datent de 2009, sur fond de bouleversement du secteur avec l’irruption de Netflix et des GAFA. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Quand la Chine recrute ses espions sur LinkedIn. Et si derrière votre nouveau contact sur LinkedIn se cachait un espion chinois ? Alors que la guerre commerciale bat son plein entre Pékin et Washington, les services de renseignement américains s’alarment des efforts déployés par la Chine sur le réseau social professionnel pour mener à bien des campagnes d’espionnage. Les agences d’espionnage chinoises utilisent de faux comptes sur LinkedIn pour recruter des Américains ayant accès à des secrets gouvernementaux et commerciaux, a expliqué le chef des services du contre-espionnage américain dans un entretien à l’agence Reuters. (@LesEchos).

#JeuVideo

► Pour lutter contre la myopie, Pékin veut limiter le temps passé sur les jeux vidéo. Les temps se compliquent pour les acteurs du jeu vidéo en Chine. Cela fait désormais cinq mois que les permis de commercialisation des nouveaux jeux, obligatoires, ne sont plus délivrés par l’administration chinoise. Les effets se sont déjà sentir avec un ralentissement des ventes, notamment chez le leader du marché, Tencent. Pékin a délivré jeudi un deuxième coup de semonce envers l’industrie. Le gouvernement de Xi Jinping s’inquiète du nombre croissant de myopes dans le pays et entend protéger les jeunes générations. Le temps passé devant les écrans, particulièrement devant les jeux vidéo, est placé haut sur la liste des accusés. (@FigaroTech).

02 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Bangkok coule et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030. A trois mois de la COP24 à Katowice en Pologne, une session intermédiaire de négociations sur le climat se tient 4 au 9 septembre à Bangkok. Montée du niveau de la mer, érosion du rivage, urbanisation galopante : Bangkok s’enfonce inexorablement et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030. Construite sur des terres marécageuses à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer, la mégapole de plus de dix millions d’habitants « s’affaisse aujourd’hui d’un à deux centimètres par an et risque de subir des inondations très importantes dans un futur proche », relève Tara Buakamsri, directeur de Greenpeace Thaïlande. Bangkok, « ville obèse sur un squelette d’enfant » selon l’expression du géologue Thanawat Jarupongsakul, est d’abord victime de son développement frénétique : le poids des gratte-ciel, qui ne cessent de grimper dans la cité en perpétuelle transformation, contribue à son engloutissement progressif. (@LObs). Légende image : Bangkok a subi les pires inondations depuis des décennies avec un cinquième de la ville sous l’eau en novembre 2011. (Saeed Khan / Afp).

► Une ville intelligente est une ville ou un quartier, dans lequel on va utiliser toutes les technologies existantes pour rendre la vie plus confortable, plus sure et plus verte en réduisant au maximum les émissions de co². Ces smart cities sont de deux types. Celles qu’on bâtit de A à Z en partant d’un terrain vierge. C’est ce qu’a fait Panasonic au Japon, à Fujisawa sur l’emplacement d’une de ses anciennes usines. Et il y a celles qui intègrent les technologies numériques comme à Berlin où un quartier nouveau « intelligent » avec une centaine de logements est en construction. Il sera pratiquement autonome en énergie et il offrira des logements connectés pour les seniors, avec un système de surveillance à distance pour leur permettre de rester chez eux le plus longtemps possible. (@rtl_futur).

► Europacity : le promoteur s’engage à « améliorer » son projet de méga-centre commercial et de loisirs. L’Etat demande au promoteur d’Europacity, futur mégacomplexe à 15 km au nord de Paris, de corriger son projet, très critiqué du côté des militants écologistes, des commerçants locaux et des agriculteurs. Dans les champs de Gonesse, dans le Val-d’Oise, les adversaires à Europacity continuent à se mobiliser. Ce samedi après-midi, les opposants organisent un « pique-nique de rentrée »contre le futur méga-centre commercial et de loisirs, toujours aussi polémique. Le projet, porté par le groupe Auchan et l’investisseur chinois Wanda, devrait selon les plans de son promoteur Alliages et territoiresremplacer 80 hectares de cultures céréalières, pour accueillir 31 millions de visiteurs par an dans un mélange d’infrastructures hôtelières et d’équipements culturels. (@FranceInfo).

#Education

► Les effets délétères de la « surexposition des enfants aux écrans » sont désormais connus du grand public. Ce qui l’est moins, c’est que la plupart des créateurs des technologies numériques les plus utilisées sur la planète interdisent à leurs propres progénitures toute utilisation de ces outils. « L’idée qu’une app ou un iPad puisse mieux enseigner à mes enfants comment lire ou faire des maths est ridicule. » : cette phrase est celle d’un cadre de Google, Alan Eagle, interrogé par le New York Times, et elle n’est pas isolée. Le directeur de l’éducation de l’OCDE, Andreas Schleicher, expliquait au Guardian en 2015 que « Les écoliers qui utilisent très souvent des tablettes et des ordinateurs ont tendance à moins bien réussir que ceux qui les utilisent modérément. » (@Tv5Monde)

#LiensVagabonds

► Facebook Watch, et sa vidéo sociale, arrivent en Europe. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment la BBC amène son public à regarder des vidéos courtes ; – A l’IFA de Berlin, la frontière s’estompe entre l’homme et la machine et l’intelligence artificielle s’invite partout ; – Et si la pub était un moyen obsolète de transmettre l’information ? Peut-être même illégal ! ; – Netflix a consacré 5,36 milliards de dollars aux contenus au premier semestre ; – Chine : qui a besoin de la démocratie quand vous avez la data ?.

#Blockchain

► Après le bitcoin, la Bourse de Chicago pourrait se lancer sur l’ether. Chicago pourrait marquer un peu plus l’histoire des cryptomonnaies. Neuf mois après avoir lancé le premier contrat à terme de l’histoire sur le bitcoin, le Chicago Board Options Exchange (Cboe) pourrait récidiver avec la deuxième cryptomonnaie du marché. Selon « Business Insider », le Cboe travaille sur le lancement d’un « future » sur l’ether, une cryptomonnaie qui pèse près de 30 milliards de dollars de capitalisation. Le contrat serait calqué sur le modèle de celui du bitcoin, lancé avec succès en décembre 2017. Il devrait être disponible d’ici la fin de l’année, selon le site. (@LesEchos).

#Armée

► Les États-Unis misent gros sur l’intelligence artificielle à usage militaire. Alors qu’une véritable course à l’intelligence artificielle dite militaire est ouverte entre les grandes puissances militaires et technologiques du monde, Russie et Chine en tête, le Pentagone vient d’annoncer une augmentation importante des moyens alloués à ces investissements. Les véhicules blindés puis l’aviation militaire en leur temps, l’intelligence artificielle demain sur les futurs conflits de ce globe ? Il est possible que cette technologie constitue en effet rapidement un tournant dans le développement de nouvelles armes permettant de donner des atouts majeurs à leurs armées propriétaires. (@erenumerique).

01 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

x► La 5G est l’innovation que l’on attendait depuis toujours. C’est frustrant de vivre dans le futur. Les véhicules autonomes sont dans les rues sauf qu’ils ne marchent pas dans les villes encombrées. Nos maisons sont pleines d’appareils connectés mais pas assez intelligents pour se parler entre eux. Nous avons la réalité virtuelle sur mobile mais avez-vous déjà été bluffé par une expérience de réalité virtuelle sur votre téléphone ? Nous voyons partout des suggestions pour un nouvel âge d’interconnexion mais on ne saura probablement jamais quand il a commencé. Un développement futur des communications sans fil pourrait bien en être le point d’inflexion. Son nom est presque trop prosaïque : la 5G. (@GQ_France) Légende image :  Photo by Jan Senderek on Unsplash.

#Economie

► L’intelligence artificielle : Risques et avantages pour l’économie des pays de l’Amérique latine. Selon une étude de la Banque interaméricaine de développement (BID), l’intelligence artificielle peut faciliter les négociations commerciales et ajouter un point de croissance supplémentaire aux économies d’Amérique latine et des Caraïbes. L’étude, réalisée par l’Institut pour l’intégration de l’Amérique latine et des Caraïbes (INTAL) de la BID, prévoit que l’intelligence artificielle pourrait, à moyen terme, faire passer le PIB régional à 4% par rapport aux prévisions actuelles de 3%. Dans l’ensemble, la croissance économique des pays qui adoptent l’intelligence artificielle devrait être supérieure de 25% en moyenne à celle des pays qui n’en utilisent pas, selon le rapport. (@aladanel).

#Ville

► Barack Obama face à la fronde des Noirs de Chicago. L’ancien chef d’Etat entend bâtir un centre présidentiel dans un quartier modeste, à majorité noire : le South Side. C’est là qu’il a fait ses classes de travailleur social, il y a une trentaine d’années, et où son épouse, Michelle, a vu le jour. Inauguré en principe dans quatre ans, le bâtiment rappelle les « bibliothèques présidentielles » que ses prédécesseurs ont érigées après leur départ de la Maison-Blanche, afin d’abriter leurs archives. Mais Obama souhaite créer autre chose – un lieu ouvert à tous, qui aura aussi pour vocation de rappeler que, cent quarante-trois ans après l’abolition de l’esclavage, un Afro-Américain a accédé à la charge suprême. Problème :  rien ne se passe comme prévu. (@LExpress).

#Agriculture

► Pollution à Paris : salades, courgettes et radis… Savourez vos produits du balcon en toute sérénité. Une étude réalisée pour les fermes urbaines Peas&Love révèle que les légumes cultivés sur les parcelles franciliennes de la startup belge comportent une faible teneur en polluants. En tout cas, moins que les seuils fixés par la Commission européenne. Cette étude porte sur des légumes feuilles, comme les laitues vertes, mais aussi les courgettes, les racines (dont les radis), ou encore les herbes aromatiques. A titre d’exemple, les salades comportent moins de 0,05 mg/kg d’arsenic (0,2 mg/kg pour le seuil européen), moins de 0,006 mg/kg de mercure (0,5 mg/kg pour le seuil européen)… (@Franceinfo).

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (5/5)

► La quête sans fin de l’IA générale. Personne ne sait encore donner l’envie d’apprendre à une machine, ni faire travailler ensemble plusieurs intelligences artificielles spécialisées. Mais des chercheurs planchent déjà sur les conséquences de l’apparition d’une intelligence supérieure à celle de l’homme. (@LesEchos).

#Planete

► Un algorithme d’Harvard et de Google prédit les répliques sismiques https://www.lebigdata.fr/repliques-sismiques-harvard-google Des chercheurs de Harvard et de la division IA de Google ont mis au point un modèle algorithmique capable de prédire l’emplacement des répliques sismiques pendant un an après un tremblement de terre. Bientôt, une intelligence artificielle sera capable de détecter un tremblement de terre. Les chercheurs de Google de la division IA et des membres de l’université d’Harvard ont créé un modèle algorithmique. Celui-ci est capable de prédire où les répliques d’un tremblement de terre auront lieu jusqu’à un an après un événement critique. Ils ont présenté le fruit de leurs travaux dans la revue scientifique Nature. (@lebigdata_fr).

#Danse

► Deepfake : danser comme un pro grâce à l’intelligence artificielle. Grâce à l’intelligence artificielle quatre chercheurs de l’université californienne de Berkeley ont réussi à synthétiser les mouvements d’un danseur pour les répliquer sur le corps d’une autre personne. Si le résultat n’est pas dénué d’anomalies visuelles, il reste bluffant. Pour y parvenir, les chercheurs ont utilisé le « deep learning ». Il s’agit d’une technique d’apprentissage permettant à une machine de reconnaître, entre autres, le contenu d’une image. (@LeMonde).