La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Alger Smart City : l’expérimentation grandeur nature va débuter. Lancé depuis 2016, le projet Alger Smart City prévoit un développement des secteurs de la mobilité, de l’environnement et de l’économie locale. La ville d’Alger vient également d’ouvrir deux laboratoires à ciel ouvert pour tester et évaluer la faisabilité de solutions. Découverte. « L’essence du projet de la Smart City Alger est de concevoir une stratégie de mise en œuvre pragmatique avec une synergie en termes de développement d’écosystèmes de tech startups, de partenariats publics-privés, et de valorisation des technologies Leapfrog pour l’accélération du développement technologique » expose le Dr Riad Hartani, Conseiller stratégique en Technologie pour la Smart City Alger. (@Réseau Durable).
► Financement participatif, un nouvel outil d’animation locale ? Face à la réduction, depuis 2013, de la dotation globale de fonctionnement donnée par l’État aux collectivités locales, à la baisse des impôts locaux perçus suite à la suppression annoncée (pour 80 % des foyers) de la taxe d’habitation (qui devrait être compensée sans que l’on sache exactement comment), quels nouveaux modes de financement peut-on envisager pour les collectivités locales ? Il y a évidemment l’endettement mais, là aussi, l’État veille et la loi de programmation des finances publiques entend encadrer plus strictement l’endettement des collectivités locales pour que la France respecte ses engagements européens en matière de déficit public. Par ailleurs, les banques peuvent s’avérer frileuses quand il s’agit de prêter de petits montants. (@futuribles_int).
► Le projet de « ville Google » prend forme à Toronto. A quoi ressemblera la « Google City » de Toronto ? Sidewalk Labs, la filiale consacrée à l’innovation urbaine de la maison mère de Google, Alphabet, doit dévoiler fin juillet les premières esquisses de son ambitieux projet de smart city dans la métropole canadienne. Loin des visions de science-fiction, les images diffusées jusqu’à présent se limitaient à des vues génériques de rues piétonnes, d’espaces verts et d’immeuble passe-partout façon aquarelle, comme pour mieux atténuer le contenu du projet : une ville conçue et gouvernée par les nouvelles technologies, les données numériques et l’intelligence artificielle. Les premières expérimentations portées par Sidewalk Labs doivent débuter cet été sur le site de Quayside, une friche portuaire de cinq hectares à l’est du centre-ville. (@LeMondefr). À lire les articles du 4 février 2018 : Google invente avec prudence la cité du futur à Toronto (@LeMondefr) et de Google construit une ville du futur à Toronto. Quelqu’un veut-il vivre là-bas ? Ce pourrait être le nouveau quartier le plus cool de la planète ou une métropole orwellienne (@politicomag).
#Commerce
► L’insatiable appétit de l’ogre Amazon. Amazon rétrécit le temps et mange la planète. Le 28 juin, il a annoncé l’achat du distributeur de médicaments en ligne PillPack et son intention de se lancer dans le secteur de la pharmacie. L’an dernier, l’ancienne petite librairie en ligne a avalé Whole Foods, la grande chaîne américaine de supermarchés bio. Soit près de 500 magasins en une bouchée. À Paris, l’ogre est en passe d’aspirer la distribution des produits Monoprix. Inutile bientôt de faire la queue à la caisse Livraison ou de naviguer sur Monoprix.fr et d’attendre ensuite de longues heures chez soi sa boîte d’Houmous Extra et sa lessive liquide Le Chat. Aujourd’hui, tout le monde a entendu parler du site d’Amazon et sa livraison express. Son système digestif des concurrents et partenaires est moins connu. Le temps de lire cette chronique pour lever le voile et votre commande sera déjà empaquetée. (@latribune).
#Data
► RGPD, data, open data… vivement 2019 ! Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo et auteur de « Le Big data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général », FYP Editions, 2017. Le mois de mai est passé. La folie médiatique du règlement européen sur la protection des données (RGPD), merci Mark Zuckerberg et Facebook, est derrière nous. Reste aux acteurs locaux le plus dur à faire : mettre pas à pas la gestion publique des données des habitants et des usagers en conformité avec le nouveau cadre européen, exigeant et ô combien nécessaire, de la protection des données personnelles. Mais attention, octobre arrive. Et avec lui le deuxième « enjeu data » de l’année : l’obligation faite aux collectivités de plus de 3 500 habitants (et 50 agents en équivalent temps plein) d’ouvrir leurs données au nom du principe de l’open data par défaut. Un nouvel emballement est à prévoir. La liste des bons élèves est connue : 250 collectivités locales n’ont pas attendu la loi pour une République numérique pour ouvrir leurs données au public et à de multiples réutilisateurs (associations, start-up, entreprises ou journalistes). Passé octobre, elles seront plus de 4 000 à devoir le faire ou à justifier de ne pas l’avoir entrepris. En aura-t-on alors fini avec cette passion soudaine des acteurs publics pour la donnée ? Lire la suite sur le site de @Lagazettefr).
#Telecom
► Bouygues Telecom lance une expérimentation 5G à Bordeaux. Dans le musée d’art contemporain de Bordeaux, deux conducteurs guident des voitures télécommandées à distance qui s’affrontent à une dizaine de kilomètres de là, à Mérignac. A gauche, l’image est nette, précise, rapide : le conducteur bénéficie d’une connexion 5G. À droite, l’écran est plus fou, le défilé des images plus lent : le conducteur utilise la 4G. Même si le conducteur en 5G évite de peu l’embardée, la démonstration est parlante quant au potentiel de la prochaine norme de téléphonie mobile, qui va accroître sensiblement les débits et proposer une réactivité en direct. Mardi 3 juillet, Bouygues Telecom a lancé son expérimentation en 5G. « C’est la première réalisée dans les conditions du réel, avec les vrais équipements réseau. Jusqu’à maintenant, les expérimentations restaient dans les laboratoires », a expliqué Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, faisant aussi référence à Orange et à SFR. (@LeMondefr).
#Monnaie
► Plus de 1.000 devises ont déjà rejoint le cimetière des cryptomonnaies. Quand le Bitcoin chute, les autres cryptodevises meurent. Plus d’un millier d’entre elles ont rejoint le cimetière virtuel des cryptomonnaies au cours des derniers mois, tandis que le Bitcoin tombait à son plus bas niveau depuis novembre, à moins de 5.900 dollars, contre près de 20.000 dollars l’année dernière. Elles s’appellent Elephantcoin, Guncoin, Millionairecoin, CitizenCoin, Flurbocoin, Granitecoin, Cosmos Coin… Ces devises mort-nées, qui se négocient actuellement à moins de 1 centime, sont chaque mois plus nombreuses. La plateforme collaborative Deadcoins.com, ainsi que le site « Coinopsy », tentent de tenir à jour un registre de ces projets ratés : plus de 800 sont déjà recensés sur Deadcoins, et plus de 1.000 sur Coinopsy. (@LesEchos).
#Blockchain
► Sept pistes pour que la blockchain ne reste pas qu’un truc de geeks. Tout le monde en parle mais la blockchain reste encore une technologie réservée aux initiés (ou à ceux qui se font passer pour). Pourtant, les spécialistes sont formels : elle est la techno qui va réinventer notre monde, en mieux. Sécurisée, accessible à tous et nécessitant des moyens peu coûteux, elle promet de redessiner de nombreux usages si tant est qu’on lui donne les moyens de se généraliser. C’est tout l’enjeu d’un rapport publié il y a quelques jours par France Stratégie, qui a formulé sept recommandations pour développer les blockchains tout en les encadrant. (@bymaddyness).
#IntelligenceArtifiielle
► L’intelligence humaine est-elle vraiment en péril ? On connait le mot de Pierre Dac : « J’ai un bel avenir devant moi. Mais je l’aurai dans le dos chaque fois que je ferai demi-tour ». Cela ne pourrait-il pas s’appliquer à l’intelligence humaine ? Après avoir constaté que la moyenne des scores obtenus aux tests dits d’intelligence augmentait au cours du temps (effet Flynn), on scrute aujourd’hui avec inquiétude sa stagnation, voire sa baisse (inversion de l’effet). Doit-on craindre une « stupidisation » de l’humanité ? Un examen critique de la conception de l’intelligence véhiculée par le débat actuel sur sa progression et sa chute s’avère nécessaire. (@slatefr).
#Technologie
► Pour le monde de la tech, il est venu le temps des responsabilités… Chaque année, les conférences de l’USI réunissent un superbe plateau de speakers : scientifiques, philosophes, économistes, sociologues… Lors de cette édition 2018, ils sont unanimes : ils nous engagent à être plus responsables. Récit par François Hisquin, fondateur de l’USI. Depuis des années, nous avons tous entendu d’innombrables plaidoyers pour une prise de conscience sociétale et écologique. (@LADN_EU). A lire : Goodman : « Tout ce qui est connecté est piratable » (@LePoint).
#Informatique
► Les folles promesses de l’informatique quantique. Exécuter en quelques minutes des traitements que les meilleurs supercalculateurs actuels mettraient des milliards d’années à réaliser, telle est la promesse de l’informatique quantique. Alors que les ordinateurs d’aujourd’hui s’expriment par le biais de 1 et 0, le calculateur quantique a, entre autres, la capacité de superposer les deux. Cette faculté à gérer simultanément plusieurs états accroît la vitesse d’exécution de manière exponentielle. Le secteur numérique s’est déjà lancé dans la course au quantique. Outre-Atlantique, Google, IBM, Intel ou Microsoft mobilisent leurs ingénieurs. Côté asiatique, le géant chinois Alibaba se positionne. En France, Atos planche sur le sujet avec le CEA et le CNRS. Plusieurs types d’applications sont concernés par l’informatique quantique, même si « leur nombre reste limité pour l’instant », explique Philippe Duluc, directeur technique big data et sécurité chez Atos. Les perspectives dans le domaine de la santé et de la pharmacie sont prometteuses. La simulation de molécules se classe en tête des domaines explorés par cette nouvelle technologie. (@FigaroTech).