30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Contribution citoyenne : vous la voyez comment la ville intelligente ?  Existe-t-il un modèle français des villes intelligentes ? Akim Oural, adjoint au maire de Lille, élu métropolitain et président du groupe « numérique » de la Commission nationale de la coopération décentralisée, Emmanuel Eveno, Professeur des Universités à Toulouse 2, Président de l’association « Villes Internet », Florence Durand-Tournade de l’Association « Villes Internet », et Mathieu Vidal, maître de conférences, à l’Institut National Universitaire J-F. Champollion Albi, travaillent depuis plus d’un an sur un rapport intitulé : « Vers un modèle Français de la ville intelligente  partagée ». Ce rapport sera remis au Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères le 5 juillet prochain dans le cadre de la session plénière de la Commission Nationale de Coopération Décentralisée.  Si de nombreux élus territoriaux français s’intéressent à la Smart City, ville intelligente, ingénieuse, créative et inclusive, – certains ayant bien avancé sur le sujet -, celle-ci ne pourra aboutir que si ont y associe les usagers. « Alors que les contours d’un modèle français de la ville intelligente se dessinent autour des valeurs d’inclusion, de respect des données personnelles et de la figure du citoyen prescripteur de la ville, véritable acteur dans la construction des villes de demain, il est important de convier les citoyens, les entreprises et les universitaires à échanger et formuler des propositions sur les caractéristiques de la ville intelligente à la française et ses possibilités d’exportation et d’hybridation à l’étranger », précisent les auteurs du rapport.  (@villeintelmag). (@upmagazine_info). Légende image : la Smart City, ville intelligente, ingénieuse, créative et inclusive (Photo Pixabay).

► François Rebsamen : « Quand la ville intelligente réinvente le service public »  La construction des villes intelligentes, connectées, nécessite une «transformation de l’intérieur», «une réinvention de ses services publics». C’est ce que prône François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, dans une note pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, et dans laquelle il analyse OnDijon, une démarche inédite de métropole intelligente.  Le texte de François Rebsamen se compose de cinq parties qui permettent de mieux comprendre l’esprit d’OnDijon, la ville intelligente dont il a initié le projet en fin d’année 2017 : «OnDijon : une démarche inédite de métropole intelligente», «La transversalité des services publics au coeur de la métropole 3.0», «La métropole intelligente : le terrain du renouveau des partenariats public-privé», «Les données : un bien commun créateur de valeur» et «Un modèle reproductible pour les collectivités de taille moyenne».

#Transport

► Une dose d’IA, une touche d’IoT : les ports français aussi deviennent smart. L’interface numérique des ports va devenir presque aussi importante que leur infrastructure physique pour leur permettre d’attirer toujours plus de marchandises. Sur ce sujet, les grands ports de marchandises ne partent pas de zéro. Des systèmes informatiques existent déjà, qui les aident à savoir approximativement où en est un conteneur (déchargement, inspection de la marchandise…). Et le guichet portuaire informatisé permet déjà aux transporteurs de déclarer leur marchandise avant même qu’elle soit arrivée. En plus de ces initiatives,  l’arrivée de l’intelligence artificielle et celle de l’IoT apportent de nouvelles solutions pour améliorer la logistique des ports. En couplant machine learning et analyse de l’historique de ses données, il sera possible pour le gestionnaire d’un port d’établir différents scénarios logistiques en fonction de son niveau d’activité. Cette logistique prédictive va permettre aux clients de savoir où se trouveront leurs marchandises dans le port à tel ou tel moment. Le même procédé assure également une meilleure circulation des véhicules venant chercher des marchandises dans le port, les transporteurs routiers étant informés en temps réel.  (@journaldunet).

#Entreprise

► Pour attirer les millennials, ces start-up d’e-RH misent sur l’humour. Quel point commun entre Richard Gasquet et Joey Starr ? Tous deux ont postulé auprès de Bertrand Uzeel, co-fondateur de Welcome to the Jungle. De faux entretiens d’embauche filmés dans le cadre de la web série « Bertrand recrute » diffusée sur les réseaux sociaux depuis fin février 2018. Avec cette initiative, l’entreprise spécialisée dans le recrutement de millennials a adopté une communication peu utilisée dans le secteur de la e-RH : le brand content. Le concept est simple : une marque crée et diffuse du contenu éditorial dans le but de se faire connaître comme spécialiste d’un secteur particulier. Une mise en avant plus subtile que la publicité traditionnelle ou le démarchage commercial.  (@journaldunet).

#Banque

► Première licorne des néobanques en Europe, Revolut lève 250 millions de dollars. La startup britannique, Revolut, d’à peine trois ans d’existence annonce jeudi 25 avril une levée de fonds à la hauteur des ambitions XXL de son cofondateur et directeur général Nikolay Storonsky qui veut en faire « l’Amazon de la banque » : 250 millions de dollars, sur la base d’une valorisation de 1,7 milliard de dollars. Ce tour de table en fait la première « licorne » (entreprise en hyper-croissance, non cotée en Bourse, valant plus d’un milliard de dollars) des néobanques en Europe et l’une des entreprises de la Fintech parmi les mieux valorisées du Vieux continent.  « Depuis notre lancement, nous avons veillé à faire exactement l’inverse de ce que font les banques traditionnelles » se targue Nikolay Storonsky. « Le soutien de DST Global est une superbe marque de confiance en notre stratégie, au moment où nous nous apprêtons à étendre nos activités dans le monde entier. Historiquement, le monde de la banque a réussi à éviter la disruption technologique, mais tout cela va changer et à grande échelle » prévient-il de façon sentencieuse. (@latribune).

#Ecole

► Des dessins et de la réalité augmentée pour lutter contre le harcèlement à l’école. En moyenne, entre 5 et 10% des élèves du secondaire sont victimes de harcèlement et servent de « souffre-douleur » à certains de leurs camarades. Cela se manifeste notamment par des insultes via SMS ou internet, des vidéos dévalorisantes, des chantages, des humiliations, etc. Face à cette situation, l’association Action Innocente a décidé de réagir ! Action Innocence lance une campagne de sensibilisation contre la harcèlement à l’école dans les classes dans laquelle des dessins réalisés par des artistes s’animent sur les pupitres. (@pressecitron).

#RéalitéVirtuelle

► En 20 ans Laval Virtual est devenu le salon de référence de la réalité virtuelle et augmentée. Né de l’esprit visionnaire de François d’Aubert, alors député maire de Laval, Laval Virtual est fier de célébrer cette 20e édition, un anniversaire qui marque une étape fondamentale dans le développement de ce projet d’avenir », déclarait, le jour de l’ouverture, Laurent Chrétien, Directeur général de Laval Virtual. « Au-delà du succès national qui ne cesse de croître d’année en année, c’est aujourd’hui vers le monde que notre regard se porte. Plus qu’un salon territorial, Laval Virtual est le référent mondial en matière de Réalité Virtuelle et Réalité Augmentée depuis 1999. »  (@villeintelmag).

#Neurosciences

► Les neurosciences vont-elles faire de l’homme une machine ? Chronique. « Il est essentiel, dans un pays moderne, que les décisions éducatives soient éclairées par les sciences. » Cette phrase est extraite d’un entretien accordé au Figaro le 9 janvier par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, et elle est révélatrice du rapport que l’autorité politique entretient actuellement avec les sciences dites « dures ». Car quand M. Blanquer parle des sciences, il n’entend pas les sciences humaines (psychologie, sociologie, ethnologie…), celles-là même que l’on accuse régulièrement d’entretenir une « culture de l’excuse », mais les sciences cognitives, surreprésentées dans le Conseil scientifique de l’éducation nationale dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France. (@LeMondefr).

#DonnéesPersonnelles

► Les leçons de l’affaire Facebook. Chris Hughes, cofondateur de Facebook, a récemment admis qu’il était « grand temps » que le réseau social soit soumis à la vigilance du public, se disant « choqué que ces questions n’aient pas été traitées plus tôt ». Les leaders du secteur des technologies de l’information, notamment en Europe, mettent en garde depuis des années sur les abus de Facebook (et d’autres plates-formes). Il est aujourd’hui particulièrement urgent d’écouter leurs points de vue et recommandations concrètes. L’audition du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant le Sénat américain n’a pas vraiment rétabli la confiance du public dans une entreprise qui se livre au trafic des données personnelles de ses utilisateurs. Le moment le plus révélateur de cette audience a eu lieu quand le sénateur de l’Illinois Richard Durbin a demandé à Zuckerberg s’il aimerait que tout le monde sache dans quel hôtel il avait séjourné cette semaine et avec quelles personnes il avait échangé, soit précisément le genre de données suivies et exploitées par Facebook. Zuckerberg a répondu qu’en effet la divulgation de ces informations lui déplairait. « Je pense que nous sommes ici au coeur du sujet », a conclu Durbin. « Ce qui est en jeu, c’est votre droit à la vie privée. » (@LesEchos).

#Surveillance

► En Chine, l’intelligence artificielle au service de l’Etat policier. L’oeil de Pékin est décidément partout. Les Chinois avait déjà fait la démonstration de leur puissance en matière de vidéo-surveillance lors du Salon de l’électronique grand public à Las Vegas, en janvier dernier. 176 millions de caméras surveillent actuellement la population chinoise. Et selon les récentes recherches de l’institut « IHS Market », le nombre de caméras pourraient passer à 626 millions dans deux ans,  avec un logiciel de « reconnaissance faciale » qui permet d’identifier et donc de surveiller d’encore plus près les individus. Aujourd’hui, des villes comme Pékin, Canton ou Shenzen, la Silicon Valley chinoise, dans le sud, sont équipés de machines à reconnaissance faciale. Et si l’on a donné à la banque une photo sur laquelle on est plus jeune, la reconnaissance faciale fonctionne sans aucun souci, affirme une responsable de la banque China Merchants.  (@franceculture ).

#Web

► « Le Web a développé des résistances antibiotiques à la démocratie ». Pourquoi je ne quitte pas (encore) Facebook. Le titre de cet article devrait en fait être : «Pourquoi je n’ai pas encore quitté Facebook alors que j’aurais dû être parmi les premiers à le faire ?» Donc oui, malgré les scandales à répétition, malgré les dernières entourloupes de Zuckerberg continuant d’extorquer un consentement en faux-semblant et privant tout le reste du monde hors de l’Europe des avancées permises par le RGPD, malgré tout cela je reste encore sur Facebook et n’ai pas supprimé mon compte. (@pixelsfr).

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Santé

x► L’intelligence artificielle entre au bloc. Grâce à la réalité augmentée, les chercheurs de l’Institut de chirurgie guidée par l’image, établi au sein de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg, espèrent rendre les patients « transparents » et faciliter ainsi les interventions. Une technologie qui devrait être prête d’ici à cinq ans. Mais, pour aller encore plus loin dans la sécurisation des opérations, les équipes strasbourgeoises préparent déjà la révolution suivante : l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) à la pratique des chirurgiens. « Ce qui fait la différence entre un jeune praticien et un expert, c’est l’expérience, c’est-à-dire la mémoire des cas traités par le passé, résume le Pr Jacques Marescaux, directeur général de l’IHU. Avec l’IA, vous pouvez cumuler le souvenir de milliers d’interventions, et vous en servir pour déterminer la meilleure stratégie pour votre patient. » Retrouvez la première partie de notre enquête sur la chirurgie du futur, qui explique comment les patients deviennent « transparents ». (@LExpress). Les chercheurs de l’institut hospitalo-universitaire de Strasbourg misent sur l’intelligence artificielle pour mettre en place de véritables « tour de contrôle » au sein des blocs opératoires. Crédit : Jean-François Badias / IHU.

► L’Intelligence artificielle en soutien de la lutte contre le cancer. A Montpellier, l’ICM lui a déjà trouvé une grande utilité. Le 15 février 2019, l’institut contre le cancer va se doter d’une nouvelle technologie de radiothérapie guidée par l’IRM. Cette machine est spécialisée dans le traitement des tumeurs qui se trouvent dans les zones de respiration des patients : le foie et le pancréas notamment. « L’IRM va permettre de mieux contourer ces tumeurs et d’être plus précis qu’avec le scanner, détaille Marc Ychou, directeur général de l’ICM. Mais elle ne peut pas suivre automatiquement ces tumeurs. Il faut qu’un spécialiste arrête en permanence la machine. Nous souhaitons automatiser ce tracking de la tumeur, grâce à l’Intelligence artificielle. » (@20minutes).

#Ville

► Le 25 avril, à l’occasion de la publication de l’étude Audacities par l’Iddri (Institut du développement durable et des relations international) et la FING (Fondation Internet nouvelle génération), deux de ses auteurs constatent que le numérique transforme profondément la vie des citadins et le fonctionnement de certains services, le plus souvent en dehors de toute stratégie de la part des pouvoirs publics. Ils appellent les collectivités à regagner une capacité à gouverner et à organiser l’action des multiples acteurs qui innovent sur leur territoire.

► Mathieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques de l’Iddri, explique dans un entretien sur le site #LeMondefr que « la ville numérique « réelle » n’est ni centralisée ni pilotée. Elle se déploie sans plan directeur. Grandes plates-formes, start-up, initiatives citoyennes ont investi la ville de manière autonome. Les services numériques qu’offrent ces acteurs se superposent et cherchent chacun à la transformer. » Il constate que « le domaine des transports et de la mobilité est de toute évidence le plus affecté. Sur différents chaînons de la mobilité (taxi, calcul d’itinéraire, billettique, covoiturage, autopartage, mobilité autonome, vélo en libre-service…), de nombreux acteurs développent des offres principalement en marge des services publics de transport. » Cette « déstabilisation provoquée par le numérique porte en elle des risques mais aussi des opportunités. »

► Sans les collectivités, pas de salut pour la ville intelligente. Dans la droite ligne d’une étude qui soulignait au printemps dernier le rejet de la smart city, il démontre qu’il existe « un besoin de proximité de coopération entre l’innovation numérique et les objectifs des collectivités territoriales », assure l’un des auteurs du rapport, Matthieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques à l’Iddri. « Il est sans doute temps de mettre un peu plus de politique dans l’innovation. Ce serait bien que les candidats aux prochaines élections municipales expliquent quels sont leurs choix en matière d’utilisation des données personnelles. Non pas pour les mettre en accusation ou en concurrence, mais il s’agit d’associer les citoyens au débat », explique Thierry Marcou, directeur du programme sujets urbains à la Fing, et autre co-auteur du rapport. (@Lagazettefr).

#Transport

► Intelligence artificielle et voiture autonome : « L’humain aura toujours le choix ». Les nouveaux modèles de voitures embarquent toujours plus de technologie. Qu’il s’agisse de confort de conduite, de services aux passagers… Nos véhicules sont ainsi de plus en plus intelligents et connectés. Notre conduite, elle, bénéficie d’une assistance accrue. La voiture autonome, dont on parle toujours plus comme de l’avenir du secteur automobile, devrait quant à elle embarquer diverses applications fonctionnant à l’aide de l’intelligence artificielle. Certaines de ces technologies étaient visibles lors du dernier CES de Las Vegas , mi-janvier. C’était le cas, entre autres, du système Park by Memory, pensé par l’équipementier japonais Clarion. Celui-ci permet tout simplement à votre voiture de se garer toute seule ! Un dispositif qui n’équipe pas encore de voitures disponibles à la vente. Sébastien Brame, responsable de la communication Europe de Clarion, en dit plus sur les avancées en matière d’intelligence artificielle embarquée dans nos voitures… et ce qui pourrait nous attendre à l’avenir. (@LesEchos).

#Energie

► La fronde contre le compteur Linky s’organise et s’intensifie.  La gronde contre le compteur Linky ne faiblit pas. Un collectif d’opposants, dont 200 personnes en Gironde, a annoncé jeudi avoir saisi en référé une vingtaine de tribunaux de grande instance dans toute la France. Ils demandent à la justice de «surseoir à l’installation» de ces appareils, voire de les retirer purement et simplement, alors qu’Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, veut avoir installé 34 millions de ces compteurs communicants à la fin de 2021. « La pose des compteurs Linky avance à marche forcée partout en France au mépris du droit à la santé, des libertés individuelles et de la vie privée », a dénoncé l’un des avocats accompagnant cette action collective, Pierre Hurmic. Pour rappel, ce compteur numérique permet de mesurer la consommation réelle, sans pour autant nécessiter le relevé de compteur par un technicien. Ces informations mensuelles sont directement transmises au fournisseur d’électricité. Ce dernier peut ainsi établir une facture plus précise qu’avec de simples estimations. Mais il suscite de vives inquiétudes auprès de certains consommateurs qui redoutent qu’il puisse favoriser une intrusion dans la vie privée. (@Figaro_Economie).

#IntelligenceArtificielle

► Bruxelles veut placer l’Europe « au premier plan » de l’intelligence artificielle. Développer l’investissement, partager des données, établir des règles éthiques: la Commission européenne a présenté mercredi son approche pour placer l’UE « au premier plan » dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). « La concurrence féroce au niveau international exige une action coordonnée » de l’UE, souligne-t-elle dans un communiqué. La Commission invite en premier lieu les Etats membres et le secteur privé à investir d’ici à 2020 un total de 20 milliards d’euros dans la recherche et se dit prête à contribuer à cet objectif à hauteur de 1,5 milliard d’euros. (@Challenges).

► Bruxelles crée une boîte à outils pour les PME. Investissement, formation et éthique sont les trois piliers de l’initiative pour l’intelligence artificielle présentée le 25 avril par la Commission européenne. Lors de cette première journée, la commission a présenté des « modes d’emploi » éthique et juridique, accompagnés d’un coup de pouce financier pour les PME et la recherche. D’autres interventions sont prévues sur la transparence des algorithmes utilisés par les plates-formes en ligne et la présentation d’un code de conduite sur les « fake news ». Pour se mettre à la hauteur de la Chine ou des Etats-Unis, l’Union européenne aurait besoin de 20 milliards d’euros d’ici 2020, a reconnu le vice-président pour le numérique de la Commission européenne, Andrus Ansip, en présentant sa communication. Pour l’heure, la Commission européenne annonce une rallonge de 1,5 milliard sur trois ans pour booster d’un côté la recherche et l’innovation, de l’autre l’utilisation de l’intelligence artificielle. (@LUsineDigitale).

#LiensVagabonds

► Entre censure et media-bashing, le journalisme plus fragile que jamais. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – En Europe, on note le lancement d’Ellis (European Lab for Learning & Intelligent Systems) pour offrir des conditions favorables aux chercheurs en IA et éviter l’hémorragie de talents en direction de la Silicon Valley… alors que de l’autre côté de l’Atlantique, les ingénieurs quittent les Etats-Unis pour le Canada. ; – Comment la blockchain peut-elle lutter contre les déchets plastiques ? ; – Onze projets de datajournalisme inspirants ; – Qui est qui dans l’info locale : guide dans le combat pour le journalisme local ; – Les deux choses qui comptent pour la 5G.

#MediaSocial

► Zuckerberg, l’ami perdu. Enfant prodige de la Silicon Valley, Mark Zuckerberg a créé un réseau social utilisé par plus du quart de la population mondiale. Son entreprise est désormais accusée d’être une menace pour la démocratie et le bien-être des citoyens. Pourquoi « Zuck » n’a-t-il rien vu venir ? (@LesEchos).

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Que devient l’IA symbolique ? L’Histoire scientifique de l’intelligence artificielle recèle une rivalité très ancienne entre ses deux principaux courants, celui des symbolistes et des connexionnistes. Elle perdure encore aujourd’hui, ces derniers ayant pour l’instant nettement pris le dessus après un jeu de chassé-croisé qui a duré six décennies. Les enjeux de cette rivalité intellectuelle sont encore vivaces avec, à la clé, l’évolution de l’un des domaines les plus complexes de l’IA : le raisonnement automatique. Il fait partie des points de blocage avant de créer la mythique intelligence artificielle générale (en anglais, AGI, pour Artificial General Intelligence) capable d’imiter puis de dépasser les capacités de raisonnement généralistes de l’Homme. A vrai dire, l’IA symbolique est dans un hiver prolongé depuis plus de 15 ans. Les étés et les hivers de l’IA alternent depuis six décennies ceux de l’IA connexionniste et de l’IA symbolique ! Je vais examiner ici l’histoire de cette dualité et ses enjeux actuels en montrant que ces deux courants ont tout intérêt à se rapprocher, tout en relevant les limites d’une éventuelle AGI miracle. (@frenchweb).

► Comment intégrer les robots dans les entreprises. L’ensemble des banques et des assurances ont mis l’intelligence artificielle au coeur de leurs enjeux stratégiques. Déployée, l’intelligence artificielle diminuera l’intervention humaine et leurs risques, apportera aussi une meilleure rentabilité… Comment accélérer sa mise en oeuvre dans ces secteurs aux organisations tentaculaires ? L’intelligence artificielle est un ensemble de technologies applicatives, dites « bot » ou « robot » par leur mode d’exécution, pour reproduire l’intelligence humaine et donc ses choix. A court terme, ces robots sont l’étape préalable pour automatiser les parties de processus, basées sur des règles de gestion stables et récurrentes avant une solution cible « cognitive ». L’intelligence artificielle est donc l’étape ultime d’un processus de déploiement de robots. (@LesEchos).

► L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@Pixelsfr).

► L’Europe prête à investir pour la révolution de l’intelligence artificielle. La Commission européenne a annoncé, mercredi 25 avril 2018, une approche en trois volets pour accroître l’investissement dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : renforcer le soutien financier et encourager les secteurs public et privé à adopter l’IA, se préparer aux changements socio-économiques et assurer la mise en place d’un cadre éthique et juridique approprié. Ainsi l’UE veut accroitre son investissement en matière d’intelligence artificielle à hauteur de 20 milliards d’euros d’ici 2020. La France a annoncé, elle, qu’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros serait débloquée pour développer l’intelligence artificielle. « À l’instar de la machine à vapeur ou de l’électricité dans le passé, l’intelligence artificielle est en train de transformer notre monde. Elle pose de nouveaux défis que les États membres de l’UE doivent relever ensemble, pour faire de l’IA un succès qui profite à tout un chacun. » explique Andrus Ansip, vice-président pour le marché unique numérique. « La Commission joue son rôle : nous entendons aujourd’hui donner une impulsion d’une part, aux chercheurs, pour leur permettre de développer la prochaine génération de technologies et d’applications de l’intelligence artificielle et, d’autre part, aux entreprises, pour qu’elles soient en mesure de les intégrer ». (@Franceinfo).

► Transportez-moi. L’intelligence artificielle. Il y a 100 ans à peine, l’apparition de l’électricité a permis un développement et un bouleversement de nos sociétés, à tel point qu’aujourd’hui nous ne pourrions plus nous en passer. Aujourd’hui, le numérique et l’intelligence artificielle vont également bouleverser nos sociétés et peut-être même la transformer pour le meilleur et pour le pire. Pourtant, si on l’applique aux transports, on ne peut qu’en attendre des bénéfices, comme la voiture autonome par exemple. Et c’est déjà une réalité en ce qui concerne les navettes autonomes. (@franceinfo).

#ObjetsConnectés

► La feuille de route des parlementaires français.  Une révolution technologique a lieu sous nos yeux : le nombre d’objets connectés est en augmentation exponentielle, ils sont aujourd’hui plus nombreux que les humains sur Terre (environ 8 milliards), leur nombre oscillera entre 30 et 80 milliards d’ici 2020 – soit après-demain. Ils sont également l’armature de la révolution du secteur de l’énergie vers plus de renouvelables : qu’il s’agisse des briques smart grids (capteurs, compteurs communicants, transformateurs intelligents, plateforme de pilotage du réseau…), d’outils pilotant la consommation publique (éclairage public intelligent, chargeurs intelligents de véhicules électriques…), ou d’outils domotiques du smart building (thermostat, chauffage, prises électriques, ampoules, appareils ménagers connectés…), les objets connectés sont incontournables dans la transition énergétique. (@Les Smartgrids).

#Economie

► La Commission européenne attaque les GAFA sur tous les fronts. Editorial du « Monde ». Le danger vient parfois d’où on ne l’attend pas. C’est sans doute la conclusion à laquelle sont en train d’arriver les géants américains du numérique. Alors que l’Europe reste un nain du high-tech, incapable de faire émerger de nouveaux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), la Commission européenne, à force de persévérance, se dote peu à peu d’outils juridiques et normatifs susceptibles de juguler une puissance américaine qu’on croyait jusqu’ici incoercible. Bruxelles met ainsi la dernière main à un nouveau projet de régulation des plates-formes en ligne. Il s’agit par exemple d’obliger Facebook ou l’App Store d’Apple à garantir des protections juridiques aux PME utilisatrices de leurs services. Lire la suite sur le site @LeMondefr.

#Entreprise

► Guide des Startups 2018.Vous êtes entrepreneur dans la tech ? Vous souhaitez créer ou faire grandir votre startup ? Le Guide des Startups est pour vous. Si vous venez de le découvrir, ce n’est pas trop grave. Cette nouvelle édition 2018 n’est que sa 22e. Créé en 2006, le Guide des Startups est toujours la source d’information la plus complète pour les entrepreneurs. Et elle est gratuite sans que vous soyez le produit. L’ouvrage est imposant avec ses 506 pages mais celles-ci ne se lisent pas forcément séquentiellement. Vous les consulterez en fonction de vos besoins. Vous y trouverez à la fois les grands basiques de la création de startup dans sa première partie et un descriptif assez complet des différents acteurs de l’écosystème privé et public qui peuvent vous accompagner et vous financer. Je précise une fois encore que ce Guide n’est pas un annuaire de startup mais un mode d’emploi pour les startups et plus largement, pour nombre d’entrepreneurs. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées. Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Baptisée « Polarization on social media », elle a été présentée par un groupe de chercheurs en informatique de Helsinski (Finlande), Kiran Garimella, Aristides Gionis, et Michael Mathioudakis, et un ingénieur au centrede recherche informatique du Qatar, Gianmarco De Francisci Morales. (@pixelsfr).

#Presse

► Presse papier et numérique, guerre fratricide ou coexistence pacifique ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Sale temps pour la presse papier : déjà abattus par l’érosion de leur lectorat et l’inéluctable déclin de leurs recettes publicitaires, les éditeurs subissent aujourd’hui le naufrage de Presstalis, le principal distributeur de journaux du pays, qui diffuse 75% des titres de presse. Un nouveau choc à encaisser pour ce marché qui souffre depuis de longues années déjà de la concurrence féroce du numérique. Alors le print a-t-il fait son temps ? Rien n’est moins sûr selon Eric Fottorino : invité par la Fondation Jean Jaurès, l’ancien directeur du groupe Le Monde et cofondateur de l’hebdomadaire Le 1 a tenu un discours réaliste, mais pas fataliste sur l’avenir de la presse papier. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Publicité

► La pub dope les profits de Google.  Alors que le modèle des géants de l’Internet est sous le feux des critiques, Alphabet, la maison-mère de Google, a publié lundi soir des résultats trimestriels meilleurs que prévu. Sur les trois premiers mois de l’année, la firme de Mountain View a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 31,1 milliards de dollars, contre 24,8 milliards de dollars un an auparavant. Fidèle à ses habitudes, Google continue d’être ultra-dépendant de la publicité. À elles seules, les recettes publicitaires ont généré 26,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une hausse de presque 25% sur un an. Au total, Alphabet a dégagé un bénéfice net de 9,4 milliards de dollars sur le trimestre (un bond de 74% par rapport à l’année dernière) ! « Les performances extraordinaires et continues (de Google) en particulier, illustre à la fois les bénéfices tirés de l’innovation et, une nouvelle fois, la tendance de fond en faveur de la recherche sur mobile », s’est félicitée la directrice financière Ruth Porat lors d’une conférence téléphonique. (@latribune).

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 -vendredi 27 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► À Lima, «le mur de la honte». À nos pieds serpente, sur l’arête d’une montagne qui surplombe la ville de Lima, un mur. Haut de près de 3 mètres, épais de 50 centimètres, surmonté par endroits de barbelés auxquels s’accrochent des sacs plastique portés par le vent, il sépare deux versants. À gauche, Pamplona Alta, l’un des plus grands bidonvilles du Pérou, et l’un des quartiers les plus pauvres de la capitale. À droite, Las Casuarinas, une communauté fermée, gardée par une société privée – petit faubourg abritant quelques-unes des plus riches familles du pays. D’un côté du mur, plus de 400.000 âmes grouillent dans un gigantesque et chaotique entrelacs de petites bicoques de tôle, de brique et de bois, érigées sur une terre désertique et poussiéreuse s’étendant à perte d’horizon. De l’autre, 600 familles se répartissent dans de sublimes villas dont les piscines sont encerclées de gazon vert émeraude fraîchement tondu. Au second plan de ce spectacle ahurissant, devant lequel viennent pâlir les plus sinistres prédictions dystopiques d’Aldous Huxley ou de George Orwell, Lima s’allonge au bord de l’océan – monstrueuse fourmilière de près de 10 millions d’habitants, au bord de mer englouti par l’épais et habituel brouillard hivernal mélangé aux nuages de pollution. «Si le mur tombait, on ne serait pas plus riches. Ce mur, il nous dit ce que l’on ne peut pas être. Il nous dit ce que l’on ne sera jamais.» Ce témoignage fataliste d’un habitant de Pamplona Alta n’avait jamais vraiment quitté nos esprits. Ce n’est qu’une fois en haut de cette montagne que nous en avons pris la mesure. « Ce mur, il nous dit ce que l’on ne peut pas être. Il nous dit ce que l’on ne sera jamais » Un habitant de Pamplona Alta. (@Figaro_Inter). Légende image : Jose (à gauche), 20 ans, et Edison (à droite), 13 ans, vivent à Pamplona avec leurs familles. Accoudés au mur de Lima, ils regardent les luxueuses résidences de Las Casuatinas. Crédits photo : Gael Turine / MAPS.

► Sans les collectivités, pas de salut pour la ville intelligente. Exit la smart city, bienvenue à la « ville numérique réelle ». Le projet Audacities également appelé « innover et gouverner dans la ville numérique réelle » a exploré cinq cas d’étude permettant « d’observer concrètement la ville numérique et de prendre la mesure des transformations et déstabilisations en cours». Ce travail a été mené par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et la Fondation internet nouvelle génération (Fing). Il permet de déconstruire des idées reçues sur l’innovation numérique et aboutit à la nécessité de relier innovation et gouvernance. (@Lagazettefr).

#Data

► RGPD : le Big Bang des données personnelles. Selon une théorie admise par la communauté scientifique, l’univers aurait été créé en un instant passant de l’infiniment petit à sa taille actuelle (100 à 200 milliards de galaxies). C’est le fameux Big Bang. Avant il n’y avait rien puis « bang », tout a existé. L’image est utile pour comprendre le  Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), en ce sens que le 25 mai 2018 à 0 h 01, date et heure de son entrée en vigueur, il y aura un Big Bang qui va créer l’univers de la protection des données personnelles au sein de l’Union européenne. A cet instant les dispositions du RGPD seront obligatoires et applicables aux 511,8 millions de citoyens dans l’UE. (@LesEchos).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIe siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal, environ 200 000 travailleurs concernés, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles. (@futuribles_int).

#IntelligenceArtificielle

► Les vrais enjeux de la formation. Si le principe de l’intelligence artificielle (IA) est d’apprendre de nous, pour nous aider, alors pourquoi devrions-nous nous former à son utilisation ? Google corrige de lui-même les fautes d’orthographe et oriente les résultats de recherche (notamment) en fonction de l’historique de l’utilisateur. Certains claviers de smartphone en mode « saisie automatique », comme avec Swype, personnalisent les suggestions de mots selon les usages de chacun. Une fois que l’on sait se servir de l’outil, l’IA est justement là pour nous corriger ou s’adapter à nos habitudes. « Si vous attendez de la machine qu’elle apprenne de vous, surtout ne changez pas votre manière de faire », enchérit François Geuze, conseiller en ressources humaines. « Votre but dans ce cas est de récupérer un grand nombre de données pour que l’algorithme puisse induire, c’est-à-dire dégager des règles en fonction de la répétition de situations. Par exemple, ajouter une formule de politesse automatiquement à la fin de vos mails. » A moins de vouloir devenir ingénieur ou data scientist, les collaborateurs « de métier » peuvent donc se demander à quoi bon se former à cette nouvelle technologie. (@LesEchos).

► Le « Dark IA » : seul côté obscur de l’intelligence artificielle ?  Ainsi, de nouveaux algorithmes plus intelligents et plus performants sont élaborés minutieusement et méthodiquement et l’on voit naitre du côté des professionnels l’envie de développer, et toujours plus, l’impact du SOAR – l’orchestration, l’automation et le temps de réponse dans le domaine de la sécurité – par des moyens autonomes. Ces nouvelles techniques constituent peut-être un avantage pour nous aujourd’hui, mais elles pourraient bientôt se muer en alliés encore plus puissants pour nos adversaires. L’un des aspects les plus complexes des systèmes de sécurité autonomes de nouvelle génération consiste à trouver le juste équilibre entre intelligence et prévisibilité. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Facebook veut créer une application de messagerie destinée aux lycéens. Le réseau social de Zuckerberg travaille sur une application de messagerie semblable à Messenger, mais directement destinée aux lycéens. Selon un article de The Next Web publié le 21 avril, Facebook serait en train de concevoir une messagerie instantanée baptisée « High School Networks ». Là où Messenger est accessible à tous les utilisateurs du réseau social, cette dernière viserait spécifiquement les adolescents. Bien que cette fonctionnalité semble actuellement cachée, The Next Web indique avoir eu accès à plusieurs captures d’écran qui lui ont été fournies par une source anonyme. De fait, la messagerie « High School Networks » fonctionnerait comme une extension de Messenger. Il est possible qu’elle permette de chercher son école et des camarades, mais également de s’inscrire à des chats particuliers. Les élèves pourront aussi suggérer leur école à l’application, si elle n’apparaît pas dans la liste, et ajouter ou supprimer une école s’ils déménagent en cours d’année. Selon le média américain, l’application mettrait en place un processus de vérification pour les nouveaux membres, et celui-ci pourrait se baser sur une photo d’identité et une carte scolaire. (@siecledigital).

► De Brut à BFM, la chute de l’engagement Facebook n’épargne aucun média. Alors que la planète média a tremblé en janvier dernier, avec l’annonce par Mark Zuckerberg d’un changement d’algorithme du newsfeed, quelle est l’évolution des performances des principales pages médias sur Facebook ? Les médias historiques comme Le Figaro ou Le Monde observent-ils une baisse de leur activité sur la plateforme, comme le déplorent dans la presse spécialisée leurs dirigeants ? Les pure-players type Brut ou Chefclub passent-ils entre les gouttes, comme ils l’affirment à tout bout de champ ? (@journaldunet).

#Japon

► Suivez les funérailles des chiens robots. Ils sont hors d’usage, pas réparables, bons pour la poubelle… Mais, au Japon, les chiens robots ont droit à des funérailles. Fumée d’encens, récitations de prières, pour leur dire adieu, tous les rituels traditionnels japonais sont respectés. Dans une lettre, chaque propriétaire d’un chien AIBO raconte ses souvenirs, ses bons moments passés avec la créature commercialisée par Sony à partir de 1999. Après la cérémonie, les robots sont envoyés dans une société spécialisée dans l’électronique vintage. Ils deviendront alors donneurs d’organes pour sauver d’autres chiens robots, pour le plus grand bonheur de leurs maîtres.(@LObs).

#Elections

► Japon : une intelligence artificielle candidate aux élections. Des formes féminines, une tenue argentée et un maquillage prononcé : tout était réuni pour attirer l’œil sur ce robot. Derrière ce personnage féminin se cachait le candidat Michihito Matsuda, 44 ans, qui a fait campagne par ce biais atypique. Ce dernier avait en effet décidé de faire de l’intelligence artificielle son cheval de bataille, comme il l’a expliqué sur son compte Twitter. «Pour la première fois dans le monde, une IA se présente à une élection. L’intelligence artificielle va changer Tama City. Avec la naissance d’un ‘maire-IA’, nous allons conduire une politique impartiale et objective. Nous allons mettre rapidement en oeuvre des lois bien renseignées et avec un savoir-faire technique pour diriger la nouvelle génération», avait-il écrit au moment de se lancer dans sa campagne. (@cnews).

#VideoOnDemand

► L’Europe entérine le principe d’exception culturelle. L’Europe reconnaît l’exception culturelle et par là même fait un joli cadeau à la production audiovisuelle française. Netflix et Amazon Prime Vidéo, et même Altice Studios, des services basés ailleurs qu’en France, vont en effet bientôt devoir se soumettre aux obligations de financement hexagonales. Cela pourrait représenter plus de 100 millions d’euros pour l’écosystème de la production hexagonale, estiment certains. En outre, tous les services de vidéo à la demande, par abonnement (SVOD) ou à l’unité (VOD), devront présenter en Europe au moins 30 % d’oeuvres européennes et les exposer correctement. (@LesEchos).

26 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, rêve ou cauchemar ? La technologie intelligente est désormais omniprésente, dans les blocs opératoires, dans la création artistique ou encore sur Mars. L’être humain est-t-il en passe d’être remplacé ? Oui, affirme Andrew Yang, car si nous ne réagissons pas bientôt, nous sommes perdus. C’est pourquoi il a décidé d’être candidat aux élections présidentielles américaines de 2020.

► Nous sommes bien plus influencés par l’IA que nous le pensons. Dans mes conférences je trace les traits du paysage numérique que nous utilisons tous les jours. Par exemple, je parle de Spotify et de ma consommation de musique. En effet, j’écoute environ 5 heures de musique par jour. Dans la salle, les plus de 35 ans sont surpris. Les plus jeunes trouvent rien de surprenant. En effet, la bibliothèque Spotify pèse plus de 30 millions de titres ! C’est beaucoup plus que je ne pourrais écouter dans toute ma vie, même si j’augmente mon temps d’écoute à 12 heures par jour. Et pourtant, tous les lundis je suis content d’ouvrir Spotify car l’Intelligence Artificielle (IA) a préparé ma playlist pour la semaine calée sur mes goûts musicaux. Aujourd’hui nous créons2,5 Eo(Exa-Octets)de data par jour. La prolifération de la data engendre un submergeant d’information. Nous sommes confrontés à ce tsunami de data qui se déverse sur les supports numériques que nous utilisons quotidiennement. De plus, la création de data est exponentielle. Ça tombe bien l’IA a deux points forts. D’une part, elle est scalable, elle s’adapte à cette augmentation vertigineuse de données. D’autre part, l’une des fonctionnalités de l’IA est de trier les informations. (@siecledigital).

#Ville

► Les « villes intelligentes » réduiront-elles les inégalités ? Une conférence du « Monde » à Lyon le 17 mai. A l’heure où l’espace urbain connaît de profonds bouleversements issus de la révolution numérique, et où les façons de se déplacer, d’habiter, de travailler ou de participer évoluent rapidement, nos villes se trouvent à un tournant. Quelles règles du jeu voulons-nous ? Quelles innovations sociales, politiques ou technologiques pourront résoudre les fractures qui traversent nos cités, apporter plus de cohésion sociale et de responsabilité environnementale ? Comment pouvons-nous tirer parti de ces mutations pour inventer des modèles de développement qui contribuent à réduire les inégalités sociales, territoriales, générationnelles ou de genre ? (@LeMondefr).

► Ville « intelligente » ou ville « automatique » ?  La ville de demain sera intelligente. Le schéma se met en place. Il fait la part belle aux métiers de flux (transports, eau, énergie) et parfois à la sécurité. Ces choix sont logiques : il s’agit des métiers pour lesquels les données sont les plus volumineuses et les plus facilement accessibles, notamment du fait de la multiplication de capteurs connectés. Il faut le préciser : la ville intelligente est pilotée par la donnée. Une trentaine de territoires expérimentent en France à des échelles plus ou moins importantes (une rue, un quartier ou la ville) ce qu’est une approche « smart » et son fonctionnement « data driven ». Quelques premiers résultats sont encourageants et ont pu donner lieu à des évaluations intéressantes. Des économies réelles apparaissent, par exemple grâce à une gestion plus « intelligente » des consommations électriques des bâtiments communaux et de l’éclairage public. Il en est de même pour l’eau. La régulation du trafic automobile est améliorée. Quelques grands opérateurs ont construit, avec des territoires, des démonstrateurs probants. (@Lagazettefr).

► Action coeur de ville : un guide esquisse les futures conventions des 222 villes retenues . Les partenaires du plan Action cœur de ville – la Caisse des Dépôts, Action logement, l’Anru et l’Anah – ont rendu public le « Guide du programme », afin d’encadrer la mobilisation des 5 milliards d’euros prévus sur cinq ans pour accompagner les 222 villes retenues dans ce plan. Ce guide, appelé à évoluer au gré de l’avancement du programme, décrit essentiellement les modalités prévues pour l’ingénierie de projet et les études associées à chaque programme local, tout en indiquant les pistes de financement prévues pour ces travaux d’initialisation. (@localtis).

#MediaSocial

► Comment Facebook a transformé l’amitié en donnée mesurable. « J’ai 872 amis. » Il y a trente ans, qui – à part Michel Drucker – aurait pu se vanter d’un tel tableau de chasse ? Si le sens du mot « amitié » a indéniablement évolué, ce n’est que pour mieux refléter les chamboulements que les réseaux sociaux ont imposés aux rapports humains dans leur ensemble, virtuels ou non. Ainsi, l’amitié n’est plus un concept fuyant mais une donnée mesurable, comme tout le reste.  L’être humain n’a pas toujours été généreux de son amitié. Jadis, il était entendu que l’on pouvait avoir beaucoup de connaissances, pas mal de copains, mais que les amis, eux, se comptaient sur les doigts de la main. Désormais, sous l’impulsion des réseaux sociaux (Myspace en pionnier défunt, Facebook en porte-étendard), le mot « ami » a littéralement englouti tout son champ lexical ; chacun d’entre nous, désormais, est « ami » a minima avec des dizaines d’individus, plus couramment des centaines, et parfois des milliers. Simple problème de terminologie ? Non : les réseaux sociaux n’ont pas seulement influencé la définition de l’amitié, mais aussi ses mécanismes propres. Il est donc légitime de se demander si, en 2018, on est toujours « ami » de la même manière qu’en 1988 ou dans l’Antiquité.  (@usbeketrica).

#RéalitéVirtuelle

► Fascinante ou flippante, Shudu Gram est une femme virtuelle influente. Plus d’un an que cela dure. Plus d’un an que le compte d’une mannequine attire « likes » et « followers ». Cette mannequine, c’est Shudu Gram, dont l’âge annoncé est de 28 ans. Elle est suivie par plus de 100 000 personnes sur Instagram. Sur son compte, une vingtaine de publications ont suscité 10 000 réactions par post en moyenne. Pour certains, elle est la diversité, elle est fascinante. Pour d’autres, elle est un danger, une impostrice, carrément flippante. Car la particularité de Shudu Gram, c’est qu’elle est une mannequine virtuelle au corps redimensionné et au cou princier, qui prend racine dans un vieil archétype : la poupée. Beauté figurative et insondable. Peau ébène sans aucun défaut. Créée à partir d’effets spéciaux, 100 % générée par ordinateur, Shudu Gram est la « création artistique » du photographe londonien Cameron-James Wilson, qui a souhaité donner vie à « un fantasme qui deviendrait la réalité dans notre monde filtré, où le réel devient faux ». (@BigBrowser_fr).

#Cybersécurité

► Une société lance une base de données pour entraîner les IA à la cybersécurité. Une société spécialisée dans la cybersécurité, Endgame, a lancé une base de données open-source appelée EMBER (Endgame Malware Benchmark for Research). Cette dernière permet à tout un chacun d’entraîner son intelligence artificielle à identifier des comportements malveillants de la part d’applications. Aujourd’hui, nous sommes quotidiennement confrontés à des attaques de ransomwares, malwares, botnets. Dans une grande partie des situations, il est quasiment impossible de s’en protéger en amont. Les attaques sont subies, avant de voir la ou les failles corrigées. Parce qu’il est plus facile d’identifier un chat ou un arbre sur une photo qu’un virus, l’intelligence artificielle a rarement été mise à contribution pour la cybersécurité, car son application est trop complexe. Avec EMBER, tout cela pourrait rapidement changer. (@siecledigital).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Les 21 et 22 avril, treize villes françaises ont participé à la 3ème édition des 48 heures de l’agriculture urbaine. Ce concept d’agriculture urbaine semble prendre racine dans nos villes, sous le pavé et le bitume. Il y a 70 ans, à Marseille, il y avait des vaches, des terres agricoles… La ville était autosuffisante à 100 %. Aujourd’hui, elle ne produit plus qu’1,03% de ce qu’elle consomme. Plus de 80 structures de l’agriculture, de l’alimentation, de l’écologie et des arts ont participé à cet événement agricole. L’objectif est d’utiliser tous les espaces délaissés de la ville comme les friches, les toits, les parkings, les bas-côtés des autoroutes urbaines… pour produire des fruits et légumes en petites quantités et sans pesticide. A lire : Avec l’agriculture urbaine, les villes retrouvent le chemin de la terre. (@franceinfo) et Prenez la clé des champs avec les 48 heures de l’agriculture urbaine (@libe). Légende image : La Friche Belle de Mai, un jardin collectif à Marseille. (MAXPPP).

► La Cité de l’Agriculture à Marseille est portée par Marion Schnorf et Marion Eynard. Ouverte au public depuis la fin du mois d’avril, « le but de la Cité de l’Agriculture est de repenser complètement nos manières de produire et donc de nous alimenter », explique Marion Schnorf. (@FranceInfo). A lire aussi : La Cité de l’Agriculture s’est installée dans le 1er arrondissement de Marseille. (@villeintelmag).

#Data

RGPD: le coût faramineux de la protection des données personnelles pour les entreprises. « A ceux qui n’auraient pas encore beaucoup avancé sur le sujet, sachez que la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés] sait que toutes les entreprises ne seront pas prêtes à temps », rassure d’emblée Emilie Meridjen, du cabinet d’avocats Sekri Valentin Zerrouk, à l’occasion d’une réunion d’information sur le complexe volet RH du règlement européen sur la protection des données personnelles, ou RGPD, le jeudi 12 avril. Face à elle, une assemblée de responsables d’entreprises à la recherche de conseils pratiques sur les actions en conformité à rapidement mettre en œuvre dans leurs organisations avant le 25 mai prochain, date butoir de l’entrée en vigueur de ce texte visant notamment à renforcer la protection de la vie privée des internautes et des salariés. A un mois de sa mise en application et en plein scandale Facebook, force est de constater que les entreprises françaises sont à la traîne. Un récent sondage conduit par la société de conseil Smart GDPR et publié début avril, pointe des résultats préoccupants : moins de la moitié des répondants a ainsi déjà entendu parler du RGPD au mois de mars. Pire, seul un peu plus du tiers des entreprises interrogées aurait commencé ses travaux pour se mettre en conformité. (@Challenges).

► Montréal veut éviter l’effet Big Brother. Un rapport obtenu par La Presse détaille comment la métropole peut éviter les dérives en se dotant d’un code d’éthique sur la collecte de données et ainsi protéger la vie privée des Montréalais. Surtout, l’administration Plante n’entend pas imiter Toronto, qui a confié à Google le mandat d’implanter une foule de capteurs, préférant garder le contrôle sur les informations colligées. Avec le déploiement rapide de la fibre optique dans l’île, l’arrivée prochaine du réseau 5G et les avancées dans les systèmes de collecte de données – souvent appelés internet des objets -, Montréal s’inquiète des risques pour la vie privée de ses citoyens. Pour l’heure, les systèmes intelligents sont limités dans la métropole québécoise : des feux de circulation connectés, des appareils qui évaluent en temps réel l’achalandage dans le Quartier des spectacles. Mais de nombreux autres sont à prévoir. (@lp_lapresse).

#EconomiedelAttention

Notre attention à l’heure des écrans Pour éclairer les questions de conception attentionnelles, autour du programme Retro-Design de l’Attention lancé par la Fing, il nous a semblé essentiel de recevoir un éclairage provenant des neurosciences et de la psychologie comportementale. C’est pourquoi nous nous sommes associés à Chiasma (FB, blog, @chiasmaparis) une association qui organise des débats pour éveiller à la pensée critique. C’est cette approche pédagogique qu’a choisie son cofondateur, Albert Moukheiber, chercheur en neuroscience et psychologue clinicien pour expliquer au petit groupe d’étudiants que nous encadrons à l’Ensci ce qu’était l’attention. (@InternetActu).

#Media

Les médias sont-ils les nouvelles agences de com ? Face aux agences de brand content, de nouveaux acteurs s’imposent dans le paysage publicitaire. Les médias sont de plus en plus nombreux à proposer de créer du contenu pour les marques. Derniers en date, Ganz, « l’agence de content thinking » de Prisma Media, et le 14 Haussmann du Figaro dirigé par Benjamin Lassale, lancés à moins de trois semaines d’intervalle. Ces entités, les studios, cohabitent avec les rédactions, sans pour autant en faire partie. « L’appellation est intéressante. Buzzfeed aux États-Unis a lancé le terme qui, depuis, s’est répandu. Il existe une sorte de pudeur, de distinction. C’est un travail d’agence à ceci près que nous, médias, avons à la fois l’expertise sur les sujets que l’on traite, en plus de la connaissance de notre propre audience », analyse Jérôme Ruskin, fondateur d’Usbek et Rica. (@LADN_EU).

#MediaSocial

« Veuillez accepter nos conditions » : la fabrique du consentement chez Facebook (et les moyens d’y mettre fin). Facebook s’y était engagé cette semaine et cela s’est produit hier : des millions d’utilisateurs en Europe ont reçu un mail de la plateforme les invitant à accepter les nouveaux paramètres de confidentialité mis en place pour de se mettre en conformité avec le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) qui entrera en vigueur le mois prochain. Le message était intitulé « Veuillez accepter nos conditions d’utilisation avant le 25 mai pour continuer à utiliser Facebook » et en elle-même, cette formulation est problématique, car elle revient une nouvelle fois à exercer sur les utilisateurs une forme de « chantage au service ». (@Calimaq).

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ÉconomieCirculaire

x► Une feuille de route pour commencer le chemin. Les réflexions avaient été lancées le 24 octobre par le ministère de la Transition écologique et solidaire, dans le sillon du plan climat présenté par Nicolas Hulot juste avant l’été 2017. C’est finalement le Premier ministre lui-même, Édouard Philippe, qui en a exposé les conclusions ce lundi 23 avril, en marquant par sa prise de parole l’importance que le gouvernement entend attribuer au sujet. Au bout de six mois, ponctués par deux consultations publiques, quatre ateliers associant l’ensemble des parties prenantes (industriels, collectivités locales, associations) et une mission d’étude confiée à des experts, la France a enfin sa première « Feuille de route pour l’économie circulaire »: un « plan de bataille anti-déchets et anti-gaspillage »,selon les termes utilisés par Édouard Philippe, censé impulser l’évolution vers un modèle économique plus soucieux de la préservation des ressources et de l’environnement. (@latribune). Légende image : L’objectif explicite est notamment celui, déjà préconisé par la loi de transition énergétique de 2015, de diviser par deux les déchets ménagers mis en décharge d’ici à 2020. Crédits : Charles Platiau / Reuters.

► Déchets, recyclage, réutilisation : qu’est-ce que l’économie circulaire ? L’économie circulaire est un concept ancien qui a été affiné et popularisé dans les années 2000. Il s’agit d’imaginer une alternative à l’économie dominante, dite « linéaire », qui contribue à l’épuisement des ressources et à la dégradation de l’environnement. Les penseurs de l’économie circulaire partent du principe que les ressources de la planète étant limitées, il serait plus avisé de recycler, de réparer et de réutiliser les matériaux utilisés à la fois par les ménages et par l’industrie, plutôt que de les jeter après utilisation. (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

► « L’impact de l’intelligence artificielle est aussi sociétal ». Il a fait toute sa carrière au sein du cabinet BCG. Il y a trois ans, Sylvain Duranton fonde BCG Gamma, l’entité mondiale dédiée à la donnée. Ce polytechnicien se fixe comme objectif de mettre la science de la donnée au service de l’entreprise, sans négliger les impacts sur la société. A lire aussi : L’épargne et le conseil à l’heure de l’intelligence artificielle (@EchosExecutives).

#Robotique

► L’Onu face au casse-tête des robots tueurs. Qu’est-ce qu’un système d’armes létales autonome (Sala) ou, pour le dire plus crûment, un « robot tueur » ? L’Onu s’est réunie du 9 au 13 avril, à Genève en Suisse, et se rassemblera à nouveau fin août, pour esquisser une réponse. L’enjeu est de savoir à partir de quel stade on peut considérer qu’une machine de guerre prend seule la décision de tuer, et si ce choix peut être fait sans intervention humaine. De cette définition dépendra, à terme, un éventuel moratoire ou accord de non-prolifération que de nombreux chercheurs et spécialistes des technologies appellent de leurs voeux. Dès 2015, une première lettre ouverte appelant à une interdiction des armes autonomes avait été rendue publique par le Future of Life Institute, un think tank basé à Boston. Elle avait été signée par de grands noms de la science tels que feu Stephen Hawking, physicien, et Noam Chomsky, linguiste au MIT, ainsi que de grands chercheurs en intelligence artificielle comme Demis Hassabis (Google DeepMind), Yann LeCun (Facebook AI Research) ou Yoshua Bengio (université de Montréal). Signataire également, Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX, ne cesse depuis de mettre en garde contre les dangers de l’intelligence artificielle :« Pour une IA, il n’y aurait pas de mort. Elle vivrait toujours, et vous auriez une dictatrice immortelle », a-t-il déclaré dans le documentaire « Do You Trust this Computer ? » sorti en ligne début avril. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Netflix veut développer des sujets locaux à audience mondiale. Par Leora Kornfeld, professeure auxiliaire à la Schulich School of Business de l’Université York à Toronto. Billet invité, présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. Quatre mois après l’annonce par Netflix de l’investissement de 500 millions de dollars canadiens dans des productions originales au Canada, celle qui est aujourd’hui l’ancienne vice-présidente au contenu de Netflix, Elizabeth Bradley, a expliqué aux producteurs comment procéder pour que leurs émissions soient diffusées sur la plateforme. Lire la suite sur le site de @metamedia

#Armée

► La guerre du futur est déjà sur les champs de bataille. Qui n’a jamais vu un des films de la célèbre saga Terminator des années 1980, où le système « intelligent » Skynet déclenche l’apocalypse nucléaire ? Bienvenue dans la réalité, car l’humanité y est ou presque. Technologiquement, la première génération de robots tueurs, appelés Sala (Systèmes d’armes létaux autonomes), est testée en secret dans certaines armées… et est même parfois déjà en service. Ainsi, la Corée du Sud « emploie » depuis maintenant trois ans plusieurs robots tueurs (SGR-A1), bardés de capteurs, le long de la zone démilitarisée qui la sépare de la Corée du Nord. Développés par Samsung, ces engins prennent seuls la décision d’enclencher leurs armes pour protéger la frontière sud-coréenne. (@latribune).

#Data

► RGPD : la CNIL et Bpifrance publient un guide. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) et Bpifrance s’associent pour accompagner au travers d’un guide pratique les TPE et PME dans leur appropriation du règlement européen sur la protection des données. Quelles sont les nouvelles obligations ? Quels sont les risques ? Qui est l’interlocuteur ? Les interrogations des dirigeants d’entreprises moyennes sont encore nombreuses à l’approche de l’ entrée en vigueur du RGPD, fixée au 25 mai prochain. Lors de la présentation de ce guide, Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, préfère commencer par rassurer son auditoire : « Les TPE et PME pour lesquelles les données personnes ne sont pas au coeur de leur activité n’auront à déployer que des moyens limités. Les obligations du RGPD sont effectivement proportionnelles à la taille des entreprises ». Néanmoins, aucune n’y échappera et toutes devront revoir leurs procédures de collecte des données. A lire aussi : RGPD : miser sur la valeur partagée (@EchosExecutives).

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

xAmazon compte plus de 100 millions d’abonnés à Prime. C’est un chiffre qu’Amazon avait toujours gardé secret. Mercredi 18 avril, le géant américain du commerce en ligne a révélé pour la première fois le nombre d’abonnés à son offre Prime: plus de 100 millions. « En 2017, Amazon a livré plus de cinq milliards de produits avec Prime dans le monde entier, et les nouveaux membres ont été plus nombreux que les années précédentes, aussi bien aux Etats-Unis que dans le monde », s’est félicité Jeff Bezos, son fondateur et patron, dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires. L’abonnement Prime, longtemps baptisé Premium en France, a été lancé en 2005. Il permet d’abord de bénéficier de la livraison gratuite en deux jours ouvrés (un jour en France). Depuis, Amazon a ajouté d’autres services pour attirer de nouveaux clients. Aux Etats-Unis, la société propose un catalogue de films et de séries en streaming, une plate-forme d’écoute musicale, l’accès à une bibliothèque de livres numériques et un espace de stockage de photos en ligne. Elle a aussi ajouté la livraison de produits alimentaires en deux heures. « 100 millions, c’est davantage que les estimations de Wall Street », souligne Daniel Ives, analyste chez GBH Insights. Amazon ne précise pas la répartition du nombre d’abonnés. Comme le prix varie selon les pays (99 dollars par an aux Etats-Unis, 49 euros soit 60 dollars en France et environ 15 dollars en Inde), il n’est donc pas possible de connaître le chiffre d’affaires généré par Prime. Les analystes estiment cependant que les Etats-Unis représentent, au moins, la moitié des abonnés. (Silicon 2.0). 

#EconomieCirculaire

Le gouvernement lève le voile sur ses projets. Développer l’économie circulaire. Tel est l’ambition de la feuille de route que le gouvernement présente ce lundi. Le Premier ministre et la secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, vont dévoiler leurs ambitions à l’occasion de la visite d’une usine SEB à Mayenne. Un choix assez naturel puisque le spécialiste du petit électroménager mise notamment sur des produits pouvant être réparés. Un principe clé de l’économie circulaire. Mais outre la réparation, l’économie circulaire s’appuie sur des pratiques telles que le réemploi et le recyclage, afin de limiter la consommation de matières premières, d’eau ou d’énergie, ainsi que le rejet de déchets. (@LesEchos).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIème siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal, environ 200 000 travailleurs concernés, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles.

#Coworking

Plusieurs startups sous le même toit. À Strasbourg (Haut-Rhin), ces 55 coworkers partagent bureaux, salle de réunion et matériel, mais ils sont tous travailleurs indépendants. Leurs activités sont très variées : hypnose, création de bijoux, graphisme… Ces espaces permettent de réduire les coûts. « Avoir accès à des salles de réunion dans des espaces comme celui-ci, ça coûterait déjà quelque chose comme 200 euros la journée, alors que nos clients vont payer 300 euros au mois et auront un accès illimité à ces salles de réunion« , explique Guillaume Zaegel, fondateur de Panorama-coworking, une société qui loue ces locaux aux coworkers. (@franceinfo).

#Société

► Le retour de l’autoritarisme ? Frédéric Worms s’entretient avec Peter Gordon, historien, professeur d’histoire intellectuelle à l’Université de Harvard (Etats-Unis). Parmi les explications des régressions démocratiques auxquelles on assiste aujourd’hui, et en particulier l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, il y en a une qui relève de la psychologie sociale : la fascination pour l’autorité, et le retour de l’autoritarisme. Mais de quoi s’agit-il ? Pour éclairer ce phénomène, l’historien américain Peter Gordon se réfère à une enquête menée et commentée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par Theodor W. Adorno, l’un des fondateurs de la « théorie critique » allemande : des psychologues y avaient défini des critères de l’autoritarisme, expliquant à l’époque la fascination pour le fascisme. Cette étude est encore éclairante aujourd’hui. Mais comme Adorno à l’époque, Peter Gordon pense qu’il faut compléter cette explication psychologique par une explication sociale et politique, en particulier par une analyse des médias et de la communication de masse, la transformation de la propagande d’une époque à une autre, et aujourd’hui nos réseaux sociaux. L’autoritarisme n’est pas seulement un fantasme, mais un produit de consommation massive. Dangereux pour la santé des peuples. (@franceculture).

#LiensVagabonds

► Attention, la Chine accélère !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – USA : plus de journalistes dans les TV que dans les journaux ; – Sous Trump, la réalité virtuelle devient politique ; – La Russie lâche un « tapis de bombes » sur Internet pour tenter de censurer Telegram ; – Facebook utilise l’IA pour vendre vos futurs faits et gestes aux annonceurs ; – Les salaires mirobolants des chercheurs en IA.

#JeuVideo

Les nouveaux maîtres du jeu. Ils remplissent des stades, rassemblent des millions de spectateurs dans le monde, et leurs exploits font vibrer leurs supporteurs. Ce ne sont ni des sportifs ni des artistes : ce sont des stars de jeux vidéo. Ils s’affrontent avec leurs claviers d’ordinateur et leurs souris. Technique, tactique, condition physique… Ces champions d’un nouveau genre s’entraînent comme des athlètes de haut niveau. Ils seront peut-être bientôt aux Jeux olympiques et sont déjà au cœur d’un juteux business. (@franceinfo).

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 22 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Surveillance

xEn Chine, un incroyable «Big Brother» pour trier les bons et les mauvais citoyens. Liu Hu, un journaliste d’investigation, s’était spécialisé dans les enquêtes sensibles: il dénonçait la corruption de hauts responsables du régime. Arrêté en 2013 pour «fabrication et diffusion de rumeurs», il est condamné fin 2016 pour «diffamation» dans une autre affaire. La cour exige qu’il présente publiquement ses excuses, à ses frais. Mais c’est au printemps 2017 que sa vie bascule. Alors qu’il essaye de réserver un billet d’avion sur Internet, un message apparaît: il n’est pas autorisé à effectuer cet achat. «Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait», se souvient cet homme de 43 ans. En fait, sans que personne ne l’avertisse, il avait été placé sur une «liste noire» liée à son numéro de carte d’identité. Liu Hu n’a pas non plus le droit de prendre des trains à grande vitesse, de solliciter un prêt bancaire ou d’acquérir un appartement. Lorsqu’il s’en est rendu compte, il a appelé le juge: la somme demandée n’était pas arrivée, le compte indiqué n’étant pas valide. Liu Hu a de nouveau effectué un transfert, mais la cour lui demande désormais un montant bien supérieur. Une exigence infondée, estime le journaliste, qui n’a aucune idée du temps que durera sa mise à l’index. (@Figaro_Inter). Légende image : Une exposition de photos numériques à Shenzhen. À terme, le «système de crédit social» collectera les informations fournies par les tribunaux, la police, le fisc, les sites de commerce électronique ou les réseaux sociaux. – Crédits photo : Blanches/Imaginechina. 

#Data

En Chine, le débat sur la protection des données émerge doucement.  L’exposition aura duré quatre jours avant d’être fermée par la police de Wuhan, dans le centre de la Chine. Sur de grandes feuilles de papier, on pouvait y lire le nom, le sexe, l’âge, l’adresse, le numéro de téléphone, la plaque d’immatriculation, les voyages ou encore les achats effectués par 346.000 habitants de la ville. L’artiste, qui voulait alerter le public sur la protection de la vie privée, a expliqué au journal « The Paper » avoir acheté toutes ces données via la messagerie QQ, moyennant 1 centime de yuan par personne. Le procédé est illégal mais illustre les enjeux qui attendent la Chine à l’heure où le pays investit massivement dans l’intelligence artificielle et où des mastodontes comme Alibaba et Tencent engrangent des milliards d’informations en étendant chaque jour leur présence dans la vie quotidienne des Chinois. Composants, recherche, algorithme, la Chine accuse encore du retard dans la plupart des domaines clés de l’intelligence artificielle par rapport aux Etats-Unis, relève une récente étude de l’université d’Oxford. A deux exceptions notables : les données et le financement des start-up. (@LesEchos).

#Ville

► Smart city : inclure métropole et villages, une ambition bordelaise. La Métropole bordelaise a entamé sa mue depuis quelques années, en s’appuyant sur les filières numériques et informatiques, aéronautiques et spatiales, la santé, le tourisme, des secteurs d’avenir, dynamiques et créateurs d’emplois, qui poussent une croissance démographique parmi les plus fortes de France. Ce développement s’est fait conjointement à des solutions intelligentes, qui placent Bordeaux dans le peloton de tête des smart cities françaises : symbole de ce dynamisme, la ville a accueilli, en ce début avril, le quatrième Forum Smart City Bordeaux, organisé par la Tribune, lieu d’échanges et de réflexion. Une des grands axes de cette rencontre était les rapports entre une métropole et les territoires qui l’entourent, notamment ruraux. (@Les Smartgrids).

#Media

Boosté à l’intelligence artificielle, le site d’infos Knowhere promet un journalisme impartial Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Seuls 2% des français souhaitent un journalisme affirmant un « choix partisan », affirmait le Baromètre La Croix sur la confiance dans les médias en janvier. Mais traiter un sujet de manière neutre et impartiale, est-ce possible ? C’est la promesse de Knowhere, un nouveau site d’infos américain qui mise sur l’intelligence artificielle pour enlever les biais humains. A lire la suite sur le site de @metamedia

Contre le flux d’informations, la tentation de stopper le temps. « New York Herald Tribune ! New York Herald Tribune ! » Filmée dans une scène mythique par Jean-Luc Godard sur les Champs-Élysées, Jean Seberg distribue aux côtés de Jean-Paul Belmondo la dernière édition du quotidien international, tout juste sortie de l’imprimerie. On y lit les dernières nouvelles du monde. Matin, midi ou soir, les éditions des journaux parisiens se succèdent. Les quotidiens nationaux tirent encore à plus de 4 millions d’exemplaires. Un demi-siècle plus tard, les vendeurs à la criée ont disparu et les journaux, par souci d’économies, ne sortent guère plus d’une édition par jour. Dans un Web irrigué par de l’information en continu, un surprenant mouvement s’opère. De grands médias se disent qu’ils ont peut-être fait fausse route sur Internet. Leur vocation était-elle de relayer chaque information le plus vite possible, en concurrence avec les réseaux sociaux ? Plusieurs d’entre eux cherchent à présenter à leurs lecteurs non plus une couverture exhaustive de l’actualité, mais une sélection mise à jour plusieurs fois dans la journée, inspirée d’un journal imprimé. (@Figaro_Economie).

#Web

► L’ensauvagement du web. Qu’il est loin le temps du discours utopique sur l’Internet ! Loin le temps où des esprits enthousiastes pensaient que la technologie du world wide web avait vocation à servir les idéaux démocratiques, participatifs et autogestionnaires. On a vu, durant la décennie écoulée, combien les logiques mercantiles s’en étaient emparées ; combien certains opérateurs agissaient en prédateurs pour s’assurer un monopole ; combien les groupuscules extrémistes l’utilisaient pour répandre leur haine ; combien les terroristes l’instrumentalisaient pour attirer à eux de nouveaux adeptes ; combien les États avaient eux aussi appris à s’en servir pour en faire un support d’influence ou de déstabilisation ; combien des enfants pouvaient en faire un moyen de cyberharcèlement. (@FR_Conversation).

#Surveillance

Mais c’est quoi cette caméra qui parle à Toulouse ? Une voix qui vient d’en haut pour vous remettre sur le droit chemin. C’est l’étonnante expérience que vivent depuis quelques mois les Toulousains qui flânent ou festoient sur le quai de la Daurade, en bord de Garonne. Mais rien à voir avec une révélation divine. La voix est celle de la police municipale. Elle demande prosaïquement d’arrêter d’uriner, de consommer de l’alcool sur le domaine public et de quitter de l’aire de jeux. Effet garanti pour les groupes de jeunes qui décampent sans demander leur reste. L’interpellation sort en fait d’un haut-parleur couplé à une des nombreuses caméras de vidéoprotection. Ce dispositif date du 21 septembre 2017. Mais la mairie ne l’a pas rendu public car il est « en phase d’expérimentation ». (@20minutes).

21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Habitat

x► Légende image : Maisons avec des toits de gazon à Skógar, en Islande. La végétalisation du toit permet une meilleure intégration de l’habitat dans le paysage. (Crédits photo : Stefan Schafft, / Wikimedia Commons). Les « toits verts » gagnent du terrain. D’ici 2020, la mairie de Paris souhaite couvrir 100 hectares de toitures, murs et façades. D’autres pays, comme l’Allemagne, vont même plus loin, avec 10% des nouvelles constructions végétalisées. Un mouvement qui s’appuie sur des d’études scientifiques de plus en plus nombreuses à démontrer les bienfaits de ces aménagements. (@WeDemain).

#IntelligenceArtificielle

Travailler à l’heure de l’Intelligence Artificielle. Les avancées dans l’IA vont impacter nos modes de production, nos conditions de travail et la qualité de l’offre sur marché, et cela se fera avec ou sans la participation de l’Homme. Pas question de parler ici de l’IA forte (similaire à celle de l’homme), la menace d’une société dirigée par des robots n’est même pas encore envisageable. Depuis 2012 et l’arrivée du Deep Learning – apprentissage autonome par la machine – l’IA faible a fait des progrès considérables avec des puissances de calcul qui n’ont cessé de croître et d’être concentrées dans des processeurs de plus en plus petits (Loi de Moore). Pour autant, les experts n’avancent pas encore une quelconque forme d’intuition ou d’empathie dans cette intelligence de sillicium. C’est dans son usage que réside la menace qu’elle représente sur l’équilibre social entre les citoyens et entre les nations. (@bymaddyness).

« Avec l’intelligence artificielle,  c’est tout notre quotidien, et le système productif qui changent. Or, cette intelligence artificielle, ces robots, ressemblent à ceux qui les conçoivent. Ce sont des hommes qui les fabriquent, et donc l’intelligence artificielle ressemble aux hommes » affirme Mounir Mahjoubi, secrétaire d’état au numérique. « L’intelligence artificielle ressemble aux communautés de développeurs et d’ingénieurs qui l‘ont conçue. Et donc on introduit des biais. Et ces biais ils sont absolument partout. On va reproduire des biais que l’on va diffuser dans la société » s’alarme-t-il. Elément complémentaire, une partie de l’intelligence artificielle se base sur des jeux de données pour apprendre. « Ces jeux de données on les trouve sur internet, il se trouve que ces jeux de données sont biaisés eux aussi, parce qu’il y a plus de garçons qui agissent sur internet, il y a plus d’ingénieurs qui ont participé à la création des communs, notamment dans Wikipédia » pointe-t-il.

#Data

Données personnelles : sur Facebook, seuls les Européens seront protégés. Une voix qui vient d’en haut pour vous remettre sur le droit chemin. C’est l’étonnante expérience que vivent depuis quelques mois les Toulousains qui flânent ou festoient sur le quai de la Daurade, en bord de Garonne. Mais rien à voir avec une révélation divine. La voix est celle de la police municipale. Elle demande prosaïquement d’arrêter d’uriner, de consommer de l’alcool sur le domaine public et de quitter de l’aire de jeux. Effet garanti pour les groupes de jeunes qui décampent sans demander leur reste. L’interpellation sort en fait d’un haut-parleur couplé à une des nombreuses caméras de vidéoprotection. Ce dispositif date du 21 septembre 2017. Mais la mairie ne l’a pas rendu public car il est « en phase d’expérimentation ». (@LesEchos).

#Entreprise

► Des dirigeants attentifs au cloud, moins à la blockchain. L’association internationale YPO a évalué la perception et les projets d’investissement de plus de 800 CEO à travers le monde en matière de technologies de rupture. « Votre entreprise va-t-elle être impactée par les technologies de rupture ? », a demandé  l’association internationale YPO à 842 CEO de 71 pays, dans le cadre de son enquête YPO Global Pulse. La structure, qui réunit à travers le monde 25.000 chefs d’entreprise de moins de cinquante ans, a ainsi cerné les attitudes et les plans d’investissement des dirigeants d’entreprise vis-à-vis de dix technologies  : l’intelligence artificielle, la blockchain, les cryptomonnaies, l’intelligence économique, les chatbots, le cloud computing, la cybersécurité, les paiements mobiles, l’internet des objets (IoT), la réalité virtuelle et la réalité augmentée. (@EchosExecutives).

#Media

► Boosté à l’intelligence artificielle, le site d’infos Knowhere promet un journalisme impartial Avec un tirage à 300 000 exemplaires, le quotidien Bordelais Sud Ouest s’impose comme la deuxième offre régionale de France. Son startup lab, Théophraste, explore depuis maintenant 2 ans un nouveau modèle d’innovation en proposant aux startups locales de partager des bureaux et des ressources au sein même de l’entreprise afin d’accélérer leur développement. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Politique

La plateforme de démocratie participative CitizenLab débarque en France. Créée par Aline Muylaert et Wietse Van Ransbeeck, en 2015 deux bruxellois qui n’avaient que 22 ans, la plateforme de démocratie participative CitizenLab, dont nous avions déjà parlé dans nos colonnes est très bien implantée en Belgique et aux Pays-Bas. Des collaborations sont actives en Europe du Nord et notamment au Danemark, en Norvège, des pays où la démocratie participative n’est pas un vain mot, mais aussi au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et plus récemment à Vancouver, au Canada. Dans le monde, plus de 72 plateformes Citizen Lab ont été installées dont deux en France , à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, et L’Isle-d’Abeau, en Isère.  « Ces deux collectivités utilisent notre plateforme pour lancer des consultations qui impliquent plus les citoyens », notent les dirigeants de CitizenLab. « Elles s’appuient sur la portée du digital pour optimiser la collecte et l’analyse des propositions citoyennes en ligne afin de mener une politique plus en phase avec les attentes de la population ». (@villeintelmag).