13 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xAvec 24 milliards de $ de fonds récoltés, le marché de l’intelligence artificielle décolle. De plus en plus, les bots reprennent les opérations de service clientèle dans le monde entier, tandis que les géants Microsoft, Google et Facebook entrent en jeu avec leurs propres plateformes. Ce marché est en pleine évolution et attire de nombreux investisseurs. Des chiffres récents montrent que 180 entreprises spécialisées dans les robots ont récolté 24 milliards de dollars de financement au total. L’action de l’intelligence artificielle facilite les tâches liées au travail comme les plannings, la mise en place de réunions, la commande de nourriture ou encore le traitement des réservations. Les robots prennent de l’importance grâce à l’amélioration des capacités logicielles en intelligence artificielle. La puissance croissante de l’intelligence artificielle permet aux ordinateurs de traiter le langage encore plus efficacement. Cette capacité linguistique attire l’attention, mais également des fonds d’investissement sérieux. (@iot_business).

Faudra-t-il bientôt créer un label « fait par un humain » ? Dans un essai captivant et instructif, mêlant historiographie et vision prospective, Charles-Édouard Bouée (diplômé de l’École centrale et directeur du cabinet de conseil Roland Berger) propose un voyage haletant dans l’univers en perpétuelle mutation de l’intelligence artificielle. Entre récapitulatifs des avancées successives de la recherche et analyse des conséquences des progrès à venir de l’IA, l’auteur nous invite à penser la place de l’homme dans les conditions inédites de la technoscience. (@usbeketrica).

Journal d’un éleveur de robot (Episode 4). La rencontre était un peu surréaliste. J’étais venu avec mon robot sous le bras. Le mien, Flint, n’est pas un vrai robot, c’est une petite intelligence artificielle, il n’a pas encore de corps. Il est un peu comme Voldemort, il est enfermé dans le cloud. Je le transporte dans mon iPad pro. L’autre robot, par contre, était bien réel. Vous le connaissez peut-être. Il s’appelle Buddy le robot. Buddy a été consacré «robot le plus mignon» du dernier CES à Las Vegas. C’est vrai qu’il est mignon. Il n’est pas encore très intelligent, mais il lui reste un an pour apprendre. La livraison des 1 500 robots en pré-commande est prévue pour la fin de l’année. C’était d’ailleurs un des thèmes de la rencontre. Flint pouvait-il aider Buddy à devenir plus intelligent. J’étais évidemment super fier. Et en même temps assez envieux: donner un corps physique à nos robots fait partie de nos rêves d’éleveurs de robots. C’est pour cela qu’on leur a donné un visage en 3D. Pour le jour où… (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Actility, une nouvelle « licorne » française dans l’Internet des objets ? Pour le grand public, Actility est encore inconnue. Mais cette start-up pourrait bien devenir la prochaine licorne française, ces jeunes entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars. Créée en 2010 à Lannion, petite « Silicon-Valley » bretonne des Télécoms, la PME spécialisée dans l’Internet des objets (IoT) longue portée à bas débit, vient de lever 75 millions de dollars (70 millions d’euros) auprès d’acteurs majeurs comme Creadev (holding familial des Mulliez), l’industriel allemand Bosch ou le spécialiste de la téléphonie par satellite Inmarsat. Un joli tour de table qui place la start-up en bonne position dans le secteur, aux côtés d’une autre pépite tricolore, la Toulousaine Sigfox. (@LExpress).

#Presidentielle2017

Avec le jeu vidéo « L’Etat c’est moi », plongez dans la peau d’un président de la République. Le jeu vidéo s’invite dans la campagne présidentielle. Après la sortie du jeu Fiskal Kombat en fin de semaine dernière, l’ONG Oxfam a lancé son serious game mardi 11 avril « L’Etat c’est moi » ou Republic of You. C’est avant tout « un jeu ludique et interactif qui explore les problématiques liées aux inégalités économiques extrêmes » précise le communiqué. Cet outil propose à l’internaute d’incarner un chef d’Etat et de prendre des décisions sur le plan national et international. Après avoir sélectionné une forme d’Etat (république, royaume, fédération), le joueur choisit le nom de son pays et ses symboles comme le drapeau. Il peut ensuite choisir différentes options pour établir son profil comme son titre (président, roi, guide suprême), son prénom, et son statut. Ainsi que définir son apparence physique. (@latribune).

Peut-on faire confiance aux sondages ? A J-10 du premier tour de l’élection présidentielle, @EnvoyeSpecial du jeudi 13 avril dévoile leurs dessous, avec des secrets de fabrication pas très avouables. Le mieux pour comprendre comment marche un sondage, c’est encore de réaliser le nôtre. Pour mesurer l’impact sur les réponses de la formulation des questions, les journalistes ont imaginé une expérience inédite. Tout d’abord, contacter un institut indépendant. C’est à Bruxelles que nous avons trouvé notre sondeur attitré… (@franceinfo). A lire aussi : Quatre choses à savoir avant de lire un sondage  (@LaTribune).

#Politique

Et si demain la démocratie retrouvait des couleurs grâce à Internet ? On peut clairement parler de crise démocratique à laquelle des acteurs du web ont décidé de s’attaquer. On ne parle pas ici des réseaux sociaux, des forums, des plateformes de vidéo ou de la stratégie 2.0 des candidats mais d’un mouvement civique numérique : la Civic Tech pour technologie civique. Pour être tout à fait précis on parle de la Civic Tech pour le mouvement, la dynamique, et des Civic Tech pour les acteurs qui en font partie. Il s’agit en fait de sites internet et d’applications souvent très différents les uns des autres mais avec un dénominateur commun : ils proposent tous des services et des outils qui visent à accroître la participation citoyenne à la vie publique, l’accès et la transparence des données gouvernementales mais aussi l’engagement citoyen dans la vie politique. C’est un mouvement assez récent qui serait né aux Etats-Unis et que la France aurait vu émerger il y a un peu plus de deux ans. (@franceinter).

#Environnement

Une entreprise de Gennevilliers fabrique des prothèses en recyclant des gobelets Fabriquer une prothèse de main avec les gobelets en plastique que nous utilisons quotidiennement,bbanalement puis que nous jetons sans y penser dans la poubelle la plus proche.bLe défi que l’entreprise Canibal, spécialisée dans la collecte et le recyclage, s’est fixé, n’est pas mince. On estime à 1000 milliards les « déchets de boisson » qui sont jetés chaque année dans le monde. Parmi ces déchets, seulement 5% sont recyclés. Les autres, soit 950 milliards, sont brûlés ou pire finiront dans les océans. Les nouvelles filières de collecte et de recyclage qui se mettent peu à peu en place devraient parvenir, avec le temps, à recycler de plus en plus de bouteilles en plastique ou de « packs ». (@France3Paris).

#Ville

La Tribune lance son premier Forum Smart City Nice Côte d’Azur Positionnée intelligente et durable, Nice Côte d’Azur porte depuis presque dix ans ces deux termes comme un leitmotiv. D’ailleurs, ce choix de se projeter dans ce que sera la ville de demain avec tout ce que la technologie et l’innovation permettent d’inventer, de rendre plus souple, différenciant, a alimenté la stratégie d’une Métropole qui se targue d’avoir su être attractive juste ce qu’il faut pour faire venir à elles les acteurs essentiels de ces sujets. Reconnue par Juniper Research comme le quatrième territoire smart city au monde, devant des métropoles comme Singapour, Nice Côte d’Azur a assez rapidement compris que la ville de demain ne se fait pas toute seule mais avec l’énergie et l’union de toutes les parties prenantes, des PME du territoire aux grands groupes venus ici pour « tenter » des expériences, des startup jamais à court d’idées disruptives aux chercheurs et scientifiques enfin inclus dans la boucle de la réflexion. (@latribunepaca).

#Alimentation

Elle a déjà séduit une dizaine de boulangeries, restaurants ou autres supermarchés. L’application « Too good to go » vient d’arriver à Aix-en-Provence et à Marseille. Son but ? Lutter contre le gaspillage alimentaire. Pour éviter la poubelle aux invendus des commerçants, elle propose à ses utilisateurs de commander les « restes » à des prix défiants toute concurrence. Créée il y a presque un an à Paris et à Lille, « Too good to go » est aujourd’hui présente dans 14 villes françaises et recense plus de 650 commerces partenaires. L’application a été téléchargée 200 000 fois. (@France3Provence).

#Industrie

Grâce à l’impression 3D, Boeing va économiser 3 millions de dollars par avion.La promesse de l’imprimante 3D d’être une solution industrielle devient de plus en plus une réalité. Déjà présente dans plusieurs domaines, notamment dans les prototypes et de plus en plus dans l’automobile, cette méthode commence à toucher l’aéronautique. De fait, grâce à l’impression 3D, le géant Boeing « va économiser de 2 à 3 millions de dollars par 787 Dreamliner d’ici 2018 », indique le constructeur américain Norsk Titanium à Reuters . Une économie non négligeable alors qu’un avion de ce type coûte 265 millions de dollars à produire. Norsk Titanium, pionnier mondial de composants structurels en titane fabriqués avec des additifs, a ainsi fourni à Boeing des parties structurelles en titane, les premières à être validées par l’Administration fédérale de l’aviation (FAA), le régulateur américain. Cette grande première devrait permettre à Boeing d’économiser 432 millions de dollars par an, estime PC Mag.  (@LesEchos).

#Banque

La banque en kit fait florès en Europe. L’obligation faite aux banques européennes par la réglementation d’ouvrir dès l’an prochain leurs systèmes à des acteurs tiers a créé un nouveau marché en pleine ébullition. Un nombre croissant de jeunes pousses ont en effet vu dans le développement des interfaces de programmation ouvertes (API), ces outils de communication que vont devoir développer les banques pour dialoguer avec l’extérieur, un nouveau filon. Pourquoi, en effet, ne pas utiliser ces API pour proposer elles-mêmes une plate-forme technologique ouverte de distribution de briques de services bancaires ? Signe que ce positionnement fait mouche, solarisBank, pionnier du secteur, a annoncé en mars avoir levé 26,3 millions d’euros après un premier tour d’amorçage de 12,2 millions d’euros bouclé il y a un an. Il faut dire que la proposition de valeur de ces fournisseurs de pioche d’un nouveau genre est séduisante : leurs briques de services clefs en main représentent un gain de temps et de coût considérable pour des acteurs non bancaires, jeunes pousses mais aussi groupes digitaux, qui souhaiteraient étoffer leur gamme sans avoir à gérer la « tuyauterie » qui est derrière. Les nouveaux tenants de cette offre aussi baptisée « Banking as a Service » (BaaS) peuvent aussi coopérer entre eux : la fintech française Anytime est en discussion avec solarisBank pour étendre à l’Allemagne son service d’émission de cartes bancaires et de comptes de paiement. (@LesEchos).

#Media

12 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

image002Légende image : Porte de Vanves Paris 14.  Photo : padam92

Devenir une smart island, sans se transformer en Hawaï bis : l’enjeu de Tahiti. Pour la métropole, Tahiti, c’est l’île du bout du monde perdue au milieu de l’Océan pacifique. Une île paradisiaque… mais pas forcément réputée pour sa puissance économique. Et encore moins numérique. Pourtant, le potentiel existe, et les choses sont en train de se mettre en place, petit à petit. C’est d’ailleurs bien le but du Digital Festival Tahiti, le premier événement de cette ampleur en Polynésie française, qui s’est tenu du 16 au 18 mars 2017 : sensibiliser la population et les entreprises à la nécessaire transformation digitale. « La Polynésie n’est pas si éloignée que cela », déclare Jean-Christophe Bouissou, ministre de l’économie numérique de Polynésie française depuis début février 2017 après avoir été Ministre du Tourisme et du Logement pendant 7 ans. « Elle fait 5,5 millions de mètres carrés et est située sur un axe très stratégique entre le bloc US et l’Asie. Nous sommes à 3h de vol d’Auckland, un peu plus de 5h de l’Australie et à peine 8h de vol des Etats-Unis et 9h de l’Amérique du Sud…« . Et si seulement trois vols directs internationaux (Auckland, Tokyo et Los Angeles), opérés par Air Tahiti Nui, existent, le gouvernement est actuellement en discussions avec des compagnies aériennes, notamment chinoises pour relier des villes comme Pékin, Hong Kong et Shanghai à Tahiti, explique le Ministre de l’économie numérique. (@LUsineDigitale).

Des abribus connectés pour promouvoir les associations. L’essence de la Smart-City est de rationaliser les usages et les services des villes pour que celles-ci profitent à tous les citoyens. C’est dans cette optique que la mairie de Paris a investi, il y a deux ans, dans des abribus nouvelle génération, élaborés par la société JCDescaux, et équipés d’un écran tactile 32 pouces relié à la Wifi gratuite. Proposant une vingtaine d’applications gratuites, il y est donc possible de chercher un itinéraire, de trouver toutes sortes de renseignements mais aussi désormais d’optimiser son temps d’attente en se rendant utile. Welp, une nouvelle plateforme en ligne qui permet de mettre en relation les associations ou les particuliers avec des bénévoles, a investi ce crédo pour développer ses services. L’idée est donc d’investir les temps d’attente dans les transports urbains pour inciter les citoyens à découvrir le monde associatif et s’engager. (@latelier).

#Presidentielle2017

« Peuple », « projet »… Sur Twitter, les candidats ne choisissent pas les mots au hasard  L’ère des tracts distribués sur les marchés n’est pas révolue, celle de l’indéboulonnable JT du 20 heures non plus. Mais aujourd’hui, un tweet écrit par un candidat à l’élection présidentielle est tout aussi utile : il peut atteindre des centaines de milliers, voire des millions d’électeurs connectés. « C’est bien plus qu’une caisse de résonance », assure Gautier Guignard, responsable de la campagne digitale de François Fillon, selon qui « un tweet peut démultiplier par 10 ou 20 une audience de meeting ». « Retweetés », commentés ou intégrés dans le corps même des articles des sites d’info, ces tweets sont devenus des objets politiques à part entière. Plusieurs outils, comme Ideo2017 ou encore Semiotweet lancé lundi 27 mars, permettent de décortiquer les paroles des prétendants à l’Elysée, leurs expressions fétiches, leurs mots clés. Et leurs enseignements sont édifiants : François Fillon « veut », alors que pour Jean-Luc Mélenchon « il faut ». Marine Le Pen met l’accent sur « la France qui doit », quand Benoît Hamon insiste sur « la gauche » qui « peut ». (@LObs)

Facebook lance «Perspectives», un outil pour comparer les programmes des candidats. A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Facebook a lancé mardi 11 avril « Perspectives », un outil regroupant les propositions des candidats. Mis à la disposition des utilisateurs français du réseau social, ce comparateur de programmes est en fait un module intégré dans le fil d’actualités. Il montre le dessin d’une urne dans lequel une main glisse un bulletin, accompagné du texte : « Élection présidentielle 2017, découvrez les propositions des candidats ». Pour le faire apparaître, il suffit simplement de lire sur Facebook un article lié à une actualité politique. (@20minutes ). A lire aussi : Politoscope, la plateforme qui décortique les tweets de la présidentielle (@europe1).

#intelligenceArtificielle

Le cerveau artificiel n’est plus très loin ? A côté du développement et du perfectionnement des formes artificielles d’intelligences, les chercheurs travaillent en outre à reconstituer artificiellement le fonctionnement du cerveau humain. Comment ? En recréant les mécanismes en œuvres dans le cerveau et les imiter grâce à des machines de plus en plus  perfectionnées. C’est ce que l’on appelle le biomimétisme : s’inspirer des propriétés du vivant pour les intégrer dans la technologie. En 2013, la Commission Européenne sur les technologies futures et émergentes (FET) a lancé le projet Human Brain, financé à hauteur d’un milliard d’euros par l’Union Européenne, et qui entend, sur une durée de dix ans, établir un partenariat de recherche européenne en la matière. De nombreux projets en ce sens ont vu le jour ces dernières années, du Blue Brain Project  au projet Spaun. Mais alors quelles sont les avancées des chercheurs français du CNRS en la matière ? (@latelier).

#Internet

Internet n’est pas le principal facteur contribuant à s’enfermer dans ses convictions politiques. Si les Américains sont de plus en plus polarisés politiquement, la faute n’en incombe pas – ou en tout cas pas entièrement – aux réseaux sociaux. C’est la principale conclusion d’une étude menée par trois chercheurs des universités de Brown (Rhode Island) et de Stanford (Californie), repérée par Slate, qui se sont penchés sur l’évolution de la radicalité politique dans le pays depuis le milieu des années 1990. Outre-Atlantique, en effet, le fossé séparant démocrates et républicains n’a cessé de se creuser, et la tolérance des citoyens pour les militants d’un autre parti que le leur de diminuer. Dans les années 1960, 5 % des Américains affirmaient qu’ils seraient mécontents si l’un de leurs enfants épousait quelqu’un qui ne votait pas comme eux. Cinquante ans plus tard, ce chiffre monte à 50 % chez les républicains et à 30 % chez les démocrates. Résultat : deux « pôles » se font face, se comprennent de moins en moins, et s’enferment dans leurs convictions. A quel point cette évolution est-elle liée à l’arrivée d’Internet, et plus particulièrement des réseaux sociaux, régulièrement accusés de nuire au débat ? Pour déterminer un éventuel effet, les chercheurs ont utilisé neuf méthodes utilisées en sciences sociales aux Etats-Unis pour calculer le degré de radicalisation politique d’une personne ou d’un groupe, et ont scruté de près l’évolution dans le temps de cette tendance par groupe démographique, en utilisant les données de l’American National Election Study, qui mène chaque année d’importants sondages détaillés. (@Pixelsfr).

Lilo, alternative française à Google, à la fois éthique et rentable. Et si vous pouviez faire une bonne action juste en tapant une recherche sur internet, tout en soutenant une jeune entreprise française dans sa lutte contre la position archi-dominante du géant américain Google ? C’est le pari, réussi, de la startup parisienne Lilo, qui vient de souffler ses deux premières bougies. Créée début 2015 par deux ingénieurs, Clément Le Bras (directeur général) et Marc Haussaire (directeur technique), la pépite revendique un peu moins de 700.000 utilisateurs mensuels, effectuant près de 30 millions de recherches. Une toute petite goutte d’eau dans le marché de la recherche en ligne (moins de 0,5%) et par rapport à Google, qui cannibalise plus de 90% des usages en France et en Europe à lui seul, mais qui lui permet tout de même d’être rentable. (@LaTribune). A lire aussi : Lilo, le moteur de recherche redistributif et citoyen. Vos clics valent de l’or (@mediapart).

#Recrutement

Ces nouveaux logiciels qui décuplent les capacités du recruteur. En 2014, deux chercheurs psychologues de l’université du Minnesota ont affirmé dans la Harvard Business Review qu’en matière de recrutement « une équation simple surpasse les choix humains ». En clair, les recruteurs seraient très forts pour définir les besoins d’un poste et extraire des informations à partir des profils des candidats. Mais ils sont aussi très mauvais pour en pondérer les résultats car « facilement distraits par des facteurs  dont la pertinence s’avère mineure » signale l’étude. Suggérant là que la machine serait supérieure à l’homme à l’heure de sélectionner le profil adéquat pour un poste. Si on pense que cette conclusion est sans doute exagérée. Il n’empêche que les progrès réalisés en matière d’intelligence des programmes modifient profondément le travail du recruteur. (@latelier).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle devrait peser 7 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Le marché de la réalité virtuelle devrait générer 7,20 milliards de dollars de revenus d’ici la fin de l’année, prévoit Greenlight Insights dans son rapport repéré par Variety . Et dans quatre ans, ces revenus devraient être multipliés par dix pour frôler les 75 milliards de dollars. Selon l’enquête, cette croissance de ce marché encore minoritaire serait d’abord soutenue par le nombre accru d’entreprises qui voudrait utiliser cette technologie pour se développer. Mais aussi par l’essor de la LBE industry (Location-Based Entertainment Industry) soit la réalité virtuelle utilisée dans l’industrie du divertissement (cinémas, théâtres, les salles de jeux etc.) « 2017 va être une année décisive pour l’industrie de la réalité virtuelle », indique Ben Lang, co-fondateur de RoadtoVR, la plus grande publication dédiée à l’industrie de la réalité virtuelle et co-auteur du rapport. Cette année, la majorité des 7,20 milliards de dollars générés (environ 65%) devrait l’être grâce aux ventes de casques. Mais dans quatre ans, cette proportion devrait baisser de sept points tandis que le segment lié à l’usage de la réalité virtuelle par les entreprises prendrait 23 points (soit 24,2% en 2021). (@LesEchos).

#Telecom

Un nouveau lobby des télécoms est né. Dans les télécoms, l’heure est à l’unité et au rassemblement, du moins chez les petits opérateurs. Une nouvelle fédération professionnelle vient de voir le jour. L’AOTA, l’Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, regroupe 22 entreprises, employant près de 500 salariés, et réalisant un chiffre d’affaires cumulé proche de 100 millions d’euros. Parmi ces premiers membres, on retrouve des sociétés comme Adenis, Netalis, Muona ou encore Hexatel. Il s’agit essentiellement de petits opérateurs spécialisés sur le marché entreprises, et implantés au niveau local. Des acteurs qui peinent à se faire entendre par les grands opérateurs, les équipementiers, les autorités ou encore le régulateur. « En restant seuls dans notre coin, on ne pèse pas lourd. Mais en parlant d’une seule voix, on sera davantage écouté, et le rapport de force pourra évoluer », commente David Marciano, le président d’AOTA et co-dirigeant de Adenis. L’association est née du besoin pour ces petits opérateurs de faciliter l’accès aux réseaux fibre de Orange et SFR , qui dominent le marché entreprises. Et de pouvoir ainsi proposer des offres très haut débit plus compétitives à leurs clients. (@LesEchos).

#Piratage

L’empreinte de la CIA derrière une série de piratages informatiques. L’entreprise de sécurité informatique Symantec a identifié la trace d’outils utilisés par la CIA, et révélés par WikiLeaks, dans une série de piratages ayant visé des cibles dans au moins 16 pays différents. Depuis 2014, l’entreprise avait repéré l’existence d’un groupe, baptisé Longhorn, actif depuis au moins 2011, qui avait cherché à dérober les données d’une quarantaine de cibles. A l’époque, Symantec et ses homologues estimaient déjà qu’il s’agissait vraisemblablement d’un groupe lié à un Etat, et qu’il était probablement américain. Les documents internes de la CIA rendus publics par WikiLeaks ont permis à l’entreprise de confirmer cette hypothèse. D’une part parce que des méthodologies décrites dans les documents correspondent en tout point à celles utilisées par Longhorn. Et surtout parce que les logiciels utilisés par le groupe sont exactement les mêmes que ceux décrits dans les documents rendus publics. (@Pixelsfr).

#Paiement

Le paiement mobile sans contact progresse avec les wearables. Le paiement sans contact décolle enfin en France. Notoirement en retard sur la Grande-Bretagne et les pays scandinaves, les consommateurs et marchands français utilisent de plus en plus leur carte bancaire NFC et leurs smartphones pour régler leurs achats courants. Les chiffres 2016 sont encore modestes (605 millions de paiements sans contact, 6,2 milliards d’euros réglés via carte bancaire sans contact) mais la progression atteint maintenant 150% en 1 an. 23% des montants inférieurs à 20 euros sont maintenant réglés sans contact, avec un montant moyen de 10,32 €. L’augmentation du plafond de 20 à 30 € à partir du quatrième trimestre 2017 devrait amplifier un peu plus la tendance. Déjà les industriels envisagent la prochaine étape, c’est à dire se débarrasser de la carte bancaire, du smartphone pour les petits achats. (@latelier).

Payez un resto entre amis directement depuis Facebook Messenger. Depuis 2015, aux Etats-Unis, il était déjà possible d’envoyer de l’argent à un ami via Facebook Messenger. L’application permet désormais de partager une note à plusieurs grâce à la fonctionnalité Group Payments. Pour l’heure uniquement disponible sur Android et desktop aux Etats-Unis, l’option permet, par exemple, de partager l’addition d’un repas au restaurant, une note de taxi ou de participer à un cadeau commun. Concrètement, dans un groupe de discussion, après avoir cliqué sur l’icône « + », l’utilisateur peut indiquer le montant global à diviser par le nombre de personnes impliquées ou simplement indiquer directement la somme précise dont chacun devra s’acquitter. Ensuite, un message apparaît dans la discussion dès qu’un membre a payé sa part. Une façon pratique de centraliser les échanges autour d’une dépense. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

La Russie pourrait autoriser le Bitcoin en 2018. Légaliser le Bitcoin pour mieux le contrôler ? L’hypothèse a été avancée ce mardi dans Bloomberg par Alexey Moiseev, ministre adjoint russe des Finances. En accord avec la Banque centrale, le pays pourrait autoriser le Bitcoin et les crypto-monnaies en 2018. Objectif affiché : renforcer sa lutte contre le blanchiment d’argent. « L’Etat doit savoir à chaque instant qui se situe des deux côtés de la chaîne financière », assure Alexey Moiseev. « Lorsqu’il y a une transaction, les personnes qui la facilite devraient pouvoir comprendre à qui ils ont acheté et à qui ils vendent, tout comme les opérations bancaires » poursuit-il. (@latribune).

11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xGuns N’s Roses annonce un concert exceptionnel en réalité virtuelle. Le groupe de musique blues/rock Guns N’s Roses a annoncé, par la voix de Slash, son mythique guitariste, que le groupe allait, dans le cadre de sa tournée mondiale, enregistrer un concert exceptionnel en réalité virtuelle… dans un zoo. Une excellent nouvelle pour les fans du groupe qui a connu un succès mondial à la fin des années 80 et dans les années 90 et qui attendaient depuis plus de 20 ans de voir le groupe avec sa formation initiale jouer de nouveau sur scène. (@rvfrance).

#IntelligenceArtificielle

Selon Lord Rees, les robots pourraient remplacer les humains. Lord Rees est un professeur émérite de cosmologie et d’astrophysique à l’université de Cambridge. Pour lui, nous pourrions être dotés de technologies permettant de chercher la vie extraterrestre d’ici 10 ou 20 ans, mais si l’on rencontrait d’autres formes de vie, elles seraient ou moins évoluées ou bien plus évoluées. Dans le deuxième cas, il serait fort probable que cette vie serait très différente de la nôtre et qu’elle se matérialiserait sous la forme d’une entité électronique car si l’on regarde l’histoire de la vie sur terre, il a fallu 4 milliards d’années pour passer de l’organisme protozoaire à notre civilisation envahie de technologies. A la base de cette logique, le développement de la robotique et les contraintes que l’exploration spatiale implique. Pour l’astrophysicien,  il y a de fortes probabilités que les machines supplantent l’homme car les machines « auront une plus grande facilité à se disperser au-delà de la terre car elles ne sont pas organiques … l’exploration sera principalement réalisée par des machines et non pas par des hommes ». Si nous recevions un message extraterrestre, il serait certainement émit pas une machine, plutôt qu’une créature organique. (@PresseCitron).

#InFaux

Fake News : après l’enfer, les journalistes croient au miracle à Pérouse (#IJF17). « Le monde doit se repentir et Dieu lui pardonnera… ». Au beau milieu du corso, la rue principale de Pérouse, personne n’écoutait un étrange personnage, barbu, recouvert d’une sorte de chasuble toute rapiécée. Un prédicateur de rue, comme on n’en fait plus. La plupart des passants qui le croisaient étaient eux aussi des pèlerins, ceux de la 11ème édition du festival international du journalisme. A leur manière, ils semblaient porter une croix bien lourde. Quelques 300 sujets allaient être abordés durant 5 jours et près de la moitié remettait en question la raison d’être de tous ces gens : informer. (@Metamedia).

#Transport

Uber soupçonné de facturer plus cher ses trajets aux clients qu’aux chauffeursUne polémique et un procès de plus pour Uber. L’entreprise américaine aurait mis au point une technique « intelligente et sophistiquée » consistant à manipuler les données de navigation pour arnaquer ses clients et ses chauffeurs. C’est en tout cas ce qu’affirment les auteurs d’une plainte déposée devant un tribunal fédéral de Los Angeles, dans le cadre d’une class action, un recours collectif, rapporte ArsTechnica.  La manipulation remonterait à septembre 2016, quand Uber a mis en place une nouvelle option déterminant le prix d’une course à l’avance. Ce système de paiement, basé sur la distance et le temps estimés de la course pour arriver à destination, le trafic et le nombre de passagers et de chauffeurs dans les environs, remplace l’ancien principe du multiplicateur, très décrié. (@LExpress).

#Piratage

Un informaticien russe arrêté en Espagne à la demande du FBI. Un informaticien russe, Piotr Levachov, a été interpellé vendredi 7 avril à Barcelone, a-t-on appris dimanche auprès de la police espagnole, et son arrestation serait intervenue sur demande des Etats-Unis, selon son épouse. M. Levachov a été « arrêté vendredi à Barcelone par des agents de l’unité d’enquête technologique de la police, à la suite d’une demande internationale », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police. Cette source, qui n’a pas précisé le motif de son arrestation, a ajouté que le suspect avait été transféré à Madrid et mis à disposition de l’Audience nationale. Cette juridiction est chargée des affaires complexes touchant notamment au terrorisme et aux dossiers financiers. Interrogée par le média d’Etat russe RT (ex-Russia Today), Maria Levachova a affirmé que son mari a été arrêté « à la demande des autorités américaines, pour être extradé, en lien avec la cybercriminalité ». Selon les propos qu’elle a tenus à RT, et qui ne pouvaient être confirmés de manière indépendante dans l’immédiat, la police aurait dit à Mme Levachova qu’un « virus qui semble avoir été créé par mon mari est lié à la victoire de [Donald] Trump » à l’élection présidentielle américaine de novembre dernier. La Russie a été accusée par les services de renseignement américains et le contre-espionnage d’ingérence dans l’élection présidentielle pour favoriser M. Trump. Ce dernier a, lui, nié à plusieurs reprises toute collusion avec Moscou. (@Pixelsfr).

Piratages à tous les étages. La démocratisation des appareils et des véhicules connectés élargit le spectre de la cybersécurité. Puisque tout devient piratable, des menaces physiques viennent s’ajouter aux risques qui pesaient auparavant sur les seules données. Mais techniques et solutions évoluent, permettant de mettre au point des parades de plus en plus robustes et universelles. (@usbeketrica).

#MediaSocial

Six choses à savoir sur Mastodon, le Twitter alternatif. Résistance aux changements (fréquents) du fonctionnement de Twitter, agacement devant ses modifications plus destinées à rameuter de nouveaux utilisateurs qu’à servir aux existants ? On constate en tout cas depuis huit jours un engouement (des utilisateurs… et des médias) pour un nouveau réseau social, Mastodon. Ce petit nouveau a du coup dû gérer un afflux assez brusque, avec des dizaines de milliers de nouveaux membres en quelques jours. Il était pourtant actif depuis octobre 2016, mais ce décollage est tout récent. Son créateur, le développeur allemand Eugen Rochko, indiquait le 31 mars que son réseau comptait 24.000 utilisateurs. (@LObs).

Les éboueurs du Web, modérateurs invisibles des réseaux sociaux. Depuis des années, la chercheuse américaine Sarah T. Roberts étudie les pratiques professionnelles et va à la rencontre de celles et ceux qui modèrent les contenus publiés sur Facebook, YouTube, et autres plateformes commerciales. A l’occasion d’un séminaire à Paris, nous avons échangé avec elle à propos de ces travailleurs invisibles, dont l’activité est pourtant essentielle aux géants du Web. (@usbeketrica).

Et si Twitter devenait une coopérative détenue par les twittos ? Au dernier trimestre 2016, Salesforce, Google, Disney, Apple et Microsoft ont tous envisagé, plus ou moins sérieusement, de racheter Twitter, réseau social au plus bas en Bourse et désespérément déficitaire aux yeux de ses actionnaires. Mais tous ont finalement décliné. En revanche, un acheteur potentiel n’a toujours pas jeté l’éponge : la communauté des utilisateurs. Si bien que le sujet a officiellement été placé à l’ordre du jour de la prochaine réunion annuelle des actionnaires, qui se tiendra fin mai. Un signe que Twitter, qui revendiquait 319 millions d’utilisateurs fin décembre (+4% sur un an), s’ouvre à toutes les idées qui se présentent pour sortir de l’ornière. Depuis plus d’un an, l’entreprise traverse une forte période de turbulences, entre résultats financiers décevants, un déficit chronique, des départs en cascade au plus haut niveau, des polémiques sur les « fake news » et la propagation des contenus haineux, et des réformes qui n’engrangent pas les résultats espérés. Ses performances à Wall Street s’en ressentent, flirtant avec ses plus bas niveaux historiques, entre 14 et 15 dollars l’action contre plus de 40 dollars lors de son introduction en Bourse, en octobre 2013, soit une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars. A lire aussi : Comment Twitter part à la conquête des pays émergents (@latribune).

#Environnement

xSolaire : la géante du désertUn océan de miroirs, posé au beau milieu du désert israélien, avec en son centre la plus grande tour solaire du monde, haute comme la tour Montparnasse à Paris. Avec ses airs de base futuriste, la centrale d’Ashalimest une prouesse technique inédite. Un projet qui préfigure ce que sera l’énergie solaire de demain. Au pied de l’édifice, les ingénieurs ont installé 50 000 panneaux solaires, l’équivalent de trois terrains de football. (@franceinfo).

#Transport

La Scandibérique permettra bientôt de relier à vélo les Landes et la Norvège. Un nouvel itinéraire pour les cyclistes va bientôt voir le jour. Il reliera la Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle, avec un passage obligatoire par les Landes. Son nom ? La Scandibérique, qui traversera 19 départements en France. C’est un pari un peu fou qui s’offrira bientôt aux amoureux du vélo. En 2018, le parcours sera entièrement jalonné pour la Scandibérique. C’est le nom que porte ce nouvel itinéraire, reliant Trondheim, en Norvège, à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. En tout, plus de 5 000 km, dont 1 600 en France, permettront de découvrir 19 départements. Parmi ceux-ci, les Landes seront traversées d’Est en Ouest. Les amateurs de cyclisme pourront donc découvrir les Landes de l’intérieur. Les cyclistes pourront ainsi rouler à travers les pins, sur des pistes cyclables et routes départementales. (@F3Aquitaine). A lire aussi : La Norvège veut créer des autoroutes pour cyclistes (@KonbiniFR).

#Ville

La smart city : effet de mode ou nouveau modèle d’urbanisationConcevoir une ville intelligente qui se nourrit des technologies de l’information et dans laquelle chacun réussit à vivre en parfaite harmonie tout en respectant l’environnement, est un objectif réaliste ou un simple effet de mode ? C’est la question qu’on est en droit de se poser, d’autant que tous ceux qui se penchent sur l’avenir de notre société, ONU en tête, prédisent que les trois quart de la population vivront dans des métropoles alors que nous ne sommes que 55% aujourd’hui. Avec une croissance de 2,5 milliards d’individus les grandes métropoles et tous les rejets que cela entraine notamment en matière de pollution issue des énergies fossiles et de hausse des coûts énergétiques, les villes n’ont d’autres solutions que de revoir leur modèle en la matière. Fortes de ce constat certaines se sont déjà tournées vers les énergies renouvelables, équipant les toits de cellules photovoltaïques et leurs abord d’éolienne, réduisant du même coup l’impact carbone et les coûts énergétiques à moyen terme. Mais l’intelligence de la ville, telle qu’on l’imagine ne réside pas seulement dans la réduction de la facture énergétique, les nouvelles technologies impactes aussi l’aménagement, les transports, la gestion des ressources et des déchets, la gouvernance… des solutions qui s’adaptent aux usages, renforcent cette notion. (@villeintelmag).

#Agriculture

Paolin Pascot, agriculteur 3.0Sur le stand de la Ferme Digitale (groupement de startups de l’AgTech) au Salon de l’Agriculture, Paolin Pascot, 29 ans, ne ressemble pas à un agriculteur avec ses cheveux longs et son look de geek. Et pourtant, ce petit-fils de paysan – à 82 ans, son grand-père continue de travailler dans une ferme communale baptisée « Les Potes Âgés »- a toujours désiré concilier ses deux passions : la terre et la technologie. Un mariage qu’il a pu célébrer à travers Agriconomie.com, une place de marché en ligne qui permet aux agriculteurs de mieux acheter toutes leurs fournitures, depuis les semences jusqu’aux engrais, en passant par les pièces détachées de moissonneuse-batteuse. Cette entreprise, il l’a fondée avec deux copains, eux-mêmes fils d’agriculteurs, Clément Le Fournis et Dinh Nguyen. (@latribune).

#Finance

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. « 2015 est l’année où la Fintech est devenue grand public », estime le cabinet KPMG, avec une explosion des montants investis par les fonds de capital-risque dans les startups du secteur, suivis ensuite par les grands acteurs établis de la finance : 47 milliards de dollars avaient été investis cette année-là dans les jeunes pousses du secteur. Le rachat de la success-story Compte Nickel, un compte sans banque distribué chez les buralistes, par BNP Paribas début avril, a mis en lumière ces nouveaux acteurs avec lesquels il va falloir compter. (@latribune).

10 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xEn 2040, les ours blancs pourraient avoir disparu de la banquise : voici pourquoi. De l’Islande à la péninsule antarctique, Jean-Paul Curtay est parti en « croisière-expédition » autour des nouvelles routes maritimes rendues possibles suite à la fonte des glaces. Chaque semaine, il la raconte à @WeDemainLe Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) qui prévoyait que la banquise d’été pourrait totalement disparaître vers 2080 a révisé sa prévision, en admettant que cela pourrait maintenant arriver autour de 2040. Pire, en novembre 2016, les températures arctiques ont excédé de 15 à 20° les moyennes des années précédentes. La banquise ne s’est pas reconstituée comme chaque hiver, demeurant au niveau le plus bas jamais enregistré pour une banquise hivernale en décembre.

#Economie

Jeremy Rifkin : « Il est temps que Google devienne un bien d’utilité publique ».  Qu’il s’agisse des robots qui volent les emplois aux questions plus larges de reconfiguration du monde du travail, ces débats doivent beaucoup à l’héritage de Jeremy Rifkin, l’un des premiers penseurs à en avoir posé les cadres. La vision prospective de cet économiste de formation a acquis une notoriété mondiale depuis la publication en 1995 d’un essai notoire, La Fin du travail, où il prédisait que les technologies numériques auraient un impact retentissant sur l’emploi et l’entreprise du troisième millénaire. Après ce best-seller (préfacé par Michel Rocard en France), Jeremy Rifkin est devenu l’un des principaux penseurs de la transition énergétique et de la troisième révolution industrielle. Devenu conseiller et chef d’entreprise, il dirige également la conception de plans directeurs au sein de villes ou régions, comme les Hauts-de-France. Invité régulier – et parfois ami – de personnalités comme Angela Merkel, Romano Prodi, David Cameron, François Hollande ou encore le premier ministre chinois Li Keqiang, son influence parfois critiquée est néanmoins avérée. En visite à Paris le 29 mars dernier à l’occasion d’une conférence organisée par le géant des nouvelles technologies Oracle, il s’est entretenu avec le Figaro des propositions de régulation foisonnantes de l’économie numérique. (@FigaroTech).

#Entreprise

Quand la fondatrice de My Little Paris veut aider la banlieue. C’est à Barbès, dans ses bureaux répartis sur plusieurs étages, décorés de meubles disparates, d’affiches colorés et d’objets insolites, que Fany Péchiodat a annoncé un projet innovant, hier soir, lors d’une soirée festive. Son entreprise, My Little Paris, détenue par Auféminin, s’est associée avec Argot, un magazine en ligne, dédié aux initiatives économiques des quartiers populaires. Ensemble, les deux médias lancent ce 7 avril Ten Faces, un site éphémère entièrement consacré à l’entrepreneuriat des quartiers populaires. A l’adresse mylittleparis-argot.com, on découvre 10 équipes d’entrepreneurs basées à Cergy, Aubervilliers ou Argenteuil, à travers des portraits en immersion. (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

Une première synapse artificielleMimer le cerveau pour améliorer l’intelligence artificielle (IA). L’idée, évidemment, n’est pas nouvelle. Mais l’effroyable complexité du cerveau rend son application extrêmement difficile. Un pas important vient cependant d’être franchi avec la publication, dans « Nature Communications », des travaux de chercheurs français du CNRS, de Thales et de trois universités (Bordeaux, Paris-Sud et Evry). Cette équipe a réussi à créer, sur une puce électronique, une synapse artificielle capable d’apprentissage. Le processus d’apprentissage de notre cerveau est lié à nos synapses, qui assurent la connexion entre les neurones. Plus la synapse est stimulée, plus cette liaison se renforce et plus l’apprentissage s’améliore. (@LesEchos).

Google aurait trouvé un moyen de concilier ses intelligences artificielles et votre vie privéeL’intelligence artificielle moderne est née du Web et de son corollaire, le Big Data. Pour que l’apprentissage machine fonctionne, il lui faut des ensembles de données très importants et centralisés. Les données de milliers, voire de millions d’utilisateurs doivent donc être réunies dans un data center ou, pour les expériences plus modestes, dans une machine. Elles servent ensuite à entraîner des algorithmes qui vont peu à peu apprendre à réaliser une tâche : reconnaître un visage sur une photo, transcrire un texte dicté, etc. Ce regroupement de données pose évidemment de nombreuses questions, dont celle du respect de la vie privée. Sur ce point, Apple a commencé à apporter des éléments de réponse en mettant en lumière ce qu’on appelle la differential privacy, la confidentialité différentielle. On pourrait dire que du bruit, des « fausses » données sont injectées dans l’ensemble des datas récoltées pour qu’il soit impossible de savoir quelle information provient de qui. (@01net).

Des robots humanoïdes pour mieux comprendre les humains. Les robots sont partout. À l’école, ils évalueront l’apprentissage des élèves ou aident les enfants hospitalisés à participer aux cours. À l’hôpital, ils accompagnent les personnes âgées ou les enfants autistes. D’autres encore livrent des marchandises ou s’occupent des inventaires dans les entrepôts… Certains de ces robots remplacent les hommes dans certaines tâches et ont aussi la particularité d’avoir figure humaine. Pourquoi sont-ils si ressemblants alors que cela peut-être si dérangeant – comme le conceptualisait Masahiro Mori avec la Vallée de l’étrange ? Un autre roboticien japonais, le Dr Hiroshi Ishiguro, professeur et directeur du Laboratoire de robotique intelligente à l’Université d’Osaka, en a fait sa spécialité. Rencontré à la Japan Factory au festival South by Southwest (SXSW) à Austin (Texas), le professeur explique pourquoi ses robots ont cette apparence humaine. « Notre objectif est de comprendre ce qu’est un humain et comment un humain agit. Les robots humanoïdes sont utilisés en psychologie et en sciences comportementales. » Apprendre à un robot à converser comme un humain – ce que font désormais les robots du Dr Ishiguro – permet de réfléchir aux tics du langage, au rôle du regard, à ces formules toutes faites utilisées pour interagir avec l’autre comme “vous avez raison mais”, “peut-être mais” etc. ou encore à la manière d’intégrer une troisième personne à une discussion. Ces robots sont donc précieux pour les chercheurs. (@latelier).

Cybersecurite

Pourquoi le monde a besoin d’une « Convention de Genève digitale ». « Le temps est venu d’appeler les gouvernements du monde à implémenter des règles internationales pour protéger les usages civils d’Internet » des attaques d’États-nations en temps de paix. C’est ainsi que, lors la dernière RSA Conference tenue à San Francisco, Brad Smith, président et Chief Legal Officer de Microsoft, a commencé à expliquer pourquoi le monde avait besoin d’une cinquième Convention de Genève. Ce faisant, comme le décrypte Backchannel, Brad Smith construit une analogie avec les traités qui gouvernent la guerre traditionnelle et qui protègent les civils en temps de guerre : et même si les cibles sont aujourd’hui des données, des câbles sous-marins, des serveurs, des ordinateurs et non des vies humaines, ceux-ci sont la propriété d’individus et d’organisations, et les États ne proposent rien pour assurer leur protection. Si les cyberattaques se faisaient avec des armes et des balles, les législations et conventions internationales auraient déjà émergé, argue en réalité Brad Smith, qui observe le piratage de Sony Pictures par la Corée du Nord comme un « point de bascule ». (@RslnMag).

#Sante

Les médecins de demain ont besoin du Big Data. Avant d’être une histoire d’objets, la santé connectée est une affaire de données. L’application du Big Data à ce domaine est d’ores et déjà possible en 2016. Le site Data Science Central repère trois grandes tendances dont les médecins de demain ont besoin rapidement pour améliorer le traitement des patients. La santé connectée répond à une demande des patients et des personnes attentives à la préservation de leur bien-être. Elle intègre notamment trois catégories : l’analyse de données, les wearables, et la télémédecine. (@iot_business).

#Monnaie

L’intraçabilité des transactions en bitcoins, une époque révolue ? Serait-ce dans la commune danoise de Herning que l’on aurait réussi à prouver que le cyberespace, même dans ses toiles les plus sombres, n’est pas un Far West ? En janvier 2017, les tribunaux locaux ont en tous les cas condamné un narcotrafiquant à une peine de huit ans de prison, sur la base de transactions en bitcoins qui ont pu être tracées et qui l’ont confondu. C’est la deuxième affaire de ce genre au Danemark, rapporte The Next Web, selon qui ces deux cas « changent le monde des criminels ». Le bitcoin, cryptomonnaie lancée en 2009, était jusqu’ici réputée intraçable : loin d’être uniquement les vastes repaires d’illégalité parfois dépeints, les espaces où l’on peut s’échanger des bitcoins représentaient néanmoins un lieu sûr pour des criminels bénéficiant de l’anonymat des transactions et de la possibilité de ne pas être pris la main dans le sac dans le monde physique. La nouvelle technologie utilisée par le Danemark, déjà adoptée par le FBI et Europol, permet à la police de consulter l’historique de transaction en bitcoin d’un internaute. En utilisant la blockchain, la police peut désormais analyser les transactions en bitcoins utilisées pour l’achat de biens, et comparer ces informations avec des listings de vendeurs ou d’acheteurs de bitcoins, leur permettant d’identifier des personnes impliquées dans tel ou tel échange : une technologie qui pourrait modifier drastiquement les habitudes des narcotrafiquants… (@RslnMag).

#Intermediaire

Ces nouveaux intermédiaires qui se cachent derrière la Blockchain. La Blockchain sera à la transaction ce qu’Internet a été à l’information. Voici la promesse qu’en font ses spécialistes. Mais comme toute nouveauté, elle nourrit bien des fantasmes, à commencer par celui de la désintermédiation. Bien au delà du monde de la finance auquel elle est traditionnellement rattachée, la technologie Blockchain, née avec le bitcoin en 2009, pourrait bouleverser l’économie en accélérant la désintermédiation de nombreux secteurs d’activités. Un nouvel espoir pour tous les déçus d’Internet, restés attachés à sa philosophie première libertaire, mieux distribuer le pouvoir ? (@latelier).

#Livraison

Deliveroo veut se développer en périphérie des grandes villes avec des cuisines relaisDeliveroo explore différentes voies pour se diversifier. Après avoir lancé des marques entièrement dédiées à la livraison, développé des activités saisonnières dans les destinations touristiques, et lancé un abonnement mensuel pour ses utilisateurs réguliers (au Royaume-Uni), il annonce la création de Deliveroo Editions. L’idée : créer des cuisines relais (souvent dans des structures légères et mobiles) pour permettre aux restaurants de vendre leurs plats dans les zones où ils ne sont pas implantés. La start-up britannique a testé ce concept sur son marché de naissance, le Royaume-Uni. Il va le déployer dans de nouveaux pays cette année : les Pays-Bas, Dubai, Singapour, puis la France, l’Australie et Hong-Kong. Des mini-cuisines partagées par plusieurs restaurants seront implantées aux portes des villes pour en desservir la périphérie. Ces ateliers seront entièrement dédiés à la livraison, et leurs équipes seront formées et employées par les restaurants et non par Deliveroo. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Les Etats-Unis ont tenté de démasquer un compte Twitter critique du gouvernement. Le gouvernement américain a tenté, le 14 mars, de démasquer le tenancier d’un compte Twitter anonyme critique de l’administration de Donald Trump. Le 6 avril, réseau social a porté plainte en retour contre le gouvernement, estimant que cette demande était contraire au premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression. Après l’élection de Donald Trump, le gouvernement a infléchi la stratégie et la communication de plusieurs ministères et administrations. En réponse, de nombreux comptes Twitter aux couleurs de ces derniers ont été créés : protégés par l’anonymat, pour certains tenus par des salariés de ces administrations, ces comptes ont diffusé et diffusent encore des critiques de la politique du nouveau gouvernement. C’est le cas de @ALT_USCIS, qui prône la « résistance » à la politique des douanes américaines, qui dépendent du département (ministère) de la sécurité intérieure. (@Pixelsfr).

#FactChecking

Facebook envisage désormais de rémunérer ses « fact-checkeurs » partenairesFacebook s’est déclaré prêt à offrir une contrepartie financière aux médias avec qui il collabore dans sa lutte contre les « fakes news ». Une décision qui laisse transparaître les difficultés du réseau social à enfiler entièrement son costume d’arbitre. (@MashableFR).

#Mobilite

Boutiques d’applis : ces milliards de dollars qui échappent à GoogleUn Etat dans l’Etat. En 2017, les revenus générés par les boutiques en ligne disponibles sur Android devraient se monter à 20 milliards de dollars (1), hors Google Play Store (le magasin d’applications en propre du groupe américain), selon les prévisions de la société App Annie . Soit le double de l’an dernier. Surtout, ce niveau sera cette année quasiment équivalent à celui du Google Play Store (21 milliards). Qui s’arroge cette manne qui sont autant de revenus perdus pour le Californien ? « Une très large majorité de groupes chinois », répond Thierry Guiot, directeur général Europe du Sud chez App Annie. « Les recettes et les téléchargements de ces Stores Android tiers proviennent à 99% de ce marché. » (@LesEchos).

09 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xRichart Sowa, un ancien architecte anglais, a réussi à construire une île artificielle. Vous rêvez de vivre comme Robinson Crusoe ? Et vous offrir une île sans débourser un centime ? C’est possible… Récupérez 160 000 bouteilles en plastique, transformez-les en briques flottantes, plantez de la Mangrove, le tour est joué ! Et quand on fait le tour du propriétaire, le résultat est plutôt convaincant. (@franceinfo). Légende image : Spiral Island is his second hand-build fully recycled island (photo 500px.com).

#Numerique

Transition numérique : les politiques français toujours à contretemps. Comme à chaque présidentielle, la transition numérique, qui transforme radicalement la façon de produire et de consommer dans tous les secteurs, est largement passée sous silence, estime Nicolas Colin. (@LObs).

Pour un numérique humaniste, social et culturel. Il fallait s’y attendre. Le numérique éducatif est aujourd’hui la cible d’un discours médiatique particulièrement confus voire convenu, nombre des journalistes des grands médias témoignant en l’espèce d’une grande méconnaissance du sujet, voire d’une très grande ignorance. Oh ! il y a bien des exceptions, bien sûr, je peux donner des noms si besoin parmi ceux qui semblent avoir perçu les enjeux de la transformation numérique de l’école. Il s’agit souvent d’ailleurs de journalistes qui, les yeux ouverts sur les mutations de la société en cours, ont porté un diagnostic lucide et bienveillant sur les lourdes mutations qui ont concerné ou concernent encore les médias. C’est d’autant plus facile pour ces journalistes-là que, sur bien des aspects, la crise de l’information et des médias a beaucoup de points communs — la désintermédiation, pour l’essentiel — avec les profonds changements que connaît aujourd’hui l’école. Ce parallèle trouve sa limite dès qu’il est question des enjeux économiques, évidemment prépondérants dans le monde des médias. Alors, c’est vrai, ces journalistes mal informés relaient, sans le questionner d’aucune manière, ce qui est écrit à droite et à gauche sur le sujet, par des philosophes, des chercheurs, des politiques… dont les productions, franchement réactionnaires parfois, jouent toujours sur le registre de l’émotion… Et ça se vend très bien. (@michelguillou).

#Telecom

La 5G : une bombe économique à venir… et à préparer. Numérisation, digitalisation, robotisation : autant de phénomènes en cours qui, à défaut de toucher toutes les entreprises, pour le moment, sont décrits comme porteurs de bouleversements majeurs sur le travail. Certains prospectivistes envisagent ce qu’ils qualifient de « fin du travail », légitimant des propositions telles que le « revenu universel », popularisé par le candidat socialiste à l’élection présidentielle. La réalité est sans doute plutôt celle d’une évolution, plus ou moins forte, du travail (selon l’OCDE, seuls 9 % des emplois actuels seraient menacés à terme par la robotisation, chiffre à comparer aux nouveaux emplois créés). En ce qui concerne les créations d’emplois, les chiffres associés au déploiement de la 5G à partir de 2020 sont plus qu’enthousiasmants (nous n’évoquerons pas ici les aspects sanitaires, pourtant essentiels, sans doute trop souvent minimisés et qui nécessiteraient bien plus qu’une tribune). (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Google : l’intelligence artificielle va tuer les moteurs de recherche, vraiment ? Plus besoin de chercher sur les moteurs de recherche de Google, Bing ou DuckDuckgo, une intelligence artificielle répondra, vocalement, à vos questions. (@cnetfrance).

Les bots, « première espèce indigène du cyberespace ». En avril 2016, à l’occasion des keynotes annuelles de Facebook et Microsoft, Mark Zuckerberg et Satya Nadella ont formulé une même prophétie : la « botification » du Web. Pourtant, les bots prolifèrent dans nos réseaux informatiques au moins depuis les années 1990. Petite séance de rattrapage à l’usage de ceux qui seraient passés à côté du phénomène dont semble dépendre l’avenir de la nouvelle économie. En 1997, dans l’ouvrage de référence Bot : The Origin of New Species, le journaliste Andrew Leonard s’essaie à définir ce qu’il considère comme « la première espèce indigène du cyberespace ». Selon lui, « un bot est un programme informatique autonome, doué de personnalité, qui rend habituellement – mais pas toujours – un service ». Autrement dit, c’est un robot informatique qu’un programmeur pygmalion dote d’une intelligence artificielle plus ou moins basique pour accomplir, en un temps record, des tâches fastidieuses et chronophages. (@usbeketrica).

#Immobilier

Capteurs et drones dans l’immobilier : mais pour quoi faire ? Parrot Air Support propose une offre de  « drones as a service» pour répondre aux besoins des professionnels de l’immobilier et de la construction avec une plateforme de services clés-en-main basés sur l’imagerie aérienne par drones. Quelles représentations peut-on avoir d’un futur de l’immobilier redessiné par l’usage des drones ou encore l’arrivée d’un ensemble de capteurs de mesure pour un idéal de smartcity ? Pour en savoir plus, nous avons rencontré Bernard Michel, président de la foncière immobilière Gecina et Thai-Binh Phan, directeur général de Parrot Air Support.(@bymaddyness).

#Media

L’IA s’invite dans la newsroomPar Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. En 2013, les directeurs de l’info de l’agence de presse US The Associated Press ont fait un pari audacieux : automatiser la rédaction de certaines dépêches. AP fut ainsi l’un des premiers médias à introduire l’intelligence artificielle dans les salles de rédaction, en commençant par sous-traiter la rédaction des compte-rendus sportifs et des résultats trimestriels d’entreprises. Quatre ans plus tard, l’IA s’est officiellement invitée dans le quotidien des journalistes et infuse désormais tous les maillons de la chaîne de production de l’info. Dans un rapport sur ce que l’on nomme désormais le « journalisme augmenté », AP nous en dit plus sur le potentiel de l’IA dans le journalisme. (@metamedia).

#MediaSocial

Mastodon, d’où vient l’engouement pour le nouveau réseau social ? Mercredi 5 avril 2017. Les inscriptions sur Maston.social sont closes. En une journée, le réseau social compte plus de 40 000 inscrits, contre à peine la moitié quelques heures plus tôt. Face à la déferlante, il faut bientôt ouvrir de nouvelles “instances” pour permettre aux utilisateurs de parcourir le réseau. “On ne comprend pas trop comment ça a explosé“, s’interroge Aeris, ingénieur en développement logiciel et hacktiviste. Il est membre de la communauté qui développe Mastodon, le dernier réseau social qui fait du bruit. Peut-être même assez pour faire frémir les oreilles de l’Oiseau bleu auquel ce Mammouth jaune ressemble furieusement. (@lesinrocks).

#InFaux

« La notion de post-vérité est beaucoup trop floue… » L’actuel système économique entraîne le monde vers une catastrophe. La crise des subprimes en aura été l’un des révélateurs. Interview de Paul Jorion, anthropologue, spécialiste de la finance, sur les vérités, « post-vérités » et mensonges de notre temps. Comment les vérités que vous avez établies au sujet des subprimes dès 2004 ont-elles fini par s’imposer ? Quels rôles les médias ont-ils joué ? (@InaGlobal).

« Fake news »: un terme nouveau pour de vieilles histoires. « Les mensonges éhontés font partie du discours politique depuis l’antiquité grecque et romaine », estime l’historien américain Robert Zaretsky de l’Université de Houston. Son collègue de Harvard Robert Darnton trouve chez Procope de Césarée de premières traces de « fake news » : cet historien byzantin du 6e siècle avait truffé d’informations douteuses son Histoire secrète de l’empereur Justinien, sans doute pour nuire à sa réputation. « Plus près de nous (…), on peut considérer les +libelles+ sous l’Ancien régime comme une forme ancienne de +fake news+ », indique Robert Zaretsky à l’AFP. Ces textes satiriques étaient écrits par des hommes qui ne trouvaient pas leur place dans l’Ancien régime en France et cherchaient à le déstabiliser. Certains historiens comme Robert Darnton estiment que ces écrits ont contribué au déclenchement de la Révolution. (@Boursorama).

08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLe « Race for Water » part pour une odyssée de cinq ans 100% écologique. Le Race for Water va larguer les amarres, dimanche 9 avril, dans le port de Lorient (Morbihan). Le trimaran suisse, énergétiquement propre et autonome à 100%, s’apprête à faire le tour du monde en cinq ans, afin d’étudier la pollution des océans par le plastique et de sensibiliser les citoyens de la planète à ce problème. Le bateau, qui était alors baptisé Planet Solar, avait déjà prouvé, entre 2010 et 2012, qu’il était possible de réaliser un tour du monde en étant uniquement propulsé par l’énergie solaire. Pour cette nouvelle expédition, le navire a été amélioré. En plus des 500 m2 de panneaux solaires qui tapissent le pont, l’équipage dispose de deux autres sources d’énergie : un système de propulsion à hydrogène tiré de l’eau de mer dessalée et un kite, une sorte de voile de cerf-volant, de 40 m2. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

L’assistant vocal qui obéit à toute la famille.  Pour allumer la lumière dans sa maison, Adam n’utilise plus du tout les interrupteurs. Sa voix commande un assistant vocal, un petit boitier qui obéit aux ordres dans chaque pièce et qui est doté d’une intelligence artificielle. Le petit garçon lance un morceau de musique, ordonne de monter le son, il s’exécute. Le prénom du robot, Alexa, presque devenu un membre de la famille. Depuis six mois, les assistants virtuels s’introduisent en masse dans les foyers américains. (@franceinfo).

Pour Baidu, l’intelligence artificielle est un combat bien réel. Baidu, le «Google chinois» fondé en 2000 par Robin Li, actuelle 7ème fortune de Chine selon Forbes, prévoyait encore récemment de devenir l’un des héros du virage de la Chine vers l’intelligence artificielle (IA). Mais depuis quelque temps, la firme dégringole plutôt aux enfers. Elle se remet mal du départ, le 21 mars, d’Andrew Ng, un chercheur star que Robin Li avait recruté en 2014 pour incarner son investissement dans ce domaine. La vedette avait pris tout le monde de court en annonçant sur Twitter qu’il quitterait le navire courant avril. Un mauvais signal qui s’ajoute à d’autres. Le bénéfice de Baidu a plongé de 14 % l’année dernière, ses recettes publicitaires fondent comme neige au soleil et la firme paie le rachat controversé, en février, de Raven Tech, une start-up chinoise de l’intelligence artificielle « extrêmement dysfonctionnelle, avec des employés surpayés qui ne faisaient strictement rien », comme le résume une source bien informée à Pékin… Plus rien ne semble arrêter la déferlante des mauvaises nouvelles. Le magazine Caixin affirme ainsi que deux autres piliers de Baidu ont également fait défection. (@libe).

Intelligence artificielle, assistants virtuels, web ambiant, data, hyper personnalisation… Retour sur le salon E-Commerce One to OneDepuis que je fréquente le salon E-Commerce One to One, j’ai appris beaucoup de choses en matière de e-commerce, mais si je n’en retenais qu’une ce serait celle-ci : la vente en ligne est un laboratoire permanent de l’innovation sur internet, et plus largement de l’innovation dans le digital. Dans le e-commerce on ne triche pas (ou ceux qui essaient ne le font pas très longtemps généralement) : dans un contexte de plus en plus concurrentiel qui ne laisse plus aucune place à l’improvisation ou à l’amateurisme, l’impératif de retour sur investissement est juste une question de vie ou de mort, et c’est la raison pour laquelle les techniques les plus pointues sont expérimentées et implantées aussi rapidement, et souvent en avance de phase par rapport à d’autres secteurs du digital. Bref, une boutique, c’est rentable ou ça dégage. (@PresseCitron).

#MediaSocial

WeChat, l’appli à tout faire des Chinois. En l’espace de six ans, ce qui n’était qu’une simple messagerie instantanée pour smartphone est devenue le « couteau suisse » digital de 900 millions de Chinois. Avec elle, c’est toute la Chine qui bascule dans le paiement mobile. Grâce à un coup de génie du géant Tencent : la numérisation de la tradition millénaire des enveloppes rouges. (@LesEchos).

Un Anglais part en vacances avec des inconnus et aux frais de la princesse grâce à Facebook. « Je tiens à m’excuser auprès de ma mère qui a cru tout au long de mon voyage que je connaissais ces gens ». C’est avec ces quelques mots que Joe McGrath, un anglais âgé de 26 ans et originaire de Manchester, a conclu son improbable aventure relatée sur son compte Facebook. Quelques semaines plus tôt, le jeune homme reçoit un message sur le réseau social d’un certain Dan. Il ne le connaît pas pourtant l’internaute lui propose de partir en vacances avec lui et neuf de ses amis à Majorque aux Baléares. (@20minutes).

#InFaux

Fake news : Facebook se dit prêt à rémunérer les « fact-checker » avec qui il collabore. Face aux critiques contre son manque d’action pour lutter contre les « fake news », Facebook annonce qu’il est prêt à faire un grand pas. Selon le Financial Times, le réseau social s’est dit prêt à rémunérer les fact checker avec qui il travaille et qui vérifient les fausses informations qui se propagent notamment via son réseau. Il s’agit du premier pas de Facebook pour formaliser sa relation avec des dispositifs de vérification tiers déjà en place dans différent pays dont les Etats-Unis, l’Allemagne ou encore la France. « Nous sommes en train de réfléchir à une relation commerciale, et nous y sommes très ouverts », a affirmé Adam Mosseri, l’un des vice-présidents du groupe. « Si une coopération responsable implique un engagement financier, nous y sommes ouverts ». Jusqu’à maintenant, Facebook a formé des partenariats avec des organes de presse comme l’AFP, BFMTV, L’Express, Le Monde. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

La lutte contre la désinformation reçoit un soutien massif (et indépendant). A retenir cette semaine :
– Dix compétences clés pour le monde qui vient ;
– Comment le web est devenu l’enfer sur terre ;
– La transformation numérique des rédactions doit se faire en pensant aux lecteurs, et non pas aux plateformes ;
– Le futur de l’info n’est peut-être pas ce que vous pensez ;
– A quoi ressemblera le futur après la mort du smartphone ?. (@Metamedia).

#Publicite

Google bloque les pubs sur les chaînes YouTube ayant moins de 10.000 vues. Google muscle sa réponse après le « pubgate » qui a frappé sa filiale YouTube. La plate-forme a fait savoir qu’elle allait bloquer les publicités sur les chaînes YouTube qui ont moins de 10.000 vues. En clair, si un créateur de contenus comptabilise 2.000 vues en moyenne sur cinq vidéos hébergées sur sa « channel », il aura la possibilité de monétiser ses vidéos. Mais en-dessous, il n’en aura pas le droit. En 2007, la filiale du groupe de Mountain View avait offert la possibilité à tous les Youtubers, quelle que soit leur popularité, de placer de la publicité dans leurs vidéos, avec le lancement du YouTube Partner Program. Cette ère est donc terminée. « Ce nouveau seuil va nous aider à vérifier que les revenus n’aillent qu’aux créateurs qui jouent le jeu », a indiqué Ariel Bardin, responsable de la gestion produits chez YouTube dans un post de blog . « Cela permet également de nous assurer que les chaînes se conforment à nos règles éthiques et publicitaires ». (@LesEchos).

Contenu généré par les utilisateurs : une corne d’abondance. Certaines études peuvent provoquer des prises de conscience et des profondes remises en question. C’est le cas des résultats de l’étude mondiale de la plateforme de contenu « earned » ou UGC, Olapic. Son constat ? Les consommateurs français font sept fois plus confiance aux photos postées sur les réseaux sociaux qu’aux publicités traditionnelles. Seuls 7 % assurent avoir confiance dans la publicité par rapport aux autres types de contenus, tandis que 43 % préfèrent regarder du contenu généré par les utilisateurs. Analysant l’impact des photos générées par les utilisateurs sur la confiance des consommateurs et sur leur engagement envers les marques, Olapic estime que ses conclusions ont des implications vitales pour les marques cherchant à renforcer la confiance et l’engagement des consommateurs. Pour le co-fondateur de la plateforme, José de Cabo : « l’UGC est un moyen plus efficace et authentique de communiquer avec les consommateurs que la publicité traditionnelle des marques. Il est impératif pour les annonceurs de comprendre que les consommateurs sont à la recherche d’honnêteté dans les images qu’ils voient. Pour créer des relations significatives avec eux, accroître l’engagement et générer plus de revenus, les marques doivent communiquer avec eux en utilisant le langage visuel authentique qu’ils désirent ». (@INfluencialemag).

#Ville

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016. Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l’université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). Voir le classement complet. (@Geoconfluences).

« L’Etat a un rôle à jouer dans le développement de villes intelligentes » Le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot prépare un rapport sur les smart cities dont la publication est prévue à la mi-avril. Il dévoile au « Monde » son approche de cette mutation urbaine. Le rapporteur explique : « La smart city soulève des enjeux essentiels : un enjeu de gouvernance, appelant une approche transversale et non sectorielle, un enjeu de souveraineté sur la maîtrise des données, et un enjeu de participation et d’adhésion citoyennes. » (@LeMonde).

Récipro-cité : « La smart city est dépassée par la smart human city ». Récipro-cité, entreprise fondée en 2011, développe un dispositif de voisinage pour recréer du lien au sein de résidences sociales, voire de quartiers entiers. Elle a créé avec le bailleur social Sollar l’association Chers voisins, dont l’objectif est de soutenir l’autonomisation des habitants à travers le développement d’activités collectives (jardinage, sport, repas partagés…) et l’échange de services. Pour son président, Serge Le Boulch, « la smart city est peut-être déjà dépassée par la smart human city, la ville intelligente et humaine ». Récipro-cité est lauréate du Prix de l’innovation Le Monde smart cities dans la catégorie Habitat. (@LeMonde).

07 Avr

Régions.news #275 – Edition du vendredi 7 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Les tours Aillaud, à Nanterre. Photo prise par Nicolas Sene. Elle est exposée à la Philharmonie de Paris dans le cadre du concours Cliché contre cliché. A lire : Nanterre, sa photo casse les clichés autour du quartier Pablo-Picasso.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Construire une maison avec une imprimante 3D c’est possible. C’est un robot avec bras articulé qui court le long du tracé des parois, en semant une ligne de mousse polyuréthane. Guidé par un capteur laser, il reproduit en taille réelle la maquette numérique de l’habitation. Ce sont deux labos de l’université de Nantes qui ont imaginé et créé le procédé d’impression. (@ouestfrance).

♦ Modéliser en 3D le concert de David Guetta pour n’oublier aucun détail ou créer un configurateur virtuel d’appartement. Ce sont les spécialités du studio toulousain Visiolab. Créée par deux Aveyronnais, la société est devenue l’un des experts nationaux des images de synthèse dans le secteur de l’immobilier et de l’événementiel. (@France3MidiPy).

♦ Sur Twitter, les Bretons ont créé de nouvelles images accompagnées de slogan pour vanter les qualités de la région. Avec le mot-clic #passezalouest, ils font écho à la campagne d’attractivité lancée par la région en mars dernier en lien avec l’arrivée de la LGV entre Rennes et Paris. Dans ce cadre, la région Bretagne avait réalisé plusieurs visuels humoristiques en reprenant « un cliché de la vie francilienne détourné au bénéfice de la Bretagne » (@france3Bretagne).

#Ville

♦ La participation citoyenne peut-elle transformer la gouvernance des villes ? Pour le sociologue Loïc Blondiaux, professeur à la Sorbonne (Paris-I), « les municipalités sont devenues les lieux de l’innovation sociale et politique, car elles disposent des leviers pour susciter la contribution des citoyens. ». Il ajoute que « des métropoles comme Nantes, Paris ou Metz ont fait de la participation une ligne majeure de leur action et qu’elles « mettent en mouvement leurs collectivités pour les soumettre à cette exigence ».

♦ Pour la première fois, un acteur du développement technologique des villes intelligentes porte un regard critique sur ces cités utopiques des temps modernes. La « Smart City » affiche « des limites à ne pas négliger » énonce Joshfire la première agence française d’objets connectés dans son étude sur les smart cities. Le rapport attire l’attention sur quatre dangers : la nocivité des ondes électromagnétiques sur notre santé, la surveillance électronique (« Ce n’est pas Big Brother, c’est Big Mother », résume l’écrivain Alain Damasio), et l’atteinte en conséquence à la vie privée des habitants et la sécurité des équipements connectés. le xxie siècle sera celui des villes qui sauront sortir des logiques trop jacobines….

♦ Cinq projets qui préparent l’avenir de Nantes. Mobilité, connectivité, numérique, habitat social, et vie nocturne : cinq projets qui rendent Nantes plus « smart » dans les prochaines années. Johanna Rolland, Maire de Nantes, explique : « Le XXIème siècle sera celui des villes qui sauront sortir des logiques jacobines »

image004Légende image. Ce graff du Calaisien Vyrüs a fait un buzz mondial sur les réseaux sociaux. C’est grâce à une simple vidéo Facebook que ce graff peint à Anvers (Belgique) pendant l’été 2015, a connu une seconde vie avec 50 millions de vues en une dizaine de jours. (@F3nord).

#Presidentielle2017

♦ Citation : « Soutenir le digital, ce n’est pas seulement taper dans le dos des créateurs de start-up au CES de Las Vegas, c’est aussi prendre conscience de ses enjeux politiques, législatifs, économiques, fiscaux, sociaux et culturels », affirme Olivier Sichel, fondateur du think-tank Digital New Deal Foundation.

♦ Il n’est plus possible d’envisager un scrutin sans un relais sur les réseaux sociaux. Twitter, Facebook, YouTube et autres donnent la possibilité aux candidats de s’adresser en direct aux électeurs sans intermédiaire. Les réseaux sociaux rentrent ainsi dans le champ d’une analyse politique. Un certain nombre d’indicateurs permet donc de percevoir des dynamiques et d’analyser les réactions de l’opinion qui s’exprime en ligne sur les candidats. A lire : Si les candidats à la présidentielle étaient des réseaux sociaux.

#Surveillance

♦ Placer des caméras dans les lieux de pause de l’entreprise, les vestiaires, les toilettes ou aux abords du local syndical. C’est interdit. Et pourtant, de nombreuses entreprises n’hésitent pas à le faire, apprend-t-on dans le rapport 2016 de la Cnil paru le 27 mars. Le nombre de réclamations liées à la vidéosurveillance par les employeurs a doublé ces deux dernières années. Il représente plus de la moitié des 1073 plaintes concernant les ressources humaines recensées par l’organisme. Loin devant les manquements en matière de droit d’accès au dossier professionnel qui représentent 14% des griefs, et les problèmes liés aux dispositifs de géolocalisation placés dans les véhicules professionnels (14%).

IntelligenceArtificielle

♦ L’Intelligence artificielle est probablement l’un des sujets les plus traités par le cinéma américain de science-fiction. De 2001, l’Odyssée de l’espace (1968) à Ghost in the shell (2017), les machines futuristes sont souvent dépeintes de manière malveillante. Dans un univers dystopique, on met en scène un monde sombre où la technologie a pris le pas sur l’homme. Cette vision de l’intelligence artificielle « est souvent divertissante, généralement pessimiste et rarement réaliste », selon le magazine Scientific American, qui a, pour cette raison, décidé de demander aux experts leur avis sur la production hollywoodienne.

♦ Revue de liens : – Un tiers des Français pense qu’une technologie intelligente prendrait de meilleures décisions que le gouvernement. (@JournalDuGeek) ; – La France doit se préparer d’urgence à la révolution robotique (@Afpfr) ; – L’humour robotique (@franceinter).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 1er avril 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Figaro Live : 30 personnes pour une info TV en continu sur Internet ; – La guerre de l’information est réelle et nous sommes en train de la perdre ;- Netflix, le monstre qui dévore Hollywood ;- Pourquoi les stories risquent de remplacer les fils d’actualités ;- Blackpills, nouvelle plateforme de séries courtes.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Creation

xDes millions d’internautes créent une œuvre d’art collaborative sur Reddit. Le plus grand forum du monde, Reddit, a accueilli une expérience inédite pour le 1er avril : permettre aux utilisateurs de créer une œuvre collaborative en pixels. Pendant trois jours sans interruption, des millions d’internautes du monde entier ont collaboré pour faire figurer leurs créations sur une toile à l’origine entièrement vierge. L’expérience a parfois tourné à l’affrontement, comme lorsque les « redditeurs » allemands ont envahi le drapeau français. Mais, comme souvent sur Internet, l’ordre a fini par émerger du chaos. Résultat : une gigantesque fresque bourrée de références du Web. (@Pixelsfr).

#Entreprise

La vague de la deep tech déferle sur tous les secteurs de l’économie. Le bon mot de l’investisseur star Peter Thiel a fait réfléchir plus d’un entrepreneur. «  Nous voulions des voitures volantes, à la place nous avons eu 140 caractères », a-t-il ironisé en pensant à Twitter. L’émergence des deep tech devrait lui faire plaisir. En l’occurrence, la jeune pousse Lilium Aviation développe un véhicule biplace à décollage vertical, imaginé pour être garé sur le balcon de son propriétaire… Créé par quatre doctorants de l’Université technologique de Munich, cette start-up est loin d’être la seule à compter sur la matière grise de fondateurs particulièrement diplômés. D’après un rapport publié ce mardi par le Boston Consulting Groupe (BCG) et l’organisation Hello Tomorrow (voir ci-contre), les deep tech s’apprêtent à bouleverser l’ensemble des secteurs économiques avec leurs innovations de rupture. «  Elles se basent sur les dernières avancées scientifiques nées dans les laboratoires pour résoudre les grands défis du monde », souligne Philippe Soussan, directeur associé au BCG. (@LesEchos).

#Sport

Amazon relance la guerre des contenus sportifs entre les géants de la tech Du deux en un. Amazon frappe un grand coup dans les contenus sportifs, et en inflige un mauvais à Twitter. Le groupe de Jeff Bezos a mis 50 millions de dollars sur la table pour acquérir les droits de diffusion, en live streaming, de 10 des 16 matches du jeudi soir de la prochaine saison de NFL, le championnat de football américain. Soit cinq fois plus que Twitter l’an dernier. Celui-ci était encore sur les rangs cette année mais a dû s’incliner. Le groupe relance la guerre des contenus entre les poids lourds du Net . L’an dernier, Yahoo! avait annoncé un partenariat avec la ligue de hockey sur glace, après une brève tentative avec la NFL . L’été dernier, Snapchat en avait noué un avec la chaîne américaine NBC pour diffuser les meilleurs moments des JO de Rio . Leur objectif ? Doper l’utilisation de leurs services et la monétiser via la publicité. Pour les détenteurs de droits sportifs, cette ruée des groupes tech est une bonne nouvelle car elle ouvre une nouvelle fenêtre de revenus. Pour les chaînes de télé, c’est en revanche potentiellement problématique ; cela risque d’éparpiller l’audience en renforçant la consommation des contenus sportifs sur les plates-formes des géants de la tech. (@LesEchos).

#Data

Fin du monde : la Norvège crée un bunker pour sauvegarder toutes les données « Une ambassade digitale », logée à quelques centaines de kilomètres du pôle Nord, dans la solitude d’une île. Le 27 mars dernier, la Norvège a ouvert un bunker de type inédit, le « Artic World Archive », qu’elle a fait construire dans le but de pouvoir conserver toutes les données numériques sur Terre, en cas de fin du monde. Ce lieu peu commun, dont l’ouverture a été repérée par Mashable, pourra abriter tout document constituant un morceau de l’histoire de l’humanité. Géré par la société de préservation et d’archivage, Piql, il promet « une conservation ultra-sécurisée des informations et données avec une garantie d’accès dans le futur » aux pays qui confieront de précieux éléments.(@LExpress).

#Cyborg

On a parlé futur (et plein d’autres choses) avec le premier cyborg de l’histoire. Neil Harbisson a fêté vendredi dernier ses treize ans. C’est son âge de cyborg. Incapable de distinguer les couleurs depuis sa naissance – il perçoit seulement des nuances de gris, cet artiste espagnol d’origine britannique s’est implanté, il y a treize ans, une antenne plutôt design sur le crâne pour transformer les fréquences lumineuses en fréquences sonores. Dans son monde, les tableaux composent de la musique et les peintres sont des chefs d’orchestre qui s’ignorent. Premier cyborg de l’histoire [c’est inscrit à son état civil], il a créé une fondation avec Moon Ribas, une amie d’enfance, pour aider les humains à devenir cyborg et défendre le droit de cette nouvelle espèce. A l’occasion de son anniversaire, il nous a parlé de son expérience d’homme-machine et de sa vision de l’avenir. Alors, pour un cyborg, le futur, c’est quoi ? A lire aussi : Baratineurs ou véritables hommes-machines? On fait passer les cyborgs au détecteur de mensonge (@20minutes).

#Presidentielle2017

Les réseaux sociaux au cœur de la bataille présidentielle. Avec 6,5 millions de spectateurs, le débat des onze candidats organisé mardi soir par BFM et CNews fut une bonne opération d’affichage, à défaut d’avoir été toujours très audible. Un succès démultiplié par la caisse de résonance numérique offerte par les nouveaux outils de campagne. Le seul hashtag officiel de l’émission #LeGrandDebat a été utilisé plus d’un million de fois sur Twitter, et 1.500.000 messages au moins ont été échangés sur le sujet, selon la plateforme de veille Visibrain. «La télévision reste l’outil d’expression politique essentiel: il suscite le plus de confiance. Mais Internet s’est installé dans les usages, au point que c’est devenu le second espace privilégié de l’expression politique. Un média ne remplace pas l’autre, ils sont à la fois incontournables et complémentaires», relève Christophe Piar, enseignant à Sciences Po et spécialiste de la communication politique. A lire aussi : Les stratèges numériques des cinq grands candidats (@figaroelections).

# EmmanuelHollande : la genèse d’une offensive numérique. En arrivant sur le plateau de RTL, jeudi 30 mars, François Fillon est d’humeur offensive. Le candidat LR entre dans le studio muni d’un élément de langage assassin. La pique à destination du fondateur d’En marche ! a savamment été concoctée dans le plus grand secret par sa garde rapprochée. Quelques minutes plus tard, voici donc Emmanuel Macron rebaptisé en «Emmanuel Hollande» à l’antenne. Au QG de campagne de François Fillon, dans le XVe arrondissement de Paris, l’équipe du pôle numérique regarde et enregistre l’échange avec le journaliste Yves Calvi. « La réactivité est un enjeu clé de la campagne numérique. En moins de trois minutes, nous sommes capables de sortir une capsule vidéo avec l’extrait, de capter une tendance sur Twitter, de rebondir avec des photos et des infographies, pour faire vivre la saillie. Nous suivons Fillon depuis la primaire, le système est hyperrodé », poursuit l’animateur de la cellule riposte. A lire aussi : Mélenchon et Le Pen à la pointe des nouvelles technologies. (@figaroelections).

#Ville

Les conditions d’une mobilité « smart » Dans une tribune au « Monde » , Laurent Kocher, directeur exécutif chez Keolis, chargé du marketing, de l’innovation et des services, estime que la mobilité de demain doit se préparer dès maintenant par tous, et passe notamment par une refonte de la politique de la ville. (@LeMondefr).

Et si on créait un « Airbus » des villes ? Au nombre de 15 et bientôt de 22, avec l’arrivée de sept nouvelles agglomérations – Dijon, Orléans, Saint-Étienne, Toulon, Clermont-Ferrand, Metz et Tours -, ces grandes villes redessinent, avec les treize nouvelles régions, la carte de France des territoires. Si l’on y pense, cette nouvelle géographie urbaine et régionale est probablement ce qui restera de plus durable du quinquennat de François Hollande… Avec les lois NoTRe et Maptam, la France est entrée dans l’âge des métropoles et dans le siècle des villes. La métropolisation a été l’une des dominantes des dix dernières années Elle est allée de pair avec la mondialisation. La France est même plutôt en retard, à l’échelle mondiale : le Grand Paris, le chantier du siècle, ne sera pas achevé avant la fin de la prochaine décennie. Partout dans le monde, de grands ensembles urbains concentrent une part de plus en plus grande de la population et de la richesse. Il y a des métropoles globales – telles Paris, Londres, New York, Tokyo, Shanghai -, mais aussi des métropoles régionales, de plus en plus dynamiques. La nouveauté, c’est que ces métropoles s’émancipent. Des États, mais aussi les unes par rapport aux autres. (@latribune).

#Travail

Faut-il inventer un nouveau contrat de travail ? Solution simple ou simpliste? Pour répondre à la problématique épineuse du statut des travailleurs de l’économie collaborative, si débattue depuis que les requalifications d’indépendants en salariéscommencent à fleurir dans les tribunaux, le cabinet d’avocats d’affaires Bersay & Associés suggère de créer un contrat de travail taillé sur mesure pour cette industrie des « plateformes ». Il pourrait avoir les caractéristiques suivantes: un engagement de travailler 20 heures minimum par mois, avec une définition par le salarié de ses tranches horaires de disponibilité et la garantie du versement d’un salaire sur 20 heures minimum, la possibilité de travailler pour d’autres plateformes en parallèle, de travailler le dimanche, et de faire des heures supplémentaires sans contingent. Le salarié bénéficierait de congés payés, d’un socle minimum de droits, et notamment ceux attachés au versement des cotisations sociales. L’employeur pourrait mettre fin au contrat au cas où le salarié refuserait un certain nombre de fois d’effectuer les 20 heures requises. Le salarié aussi pourrait demander cette rupture ad hoc au cas où la société n’aurait pas été en mesure, à un nombre défini de reprises, de lui fournir les 20 heures de travail. Il verrait alors verser des indemnités de rupture. (@Lentreprise).

#Industrie

General Motors connecte 30.000 robots de chaîne d’assemblage à Internet. Au cours des deux dernières années l’entreprise a évité 100 pannes potentielles de ses robots qui assemblent des véhicules en analysant leurs données sur des serveurs externes posiitonnés dans le cloud explique à Bloomberg Mark Franks, directeur de l’automatisation. De quoi remplacer par de la maintenance préventive les pannes de production où le remplacement des robots sur les chaînes d’assemblage peuvent prendre jusqu’à 8 heures de travail. « Si nous pouvons éviter une perturbation de notre production, nous pouvons économiser un montant important » explique Mark Franks. Les entreprises de conception et de fabrication automobiles ont été historiquement de véritables pionniers dans le travail d’automatisation et continuent d’être des clients très importants du secteur de la robotique. En 2016 aux Etats-Unis les usines automobiles ont installé 17.600 robots contre 5.100 pour les fabricants d’appareils électroniques et 1.900 pour les fabricants de métaux. (@zdnetfr).

#Youtube

Feignants, prétentieux, corrompus… Marion et Anne-So de Fun Radio répondent aux clichés sur les youtubeursSamedi et dimanche, la deuxième édition de Vidéo City rassemblera quelque 250 youtubeurs français, porte de Versailles à Paris. Pour l’occasion, le Night show de Fun Radio délocalisera sur place son plateau pour une émission spéciale, dimanche, de 22h à minuit. Marion et Anne-So recevront, entre autres stars de la plateforme vidéo, Cyprien, Squeezie ou Norman… En attendant, 20 Minutes a confronté les deux animatrices à quelques-unes des idées reçues les plus répandues sur les youtubeurs… (@20minutes). A lire aussi : Video City Paris : les stars de YouTube à la rencontre de leur fans (@cnewsmatin).

#InFaux

Le fondateur d’eBay s’engage dans la lutte contre les « fake news ». Pierre Omidyar, le milliardaire qui a fondé eBay, va consacrer 100 millions de dollars sur les trois prochaines années pour soutenir le journalisme d’investigation, combattre la désinformation et les discours de haine en ligne. Il s’agit de « la plus grosse contribution jamais faite » dans ce domaine, a indiqué Stephen King, le directeur de l’engagement civique chez Omidyar Networks, une fondation philanthropique basée dans la Silicon Valley. (@LesEchos).

#intelligenceArtificielle

Benoît Peccoux, directeur marketing de la société. « Nos robots seront proposés en version traditionnelle ou collaborative. ». Dans les allées du Salon Industrie, qui a ouvert mardi 4 avril à Lyon, le phénomène est particulièrement frappant. Du japonais Fanuc à l’allemand Kuka, en passant par ABB, tous les grands fabricants de robots industriels misent sur la cobotique. Même constat pour le suisse Stäubli Robotics. Le groupe présente sur son stand sa cellule Smart Factory, composée de 3 robots collaboratifs 6 axes, qui « grâce à des fonctions de sécurité intégrées autorisent l’opérateur et la machine à travailler côte à côte sans barrière physique ». Ces cobots Stäubli, les seuls produits en France, suscitent la curiosité des industriels. Malgré des ventes balbutiantes, l’entreprise tient à être présente sur ce marché émergent. «  Toute notre gamme va migrer, affirme Benoît Peccoux, directeur marketing de la société. Nos robots seront proposés en version traditionnelle ou collaborative. » Quel est l’avenir des robots collaboratifs ? «   C’est un marché vraiment naissant, qui progresse lentement », répond André Montaud, administrateur du cluster Coboteam. Ce constat est aujourd’hui largement partagé par la profession. « La cobotique est un phénomène de mode qu’il faut démystifier, ajoute Hervé Henry, le patron du fabricant français de robots autonomes Siléane. C’est simplement un bras articulé dont on maîtrise le geste. Une machine comme une autre, censée travailler à côté d’un homme. » (@LesEchos).

06 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xLe Maroc poursuit l’extension de sa centrale solaireC’est la dernière étape d’un projet qui en comportait quatre. Le roi du Maroc, Mohammed VI, a lancé samedi 1er avril 2017 la construction du dernier volet du projet Noor, une gigantesque centrale phovovoltaïque située à 20km de Ouarzazate, aux portes du désert. Ce dernier segment de la centrale (Noor IV) sera développée sur une surface de 137 hectares et aura une capacité de production de 72 mégawatts, a indiqué l’agence officielle MAP. Une production électrique qui correspond aux besoins énergétiques de 17.000 foyers. Mobilisant un investissement de 750 millions de dirhams (70 millions d’euros), elle produira de l’énergie électrique directement à partir du rayonnement solaire capté par des cellules semi-conductrices. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Comment punir un robot ? La question peut paraître incongrue. Mais, Benoît Hamon, vous voulez ouvrir une boîte de Pandore, autant savoir ce qui vous attend. Car taxer les robots comme vous le proposez dans votre programme – c’est-à-dire pas comme des objets de consommation mais comme des travailleurs, pour la valeur qu’ils produisent – cela revient de fait à les constituer en personnes juridiques. En soi, ça n’est pas un problème. Mais, à partir du moment où les robots deviennent des personnes juridiques, se pose toute une série de questions afférentes, dont une : faut-il punir un robot qui contrevient à la loi ? Par exemple un robot doté d’intelligence artificielle qui aurait tué un être humain. La question n’est tellement pas absurde que dans dans un livre publié en 2012 aux Presses du MIT, et intitulé “L’Ethique du robot – des implication sociales et éthiques de la robotique”, les auteurs consacrent un chapitre entier à cette question de la punition des robots. Que disent ces chercheurs ? (j’essaie de vous restituer le raisonnement, sachant que je ne suis pas juriste, et qu’il s’agit en plus de droit anglo-saxon, mais bon, vous me pardonnerez les approximations…) (@franceculture).

Création d’une synapse artificielleUn groupe de chercheurs français vient de mettre au point une synapse artificielle sur une puce électronique capable d’apprendre de manière autonome. Il ont ensuite pu modéliser le dispositif. La synapse artificielle développée par les chercheurs est nommé le memristor. Le memristor est un nano-composant électronique composé d’une couche ferroélectrique enserrée par deux électrodes. (@zdnetfr).

Comment les chatbots vont redéfinir l’expérience client Le chatbot est la nouvelle interface plébiscitée par les marques pour entrer en contact avec leurs utilisateurs, par le biais d’un robot automatique ou d’un avatar en 3D. Aussi, le marché de cet outil conversationnel et d’engagement doit connaître une croissance annuelle de plus de 37% sur les 4 prochaines années (Orbis Research). Il n’empêche que leur usage n’est pas encore entièrement généralisé, en raison notamment des progrès nécessaires entre la compréhension de la demande de l’utilisateur et la réponse à lui apporter automatiquement. D’après iAdvize, solution française spécialisée dans le commerce conversationnel, elles seraient aujourd’hui 2 500 marques dans plus de 40 pays à utiliser ces bots. Taux de conversion, relation client, messaging…autant d’étapes clés qui vont être transformées. «40% des interactions mobiles seront prises en charge par des bots», rappelle iAdvize qui cite Gartner. Quelles sont les marques qui ont réussi à mettre en place cet outils, quelles sont celles qui ont échoué, interroge la société nantaise dans cette présentation publiée en février 2017. iAdvize n’est pas neutre sur le sujet puisqu’en 2016 il lançait « ibbü », un chat interactif qui permet à un visiteur d’un site d’e-commerce de solliciter l’avis d’un «expert» qui répond à ses questions à distance. (@frenchweb).

#InFaux

Fake news : l’Allemagne veut sanctionner financièrement les réseaux sociaux. L’Allemagne a approuvé mercredi un projet de loi pour infliger jusqu’à 50 millions d’euros d’amende aux réseaux sociaux rechignant à lutter contre les contenus haineux et les « fausses informations », un sujet sur lequel Berlin se veut en pointe. « Lorsqu’ils ne sont pas combattus de manière effective et ne font pas l’objet de poursuites, les crimes haineux représentent une grande menace pour la coexistence pacifique dans une société libre ouverte et démocratique », souligne le gouvernement d’Angela Merkel dans un communiqué. D’après ce projet de loi qui vise notamment Facebook, Twitter ou Youtube, les réseaux sociaux auront un délai de 24 heures après leur signalement pour supprimer ou bloquer les « publications manifestement délictueuses », tandis que « les autres contenus délictueux doivent être effacés ou bloqués dans les sept jours suivant le signalement ». « Cela concerne aussi les copies de ces contenus délictueux », ajoute encore le gouvernement. Le délai de sept jours inscrit dans le projet de loi pour les contenus n’étant pas « manifestement » illégaux doit permettre de préserver la liberté d’expression en laissant le temps aux réseaux sociaux d’analyser ces contenus. Le gouvernement souligne que l’avènement des réseaux sociaux a provoqué « un changement massif » dans les rapports entre les gens: « la culture du débat en ligne est souvent agressive, blessante et souvent pleine de haine ». En gestation depuis des mois, ce texte adopté en conseil des ministres a suscité de longs débats, notamment en raison de la frontière parfois floue séparant la liberté d’expression et les discours racistes qui sont durement combattus en Allemagne, pays encore largement marqué par son passé nazi. (@latribune).

Lancement d’un fonds contre les « fake news ». Facebook cherche de l’aide dans la lutte contre les fausses informations. Le réseau social s’est associé à plusieurs universités, organisations caritatives et entreprises pour lancer un fonds de recherche dans le domaine. « C’est un problème de société que nous ne pouvons pas régler seuls », justifie Campbell Brown, une ancienne présentatrice vedette de CNN recrutée début 2017 par la société de Menlo Park (Californie) pour gérer les partenariats avec les médias. Baptisé « News Integrity Initiative », ce programme sera initialement doté d’une enveloppe de 14 millions de dollars (13,1 millions d’euros). En plus de Facebook, la Fondation Ford, le fonds philanthropique de Craig Newmark, le fondateur du site de petites annonces Craiglist, ou Mozilla, le concepteur du navigateur Internet Firefox, participent également au financement. Le projet sera dirigé par Jeff Jarvis, un professeur réputé de l’école de journalisme de l’université publique de New York. (@pixelsfr).

#Ville

« Le modèle actuel de la mobilité est dans une impasse ». Sociologue, Bruno Marzloff travaille sur la mobilisation des acteurs de la ville autour des transformations en cours au sein du cabinet de prospective qu’il a créé en 1993, Chronos. Il sera l’un des experts internationaux invités par La Tribune à prendre la parole à l’occasion de la 3e édition de Smart City Bordeaux, le jeudi 18 mai 2017 au Palais de la Bourse. Sa keynote portera sur le thème : « Mobilités. En quête d’un modèle en rupture ». Son postulat : le modèle de mobilité fordiste, dans sa logique extensive de flottes motorisées et d’infrastructures lourdes, s’effondre. Le clivage s’exacerbe entre les modes de vie urbains, où la voiture privative s’éteint, et ailleurs où l’autosolisme triomphe. Le véhicule partagé, connecté, autonome de la smart city, est à portée de main. S’agira-t-il d’un fléau ou d’une solution miracle ? Quelle vision de la mobilité dans le prisme de la demande et des usages ? Quel jeu d’acteurs pour imaginer un modèle au service de l’intérêt général ? Bruno Marzloff débattra ensuite avec Raphaël Cherrier, fondateur de la startup Qucit et Hervé Lefèvre, directeur général de Keolis Bordeaux Métropole. (@LaTribuneBdx).

« Le XXIe siècle sera celui des villes qui sortiront des logiques jacobines » (Johanna Rolland) Attachée à la « social-écologie », Johanna Rolland, Maire de nantes, veut mettre un coup d’accélérateur sur la construction de la métropole nantaise. Autour de quatre ambitions ; le collaboratif, la nature en ville, l’alliance des territoires urbains et ruraux, et l’international. (@latribune).

Wiki-habitat, futur carnet de santé numérique du logement ? Sur la ligne de départ, les Nantais s’estiment parmi les mieux placés pour satisfaire aux exigences du futur carnet de santé numérique du bâtiment, voulu par l’Etat. « Tout simplement parce que nous nous appuyons sur la plateforme Izigloo créée par la startup EP. Qu’elle existe concrètement et qu’elle fonctionne ! », estime Pierre Yves Legrand, directeur de Novabuild, cluster engagé dans l’accélération des transitions (numérique, écologique…) au service du secteur du bâtiment qui compte quelques 350 adhérents dans les Pays de la Loire.  Au nom de l’interprofession, c’est lui, soutenu par le Conseil régional des Pays de la Loire, qui a pris en main le projet Wiki-habitat, autour d’un consortium qui réunit des architectes, un bureau d’études spécialisé dans le thermique, une plateforme technologique positionnée dans le bâtiment durable, une entreprise de conseil en stratégie et innovation dans le domaine de l’environnement, un cabinet immobilier, la startup nantaise EP et, depuis peu, un cabinet d’avocats très au fait des questions relatives à la gestion des données…(@latribune).

#Paiement

WhatsApp convoite le marché des paiements en Inde. Un nouveau concurrent de taille affiche l’ambition de profiter de la montée en puissance des paiements dématérialisés en Inde. WhatsApp, dont le propriétaire n’est autre que Facebook, s’apprêterait à lancer d’ici les six prochains mois, sur le sous-continent, un service de paiement via sa messagerie, selon le site en ligne The Kent. En février, Brian Acton, le cofondateur du groupe, avait d’ailleurs confirmé auprès de « Times of India » son intérêt pour le secteur. Pour le géant américain, le timing semble idéal. Tout d’abord, le secteur est en pleine ébullition depuis la démonétisation lancée par le gouvernement en novembre dernier . A cette occasion, les autorités ont amorcé un large programme visant à faire basculer l’Inde, très dépendante du « cash », vers les paiements dématérialisés. Ensuite, WhatsApp est très populaire en Inde. En février, le groupe qui compte 1,2 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, a d’ailleurs passé le cap des 200 millions sur ce seul pays, son premier marché. Enfin, ce modèle de paiement via messagerie a déjà été expérimenté en Chine où les succès de WePay sont liés à l’utilisation du service de tchat WeChat. (@LesEchos).

#Internet

Au Kenya, le Net pour le meilleur mais aussi pour le pire. C’est devenu un cliché : dans les pays en développement, notamment en Afrique, le téléphone portable est à l’origine d’une révolution numérique. En ouvrant l’accès à Internet, aux services bancaires, à l’information, à l’éducation ou à l’économie, les smartphones transforment radicalement la vie des habitants les plus pauvres. Pour autant, le mobile est loin d’être une baguette magique qui aplanit les inégalités. C’est l’une des lectures que l’on peut faire d’une très complète étude récemment publiée sur les primo-accédants à Internet, menée au Kenya par la fondation Bill et Melinda ­Gates et la fondation Mozilla. Les chercheurs ont suivi pendant plusieurs années le parcours de 160 individus ayant acquis pour la première fois un téléphone connecté à Internet, qu’ils vivent à la ville ou à la campagne, qu’ils soient très pauvres ou non, colporteurs d’eau, vendeurs ou professeurs. Les résultats sont très loin d’un « technoptimisme » béat. « Sans formation appropriée, l’adoption du smartphone peut empirer des problèmes sociaux et financiers existants », résument Laura de Reynal et Bobby Richter, rapporteurs de cette étude à la fondation Mozilla. Car l’usage du téléphone n’est pas « neutre », et s’inscrit dans un contexte social. Ainsi, les femmes voient beaucoup plus fréquemment leur usage du mobile contrôlé par les hommes que l’inverse ; le fait de parler anglais ou swahili ne donne pas accès aux mêmes sites ; et le smartphone est souvent le bien le plus précieux que possèdent les personnes suivies. (@Pixelsfr).

#DroitsDAuteur

Les fournisseurs d’accès à Internet bientôt indemnisés pour coopérer avec la Hadopi. C’est une petite victoire pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI). En effet, un décret publié samedi 11 mars dans le Journal officiel prévoit de leur octroyer une compensation financière par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) pour les «surcoûts» engendrés par le dispositif de «riposte graduée». Concrètement, les fournisseurs d’accès à Internet seront indemnisés pour compenser les frais liés à l’identification des internautes téléchargeant illégalement des oeuvres sur Internet. Cependant, le décret n’est pas applicable dans l’immédiat puisqu’il ne fixe pas le cadre pour établir «le seuil, le versement forfaitaire et les tarifs» de cette compensation financière. (@frenchweb).

#MediaSocial

Trois questions sur Mastodon, le réseau social présenté comme le nouveau Twitter, où les utilisateurs sont « pouet » à tout https://francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/trois-questions-sur-mastodon-le-reseau-social-presente-comme-le-nouveau-twitter-ou-les-utilisateurs-sont-pouet-a-tout_2131005.html Lancé en octobre 2016, ce réseau social, qui ressemble à Twitter, connaît un pic d’inscriptions depuis le début du mois d’avril. Mastodon est un réseau social similaire à Twitter créé par le développeur allemand Eugen Rochko. Il permet de poster des messages et des liens sur sa timeline, auxquels n’importe qui peut répondre. Les messages sont appelés « toots », ou « pouets » en français, et peuvent faire jusqu’à 500 signes maximum, contre 140 sur Twitter. Les personnes inscrites peuvent choisir, pour chacun de leur message, s’il est public ou privé, précise Mashable (en anglais). Ils peuvent aussi placer un avertissement devant leurs « pouets », que les autres usagers pourront voir uniquement s’ils le choisissent. (@franceinfo).

#Espace

Jeff Bezos vend un milliard de dollars d’actions par an pour envoyer ses fusées dans l’espaceJeff Bezos a toujours la tête dans les étoiles. Pour les atteindre, le patron d’Amazon n’hésite pas à employer les grands moyens. Déjà à la tête d’une fortune estimée à 75,7 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième homme le plus riche du monde derrière Bill Gates, Jeff Bezos a déclaré qu’il vendait chaque année un milliard de dollars de ses parts dans Amazon pour financer Blue Origin, sa firme aérospatiale. Initialement, Blue Origin devait lancer cette année ses premiers vols d’essai du programme destiné à transporter des passagers à une centaine de kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Cependant, ces tests seront certainement reportés à 2018, selon Jeff Bezos. Le fondateur d’Amazon ambitionne de proposer le premier vol suborbital de 11 minutes à des voyageurs payants. Ces derniers devront débourser 300 000 dollars pour décrocher leur carte d’embarquement. (@frenchweb).

#Défense

L’Allemagne se dote d’une cyberarmée. Après l’air, la mer et la terre, la Bundeswehr possède désormais sa quatrième armée. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, a officiellement installé mercredi à Bonn le premier «cybercommando» allemand. « L’espace cyber a sa propre dimension », explique la secrétaire d’État à la Défense, Katrin Suder. « Ce n’est plus de la science-fiction ». Bras droit d’Ursula von der Leyen, elle a supervisé la constitution de la cyberarmée allemande. « Le cyberespace est ce qui me tient éveillée la nuit », a-t-elle confié lundi 3 avril, lors d’une conférence à l’Académie fédérale pour la sécurité. La Bundeswehr doit faire face à des milliers d’attaques quotidiennes sur Internet. Durant les deux premiers mois de l’année, elle en a comptabilisé 284.000! La plupart sont indolores et sans importance. Mais certaines peuvent être d’autant plus dangereuses qu’elles passent inaperçues. À la différence d’une attaque conventionnelle, les dégâts causés sur les réseaux sont souvent difficiles à mesurer: quels systèmes ont été touchés, quelles données ont été piratées ? (@Figaro_Inter).

05 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Region

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Ce graff du Calaisien Vyrüs a fait un buzz mondial sur les réseaux sociaux. C’est grâce à une simple vidéo Facebook que ce graff peint à Anvers (Belgique) pendant l’été 2015, a connu une seconde vie avec 50 millions de vues en une dizaine de jours. (@F3nord).

#Presidentielle2017

Filteris, la pseudo-enquête électorale à prendre avec des pincettes. « Filteris avait prédit la victoire de Fillon à la primaire, et le place devant Macron au 1er tour. » Depuis le début du mois de mars, plusieurs sites Internet, comme Valeurs actuelles, font leurs gros titres à partir d’une intrigante étude d’opinion, qui donne des résultats bien différents des sondages traditionnels publiés aux mêmes dates. Quel crédit accorder à cette « analyse », dont les partisans de François Fillon se montrent très friands ? (@LesDecodeurs). A lire aussi : La mesure Filteris qui donne Fillon au second tour est-elle fiable ? (@figaroelections).

Pourquoi Fillon est devant Macron sur les réseaux sociaux. Il n’est plus possible d’envisager un scrutin sans un relais sur les réseaux sociaux, et ceci est tout particulièrement vrai pour l’élection présidentielle. De nombreuses raisons expliquent cet état de fait, la principale étant la possibilité, via Twitter, Facebook, YouTube et autres, de parler en direct à tous les Français sans intermédiaire et dans une approche de dialogue. Les réseaux sociaux sont une des clés de succès d’une campagne et entrent à ce titre dans le champ d’une analyse politique, au risque de la voir en décalage avec la réalité démocratique, ce sur quoi les instituts de sondage sont souvent attaqués. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès et à attendre des réseaux sociaux le nom du prochain président de la République ! Nous savons juste qu’une stratégie digitale doit être harmonieuse et cohérente avec le candidat et son programme. Un certain nombre d’indicateurs permet donc de percevoir des dynamiques et d’analyser les perceptions et réactions de l’opinion qui s’exprime en ligne sur la campagne et sur les candidats. Et de ce point de vue, la situation pour les cinq principaux candidats est très différente. (@figaroelections). A lire : Si les candidats à la présidentielle étaient des réseaux sociaux. (@paulaveline).

#IntelligenceArtificielle

Des robots ont créé leur propre langage pour communiquer entre eux. Des chercheurs du laboratoire OpenAI ont entraîné des robots intelligents à développer leur propre langage, à créer des mots en fonction de leurs expériences, et à communiquer entre eux. Une expérimentation qui, complexifiée, apparaîtrait déterminante pour le développement de l’intelligence artificielle. Explications avec le site Recode (@Rslnmag).

#Transport

Microsoft investit 75 millions d’euros dans les voitures Renault-Nissan. Microsoft n’avait communiqué aucun chiffre en septembre dernier, mais le groupe américain va investir jusqu’à 75 millions d’euros dans la conception d’une plateforme de nouveaux services destinés à équiper les futurs véhicules connectés du groupe Renault-Nissan. Selon des chiffres internes, sa conception coûtera jusqu’à 50 millions d’euros, même « en cas d’échec », et sera basée sur l’offre d’informatique dans les nuages, le « cloud », Azure. Durant la phase de mise en service, 25 millions d’euros supplémentaires seront investis par l’entreprise de Redmond. (@LExpress).

Les huit startups qui partent aux Etats-Unis inventer la voiture connectée de demain sont… Dans quelques mois, la troisième promotion du programme Ubimobility, dédié au véhicule autonome et connecté et porté par bpifrance et Business France, s’envolera outre-Atlantique. Les huit startups sélectionnées par un jury composé d’experts américains du secteur ont été dévoilées ce jeudi. Après plusieurs semaines d’intense préparation, notamment au pitch, les startups s’envoleront au mois de juin pour deux semaines d’immersion aux Etats-Unis, entre Detroit, capitale mondiale de l’automobile, et San Francisco, au coeur de la Silicon Valley. Les jeunes pousses françaises y rencontreront des grands comptes du secteur, à l’instar de Ford ou Volkswagen, et des géants de l’innovation à la pointe de la recherche en matière de véhicule connecté comme Google ou Uber. Les huit startups vont également bénéficier d’un accompagnement par des partenaires de bpifrance et de Business France, des conseils d’avocats ou de fiscalistes, pour envisager sereinement de s’implanter sur le marché américain. (@bymaddyness).

#Restauration

Nos start-up ont-elles les yeux plus gros que le ventre ? La foodtech va-t-elle régaler le monde ? Avec 1,1 Md€ d’investissement, la livraison de repas à domicile, plats de restaurateurs ou menus issus de producteurs locaux, est tendance. Ces dernières années, les start-up du secteur se sont multipliées comme des petits pains. « La Fourchette a été le pionnier, le site permet de réserver un restaurant en quelques clics. Progressivement, les menus des restaurants sont apparus sur Internet, drainant de nouveaux clients désireux de se faire livrer à domicile. Depuis 5 ans, le marché de la restauration s’est déstructuré : c’est maintenant le restaurateur qui se plie aux exigences du consommateur », analyse Marc Fournier, directeur associé du fonds Serena Capital qui a investi dans plusieurs foodtechs. (@Entreprendre).

#Ville

La Smart City, un marché à forte croissance pour les entreprises internationalesLes grands opérateurs des domaines de l’énergie, des transports, de l’eau, de l’environnement, des télécoms, … le savent, le marché de la Smart City est très porteur. La société américaine d’études de marché « Grand View Research » avait annoncé il a tout juste un an, un chiffre de 1,4 trillion de dollars pour les activités qui concernent la Smart City et principalement dans le domaine des transports. Ces prévisions s’élevaient au triple de la taille du marché mondial étudié en 2013, lequel se chiffrait alors qui était de 568 milliards de dollars. (@villeintelmag).

#Brexit

Pourquoi Paris ne récupérera pas les startups qui fuient Londres. Paris n’est pas la ville la mieux placée pour accueillir les startups britanniques, échaudées par le Brexit. C’est la conclusion d’une étude réalisée par Movinga, startup spécialiste du déménagement. La capitale française n’arrive qu’onzième sur les quinze villes pressenties pour bénéficier de l’exode lié au Brexit. C’est Berlin qui est la ville qui a le plus de chances d’accueillir les startups britanniques après le Brexit, devant Varsovie et Budapest. Au contraire, Copenhague, Helsinki et Stockholm sont les trois villes les moins bien placées. (@bymaddyness).

#Media

Plateformes vs. Editeurs : les liaisons dangereuses. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. La question est aussi vaste qu’ambitieuse : comment la Silicon Valley a-t-elle changé le visage du journalisme mondial ? Dans un (long) rapport de 25.000 mots publié il y a quelques jours, le Tow Center for Digital Journalism de Columbia s’étend sur les nombreuses conséquences induites par la montée en puissance de ces acteurs oligopolistiques, dont il paraît bien difficile (pour ne pas dire suicidaire) de se passer quand on est un média d’informations. Une étude rétrospective éclairante sur la rapide redistribution des rôles de chacun, qui montre à quel point une petite décennie suffit à rebattre complètement les cartes à l’échelle du web. (@metamedia).

#inFaux

Facebook prétend mieux lutter contre la désinformation en finançant un fonds pour le journalisme.Régulièrement critiqué pour son rôle dans la propagation des articles de désinformation, Facebook tente de consolider son image d’acteur à la pointe de la lutte contre ce phénomène en investissant dans un fonds pour le journalisme. Si le projet du collectif News Integrity Initiative est louable, on peine à voir comment il permettra de régler le problème. Outils de signalement, travail de vérification assuré par différents journalistes, jeu vidéo pédagogique… ces derniers mois, de nombreuses mesures ont été déployées par différents acteurs internationaux pour lutter contre la désinformation qui sévit sur Internet. Désormais, le problème sera aussi traité par la News Integrity Initiative, un collectif doté d’un fonds de 14 millions de dollars lancé par différents investisseurs, dont Facebook, Mozilla, mais aussi le Craig Newmark Philanthropic Fund, la branche caritative fondée par le créateur du célèbre site de petites annonces Craigslist. (@Numerama). A lire aussi : Neuf organismes, dont Facebook et Mozilla, investissent 13 millions d’euros contre la « désinformation » (@Pixelsfr).

Redford n’est pas l’homme du président Trump. « 45 ans après le Watergate, la vérité est à nouveau en danger ». A 80 ans, Robert Redford n’a pas encore perdu ses facultés mentales. Il les étale dans un billet publié dans les colonnes du « Washington Post » et compare la haine de Trump envers les journalistes à celle qui animait l’administration Nixon durant les 26 mois de scandale du Watergate. Pour avoir incarné au cinéma, dans Les hommes du président, Bob Woodward, un des deux journalistes du Wapo à l’origine des révélations qui coûteront à Nixon son poste, Robert Redford profite du 45e anniversaire du Watergate pour tacler le 45e président des Etats-Unis. (@LObs). A lire aussi : Mardi, allez voir « 1984 » au cinéma pour résister au Big Brother Trump (@LObs).

#BigData

L’explosion du volume de données fait saliver l’industrie du stockage. En moins de dix ans, le volume total de données à analyser devrait être multiplié par plus de huit selon le cabinet d’analystes IDC, pour atteindre 163 Zettaoctets (163 milliards de Teraoctets). « Ce qui est étonnant, ce n’est pas que la production de données à stocker augmente, mais le rythme effréné de cette augmentation », explique Jeff Fochtman, responsable marketing chez Seagate. « Nous -mêmes sommes surpris. Et la vague de l’Internet des objets ne fait que commencer ». Et ce n’est pas eux qui génèrent de plus en plus de données. Corollaire de ce changement, la nature des données produits change. C’est d’ailleurs le principal enseignement de l’étude, au-delà de la rapide montée en puissance de la production. Alors qu’une majorité des besoins de stockage aujourd’hui concerne le divertissement (films, photos…), les données collectées à l’avenir seront de plus en plus critiques, au sens où elles sont le support d’activités humaines considérées comme vitales. Il peut s’agir des données de santé, mais aussi de celles qui serviront à diriger les voitures autonomes par exemple. (@LesEchos).

#Streaming

Quand Canal+ s’inspire du modèle Netflix. Canal+ se rapproche de plus en plus du mode de distribution qui a fait le succès d’un Netflix, et qui est en train de bousculer toute la filière audiovisuelle. Ainsi, ce n’est plus seulement à travers son décodeur maison que le groupe veut interagir avec ses clients français, mais à travers l’appli MyCanal, et ce quel que soit le support de consommation – téléviseur avec décodeur, mais aussi smartphone, tablette ou TV connectée. Alors qu’elle a été téléchargée plus de 11 millions de fois, y compris par des non-abonnés à Canal car elle donne accès aux autres chaînes, cette application totalise 5 millions de visiteurs uniques mensuels, dont 2 millions « ultra-actifs », dit le groupe. Mais à horizon 2 à 3 ans, Canal voudrait que tous ses abonnés utilisent cette interface, dit Maxime Saada, le directeur général. (@LesEchos).

#Sciences

Le CNRS lance la première course de voitures nanométriques. Pour la première fois au monde, des chercheurs vont faire la course… avec des voitures moléculaires. Sur une plaque en or de quelques millimètres, des véhicules de quelques nanomètres (un milliardième de mètre) s’affronteront à Toulouse le 28 avril au Centre d’élaboration des matériaux et d’études structurales (Cemes). Ces nanovoitures sont dix fois plus petites qu’un virus. Mille fois plus petites qu’une bactérie. Rendez-vous compte : on pourrait en créer une file de 100.000 dans l’épaisseur d’un cheveu ! Impossible, évidemment, de suivre une telle course à l’œil nu. C’est grâce à leur microscope à effet tunnel à quatre pointes, unique au monde, qu’il sera possible de suivre l’avancée des concurrents lors des trente-six heures que durera la compétition. Cet équipement permet de faire simultanément quatre « images » ayant une résolution de l’ordre du millième de nanomètre. C’est aussi ces pointes qui fournissent l’électricité nécessaire à la propulsion des voitures moléculaires. « La molécule absorbe l’énergie et va se déformer », détaille Christian Joachim, physicien au Cemes, qui a imaginé cette course en 2012. « Les équipes ont inventé des designs qui permettent à leur molécule d’avancer, de tourner, que ce soit en utilisant des pales, des pédales, des pieds ou des roues.» En fonction de la zone de la « voiture » qui est alimentée, son comportement peut changer. (@Le_Figaro).