31 Août

Régions.news #343 – Edition du vendredi 31 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. La plateforme de l’Eggishorn offre une vue panoramique sur le glacier d’Aletsch, en Suisse. Photo Nicolas Blandin, (Le Monde. Dans les Alpes, le réchauffement climatique fait dévisser les montagnes. quatre morts pour le seul mois d’août à cause d’effondrements de pans entiers de roches. Ce phénomène de plus en plus courant défigure les paysages et inquiète les guides alpins.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le 1er septembre, les 200 000 habitants des 17 villes de la communauté urbaine dunkerquoise vont bénéficier des transports en commun gratuits. Terminé le ticket de bus. Dunkerque devient la plus grande agglomération française à franchir le cap de la gratuité. « Jusqu’alors, la gratuité était réservée à une petite trentaine d’agglomérations de petite taille. Là, on franchit un seuil », estime Christian Broucaret, de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT). l’Union des Transports Publics (UTP) exprime aussi ses craintes et publie un document qui liste les « Dix raisons de ne pas céder aux sirènes de la gratuité ».

► A mi-chemin entre ville et campagne toulousaine, l’incubateur agricole « Le 100ème singe » permet aux agriculteurs fraichement reconvertis de se faire la main verte en limitant leur prise de risques, grâce à l’économie de partage. La théorie du « 100ème singe » concerne la reproduction des comportements et elle a été développée dans les années 50.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

Nice, ville-sécurité. Nice (Alpes-Maritimes) serait la treizième ville du monde la plus intelligente selon une étude d’Intel et Juniper Research publiée le 12 mars. C’est la seule ville française qui figure dans ce classement. La mairie de Nice a fait de la vidéoprotection le fer de lance de sa politique sécuritaire. La justification de cette course à la vidéosurveillance : elle contribue à la gestion de la circulation et du stationnement mais surtout elle « permet d’effectuer cinq cents à six cents interpellations chaque année », explique le maire de la ville. Il plaide aussi en faveur de l’autorisation d’utiliser la reconnaissance faciale et celle des plaques minéralogiques. Au mois de janvier, il a été question d’expérimenter l’application collaborative « Reporty ». Elle permet de signaler des incivilités graves, en proposant aux utilisateurs témoins d’incidents d’envoyer à la police des enregistrements vidéo ou audio de la scène à laquelle ils ont assisté. Après examen, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), a estimé que le dispositif présentait des risques d’atteinte à la vie privée et qu’il nécessitait un cadre légal plus strict. En mars, la ville de Nice a donc préféré suspendre l’expérimentation.

Revue de liens : Malgré les critiques les villes misent de plus en plus sur le tout-caméra ; La smart city policière, un concept qui divise ; Entretien avec Laurent Mucchielli, sociologue « Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance »

Légende image. Quand les feux de circulation tombent en panne à São Paulo (Brésil) en février 2017. Une étude de la NASA a déterminé que les automobiles étaient le principal contributeur de la pollution liée aux changements climatiques au monde. (Lire : The Modern Automobile Must Die).

#Santé

► « L’intelligence artificielle ne remplacera pas les médecins. Mais les médecins qui utiliseront l’IA remplaceront ceux qui ne le feront pas ». Lire le blog « Un tsunami numérique révolutionne la santé » de Xavier Comtesse, mathématicien et docteur en informatique suisse.

► Pour lutter contre les déserts médicaux le gouvernement veut développer la télémédecine. À partir du 15 septembre, toute personne résidant en France pourra donc consulter son médecin à distance, via internet. La télémédecine est une pratique médicale à distance réalisée via un ordinateur. Le patient n’a de relation avec son médecin que par l’intermédiaire d’une webcam, ce qui peut parfois constituer un frein. Le 22 juin, à Laigneville dans l’Oise, le maire a ouvert un cabinet de télémédecine. Plus d’un mois après son ouverture, il tire un bilan très positif. « En un mois, plus de 100 consultations ont déjà eu lieu et ce chiffre est bien supérieur à nos prévisions », indique le maire. Aujourd’hui, 195 projets de télémédecine financés par l’Agence Régionale de Santé existent en France

En Suède, la télémédecine est une réalité dont la France veut s’inspirer. Autorisée depuis deux ans dans le pays, elle est de surcroît de plus en plus utilisée dans les campagnes comme à la ville. Six sociétés ont développé leur appli mobile. Le fonctionnement de l’appli est assez simple. Le patient la télécharge sur son mobile et répond à quelques questions en cochant des cases. Il règle ensuite sa consultation avant qu’un médecin le reçoive en vidéo.

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 8).

► Les trois artistes du collectif français Obvious connaissent depuis janvier une popularité internationale grâce à leur série de portraits réalisés par un système d’intelligence artificielle de génération d’images. Entre le 23 et 25 octobre, une des œuvres, Le Portrait d’Edmond de Belamy, sera vendu aux enchères dans la salle de vente Christie’s à New York, Il est estimé de 7.000 à 10.000 euros.

► Selon le site Deadline, dans le nouveau projet de film du réalisateur britannique Tony Kaye, baptisé 2nd Born (lsuite de la comédie 1st Born) , le rôle principal sera tenu par un acteur-robot. Il « apprendra différentes méthodes d’interprétation ». L’objectif affiché par le réalisateur est de permettre au robot d’être reconnu par le syndicat des acteurs américains, ce qui autoriserait sa sélection pour les remises de prix aux Etats-Unis.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Netflix prend confiance, et ça ne plaît pas à tout le monde !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux ; – Vite, mettre de l’éthique dans la nouvelle révolution industrielle ; – Comment des médias locaux européens s’adaptent au numérique ; – Utiliser l’IA dans les rédactions ; – La 5G va changer la manière de recevoir la TV.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Bientôt des voitures volantes? Le Japon y croit. Le gouvernement japonais a convié mercredi 22 août plusieurs grandes compagnies, dont les géants américains Uber et Boeing ou encore l’avionneur européen Airbus, pour plancher sur le développement des voitures volantes. Les voitures volantes « peuvent résoudre des problèmes de transport dans les régions isolées ou montagneuses, ou lors d’opérations de secours au moment de catastrophes naturelles » a expliqué un responsable du Meti (Ministry of Economy, Trade and Industry), Shinji Tokumasu. « Nous avons organisé cette réunion public-privé pour faire prospérer une nouvelle industrie et la rendre profitable », a-t-il souligné. (@frenchweb). Crédit photo : Costazzurra / Shutterstock. A lire aussi : La France accueillera-t-elle les taxis volants d’Uber ?  @LUsineDigitale).

► Flixbus et Uber s’associent pour des trajets porte-à-porte. L’entreprise allemande d’autocars longue distance Flixbus et la société américaine de VTC Uber s’associent pour offrir aux clients de Flixbus des trajets porte-à-porte. Ces derniers peuvent visualiser sur l’application Uber via une fonctionnalité spécifique « des points de prise en charge et de dépose virtuels » correspondant aux « arrêts et gares routières desservis par Flixbus » dans les douze villes où opère Uber. A savoir Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Nice, Nantes, Montpellier, Strasbourg, Bordeaux, Rennes et Aix-en-Provence. A l’approche de leur destination, les passagers peuvent ainsi facilement sélectionner l’un de ces points de prise en charge. Y compris lorsqu’ils arrivent de nuit et que les transports en commun ne fonctionnent plus. (@LesEchos).

► Est-ce une bonne chose de rendre les transports gratuits ? Châteauroux, Niort, Aubagne et aujourd’hui Dunkerque. Depuis les années 70, une vingtaine de villes ont décidé de rendre leurs transports publics gratuits. Le but : les rendre plus attractifs. Mais alors, pourquoi ne pas généraliser la mesure ? Car à première vue, elle paraît séduisante : avec la gratuité, les voyageurs prennent davantage les transports en commun et la ville économise sur la fabrication des tickets ou le salaire des contrôleurs. Pourtant, si toutes les villes ne passent pas au gratuit, c’est qu’il y a aussi des limites. D’abord, les transports gratuits ne sont pas si gratuits que ça. Sans billetterie, les villes doivent trouver de l’argent pour entretenir leur réseau. Autre inconvénient : rendre les transports gratuits ne diminue pas forcément le nombre de voitures sur les routes. (@LeMondefr).

#Drone

► La chasse aux drones, le sport de l’été. Il n’y a pas que le président de la République qui souffre des bourdonnements intempestifs autour de sa résidence de vacances au fort de Brégançon. Les particuliers aussi s’agacent des survols indésirables de drones au-dessus de leurs demeures. Voilà maintenant quelques années qu’un appareil survole chaque été le jardin familial d’Henry Michel, dès lors que quelqu’un se prélasse au soleil. « C’est un sentiment d’impuissance assez fou, explique l’animateur de l’émission de podcast Riviera Détente, parce qu’on sait que l’on est filmé donc on n’ose pas trop gesticuler avec un manche à balai, de peur de finir tourné en dérision sur Internet. ». (@FigaroTech).

#Justice

► Droit et intelligence artificielle : de la donnée de jurisprudence à la prédictivité. La masse des décisions rendues par les juridictions françaises constitue un vivier de données : celle des justiciables, mais aussi des juges, des avocats. De nouveaux outils qui construisent de l’intelligence artificielle permettent de révéler ces données de jurisprudence, d’en extraire les éléments les plus importants, dont… la solution juridique. Imaginons un monde où ne peut arriver que ce qui est prévu, et vous, justiciable, êtes dans une situation qui vous fait sortir des cases : celles qui vous assurent et vous rassurent. Alors voilà tout était prévu sauf ce qui ne l’est pas. (@ArchimagRedac).

#Travail

► Intelligence artificielle et droit du travail : quelle(s) stratégie(s) pour une nouvelle révolution ? Par Mickael d’Allende, Avocat associé, spécialiste en droit social, Altana. « Pour l’instant, les gens sont sur la plage : ils contemplent les vaguelettes et ne voient pas l’énorme tsunami qui arrive ». Ces mots, qui viennent de Charles-Édouard Bouée, président du cabinet de conseil Roland Berger, à propos des défis inhérents à l’arrivée de l’intelligence artificielle, sont dépourvus d’ambiguïté. Le rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi (2017), le rapport de France Stratégie (2018) ou encore celui de Cédric Villani (2018) sont également très tranchés quant aux bouleversements que nos vies connaîtront très prochainement. Les entreprises n’échapperont pas à cette révolution. Dès lors se pose la question de savoir si le droit du travail leur offre déjà les outils permettant d’y faire face. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#MediaSocial

► #BalanceTonYoutubeur, affaire sans suite ? #BalanceTonPorc, ce mouvement de dénonciation des violences sexuelles subies par les femmes lancé après les révélations sur le comportement de Harvey Weinstein, soufflera sa première bougie en octobre. Le 8 août dernier, ce fut au tour de Youtube de connaître les secousses d’un autre hashtag libérateur : #BalanceTonYoutubeur. Vite publié, vite oublié, le scandale mettant en cause le comportement de vidéastes français célèbres avec des jeunes filles, parfois mineures, n’a jamais vraiment dépassé les frontières de la sphère virtuelle. Il s’y est installé pour quelques heures, quelques jours, puis s’est évanoui presque aussi subitement qu’il était apparu, ne laissant derrière lui que quelques articles de presse. (@LExpress).

#DroitVoisin 

► La presse repart en guerre contre les Gafa. Les eurodéputés vont être sollicités jusqu’à la saturation dans les deux prochaines semaines. L’âpre bataille autour de la réforme du droit d’auteur, rejetée une première fois début juillet lors de son examen par le Parlement européen, a repris de plus belle. Avec en ligne de mire un nouveau vote en assemblée plénière prévu le 12 septembre. Les médias européens sont sur le pied de guerre. Mardi, une tribune signée par Sammy Ketz, chef du bureau de l’Agence France-Presse (AFP) à Bagdad, à laquelle se sont associés 91 reporters et journalistes de 27 pays de l’Union européenne, a été publiée par plusieurs quotidiens, dont Le Figaro. Ils y défendent le projet de directive, qui doit notamment inciter les plateformes vidéo, comme YouTube, à mieux rétribuer les créateurs de contenus (article 13 du projet de directive) et prévoit d’instituer un «droit voisin» pour les éditeurs de presse (article 11). (@Figaro_Economie).

#Climat

► Réchauffement climatique, le global warning. D’après l’ONU, les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pris jusqu’à présent par les Etats signataires de l’accord de Paris conduiraient à un monde à +3°C. Une mise en garde qui acte l’urgence de la situation et devrait inciter les pays à agir radicalement. Une étude publiée le 6 août par la revue Proceedings of the National Academy of Science met en garde sur « une réaction en chaîne incontrôlable », un « basculement irréversible ». Et prédit « des endroits inhabitables sur la Terre ». Elle prévient : « Les décisions des dix à vingt prochaines années vont déterminer la trajectoire du monde pour les 10 000 années suivantes… » Intitulée « Trajectoires du système Terre dans l’anthropocène », elle a inspiré Hulot mardi lorsqu’il a évoqué à deux reprises la Terre « étuve ». (@libe).

#Électronique

► A l’IFA de Berlin, l’intelligence artificielle s’invite partout. Avec plus de 161.000 mètres carrés et 7.500 journalistes présents entre le 29 août et le 5 septembre, l’IFA, Le salon de l’électronique grand public, en impose sur le continent européen. Face au Web Summit de Lisbonne, au Mobile World Congress (MWC)de Barcelone ou encore à Viva Tech à Paris, le salon reste la première destination des marques et exposants pour le grand public. Cette année, les grands thèmes qui agitent la planète tech seront abordés : 5G, contrôle par la voix, objets connectés ou encore intelligence artificielle. « L’un des grands thèmes, si ce n’est le plus grand, sera celui des objets avec des capacités en intelligence artificielle », estime Annette Zimmermann. (@LesEchos).

#Armée

► La communauté internationale divisée face aux « robots tueurs ». es Nations unies ont lancé une série de discussions sur les conséquences de l’utilisation des systèmes d’armes létaux autonomes. Droits de l’Homme, éthique et sécurité sont en effet malmenées par ces armes de plus en plus courantes dans les guerres modernes. La Russie s’oppose clairement à une interdiction des systèmes d’armes létaux autonomes et les États-Unis entretiennent une position très ambiguë. De leur côté, les États de l’Union européenne devraient continuer à défendre leur position : « Les humains devraient prendre les décisions liées à l’utilisation létale de la force, exercer un contrôle suffisant sur les systèmes d’armes létaux qu’ils utilisent et rester responsables des décisions qui décident de la vie ou de la mort », affirme l’UE. (@latribune).

30 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Dans les Alpes, le réchauffement climatique fait dévisser les montagnes. Quatre morts pour le seul mois d’août à cause d’effondrements de pans entiers de roches. Ce phénomène de plus en plus courant défigure les paysages et inquiète guides alpins et spécialistes de la haute montagne. Légende image. La plateforme de l’Eggishorn offre une vue panoramique sur le glacier d’Aletsch, en Suisse. Photo Nicolas Blandin, Magazine du Monde.

#Ville

► Sense City est un laboratoire, situé à Champs-sur-Marne, qui a pour but d’anticiper les changements climatiques afin de préparer au mieux la ville de demain. Né d’une initiative de l’Université Paris-Est et financé par l’Agence nationale de recherche à hauteur de 9 millions d’euros, Sense-City est un laboratoire d’expérimentation de la ville durable, grandeur nature. Elle permet d’étudier la performance énergétique et la qualité sanitaire des bâtiments, des nouveaux matériaux urbains, d’observer l’impact de la végétation sur son environnement, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains, la qualité de l’air, des sols, des eaux…

► La reconquête des données passera par les villes. Par Evgeny Morozov. En dépit de sa prétendue complexité, notre avenir numérique repose sur une logique fondatrice très claire, à savoir l’interaction de deux dynamiques conflictuelles : d’une part celle de l’extraction des données, alimentée principalement par le besoin des géants de la technologie en nouvelles sources de données, et d’autre part la distribution des données, promue par tous ceux qui s’opposent à l’ascension rapide de ces grands groupes qu’on surnomme les Big Techs. À lire la suite sur le site Monde diplomatique. A lire aussi : There is a leftwing way to challenge big tech for our data. Here it is by Evgeny Morozov (@Guardian).

#Data

► L’Union européenne pourrait sanctionner les partis politiques abusant des données des électeurs. La Commission européenne voudrait éviter de nouveaux cas d’utilisation abusive de données personnelles, du genre de celles au cœur du scandale Cambridge Analytica. Pour rappel, l’entreprise avait dérobé les informations de millions d’utilisateurs de Facebook et les avait mises au service des campagnes politiques de Donald Trump et du Brexit. D’après le Financial Times, la Commission aurait pour projet une loi qui sanctionnera les partis politiques pour tout usage de ces données à la provenance douteuse. (@LUsineDigitale).

#Ecole

► « Il est temps d’utiliser le smartphone en classe » Dans une tribune au « Monde », André Giordan, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Genève, estime que l’école, plutôt que de bannir le portable, doit apprendre aux élèves à s’en servir. Il explique : « C’est ce qu’ont déjà compris nombre de responsables d’établissements scolaires et d’enseignants. Ils prennent comme point de départ la passion de leurs élèves pour leur smartphone pour en faire un vecteur d’éducation, dans différents domaines : en matière de technologie, de santé, de citoyenneté… Ce faisant, ils introduisent un autre rapport au portable et… aux savoirs eux-mêmes. » (@LeMondefr).

#Telecom

► Nokia obtient un prêt européen de 500 millions d’euros pour la 5G. Nokia, le groupe finlandais d’équipements de réseaux, a obtenu un prêt de 500 millions d’euros de la part de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour accélérer le développement de la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), améliorer la couverture réseau et rendre les connexions plus stables. Les réseaux mobiles 5G, tout juste en cours de déploiement, proposeront des débits jusqu’à 50 ou 100 fois plus rapides que la norme 4G. Ils constitueront une infrastructure de premier plan pour de nombreux secteurs comme les véhicules autonomes. (@Sciences_Avenir).

#Livraison

► La guerre des livreurs est déclarée. Fin de tournée pour Foodora. Le spécialiste de la livraison de repas à domicile cessera définitivement son activité d’ici à fin septembre, faute d’avoir trouvé un repreneur. Son actionnaire, l’allemand Delivery Hero, avait annoncé début août son souhait de se retirer du marché français. On peut le comprendre : rien que sur l’année 2016, Foodora a perdu 10 millions d’euros pour un chiffre d’affaires d’à peine 6 millions ! Une nouvelle sortie de route sur un marché hyperconcurrentiel. Pour mémoire, Take it Easy et Tok Tok Tok, à court de cash, avaient déjà dû fermer boutique en 2016. Et les professionnels du secteur attendent fébrilement de savoir qui, de Deliveroo, Just Eat (ex-Allo Resto), UberEats, Frichti ou encore FoodChéri, sera la prochaine victime. (@LExpress). A lire aussi : Faute de repreneur, Foodora fermera définitivement ses portes en France fin septembre (@frenchweb).

#Information

► Piégés par un faux compte, de nombreux médias annoncent à tort la mort de Costa-Gavras. Encore un nom aligné à son « tableau de chasse » : le journaliste italien Tommaso Debenedetti, qui a faussement annoncé au fil des ans la mort de J.K. Rowling, Mikhaïl Gorbatchev, Bachar al-Assad, Umberto Eco, Fidel Castro ou encore du pape, est parvenu ce jeudi 30 août à répandre la rumeur de la mort du réalisateur franco-grec Costa-Gavras, via un faux compte de la ministre grecque de la Culture créé la veille. A chaque fois, le plaisantin (s’il est bien l’auteur de ce nouveau canular) se sert du même procédé : ce faux compte de Myrsina Zorba (qui dispose pourtant d’un compte officiel), auteur de seulement 6 tweets, a pourtant berné l’agence américaine Associated Press, l’une des plus prestigieuses du monde. (@LObs).

#Internet

► États-Unis : des entreprises du numérique montent au créneau pour défendre la neutralité du net. La neutralité du net, mesure phare mise en place sous Obama en 2015, a été finalement annulée le 14 décembre 2017. C’est la Federal Communications Commission (FCC), présidée par le Républicain Ajit Pai nommé à ce poste par le président américain Donald Trump, qui en a ainsi décidé. Cette suppression a été actée en juin 2018, date depuis laquelle les opérateurs et fournisseurs d’accès à internet (FAI) américains peuvent théoriquement, à condition d’en informer les consommateurs, bloquer ou réduire le trafic en fonction de l’usage des clients, éventuellement de sorte à les faire payer pour disposer d’un accès prioritaire. Un groupe de 22 États américains avait, fin août 2018, fait appel de cette décision. Mais ce n’est pas tout : ils ont été rejoints par des acteurs privés du numérique, parmi lesquels des poids lourds comme Facebook, Alphabet et Amazon. Ces derniers ont demandé le 27 août 2018 à une cour d’appel de rétablir le principe de la neutralité d’Internet. (@Sciences_Avenir).

#Numérique

► Ce numérique qui nous relie. La vague numérique redessine de profondes potentialités individuelles et collectives. Au coeur du digital, notre place sociale et notre activité économique s’en trouvent bouleversées. Quelle est notre identité numérique à venir ? Comment va-t-elle se construire ? Telle est la réflexion au coeur de La société coopérative 3.0 de l’économiste Jean-Marc Rogier. L’économiste souligne combien, à ses yeux, la société moderne manque encore de coopération. Coopérer, précise-t-il, et non pas collaborer. Cette nuance est essentielle au projet du vivre-ensemble, dans la mesure où, pour espérer œuvrer au principe d’une société durable, la coopération doit s’installer à même les régimes de concurrence ou de compétition dans la société. (@LExpress).

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (4/5)

► Robots et émotions : l’équation impossible ? es émotions, qu’il s’agisse de les détecter ou de les simuler, donnent aujourd’hui du fil à retordre aux développeurs. Ce qui n’empêche pas quelques prouesses. Selon Serge Tisseron, l’auteur du « Jour où mon robot m’aimera » (Albin Michel, 2015), « aucun robot ne m’aimera jamais, mais le jour où je serai tenté de penser que mon robot m’aime, alors je serai pris dans l’illusion qu’une machine peut avoir des sentiments humains, et je serai victime d’une tendance commerciale qui va nous inciter à acheter des émo-robots. » (@LesEchos).

29 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

x► En France, encore un peu moins de 10 millions de personnes téléphonent avec leur combiné sans passer par Internet. Un chiffre en net déclin ces dernières années. Orange a donc décidé d’y mettre fin. Dès le 15 novembre, l’opérateur cessera de vendre des abonnements pour avant une coupure, progressive, à partir de 2023. Légende image : Standardistes  travaillant dans un central téléphonique en 1945 aux Etats-Unis. Photo Hulton Archive / Getty images.

#Ville

► Le futur du travail et de la mobilité dans la ville. Bruno Marzloff est sociologue, fondateur du groupe Chronos s’exprime sur le podcast de Grégory Pouy sur le site de @frenchweb. Le sujet : le futur du travail et de son lien avec la ville.  Dans la mesure ou les villes se sont aussi construites pour accéder à l’ensemble des services dont on pourrait avoir besoin, le digital ne va-t-il pas permettre le désengorgement des villes puisque l’on peut désormais trouver ce que l’on veut même à distance ? Mais aussi avec le télétravail par exemple mais avec la capacité de travailler dans des espaces comme les voitures autonomes ?

#Transport

► EyeLights, un GPS en réalité augmentée pour les motards. Imaginez toutes les informations nécessaires à la conduite, GPS, vitesse, infos trafic, apparaissant dans votre champ de vision grâce à la réalité augmentée. Ce dispositif dit « tête haute », déjà utilisé depuis de nombreuses années par les pilotes de chasse, a été repensé par la start-up EyeLights pour les motards. EyeLights a été fondée en avril 2016 par deux motards toulousains. Le produit a été testé par des pilotes de deux-roues et corrigé grâce à leurs commentaires pour que le dispositif soit le plus confortable possible. Le résultat s’est révélé suffisamment convaincant pour qu’un millier de motards achètent l’accessoire – en seulement un an – et a permis aux cofondateurs de lever 2,5 millions d’euros.(@LExpress).

#Travail

► Sept idées reçues sur les Millenials. De multiples études portant sur le travail ont déjà démontré que les attentes des Millennials étaient différentes de celles des baby-boomers. A la clef, de nombreux préjugés attribués à ces deux générations. Les Millennials, par exemple, ne considéreraient pas le travail comme une part centrale de leur identité, ils préféreraient la qualité de vie au travail plutôt que le salaire et seraient moins dociles que leurs aînés. Une nouvelle enquête sur le sujet tente de démêler le vrai du faux. Réalisée par l’institut OpinionWay pour la société Horoquartz, un éditeur de logiciels, elle montre qu’en réalité le marché du travail traverserait plus une phase d’évolution qu’une révolution. (@EchosExecutives).

#Alimentation

► Des applications à foison pour s’orienter dans la jungle alimentaire. Manger moins gras et moins sucré, éviter les allergies, acheter plus local et durable, le tout grâce à votre téléphone portable : des dizaines d’applications s’emploient à répondre à ces attentes de plus en plus pressantes des consommateurs. « Je conseille souvent Yuka et Open Food Facts à mes clients pour les aider à choisir leurs aliments », et la plupart du temps, « ça leur rend vraiment service », explique à l’AFP Fanny Marty, conseillère en diététique dans la Drôme. (@frenchweb).

#Santé

► Intelligence artificielle en santé : évaluer scientifiquement pour réussir la révolution technologique, par Pascal Meyer Bonnetaud, Médecin hospitalier au centre hospitalier de Fontainebleau et blogueur. Si nous nous plaçons sous l’angle de vue du médecin de terrain et tentons une classification des usages concrets de l’IA, nous parvenons à définir 3 grandes applications prévisibles : la recherche encyclopédique, la consultation par chatbot et le diagnostic automatisé spécialisé. La recherche encyclopédique est représentée par Watson d’IBM. Le système fait appel à une méthode statistique. Pour une question donnée, il recherche la réponse la plus probable au sein d’une base de données préalablement enregistrée. Ce type d’IA a la capacité d’effectuer une bibliographie médicale exhaustive en un temps record et permettrait d’automatiser la recherche documentaire. En médecine du quotidien, c’est avant tout l’épineux problème du diagnostic difficile qui peut en bénéficier. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Téléphonie

► Les « dumbphones » remplaceront-ils les smartphones ? Après avoir été éclipsé par l’iPhone depuis 2007 et le développement de l’homo digitalis, le « dumbphone », contraction des mots anglais dumb (idiot) et phone (téléphone), en opposition à smartphone (téléphone intelligent)– fait son retour sur la scène internationale. Ces appareils, non connectés à internet et qui permettent uniquement à leurs utilisateurs et utilisatrices de téléphoner et d’échanger des SMS, semblent regagner leurs lettres de noblesse. Le quotidien britannique The Independent rapporte que si la vente de smartphones augmentait de 2% l’année dernière, celle des dumbphones gonflait de 5%. Ne nous emballons pas pour autant: les smartphones restent leader du marché, même si la tendance confirme la bonne progression des appareils vintage. (@slatefr).

#Blockchain

► La Banque mondiale lève 69 millions d’euros sur la blockchain. La Banque mondiale a lancé sa première émission obligataire sur la blockchain, a-t-elle annoncé jeudi 23 août 2018 dans un communiqué. Au total, pas moins de 110 millions de dollars australiens (69 millions d’euros) ont été levés. « Je suis ravie que cette nouvelle forme de transaction portée par la technologie de registre distribué ait reçu un si bon accueil des investisseurs », s’est félicitée la trésorière de la banque mondiale, Arunma Oteh. L’institution avait annoncé, le 9 août, qu’elle allait proposer une obligation basée sur la blockchain baptisée Bond-I (Blockchain Operated new debt instrument). Pour rappel, la blockchain est une technologie de transfert et stockage distribués. La Commonwealth Bank of Australia, la plus grande des banques australiennes, a été désignée pour mener l’opération. (@LUsineDigitale).

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (3/5)

► Intelligence artificielle : mais où sont les femmes ? Les femmes sont largement minoritaires dans la recherche en intelligence artificielle, ce qui influe sur la manière dont les technologies se développent. Attirer les jeunes filles vers les filières techniques est un enjeu central pour le secteur. La semaine dernière, une étude de l’entreprise canadienne Element AI estimait que 12 % des chercheurs en IA dans le monde étaient des femmes (14,8 % en France). « Les ordinateurs ont été commercialisés comme un outil de jeu pour les hommes », explique Moojan Asghari, fondatrice de Women in AI, une association internationale qui promeut la place des femmes dans l’intelligence artificielle. (@LesEchos).

#Internet

► Le dernier message de John Perry Barlow (1/2) : Du rock n’roll à l’activisme numérique Par Rémi Sussan. En février dernier on apprenait la mort de celui qu’on avait surnommé le « maire de l’internet », John Barlow. Pour ceux qui avaient vécu les premiers jours de la Toile, s’étaient battus avec les protocoles FTP et TelNet, avaient joué avec les navigateurs Mosaic et Netscape, ce décès avait des allures symboliques. Le temps des pionniers était véritablement passé. Mais pendant ses ultimes semaines, Barlow avait mis la dernière main, en association avec Robert Greenfield (auteur de nombreux livres sur la pop- et contre-culture), à ses mémoires, Mother American Night : my life in crazy times qui sont parues ce mois de juin. Des mémoires bien pleines, car Barlow a eu plusieurs vies. Dans les années 70, il signait les paroles des chansons de Bob Weir, l’un des guitaristes du Grateful Dead, ce groupe de rock psychédélique devenu l’icône du mouvement hippie. Bien des décennies plus tard, il a connu une seconde carrière, et s’est transformé en défenseur des droits sur le réseau. Lire la suite sur le site de @internetactu. À lire aussi : Le dernier message de John Perry Barlow (2/2) : un penseur de la noosphère

#Information

► Un prof en guerre contre les « fake news ». Depuis près de vingt ans, Iannis Roder, coauteurs des Territoires perdus de la République et professeur agrégé d’histoire en poste dans un collège de Seine-Saint-Denis, observe la prolifération des théories du complot et autres « fake news » parmi ses élèves. Dans son nouveau livre, Allons z’enfants, la République vous appelle, qui paraît ce mercredi aux éditions Odile Jacob, il s’appuie sur son expérience de terrain pour expliquer ce phénomène, mais aussi donner des pistes d’actions concrètes. (@LExpress).

28 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x► Chine : des robots prêts à combattre sur le ring et à révolutionner l’économie. Robots chirurgiens, automates industriels, musiciens ou athlètes mécaniques : une conférence à Pékin accueille les machines intelligentes censées révolutionner l’économie chinoise… Avec 160 entreprises représentées, le quatrième Congrès mondial des robots témoignait la semaine passée du foisonnement des technologies permettant à des automates de remplacer les humains. Mais au-delà du divertissement, la Chine entend sérieusement gagner dans l’arène internationale la bataille de la robotique industrielle, alors qu’une guerre technologique exacerbée l’oppose aux États-Unis. (@frenchweb). Crédit : Shutterstock.

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (2/5)

► IA : les biais, une arme de discrimination massive. Quand vous donnez une pile de CV à un algorithme pour qu’il en retire les meilleurs candidats, il peut se fonder sur les profils qui ont déjà fait leurs preuves dans l’entreprise. Plus le parcours du candidat ressemble à celui de ces bons travailleurs, plus il reçoit une note élevée ; note qui va décider des chances d’embauche. De cette manière, la machine peut très bien faire ressortir des hommes blancs de quarante ans parce que l’entreprise a toujours recruté ces profils jusqu’à présent. Pourquoi ? Car l’échantillon qui sert à induire le candidat idéal est biaisé. Si l’algorithme prend en compte le nom de famille, ou le lieu d’habitation, il peut facilement se retrouver à discriminer les profils selon leur couleur de peau, même si ce n’était pas un critère de sélection à l’origine. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Endiguer la fuite des cerveaux, par William Eldin, Fondateur et CEO de XXII. L’enseignement supérieur et la recherche scientifique, notamment en intelligence artificielle (IA), ont toujours occupé une place majeure en France grâce à la qualité des formations et de la recherche en général. En effet, notre pays est fortement reconnu à l’international pour la qualité de ses recherches en mathématiques et en IA, ainsi que pour la qualité de ses formations et notamment de ses écoles d’ingénieurs. Nous pouvons nous enorgueillir d’avoir de nombreux atouts comme nos organismes de recherche tels que le CNRS, l’Inria, le CEA ainsi que de grands noms français, tels que Yann le Cun (directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook), Luc Julia (vice-président du centre de recherche de Samsung à San Francisco), Jérôme Pesenti (vice-président de la division intelligence artificielle de Facebook) ou encore Rémy Ménos (chercheur à Google Deepmind). (@LesEchos).

#Transport

► À la rentrée, le ticket de métro sera disponible sur smartphone. Pour septembre, la RATP va en effet permettre aux usagers d’utiliser l’application Navigo Lab. Développée par la jeune pousse Wizway née en 2015, coentreprise de Gemalto, Orange, RATP et SNCF, elle permettra en effet de franchir les portiques ou les bornes de contrôle des transports avec son smartphone. Dans un premier temps, cette application ne sera disponible que pour les tickets de métro. La phase de tests sera ouverte sur smartphones Android, pas encore sur iPhone. Seuls les abonnés Orange pourront également l’utiliser dans un premier temps, étant le seul opérateur à proposer des cartes SIM intégrant la technologie adéquate. Il faudra, a priori, attendre le mois de novembre, si tout se passe comme prévu, pour que les détenteurs d’une carte Navigo puissent en bénéficier. À terme, ce service pourra être utilisé par 3 millions de voyageurs. (@Figaro_Economie).

#Commerce

► Amazon Go : un deuxième magasin sans caisse ni personnel ouvre à Seattle. Huit mois après l’ouverture de sa première boutique sans caisse ni employés à Seattle, Amazon ouvre un second magasin Amazon Go dans la ville américaine, annonce le Seattle Times lundi 27 août 2018. La boutique est plus modeste que la première mais présente les mêmes fonctionnalités. Les clients, après avoir chargé l’application Amazon Go sur leur smartphone, s’identifient en passant leur téléphone sur les bornes situées à l’entrée. Le système de tracking, composé de capteurs et de caméras qui font de la reconnaissance visuelle, s’active alors pour suivre et lister leurs achats. Les clients peuvent ainsi effectuer leurs courses librement et quitter le magasin sans passer par une caisse. Leur compte Amazon est automatiquement débité. (@LUsineDigitale).

#Livraison

► Deliveroo et OpenClassrooms nouent un partenariat pour former les livreurs. Qui a dit que les start-ups de livraison de repas à domicile n’avaient pas la fibre sociale ? Prises dans des contestations sociales à répétition, ces dernières sont accusées de proposer des petits boulots mal payés et sans aucune sécurité. L’attaque étant réputée être la meilleure des défenses, Deliveroo annonce un programme original de formation de ses livreurs. Pour cela, la start-up a passé un accord de partenariat original avec une jeune pousse française, OpenClassrooms, qui offre des formations en ligne accompagnées de visioconférence avec des professeurs. Avec ce programme intitulé « Roo Versity », les livreurs pourront accéder gratuitement aux cours en ligne qui coûtent normalement 20 euros par mois et par personne. (@LUsineDigitale).

#Electronique

► Des écrans plus grands, des objets dotés d’intelligence artificielle : le futur est à nos portes. Plus grands et plus intelligents. Les objets électroniques qui nous entourent sont en pleine révolution. Cette année, à l’occasion du salon de l’électronique et de l’électroménager berlinois (IFA), qui ouvre ses portes au grand public vendredi 31 août, les fabricants mettent l’accent sur deux éléments : l’intelligence artificielle et les grands écrans. Parler aux objets de sa maison deviendra parfaitement normal ! Le téléviseur, truffé de nouvelles fonctionnalités, pourrait même être le principal interlocuteur dans ces dialogues d’un nouveau type. (@FigaroTech).

#Vidéosurveillance

► Asnières va passer la barre des 100 caméras. La vidéosurveillance gagne encore du terrain à Asnières. Aujourd’hui, ce sont presque 100 caméras (98 très précisément) qui scrutent les rues de la ville, soit un tiers de plus en 18 mois. Et le système a fait ses preuves. Chaque année la police municipale interpelle 400 à 500 personnes et, selon le cabinet du maire, « dans 67 % des cas, plus des deux tiers, cela se fait grâce au support des images de la vidéosurveillance ». (@LeParisien_92).

#Internet

► On compte désormais plus de 800 millions d’internautes chinois. L’Internet est mondial mais surtout chinois. Près d’un quart des internautes dans le monde, soit 802 millions de personnes vient de l’empire du milieu, selon un rapport révélé le 20 août dernier par le gouvernement chinois. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, autre pays connu pour sa forte présence en ligne, ils sont 300 millions d’utilisateurs. Selon le China Internet Network Information Center, c’est donc 57,7 % de la population chinoise qui utilise les réseaux. Au deuxième trimestre 2018, un peu plus de 29 millions de personnes se sont connectées pour la premières fois à Internet. (@LesEchos).

#Media

► Médias, ce n’est pas le moment d’abandonner les commentaires, ni l’interaction avec vos lecteurs ! Par Cyrille Frank. Les commentaires et les interactions sur les sites d’information sont en voie de disparition. Mauvaise nouvelle pour les médias qui ne font ainsi qu’accentuer leurs difficultés, sur le long terme. Le mouvement est assez général, en France ou francophonie et dans le monde. De nombreux éditeurs, effrayés par la mauvaise qualité des interactions, grossièretés, insultes, fausses nouvelles… ont décidé depuis environ deux ans, de supprimer les commentaires de leurs sites. Une fois de plus, l’utopie Internet d’une société revitalisée par la technologie, en prend un coup. Non, il ne suffit pas de donner aux gens le pouvoir de s’exprimer pour créer une démocratie participative. Lire la suite sur le blog de @cyceron.

#Tendances

► Dix choses à retenir de l’été 2018, par Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. L’été touche à sa fin et il est temps de s’y remettre. Mais pour que la reprise se fasse en douceur, on vous a fait un petit résumé des sujets médias de cet été. Comme l’année dernière, pas d’annonce qui change totalement la donne, mais des tendances qui se confirment voire s’accélèrent. Lire la suite sur le site de @metamedia.

27 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► L’automobile moderne doit disparaitre. Si nous voulons résoudre le changement climatique, il n’y a pas d’autre option. En 2010, une étude de la NASA a déclaré que les automobiles étaient officiellement le principal contributeur net de la pollution liée aux changements climatiques au monde. « Les voitures, les bus et les camions dégagent des polluants et des gaz à effet de serre qui favorisent le réchauffement, tout en émettant peu d’aérosols qui la neutralisent », indique l’étude. « En revanche, les secteurs industriels et énergétiques libèrent plusieurs des mêmes gaz, avec une contribution plus importante au [réchauffement], mais ils émettent également des sulfates et autres aérosols qui refroidissent en réfléchissant la lumière et en altérant les nuages. » En d’autres termes, la NASA a également révélé que l’impact net était moins important que celui de l’automobile. (@newrepublic). Légende image : Quand les feux de circulation tombent en panne à São Paulo (Brésil) en février 2017.

#Ville

► Le Québec : une province de plus en plus smart. Au Québec, la population urbaine est largement convertie à l’utilité des technologies smart city. En février 2017, un baromètre OVH auprès des six plus grandes agglomérations du Québec révélait que 89% des urbains trouvaient « important » ou « très important » que les villes développent des stratégies intelligentes. 68% d’entre eux estimaient que leur ville n’était pas suffisamment intelligente : « Si les villes améliorent leur offre intelligente, les Québécois répondront présents! », remarquait Cédric Combey, vice-président, ventes et marketing chez OVH Canada. (@Réseau Durable).

#Santé

► L’Intelligence artificielle doit être pensée comme une augmentation de l’intelligence. Elle ne remplacera pas les médecins. Elle augmentera leur productivité et leurs performances. Elle permettra, nous l’espérons, d’augmenter le temps qu’ils consacrent aux patients en détresse pour les accueillir, les écouter et les soulager. (…) Ainsi on peut affirmer que : « L’intelligence artificielle ne remplacera pas les médecins. Mais les médecins qui utiliseront l’IA remplaceront ceux qui ne le feront pas ». Le blog « Un tsunami numérique révolutionne la santé » de Xavier Comtesse, mathématicien et docteur en informatique suisse.

► Cancer : quand l’intelligence artificielle prédit l’efficacité d’un traitement. ubliée dans la prestigieuse revue médicale « The Lancet Oncology », une étude française établit pour la première fois que l’intelligence artificielle est capable d’exploiter ces données. Le potentiel est jugé « énorme » par les auteurs. Des médecins-chercheurs de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), de l’Inserm et des ingénieurs de CentraleSupélec ont conçu et entraîné un algorithme à analyser des images de scanner, créant ainsi une signature dite radiomique. « Cette signature, nous annonce Gustave-Roussy, détermine un score prédictif de l’efficacité de l’immunothérapie chez un patient. » (@le_Parisien).

#Logement

► Airbnb assigne la mairie de New York pour abus de pouvoir. La plateforme de logements Airbnb a contre-attaqué vendredi dans sa bataille contre la mairie de New York, l’assignant en justice pour « abus de pouvoir » après l’adoption d’un arrêté l’obligeant à lui communiquer la liste de ses hôtes. L’arrêté municipal du 6 août contraint le géant de l’économie collaborative et les autres sites d’hébergement de courte durée à communiquer à la mairie la liste des transactions effectuées pour des logements à New York, une des capitales mondiales du tourisme. La bataille new-yorkaise illustre les litiges entre Airbnb et d’autres grandes villes de la planète, qui l’accusent de contribuer à la crise du logement en incitant les propriétaires à louer à des visiteurs de passage plutôt qu’à ses résidents permanents. (@frenchweb).

#Téléphonie

► Les ados passent trop de temps sur leur téléphone, et ce sont eux qui le disent. L’addiction au smartphone inquiète les adolescents américains eux-mêmes. Selon une enquête du Pew Research Center, une majorité d’entre eux a conscience de passer trop de temps devant les écrans et un très grand nombre reconnaît avoir des angoisses lorsqu’ils sont loin de leur téléphone. Selon cette enquête, ils sont 54 % à affirmer qu’ils « passent trop de temps sur leurs téléphones ». 52 % des jeunes interrogés affirment d’ailleurs avoir pris des mesures pour prendre de la distance par rapport à leur mobile, et 57 % par rapport aux réseaux sociaux. A lire aussi : L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Sauvons nos cerveaux à l’ère de l’intelligence artificielle, King Wang Poon (directeur du Lee Kuan Yew Center for Innovative Cities, SUTD Singapore) et Hyowon Lee (professeur associé à SUTD Singapore). De l’utopique au dystopique, les scénarios de l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur nos sociétés sont variés. Lequel prévaudra-t-il ? Comme précisé par la mission Villani, de tels « sujets spéculatifs »sont une affaire délicate. Les dirigeants de nos gouvernements et de nos entreprises peinent à définir les stratégies nécessaires pour ces différents scénarios, mais il est de leur mission de combattre l’impact négatif de l’IA et des nouvelles technologies sur nos capacités cognitives. L’IA « cherche à comprendre comment fonctionne la cognition humaine en créant des processus cognitifs qui imitent ceux des êtres humains ». Elle a ainsi amélioré la rapidité, la précision et l’efficacité de la façon dont nous pensons et travaillons. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (1/5)

► Les boîtes noires du « deep learning ». Du jeu de go à la reconnaissance d’images, de la traduction automatique au diagnostic médical, les prouesses de l’intelligence artificielle s’enchaînent à un rythme soutenu. Elles sont en grande partie liées aux progrès de l’apprentissage profond (« deep learning »), qui donne aux machines la capacité d’apprendre à partir d’une grande quantité de données. Ces données sont traitées par des réseaux de neurones, des algorithmes qui prennent en compte des milliers, voire des millions de paramètres. (@LesEchos).

#MediaSocial

► HugoDécrypte mise sur YouTube et Instagram pour convertir les jeunes à l’actualité. Il n’a que 21 ans mais il a déjà acquis une solide expérience dans le décryptage de l’actualité et de la politique. Après avoir lancé en 2012 le média participatif Radio Londres pour donner la parole aux jeunes, Hugo Travers a décidé d’utiliser la sienne devant une caméra trois ans plus tard en lançant la chaîne YouTube HugoDécrypte dans le but de simplifier la compréhension des grands enjeux de l’actualité pour les jeunes, au travers d’interviews, de reportages et de décryptages. Presque comme un journaliste mais sous un angle différent. «L’idée, c’est de combiner un traitement journalistique de l’actualité avec des formats de YouTube», explique-t-il à l’occasion du sommet des Napoleons qui s’est tenu cet été à Arles du 18 au 21 juillet. (@frenchweb).

#Télévision

► Quand les gens de télé réalisent qu’ils ne maîtrisent plus tout ! Il fallait voir, cette semaine à Edimbourg, les visages perplexes des dirigeants de Sky, ITV ou MTV, penchés sur des stats Netflix, présentées de manière inédite en Europe par Nielsen, pour comprendre que la conversation autour des vraies audiences était en train de changer ! « Chaque matin nous regardons nos chiffres de la veille et nous savons désormais qu’ils ne nous disent pas tout ce qu’il se passe », a admis Rufus Radcliffe, directeur marketing d’ITV lors du Festival International de télévision qui ponctue chaque année la rentrée des chaînes et des producteurs britanniques. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Web

► « Le Web a développé des résistances antibiotiques à la démocratie ». « Il y a quelque chose qui ne va pas avec le Web actuellement. Ce n’est pas inévitable, ce n’est pas irréparable, mais il est actuellement pollué, nous le savons tous. Y a-t-il des solutions ? A-t-on un projet humain pour le Web ? »Mercredi 25 avril, il fallait bien de la mauvaise volonté pour ne pas saisir l’intimité du lien entre technologie et politique. Dans un discours engagé à la prestigieuse Web Conference, la plus ancienne conférence des chercheurs et professionnels du secteur qui se déroule cette année à Lyon (Rhône), Luciano Floridi, professeur de philosophie et d’éthique de l’information à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), s’est interrogé sur ce que pourrait être un « Web bon ». (@Pixelsfr).

26 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► l’Orléanais Mifamosa relooke les villes de France avec ses mosaïques. Cet été, le street artist Mifamosa, installé à Orléans depuis sept ans, en a profité pour relooker les rues de France à sa façon. Il accole des mosaïques aux plaques de rue en jouant de manière décalée sur le nom de ces dernières. Un mélange de couleurs et d’humour qui vient égayer les artères souvent ternes des grandes villes. (@Francetvinfo). Légende image : Merci pour le renseignement / © Mifamosa.

#Ville

► Les smart city réfléchissent à bâtir leur propre réseau IoT. Si elles veulent devenir des smart cities, les villes devront devront développer l’Internet des objets (IoT). Cela leur permettra de connecter l’infrastructure, mais aussi de mesurer et d’optimiser toutes sortes de flux comme le trafic, la consommation énergétique ou les niveaux de pollution de l’air. Malgré les économies et optimisations qu’il entraîne, l’utilisation de l’IoT a un coût : celui de la connectivité, facturée par les opérateurs de ces réseaux Internet. La question qui va se poser : faut-il développer son propre réseau ou passer par ces opérateurs ? Les villes ont le choix entre plusieurs scénarios, plus ou moins onéreux et plus ou moins risqués, pour connecter leurs capteurs. Le choix de la facilité est aussi le plus coûteux : il consiste simplement à passer par les réseaux existants et avec cette méthode, la collectivité est condamnée à payer un abonnement à vie. (@journaldunet).

► Ville de demain : une ville intelligente ? Qu’est-ce qu’une ville intelligente ? A quoi ressemble-t-elle ? Comment le numérique transforme-t-il l’espace urbain ? Peut-on créer une ville intelligente ou est-ce encore une utopie ? L’intelligence d’un système dispense-t-il d’en interroger les valeurs ? (@franceculture).

#Energie

► Pourquoi Google met de l’intelligence artificielle dans ses datacenters. C’est une annonce soigneusement préparée : Google s’apprête à déployer sur ses datacenters (ou centres de données, parfois aussi appelés fermes de données) un système permettant d’optimiser en temps réel, et sans intervention humaine) la consommation énergétique de ces regroupements de serveurs informatiques… grâce à un système de décision automatique basé sur l’intelligence artificielle. Une première, avance Google. Ces centres de données sont de véritables gouffres énergétiques. Et ils dissipent une part incompressible de la puissance électrique qu’ils consomment en chaleur, la faute à « l’effet joule », qui se produit lors du passage d’un courant électrique dans un matériau conducteur. D’où une augmentation de la température des composants, qui peut leur être fatale. Pour éviter la surchauffe et la panne généralisée (catastrophique car les données hébergées par ces serveurs doivent-être accessibles à tout moment) il est donc impératif d’assurer en permanence un refroidissement des machines. (@Sciences_Avenir).

► A Strasbourg, la première tour à énergie positive du monde. En février 2018 a été inaugurée à Strasbourg la tour Elithis Danube, un bâtiment de 17 étages recouvert de panneaux photovoltaïques : pour la première fois au monde, une tour va produire davantage d’électricité qu’elle n’en consomme. Ainsi les Le bâtiment dispose d’une enveloppe thermique haute performance. Chaque logement est équipé d’une box domotique, permettant de piloter le chauffage, l’éclairage, les stores et les connexions du logement. Ce logement rendu intelligent peut ainsi communiquer directement avec ses habitants, via leur smartphone. Ainsi cette box permet ainsi à chaque foyer de maîtriser sa consommation d’énergie et de faire des économies. Et la facture d’électricité divisé par 20, pour des loyers dans la moyenne du marché. (@Réseau Durable).

#Geolocalisation

► La géolocalisation, omniprésente à l’ère du smartphone. L’action en justice intentée contre Google par un Californien, qui lui reproche de continuer à le géolocaliser contre sa volonté, rappelle qu’à l’ère du smartphone, les utilisateurs sont suivis à la trace, bien souvent sans le savoir. Avant même l’arrivée des smartphones, il y a plus de 10 ans, il était possible de géolocaliser une personne grâce à son téléphone portable. Afin de fonctionner, le téléphone est sans arrêt en contact avec les antennes relais les plus proches. Or, avec trois bornes téléphoniques, il est possible de localiser l’émetteur d’un appel, c’est ce qu’on appelle la triangulation. Mais la géolocalisation permet aux opérateurs téléphoniques peuvent potentiellement savoir à tout moment qui est connecté au réseau et où. En France, ils ont d’ailleurs obligation, depuis 2006, de conserver un an ces données, en cas de requête de la part de la justice dans le cadre d’enquêtes. Les fabricants également suivent le cheminement de leurs appareils. (@frenchweb).

#Media

► Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des informations « que l’on ne voit pas ailleurs ». La démocratisation des smartphones, près de 95 % des 15-34 ans en sont équipés, contre 65 % dans le reste de la population, a sonné le glas du petit écran chez les jeunes. La génération Netflix s’impose, du nom du service de vidéo à la demande payant permettant de regarder des séries et des films n’importe où, n’importe quand. Une enquête commandée par le ministère de la culture à Médiamétrie, et publiée vendredi 27 juillet, détaille les habitudes en matière d’accès à l’information des personnes âgées de 15 à 34 ans. En 2017, la durée consacrée quotidiennement à regarder la télévision a diminué de 14 minutes, tandis qu’elle a progressé de 4 minutes sur les trois écrans Internet (ordinateur, tablette et téléphone portable), pour une durée d’écoute totale individuelle de 2 heures 20. (@LeMondefr).

25 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► La Smart City policière, un concept qui divise. Les entreprises et les municipalités apprécient fortement le concept de ville intelligente. Il correspond à une modernisation des infrastructures des cités qui bénéficient ou bénéficieront alors d’éclairage intelligent, de système de suivi des intempéries, de monitoring du trafic routier, de ramassage intelligent de déchets ou encore d’une meilleure gestion de l’énergie. Toutes ces solutions émergent pour répondre à des problématiques bien connues des habitants des villes. Les municipalités espèrent également s’équiper d’outils technologiques visant à mieux contrôler la criminalité. Il s’agit principalement de faire appel à des entreprises qui analysent les images provenant de caméras de surveillance connectées. La computer-vision permet en effet de faire le lien en temps réel entre une base de données contenant les photos de suspects et les images de vidéosurveillance. (@iot_business). Légende image : Le stade de Wembley (Angleterre) en novembre 2017. Photo de Jaanus Jagomägi. A lire aussi : La Smart City policière se répand comme traînée de poudre, par @FelixTreguer, Quadrature du Net. (@MediapartLeClub).

► À la découverte des villes du futur. Bientôt le big bang urbain : d’ici à 2050, plus de 6 milliards d’humains vivront dans des mégapoles tentaculaires. Plus dense, la ville du futur sera plus connectée. « La révolution numérique se déploie dans l’espace physique. L’Internet des objets va permettre le développement d’applications qui aideront à gérer directement la production et le stockage d’énergie, la gestion des déchets, la distribution de l’eau, l’éclairage urbain », imagine Carlo Ratti, directeur du Senseable City Lab au MIT, à Boston. Aujourd’hui, il s’agit de ramener la nature en ville. « Et, pourquoi pas, en repensant la ville verticale. « « Sortons du marasme de la ville-musée, quitte à choquer, tempête Manal Rachdi, un jeune architecte français, disciple de Jean Nouvel. Repenser la verticalité, ça veut dire regrouper et superposer sur un même endroit toutes les fonctions, logements, bureaux, commerces, jardins, théâtres, cinés, terrains de sport et fermes urbaines. » (@LExpress). A lire aussi : En Afrique, la révolution numérique est en marche (@LesEchos).

#Transport

► Et si les transports publics devenaient gratuits ? Le 1er septembre, les 200 000 habitants des 17 villes de la communauté urbaine dunkerquoise vont bénéficier des transports en commun gratuits. Terminé le ticket de bus. Dunkerque devient la plus grande agglomération française à franchir le cap de la gratuité. « Jusqu’alors, la gratuité était réservée à une petite trentaine d’agglomérations de petite taille. Là, on franchit un seuil », estime Christian Broucaret, de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT). Même méfiance de la part de l’Union des Transports Publics (UTP), qui regroupe les entreprises du secteur. L’organisme a publié un document qui liste les « 10 raisons de ne pas céder aux sirènes de la gratuité ». (@LExpress).

#Robotique

► Un robot-acteur bientôt à l’affiche d’un film hollywoodien. Selon le site Deadline, le nouveau projet du réalisateur, baptisé 2nd Born, aura une particularité : un acteur-robot, qui, pour incarner son personnage « apprendra différentes méthodes d’interprétation ». Ce robot-acteur pourrait donc être à l’affiche de 2nd Born, la suite d’une comédie (1st Born) qui sortira sur les écrans américains cette année, et dont le scénario met aux prises un couple irano-américain et leurs parents peu enclins à accepter leur union. L’objectif affiché par le réalisateur ? Permettre au robot d’être reconnu par le syndicat des acteurs américains, ce qui autoriserait sa sélection pour les remises de prix aux Etats-Unis. Une gageure, étant donné que pour l’instant très peu d’informations ont filtré sur le projet, mis à part le fait que le robot-acteur aura le rôle principal, et qu’il « apprendra » son métier d’acteur grâce à « l’intelligence artificielle ». (@usbeketrica).

#SiliconValley

► Atherton, l’oasis des ultra-riches de la Silicon Valley. Cette commune de 7 000 habitants est à la fois la plus riche et la plus chère des Etats-Unis. Les multimillionnaires y trouvent un cadre verdoyant et sûr, à l’abri des regards. Mais le repli sur soi cultivé par la mairie suscite des critiques croissantes. Exploration anthropologique du site @LesEchos.

#Réseau

► 5G : pourquoi Huawei fait peur à certains États. C’est une semaine tout en contraste que vient de vivre Huawei. Conforté par ses excellentes ventes de smartphones en Europe qui l’ont fait passer devant Apple, le géant des télécoms a également reçu un violent uppercut de la part du gouvernement australien. Ce dernier a en effet décidé, jeudi 23 août, d’exclure le mastodonte chinois de son marché 5G, ainsi que ZTE, une autre entreprise chinoise du secteur, au motif que le risque d’ingérence étrangère serait trop élevé. Dans un communiqué, les autorités australiennes affirment disqualifier les firmes « probablement sujettes à des directives extrajudiciaires de la part d’un gouvernement étranger qui pourraient rentrer en conflit avec la loi australienne ». (@Challenges).

#LiensVagabonds

► Netflix prend confiance, et ça ne plaît pas à tout le monde !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux ; – Vite, mettre de l’éthique dans la nouvelle révolution industrielle ; – Comment des médias locaux européens s’adaptent au numérique ; – Utiliser l’IA dans les rédactions ; – La 5G va changer la manière de recevoir la TV.

24 Août

Régions.news #342 – Edition du vendredi 24 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un réservoir asséché en raison d‘une sécheresse record, près de Sacedon, en Espagne. Crédits photo prise par Pierre-Philippe Marcou / Afp. La Terre proche du « point de rupture » alerte un consortium de chercheurs internationaux.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

Helsinki, ville-souterrain. Il existe une seconde ville sous Helsinki avec plus de 400 tunnels, un véritable labyrinthe creusé dans la roche « homogène » avec églises, réseaux de mobilité, la plus grande galerie marchande du nord de l’Europe, saunas, patinoires. La capitale finlandaise se déploie ainsi en sous-sol depuis 1960. D’ici 2020, 400 locaux souterrains viendront compléter cette « ville underground » avec d’un côté la promesse d’une ville moins dense à l’air libre et de l’autre côté, la capacité d’accueillir 600.000 personnes, autant que sa population actuelle, dans de nouvelles infrastructures à la pointe de l’innovation. Ainsi Helsinki a libéré de la surface et sauvée les forêts avoisinantes. L’objectif : relancer l’urbanisation de la ville qui arrivait à sa limite et permettre aux habitants de se déplacer facilement avec un maximum de confort en oubliant les rigueurs de l’hiver nordique.

► La centrale souterraine de Katri Vala, enfouie dans une caverne creusée dans la roche près du quartier de Kalasatama, est la plus grande du genre au monde. Elle doit permettre de raccorder tous les bâtiments à son réseau électrique intelligent (« smart grid ») qui va mutualiser l’électricité produite. « Nous ne voulons pas juste faire des économies d’énergie. Nous voulons nous centrer sur l’humain, la qualité de vie, les usages, créer un esprit de communauté », explique Veera, Mustonen, membre du Forum Virium, département d’innovation de la ville d’Helsinki. Prochaine étape : Nice, ville-sécurité.

► « L’espace souterrain possède de nombreuses qualités naturelles. Il est tempéré, protégé des nombreux aléas climatiques, que ce soit du vent, de la pluie, de la canicule, ou de la neige, et il est généralement plus résistant aux séismes… Il permet de densifier la ville par en-dessous en ajoutant des espaces sans augmenter la hauteur des immeubles. Il limite ainsi l’étalement urbain en préservant les terres agricoles et en garantissant une meilleure qualité de vie aux citadins. », résume Bruno Barrocca, urbaniste. À lire aussi : La ville de demain se construira-t-elle sous terre ?; L’urbanisme souterrain fait son trou ; Sous les pavés, l’urbanisme du futur ?; Faire grandir les grandes villes sous terre pour les désengorger.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Originaire du Pas-de-Calais, Joséphine Goube, 29 ans, a fait de la condition de vie des réfugiés son cheval de bataille. Elle a d’abord créé un incubateur pour entrepreneurs sociaux, puis une start-up destinée à l’information des migrants. Dès 2015, elle dirige l’entreprise sociale « Techfugees », la technologie au service des réfugiés, basée à Londres et présente dans 25 villes du monde.

► À Luc-sur-Aude, en région Occitanie, le premier parc solaire participatif de France est entré en fonction, mi-décembre. Grâce à un financement participatif, un quart des 220 habitants est actionnaire de cette centrale photovoltaïque. « On s’est rendu compte qu’à chaque fois qu’il y avait un projet d’énergies renouvelables, des investisseurs lointains emportaient la plupart des plus-values sur l’installation », explique le maire, Jean-Claude Pons, dans une vidéo.

Légende image. Des serres de bambous dans lesquelles sont cultivées des plantes en aéroponie (culture hors-sol), à Wasinmi, près d’Abeokuta, au Nigeria. « J’ai toujours voulu investir dans l’agriculture, mais je ne savais pas comment », raconte Peter Okocha Junior, fondateur de PS Nutraceuticals, à l’AFP. « Un jour, en traînant sur Twitter, je suis tombé sur un chercheur agronome et je lui ai écrit ‘Salut mon frère, ça te dirait qu’on change le monde ensemble ?’ » Photo prise le 5 juin 2018 par Stefan Heunis / Afp.

#IntelligenceArtificielle (Série de l’été – épisode 7).

► « Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. » Francis Blanche, auteur et humoriste (1921-1974).

La révolution numérique bouleverse le monde du travail. Selon une étude du groupe de réflexion libéral Institut Sapiens, cinq métiers sont en sursis : comptable, caissier, employé de banque ou d’assurance, secrétaire de direction et manutentionnaire. « L’intelligence artificielle ne touche pas que les métiers peu qualifiés. Tout le monde est concerné, des ouvriers aux médecins ou aux avocats », éclaire Erwann Tison, économiste. Ainsi la robotisation de l’économie va permettre selon l’anthropologue David Graeber de voir disparaître les « bullshit jobs », ces emplois aux tâches répétitives et pénibles. David Gaborieau, sociologue du travail estime que « Plutôt que de disparition, je préfère parler de transformation de certaines professions. (…) Les métiers pénibles ne disparaissent pas nécessairement avec la révolution digitale. La preuve, les entrepôts d’Amazon ou de Cdiscount n’ont jamais eu autant besoin de bras humains. » A lire : chez Cdiscount, les robots prêtent main forte aux salariés.

► Revue de liens : – Voici quelques professions qui sont en train de se dessiner et qui vont émerger sur le marché du travail ; – Loin de s’apparenter à une forme d’automatisation destructrice de postes, l’IA va au contraire contribuer à créer de nouveaux métiers et elle créera plus d’emplois qu’elle n’en détruira ; – L’Intelligence Artificielle : une chance pour la réindustrialisation de la France ? ; – La question n’est plus de savoir s’il faut automatiser des tâches, mais comment les automatiser. Demain, les employés devront s’appuyer sur des outils d’intelligence artificielle dans leur quotidien.

#Video

Droits numériques, droits d’auteur : la fin du Far West juridique sur YouTube, par Leora Kornfeld, consultante en médias et en technologie. « Véritable artisan de la démocratisation de la création, YouTube a permis à de nombreux vidéastes de s’affranchir des barrières à l’entrée de la télévision et du cinéma pour diffuser leurs œuvres. Pour autant, le web n’est pas le Far West juridique que l’on croit : des droits de diffusion numériques aux droits d’auteur, il y a des choses à savoir avant de publier une vidéo en ligne. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

La presse américaine se mobilise contre les attaques de Trump. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La 5G, une nouvelle dimension pour nos loisirs : la TV via la 5G arrive aux USA, Sprint et LG annoncent leur téléphone 5G pour l’an prochain et Samsung vient de présenter sa première puce compatible 5G. ; – La valeur d’Internet n’est pas dans le contenu mais dans les conversations ; – Trois projets autour d’élections dans le monde montrent la force et la nécessité du journalisme collaboratif

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Villle

x► L’énergie des terrils : le fabuleux redressement de Loos-en-Gohelle. Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), ville minière de 7 000 habitants, a réussi sa reconversion. À quelques kilomètres de la ville de Hénin-Beaumont, elle est devenue la commune de référence de la COP21 en 2016. Jean‑François Caron, élu en 2001 maire de Loos-en-Gohelle, a fait du développement durable l’affaire de tous. Redonner à la population une estime de soi a été sa priorité. Avec un champ expérimental de panneaux solaires, des logements sociaux haute qualité environnementale, la promotion de l’économie circulaire, l’ancienne ville noire, celle du charbon, est définitivement devenue un modèle vert.

► Ces mairies qui traquent les constructions illégales sur Google Earth. Un maire d’une petite ville du Doubs scrute des images satellites à la recherche des constructions non déclarées. Il dit s’être inspiré d’une autre ville, dans le Lot-et-Garonne, pionnière dans l’utilisation du site Google Earth. Un coup d’œil qui peut coûter cher. La mairie de Thise, dans le Doubs, traque désormais les constructions non-déclarées à l’aide de photographies du site Google Earth. Des dizaines de cabanes et piscines illicites ont été mises à jour par les services municipaux. «Je suis élu depuis une vingtaine d’années, mais il fallait bien agir avec la baisse des dotations publiques. (@Le_Figaro).

#Economie

► La slow economy inspirée du « made in », relocalise, replace l’humain au centre des préoccupations, réhabilite le long terme et propose une approche transversale de la décélération. Raphaël Souchier, auteur de Made in Local, emploi, croissance, durabilité : Et si la solution était locale ? Il explique : « La slow economy propose un renversement de perspective : la finance doit se remettre au service de l’économie, l’économie servir la société humaine et la société réapprendre à vivre en équilibre dynamique avec son environnement naturel au lieu de le détruire de façon suicidaire. Au culte de la rapidité et de l’assouvissement immédiat des pulsions, elle substitue « l’économie régénératrice » et  une renaissance des économies locales. »

#Entreprise

► App Store, Google Play… Netflix ne veut plus passer à la caisse. Est-ce le début d’une bataille de titans, opposant Netflix à Google et Apple ? Selon l’article publié, mardi 21 août, par le site américain TechCrunch, la plate-forme de vidéo en ligne teste un nouveau parcours d’abonnement dans trente-trois pays (dont la France) à destination des nouveaux utilisateurs ayant téléchargé son application sur l’App Store d’Apple : ceux-ci sont désormais automatiquement redirigés vers le site mobile de Netflix pour finaliser leur achat. (@LeMondefr).

#Energie

► Bouches-du-Rhône : le combat de Berre l’Etang contre l’installation des compteurs Linky. En 2016 et en 2018, la mairie de Berre l’Etang, dans les Bouches du Rhône a voté en conseil municipal une délibération pour s’opposer au déploiement des compteurs Linky prévu pour 2019. Le Maire souhaite « un moratoire et une étude impartiale sur la santé publique ». le 20 août dernier le Tribunal Administratif de Marseille a décidé de suspendre la délibération prise en février 2018 par la commune qui a immédiatement réagit en décidant d’entamer une procédure de pourvoi en cassation. (@Francetvinfo).

#Internet

► Les pompiers californiens interviennent aussi pour sauver la neutralité du Net. Qui aurait cru que les gigantesques incendies qui frappent le nord de la Californie depuis la fin du mois de juillet relanceraient aussi le débat sur la neutralité du Net ? Rapporté par le site Ars Technica, un incident ayant touché le département des pompiers de Santa Clara agite les défenseurs et adversaires de ce principe, abrogé en juin dernier par l’administration Trump, qui veut que tous les contenus circulent à la même vitesse sur le réseau. Verizon, l’un des principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) aux Etats-Unis, a en effet limité l’accès des pompiers au réseau pendant que le « Mendocino Complex » se consumait, dans ce qui allait devenir le plus important incendie de l’histoire des Etats-Unis. Problème : pour parvenir à maîtriser les flammes, les 14 000 soldats du feu mobilisés s’appuient sur des outils informatiques d’organisation et de déploiement de matériel. Un système qui nécessite un accès à Internet permanent pour rester efficace. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

► Elle invite une centaine d’hommes sur Tinder : c’était un « piège » pour dénoncer « la froideur des relations ». Ils pensaient tous avoir décroché le rendez-vous Tinder parfait : dimanche 19 août, plus d’une centaine d’hommes se sont retrouvés sur la place Union Square, à New York (Etats-Unis), chacun pensant venir pour un tête-à-tête avec Natasha Aponte, une mannequin. Une fois sur place, la jeune femme leur a annoncé qu’ils étaient en compétition les uns avec les autres pour décrocher ce rendez-vous tant attendu. L’opération The Tinder Trap (littéralement « le piège Tinder ») est l’œuvre du vidéaste Rob Bliss, qui a diffusé une vidéo jeudi 23 août pour expliquer la démarche : il souhaitait ainsi dénoncer « la froideur et l’aspect technologique des relations d’aujourd’hui ».  (@franceinfo).

#Information

► « Fake news » : la tech américaine orchestre sa réplique. Microsoft en croisade contre le groupe de cybercriminels Fancy Bear, fortement soupçonné d’être à la solde du Kremlin ; Facebook qui ferme plusieurs centaines de pages, groupes et comptes aux comportements « inauthentiques », immédiatement suivi de Twitter et YouTube… A trois mois des très attendues élections de mi-mandat, aux Etats-Unis, les grands acteurs de la tech semblent décidés à ferrailler contre les tentatives de manipulation de l’opinion publique. Il en va de la protection de leur légitimité et donc de leur modèle économique. « On ne pourra jamais régler complètement le problème de la sécurité, affirmait cette semaine le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant un parterre de journalistes. Mais le virage que nous avons opéré, d’une détection réactive à une détection proactive, est un grand changement qui va rendre Facebook plus sûr à terme. » (@LesEchos).

#Terrorisme

► L’Europe veut forcer les géants du Web à mieux modérer les contenus terroristes. Peut mieux faire. C’est le bilan, sévère, dressé par Bruxelles face aux efforts des grandes plateformes du Web pour endiguer la propagande terroriste en ligne. La Commission européenne réfléchit actuellement à une nouvelle régulation forçant Facebook, Twitter ou YouTube à supprimer les contenus faisant l’apologie du terrorisme en moins d’une heure, d’après les informations du Financial Times. « Nous ne pouvons pas relâcher notre attention ou devenir complaisants face à un phénomène aussi destructeur », a expliqué Julian King, commissaire européen à la Sécurité, dans une interview accordée au Financial Times, ajoutant qu’il n’y avait «pas eu assez de progrès» et que l’Europe devait «prendre des mesures plus fortes pour protéger ses citoyens». (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

► L’oeuvre d’une intelligence artificielle française bientôt en vente chez Christie’s. Ils pourraient croire que leur création échappe totalement à leur contrôle. Les trois artistes du collectif français Obvious connaissent depuis janvier une popularité fulgurante grâce à leur série de portraits réalisés par un système d’intelligence artificielle (IA) de génération d’images : des articles dans la presse française et étrangère, et bientôt une vente aux enchères dans l’une des plus prestigieuses salles du monde, Christie’s à New York, située au Rockefeller Center, excusez du peu. Entre le 23 et 25 octobre, Le Portrait d’Edmond de Belamy, estimé de 7.000 à 10.000 euros, passera peut-être à la postérité comme, selon Christie’s, la première oeuvre produite par une IA à être adjugée sur une scène internationale. (@LesEchos).

#Data

► LinkedIn veut ouvrir ses données aux chercheurs. LinkedIn poursuit ses incursions dans des domaines où on ne l’attend pas forcément. Après avoir annoncé qu’il se développait dans le journalisme, le réseau social racheté par Microsoft a indiqué cette semaine qu’il allait ouvrir sa vaste base de données à des chercheurs en économie. Dans le cadre de son programme LinkedIn Economic Graph Research Program (EGRP), la plateforme spécialisée dans la mise en relation entre professionnels a lancé un appel à projet soumettant trois thèmes de recherche : l’analyse des données, l’économie et l’intelligence artificielle. (@LesEchos).