05 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Alphabet va pouvoir construire sa ville du futur à Toronto. Bientôt une smart city sur les quais de la plus grande ville canadienne. Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, a obtenu ce mardi l’autorisation de développer son projet de ville connectée à Toronto. Le comité de direction de Waterfront Toronto, un organisme public chargé du réaménagement des quartiers au bord de l’eau, a dévoilé un accord qui débloquera 40 millions de dollars (34 millions d’euros) pour que Sidewalk Labs élabore sa vision. Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. (@LesEchos). Légende image : Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. – Slidewalk Toronto.

#Commerce

► Reconnaissance faciale, chariots automatiques… en Chine, les supermarchés du futur. Sur la devanture est écrit en grosses lettres bleues « Hippo ». En Chine, le gros animal est devenu l’emblème d’une nouvelle chaîne de supérettes, comme le mammouth a été celui d’une des chaînes les plus célèbres de supermarchés dans la France en croissance des années 1970. Le touriste français qui découvre la Chine cet été, et qui entrera dans un de ces magasins sera sans doute surpris, et sûrement séduit, avant de s’interroger : mais pourquoi doit-il, en France, faire ses courses dans des magasins plus tristes et moins innovants que ceux de Beijing et Shanghai ? (@LObs).

#Data

► Qu’est-ce que le «Data Transfer Project» de Google, Microsoft, Facebook et Twitter ? Mettons que vous utilisez Spotify pour écouter votre musique, mais que vous souhaitiez essayer Deezer. Aujourd’hui encore, vous seriez obligé d’y chercher manuellement tous vos morceaux. Ne serait-il pas plus simple si vous pouviez directement importer vos playlists ? C’est ce que promet le Data Transfer Project (DTP), fondé en 2017 et présenté par Google, Facebook, Microsoft et Twitter le 20 juillet dernier dans un livre blanc. Le DTP vise à faciliter le transfert, d’une plateforme ou d’une application à l’autre, d’informations allant de ses contacts à ses photos, en passant par ses agendas ou les historiques de ses activités fitness. (@FigaroTech).

#Web

► Ces activistes qui misent sur la blockchain pour réinventer le Web. Depuis 2016, ils organisent chaque été un sommet visant à « décentraliser » le Web. Un rassemblement d’environ 200 activistes, ingénieurs, développeurs informatiques, juristes, artistes…, déplorant la mainmise d’une poignée d’acteurs privés sur les programmes et logiciels avec lesquels les utilisateurs interagissent directement. Au fil de la dernière décennie, Facebook et Google se sont transformés en intermédiaires indispensables et le passage de l’ordinateur au smartphone a conféré un immense pouvoir à Google et Apple, les tenanciers des boutiques d’applications. « Des forteresses ont été construites et elles ont souvent un fonctionnement effrayant », estime Brewster Kahle. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

► Le temps compté sur Apple, Google, Facebook et Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le XXIème siècle sera-t-il dominé par la Chine ? ; – De l’incapacité à compatir face au flux des informations en continu ; – Désinformation, protection de la vie privée : un influent sénateur démocrate US propose 20 pistes pour contrer les plateformes ; – Six scénarios d’un monde sans travail ; – Youtube : huit chaînes éducatives pour s’instruire pendant les vacances.

#MediaSocial

► Ces comptes Twitter qui ont gonflé l’affaire Benalla. La tornade numérique était-elle – en partie – téléguidée ? Près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané des mêmes comptes, dont certains automatisés, selon une étude de l’ONG EU Disinfo Lab. Avec quatre millions de tweets publiés par quelque 250.000 personnes, « l’affaire Benalla » a trouvé une résonance « énorme » sur les réseaux sociaux. Mais « 1 % des comptes ont publié 44 % du contenu », explique Alexandre Alaphilippe, chercheur au sein de cette ONG luttant contre la désinformation, en précisant que ces premiers éléments d’analyse seront complétés une fois l’étude terminée. (@LesEchos).

#Surveillance

► Le Zimbabwe vend le visage de ses citoyens à la Chine en échange de caméras. « Tu me donnes les photos de tes citoyens pour affiner mon système de surveillance permettant de surveiller mes propres citoyens, et en échange je t’aide à mieux surveiller les tiens. » « Deal ! » Voici à peu de choses près comment a dû se dérouler l’échange entre la start-up chinoise CloudWalk Technology et le gouvernement zimbabwéen. CloudWalk Technology, start-up chinoise, a en effet un problème : son logiciel de reconnaissance faciale reconnaît beaucoup plus facilement un visage blanc qu’un visage noir. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à voir ses algorithmes modelés par les biais raciaux : d’après une étude du MIT Media Lab publiée en février 2018, les trois principaux logiciels de systèmes de reconnaissance faciale (IBM, Microsoft, Megvii) avaient en moyenne moins de 1 % de chances de se tromper lorsqu’il s’agissait d’un homme blanc, tandis que ce pourcentage grimpait à presque 35 % lorsqu’il s’agissait d’une femme noire. Mais pour la Chine, qui veut devenir leader mondial en IA d’ici 2030, un tel écart de performances du logiciel fait particulièrement tâche. (@usbeketrica).

04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xL’Europe étouffe sous la chaleur. Une intense vague de chaleur parcourt l’Europe ce samedi avec des températures avoisinant les 46°C au Portugal, alors qu’au Pays-Bas, l’asphalte fond et qu’en Autriche, les chiens policiers portent des chaussons pour se protéger. (@LExpress). Légende image : L’Europe est traversée par une vague de chaleur. Ici, un avion survole Malaga, en Espagne, le 3 août 2018. Photo de Jon Nazca (Reuters).

#Ville

Imaginer la ville de demain, sous 50°C et sans climatisation. En 2014, les scientifiques du Giec (groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat) avaient annoncé unanimement, à l’occasion de la publication de leur cinquième rapport, que les effets du réchauffement climatique n’allaient pas tarder à se faire sentir, avec des conséquences graves. Au programme, inondations, sécheresses et… canicules à répétition. Et une augmentation importante des températures moyennes partout dans le monde, agrémentée de pics de chaleur pendant l’été. En 2018, le climatologue Jean Jouzel, directeur de recherches au CEA, médaille d’or du CNRS et rédacteur du rapport sur le Climat de la France au XXIe siècle, avançait qu’en 2050 les températures pourraient atteindre 50°C sur une large partie de l’Hexagone. Une situation intenable. Et inquiétante quand on sait que les populations fragiles, personnes âgées, malades, handicapés, enfants en bas âge, femmes enceintes, ont beaucoup de mal à supporter les fortes chaleurs. La canicule de 2003, qui avait touché toute l’Europe et occasionné plus de 15.000 décès rien qu’en France, est encore dans tous les esprits. (@slatefr).

#InternetDesObjets

Bientôt, nous contrôlerons nos objets connectés d’un simple mouvement de la main. Les objets ne sont plus inanimés, mais deviennent tous intelligents, autrement dit connectés. De la brosse à dents au pèse-personne, du chauffage central au portail du jardin, du téléviseur au frigo, de l’arrose plante au trousseau de clés, du haut-parleur à l’ampoule électrique, on ne voit pas grand-chose qui ne soit déjà doté d’un microprocesseur. C’est lui qui les relie à une application ou un smartphone, voire, de plus en plus souvent, à un assistant vocal, comme Google Home et Alexa d’Amazon, qui nous permettent de les piloter avec la voix. L’avenir, jusqu’ici, semblait donc évident pour les fabricants : enrichir toutes leurs gammes d’une forme de fonction vocale. Sauf qu’une autre voie alternative est en train d’apparaître : et si nous leur parlions avec des gestes ? (@LObs).

#Cryptomonnaie

Près de Nantes, des ordinateurs spécialisés « minent » du bitcoin. Des centaines de machines noires et blanches, grandes comme des boîtes à chaussures, s’alignent sur des étagères en acier encombrées de fils. Des voyants clignotent sur les coffrets où vrombissent de petits ventilateurs. D’un côté, ils aspirent l’air frais acheminé par d’imposantes colonnes. De l’autre, ils recrachent une brise brûlante, 45 degrés environ, évacuée vers une trappe au plafond grâce à un système de bâches et de panneaux. « C’est essentiel pour éviter la surchauffe des puces », précise Sébastien Gouspillou, cofondateur de la société Bigblock Datacenter, située à Orvault (Loire-Atlantique), près de Nantes. Le vacarme des ventilateurs est tel que ses paroles sont à peine audibles. « Là-bas, près de l’onduleur, nous avons aussi des armoires de climatisation », ajoute-t-il en désignant un immense placard gris. Et ce n’est rien à côté de la salle suivante, dans laquelle tournent des dizaines d’autres machines, truffées de processeurs et de cartes graphiques. (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

Ce réseau neuronal fonctionne sans électricité, à la vitesse de la lumière. Ce que vient de réussir une équipe de chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (Ucla) est assez exceptionnel. Grâce à l’impression 3D, ils ont créé un réseau neuronal profond qui fonctionne non pas à l’électricité mais avec de la lumière. Ils appellent cela un « réseau neuronal profond diffractif » et en exposent les principes de fonctionnement dans un article paru dans Science. Dans le vaste monde de l’intelligence artificielle, l’apprentissage profond (deep learning) est la technique actuellement la plus prisée. Elle repose sur plusieurs méthodes d’apprentissage automatique (machine learning) pour entraîner des systèmes à partir de divers types de données grâce auxquelles ils vont élaborer des modèles de représentation et d’abstraction qui serviront ensuite à interpréter des informations dont ils n’ont pas une connaissance préalable. Le deep learning utilise différentes couches de traitement des données, d’où la notion de profondeur. (@futurasciences).

#Numérique

Nouveau pays, nouveau départ. Robotisation, intelligence artificielle, objets connectés : les nouvelles technologies obligeront à terme des milliers de travailleurs à acquérir de nouvelles compétences en cours de carrière pour suivre le rythme ou profiter de la manne. Dans ce troisième de quatre articles sur les visages de la révolution numérique, deux immigrants racontent comment ils ont choisi un métier d’avenir pour prendre un nouveau départ au Canada. (@LeDevoir).

#Société

Corée du Sud : 70 000 femmes contre les caméras espions. Une nouvelle manifestation pour exiger du gouvernement sud-coréen de réprimer davantage la « pornographie par caméra-espion » a attiré ce samedi à Séoul une foule record de 70,000 femmes, selon ses organisateurs. Ce sont 10 000 de plus que la précédente édition de cette manifestation mensuelle, malgré une canicule sans précédent dépassant les 37 degrés. Les manifestations dénoncent un phénomène grandissant baptisé « molka » : des vidéos de femmes tournées à leur insu dans les toilettes, à l’école, dans les trains, les vestiaires… qui sont devenues omniprésentes. (@LExpress).

03 Août

Régions.news #339 – Edition du vendredi 3 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un pompier de Cal Fire arrose un incendie situé près de la ville d’Igo, en Californie, le 28 juillet (Photo de Hector Amezcua / AP).  Voir les images impressionnantes des incendies qui envahissent la Californie sur le site @Figaro_Inter.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► Singapour, ville-éprouvette. Singapour est une cité-état de 720 km², enclavée entre la Malaisie et l’Indonésie et qui compte aujourd’hui plus de de 5,8 millions d’habitants. Singapour serait la ville la plus intelligente du monde, d’après l’Indice mondial de performance des villes intelligentes qui classe les 20 meilleures villes intelligentes dans le monde. Cet indice est déterminé par le degré d’intégration des technologies de l’Internet des objets (IoT) et des services connectés dans quatre domaines clés : transport, santé, sécurité publique et productivité. Ainsi depuis 2014, Singapour ambitionne de devenir un laboratoire planétaire de la ville totalement digitalisée. Pour cela elle a déployé un nombre immense de capteurs et de caméras à travers la cité-État qui permettra au gouvernement de tout surveiller, de la propreté des espaces publics, à la densité des foules et au mouvement précis de chaque véhicule immatriculé. « Les Singapouriens ont une vision à très long terme, sur plus de 30 ans, explique Arnaud Leretour, directeur ASEAN-Pacifique de Business France. « Ils planifient le futur de manière très réfléchie. » Ainsi pour Ramakrishna Purushotaman, responsable de l’agence CIO Academy, « La technologie est de longue date inscrite dans notre ADN » et que « Singapour est le laboratoire du monde pour l’innovation » Prochaine étape : Masdar, ville-désert.

► Ce modèle a une limite. Anthony Townsend, chercheur à l’université de New York défend dans un article de la Technology Review, que « l’utopie parfaitement contrôlée et efficiente d’une ville sécurisée et intelligente peut fonctionner dans un lieu comme Singapour. Mais elle ne fonctionnerait probablement pas à New York ou à Sao Paulo, où les attentes en termes de conception et de ce qui fait la vitalité d’une communauté sont complètement différentes ».  Anthony Townsend confirme ainsi qu’il n’y a pas de modèle unique de ville intelligente.

► Revue de liens : – En juillet, des hackers ont volé des dossiers médicaux appartenant à 1,5 million d’habitants de Singapour, plus du quart de la population. Tous les services de santé de Singapour ont reçu l’ordre de déconnecter leurs ordinateurs du réseau ; – Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables ; – Singapour, le terrain de jeu idéal pour les véhicules autonomes ?

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le quartier de Smartseille, au nord de Marseille, s’alimente en énergie grâce à la thalassothermie. Il s’agit d’un réseau d’eau tempérée qui alimente des bâtiments à partir de l’énergie thermique de la mer. L’eau de la Méditerranée sert ainsi aux bureaux, aux hôtels et aux logements de ce quartier pour chauffer ou climatiser.

► Comment regrouper des personnes qui ont des toitures disponibles mais peu d’argent et des personnes qui ont envie d’investir dans le solaire mais pas de toit adapté ? Des coopératives ont développé le « cotoiturage » aident à développer l’électricité photovoltaïque entre voisins. Découvrer l’exemple du quartier de la Marronnière, à la Roche-sur-Yon en Vendée.

Légende image. Des décennies de recherches fondamentales ont permis de relever un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité : celui de développer des machines intelligentes. Le défi est maintenant de rendre ces machines morales. Lire le billet de Marina Pavlovic Rivas, Consultante indépendante en exploitation de données, L’IA n’est pas neutre : quand l’algorithme apprend, qui enseigne ?, sur le site de @metamedia. Crédit photo : Erik Eastman via Unsplash.

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 4).

► Un rapport publié par l’ACLU (American Civil Liberties Union) révèle que le logiciel de reconnaissance faciale d’Amazon, Rekognition, a confondu 28 des 435 membres du Congrès américain avec des criminels. Pire encore, une fois de plus, l’intelligence artificielle semble avoir fait preuve de discrimination raciale. 39% des personnes de couleur ont été identifiées comme des criminels, contre seulement 5% de blancs.

► La diversité humaine est un enjeu central pour le développement de l’intelligence artificielle. Que ce soit dans les universités ou dans les grandes entreprises du numérique, les chercheurs et ingénieurs en IA sont principalement des hommes blancs, même si la Chine est devenue un acteur majeur du secteur. Et cela n’est pas sans conséquence. « Ces algorithmes échouent plus souvent pour les femmes, les migrants, les personnes qui ne savent pas lire… Il ne faut pas qu’ils fonctionnent seulement pour ceux qui les ont conçus, mais pour tout le monde », expliquait la mathématicienne Cathy O’Neil, auteure de « Weapons of Math Destruction », un livre très critique sur l’impact sociétal des algorithmes, lors du sommet sur l’intelligence artificielle organisé par le gouvernement français à Paris, le 29 mars.

#Data

► Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, a remis le 20 juillet un rapport sur les « données géographiques souveraines » c’est-à-dire « indispensables aux décisions de la puissance publique et dont la disponibilité conditionne la possibilité même la décision publique ». Aujourd’hui les grandes sociétés de l’Internet, comme Google, Waze, Uber…, ont constitué des fonds géographiques dont la richesse, la simplicité d’utilisation et la gratuité. Pour le rapport, ces données le socle des politiques de demain. Encore faut-il que les pouvoirs publics animent et coordonnent leur production. Autrement les collectivités locales, les PME et les citoyens deviendront captives des grands acteurs privés. Ainsi il est recommandé que l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) bascule vers l’open data et de coordonner et animer une géoplateforme.

#Audiovisuel

► Les Américains désertent le câble pour Netflix et Hulu. En 2018, ils seront 8,1 millions aux Etats-Unis à s’être détournés de la télévision payante traditionnelle, avance une étude du cabinet eMarketer. En 2017, ils étaient plus de 10 millions à avoir résilié leur abonnement TV au câble pour investir dans les services de vidéo à la demande tels que Netflix ou Hulu. Ce phénomène a un nom précis : le « cord-cutting », en français « couper le câble ». Et si cette tendance a déjà quelques années, la part des « cord-cutters » a augmenté au-delà des prévisions. La hausse prévue était de 22% de hausse et finalement, elle est de 33%.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix installe son premier studio de production en Europe. À retenir cette semaine : – Netflix attaque le marché européen depuis l’Espagne. La plateforme de vidéo à la demande a annoncé cette semaine la création de son premier « hub » de production européen, près de Madrid. Un choix reposant sur le succès de la série La Casa de Papel qui est, selon Netflix, le programme en langue non anglaise le plus regardé de la plateforme.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► Légende image : Maxime Verrier traquait un orage vendredi lorsqu’il a capturé cette impressionnante photo de l’éclipse de Lune la plus longue du XXIème siècle. « C’est un cadeau de la nature » : le photographe a réussi à réunir sur un même cliché la foudre, Mars et l’éclipse de Lune (@franceinfo).

#Ville

► Ville intelligente : « Le risque est que les données se retournent contre les personnes ». « L’air de la ville rend libre », disait Hegel. Cette formule doit-elle désormais s’énoncer au passé ? Du géographe Rob Kitchin et ses prédictions de « surveillance panoptique » à la Cnil qui, dans sa dernière étude La Plateforme d’une ville, pointe les risques de la « datafication » de la ville sur la protection des libertés, il est plutôt question d’asphyxie et de captivité. Les libertés d’aller et venir, la liberté sexuelle, la vie privée, sont-elles solubles dans le numérique ? Les multiples garde-fous juridiques font-ils le poids face à l’invasion des capteurs, compteurs, caméras, qui collectent des données de manière continue et invisible ? Entretien avec Régis Chatellier, chargé d’études prospectives au Laboratoire d’innovation numérique de la Cnil (Linc), qui a publié La Plateforme d’une ville. (@LePoint).

► Vague de démissions chez les maires. Avec la refonte de la carte intercommunale, les baisses de dotations et la suppression de la taxe d’habitation le nombre d’élus ayant claqué la porte avant la fin de leur mandat a grimpé depuis 2014. Car selon un calcul de l’AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l’effet du non-cumul des mandats, les abdications d’édiles se comptent par dizaines. Depuis 2014, leur nombre est d’ailleurs en hausse de 55 % comparé à la précédente mandature. « On se sent inutiles, il y a une désespérance face à l’arrogance de l’Etat », a confié à l’AFP Philippe Rion, maire démissionnaire de Castillon dans les Alpes-Maritimes. (@LesEchos). A lire aussi : Usés par leur fonction, de plus en plus de maires démissionnent (@Le_Figaro).

#Telecom

► Les télécoms, un secteur de plus en plus endetté. L’industrie des télécoms est de plus en plus endettée. C’est le constat que fait Moody’s, dans une étude portant sur 590 entreprises européennes de divers secteurs, classées dans la catégorie « speculative grade » (risque élevé et coût de la dette plus important). En 2018, selon la célèbre agence de notation, les télécoms ont dépassé l’énergie pour devenir l’industrie la plus endettée, avec une dette s’élevant à 183 milliards de dollars (157 milliards d’euros) à la fin mars. Soit 16 % du total des entreprises concernées par l’étude, contre 11 % l’année dernière. (@LesEchos).

#Commerce

► Ne laissons pas Amazon détruire le commerce traditionnel, par Bernard Darty, cofondateur de Darty. Alors que s’achève l’écriture d’un livre sur l’histoire des magasins Darty qui sera publié au mois de septembre 2018, il me semble nécessaire de publier sans attendre un extrait de sa postface. Des challenges d’un nouveau genre se présentent à l’ensemble des acteurs du commerce, qu’ils soient petits ou grands, organisés ou non, artisanaux ou multinationaux. Je veux ici parler de la menace que représentent Amazon ainsi que l’arrivée du géant chinois Alibaba. Si aucune mesure n’est prise, le commerce classique que nous connaissons à travers ses installations physiques et ses magasins, déjà gravement atteint, risque d’être complètement dévasté. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Livraison

► Livraisons de repas à domicile : Foodora abandonne la France et plusieurs autres pays. La société allemande de livraison de repas à domicile Foodora a annoncé jeudi 2 août son retrait de plusieurs pays pour se concentrer sur de nouveaux marchés, au moment où elle est poursuivie pour la façon dont elle traite ses travailleurs. La compagnie qui, comme ses concurrents Uber Eats ou Deliveroo, permet aux particuliers de commander via leur smartphone des repas préparés par des restaurants locaux, a indiqué dans un communiqué se retirer d’Australie le 20 août mais aussi de France, d’Italie et des Pays-Bas, sans néanmoins préciser de date. « Dans les marchés où nous ne sommes pas numéro 1 et où nous ne voyons pas de moyen d’obtenir cette place (…) nous arrêtons nos activités », avait indiqué sans davantage de précisions le PDG du groupe, Niklas Östberg, jeudi lors de la présentation des résultats trimestriels de la compagnie. (@Challenges).

#Entreprise

► Apple franchit la barre historique des 1.000 milliards de dollars en Bourse. Mille milliards de dollars… Ce n’est pas une référence au film d’Henri Verneuil en 1982 (six ans après la naissance d’Apple), mais la capitalisation boursière de la marque à la pomme. L’action Apple a atteint les 207,05 dollars ce jeudi 2 août à 17 heures et 49 minutes, heures de Paris, propulsant la valeur boursière du groupe américain à un niveau stratosphérique. A elle seule, Apple pèse autant que les 10 plus grosses valeurs de l’indice CAC 40 (LVMH, Total, L’Oréal, Sanofi, Airbus, BNP Paribas, Kering, Axa, Vinci et Air Liquide) et autant que le PIB du Mexique. (@LesEchos).

#Banque

► Transformation digitale : BNP Paribas fait la course avec les néo-banques. Huit millions, c’est le nombre de clients « digitaux » que revendique BNP Paribas à la fin juin 2018, en augmentation de 8% à la même période l’année dernière. Un motif de satisfaction pour le groupe bancaire qui a prévu d’investir de l’ordre de 3 milliards d’euros dans la transformation digitale dans son plan stratégique à horizon 2020, dans le but de renforcer l’efficacité opérationnelle et de « renouveler l’expérience client ». « Le premier objectif aujourd’hui est la transformation digitale. Tous les métiers vont être transformés rapidement, ce qui impose des objectifs financiers exigeants et la mobilisation de toutes les énergies : les systèmes d’information, le marketing… C’est une transition qui va aller jusqu’en 2020 et même au-delà » a expliqué le directeur général de BNP Paribas Jean-Laurent Bonnafé, à l’occasion de la présentation des résultats du deuxième trimestre. (@latribune).

#Cryptomonnaie

► Bitcoin : la Bourse de New York se lance. La réflexion n’aura pas été bien longue. Après les premières fuites en mai, l’Intercontinental Exchange (ICE), maison mère du New York Stock Exchange (NYSE), a annoncé ce vendredi le lancement d’une plateforme spécialisée dans le bitcoin et les cryptomonnaies. Cette nouvelle plateforme, baptisée « Bakkt », permettra d’acheter, vendre, dépenser et même stocker des bitcoins. Mais elle ne sera pas seulement contrôlée par le NYSE. Deux autres géants mondiaux, Starbucks et Microsoft, ont également rejoint le projet pour créer un « écosystème ouvert et réglementé ». Pour le géant de la restauration rapide, il s’agit notamment à terme de faciliter les paiements en cryptomonnaies. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Vers une présidence commune dans l’audiovisuel public. Le gouvernement s’attelle à la réforme de la loi de 1986 sur l’audiovisuel. Comme prévu depuis plusieurs mois, et après avoir avancé sur les missions de l’audiovisuel public, le ministère de la Culture s’attaque à la refonte des grands sujets concernant à la fois l’audiovisuel public et privé. Parmi les grandes options attendues, celui de la gouvernance dans l’audiovisuel public, un sujet qui avait été laissé de côté jusqu’alors pour ne pas risquer de brouiller la communication sur les annonces du gouvernement concernant les autres volets de la réforme de l’audiovisuel public. (@LesEchos).

#Drone

► Trente drones volent en groupe sans pilote grâce à une intelligence artificielle. Des chercheurs hongrois ont fait voler trente drones en groupe, sans qu’ils soient pilotés , programmés à l’avance ou dirigés par un ordinateur au sol. Ces drones sont ainsi autonomes, contrairement à ce qui se fait habituellement dans ce genre de dispositif « d’escadrilles de drones ». Le groupe de quadricoptères est capable de s’adapter et d’éviter les obstacles, comme le fait un banc de poissons. Pour aboutir à cela, les scientifiques ont créé un modèle mathématique et simulé virtuellement plus de 15 000 vols. Cela a permis de développer une intelligence artificielle pour les drones. (@Pixelsfr).

02 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

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► Singapour, ville-éprouvette. Singapour est une cité-état de 720 km², enclavée entre la Malaisie et l’Indonésie et qui compte aujourd’hui plus de de 5,8 millions d’habitants. Singapour serait la ville la plus intelligente du monde, d’après l’Indice mondial de performance des villes intelligentes qui classe les 20 meilleures villes intelligentes dans le monde. Cet indice est déterminé par le degré d’intégration des technologies de l’Internet des objets (IoT) et des services connectés dans quatre domaines clés : transport, santé, sécurité publique et productivité. Ainsi depuis 2014, Singapour ambitionne de devenir un laboratoire planétaire de la ville totalement digitalisée. Pour cela elle a déployé un nombre immense de capteurs et de caméras à travers la cité-État qui permettra au gouvernement de tout surveiller, de la propreté des espaces publics, à la densité des foules et au mouvement précis de chaque véhicule immatriculé. « Les Singapouriens ont une vision à très long terme, sur plus de 30 ans, explique Arnaud Leretour, directeur ASEAN-Pacifique de Business France. « Ils planifient le futur de manière très réfléchie. » Ainsi pour Ramakrishna Purushotaman, responsable de l’agence CIO Academy, « La technologie est de longue date inscrite dans notre ADN » et que « Singapour est le laboratoire du monde pour l’innovation » Prochaine étape : Masdar, ville-désert.

► Ce modèle a une limite. Anthony Townsend, chercheur à l’université de New York défend dans un article de la Technology Review, que « l’utopie parfaitement contrôlée et efficiente d’une ville sécurisée et intelligente peut fonctionner dans un lieu comme Singapour. Mais elle ne fonctionnerait probablement pas à New York ou à Sao Paulo, où les attentes en termes de conception et de ce qui fait la vitalité d’une communauté sont complètement différentes ».  Anthony Townsend confirme ainsi qu’il n’y a pas de modèle unique de ville intelligente.

► Revue de liens : – En juillet, des hackers ont volé des dossiers médicaux appartenant à 1,5 million d’habitants de Singapour, plus du quart de la population. Tous les services de santé de Singapour ont reçu l’ordre de déconnecter leurs ordinateurs du réseau ; – Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables ; – Singapour, le terrain de jeu idéal pour les véhicules autonomes ?

#Data

► Les géants du web travaillent à la portabilité des données. DTP pour Data transfer project. Derrière ces trois lettres, se cache le nouveau projet des géants du web. Lancé en 2017 par Facebook, Google, Microsoft et Twitter, le Data transfer project, dont les détails ont été publiés ce mois-ci dans un livre blanc, vise à créer une plateforme open-source permettant aux utilisateurs du web d’opérer plus facilement la sauvegarde de leurs données personnelles ou de « transférer leurs données entre les fournisseurs de services en ligne quand ils le souhaitent », précisent les participants dans leur livre blanc. (@LUsineDigitale).

► Un office HLM sanctionné pour avoir utilisé le fichier des locataires à des fins politiques. La location d’un appartement ne se paie pas en données personnelles. La Commission nationale informatique et liberté (Cnil) a prononcé ce mardi une sanction publique ainsi qu’une amende de 30.000 euros à l’encontre de l’Office public de l’habitat de Rennes Métropole, Archipel Habitat. Le bailleur social est accusé d’avoir détourné le fichier contenant les informations des locataires à des fins politiques. Les faits remontent à octobre dernier, lorsque Nathalie Appéré, présidente d’Archipel Habitat et également maire PS de la ville, signe une lettre adressée aux 12.500 locataires des logements sociaux de Rennes. Ce courrier critique ouvertement la décision gouvernementale de diminuer le montant des aides personnalisées au logement (APL) et de compenser cette baisse par une diminution du montant de leur loyer. Il dénonce une «mesure injuste (qui) aurait des répercussions terribles sur la qualité de votre cadre de vie». Il évoque aussi les initiatives nationales de mobilisation contre cette réforme. (@FigaroTech).

#Surveillance

► Affaire Benalla : la CNIL ouvre une enquête sur la durée de conservation des images de vidéosurveillance. Conséquence de l’affaire Benalla, la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) a confirmé mardi 31 juillet avoir déclenché une enquête concernant la durée de conservation des images de vidéosurveillance par la préfecture de police (PP) de Paris, alors que le délai légal est normalement de trente jours. « Il s’agit d’un contrôle sur pièce [une série de questions écrites adressées à la PP] afin de vérifier les modalités de conservation des vidéos », a dit l’organisme. Cette enquête prend sa source dans la transmission par des fonctionnaires de la PP à M. Benalla des images de vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe à Paris datant des événements du 1er mai, pour lesquels des enquêtes judiciaire, parlementaire et administrative sont en cours. (@Pixelsfr).

#Transport

► Arrêt d’Autolib : « Tous les systèmes d’autopartage sont déficitaires ». Le service Autolib s’est arrêté mardi 31 juillet en région parisienne. Le système de remplacement sera « beaucoup plus souple à exploiter », a expliqué Ludovic Bu Locko, consultant spécialiste des mobilités sur Europe 1. Au-delà d’Autolib, le problème concerne tous les services d’autopartage dans le monde. « Tous les systèmes d’autopartage sont déficitaires », explique le spécialiste des mobilités. « Quand Bolloré disait ‘Moi, je vais gagner de l’argent avec’, je n’y ai jamais cru. On pouvait anticiper que le service serait déficitaire. Ce qui est surprenant c’est que le syndicat Autolib et le groupe Bolloré aient pu croire que ce serait rentable », poursuit-il. (@europe1).

#Numérique

► La contre-révolution numérique http://po.st/vSkdyo, par Laurent Alexandre. Les créateurs d’Internet étaient persuadés que le réseau deviendrait le principal outil de promotion de la démocratie, en garantissant la libre expression à chaque habitant de la planète. Le cyberutopiste Nicholas Negroponte affirmait en 1996 que les Etats-nations allaient être bouleversés par Internet et qu’il ne resterait dans le futur pas plus de place pour le nationalisme que pour la variole. Cette utopie technologique était d’une naïveté confondante. La révolution Internet a changé le monde, puis le monde politique a changé Internet : nous vivons depuis 2010 une contre-révolution numérique extrêmement violente. Le Web est devenu un outil majeur de désinformation et de contrôle policier. Il n’a pas élargi les libertés politiques ni tué les régimes autoritaires. Bien au contraire : outil d’émancipation politique entre 1995 et 2005, il est maintenant un allié majeur des régimes autoritaires, dont les trois piliers, la censure, la propagande et la surveillance, sont facilités par les technologies numériques. (@LExpress).

#MediaSocial

► Cours en chute libre, baisse du nombre d’utilisateurs… Faut-il s’inquiéter pour Facebook et Twitter ? Facebook n’avait encore jamais connu une telle dégringolade depuis son introduction en Bourse, en 2012. Mercredi 25 juillet, son action cotée sur le Nasdaq a perdu près de 20% de sa valeur, pour atteindre 176 dollars l’unité. Actionnaire principal et fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg a vu sa fortune fondre de quelque 16 milliards de dollars sur le papier. Du côté de Twitter, la situation n’est guère plus réjouissante. Vendredi, le cours de l’action cotée au New York Stock Exchange s’est écroulée de plus de 20%, soit « la plus grande chute journalière depuis plus de quatre ans », rapporte le Wall Street Journal. Faut-il pour autant s’inquiéter pour l’avenir de ces deux géants de la Silicon Valley ? Réponse en cinq points sur le site de @franceinfo).

► Facebook et Instagram indiquent désormais le temps passé sur leurs réseaux. Combien de temps passez-vous chaque jour sur Facebook et Instagram ? Cette information, naguère conservée par le plus grand réseau social de la planète, sera désormais accessible à chaque utilisateur. Le géant américain Facebook l’a annoncé ce mercredi, via une note de blog indiquant la mise en place imminente de moyens permettant à ses utilisateurs de « mieux gérer le temps passé sur les deux plateformes ». (@LesEchos).

#JeuVideo

► De la disquette au cloud : les mutations du jeu vidéo. Billet invité originellement publié par Brice Andlauer sur le Social Media Club. Esport, free-to-play, Big Data … dans l’industrie du jeu vidéo, les nouveaux usages et technologies viennent révolutionner le secteur avec une rapidité impressionnante. Avec le développement du mobile comme marqueur principal de ces changements, les modèles économiques, la production, le développement et la relation avec les joueurs sont totalement repensés et chamboulés. Lire la suite sur le site de @metamedia.

01 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► À la découverte des villes du futur. Sur ces terres agricoles situées à une centaine de kilomètres au sud de Pékin, Xi Jinping, l’homme fort de la Chine, entend bien ériger Xiongan, une ville symbole de sa toute-puissance. Demain, ou plutôt après-demain, cette mégapole s’étalera sur près de 2 000 kilomètres carrés, soit presque 20 fois la taille de Paris. Pas de délires architecturaux comme à Dubaï. Sur les projets en image de synthèse présentés en février aux membres du Comité permanent, l’instance suprême du Parti, on y découvre une ville rectangulaire, quadrillée de larges avenues et recouverte de petits bâtiments bas et compacts. « Une cité verte et à faible intensité carbone », a précisé le président Jinping, qui souhaite accueillir ici les meilleures universités du pays et abriter le coeur de l’écosystème de la tech chinoise d’ici à 2035. (@LExpress) Légende image : Bâtie sur 600 hectares de polders en Corée du Sud, Songdo est bardée de capteurs et de caméras de surveillance. Crédit : Wikimedia Commons.

► La cité de tous les avenirs: un conte de Bernard Werber. L’auteur de la trilogie des Fourmis nous catapulte en 2049, alors que l’humanité trace les contours de la cité idéale. Quand la science et l’architecture prennent le pouvoir, bienvenue dans l’univers futuriste de Bernard Werber…  « En présentant son projet de cité du futur aux membres de l’ONU réunis en session plénière, l’architecte français Romulus Wells savait pertinemment que la tâche s’annonçait délicate. Comment commencer ? Dire que cette idée lui était venue de l’observation de la nature ? Evoquer les raisons complexes qui l’avaient amené à cette formule de ville nouvelle qu’il considérait, faute de mieux, comme « la moins pire » ? En tout cas, les représentants des nations, présents en ce jour d’avril 2049, étaient déjà convaincus qu’il fallait complètement repenser le rapport de l’homme avec son lieu de vie. » Lire la suite de la nouvelle sur le site de @LExpress.

► Masdar City, l’oasis écolo en plein désert. En 2006, le petit émirat, éclipsé par le clinquant Dubaï, s’est lancé dans un pari fou : construire en dix ans une « écocité », zéro carbone, zéro déchet non recyclable, 100 % énergies renouvelables. Une sorte de Babylone du développement durable. Le cahier des charges ? La consommation d’énergie et d’eau des bâtiments doit être réduite de 40 % ; l’eau chaude doit être produite à 75 % par énergie solaire ; l’irrigation des aménagements extérieurs ne doit pas dépasser 2 litres par mètre carré et par jour et toute l’énergie utilisée doit à terme être d’origine renouvelable. (@LExpress).

#Pollution

► Pollution lumineuse : l’autre guerre des étoiles. A l’occasion des Nuits des étoiles, du 3 au 5 août, près de 150 000 curieux profiteront de l’obscurité pour observer à l’oeil nu toute la beauté de la voûte céleste. « C’est un premier pas vers l’éveil de la curiosité scientifique », se réjouit Eric Piednoël, directeur général adjoint de l’Association française d’astronomie. « Mais ce spectacle naturel, a priori immuable, se dégrade », s’inquiète l’expert, qui organise l’événement depuis la première édition, en 1991. Année après année, la pollution lumineuse grignote le ciel nocturne. Si bien qu’il devient de plus en plus compliqué de distinguer la nuée blanche de la Voie lactée et ses milliers d’étoiles. (@LExpress).

#Planète

► « Jour du dépassement » : à compter d’aujourd’hui, nous vivons « à crédit » de la Terre pour les 153 jours à venir. Voilà, c’est fini. À compter d’aujourd’hui, mercredi 1er août 2018, nous avons consommé l’intégralité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Nous vivrons donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre prochain, soit 153 jours pendant lesquels nous allons creuser notre déficit écologique et puiser de manière irrévocable dans les réserves naturelles de notre planète. Comme chaque année, la date du « jour de dépassement » est calculée par l’ONG Global Footprint Network, dont l’analyse prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources utilisées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Voir l’infographie sur le site de @franceinfo.

► Journée du dépassement: internet est le 3ème « pays » le plus énergivore. Le 1er août marque la Journée du dépassement, date après laquelle l’humanité aura dépensé plus de ressources que ce que la Terre peut en produire, selon l’ONG américaine Global Footprint Network. Méconnue du grand public, la pollution numérique, générée entre autres par Internet, est extrêmement énergivore. La société française Foxintelligence a développé une application qui permet de supprimer les courriels inutiles, mais son PDG Édouard Nattée en appelle aussi à la civilité des internautes. Interview sur le site de @RFI.

#Santé

► Trois chantiers pour réussir le pari de l’intelligence artificielle. Alors que la France a présenté sa stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle (IA) , la santé a été citée comme un des principaux domaines dans lesquels l’IA pourrait apporter des réponses concrètes. Nous nous en réjouissons, car nous avons la conviction depuis plusieurs années que le numérique en santé doit être porté au plus haut niveau. Les applications de l’IA au domaine de la santé sont potentiellement porteuses de bénéfices majeurs, pour les patients comme le système de soins, comme le souligne Cédric Villani dans son rapport remis le 28 mars : diagnostics plus précoces et plus précis, suivi des patients en temps réel et ajustement de leurs traitements à leur situation individuelle, pilotage fin du système de santé, etc. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Les chatbots pourraient faire économiser 11 milliards aux entreprises d’ici 2023. Les chatbots, ces robots logiciels, qui proposent une interaction textuelle avec leurs utilisateurs au moyen d’un service de conversations automatisées, ont le vent en poupe. Et ce n’est probablement pas près de s’arrêter. Une étude menée par l’institut de recherche Juniper Research note ainsi l’importance croissante des chatbots dans les années à venir. Les secteurs de la banque, la distribution et la santé seraient particulièrement impactés, avec des économies potentielles estimées jusqu’à 11 milliards de dollars par an d’ici 2023, contre 6 milliards pour 2018. Une partie des économies réalisées découle du gain de temps permis par les chatbots. Les heures consacrées au service clientèle, monopolisant les employés par téléphone, ou sur internet, représentent une perte considérable pour les entreprises. D’où l’intérêt de chatbots orientant les clients en parallèle ou en lieu et place du personnel. (@LesEchos).

#Robotique

► Serge Tisseron : « Les  robots vont modifier la psychologie humaine ». Serge Tisseron est psychiatre, docteur en psychologie et, depuis 2015, membre de l’Académie des technologies. Il a cofondé, en 2013, l’Institut pour l’étude des relations homme/robots (IERHR). Il explique : « Les robots vont modifier la psychologie humaine autant que les progrès de l’alimentation et de la médecine ont modifié nos corps. Notre taille et notre corpulence ont changé, notre résistance aux maladies et à la douleur aussi, mais nous ne nous en rendons pas compte car ces changements nous sont devenus naturels. Il en sera de même avec les machines intelligentes, qui vont bouleverser non seulement notre quotidien mais aussi notre manière d’être au monde. » (@lemondefr).

#EtatsUnis

► La justice américaine met un coup d’arrêt temporaire à l’impression des armes en 3D. La justice américaine a temporairement suspendu mardi 31 juillet la mise en ligne de plans numériques permettant de fabriquer des armes à l’aide d’une imprimante 3D, une perspective qui avait ému une partie de la classe politique américaine. Saisi lundi en urgence, un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit Etats américains et de la capitale fédérale Washington, qui voulaient empêcher l’accès à ces plans. Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu’il examinerait le dossier sur le fond lors d’une nouvelle audience le 10 août. (@lemondefr).

#Audiovisuel

► God save the TV : tectonique des usages au Royaume-Uni. Par Morad Koufane, Responsable du Planning stratégique de France Télévisions. Le rapport annuel de l’instance de régulation anglaise OFCOM intitulé Media Nations: UK 2018 vient d’être publié, actant les changements drastiques des usages de consommation des contenus vidéo de l’autre côté de la Manche. Ces transformations illustrent plus globalement le tsunami planétaire qui renverse la donne de l’industrie des contenus. Lire la suite sur le site de @metamedia