23 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Légende image : Des serres de bambous dans lesquelles sont cultivées des plantes en aéroponie (culture hors-sol), à Wasinmi, près d’Abeokuta, au Nigeria. « J’ai toujours voulu investir dans l’agriculture, mais je ne savais pas comment », raconte Peter Okocha Junior, fondateur de PS Nutraceuticals, à l’AFP. « Un jour, en traînant sur Twitter, je suis tombé sur un chercheur agronome et je lui ai écrit ‘Salut mon frère, ça te dirait qu’on change le monde ensemble ?’ » Photo prise le 5 juin 2018 par Stefan Heunis / Afp.

#Ville

► Approche centrée sur le citoyen, approche centrale du développement de la ville intelligente. Les villes intelligentes ne concerneraient pas seulement les systèmes technologiques interconnectés, les constructions futuristes, l’automatisation et la mobilité avancée, mais également une expérience de vie intelligente et le bien-être des résidents. Au cœur de l’écosystème de la ville intelligente, il y aurait la sécurité et la sécurité des citoyens et la satisfaction globale des citoyens. Des technologies telles que l’intelligence artificielle et l’Internet des objets (IoT) seraient déployées de manière à centrer les villes intelligentes et à les développer avant tout pour offrir plus de confort aux citoyens. «Citizen First» est presque devenu la pierre angulaire du développement des villes intelligentes. Compte tenu de cette approche centrée sur les citoyens, McKinsey a publié un nouveau rapport intitulé « Villes intelligentes: solutions numériques pour un avenir plus viable », qui évalue le développement de villes intelligentes à travers le monde. (@geoworldmedia).

#Travail

► Les assistants virtuels garantiront la pérennité de nos emplois. La question n’est plus de savoir s’il faut automatiser des tâches, mais comment les automatiser. Demain, les employés devront s’appuyer sur des outils d’intelligence artificielle dans leur quotidien. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Entreprise

► Deux trentenaires bordelais lassés de voir des babioles abandonnées dans la rue, décident de créer un groupe sur Facebook, intitulé « AdopteUnObjet ». Un lieu où, au lieu de laisser l’objet abimée sur le trottoir, son propriétaire pourra la proposer gratuitement. Le groupe dépasse rapidement les centaines de milliers d’inscrits répartis sur tout le territoire. Ils décident donc de créer Geev, leur propre application mobile. Les donateurs postent leur annonce en 3 clics et, grâce à la géolocalisation, les membres peuvent visualiser aussitôt les biens disponibles près de chez eux. (@LExpress).

#Economie

► L’économie circulaire, un modèle alternatif pour sauver le monde. « Il n’y a pas de planète B », affirmait l’astronaute Thomas Pesquet dans La Tribune le 4 avril, en réponse à une question sur l’épuisement des ressources naturelles. En effet, si l’humanité ne modifie pas son modèle économique, la survie même de notre espèce n’est pas garantie à long terme. L’économie linéaire, qui consiste à extraire des matières premières, les transformer pour en faire des objets qu’on utilise puis qu’on jette, épuise les matériaux et les ressources naturelles comme l’eau ou la terre arable, tout en nous ensevelissant sous une montagne de déchets. Il faut sans attendre envisager des modes de production et de consommation moins intensifs, si l’on ne veut pas que les générations futures vivent dans un monde digne des films post-apocalyptiques. (@latribune).

#Santé

► Avec l’intelligence artificielle, Facebook espère réduire la durée des IRM. Google, IBM, Microsoft, Ndivia : ces géants de la tech s’intéressent depuis longtemps aux applications de l’intelligence artificielle dans l’imagerie médicale. Facebook vient de leur emboîter le pas, en annonçant la naissance d’un projet visant à réduire « jusqu’à dix fois » la durée d’un scanner IRM (imagerie par résonance magnétique). Le réseau social a annoncé débuter une collaboration avec le département de radiologie de la New York University School of Medicine, qui lui fournit des données médicales afin d’éprouver le « machine learning » de l’IA de Facebook. « Ce projet rendra l’IRM utilisable par plus de personnes et étendra l’accès à cet outil clé du diagnostic », écrit Facebook dans un post de blog publié lundi 20 août. (@LesEchos).

#Surveillance

► Dans les Landes, la plage de Biscarrosse surveillée par un drone. Après eux ans de tests, Helper est opérationnel sur la plage nord de Biscarrosse, dans les Landes. Equipé d’une caméra, ce drone aide les sauveteurs nageurs à venir en aide aux victimes en détresse. « Des personnes vont prendre des risques en se baignant au large dans une zone non surveillée, on peut envoyer le drone repérer si la victime est en détresse ou non, et déclencher la bouée qui se gonfle au contact de l’eau », explique David Vico, MNS pilote du drone. En cas de problème, le drone (4 kg) décolle rapidement, il peut voler jusqu’à 50 km/h. Piloté par un MNS depuis la plage, il survole les vagues pour atteindre la zone d’intervention. Helper est capable de larguer une bouée de sauvetage à distance en cas de danger, selon Fabien Farge, le concepteur du drone.  (@Franceinfo).

► Toulouse teste  la caméra « intelligente ». Si la caméra intelligente n’est pas encore officiellement en vigueur au centre-ville, Toulouse reste à la pointe de la technologie en matière de surveillance. Déjà testées mais pas encore en service, ces caméras permettront de mieux détecter les comportements anormaux ou à risque, sur la voie publique. (@ladepechedumidi).

#Media

► Médias d’info US : des audiences en berne, des revenus numériques tirés par le mobile… qui bénéficient surtout à Facebook et Google, par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. On le sait, les temps sont durs pour les médias d’information qui essaient tant bien que mal de garder leur audience et trouver des solutions pour renflouer les caisses. L’état des lieux annuel du Pew Research Center pour les médias d’information aux Etats-Unis n’est pas très réjouissant. Le public, submergé par le flux incessant d’infos préfère prendre de la distance : les audiences sont donc en déclin pour presque tous les médias. Et ça se ressent sur les revenus publicitaires… Lire la suite sur le site de @metamedia

#MedaSocial

► Facebook découvre de nouvelles « campagnes » de désinformation. Facebook a annoncé, mardi 21 août, qu’il avait mis fin à des opérations de manipulation de grande envergure, initiées en Iran et en Russie, dont les cibles étaient l’Amérique latine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Moyen-Orient. « Il s’agissait de campagnes distinctes et nous n’avons identifié aucun lien ou coordination entre elles », écrit le réseau social sur son blog. « Nous bannissons ce genre de comportements parce que nous voulons que les gens aient confiance dans les connections qu’ils font sur Facebook », a-t-il déclaré. . (@Pixelsfr).

#JeuVideo

► Le sport électronique (en anglais esport ou e-sport pour « electronic sport ») désigne la pratique sur Internet ou en LAN-party d’un jeu vidéo obligatoirement multijoueur, par le biais d’un ordinateur et consoles. L’essor de l’e-sport commence à la fin des années 1990 avec les premiers jeux en réseau multijoueurs et sur Internet. Quarante ans plus tard, l’e-sport remplit les stades et déchaîne les passions. Mais que se passe-t-il au-delà ? Médecins, presse spécialisés, équipementiers… France 3 Val-de-Loire vous emmène dans les coulisse du sport électronique, niche devenue galaxie en un temps record.

22 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Un réservoir asséché en raison d‘une sécheresse record, près de Sacedon, en Espagne. Crédits photo prise par Pierre-Philippe Marcou / Afp. La Terre proche du « point de rupture », alertent des scientifiques alerte un consortium de chercheurs internationaux. (@Le_Figaro).

#Travail

► La révolution numérique bouleverse le monde du travail. Selon une étude du groupe de réflexion libéral Institut Sapiens, cinq métiers sont en sursis : comptable, caissier, employé de banque ou d’assurance, secrétaire de direction et manutentionnaire. « L’intelligence artificielle ne touche pas que les métiers peu qualifiés. Tout le monde est concerné, des ouvriers aux médecins ou aux avocats », éclaire Erwann Tison, économiste. Ainsi la robotisation de l’économie va permettre selon l’anthropologue David Graber de voir disparaître les « bullshit jobs », ces emplois aux tâches répétitives et pénibles. David Gaborieau, sociologue du travail estime que « Plutôt que de disparition, je préfère parler de transformation de certaines professions. (…) Les métiers pénibles ne disparaissent pas nécessairement avec la révolution digitale. La preuve, les entrepôts d’Amazon ou de Cdiscount n’ont jamais eu autant besoin de bras humains. » A lire : chez Cdiscount, les robots prêtent main forte aux salariés (@LeParisien_Eco).

► Revue de liens : – Voici quelques professions qui sont en train de se dessiner et qui vont émerger sur le marché du travail (@Figaro_Economie) ; – Loin de s’apparenter à une forme d’automatisation destructrice de postes, l’IA va au contraire contribuer à créer de nouveaux métiers et elle créera plus d’emplois qu’elle n’en détruira (@LesEchos) ; – L’Intelligence Artificielle : une chance pour la réindustrialisation de la France ? (@zdnetfr) ; – Selon les experts, les entreprises qui adopteront pleinement cette technologie pourraient doper leur chiffre d’affaires de 38 % d’ici à 2022, obtenir des marges plus importantes et accroître leurs effectifs de 10 %. (@EchosExecutives).

#Economie

► La révolte contre les trottinettes, par Nicolas Bouzou, économiste et essayiste. Depuis des années, nous sommes quelques-uns à prévenir que la troisième révolution industrielle, celle de la convergence du numérique, de la robotique et de l’intelligence artificielle, génère un phénomène de destruction créatrice inédit, dont l’ambivalence est poussée à l’extrême : d’un côté, de formidables opportunités économiques pour les innovateurs et des progrès extraordinaires pour les consommateurs. De l’autre, une transformation de l’économie, des emplois et de la société particulièrement anxiogène, terreau riche en engrais pour les nationalistes ou insoumis de toutes sortes qui vendent de la peur et de la protection pour pas cher. Pour illustrer notre raisonnement, quoi de mieux que de ressortir des livres d’histoire la révolte des luddites britanniques ou des canuts français au XIXe siècle, violences faites aux Gafa de l’époque par des petits artisans du textile, perdants de la première révolution industrielle. Quand j’écrivais des livres sur ces sujets il y a cinq ans, je ne me doutais pas que les premiers entrepreneurs à subir ces violences au XXIe siècle seraient… les loueurs de trottinettes. A lire la suite sur le site de @LExpress.

#Réfugiés

► Pour le magazine Forbes, Joséphine Goube, 29 ans, fait partie des 30 jeunes de moins de 30 ans qui révolutionnent le monde en 2016 et 2017. Originaire du Pas-de-Calais, elle a fait de la condition de vie des réfugiés son cheval de bataille. Elle a d’abord créé un incubateur pour entrepreneurs sociaux, puis une start-up destinée à l’information des migrants. Dès 2015, elle dirige l’entreprise sociale « Techfugees », la technologie au service des réfugiés, basée à Londres et présente dans 25 villes du monde. (@LExpress).

#Téléphonie

► Aux Etats-Unis, la course au premier smartphone 5G est lancéeOpérateurs et équipementiers mobiles le clament haut et fort. Les smartphones compatibles avec la 5G verront le jour au début de l’année 2019 aux Etats-Unis. Reste à savoir quel sera le premier terminal lancé avec la technologie embarquée. La course fait rage outre-Atlantique. Et chacun compte ses points. Le 14 août, le quatrième opérateur du pays, Sprint, a indiqué qu’il travaillait avec l’équipementier sud-coréen LG pour « proposer le premier smartphone 5G aux Etats-Unis au premier semestre 2019 ». Peu d’éléments filtrent sur les caractéristiques de ce futur téléphone. Prix, nature de la puce intégrée, design… les détails importants sont à ce jour tenus secrets. Le directeur du marketing chez Sprint John Tudhope a simplement concédé à PC Mag que le smartphone était déjà construit et testé. Le site d’information en déduit qu’il ne sera pas doté de la puce Snapdragon 855 de Qualcomm. À lire aussi : La 5G, la technologie qui va bouleverser l’économie (@LesEchos).

#Data

► Google poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géo-localisation. L’action déposée vendredi par un Californien cherche à obtenir des dommages-intérêts non spécifiés ainsi qu’un statut de recours collectif pour représenter tous les utilisateurs américains d’iPhone ou d’Android qui ont désactivé l’historique de localisation afin que leurs mouvements ne soient pas enregistrés par Google. « Google a expressément indiqué aux utilisateurs de son système d’exploitation et des applications que l’activation de certains paramètres empêcherait le suivi de géo-localisation des utilisateurs », peut-on lire dans le document. « Cette allégation était fausse. » (@Challenges).

#Internet

► Etats-Unis : la fin de la neutralité du Net portée devant les juges. Outre-Atlantique, les défenseurs de la « neutralité du Net » ont du souffle. Malgré l’entrée en vigueur le 11 juin de la décision de la Federal Communications Commission (FCC) mettant fin à ce principe fondateur d’Internet, ils ne désarment pas et portent le combat sur le terrain judiciaire. Lundi 20 août, les procureurs généraux de 23 états américains ont déposé une plainte contre la FCC devant les cours d’appel du pays. Ils jugent que sa décision d’autoriser les fournisseurs d’accès à Internet à privilégier certaines données et sites par rapport à d’autres, viole la loi fédérale. La réglementation place « les bénéfices des entreprises au-dessus des consommateurs », s’indigne dans un communiqué le procureur général de New York Eric Schneiderman, qui dirige la coalition. (@LesEchos).

#Robotique

► Insolite : Le robot le plus petit au monde qui fait des sauts de géant. SALTO est un petit robot pas plus grand qu’un smartphone, capable de faire se projeter en l’air comme une sauterelle. Ce minuscule appareil insolite rebondit de façon rapide et surtout précise. Il est en cours de développement depuis 2017 par le laboratoire Biomimetic Millisystems de l’université de Berkley. SALTO signifie “Saltatorial Locomotion on Terrain Obstacles” ce qui signifie que le robot se déplace en salto sur des terrains difficiles d’accès. (@objetconnecte01).

#Journalisme

► « La règle de base, c’est toujours d’aller voir ». Quel est le quotidien d’un reporter de guerre ? Comment couvrir les conflits ? Entretien avec Rémy Ourdan, correspondant de guerre au journal Le Monde, prix Bayeux des correspondants de guerre en 2000 et 2012, réalisateur du documentaire Le Siège. Il explique sur le site de @InaGlobal : « Le point de départ, c’est la curiosité. J’avais envie de voir le monde et de le comprendre par moi-même, plutôt justement que de me contenter de lire les journaux. Le journalisme est un bon outil pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Et puis j’avais envie d’écrire. »

► « Se mettre à la place de quelqu’un risquant sa vie pour quitter l’enfer ». Un reporter doit-il prendre part au sujet de son reportage ? Omar Ouhamane, correspondant Radio France à Beyrouth, est allé jusqu’à monter sur un bateau de migrants en Méditerranée pour raconter la traversée d’une famille syrienne. Il revient sur ce journalisme d’immersion. Il explique ur le site de @InaGlobal : « Pour moi, le journalisme est le plus beau métier du monde. C’est un métier qui doit être au service des autres. Nous avons besoin de journalistes de terrain qui sortent pour voir le réel afin d’essayer de témoigner pour ceux qui n’ont pas les moyens de se faire entendre. »

21 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Lille, ville la plus “cool” de France ? La capitale des Flandres serait la ville la plus « cool » de France selon le magazine Néon qui a dressé un classement des quatorze ville les plus cools du pays. « Qu’est-ce qu’une ville « cool » selon NEON ? Une ville jeune, forcément, où il fait bon vivre, ensoleillée, où l’on peut aller au cinéma sans difficulté, faire du vélo cheveux aux vents, se payer un ticket de bus sans casser sa tirelire si jamais on crève, et bien sur finir la journée avec une petite bière bien fraîche et pas trop chère » ». (@Franceinfo). Légende image : Lille, ville la plus cool de France ? / © MAXPPP.

#Transport

► Hyperloop, l’hyper entourloupe pour ses détracteurs. En France, deux projets sont en concurrence. Le canadien Transpod à Limoges et l’américain Hyperloop TT à Toulouse. Tous deux ont bien compris que la grande vitesse était un sujet sensible en Haute-Vienne et en Haute-Garonne. Deux villes qui courent après le TGV depuis des années. Les détracteurs avancent des arguments financiers et technologiques. « Je retiens le fait qu’il y a deux choses. 50 millions d’euros pour un centre d’essai de trois kilomètres puis l’investissement pour relier la capitale à l’Occitanie. Quant à la fameuse ligne entre Limoges et Paris, c’est une vaste plaisanterie », fulmine Jean-Pierre Audoux, délégué général de la Fédération des industries ferroviaires (FIF). (@usinenouvelle). A lire aussi : Yves Crozet, chercheur au Laboratoire Aménagement Economie Transport à Sciences Po Lyon : « Hyperloop est au mieux une chimère, au pire une escroquerie » (@lejdd).

#Economie

► Quand la révolution digitale tricolore passe par Aix-Marseille. Si l’agglomération d’Aix-Marseille n’est pas encore « The Valley » de la côte Sud française, elle dispose en tout cas d’un certain nombre d’atouts, à commencer par sa position géographique. « Porte d’entrée de la Méditerranée, c’est un lieu d’échanges historiques qui se poursuivent aujourd’hui sous d’autres formes. Des start-up indiennes et africaines incubées chez nous ont fait ce choix sachant qu’elles auraient un accès facile à l’Europe. Et si elles restent dans la région, c’est que le foncier y est plus abordable qu’à Paris et la qualité de vie meilleure », souligne Antoine Meunier, patron de la communication de thecamp, campus aixois dédié à l’exploration du futur. (@Figaro_Economie).

► La « slow economy » : apprendre à ralentir pour durer. Les mouvements “slow” se multiplient: « slow food”, “slow economy”, “slow management”, “slow tech », “slow money”. Leur objectif :  ralentir dans un monde où les technologies nous poussent à aller toujours plus vite, dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle. (@latribune).

#Data

► RGPD : Google, Facebook et Microsoft utilisent le webdesign pour tromper l’internaute. « La protection des données personnelles est un enjeu important », nous assurait chaque expéditeur avant de nous inviter à consulter sa « nouvelle politique de confidentialité » comme un homme politique clamant qu’il « a changé ». Pourtant, ces changements n’ont rien à voir avec leur bonne volonté mais avec le Règlement européen sur la protection des données (RGPD). Les géants du web utilisent des « pièges » pour berner les utilisateurs et utilisatrices et les amener à livrer le maximum de données les concernant. Ces « dark patterns », terme inventé par le webdesigner anglais Harry Brignull en 2010, sont des astuces pensées dans l’interface d’un site internet pour « capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste », définit le webdesigner français Geoffrey Dorne. (@slatefr).

#DroitsDAuteur

► Droits numériques, droits d’auteur : la fin du Far West juridique sur YouTube, par Leora Kornfeld, consultante en médias et en technologie. Véritable artisan de la démocratisation de la création, YouTube a permis à de nombreux vidéastes de s’affranchir des barrières à l’entrée de la télévision et du cinéma pour diffuser leurs œuvres. Pour autant, le web n’est pas le Far West juridique que l’on croit : des droits de diffusion numériques aux droits d’auteur, il y a des choses à savoir avant de publier une vidéo en ligne. Au Canada, le festival Hot Docs a réuni un panel d’experts pour discuter de cette épineuse question. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► Les intelligences artificielles débattent-elles mieux que nous ? Tribune d’Adrien Rivierre, spécialiste de la prise de parole en public chez Brightness. L’interaction avec les machines requiert une meilleure compréhension et production du langage humain. La qualité des échanges progresse à grande vitesse et pose de nombreuses questions, scientifiques comme éthiques. (@LesEchos).

► Brève histoire de l’intelligence artificielle. Sous le terme intelligence artificielle (IA) on regroupe l’ensemble des « théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence. » Cette pratique permet à l’Homme de mettre un système informatique sur la résolution de problématiques complexes intégrant de la logique. D’une façon plus commune, lorsque l’on parle d’intelligence artificielle, on entend aussi par là des machines imitant certains traits de l’Homme. (@siecledigital).

#Futur

► Faut-il (re)voir « Soleil vert » ? Ils exploraient le futur et font partie de notre passé : injustice ! Les films cultes de l’anticipation méritent mieux. Cet été, Usbek & Rica ressort des placards une petite dizaine de films cultes (Gattaca, Minority Report, Brazil, Matrix, 2001, L’Odyssée de l’espace,…) avec en tête une crainte : ces films qui ont bercé notre enfance ou notre adolescence n’ont-ils pas, avec le recul, pris un énorme coup de vieux ? Et avaient-ils vu si juste ? On s’attaque aujourd’hui à un très grand classique qui imaginait, il y a 46 ans, un New-York de 2022 condamné par un trio gagnant fait de surpopulation, d’épuisement des ressources et de canicule… Que le film de Richard Fleischer ait vieilli formellement ne gâche à peu près rien au plaisir de la (re)découverte. La noirceur absolue de Soleil vert a toutes les chances d’assombrir votre été mais promet d’affoler votre conscience de citoyen du monde pré-« effondrement ». (@usbeketrica).

#Transhumanisme

► Jacques Testart : « Le transhumanisme est une idéologie infantile ». En 2045, l’intelligence artificielle va brutalement dépasser l’intelligence humaine. Capables de s’auto-améliorer à l’infini, des programmes ultra-perfectionnés sauront résoudre tous les problèmes de l’humanité, à commencer par la mort. Alors, enfin, le post-humain, génétiquement amélioré et technologiquement augmenté, pourra se considérer accompli. C’est la promesse du transhumanisme, courant longtemps jugé comme gentiment illuminé mais dont le discours porte aujourd’hui de plus en plus. Dans son ouvrage Au péril de l’humain paru au Seuil, écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart, père scientifique du premier bébé-éprouvette, s’alarme des conséquences irréversibles sur le monde qu’une telle idéologie pourrait engendrer. (@libe).

#Bioéthique

► L’immortalité est-elle morale ? Guérir les aveugles, faire marcher les paralytiques, soigner des maladies hier incurables… les biotechnologies sont à l’aube de progrès spectaculaires. Mais si l’on veut éviter un futur à la « Gattaca », il est urgent que des règles éthiques encadrent les avancées de nouvelle science du vivant. Et comme dans le numérique, les enjeux économiques et de souveraineté sont considérables. La France est encore dans la course. Pour combien de temps ? (@latribune).

20 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xL’espion du futur. Et si nous étions demain espionnés par des robots et non plus par des hommes ? Si le numérique remplaçait les agents aux bonnes vieilles couvertures et pistait mieux que n’importe quel cerveau humain les traits de nos visages, nos façons de parler, les sites que l’on consulte ? Intelligence artificielle, métadonnées, lentilles artificielles pourraient transformer l’espionnage du futur. (@franceinter). Légende image : Gros plan d’un œil humain à travers un téléphone portable. © Getty / Ihar Paulau / EyeEm.

#Terrorisme

Les drones civils, la nouvelle arme de l’État islamique. « L’État islamique et ses affiliés auraient atteint un niveau élevé de sophistication (notamment) pour ce qui est de l’armement de drones. Des États membres (des Nations unies) estiment par conséquent que l’un des dangers liés au retour des combattants terroristes étrangers dans leur pays d’origine tient aux connaissances acquises dans les zones de conflit s’agissant du maniement » de ce type d’armes. Dans un contexte marqué par le vol, le 6 août, d’un drone au-dessus du fort de Brégançon, ou par l’explosion, le 4 août, de deux engins civils lestés chacun d’un kilo d’explosif dans le ciel de Caracas, le constat dressé par un récent rapport des Nations unies ne peut qu’inquiéter. Sous la coordination d’Edmund Fitton-Brown, ancien ambassadeur du Royaume-Uni au Yémen, ce point semestriel d’experts indépendants sur les activités de Daech, d’al-Qaida et « des personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés », a été remis le mois dernier au Conseil de sécurité et rendu public le 13 août.

Bruxelles veut contraindre les réseaux sociaux. Et maintenant la méthode forte. Après des mois de négociations infructueuses pour obtenir des réseaux sociaux qu’ils suppriment d’eux-mêmes les « contenus illégaux » liés au terrorisme, la Commission européenne a décidé de passer à la vitesse supérieure. Selon le « Financial Times », Bruxelles travaillerait sur un règlement pour forcer les entreprises, et notamment les géants du Net, à supprimer les articles, photos et vidéos liés au terrorisme. Le texte pourrait être adopté dès septembre. (@LesEchos). A lire aussi : Daech toujours très actif sur les réseaux sociaux (@Figaro_Inter).

#Entreprise

Ces stars de la Silicon Valley payées à ne rien faire. Pointer au travail quelques fois par mois et toucher plus d’1,2 milliard de dollars. Ce n’est pas le scénario d’un film hollywoodien mais la vie de Jan Koum, le co-fondateur de Whatsapp, depuis qu’il a annoncé son départ de Facebook fin avril. En désaccord avec la volonté de Marck Zuckerberg d’insérer de la publicité dans l’application de messagerie qu’il a racheté en 2014 pour 22 milliards de dollars, Brian Acton et Jan Koum, les deux co-fondateurs de Whatsapp, ont quitté l’entreprise. « Il est temps pour moi de passer à autre chose », a écrit Jan Koum sur son fil d’actualités le 30 avril, avant de rassembler son équipe le lendemain pour faire ses adieux. (@LesEchos).

InVision, la discrète société derrière les succès de Netflix, Uber et Google. Il faut à peine plus de deux clics pour lancer sa série préférée sur Netflix. Pas beaucoup plus pour commander un Uber ou se faire livrer ses courses depuis l’application d’Amazon. Une telle simplicité ne tient pas du miracle, mais du fait que tous ces acteurs ont misé sur ce que l’on appelle l’UX design (ou design d’expérience). Cette discipline inspirée de l’ergonomie rassemble toutes les techniques pour créer des services numériques facilement accessibles et efficaces. Propulsé par l’essor du mobile, qui demande de tout adapter à de petits écrans, l’UX design a désormais ses professionnels attitrés, ses méthodes de travail et son marché florissant d’entreprises spécialisées. (@FigaroTech).

#Déchets

► L’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités. Réflexions sur l’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités, par Carlos Moreno. « Dans le monde urbain d’aujourd’hui, et les grandes villes en particulier, les déchets et avec eux la problématique de l’hygiène de la ville, sont l’une des préoccupations majeures, avec la lutte pour le climat, la mobilité et la sécurité. Réduire – Recycler – Réutiliser, les 3R, ont été depuis la naissance de la journée de la terre en 1970 au cœur de la démarche guidant la gestion des déchets dans la vie urbaine. En 2010, l’équipe de recherche de la Darden School of Business de l’Université de Virginie aux USA, a proposé de rajouter un 4ème R, comme « Re-Think ». Leur proposition était de « re-penser » autrement les déchets. Quel bilan pouvons-nous faire, depuis que la population urbaine dans le monde est passée de 36% à 56% aujourd’hui, soit une augmentation de presque 3 milliards d’urbains ? Aussi, comment se projeter dans la ville de demain sur la question de la gestion des déchets, dans un monde, non seulement massivement urbanisé, mais également hyper-connecté, et ayant totalement changé ses modes de vie et habitudes de consommation ? Lire la suite sur le site de @CarlosMorenoFr.

#Data

Quel est l’impact du RGPD sur les activités d’enseignement et de recherche ? Applicable depuis quelques mois, le texte européen est devenu incontournable notamment pour les entreprises mais aussi pour les universités et écoles, grandes productrices et consommatrices de données que ce soit au titre des enseignements, des activités pédagogiques mais aussi en termes de recherche. Tous ces établissements ont ainsi nommé un Délégué à la protection des données à caractère personnel qui a pour mission d’identifier tous les traitements de données à caractère personnel et de les documenter à travers la tenue d’un registre. Comment l’école doit-elle traiter les connexions de son personnel hors ses murs ? Quelles sont les conséquences du texte pour les enseignants et les chercheurs ? (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Thales mise sur Montréal. Siegfried Usal, vice-président stratégie, recherche et technologie chez Thales Canada, dirige CortAIx, le centre de recherche consacré à l’intelligence artificielle (IA) ouvert par le groupe français à Montréal en octobre. Il explique : « Au Canada, la stratégie autour de l’intelligence artificielle se déploie autour de trois métropoles : Montréal, Toronto et Edmonton. Le gouvernement en a fait très tôt un sujet de mobilisation et de priorité nationale comme il l’a déjà fait par le passé pour d’autres secteurs comme les biotechnologies. La force du pays réside dans la collaboration étroite entre les entreprises privées et le monde académique. Des pères fondateurs de l’IA œuvrent au sein de grandes universités comme Yoshua Bengio à Montréal ou Geoffrey Hinton à Toronto mais ils travaillent aussi dans le secteur privé, chez Google pour Hinton ou dans des start-up pour Bengio. » (@LExpress).

#ReconnaissanceFaciale

► Créé pour les hackers éthiques, ce logiciel open source risque de généraliser la reconnaissance faciale. Il s’appelle Social Mapper. Imaginé par les chercheurs de Trustwave, ce logiciel utilise la technologie de la reconnaissance faciale afin de tracker des sujets à travers plusieurs réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et tout autre plateforme sur laquelle les utilisateurs sont enregistrés sous un nom et une photo. Problème : Social Mapper est disponible en open source sur GitHub et ne présente aucune restriction d’usage. Et s’il atterrissait entre les mains de hackers mal intentionnés ? (@MashableFR).

#MediaSocial

Instagram, Facebook, Twitter : comment les réseaux sociaux s’arrachent les cheveux au sujet de la liberté d’expression. Sur la scène de la conférence Changing Media Summit, organisée en mars 2012 à Londres par le quotidien The Guardian, Tony Wang, alors directeur de la branche britannique de Twitter, expliquait que le réseau social pour lequel il travaillait se définissait comme appartenant à « l’aile radicale du parti de la liberté d’expression ». Une plateforme neutre, où tout ce qui ne tombait pas sous le coup de la loi avait droit de cité. En 2018, cette ligne de conduite est de plus en plus contestée. En maintenant en ligne le compte de la star des conspirationnistes américains Alex Jones lundi 6 août, qui avait été quelques heures plus tôt banni de YouTube, Facebook et Spotify notamment, les cadres de Twitter ont provoqué une polémique qui a suscité des remous jusqu’à l’intérieur de l’entreprise. (@franceinfo).

#JeuVideo

La Chine gèle la mise sur le marché de nouveaux jeux vidéo. L’immense marché chinois du jeu vidéo tourne au ralenti. Pour la première fois depuis près de dix ans, les revenus de l’industrie dans le pays n’ont progressé que de 5% au premier semestre 2018, à 105 milliards de yuans (13 milliards d’euros), alors que le secteur affiche en temps normal une croissance à deux chiffres. Le marché du jeu mobile affiche, lui, un gros coup de mou, avec une croissance des ventes de seulement 13%, contre 50% au premier semestre 2017. Si les Chinois dépensent moins, c’est parce qu’ils ont moins l’occasion de le faire: depuis la fin mars, l’administration chinoise a tout bonnement cessé de délivrer des autorisations de commercialisation pour les nouveaux jeux vidéo ! (@FigaroTech).

19 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x ► Changement climatique : les déserts s’étendent, et voici pourquoi c’est grave. Les zones désertiques qui augmentent, des régions frappées par des sécheresse de plus en plus nombreuses… l’état de la planète dans les décennies à venir a de quoi inquiéter. Parmi les grandes tendances qui sont à l’origine de ces phénomènes, il y a bien sûr l’extension des terres occupées par l’humanité : urbanisation, déforestation, agrandissement des surfaces consacrées à l’agriculture et à l’élevage, construction de barrages… (@LObs). Légende image : Paysage désertique dans le sud de l’Algérie. Photo fr Paul tk / Wikimedia Commons.

#Ville

► Detroit, une ville sinistrée qui renaît de ses ruines. Après avoir touché le fond avec la faillite retentissante de la Détroit en 2013 (18 milliards de dollars de dettes), la métropole du Michigan se relève désormais. « La fin du déclin de la ville semble coïncider avec le retour des ménages blancs vers le centre-ville », note Henri Briche, doctorant français installé à Detroit dont il compare la décadence à celle de Saint-Étienne. A son arrivée en 2013 le nouveau maire, Mike Duggan apporte un bol d’air frais. Il s’est dotée d’un véritable service d’urbanisme rapidement passé de 6 à 36 personnes (architectes, paysagistes, historiens) pour redessiner les contours de la ville. « Tout le but de cette politique est d’attirer de nouveaux habitants sans perdre les actuels », souligne Mike Duggan. A lire : Détroit, l’eldorado des branchés. (@Figaro_Economie).

► Smart City : à Lille, SunRise teste les enjeux urbains de demain. À Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord, une centaine de kilomètres de réseaux d’eau, d’assainissement et de chauffage du campus de l’université de Lille 1 sont équipés de capteurs. Ce qui en fait un site exceptionnel, sans équivalent dans le monde, pour mettre en pratique la smart city. L’expérience, commencée en 2011 avec l’aide du Conseil régional, de la Métropole européenne de Lille et de la Communauté d’agglomération de Béthune et des opérateurs d’énergies et de télécom, a très vite porté ses fruits. « Dès 2012, nous avons été labellisés démonstrateur européen », se souvient Isam Shahrour, professeur à l’Université de Lille 1, à la tête de ce laboratoire baptisé « génie civil et géo-environnement » (LGCgE) qui a fait naître le projet SunRise.  (@latribune).

► Transpolis, la « fausse ville » qui sert de laboratoire pour l’innovation urbaine. Il n’y a pas d’équivalent sur le Vieux Continent. Des villes laboratoires dédiées à la mobilité urbaine existent déjà aux Etats-Unis et en Asie, mais Transpolis, qui est en train de sortir de terre dans la région lyonnaise, sera unique à l’échelle européenne à plusieurs titres. Sa superficie de 80 hectares va notamment permettre d’accueillir une cité de 30 hectares (avec rues de toutes tailles, pistes cyclables, ronds-points, parkings, bornes de recharge, etc.), un tronçon d’autoroute d’un kilomètre, un boulevard circulaire ou encore une route de campagne sinueuse… L’objectif est d’offrir un environnement diversifié pour expérimenter de nouvelles solutions de mobilité, particulièrement pour les véhicules autonomes connectés. « Chacune de ces infrastructures permet de reproduire tous types de conditions afin d’effectuer des tests, y compris en situation critique », explique Stéphane Barbier, directeur du développement de Transpolis. A lire : Partenariat de Bouygues Telecom avec Transpolis (@LesEchos).

#Sécurité

► Malgré les critiques, les villes misent de plus en plus sur le tout-caméra. Vidéosurveillance, caméras-piétons pour les polices municipales… En dépit de coûts exorbitants et de l’absence de réelle étude sur leur efficacité, les élus investissent massivement dans ces technologies. Il y a quelques années encore, elle faisait peur, elle est aujourd’hui encensée. Devenue omniprésente dans le paysage de la sécurité, la vidéo se répand comme une traînée de poudre. Dans nos rues, par le biais des caméras, c’est aujourd’hui le raz-de-marée, en dépit de vifs questionnements. Ainsi à Nice, la ville la plus vidéoprotégée de France, l’attentat de 2016 n’a pas pu être déjoué. Et la récente affaire Benalla interroge sur l’archivage et l’utilisation d’images de vidéosurveillance. (@Le_Figaro).

#Travail

► Vacances : un bureau à la plage. Ils se sont levés tôt pour dompter les vagues. Il est 7 heures près de la pointe du Raz, en Bretagne, et ces deux amateurs de surf se régalent. Car ces entrepreneurs ne sont pas en vacances. Ils passent l’espace dans un été de coworking, un lieu de travail partagé, à Audierne (Finistère). Graphistes, informaticiens indépendants, chefs d’entreprise : tous ces trentenaires profitent du cadre pour souffler et d’une bonne connexion internet pour travailler. Allier travail et vacances : une tendance qui séduit de plus en plus. Dans le Perche, cette ancienne ferme est devenue un espace de bureaux il y a un an. Sur la terrasse, dans l’herbe près du poulailler, tous sont concentrés. Ce professeur de cuisine séjourne ici pour la première fois. Habitué des espaces de coworking à Paris, il est séduit par le lieu. Cet été, la structure affiche complet. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

► La presse américaine se mobilise contre les attaques de Trump. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La 5G, une nouvelle dimension pour nos loisirs : la TV via la 5G arrive aux USA, Sprint et LG annoncent leur téléphone 5G pour l’an prochain et Samsung vient de présenter sa première ; – La valeur d’Internet n’est pas dans le contenu mais dans les conversations ; – L’effrayant brevet de surveillance d’Amazon en réalité augmentée ; – Trois projets autour d’élections dans le monde montrent la force et la nécessité du journalisme collaboratif ; – Vingt alternatives aux produits Google.

18 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► La Chine lance un programme pour remplacer ses fermiers par des robots. C’était une question de mois, et nous y voilà : la Chine ouvre la voie à l’automatisation massive de l’agriculture. Un programme pilote sur sept ans a été annoncé en juin, prévoyant de remplacer une partie de la main d’œuvre des fermiers chinois par des robots, dans la région de Jiangsu. Le but est simple : permettre de meilleurs rendements, le tout à moindre coût. Et tant pis pour les centaines de millions d’emplois que ce plan menace de faire disparaître. (@usbeketrica). Crédit image : © Shutterstock.

#Ville

► Singapour : des gratte-ciels anti-pollution. À Singapour, les jardins sont dans les airs. Pour lutter contre la pollution, on fait désormais pousser arbres et plantes dans les gratte-ciels. Dans le paysage urbain, une tour de 27 étages, tout juste sortie de terre, en plein coeur du quartier d’affaires. Elle sera bientôt entièrement recouverte de verdure. L’immeuble, avec son amarture d’aluminium, permet de faire grandir une véritable forêt verticale. Il est déjà couvert de lauriers : prix de l’innovation et prix du meilleur gratte-ciel. (@franceinfo).

► A Toronto, le projet de « Google City » sort du bois Des immeubles en bois, des espaces publics modulables, des rues chauffées… La société sœur de Google, Sidewalk Labs, a dévoilé mi-août les premières esquisses du futur quartier « intelligent » que cette filiale d’Alphabet développe à Toronto (Canada). Sur cette friche portuaire de 5 hectares baptisée Quayside, l’avenir est dans le bois. La ville fera la part belle aux charpentes issues des forêts canadiennes, multipliant les bâtiments à la structure en bois, y compris pour des immeubles de grande hauteur. « Sidewalk Toronto envisage d’utiliser les technologies de construction en bois à une échelle sans précédent, et étudie ce que cela impliquerait de bâtir Quayside majoritairement, voire entièrement, en bois de construction », a indiqué la société. Sidewalk Labs travaille avec l’agence de Vancouver Michael Green Architecture, spécialiste des immeubles en bois. (@LeMondefr). A lire aussi : À quoi ressemble la ville connectée selon Google ? (@Numerama).

#Transport

► Aux Etats-Unis, les voitures autonomes face au défi de leur déploiement Plus Lyft teste des technologies de conduite autonome, plus la société de VTC apprécie… ses chauffeurs. A l’occasion d’une conférence réunissant cet été les acteurs des véhicules autonomes à San Francisco, Nadeem Sheikh, le vice-président du numéro deux du secteur aux Etats-Unis, leur a fait une déclaration d’amour : ils garent leur voiture chez eux la nuit, ils prennent soin de leur véhicule, jettent cette tasse de café que vous oubliez sur le siège arrière et remplissent le réservoir entre deux « pick-up », a-t-il rappelé. Avant d’ajouter, penaud : « maintenant, ça va être à nous de faire tout ça ». A lire : Aux Etats-Unis, la voiture autonome fait craindre des destructions d’emplois et Carnegie Mellon, un vivier de talents pour l’industrie de la voiture autonome (@LesEchos

#Sécurité

► Singapour va tester la reconnaissance rétinienne. Ce sera un passage aux contrôles de sûreté sans doute un peu déstabilisant pour des passagers à Singapour. La cité-Etat envisage de mettre en place des scanners rétiniens à certains contrôles aux frontières afin de renforcer la sécurité dans la région, rapporte Reuters. La technologie sera déployée à deux contrôles à la frontière nord avec la Malaisie ainsi qu’à une gare maritime qui relie Singapour à des îles indonésiennes. « Ces tests nous aideront à décider si et comment nous devrions implémenter cette technologie aux contrôles », a résumé un porte-parole des autorités d’immigration. (@LesEchos).

#CommentLa5GVaChangerNotreQuotidien (5/5)

► Adieu valises perdues et colis égarés. Demain, tous les objets seront traçables. Demain, vous ne regarderez plus les camions et les colis livrés à votre domicile du même œil. Truffés de capteurs, connectés en 5G, leur itinéraire aura été suivi de l’usine à la porte de votre domicile. Idéal pour savoir si un colis fragile a été secoué pendant le transport ou pour retrouver sa valise à la sortie de l’avion. Adieu les paquets perdus… et en cas de retard, au moins vous saurez pourquoi. (@FigaroTech).

#Travail

► « Les nouvelles technologies nous accablent de travail au lieu de nous en libérer ». Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont sont les trois auteurs de l’ouvrage La 25ème heure, dans lequel 200 startuppers qui cartonnent (Chauffeur privé, Blablacar…) donnent leurs secrets de productivité. Pourquoi et comment dire non à 9 sollicitations sur 10 ? Comment chasser les pensées parasitaires pour rester concentré ? Quelle est la technique des deux pizzas pour tenir des réunions de 30 minutes, le pouvoir de dire non … L’objectif de ce livre est d’aider le lecteur à trouver des techniques pour gagner du temps et quitter le travail plus tôt. Les auterus expliquent : « Ce qu’il faut c’est investir un peu de temps au départ dans la gestion d’un outil. (…) Il faut vraiment apprendre à mieux s’organiser (…) Il faut aussi apprendre à mieux se concentrer et accorder plus d’attention à chaque tâche sans se laisser interrompre. (@Modes_dEmploi).

17 Août

Régions.news #341 – Edition du vendredi 17 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le 18 juin 2011, des étudiants chinois traversent un complexe scolaire inondé à Wuhan, dans la province du Hubei (centre de la Chine). Des averses torrentielles avaient provoqué des inondations monstres dans le centre et le sud de la Chine. Photo : STR / AFP / Getty Images.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► HongKong, ville-éponge. « Avec le réchauffement climatique, Hongkong subira moins de jours de pluie mais ils seront plus intenses, relève David Chen, climatologue à l’Université de Hongkong. Les typhons vont également devenir plus féroces. » A cela s’ajoute la montée du niveau des mers et les effets de la chaleur. « Cet effet est accentué par la densité du bâti, détaille le climatologue. Hongkong possède énormément de blocs de tours qui empêchent l’air de circuler. » Mais si Hongkong est l’une des villes les plus à risque, elle est également l’une des mieux préparées. Une des mesures la plus ambitieuses est de transformer la métropole en ville-éponge. « Il s’agit de reproduire l’infiltration d’eau de pluie dans les sols, qui se déroule normalement dans la nature et que le bétonnage urbain empêche », indique David Chen sur le site suisse @LeTemps.

► « La nature ne se presse pas et pourtant tout s’accomplit. » C’est de cette philosophie chinoise qu’est inspiré le concept de « ville éponge ». Alors que les villes s’agrandissent et que le changement climatique menace de provoquer des conditions météorologiques plus extrêmes, ces « villes-éponges » (sponge-city) sont une nouvelle approche de l’environnement urbain où toutes les gouttes de pluie sont capturées, contrôlées et réutilisées. En septembre 2015, Seize villes-chinoise ont été choisies par le gouvernement pour intégrer le programme « Sponge-Cities ». Il consiste en un réaménagement de l’espace urbain  pour favoriser l’absorption et l’écoulement des eaux pluviales : nouveaux espaces verts, toitures végétalisées,  revêtements absorbants pour les sols, zones humides, recyclage des eaux collectées. Prochaine étape : Helsinki, ville-souterrain.

► Revue de liens : – La Chine a fait de la ville du futur une priorité nationale ; – Réchauffement climatique : on peut changer les choses en agissant au niveau des villes ; – Ces défis environnementaux rencontrés par les métropoles peuvent être relevés par le verdissement des villes.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Deux médecins anesthésistes strasbourgeois ont développé un logiciel permettant de placer facilement le patient en état d’hypnose pendant la durée de l’opération. Baptisé Hypno VR, le système utilise des casques de réalité virtuelle pour immerger l’utilisateur dans une ambiance sonore et visuelle hypnotique. Un des médecins explique : « L’hypnose est un outil, elle ne remplace pas le praticien. Pendant l’intervention, le spécialiste est présent sur place pour surveiller, comme pour une anesthésie générale ».

Légende image. Le prototype de tube pour l’Hyperloop dans le désert du Nevada (Photo : David Becker / Getty Images). Droux (Haute-Vienne), village limousin de 400 habitants, va accueillir le centre d’essai Hyperloop, de l’entreprise canadienne Transpod. Hyperloop, c’est le train de demain qui catapultera les voyageurs à plus de 1000 km/h. La demande de permis de construire du centre d’essais sera bientôt déposée.

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 6).

► En matière de surveillance de masse, le gouvernement chinois utilise l’intelligence artificielle pour contrôler ses citoyens à diverses échelles. Pékin scanne le visage des passants, ce qui lui permet d’arrêter les criminels dans les gares, dans les stations-service et dans les stades, et de diffuser publiquement les noms des piétons indisciplinés. Un système de « crédit social » a été mis en place. Ainsi, le score des citoyens chinois baisse lorsque ces derniers fréquentent par exemple des dissidents, ce qui peut leur faire perdre droits et privilèges.

► D’un côté, le Zimbabwe qui est à la recherche d’une technologie de surveillance. De l’autre, l’entreprise chinoise CloudWalk Technology qui souhaite améliorer son logiciel de reconnaissance faciale en enrichissant sa base de données. Le Zimbabwe va ainsi vendre les visages de ses citoyens à la compagnie chinoise et en échange, elle fournira gracieusement les équipements. Les systèmes chinois de reconnaissance faciale sont les plus efficaces au monde mais les algorithmes sont conçus à partir des empreintes biométriques de personnes à la peau claire. Car les Chinois manquent de données sur les individus à la peau sombre. Cela se traduit par un taux d’échec très élevé. 1% d’erreur pour la reconnaissance photographique d’un homme blanc, contre 35% pour une femme noire.

#Education

► En Ariège, du 20 au 23 août, enseignants et chercheurs font leur pré-rentrée numérique. Ils vont pouvoir échanger leur expérience le thème : le numérique a fait son entrée dans l’école parce qu’il est devenu, pour les enseignants, un outil quotidien.

#Téléphonie

► La jeune pousse montpelliéraine Magnitude Labs a créé une application de réalité augmentée baptisée Atlantide, une escape game (jeu d’évasion). « Atlantide est un jeu mobile géolocalisé où vous devez arpenter les rues pour mener à bien une enquête. S’appuyant sur des faits historiques et intégrant des documents d’archives numérisés, Atlantide est une solution unique pour en savoir plus sur une ville et son Histoire… tout en s’amusant », peut-on lire sur le site de l’application pour smartphone.

#Media

► Info locale et hyperlocale : après l’engouement général, le temps du pragmatisme, par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Les médias d’info locale et hyperlocale ont fleuri partout sur le web ces dix dernières années, faisant souffler un vent de fraîcheur dans une industrie en proie à la morosité. Certains n’ont pas hésité à les considérer comme la planche de salut de la presse locale, alors frappée de plein fouet par le déclin de la presse papier. Mais une décennie après la hype, que reste-t-il de ce nouveau pan de l’industrie médiatique ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Jeunesse

x► « La jeunesse du monde a des rêves et compte bien tout mettre en œuvre pour les réaliser », par Laurène Veyries, directrice du développement pour bynativ. La jeunesse est souvent à l’origine de bouleversements et de petites révolutions au sein d’un pays. Cette génération Y, qui représentera 75% de la population active en 2025, est capable de soulever une nation toute entière par la seule force de ses convictions, de ses rêves et de ses aspirations. Si une seule journée ne suffit pas à la mettre à l’honneur, bynativ souhaite célébrer la jeunesse à l’occasion de « la Journée internationale de la Jeunesse ». Pour cela, elle est partie interroger ses conseillers de voyage locaux qui, s’ils connaissent parfaitement les moindres recoins de leur pays, connaissent davantage encore sa population, ses enjeux sociétaux et les subtilités de sa culture. Une chose est certaine ; quel que soit le pays, le regard porté sur cette nouvelle génération est toujours plein de bienveillance et rempli d’optimisme ! (@WeDemain). (Crédit photo : Pixabay).

#Logement

► Christian Page, le « SDF 2.0 » de Paris, a trouvé un logement à Clichy. « Bienvenue chez moi ! C’est pas grand mais il y a tout ce qu’il faut… » Christian Page se fait un plaisir de recevoir dans son studio de 20m² à Clichy. Un petit appartement qui fait le bonheur de cet homme de 45 ans qui vivait encore à la rue dimanche 5 août. SDF le plus connu de France grâce à son activité sur Twitter, il a partagé à ses 31 000 abonnés la bonne nouvelle, lundi 6 août, en postant ce message : « Salut à tous, je rêvais depuis longtemps de vous envoyer ce tweet […] Je ne suis plus sans abri ». (@LeParisien_75).

#Energie

► Grâce au financement participatif, ce village français s’offre le premier parc solaire citoyen. À Luc-sur-Aude, en région Occitanie, le premier parc solaire participatif de France est entré en fonction, mi-décembre. Grâce à un financement participatif, un quart des 220 habitants est actionnaire de cette centrale photovoltaïque. « On s’est rendus compte qu’à chaque fois qu’il y avait un projet d’énergies renouvelables, des investisseurs lointains emportaient la plupart des plus-values sur l’installation », explique Jean-Claude Pons dans une vidéo. (@wedemain).

#CommentLa5GVaChangerNotreQuotidien (4/5)

► La 5G va aider à changer notre façon de regarder un film ou un match ou encore de jouer. Suivre non pas une course sportive mais celle de l’athlète de son choix grâce aux capteurs GPS dont il est équipé. Ou bien choisir à tout moment l’angle de suivi de la compétition de patinage artistique… Les derniers Jeux d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud ont esquissé les prémices de ce que va changer la 5G dans notre façon d’appréhender les événements sportifs en direct. Cette nouvelle technologie de téléphonie mobile ne va pas simplement améliorer le débit et le confort de visionnage de vidéos en très haute définition ou de nos échanges type Skype ou Facetime. (@FigaroTech).

#Robotique

► Les enfants ont tendance à suivre l’avis des robots, même lorsque ces derniers disent n’importe quoi. L’esprit critique des enfants n’est pas le même que celui des adultes. Mais l’influence des robots sur les plus jeunes peut être intéressante dans le cas dans le cas où la machine est utilisée comme outil éducatif. Des robots manipulant des enfants pour changer leur comportement, cela ressemble à première vue à un épisode de la série dystopique Black Mirror. Pourtant, une étude publiée dans le journal Science Robotics et repérée par The Verge, montre que le risque est plus réel qu’on ne pourrait le penser. (@MashableFR). A lire aussi : Les enfants sont sensibles à la suggestion d’un robot ou IA (@iot_business).

#Technologie

► Google, le grand méchant loup de la Tech. Google serait-elle, comme l’en accusent ses détracteurs de plus en plus nombreux, en train de devenir le mal absolu ? Jadis portée aux nues pour ses innovations, la start-up devenue mastodonte inquiète. Incontournable, elle exaspère jusqu’à ses propres employés. Opposés au projet de Google de développer un moteur de recherche censuré pour plaire au régime chinois, 1 000 d’entre eux viennent de signer une lettre de protestation. (@FigaroTech).

#InternetDesObjets

► Les abus domestiques prennent un nouveau tournant à cause de l’IoT. Les objets connectés sont à l’origine de nouveaux phénomènes, parfois néfastes. Une équipe de chercheurs britannique a constitué un document pour prévenir des risques d’abus domestiques envers les femmes par le biais de ces nouvelles technologies. Une équipe de chercheurs britannique a publié au mois de juillet 2018 une liste de ressources pour des victimes d’abus domestiques qui ont été ciblées à travers des objets connectés contrôlés par leurs (anciens) partenaires. Sur le Web, des hommes et surtout des femmes ont raconté leurs mésaventures avec ces technologies détournées de leurs usages pour leur nuire psychologiquement (coupure de chauffage, de l’éclairage, serrure connectée, etc.) ou pour les espionner. (@iot_business).

#MediaSocial

► Les piratages de comptes Instagram en plein boom. Ce n’est pas la première fois qu’Instagram est confronté à un piratage massif de ses membres. En septembre dernier, des millions de personnes s’étaient fait dérober leurs numéros de téléphone et adresses e-mail. Et il semblerait que ce soit à nouveau le cas. Selon le spécialiste de la cybersécurité Kaspersky Labs, les utilisateurs du réseau social sont de nouveau la cible de pirates prenant le contrôle de leur profil. Dans un communiqué publié ce jeudi, l’entreprise russe a expliqué avoir détecté, via ses outils de protection équipant les boîtes mails d’utilisateurs, une forte accélération à partir du 31 juillet des tentatives de « phishing » ou hameçonnage. Leur nombre est passé de 150 à près de 600 par jour. (@LesEchos).

► Les obscurs secrets des règles de modération de Facebook. Les messages de haine et commentaires injurieux sont traités selon une équation somme toute assez sommaire : « Protected category + attack = hate speech ». Si la personne attaquée fait partie d’une catégorie protégée, la publication est classée comme discours de haine. Font partie de ces catégories toutes les orientations sexuelles, les communautés de croyants, les origines ethniques ou les nationalités. Par exemple, si on peut critiquer n’importe quelle religion, on n’a pas le droit de s’en prendre à ses croyants : « Le catholicisme / l’islam/le bouddhisme, c’est de la merde » sera ok, « Les catholiques / les musulmans / les bouddhistes sont des cons » ne passera pas. (@slatefr).

#Cinéma

► Amazon pourrait bientôt avoir sa propre chaîne de cinémas. Amazon pourrait passer du streaming sur le canapé du salon au vrai cinéma, avec grand écran et cornets de pop-corn. Selon des sources anonymes citées par Bloomberg, le géant du e-commerce cherche à acheter la chaîne Landmark Theatres. La société est en concurrence avec d’autres prétendants pour acquérir cette chaîne, qui compte une cinquantaine de sites aux Etats-Unis et se décrit comme « la plus grande chaîne de cinéma du pays dédiée à la diffusion de films indépendants ». (@LesEchos).

#Musique

► Les musiciens, parents pauvres de l’industrie. La banque d’affaires est plus généreuse avec ses talents que l’industrie de la musique. C’est ce qu’explique Citigroup dans une étude récente sur les rouages de ce secteur. Sur un chiffre d’affaires aux Etats-Unis (concerts compris) de 43 milliards de dollars, seuls 5 milliards sont revenus aux artistes au sens large, c’est-à-dire les auteurs, compositeurs ou musiciens. Soit 12 %. « C’est également bien moins que dans le cinéma », précise Thomas Singlehurst, patron de la recherche média européenne chez Citigroup et un des auteurs du rapport. Il ajoute que si son étude porte sur les Etats-Unis, les autres marchés, en tout cas occidentaux, sont assez similaires. (@LesEchos).

16 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

x► Pour Yuval Harari, « ce que les enfants apprennent aujourd’hui sera inutile en 2050 ». L’historien Yuval Noah Harari fait partie des rares intellectuels à s’adonner sérieusement à l’exercice de la prospective. De larges extraits de son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, ont été publiés dans l’édition britannique du magazine Wired. Pour Yuval Harari, tous les aspects de la vie sont concernés : travail, relations femmes-hommes, espérance de vie. Comme nous vivons à l’âge de l’incertitude, « nous n’avons aucune idée de ce à quoi ressemblera le monde en 2050 » et « la plupart de ce que les enfants apprennent aujourd’hui sera inutile en 2050 ». (@usbeketrica).Illustration : extrait de  Star Wars, l’Attaque des clones (George Lucas, 2002). 

#Santé

► Maladies de l’oeil : l’intelligence artificielle meilleure que les médecins ? En juillet 2016, DeepMind, filiale de Google spécialisée dans la recherche avancée en intelligence artificielle (IA) de Google, annonçait le lancement d’un partenariat avec le système de santé britannique NHS et l’hôpital Moorfields à Londres afin de développer une IA capable de détecter des maladies de l’oeil. Deux ans plus tard, les premiers résultats sont tombés et ont été publiés dans la revue « Nature Medicine » : le système mis en place par Deepmind serait meilleur que huit spécialistes de la rétine de l’hôpital de Moorfields, pourtant très réputé, quand il s’agit de détecter des maladies oculaires. (@LesEchos).

#Agriculture

► A mi-chemin entre ville et campagne toulousaine, l’incubateur agricole « Le 100ème singe » permet aux agriculteurs fraichement reconvertis de se faire la main verte en limitant leur prise de risques, grâce à l’économie de partage. La théorie du « 100ème singe » a été développée dans les années 50, cette théorie est issue d’une expérimentation menée par des scientifiques sur une colonie de macaques d’une île japonaise. Il a été observé qu’après que le 99ème singe eut reproduit un comportement, l’ensemble des singes de l’île se mirent à reproduire le même comportement.

#Ville

► Dans la Creuse, un village s’active pour préserver ses petits commerces. Nul besoin de faire plusieurs kilomètres pour acheter son pain quand on est habitant de Bénévent l’Abbaye, petite commune creusoise. Dans cette bourgade de 800 habitants, le commerce de proximité n’est pas mort ! Dans la litanie des maux qui affectent les petites communes rurales, la disparition des commerces de proximité occupe une place de choix. Pourtant, échoppes à vendre et rideaux baissés ne sont pas une fatalité. Bénévent l’Abbaye en est le parfait exemple. Les boutiques de l’artère principale du village de 800 habitants, situé dans la Creuse, sont plus vivantes que jamais. A lire aussi : Non, tous les centres des villes moyennes ne sont pas moribonds ! (@Figaro_Economie).

#Economie

► Gilles Babinet : « Il y a un glissement de souveraineté des Etats vers les GAFA ». Apple, Amazon, Google, Microsoft.. Comment réguler les Gafa? Les Gafa dirigent-ils le monde? Gilles Babinet, responsable des enjeux de l’économie numérique auprès de la Commission Européenne et vice-président du Conseil National du Numérique est l’invité du grand entretien d’Eric Delvaux à @franceinter.

#Commerce

► Wish.com : lent, super cheap, mais ça cartonne ! Wish ? Une plateforme américaine fondée en 2010 par un ancien ingénieur de Google, Peter Szulczewski et un ancien de Yahoo, Danny Zhang, qui met directement en relation des marchands du monde entier (le plus souvent chinois) avec les acheteurs. Au menu de ce souk 2.0, des produits pas chers -et souvent de piètre qualité- allant de la coque de téléphone aux parfums, en passant par la montre -soit disant- intelligente vendue moins de dix euros. « Wish s’adresse avant tout aux teenagers, d’une manière ludique, afin de provoquer des achats d’impulsion », résume Yves Marin, consultant chez Bartle et grand spécialiste du commerce. Et ça marche ! En quelques années, le site a séduit 300 millions d’utilisateurs pour un milliard de dollars de chiffre d’affaires déclaré en 2017, grâce aux commissions prélevées sur ses deux millions de revendeurs. (@LExpress).

#CommentLa5GVaChangerNotreQuotidien (3/5)

► La ville de demain sera plus intelligente. Avec la nouvelle génération de téléphonie mobile, le trafic est régulé en temps réel, l’éclairage ou la collecte des déchets, optimisés. Pour parvenir à ce résultat, de nombreuses technologies sont mobilisées. Une d’entre elle nous intéresse particulièrement: la 5G, la nouvelle génération de téléphonie mobile. Son déploiement devrait commencer en France en 2020, avec de premières expérimentations grandeur nature en milieu urbain dès cette année. (@FigaroTech).

#Data

► Face aux Gafa, l’Inde veut reprendre le contrôle de ses données. L’Inde sort ses griffes. Le gouvernement plancherait sur un projet de loi afin de compliquer l’expansion des géants américains de la tech sur son territoire. L’objectif : reprendre le contrôle des données de ses citoyens et favoriser l’écosystème local pour faire émerger ses propres mastodontes du numérique. Le projet de loi propose notamment de rendre obligatoire, pour les sociétés étrangères, le stockage des données personnelles des utilisateurs indiens – issues des réseaux sociaux, des moteurs de recherche ou encore des plateformes de e-commerce – sur son sol. Les données devront également être rendues accessibles aux autorités locales en cas d’enquête. (@latribune).

#Media

► Facebook se renforce dans la vidéo interactive. Stimuler la création du contenu vidéo par les utilisateurs et le rendre plus « engageant » et donc plus propice à la monétisation publicitaire. C’est le sens de la dernière opération de croissance externe de Facebook, qui vient d’enrôler l’équipe de 7 personnes derrière la start-up américaine Vidpresso pour un montant inconnu. Vidpresso propose en effet des outils pour développer facilement des vidéos et les rendre interactive en intégrant la possibilité pour les spectateurs d’émettre des commentaires ou de répondre à des sondages en direct. (@LesEchos).

► Quelles plateformes choisir pour vos stories ? par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Les stories, format vertical court, instantané et toujours très visuel, ont connu un succès grandissant depuis leur création par Snapchat il y a 5 ans. Copiées par Instagram, Facebook et WhatsApp, elles sont devenues le format de prédilection des mobinautes s’en servent pour communiquer avec leurs amis et raconter leur vie. Les médias essaient de s’approprier le format pour informer ou divertir un public souvent plus jeune que leur audience traditionnelle et les marques y voient un nouvel eldorado incarné par les influenceurs. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Transhumanisme

► Le transhumanisme, miroir aux alouettes ? Il nous promet l’abolition des quatre grands fléaux de l’existence humaine : le handicap, la maladie, la vieillesse et la mort. Comment le transhumanisme ne ferait-il pas l’objet de toutes les passions et de tous les fantasmes ? Voyant une imposture dans ce projet visant à dépasser les « finitudes de l’homme » grâce aux nouvelles technologies et aux avancées scientifiques, deux chercheurs en neurosciences, Danièle Tritsch et Jean Mariani, ont uni leurs forces dans un essai percutant, Ca va pas la tête ? Cerveau, immortalité et intelligence artificielle, l’imposture du transhumanisme (Belin). (@LExpress).

15 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Le 18 juin 2011, des étudiants chinois traversent un complexe scolaire inondé à Wuhan, dans la province du Hubei (centre de la Chine). Des averses torrentielles avaient provoqué des inondations monstres dans le centre et le sud de la Chine. Photo: STR / AFP / Getty Images.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

► HongKong, ville-éponge. « Avec le réchauffement climatique, Hongkong subira moins de jours de pluie mais ils seront plus intenses, relève David Chen, climatologue à l’Université de Hongkong. Les typhons vont également devenir plus féroces. » A cela s’ajoute la montée du niveau des mers et les effets de la chaleur. « Cet effet est accentué par la densité du bâti, détaille le climatologue. Hongkong possède énormément de blocs de tours qui empêchent l’air de circuler. » Mais si Hongkong est l’une des villes les plus à risque, elle est également l’une des mieux préparées. Une des mesures la plus ambitieuses est de transformer la métropole en ville-éponge. « Il s’agit de reproduire l’infiltration d’eau de pluie dans les sols, qui se déroule normalement dans la nature et que le bétonnage urbain empêche », indique David Chen sur le site suisse @LeTemps.

► « La nature ne se presse pas et pourtant tout s’accomplit. » C’est de cette philosophie chinoise qu’est inspiré le concept de « ville éponge ». Alors que les villes s’agrandissent et que le changement climatique menace de provoquer des conditions météorologiques plus extrêmes, ces « villes-éponges » (sponge-city) sont une nouvelle approche de l’environnement urbain où toutes les gouttes de pluie sont capturées, contrôlées et réutilisées. En septembre 2015, Seize villes-chinoise ont été choisies par le gouvernement pour intégrer le programme « Sponge Cities ». Il consiste en un réaménagement de l’espace urbain  pour favoriser l’absorption et l’écoulement des eaux pluviales : nouveaux espaces verts, toitures végétalisées,  revêtements absorbants pour les sols, zones humides, recyclage des eaux collectées.

► Revue de liens : – La Chine, qui a fait de la ville du futur une priorité nationale, est devenue le plus gros vivier mondial de la ville dit intelligente, Smart Cities (@latelier) ; – Pollution de l’air, hausse des températures, stress hydrique… La plupart des défis environnementaux rencontrés par les métropoles peuvent être relevés par le verdissement des villes (@LesEchos) ; – Réchauffement climatique : on peut changer les choses en agissant au niveau des villes (@Lobs).

#Santé

► Deux médecins anesthésistes strasbourgeoise ont développé un logiciel permettant de placer facilement le patient en état d’hypnose pendant la durée de l’opération. Baptisée Hypno VR, le système utilise des casques de réalité virtuelle pour immerger l’utilisateur dans une ambiance sonore et visuelle hypnotique. Un des médecins expliquent : « L’hypnose est un outil, elle ne remplace pas le praticien. Pendant l’intervention, le spécialiste est présent sur place pour surveiller, comme pour une anesthésie générale ». (@LExpress).

► En Suède, la télémédecine est une réalité dont la France veut s’inspirer. la télémédecine, qui ne se déploiera qu’en septembre en France alors qu’elle est déjà une réalité en Suède. Autorisée depuis deux ans dans le pays, elle est de surcroît de plus en plus utilisée dans les campagnes comme à la ville. Six sociétés ont développé leur appli mobile dans ce marché en pleine croissance. Le fonctionnement de l’appli est assez simple. Le patient la télécharge sur son mobile et répond à quelques questions en cochant des cases. Il règle ensuite sa consultation avant qu’un médecin le reçoive en vidéo. (@Figaro_Economie).

#Télévision

► Les jeunes, cause perdue du 20 heures ? Culture du zapping, addiction aux smartphones, habitudes du « quand je veux, où je veux »… Les moeurs que l’on prête souvent aux jeunes ne vont clairement pas avec la logique de rendez-vous quotidien du JT. Alors que les millennials regardent moins le petit écran (la durée d’écoute de cette population a baissé entre 2007 et 2017, selon Médiamétrie) et que les jeunes s’informent beaucoup via Facebook ou Twitter, ils ne délaissent pas pour autant complètement les bons vieux JT. A lire aussi : Les journaux de 20 heures ont gagné des téléspectateurs cette saison (@LesEchos).