31 Mar

Régions.news #274 – Edition du vendredi 31 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Manifestants à Cayenne, Guyane, mardi 28 mars 2017. (Photo Jody Amiet / AFP). Ce n’est que cinq jours après le début des blocages en Guyane que les médias nationaux ont commencé à évoquer la situation dans le département. Les internautes ont été nombreux à déplorer ce silence (@la1ere).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Philippe Bouche est Le maire de Faugères (Hérault), commune de 528 habitants, connue pour son vin et son patrimoine médiéval, cherche à financer une nouvelle école et une nouvelle mairie. Les bâtiments actuels ne sont plus aux normes. En panne de fonds, il a écrit à des personnalités et à des grandes fortunes de France et projette de monter une campagne de financement participatif. Voir la vidéo du site de @F3Languedoc

♦ Fini le temps perdu pour garer ou retrouver sa voiture dans un des parkings à Roissy-Charles-de-Gaulle, vous pouvez, sans supplément de tarif, opter pour Stan, le « voiturier automatique ». Un robot dont le seul usage est garé votre véhicule.

♦ Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vient d’inaugurer l’Intelligence Campus à Creil (Oise). Ce nouveau centre va permettre aux chercheurs, universitaires et sociétés privées de côtoyer le renseignement militaire. Avec cet Intelligence Campus, La Direction du renseignement militaire (DRM) s’ouvre à la société civile et souhaite « développer des solutions innovantes dans le domaine du traitement des données, de leur capture à leur exploitation, avec une dominante imagerie et géo-intelligence ». Dédié au renseignement militaire, ce campus sera aussi un incubateur de start-up.

#Presidentielle2017

♦ Contrairement à l’élection présidentielle de 2012, les principaux candidats de 2017, sauf Marine Le Pen, très imprécise sur le sujet, intègrent dans leur vision de l’avenir de la France les enjeux de la transformation numérique de l’économie et de la société. Si certains sujets font consensus, les diverses sensibilités politiques s’expriment sur les questions de souveraineté, de fiscalité, de financement de l’innovation, d’inclusion par le numérique ou encore dans le domaine de la culture. Lire le décryptage des journalistes de @LaTribune.

♦ GOV est une application participative de sondages. Elle permet à tous les utilisateurs de voter quotidiennement sur des débats de société mais aussi sur leur perception des hommes politiques en lice pour la présidentielle. Après le débat du 20 mars, cette application, accorde à François Fillon une popularité hors norme. Fondée en janvier 2014, vécue par ses fondateurs comme un outil démocratique, GOV s’inscrit dans une mouvance qui prétend abolir les algorithmes mesquins des sondages traditionnels, et en finir avec leurs échantillons trompeurs. A lire aussi : Plusieurs applications donnent François Fillon vainqueur de la présidentielle (@LesInrocks) et Comment fonctionnent ces applications qui veulent remplacer les sondages ? (@BFMTV). Si vous cherchez des applications politiques à télécharger avant de voter, voici une petite liste.

♦ Pourquoi il faut se méfier des « mesures » de Filteris, la société d’analyse vantée par les fillonistes.

image004Légende image. Aaron Swartz à San Francisco (2008). Photo Noah Berger / Reuters.

♦ Citation : « L’information est un pouvoir. Mais comme tous les pouvoirs, il y a ceux qui veulent le garder pour eux… Il est temps, dans la grande tradition de la désobéissance civile, de déclarer notre opposition au vol privé de la culture publique. Nous devons prendre l’information partout où elle est stockée et la partager avec le monde. » explique l’hacker américain Aaron Swartz. Il était militant d’un Internet libre et ouvert, programmeur, activiste. Quatre ans après sa mort, à l’âge de 26 ans, ses écrits sont rassemblés dans un recueil publié en français, sous le titre « Celui qui pourrait changer le monde ».

♦ En 2013, sa vie s’achève brutalement à 26 ans. Ceci peu après son acte de militantisme le plus célèbre : le téléchargement de millions d’articles scientifiques dans des bases de données payantes, qu’il voulait voir partagés librement. Visé par une enquête du FBI, il décide de mettre fin à ses jours. « Celui qui pourrait changer le monde » se lit comme un testament politique. Il avait publié en 2012 un essai publié sur le blog « Crooked Timber », dans lequel il expliquait : « Si les citoyens ne jouissent d’aucun pouvoir de contrôle, les bases de données les plus accessibles du monde ne contribueront aucunement à ce que la situation s’améliore ». Aaron Swartz « représente à la fois l’idéalisme d’Internet et son côté sombre », explique Brian Knappenberger, auteur d’un documentaire sur son militantisme : The Internet’s own boy.

#DonneesPersonnelles

♦ Les deux chambres du Congrès américains ont décidé de supprimer les règles de vie privée imposées aux Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) Règles mises en place en 2016 et malgré l’opposition les télécoms, obligeaient les FAI à obtenir le consentement de leurs clients au moment de commercialiser les données qu’ils collectent à leur propos. Aux Etats-Unis, les opérateurs ne veulent plus se contenter d’être de simples fournisseurs d’accès et tentent de plus en plus de concurrencer Google et Facebook sur le terrain lucratif de la publicité en ligne. Pour cela, ils ont besoin d’informations fiables et précises. Ainsi la FAI comme Verizon, ATT, Comcast, qui ont pratiqué un intense lobbying auprès des élus, ont applaudi ce nouveau texte de loi. Il répond à la volonté du Président des Etats-Unis de mettre un terme à la neutralité du Net, ce principe qui veut que les FAI garantissent le même accès à tous leurs abonnés. Sans ce principe, les opérateurs pourront imposer un tarif spécial pour l’accès à des services qui consomment le plus de bande passante comme celui de la vidéo. L’organisation de protection des données personnelles Access Now, a ainsi qualifié la résolution de « vote pour les profits des entreprises au détriment des droits et des libertés civiles des citoyens ».

♦ Le cyberespace où transitent chaque jour des millions de données laissées par les utilisateurs, est très vite devenu un enjeu politique et économique majeur. Ainsi la production exponentielle de données alimente de nombreuses activités économiques. Ces données massives sont devenues l’objet de toutes les convoitises. Or, depuis quelques temps, fleurissent des sociétés d’un genre nouveau dont la raison sociale est d’acheter le maximum de données personnelles pour les revendre. Ces entreprises nommées data-brokers, courtiers en données, sont l’objet de tous les fantasmes : On les compare à des Big Brothers 3.0 qui vous surveillent ou à de grands manipulateurs qui exploitent vos données pour tenter de changer nos comportements, nos idées ou nos votes. Quel est le rôle réel en définitive que joue ces sociétés de la données ? (A suivre…).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 25 mars 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les 100 sites qui dominent l’Internet ; – Le capitalisme des plateformes ; – Comment les Américains choisissent qui croire sur les réseaux sociaux ; – Comment AP forme ses journalistes au 360°.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xSpaceX a réussi à lancer pour la première fois une fusée déjà utilisée. C’est une première historique. Jeudi 30 mars, la société américaine SpaceX a lancé une fusée déjà utilisée et est parvenue une nouvelle fois à en récupérer le premier étage, ouvrant ainsi la voie à une possible troisième utilisation. Cette double réussite permet au milliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX, de franchir une nouvelle étape dans son ambition de révolutionner les voyages dans l’espace en réduisant drastiquement les coûts, avec l’objectif ultime d’organiser des liaisons commerciales vers Mars. (@LesEchos). Légende image : Décollage du lanceur Falcon 9 de SpaceX, le 30 mars 2017, pourvu pour la première fois d’un premier étage recyclé. Photo SpaceX.

#Presidentielle2017

La Présidentielle du Numérique : quelles mesures pour une souveraineté numérique ? « Lors de la précédente campagne présidentielle, le numérique était le grand absent des débats. » C’est pour éviter de réitérer l’expérience que le collectif France Numérique 2017, qui rassemble organisations professionnelles et associations représentatives du numérique, a organisé le 9 mars 2017 « La Présidentielle du Numérique ». Objectif : échanger et débattre avec les équipes de campagne des candidats de leurs visions et de leurs propositions relatives au numérique. Et si, comme l’a souligné Bertrand Diard, le président de Tech In France, la prise de conscience de ces enjeux s’est considérablement accrue depuis 2012, il reste un travail conséquent à mener pour que le numérique s’impose véritablement dans le débat public. L’absence – remarquée – des candidats eux-mêmes lors de cet événement en est d’ailleurs une illustration frappante. Thème régalien s’il en est, la souveraineté numérique était au cœur des échanges de la première table ronde. Si les représentants des candidats s’accordent sur l’importance de la souveraineté numérique, tous ne convergent pas en ce qui concerne les moyens et les actions pour y parvenir. (@RslnMag).

On a cherché le futur dans les programmes des candidats (merci au Ctrl+F). Ils n’ont qu’une date en tête : le dimanche 23 avril, soir du premier tour. Et bien sûr le round final du 7 mai, quinze jours plus tard. Mais dans leurs programmes, c’est a priori le futur à plus long terme de la France que les candidats sont censés imaginer et préparer. On a passé les propositions des cinq plus « gros » candidats au filtre Ctrl+F. Mot recherché : « futur ». Oui, c’est une obsession sur ce site…  (@usbeketrica).

Pourquoi il faut se méfier des « mesures » de Filteris, la société d’analyse vantée par les fillonistes. C’est une petite lumière dans un océan de mauvaises nouvelles pour le candidat de la droite. Alors que les récents sondages donnent tous François Fillon absent au second tour de la présidentielle, Filteris, une entreprise canadienne spécialisée en « web-réputation », donne une toute autre lecture de l’opinion des Français. Et pour cause : la société n’est absolument pas un institut de sondage mais elle mesure le buzz que génèrent les personnalités politiques sur les réseaux sociaux, que ce soit positivement ou négativement. Dans leur dernière étude, diffusée lundi 27 mars, le chantre de la droite et du centre est présenté comme le numéro 2 de la prochaine présidentielle. Avec un score de 22,51% dans cette échelle du « poids numérique des candidats », François Fillon devancerait ainsi Emmanuel Macron (22,07%) et se placerait derrière Marine Le Pen (23,42%). De quoi réjouir les fillonistes. Mais est-ce fiable ? Franceinfo vous explique pourquoi ces résultats sont à prendre avec des pincettes. (@franceinfo). A lire aussi : Filteris, l’algorithme préféré des fillonistes, est-il fiable ? (@europe1).

#Information

« 64 % de ce qui est #publié en ligne est du copié-collé pur et simple ». Dans L’information à tout prix (Ina Éditions), Julia Cagé, Marie-Luce Viaud et Nicolas Hervé quantifient le recours massif au copié-collé dans les médias en ligne et la vitesse de propagation d’une information. Comment, dans ces conditions, monétiser l’information ? Extraits. (@inaglobal).

#IntelligenceArtificielle

Isabelle Falque-Pierrotin : « Nos choix de société ne doivent pas être dictés par les algorithmes ». En 1974, Le Monde provoquait l’émoi dans l’opinion publique en révélant l’existence de « Safari », un projet gouvernemental qui visait à interconnecter l’ensemble des fichiers nominatifs de l’administration française. Quatre ans plus tard naissait la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), chargée de veiller à la protection des données personnelles. En près de quarante ans d’exercice, le périmètre de l’institution n’a cessé de s’étendre, à mesure que le numérique pénétrait tous les domaines d’activité et que l’innovation s’accélérait. Le 23 janvier, la Cnil a ainsi amorcé une discussion autour des questions éthiques soulevées par les algorithmes, destinée à se poursuivre jusqu’à l’automne. Pour sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin, il s’agit de permettre à un large public de s’approprier des enjeux qui font désormais partie de notre quotidien. (@libe).

#Emploi

Sept métiers encore inconnus que vous exercerez peut-être demain. La robotisation et l’intelligence artificielle menacent potentiellement tous les métiers, y compris les journalistes, les développeurs web et les juristes. Mais pas de panique : 6 métiers sur 10 qui recruteront demain n’ont pas encore été inventés. (@bymaddyness).

#Distribution

Amazon teste un concept de « drive »Amazon poursuit ses expérimentations dans le commerce physique. Après l’ouverture fin 2016 d’un supermarché sans caisses, l’e-marchand américain a dévoilé, mardi 28 mars, un nouveau concept: un “drive” où ses clients peuvent venir récupérer les achats effectués en ligne sans sortir de leur voiture. Deux premiers entrepôts ont déjà ouvert leurs portes à Seattle, siège de l’entreprise. Mais le service, baptisé Fresh Pickup, n’est pour le moment réservé qu’à ses employés. A terme, le concept devrait être élargi aux abonnés à Prime (Premium en France), l’abonnement qui permet notamment de bénéficier de la livraison gratuite en deux jours pour 99 dollars par an. Son utilisation sera gratuite et sans minimum d’achat. Selon Amazon, les commandes pourraient être préparées dans les 15 minutes. La sélection est limitée. Il s’agit principalement de produits alimentaires (fruits et légumes, viandes, laitages…) et de produits du quotidien (dentifrice, liquide vaisselle…). (@JeromeMarinSF).

#Economie

Fiscalité de l’économie collaborative: le Sénat propose un seuil de 3.000 euros. La commission des Finances du Sénat a présenté mercredi une proposition de loi sur la fiscalité des plateformes collaboratives, destinée à simplifier le cadre et à garantir l’équité de traitement entre professionnels. Le groupe de travail qui a élaboré cette proposition souligne, rapport à l’appui, que l’économie collaborative a représenté 28 milliards d’euros de transactions en 2016, le double d’il y a un an, et qu’elle pourrait atteindre 572 milliards d’euros en 2025. « Le but n’est pas de créer une fiscalité nouvelle« , a déclaré Alberic de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances, lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, il n’y a pas en matière fiscale de trou dans la législation, tous ces revenus sont en principe taxés« , a-t-il indiqué. Mais, si Bercy a récemment clarifié les règles en publiant une dizaines de fiches destinées à favoriser les « bons réflexes », le « système est complexe« . Par conséquent, une grande part de ces revenus échappent en réalité à la fiscalité. Et ce, bien que les plateformes en ligne soient déjà censées depuis juillet 2016 fournir à leurs usagers un relevé annuelquant à leurs obligations fiscales. (@latribune).

#Societe

La Société hyper-industrielle. Le nouveau capitalisme productifDans son dernier ouvrage intitulé La Société hyper-industrielle, Pierre Veltz analyse les mutations récentes de nos sociétés à travers les transformations de l’industrie et des systèmes productifs. Contrairement à une idée reçue, nos sociétés n’assistent pas, sous l’effet du numérique, à la disparition de l’industrie au profit d’une économie immatérielle : au contraire, notre monde devient « hyper-industriel », avec des formes d’activité industrielle qui évoluent et se reconfigurent. D’une part, elles sont marquées par la convergence croissante entre industrie et services : l’organisation des services se rationalise, se standardise et « s’industrialise », alors que les biens industriels contiennent une part de plus en plus importante de services. D’autre part, la généralisation de l’automatisation des tâches répétitives et le développement de l’économie de plate-forme ont des impacts importants sur la relation entre le producteur et consommateur, sur l’évolution des chaînes de valeur et la mise en réseau progressive des usines, avec des conséquences encore incertaines sur l’emploi. (@futuribles_int).

#Video

Youtubers : « Nous nous battons pour que les talents du Web soient reconnus » (Lorenzo Benedetti). « Je n’ai pas de problème avec le mot industrie », explique Lorenzo Benedetti, le cofondateur de la société de production Studio Bagel – connue pour ses vidéos sur YouTube – qui participe à l’organisation de Vidéo City Paris 2017. L’événement qui se tiendra les 8 et 9 avril prochains à la Porte de Versailles compte rassembler 250 youtubers. « Avec mes camarades, avec qui nous organisons Video City – Mixicom, M6… -, nous nous battons tous pour que les talents du Web soient reconnus. Aujourd’hui, le point d’orgue de cette reconnaissance, c’est ce salon où ils vont rencontrer plus de 40.000 personnes, aller à la rencontre de leur fans de manière concrète », détaille celui qui est aussi directeur des créations digitales du groupe Canal+. Interrogé sur ce que représente l’écosystème YouTube en France, Lorenzo Benedetti indique : « C’est déjà plus de 85 millionnaires en abonnés sur la plate-forme YouTube – sans compter les autres plates-formes qui accueillent aussi énormément de talents et leur donnent les moyens de s’exprimer. C’est donc une vraie réalité en termes d’audience. Pour prendre un exemple, notre réseau, c’est une trentaine de chaînes au sein du réseau créations digitales à Canal Plus, avec une quarantaine de talents… Ça représente 100 millions de vues par mois ». (@LesEchos).

30 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xDisney a mis au point un système bluffant de prédiction de trajectoire en VR. Les laboratoires de Disney ont mis au point un système de traçage et de prédiction de trajectoire d’un objet réel pour un utilisateur portant un casque de réalité virtuelle. Le test, réalisé avec une balle rappelant une balle de tennis permet au porteur de casque VR de visualiser la trajectoire de celle-ci et de l’attraper au vol. Mieux encore, un système de prédiction de trajectoire indique à l’utilisateur où placer sa main pour que la balle atterrisse directement dans le creux de celle-ci sans la voir venir. (@rvfrance).

Cinq expériences pour s’initier à la réalité virtuelle. Par où commencer ? Depuis les grands débuts de la réalité virtuelle (VR) en 2016, de nombreux films, jeux et « expériences » ont vu le jour. Et pas besoin de disposer d’un onéreux Oculus Rift ou HTC Vive pour en profiter : des casques de VR existent à partir d’une quinzaine d’euros, dans lesquels on glisse un smartphone en guise d’écran. Reste à trouver le bon contenu à y télécharger, afin de profiter au maximum du potentiel de cette nouvelle technologie. @Pixelsfr a sélectionné cinq œuvres pour s’initier à la VR.

#Ville

La smart city responsable, durable et pour tous – oxymore ou seul plan d’avenir ? La smart city représente en effet une opportunité de transition économique pour des business modèles industriels vieillissants. Mais qu’en est-il des citoyens ? Est-ce qu’ils peuvent associer smart city et ville de leur rêve ? Pour l’instant, si cette technologie devait changer la vie des habitants, ils ne semblent pas encore convaincus que cela serait pour le meilleur. Force est de constater que des solutions dites intelligentes mises en place dans les infrastructures, la mobilité, l’énergie, etc. n’ont pas toujours abouti ou se sont soldées par de semi-échecs. Sans cohérence, sans pérennité, trop chères, élitistes, redondantes, conçues en silo…, ces solutions ont pu renforcer le phénomène d’exclusion par la fracture numérique. Car dans ce domaine, on est encore dans l’expérimentation. Les démonstrateurs n’ont pas encore pu mettre en évidence la faisabilité des projets, leur rentabilité et leur acceptabilité. Alors, à peine née, est-il déjà temps d’enterrer la smart city ? (@LesEchos).

#Presidentielle2017

Election présidentielle et économie numérique : un rendez-vous à ne pas rater. Le numérique est la clé du retour à la croissance. Mais les conditions de son développement doivent être réunies. Un vrai débat pour la présidentielle. Par Bruno Walther, président-fondateur de Captain Dash. L’élection présidentielle de mai 2017 est, semble-t-il, marquée par un degré d’incertitude inhabituellement élevé. Non pas qu’en la matière notre pays soit toujours l’exception que l’on veut bien croire. A cet égard, nul ne conteste que l’année récente a été riche en surprises électorales : décision surprise des britanniques de quitter l’Union européenne, élection assez inattendue de Donald Trump. (@latribune).

#Transport

Uber, la perte de l’innocence. Il y a peu d’entreprises devenues si vite après leur fondation le symbole d’une époque. Uber fait partie de ce cercle restreint: la start up de la mobilité a révolutionné le secteur des taxis sans posséder un seul véhicule. Elle a donné la possibilité à des clients de choisir un mode de locomotion privatif au prix des transports publics et proposé un accès simplifié en tout temps à son réseau grâce à une simple app. Agile, rapide et prête à saisir toutes les opportunités, Uber a inventé l’uberisation de l’économie. Mais le temps de l’innocence est révolu. Devenu obèse, Uber pèse désormais trop lourd et son modèle d’affaires semble indiquer que seul l’avènement de la voiture sans pilote lui permettra de tenir ses projets d’expansion. Le géant écrase même le débat public. La disruption n’a jamais eu aussi mauvaise presse à cause de cette «licorne» omnipotente. Quasiment aucune contrée ne résiste à Uber qui peut maintenant contrôler le marché au point d’en fixer les prix et de rendre opaque toutes les transactions pour en tirer un maximum d’avantagea. Uber consacre l’économie privative après avoir promu l’économie collaborative. (@letemps).

#Banque

Pourquoi les banques ferment de plus en plus leurs agences. Le jour même de l’annonce par BNP Paribas de son plan numérique à l’horizon 2020, ce 20 mars, Le Monde révélait que la banque de la rue d’Antin préparait la fermeture de 200 agences d’ici 2020, avec réduction d’effectifs de 2% à 4% par an à la clé. Pour Maïa Grangier, senior Manager de Vertuo Conseil (groupe Square), en charge de l’innovation, les banques n’ont d’autres choix que d’accélérer leurs restructurations. (@Challenges).

#MediaSocial

Portrait-robot des médias sociaux à l’ère chatbot. Les applications de messagerie et les chatbots ont fait florès en 2016… et la tendance semble se confirmer en 2017, note la cinquième édition du baromètre « Social Life » réalisé par Harris Interactive et présenté le 28 mars 2017 (retrouver les tendances de l’édition précédente, ici). Si les réseaux sociaux accaparent encore les audiences – 76 % des socionautes français se disent actifs sur les réseaux sociaux -, les applications de messagerie montent en puissance : 56 % des internautes sont utilisateurs d’appli de messagerie, révèle le baromètre, ouvrant, ainsi, de nouvelles opportunités pour les marques. (@Emarketing_fr).

#Universite

Factory, Fab Lab, espaces de co-working, les universités explorent le travail partagé. L’investissement illustre le passage des universités dans le XXIème siècle. D’ici à 2019, l’université de Lyon consacrera, grâce au soutien de l’Etat et des collectivités, quelque 20 millions d’euros pour faire naître sa Fabrique de l’innovation. Objectif : favoriser les liens entre les milieux universitaires et socioéconomiques et faire de Lyon la capitale de la création d’entreprises innovantes. Trois pôles ont été imaginés. A Saint-Etienne, la D-Factory, lancée il y a un an, mais dont les travaux doivent durer encore plusieurs mois pour achever les 1.500 m2 du centre. Sur le site de la Manufacture des tabacs, la E-Factory ouvrira en juin sur près de 500 m2. Enfin, au coeur de LyonTech-la Doua, la I-Factory, la plus vaste, sur 4.000 m2, sera opérationnelle d’ici à deux ans. S’intéressant à des thématiques comme le design, l’ingénierie ou l’entrepreneuriat, les trois « Factory » tenteront de favoriser les échanges entre des disciplines, d’assurer incubation et maturation des projets ou de mettre au point des prototypes via un Fab Lab. Un « living lab » permettra de tester produits et services. Les porteurs de projet seront accompagnés par des professionnels. « L’accès aux plates-formes scientifiques de l’université sera facilité pour les étudiants, chercheurs ou chefs d’entreprise. Ils pourront expérimenter leurs innovations », explique Khaled Bouabdallah, président de l’université de Lyon et vice-président de la Conférence des présidents d’université. (@LesEchos).

#Entreprise

Où en est l’écosystème français des start-up ? Rencontre avec Diana Filippova. Levée de fonds, arrivée de Station F… Où en est l’écosystème des start-up en France ? Quelles sont ses forces, ses faiblesses ? Comment se positionne-t-il par rapport à celui de ses voisins européens ? Pour répondre à ces questions, nous sommes allés à la rencontre de Diana Filippova, startup connector chez Microsoft France et cofondatrice du collectif OuiShare. Entretien. (@RSLNmag).

#Fichage

Le fichage biométrique des Français en 9 questions. À la toute fin du mois d’octobre, le gouvernement a fait publier un décret qui donne le coup d’envoi à la création d’un fichier qui rassemblera les données personnelles et biométriques de la quasi totalité des Français. Destiné aux passeports et aux cartes nationales d’identité, il inquiète par son ampleur et la nature des informations qu’il est amené à recevoir. (@Numerama explique de quoi il en retourne en quelques questions.

#InFaux

« Les trolls participent amplement à l’accroissement de la post-vérité ». Ah… La post-vérité ! Faut-il voir dans le mot de l’année 2016 – selon le dictionnaire Oxford – un effet de mode, une passade ? Malgré le scepticisme qui peut entourer le terme, le désintérêt pour la vérité semble bel et bien grandir, et réclamer à tous une remise en question, aussi bien aux journalistes qu’aux consommateurs d’information. Tel était le point de départ d’une journée d’études organisée, début mars, par le Collège d’études mondiales, au collège des Bernardins, à Paris. Philosophes, écrivains et professeurs ont approfondi la réflexion autour de l’idée d’une vérité qui, désormais, nous échappe. (@usbeketrica).

#Societe

Comment des dealers utilisent Instagram pour vendre du cannabis aux touristes en Inde. Ils passent au crible les photos géolocalisées, fouillent du côté des hashtags puis tentent d’entrer en contact… Pour revendre leur haschich, des dealers de cannabis de l’État d’Himachal Pradesh, dans le nord-ouest de l’Inde, ont décidé d’utiliser Instagram. Tapez #charas sur l’application, et vous tomberez sur plusieurs photos représentant le celèbre haschich indien, produit en frottant des fleurs de cannabis entre ses mains. En Inde, les photos de drogues en tout genre, dont de feuilles de cannabis, fleurissent partout sur les réseaux sociaux. Certaines pages font clairement la promotion de la marchandise des vendeurs, rapporte le Hindustan Times, mardi 21 mars. (@MashableFR).

#ScienceFiction

« Ghost in the Shell » : des  intelligences artificielles et des hommes. Avec ses Intelligence artificielle conscientes et ses humains dopés aux nouvelles technologies, l’œuvre du mangaka Masamune Shirow, enrichie par le réalisateur Mamoru Oshii, est fondamentale de la science-fiction. Véritables symboles et mythes du progrès galopant, de la conquête spatiale et de la reconstruction après Hiroshima, les robots n’ont cessé de peupler l’imaginaire des mangas après la seconde guerre mondiale. Astro, le petit robot inventé par le légendaire Osamu Tezuka, aura ouvert la voie à de nombreux autres droïdes de fiction. Au sein de cette iconographie pléthorique, Ghost in the Shell (Kōkaku kidōtai, en japonais), d’abord une bande dessinée parue à partir de 1989, puis adaptée sur écran en 1995, s’impose comme un pilier de la science-fiction japonaise. Elle posera une marque indélébile sur les réalisateurs cyberpunks à venir, à l’image des Wachowski et leur trilogie Matrix, mais aussi chez les auteurs de BD. (@Pixelsfr).

Ghost in the Shell : nous avons été portés par cet étourdissant ballet cyberpunk. Major est une sublime créature, une femme cybernétique parfaite. Humaine augmentée — ou réduite à un entrelacs de circuits imprimés — Major n’est pas seulement belle, elle est au-delà de l’humanité. Cyborg sulfureuse dont l’audace et la pugnacité n’ont d’égal que ses troubles intérieurs, notre héroïne ne tardera pas à éprouver les limites de sa condition bâtarde. Ainsi commence le conte, désormais culte et bientôt trentenaire, écrit en feuilleton par Shirow Masamune au début des années 1990. (@Numerama).

29 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Societe

xCinq jours après le début des blocages en Guyane, les médias nationaux ont commencé à évoquer la situation dans le département. Les internautes étaient nombreux à avoir déploré leur silence (@la1ere). A lire : @franceinfo revient sur le mouvement de colère et ses causes en Guyane. Légende image : Des manifestants à Cayenne, en Guyane, mardi 28 mars 2017. (Photo Jody Amiet / AFP)

#Education

Education et numérique : quels enjeux pour demain ? Nul doute, la transformation numérique de l’éducation est en marche. Cependant, ce bouleversement n’est pas sans poser de questions, notamment parce qu’il met en évidence le fossé qui existe parfois entre les nouvelles technologies et la réalité du terrain. Celui-ci est notamment apparu lors du salon EduSpot dont la première édition se déroulait au Palais des Congrès à Paris, les 8, 9 et 10 mars 2017. Côté nouvelles technologies, la réalité virtuelle commence à se frayer une place dans l’enseignement, tandis que l’intelligence artificielle trouve dans l’éducation un terrain naturel d’application, comme l’explique le chercheur Yves Demazeau, président de l’Afia (Association française pour l’intelligence artificielle), évoquant par exemple l’apprentissage profond ou la personnalisation de la formation. Parallèlement, les acteurs de terrain se heurtent, eux, à des problématiques très concrètes. Ainsi, l’Inspecteur de l’Education nationale Philippe Roederer, délégué académique au numérique de l’académie de Créteil, souligne que pour créer des « écoles 100 % numériques », encore faut-il s’assurer que des prises électriques sont bien installées dans les établissements, ce qui est loin d’être toujours le cas. Enfin, si de nombreuses start-up investissent le créneau de l’éducation, nombre d’entre elles relatent aussi leurs difficultés face à ce marché particulièrement compliqué à pénétrer, pour des questions de culture, de centralisme, mais aussi de lourdeur administrative. Or, d’un point de vue très pragmatique, Victor Wacrenier, fondateur d’Appscho, souligne que « si dans l’Edtech on porte une vision sociétale, on reste des entreprises ». A lire aussi : Ce que l’intelligence artificielle peut apporter à l’éducation (@BlitmanS).

#Renseignement

Le renseignement militaire s’ouvre à la société civile. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vient d’inaugurer l’Intelligence Campus à Creil (Oise). Ce nouveau centre va permettre aux chercheurs, universitaires et sociétés privées de côtoyer le renseignement militaire. Avec cet Intelligence Campus, La Direction du renseignement militaire (DRM) s’ouvre à la société civile et souhaite « développer des solutions innovantes dans le domaine du traitement des données, de leur capture à leur exploitation, avec une dominante imagerie et géo-intelligence ». Dédié au renseignement militaire, ce campus sera aussi un incubateur de start-up (@usinenouvelle). A ecouter : Dans le département de l’Oise, bientôt un campus dédié au renseignement à Creil (@europe1).

#Survival

La dérive « survivaliste » des super-riches Américains. Alors que Donald Trump divise la société américaine et reprend la course aux armements, les milliardaires de Wall Street et la Silicon Valley ne pensent qu’à une seule chose : où se planquer si jamais advenait l’apocalypse, qu’elle soit nucléaire, climatique ou surtout sociale et politique. La question, évidemment, est : pourquoi ce phénomène touche-t-il plus particulièrement ces très riches de la Silicon Valley ? L’un de ces survivalistes high tech livre une hypothèse : « les gens les plus au courant des leviers qui activent la société comprennent qu’on vit en ce moment sur une très fine couche de glace. » Par exemple, eux plus que les autres savent à quel point nous sommes dépendants des technologies (l’acheminement des denrées par exemple) et combien les technologies sont faillibles (sensibles aux attaques). Mais il y a une hypothèse conjointe : certains craignent un effet contrecoup des torts que la Silicon Valley a causé à la société américaine dans son ensemble. (@latribune).

#Prospective

Elon Musk travaille sur un implant cérébral. Les voitures électriques, les lanceurs de fusées, les trains à très grande vitesse, la colonisation de la planète Mars et un réseau de tunnels sous-terrain n’étaient pas suffisants pour Elon Musk. L’entrepreneur a décidé de se lancer dans un nouveau projet : des implants cérébraux permettant à l’homme de communiquer directement avec un ordinateur sans contact tactile ou vocal. Selon le « Wall Street Journal », le PDG de Tesla et SpaceX est à l’origine du lancement d’une nouvelle entreprise dont les statuts ont été déposés en Californie en juillet dernier. Baptisée Neuralink, la start-up imagine un homme cyborg, dont les capacités cognitives seraient augmentées grâce à l’ajout d’une couche d’intelligence artificielle sur le cortex. À long terme, elle permettrait à l’homme de télécharger et décharger ses pensées sur un ordinateur. Aujourd’hui, la start-up est encore à un stade « embryonnaire », selon Max Hodak, le co-fondateur d’une solution logicielle dans le cloud pour les laboratoires, qui fait également partie de l’aventure. Mais elle a récemment recruté plusieurs universitaires en pointe dans les neurosciences, comme Philip Sabes, un professeur spécialiste du contrôle des mouvements par le cerveau à University of California, ou Timothy Gardner, un professeur de Boston University connu pour son implantation de minuscules électrodes dans les cerveaux d’oiseaux permettant d’étudier leur processus d’apprentissage de chansons. (@LesEchos).

Quand les patrons de la Silicon Valley rêvent d’immortalité. Savants fous ou visionnaires ? Alors qu’Elon Musk, le fondateur de Tesla,plusieurs millionnaires de la tech sont déjà engagés dans une course scientifique pour lutter contre la maladie ou, tout simplement, la mort… Souvent fascinés par la science-fiction, ils ne s’imposent aucune barrière. C’est le cas de l’ancien compère et désormais rival d’Elon Musk, Peter Thiel. Co-fondateur avec lui de Paypal, investisseur et accessoirement soutien de Donald Trump, il est aussi l’un des fers de lance du mouvement transhumaniste. Convaincu que la technologie doit voir grand, il a financé les recherches de dizaines de scientifiques via sa fondation (Thiel Foundation). Moins extrême que Thiel, Larry Page n’en est pas moins fasciné par le transhumanisme et « l’homme augmenté ». Le fondateur de Google est aussi à l’origine de Calico, dont le but affiché est de « tuer la mort ». Page en a confié la direction à Ray Kurzweil, théoricien du concept, persuadé que l’intelligence artificielle peut dépasser les capacités humaines. Et il dédie une partie de sa fortune au financement de travaux qui visent à allonger l’espérance de vie. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

L’Europe et les défis de l’intelligence artificielle. La donnée est l’or noir du XXIe siècle. Un nouvel or noir sur lequel les Américains ont fait main basse tels de nouveaux Rockefeller. Aujourd’hui, la puissance des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) semble incontestable. Même l’émergence des BAT (Baidu, Alibaba, Tencent), ces champions chinois, n’est pas en mesure de contester leur hégémonie mondiale. Mais la base de leur puissance, la maîtrise des données, ces milliards de petits cailloux blancs que nous laissons chaque jour sur le Web et qui permettent de suivre nos comportements quotidiens, pourrait se fissurer. Car, avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA ou AI en anglais), la donne change. (@LesEchos).

#Sciences

Totalement paralysé, un Américain réussit à se servir de son bras grâce à des implants cérébraux. Près de dix ans après un accident de vélo, un Américain paralysé des épaules aux pieds peut à nouveau utiliser son bras et sa main droite pour boire ou manger, grâce à une nouvelle neuroprothèse saluée comme une « première » médicale »par des chercheurs, annonce la revue The Lancet (en anglais), mardi 28 mars. Cette avancée remarquable réalisée à Cleveland (Ohio, Etats-Unis) dépend d’un dispositif qui contourne la lésion de la colonne vertébrale en utilisant des fils, des électrodes et des logiciels informatiques pour reconnecter son cerveau et les muscles de son bras paralysé. (@franceinfo).

#InternetDesObjets

Marbotic lève 1,45 million d’euros pour étendre sa gamme de jouets connectés. C’est une nouvelle étape pour Marbotic. La startup girondine, qui produit des jouets connectés en bois, vient de boucler un tour de table d’1,45 million d’euros. Arnaud Vinciguerra, bpifrance et la région Nouvelle Aquitaine, investisseurs historiques, confirment leur intérêt tandis que la levée de fonds voit de nouveaux noms entrer au capital : Marguerite Fournié du côté des business angels mais aussi Mirabelle SARL et Michelin Développement. « Si créer son entreprise est une aventure, lever des fonds est aussi une petite épopée en soi, sourit Marie Mérouze, CEO de Marbotic. Il nous aura fallu près d’un an pour boucler ce tour de table, et nous sommes heureux d’avoir convaincu à la fois les investisseurs historiques, qui nous renouvellent leur confiance, et de nouveaux investisseurs. L’équipe gagne en maturité et en diversité. » (@bymaddyness).

#Telecom

La fibre optique au cœur du programme des opérateurs télécoms. Si les opérateurs étaient en campagne présidentielle, nul doute que la fibre optique serait la mesure phare de leur programme. Depuis le début de l’année, Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom martèlent qu’ils n’ont jamais autant investi – à coup de milliards – dans cette technologie et que le déploiement va donc s’accélérer, permettant à une majorité de Français de profiter de débits Internet bien plus rapides que l’ADSL. L’Arcep, le régulateur des télécoms, avait donné le ton dès janvier. Son président Sébastien Soriano avait appelé dans un entretien aux Echos tous les opérateurs « à renouer avec les investissements », et proposé de renforcer la régulation d’Orange, le leader, pour stimuler davantage la concurrence. Une consultation publique a été lancée, et des mesures devraient être prises au début de l’été. Face à la pression du régulateur, et sur un marché de plus en plus concurrentiel, les opérateurs montrent donc les muscles et multiplient les prises de parole sur le sujet. (@LesEchos).

#Surveillance

Contre les voleurs de papier toilette, Pékin installe des systèmes de reconnaissance faciale dans ses WC publics. Les autorités de la capitale chinoise prennent très au sérieux un phénomène courant observé dans les toilettes publiques : le vol de rouleaux de papier toilette, dérobé majoritairement par des personnes âgées qui l’utilisent à leur domicile. Pour mettre fin à cette dérive, la ville de Pékin a installé des dispositifs de reconnaissance faciale dans les WC les plus utilisés, notamment près du Temple du ciel, haut lieu touristique de la ville. Désormais, pour obtenir le précieux bout de papier, les citadins doivent se tenir devant le détecteur pendant 3 secondes, sans lunettes ni couvre-chef… Ils obtiennent alors 60 centimètres de papier hygiénique et doivent attendre 9 minutes de plus avant de pouvoir en récupérer une autre portion. (@Numerama).

#Cybersecurite

A-t-on vraiment conscience des risques auxquels on s’expose ? Quel est l’état de nos pratiques digitales ? Quel est le niveau de maîtrise et de protection des informations partagées virtuellement ? Où en est la confiance des internautes ? Autant de questions posées dans le cadre de l’enquête menée par BNP Paribas, en partenariat avec l’institut CSA RESEARCH. Pour la première édition de son « baromètre digital », la banque a souhaité donner la parole aux Français. Et les conclusions s’avèrent riches d’enseignements sur nos vies numériques. Bilan. (@UsbekEtRica).

#Livraison

Deliveroo va tester en France la cuisine partagée en marque blanche. Deux ans que Deliveroo roule dans les villes France, tout en menant un vrai bras de fer avec l’autre acteur de la livraison de repas à domicile; son rival dans l’Hexagone, Uber Eats. Après deux ouvertures à Reims et à Tours, le Britannique est désormais présent dans 17 villes françaises. Il revendique 3 000 restaurants (contre plus de 1 000 pour Uber Eats) et 7 000 coursiers, un chiffre «en forte progression», souligne Hugues Décosse, general manager France. Mais là où la différenciation par rapport aux autres concurrents tels Foodora est difficile à apporter, Deliveroo veut être au plus prêt des attentes du marché. En 2016, lors de sa dernière levée de fonds de 275 millions de dollars, il teste au Royaume-Uni un nouveau système de cuisine partagée en marque blanche. Concrètement, le Britannique a identifié une demande de consommateurs dans les zones péri-urbaines, là où les restaurants de quartiers se font rares. Pour servir cette clientèle, il met à disposition de ses restaurants partenaires une cuisine. «Cela leur permet d’élargir leur zone de chalandise, ou d’honorer des commandes sur des opérations spéciales par exemple», explique la marque. Deliveroo France sélectionne actuellement ses zones de tests pour les cuisines de ses «Roobox», (roo pour le kangourou, son logo). (@frenchweb).

#Numerique

68% des français disent éprouver le besoin de faire une « Digital Detox »

28 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x

De nouveaux nuages font leur entrée dans le classement international de l’OMM ! L’organisation météorologique mondiale (OMM) a publié une nouvelle version numérisée de son « International Cloud Atlas », une référence mondiale pour les météorologistes et des secteurs comme l’aviation et le transport maritime. C’est « la seule source complète faisant autorité pour l’identification des nuages », comme le rappelle Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM. Cet Atlas n’avait pas été mis à jour depuis 1987. (@sciencepost_fr).

#Presse

La Silicon Valley réinvente la presse traditionnelle. Aux États-Unis, le contexte politique actuel porte sur le devant de la scène les failles de l’industrie de la presse. Depuis le début de la campagne présidentielle américaine et jusqu’à aujourd’hui, les « fake news » envahissent le paysage médiatique. Selon un sondage réalisé par Ipsos en décembre dernier, dans 75% des cas, les adultes américains se laisseraient ainsi prendre par des faits d’actualité erronés. Et les réseaux sociaux auraient contribué à propager ces fausses informations. Pourtant c’est entre les médias traditionnels et leur public (lecteurs, spectateurs ou auditeurs) que le climat de défiance ou méfiance s’installe. Seuls 18% des Américains croient fortement aux informations distribuées par des organes de presse nationaux, d’après une étude conduite en janvier 2016 par Pew Research Center. Le cabinet d’études Gallup parle, quant à lui, du plus bas niveau de confiance jamais observé. Mais les « fake news » et la confiance du lectorat ne sont pas les seules épines du pied des médias. La monétisation des contenus en ligne demeure encore aujourd’hui un défi. Les médias cherchent encore leur modèle. Beaucoup se contentaient jusqu’ici de monétiser le clic plutôt que le contenu. Une fois la page ouverte, peu leur importe alors que l’internaute lise la totalité de l’article ou l’apprécie. Seule compte la rémunération au clic sur les publicités. C’est ainsi que les titres racoleurs se sont multipliés au détriment parfois d’un contenu de qualité. La tendance des « ad blockers » (technologie bloquant l’affichage des publicités) montrent que ce système a ses limites. Par ailleurs, comme le décrit John Hermann, journaliste au New York Times, nous sommes aussi passés d’un « Internet peuplé de sites web à un Internet basé sur les applications mobiles et les plateformes des réseaux sociaux ». Facebook devient ainsi peu à peu le lieu incontournable pour collecter de l’information et les médias traditionnels doivent s’y adapter et se réinventer pour survivre. (@latelier).

#Sante

Cardiologs : un algorithme pour détecter les pathologies cardiaques. Les big data ne sont pas une révolution thérapeutique seulement pour les patients (génomique, applications d’aide au diagnostic…). Ces nouveaux outils peuvent aussi assister les médecins dans leur pratique quotidienne. La start-up Cardiologs s’est ainsi positionnée à la croisée des chemins entre data science et cardiologie. L’idée ? Appliquer les principes du deep learning en vision artificielle (c’est à dire, l’aptitude à la reconnaissance de formes pour un algorithme) à la lecture des electrocardiogrammes (ECG) afin de dépister plus facilement certaines pathologies cardiaques silencieuses (arythmies cardiaques notamment). (@Sciences_Avenir).

#Ville

Pour demain, imaginons un territoire plus « smart ». Qu’on se le dise, le territoire du futur, tel que nous pouvons encore l’imaginer, ne naitra pas tout seul. Il découlera de l’emploi que nous ferons des technologies innovantes mais également de notre prise de conscience sur l’importance de l’humain dans la réflexion pour repenser nos territoires. Ce territoire intelligent tire son origine dans le concept « smart city » omniprésent dans l’industrie du bâtiment, l’urbanisme, les nouveaux médias et également dans le quotidien des citoyens. De l’anglais intelligent, ingénieux, « smart », appliqué à une cité, est très souvent utilisé pour ce qui se calcule, se connecte et se pilote à distance par le biais d’un ordinateur. Tout a commencé par des systèmes, puis des structures et maintenant ce sont les territoires qui deviennent « smart ». Au travers des âges nous avons pu constater que la notion de territoire fascine de plus en plus nos concitoyens. « La smart city » est devenue un lieu idéal où chacun se sent obligé de regarder plus loin que le bout de son nez. (@villeintelmag).

#Transport

On a testé Stan, le robot qui gare seul les voitures à l’aéroport de Roissy. Finie la quête effrénée d’une place, la recherche inquiète de sa voiture à la descente d’avion… Désormais, quand vous souhaitez réserver un parking à Roissy-Charles-de-Gaulle, vous pouvez, sans supplément de tarif, opter pour Stan, le « voiturier automatique ». Il s’agit en fait d’un robot qui gare seul votre véhicule ! Nous avons testé ce nouveau service, expérimenté depuis début février, avant sa présentation officielle mercredi 29 mars par Aéroports de Paris (ADP) et la start-up Stanley Robotics. Première étape : réserver sa place de parking sur le site de Paris Aéroport. Si vous optez pour celui des terminaux 2E et 2F, pour au moins 24 heures, l’option « Voiturier automatique » vous sera proposée. Une fois le parking payé en ligne au tarif habituel (39 € pour 24 heures), rendez-vous à l’heure choisie sur l’espace dédié aux couleurs de Stanley Robotics. Il suffit d’entrer son code de réservation sur la borne tactile, sortir ses bagages, fermer sa voiture et aller prendre son vol. Un employé de Stanley Robotics vient s’assurer que tout va bien et me rassure. Si l’on a bien entré son numéro de vol retour, on est certain de retrouver son véhicule au même endroit, sans attendre, à la descente d’avion. (@le_Parisien).

Uber stoppe ses essais sur la voiture autonome suite à un accident. Le début d’année 2017 est décidément difficile pour Uber. Confrontée à plusieurs polémiques, notamment sur les revenus de ses chauffeurs et sa culture sexiste en interne aux États-Unis, la plateforme de VTC vient de subir un nouveau coup dur. Vendredi 24 mars, une des voitures sans chauffeur d’Uber a ainsi été impliquée dans une collision à Tempe, dans la banlieue de Phoenix, dans l’Arizona. Selon la police locale, le véhicule autonome d’Uber n’est pas responsable de l’accident. Les autorités ont en effet indiqué que la voiture sans chauffeur a été percutée par un autre véhicule qui ne lui avait pas cédé la priorité. Au moment de l’impact, la voiture d’Uber était en pilotage automatique mais deux observateurs de la société californienne étaient à bord pour reprendre les commandes du véhicule si cela est nécessaire. Aucune victime n’est à déplorer. (@frenchweb).

#Livraison

« Avec Deliveroo, j’ai gagné 4000 euros par mois pour 80 heures par semaine ». Près de deux ans après son arrivée en France, Deliveroo continue sa folle croissance: plus 650% de commandes en un an, 3000 restaurants partenaires et 7000 livreurs. Damien et Pierre sont deux livreurs chez Deliveroo. Le premier a 36 ans, travaille depuis près d’un an et roule à temps plein pour le spécialiste de la livraison. Le second a 19 ans, est étudiant en droit et vient tout juste de s’inscrire. Témoignages croisés. (@LExpress). Légende image : Un employé de la plateforme de livraison de repas Deliveroo à Londres, le 17 novembre 2016. Photo de Daniel Leal-Olivas / AFP. A lire aussi : Deliveroo : un livreur français sur 4 gagne plus de 1.150 euros nets (@EchosBusiness).

#Consommation

Le local, nouveau visage de la mondialisation. La mondialisation n’est plus ce qu’elle était. Et pour les grands groupes, cela commence à virer au casse-tête. Ils doivent faire face aux coups de boutoir des jeunes marques qui ont pris Internet pour tremplin comme à l’envie des gens de consommer autrement et qui se manifeste, entre autres, par le succès croissant des bières artisanales ou des nouvelles griffes de maquillage. Le dilemme « global ou local » ne date certes pas d’hier. Mais il a pris d’autres formes impliquant des transformations de fond. Rien d’étonnant alors si Danone, mi-février, a voulu frapper un grand coup en annonçant qu’il se réinventait autour d’un modèle plus régional . « Le monde est en train de se fragmenter. Le consommateur va de plus en plus raisonner local », a martelé Emmanuel Faber, son directeur général. Pour y répondre, les patrons de région, par définition davantage en contact avec les marchés, sont donc appelés à avoir plus de responsabilités et d’autonomie. (@LesEchos).

#Presidentielle2017

Les « pigeons » restent en embuscade. Cinq ans après avoir volé dans les plumes du gouvernement, les « pigeons » sortent de nouveau leurs griffes. Ce mardi soir, devant un petit millier de personnes du sérail numérique français, les candidats ou leurs représentants vont jouer au jeu du pitch et détailler leur programme numérique. A la manette, les associations France Digitale, Acsel, CroissancePlus et le Syntec Numérique qui ont préparé un « manifeste » contenant 16 propositions pour permettre à la France de devenir une véritable « start-up Nation ». « La manière dont parlent les candidats du numérique, quand ils en parlent, est très anxiogène et clientéliste, résume Olivier Mathiot, coprésident de France Digitale et PDG de PriceMinister. Nous préférons l’aborder en parlant d’attractivité du pays et notre KPI pourrait être le nombre de cerveaux que nous avons attiré plutôt que celui de ceux qui ont fui le pays. » (@EchosBusiness). A écouter : Économie numérique, les « pigeons » sont de retour ! (@LesEchos).

Ce que proposent les candidats pour le numérique. Contrairement à l’élection présidentielle de 2012, les principaux candidats de 2017 – sauf Marine Le Pen, très imprécise sur le sujet – intègrent dans leur vision de l’avenir de la France les enjeux de la transformation numérique de l’économie et de la société. Si certains sujets font consensus, les diverses sensibilités politiques s’expriment sur les questions de souveraineté, de fiscalité, de financement de l’innovation, d’inclusion par le numérique ou encore dans le domaine de la culture. Décryptage. (@latribune).

#Politique

Aux Etats-Unis, Facebook permet d’appeler directement ses élus locaux. Les utilisateurs américains de Facebook qui ont déjà commenté ou « liké » la page d’un de leurs élus locaux se verront désormais proposer une option permettant d’écrire ou d’appeler le bureau de leurs élus. Baptisé « Town Hall », cet outil ne fonctionne pour l’instant que pour les élus qui ont renseigné leurs numéros et adresses sur Facebook. Aux Etats-Unis, appeler ou écrire à son député, maire, shérif, ou tout autre élu local est une pratique courante, fréquemment utilisée par les citoyens pour défendre ou critiquer une décision. Certains groupes militants ont développé depuis des années des outils automatisés pour faciliter la tâche des citoyens, avec des modèles de lettres et des listes de numéros de téléphone à appeler. (@Pixelsfr).

#Internet

Google annonce la mort du moteur de recherche et l’avènement de l’Age de l’assistance. Au très sélect salon professionnel E-commerce One To One 2017, Google a fait sensation durant sa plénière en déclinant sa nouvelle présentation «The age of assistance» (l’âge de l’assistance – l’ère de l’assistance). Credo de cet axe déterminant en terme de communication, marketing et vente: Google s’extrait peu à peu du modèle du moteur de recherche tel que nous le connaissons encore aujourd’hui pour entrer de l’ère de l’assistance. L’économie de l’assistance en 3 points : 1/ Ce nouveau temps est aussi l’avènement d’une économie de l’assistance qui prend en compte 3 déterminants principaux dans un modèle renouvelé de la recherche : la personnalisation de la relation avec le mobinaute (plus encore que l’internaute) ; 2/ le Web sémantique: posez la question et l’on vous répond directement, en capacitation également d’anticiper vos questions avec un système adaptatif qui apprend de vos habitudes (machine learning – apprentissage automatique) ; 3/ le Web vocal: 20% des requêtes formulées aujourd’hui sur Google (via un mobile sur Android) sont vocales : un chiffre qui dépassera les 50% en 2020. Aux Etats-Unis, 25% des 16-24 ans utilisent la recherche vocale sur mobile. (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Les secrets des objets connectés sont une mine d’or judiciaire. Bracelets fitness, réfrigérateurs, enceintes et thermostats intelligents… Les objets connectés envahissent le quotidien des consommateurs et la justice américaine utilise de manière croissante les informations qu’ils collectent, laissant toujours moins de place pour une vie vraiment privée. L’an dernier, un homme de l’Ohio, qui affirmait s’être enfui précipitamment par la fenêtre quand sa maison avait pris feu, a été trahi par son pacemaker: les données enregistrées par l’appareil ont démenti sa version des faits, et il a finalement été inculpé pour incendie volontaire et fraude à l’assurance. En Pennsylvanie, une plainte pour viol a été classée grâce à un bracelet Fitbit: il contrôlait en permanence l’activité de la plaignante, et contredisait ses accusations. Récemment, le fabricant canadien du sex-toy « intelligent » We-Vibe a accepté de verser plusieurs millions de dollars à ses utilisateurs américains, car « des données très intimes et sensibles » avaient été collectées par l’application mobile du vibromasseur et stockées sans autorisation sur le serveur de l’entreprise. (@LePoint).

#Entreprise

Travailler dans une startup : enfer ou paradis ? Management horizontal, stock-options pour les salariés, sushis bio au déjeuner, code vestimentaire souple, défis ludiques et soirées entre collègues… Inspirées par les codes des « gourous » de la Silicon Valley, les startups adoptent une culture d’entreprise axée sur le bien-être au travail, en rupture avec l’organisation cloisonnée des entreprises traditionnelles. Une nécessité pour recruter les meilleurs talents et fédérer les employés derrière un projet à haut risque. Mais chaque médaille a son revers… (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Entendez-vous ces bruits de bots ? Une réflexion sur la robomorphisation du web et de l’emploi par les chatbots. « Vous devriez être à même de discuter avec une entreprise de la même manière que vous discutez avec un ami. » Ainsi parlait Mark Zuckerberg qui, il y a quelques jours à peine annonçait en fanfare la grande arrivée des bots sur Facebook, « Bots », raccourci pour robots. Les bots auxquels Mark fait référence ne sont pas de froids monstres métalliques mais de petits agents conversationnels ou « programmes informatiques autonomes supposés intelligents, doués de personnalité, et qui habituellement, mais pas toujours, rendent un service ». En version courte, les bots sont des entités virtuelles avec qui on pourra discuter ici ou là, sur un site Internet ou dans un service de chat (on parle alors de chatbot). Avec plus de deux milliards d’utilisateurs sur Whatsapp et Messenger, Facebook a trouvé là le bon moyen d’aller un peu plus loin dans la grande conversation (marchande) qu’est Internet. Le corolaire de cette botisation du web, c’est que chaque marque pourra désormais « publier » son propre assistant virtuel dans nos services de chat pour nous informer, répondre à nos requêtes, nous aiguiller dans nos choix. Ça n’en a peut-être pas l’allure, mais c’est une véritable révolution qui est à l’œuvre. Les bots vont changer notre rapport à la machine, à l’information et à la consommation. A lire : Des algorithmes, des Moutons et des hommes (débat, Mediaschool Paris) et Hegel et les robots : de la dialectique du maître et de l’esclave à l’ère numérique. (@MaisOuVaLeWeb).

27 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

x« Si vous n’allez pas à la poubelle, c’est la poubelle qui viendra à vous »Une poignée de porte de bureau qui fait la différence entre un passage éclair à la machine à café ou un départ en fin de journée, simplement en analysant la manière dont vous la saisissez, un canapé qui détecte votre présence, allume la télé, change l’éclairage et finit même par l’éteindre s’il perçoit le relâchement de votre corps qui lui indique que vous vous êtes endormi… Bienvenue dans le monde de « Touché » (en français dans le texte), une « technologie tactile capacitive multifréquence ». Mise au point dans le laboratoire de Disney Research, elle utilise le sens du touché (d’où son nom) et est capable de détecter à travers différents mouvements la façon dont nous interagissons avec les objets et par là même nos intentions. À l’aide d’électrodes, cette technologie tactile est en mesure de capter les mouvements de nos mains sur différentes surfaces métalliques, plastiques et même liquides. Appelée Swept Frequency Capacitive Sensing (SFCS), elle fonctionne à partir d’une simple électrode qui transmet l’information à un capteur. Celle-ci est ensuite envoyée à un ordinateur via une connexion Bluetooth afin qu’elle soit interprétée pour reconnaître les gestes et déclencher les interactions correspondantes. Il faut bien sûr au préalable que l’objet soit conducteur, par l’inclusion d’une électrode ou par une peinture conductrice. (@usbeketrica).

#Telecom

La planète télécoms met la pression pour précipiter l’arrivée de la 5G. L’industrie des télécoms a décidé d’aller plus vite que la musique. Depuis deux ans, la 5G est dans toutes les têtes, fait partie de toutes les discussions et de toutes les présentations des différents acteurs du secteur. Au Mobile World Congress, organisé il y a un mois à Barcelone, elle s’affichait partout . Le déploiement de cette nouvelle technologie, censée offrir, entre autres améliorations, des débits au moins cent fois supérieurs à la 4G, est pourtant prévu à partir de 2020. Mais le calendrier pourrait s’accélérer, sous la pression des équipementiers et des opérateurs. Lors d’une réunion organisée il y a trois semaines à Dubrovnik, en Croatie, le 3GPP, l’organisme international qui produit et publie les spécifications techniques pour les réseaux mobiles, a validé le principe d’une accélération du processus de normalisation. Cela devrait passer notamment par la validation d’une « quasi » 5G dès l’an prochain. (@LesEchos).

Aux Etats-Unis, les données des internautes livrées aux « telcos » et aux « câblos ». Si les Républicains ont du mal à s’entendre sur le projet de loi santé du Président Trump, ils parlent en revanche d’une seule voix sur la déréglementation du Net et des télécoms. Jeudi soir, le Sénat américain a voté l’abolition des règles relatives à la protection et au secret des données sur Internet. Celles-ci avaient été élaborées à l’automne dernier par la FCC, le gendarme américain des télécoms, alors que l’administration Obama était encore au pouvoir. Elles devaient entrer en vigueur d’ici à la fin de l’année. Pour être validé, le projet d’annulation de ces mesures doit encore passer la semaine du 3 avril devant la Chambre des représentants, mais le résultat devrait être équivalent, compte tenu de la majorité républicaine. En changeant les règles sur la protection des données, le Parlement redonne la possibilité aux opérateurs télécoms et aux fournisseurs d’accès Internet (FAI) d’exploiter les informations relatives à l’activité de leurs clients sur le Web. Notamment pour les revendre à des partenaires commerciaux, des annonceurs, ou même pour les utiliser eux-mêmes. Aux Etats-Unis, les opérateurs ne veulent plus se contenter d’être de simples fournisseurs d’accès et tentent de plus en plus de concurrencer Google et Facebook sur le terrain lucratif de la pub en ligne (à l’instar de ce que souhaite faire Altice avec le rachat de Teads). Pour cela, ils ont besoin d’informations fiables et précises. (@LesEchos).

#DonnesPersonnelles

Ces data-brokers qui font commerce de nos données personnelles. Seconde dimension de l’espace public, où transitent chaque jour des millions de données laissées par les utilisateurs, le cyberespace est très vite devenu un enjeu politique et économique majeur. S’il marque un renouveau des libertés individuelles et un dépassement des cadres normatifs traditionnels, c’est également un endroit sous haute surveillance. La numérisation des identités, des objets, des relations sociales et commerciales fait émerger un monde où chacun laisse des traces de sa présence et de son identité numérique. Ces données partagées en réseaux forment le cœur brûlant de la société 2.0. Elles sont les traces, les empreintes des informations laissées sur le Net ou sur son smartphone par toute une batterie de technologies qui les captent, les transforment, les stockent et les transmettent. La production exponentielle de données alimente aujourd’hui de nombreuses activités économiques et sont devenues l’objet de toutes les convoitises. Le marché de l’exploitation des données personnelles a explosé et fait rayonner des secteurs d’innovations comme le big data ou la smart city. Cette nouvelle matière première brute issue des utilisateurs mêmes semble s’être peu à peu imposée comme le fer de lance d’une révolution industrielle 3.0 qui tend à s’étendre et se perfectionner. (@latelier).

La protection des données n’est pas un frein à l’innovationLe 21 décembre 2016, le Conseil fédéral Suisse a mis en consultation un avant-projet de révision totale de la loi fédérale sur la protection des données. Cette loi est antérieure à l’Internet, aux téléphones et autres objets intelligents, ainsi qu’à l’apparition des mégadonnées et de l’intelligence artificielle. Une révision est nécessaire à plus d’un titre. Elle doit répondre aux défis du numérique. Elle doit également permettre de nous adapter au cadre juridique européen et notamment de ratifier la Convention révisée du Conseil de l’Europe sur la protection des données. Il s’agit aussi de préserver la reconnaissance d’un niveau de protection des données adéquat indispensable à nos entreprises actives sur le marché européen. Tout en renforçant le contrôle des personnes sur leurs données, elle doit permettre à la Suisse de rester compétitive, notamment dans le domaine de l’économie numérique et des technologies. La protection des données ne doit en effet pas être comprise comme un frein à l’innovation, mais comme un atout majeur d’une société libérale soucieuse de garantir nos droits et nos libertés fondamentales. (@letemps).

#IntelligenceArtificielle

Me Alain Bensoussan : « La “robohumanité” est en route ». Tâches répétitives, aide aux personnes âgées, voitures autonomes : les robots gagnent du terrain. L’avocat estime que leur statut juridique doit être clarifié. Président fondateur de l’Association du droit des robots et spécialiste du droit de l’informatique, Alain Bensoussan espère que l’Union européenne va légiférer prochainement pour répondre à cette accélération technologique majeure du XXIème siècle. (@Le_Figaro).

Luc Ferry : « Que faire face à l’intelligence artificielle ? » Malgré les progrès et découvertes effectués ces dernières décennies, l’intelligence artificielle reste un sujet minime dans le débat présidentiel, selon l’essayiste. Pourtant elle pose des questions morales et économiques. L’Intelligence artificielle dépasse désormais, et de très loin, la plupart de nos capacités intellectuelles. Elle peut remplacer non seulement des tâches relativement simples et automatiques, du type caissière de supermarché, mais elle est déjà plus performante que l’être humain dans des secteurs très sophistiqués, en radiologie, chirurgie, cancérologie, dans l’analyse de la jurisprudence ou le conseil en investissements financiers. Encore faut-il préciser qu’elle n’est qu’au stade embryonnaire ! (@FigaroVox).

#LiensVagabonds

Google sur la défensive face aux annonceurs, furieux du placement des pubs. A retenir cette semaine :
– Les 100 sites qui dominent l’Internet ;
– Le capitalisme des plateformes ;
– Comment les Américains choisissent qui croire sur les réseaux sociaux ;
– Comment AP forme ses journalistes au 360° ;
– AP songe aux infos activées à la voix. (@Metamedia).

#Environnement

La restauration et la conservation de l’environnement peuvent-elles être gérées par la technologie ? Un système géré par deep learning pourrait-il être capable de maintenir l’autonomie des processus écologiques à l’œuvre sur certains sites environnementaux, sans aucune intervention humaine directe ? C’est à ce type de problématiques, qui croise des questionnements traditionnels sur l’impact de l’homme sur son environnement et d’autres, plus neufs, sur les niveaux de management humains nécessaires pour en réduire les effets, que se sont intéressés plusieurs chercheurs, notamment de Harvard. L’un des principaux moteurs de leurs travaux, rapporte CoExist, est simplement l’observation de nombreux projets écologiques liées aux technologies semi-autonomes ou autonomes, qu’ils soient en développement ou déjà lancés. Ces technologies semblent être en passe de dresser une nouvelle figure, quasi-christique : celle du « créateur de la vie sauvage », capable de créer ou de gérer l’équilibre des écosystèmes naturels sans aucune intervention humaine. (@RslnMag).

#Finance

Les Français ne connaissent pas le mot « fintech » Un inconnu nommé « fintech ». Alors que les start-up de la finance inquiètent ou stimulent au plus haut niveau les dirigeants des banques, le mot « fintech » reste très largement méconnu des Français. Selon un sondage Harris Interactive pour Deloitte (réalisé auprès d’un échantillon de 2.000 personnes), 83 % des 18-70 ans ne savent pas ce que ce terme recouvre…certains le confondant même avec le fitness ! Est-ce à dire que les banques ont tort de tant communiquer sur le sujet ou de collaborer avec les jeunes loups de la finance 2.0 ? Certainement pas, puisque les consommateurs font de la prose sans le savoir, et se montrent dans les faits plutôt réceptifs aux innovations de la finance digitale. Dans le détail, 26 % des personnes sondées déclarent se servir d’un comparateur de prix et de services. Plus étonnant, les services de transfert d’argent et de cagnottes, ainsi que les sites de la finance participative, seraient employés par 15 % de la population. C’est du moins ce que les personnes interrogées déclarent, sans certitude quant aux volumes d’affaires effectivement réalisés par ces acteurs. A noter que les clients les plus intéressés par ces nouveaux services sont en moyenne plus jeunes, plus diplômés et davantage basés dans les centres urbains, ce qui en fait une clientèle de choix, prête à payer pour des services qu’elle trouve utile. (@LesEchos).

#Journalisme

Internet a-t-il tué le journalisme ? Le journalisme en ligne a-t-il signé la mort de l’information originale ? L’économiste Julia Cagé s’est associé aux chercheurs de l’INA Nicolas Hervé et Marie-Luce Viaux pour sonder le taux de copié-collé des contenus publiés en ligne par différents médias, que ce soit les sites web des journaux papiers, les médias exclusivement numériques, ou bien les sites des radios et télévisions. En plus des chiffres désastreux qui montrent à quel point les médias en ligne se copient entre eux, L’information à tout prix questionne aussi la réactivité des médias par rapport à un événement, la notion de réputation sur internet, et l’importance du nombre de journalistes dans une rédaction par rapport au nombre d’articles originaux produits. (@lesinrocks).

#Media

Medium, le blog chouchou de la Silicon Valley, repense son modèle économiqueMedium a des soucis de médias. Mais avec un nom pareil, cela semblait prédestiné. La semaine dernière, cette plate-forme de publication en ligne a lancé une offre d’abonnement à 5 dollars par mois. Un virage vers le payant et un pari risqué pour cette jeune pousse américaine dont la sucess-story semblait toute tracée, mais qui a du plomb dans l’aile depuis maintenant quelques semaines. Medium a été fondé par Christophe Isaac Stone (plus connu outre-Atlantique sous l’alias de Biz Stone) et Evan Williams. Le tandem avait déjà opéré sur la plate-forme de blogs Blogger, créée en 1999 puis vendue à Google quatre ans plus tard, mais surtout sur Twitter, dont ils sont deux des cofondateurs. En août 2012, ils s’attaquent à un nouveau défi commun : Medium. « Un nouvel endroit d’Internet où les gens partagent leurs idées et leurs histoires qui sont plus longues que 140 caractères », écrit Evan Williams dans le tout premier billet publié sur la plate-forme qui fait office tout à la fois de présentation et d’inauguration. Avec sa référence directe à Twitter, il n’y masque pas sa volonté de proposer un outil tranchant avec les pratiques de publications courtes et mettant l’accent sur les contenus longs et qualitatifs. (@EchosBusiness).

#Attentats

Après l’attentat de Londres, le gouvernement britannique s’en prend de nouveau à WhatsApp. « Il ne devrait pas y avoir d’endroits où les terroristes puissent se cacher. » Dimanche 26 mars, la ministre de l’intérieur du Royaume-Uni, Amber Rudd, a vivement critiqué l’application de messagerie WhatsApp (propriété de Facebook). La cause : l’homme qui a attaqué le Parlement britannique la semaine dernière, en fonçant dans la foule puis en poignardant un policier, Khalid Masood – Adrian Russell Ajao –, avait, selon l’enquête, utilisé cette très populaire application avant de commettre son attentat. A-t-il envoyé ou reçu des messages ? Etait-il en contact avec d’éventuels complices ? Pour l’heure, les enquêteurs l’ignorent, et ne peuvent accéder à son historique de messages pour le déterminer. WhatsApp protège en effet les communications de ses utilisateurs par un chiffrement dit « de bout en bout » – le message est chiffré sur le téléphone de l’expéditeur et déchiffré sur celui du récepteur, et ni WhatsApp ni une personne qui intercepterait la communication ne peuvent en connaître le contenu. (@Pixelsfr).

Dix-huit ans après Columbine, l’attaque de Grasse réveille les vieux démons du jeu vidéo. Il était « visiblement fan de jeux vidéo violents » (Le Figaro), plus précisément de « jeux vidéo de massacre » (Le Parisien), et notamment de celui qui a été « qualifié de (…) plus violent au monde » (Le Monde). C’est peu dire que la description des loisirs de Kylian B., mis en examen samedi pour des coups de feu qui ont fait quatorze blessés, jeudi 16 mars, au lycée Tocqueville, à Grasse, a donné des sueurs froides aux joueurs et défenseurs de la manette.  « Vu que le tireur de #Grasse semble être un lycéen non islamiste radical, je lance le compte à rebours avant “c’est la faute aux jeux vidéos », s’est ainsi inquiété sur un ton pince-sans-rire un utilisateur de Twitter, dans un message partagé plus de 3 500 fois, et dont l’idée se retrouvait dans des dizaines de tweets similaires, dont certains rédigés par des journalistes.  A lire aussi : Le suspect de la fusillade de Grasse fasciné par la tuerie de Columbine (@Pixelsfr).

26 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Exploration

xComment une expédition scientifique veut reproduire l’épave du Titanic en 3D avant sa disparition. En 2018, OceanGate va explorer pendant près de deux mois l’épave du Titanic pour la reconstituer en 3D. Et ainsi mieux documenter ces débris historiques tout en tentant de mieux appréhender le phénomène de décomposition sous-marine. (@Numerama).

#Internet

v

Citation : « L’information est un pouvoir. Mais comme tous les pouvoirs, il y a ceux qui veulent le garder pour eux… Il est temps, dans la grande tradition de la désobéissance civile, de déclarer notre opposition au vol privé de la culture publique. Nous devons prendre l’information partout où elle est stockée et la partager avec le monde. » – Aaron Swartz. L’hacker américain était militant d’un Internet libre et ouvert, programmeur, activiste. Quatre ans après sa mort, à l’âge de 26 ans, ses écrits sont rassemblés dans un recueil publié en français, sous le titre « Celui qui pourrait changer le monde ».

L’esprit d’Aaron Swartz plane toujours sur le Web« La vraie question n’est pas de savoir quel effet a eu le travail que l’on a accompli, mais à quoi ressemblerait le monde si on ne l’avait jamais accompli. » A 19 ans, Aaron Swartz écrivait ces lignes sur son blog, dans un texte nommé « Héritage ». Quatre ans après son suicide, s’il est impossible de savoir à quoi ressemblerait le monde sans lui, une chose est sûre : Internet ne serait pas tout à fait le même sans le génie de ce jeune Américain, dont le combat pour la liberté de l’information et de la connaissance a, in fine, contribué à sa mort. L’ouvrage Celui qui pourrait changer le monde, paru mardi 21 mars en France aux éditions B42, regroupe une série de textes d’Aaron Swartz. Rédigés dès l’âge de 14 ans, ils témoignent non seulement de l’intelligence précoce de ce programmeur, mais aussi d’une page d’histoire de l’Internet, peut-être sur le point de se tourner aujourd’hui. « Il représente à la fois l’idéalisme d’Internet et son côté sombre, explique au Monde Brian Knappenberger, auteur d’un documentaire consacré à Aaron Swartz, The Internet’s own boy. Ses idées et son talent représentent tout ce qu’il y a de bien sur Internet. Les forces qui ont agi contre lui, comme le système judiciaire américain, représentent tout ce qui peut dérailler. » A lire aussi : Aaron Swartz, itinéraire d’un enfant du Net. Le documentaire « The Internet’s Own Boy » dresse un long et beau portrait du militant des libertés numériques qui s’est suicidé en 2013 en pleine procédure judiciaire (@Pixelsfr) et Nous n’oublierons pas Aaron Swartz, l’enfant du Net, par jean-pierre favier (@MediapartLeClub).

Aaron Swartz : « Celui qui pourrait changer le monde ». A qui le prix de la désobéissance civile ? Si vous avez un nom à proposer, c’est le moment. Début mars, le célèbre MIT, le Massachusetts Institute of Technology, a ouvert les candidatures pour son nouveau prix : 250 000 dollars pour récompenser une personne engagée dans « une logique de désobéissance profitant à la société », que cela soit dans le domaine de la recherche scientifique, de la liberté de parole ou de la liberté d’innovation. Justement, dans le Manifeste pour une guérilla en faveur du libre accès, écrit en 2008, on peut lire : « Il est grand temps pour nous, dans la grande tradition de la désobéissance civile, de manifester haut et fort notre opposition à la confiscation de la culture publique par les organismes privés. Il nous faut nous emparer du savoir où qu’il soit , effectuer et des copies et les partager avec le reste du monde . » Mais impossible de proposer le nom de son auteur, Aaron Swartz : le MIT demande que les prétendants au prix soient vivants. Or Swartz, lui, s’est suicidé en janvier 2013. Il avait alors 26 ans. C’était deux mois avant la tenue d’un procès où il encourrait 35 ans de prison et un million de dollars d’amende. Il était poursuivi par le MIT précisément, pour s’être introduit dans l’une de ses salles de serveurs et avoir copié près de 5 millions d’articles scientifiques, dans le but de les rendre accessibles au grand public. (@FranceCulture).

#Droit

Nos avatars peuvent-ils bénéficier de nos droits ? L’identité est un des questionnements fondateurs de l’histoire de l’humanité. Insaisissable et mouvante, elle se donne en question sans jamais trouver de réponse. « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » disait Socrate. La révolution numérique et son irrésistible pouvoir d’abstraction entraîne avec elle un remodelage profond des techniques d’identification. En effet, l’identité dans le monde réel devient identité numérique dans les mondes virtuels. Dans le cyberespace, L’IP et nos données remplacent le corps et sont les traces de notre présence sur la toile. Cette nouvelle forme d’identité se manifeste selon Fanny Georges, dans son Approche sémantique et quantitative de l’emprise du web 2.0, de trois façons. D’abord, l’identité déclarative qui permet l’identification de la personne et qui est composée de données saisies directement par l’utilisateur et qui renseigne tout ou partie de son Etat civil. Ensuite, l’identité agissante qui regroupe toutes les traces issues de l’activité de l’utilisateur sur le Web, typiquement ses likes, ses préférences et ses commentaires. Enfin, l’identité calculée qui, elle « se manifeste par des variables quantifiées produites d’un calcul du système » comme le nombre d’amis, le nombre de groupes, c’est finalement un profil algorithmique global de la personne. (@latelier).

#IntelligenceArtificielle

Une pub Walmart sur un site activiste radical ? Quand l’algorithme de Google a des ratés. Les géants américains AT&T, Johnson&Johnson, Verizon, Enterprise ont déclarés jeudi qu’ils avaient décidé – jusqu’à nouvel ordre de retirer une partie de leurs publicités digitales confiées aux plateformes de Google… Leur problème ? Ils veulent la garantie que ces messages ne sont pas placés aux côtés de vidéo ou de contenu douteux. Car cela arrive fréquemment ! AT&T a déclaré : « Nous sommes profondément inquiets que nos publicités aient pu apparaître aux côtés de contenus YouTube faisant la promotion du terrorisme et de la haine. Nous retirons nos annonces des plateformes Google à l’exclusion du moteur de recherche. » Le système de placement de pub des géants du Net est, en effet, complètement automatisé : des algorithmes sont censés marier au mieux pub et contenu. Mais un article du quotidien britannique « The Times », montrant notamment une pub Walmart sur une vidéo du très radical Front de libération des animaux, a déclenché cette vague de défiance. (@LObs).

L’IA, en route vers la quatrième révolution industrielle ? Par Gautier Roos et Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Après la machine à vapeur, l’électricité et l’informatique, au tour de l’intelligence artificielle de bouleverser notre quotidien. Encore à ses balbutiements dans les années 1950, la technologie est aujourd’hui sur toutes les lèvres, grâce à une puissance de calcul inconcevable il y a de ça quelques années. De là à parler de nouvelle révolution industrielle, il n’y a évidemment qu’un pas ! (@MetaMedia).

Quand les machines dépasseront les hommes. Les algorithmes sont désormais capables de battre les meilleurs joueurs de go – et même de bluffer au poker. Les traders des grandes banques sont remplacés par des « robots », en fait des logiciels plus rapides et performants. Les voitures n’auront bientôt plus besoin de conducteurs. L’informatique invente des machines qui apprennent sans intervention humaine. Les progrès de l’intelligence artificielle et des robots, donnent aujourd’hui le vertige. Ils portent à la fois les promesses d’un monde optimisé, où les gens seront moins malades et les ressources plus abondantes, mais aussi la peur d’un ­remplacement de l’homme par les machines, d’une déshumanisation croissante et d’une explosion des inégalités. Pour comprendre cette course folle et anticiper ses conséquences, Charles-Edouard Bouée, président du cabinet Roland Berger, a choisi un pari audacieux : mêler dans un même livre le passé, le présent et le futur de l’intelligence artificielle, le tout raconté… du point de vue du robot. Un brillant condensé d’histoire des sciences et de science-fiction, toujours accessible mais jamais caricatural. (@LesEchos).

#Presidentielle2017

GOV, l’appli big data qui donne Fillon président. Un site internet, une application gratuite réputée pour sa capacité à appréhender l’opinion, accorde à François Fillon une popularité hors norme, et le propulse pratiquement à l’Élysée. Voilà donc GOV, l’ultime refuge. Jeudi 16 mars, François Fillon était crédité d’une cote de sympathie de 55%, quand ses rivaux nagent dans la réprobation. Macron était à 29% d’approbation, Le Pen à 15, Hamon à 23 et Mélenchon à 21. Ce ne serait rien si GOV n’était pas une affaire sérieuse. Créée en janvier 2014, vécue par ses fondateurs comme un outil démocratique, GOV s’inscrit dans une mouvance qui prétend abolir les algorithmes mesquins des sondages traditionnels, et en finir avec leurs échantillons trompeurs. Place au «big data», à l’interrogation de masse, sans filtre ni correction, pour exciper une vérité changeante et des mouvements. (@slatefr).

#Transport

Le Canada encadre strictement les drones de loisirs. Pas de recours à la technologie mais des règles strictes – à défaut d’être toujours applicables – pour utiliser son appareil en bon père de famille… Le gouvernement d’Ottawa a dévoilé le 16 mars la nouvelle réglementation relative à l’utilisation des drones de loisir au Canada. Le ministre des Transports, Marc Garneau, vise à encadrer cette activité en limitant l’altitude maximum à 90 mètres et en interdisant tout vol à moins de 75 mètres de bâtiments, de véhicules ou de personnes. Il est également interdit de s’approcher à moins de 9 kilomètres d’un aéroport, héliport, aérodrome ou base d’hydravion et de faire voler un appareil de nuit. Les propriétaires devront veiller à inscrire leurs coordonnées (nom, adresse, téléphone) sur l’appareil. Cette réglementation s’adresse, comme c’est le cas aux Etats-Unis, aux drones de loisirs dont le poids dépasse 250 g (jusqu’à 35 kg), un seuil plutôt bas. Elle ne concerne pas les utilisations professionnelles et commerciales. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant atteindre 3.000 dollars canadiens soit un peu plus de 2 100 euros. (@LeMonde).

#Ville

De Trump à Dassault, je lance un appel pour financer l’école et la mairie de mon village. Philippe Bouche est le maire de Faugères, une petite commune de l’Hérault de 528 habitants, connue internationalement pour le vin auquel elle a donné son nom, et son patrimoine médiéval. Depuis quelques semaines, il cherche à financer une nouvelle école ainsi qu’une nouvelle mairie pour sa ville, le bâtiment actuel n’étant plus aux normes. En panne de financements, il a écrit aux plus grandes fortunes de France et projette de monter une campagne de financement participatif. (@LePlus). Voir la vidéo du site de @F3Languedoc :


Faugères : le maire lance un appel aux dons aux plus grosses fortunes de France pour rénover sa commune

#Sante

Un psychiatre virtuel qui diagnostique des troubles dépressifs. Applis pour nous aider à surmonter un coup de blues, agents conversationnels de type « Siri » et « Google now » pour répondre à nos questions médicales… De mieux en mieux adaptés, ces outils répondent encore mal aux questions ayant trait à la maladie psychique : « des études montrent qu’ils apportent des réponses limitées qui ne correspondent pas aux attentes des patients en souffrance », explique dans un communiqué Pierre Philip, praticien hospitalier au CHU de Bordeaux et directeur de l’unité Sanpsy (sommeil – addiction – neuropsychiatrie) au CNRS. Persuadé qu’il manque notamment à ces outils numériques des interactions empathiques, ce médecin travaille au développement d’humains virtuels bien acceptés par les patients pour diagnostiquer addiction à l’alcool, troubles du sommeil et… troubles mentaux tels que la dépression. (@Sciences_Avenir).

#Journalisme

En 2027, aura-t-on encore besoin de journalistes ? En 1889, Jules Verne avait imaginé ce que serait la vie d’un journaliste américain… mille ans plus tard. Sous un ciel « sillonné par des milliers d’aéro-cars et d’aéro-omnibus », Francis Bennett rejoignait la rédaction de son journal qui n’était plus imprimé mais « parlé », et activait son « phonotéléphote » capable de transmettre l’image. Si l’auteur du Tour du monde en quatre-vingt jours n’a pas reculé devant le projet d’imaginer 2889, pourquoi rechignerait-on à se projeter dans dix toutes petites années ? Parce que le journalisme est dans un tel état de crise et de métamorphose accélérée qu’on ne peut que se planter ? Peut-être. Il y a dix ans, à la naissance des Assises du journalisme, personne n’était là pour prédire un monde de l’information où Facebook jouerait un rôle de pivot. Et où les sites alternatifs feraient jeu égal avec les médias traditionnels, comme démontré récemment par une enquête de Libération. Tout le monde en revanche pariait sur Second Life, et investissait pour y tenir boutique. « Second quoi ? », répondrait un ado d’aujourd’hui. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

Laval et la Chine unis dans la réalité virtuelle. Laval, capitale mondiale de la réalité virtuelle (Virtual Reality ou VR) pour quelques jours. Du 22 au 26 mars, la préfecture de Mayenne accueille la 19e édition du salon Laval Virtual, le grand rendez-vous créé par François d’Aubert en 1997. Tous les grands industriels du secteur HTC, Samsung, Oculus, Orange, Thalès, Dassault Systèmes… sont présents à cette édition qui reçoit comme invité d’honneur une délégation chinoise. En effet, le gouvernement chinois a décidé de miser sur cette nouvelle technologie en concentrant dans la ville de Qingdao – à mi-chemin entre Pékin et Shanghaï – un véritable cluster dédié à la réalité virtuelle. Fer de lance de ce nouveau savoir-faire, la société chinoise Goertek, créée en 2004. « D’ici à deux ans, nous devrions réaliser 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires à la fois dans les montres et objets connectés, mais aussi dans les casques de réalité virtuelle », explique Zack Chen, vice-président de l’innovation chez Goertek. Comme toujours lorsqu’elles ont décidé de se lancer dans un secteur émergent, les autorités chinoises voient les choses en grand. « Le gouvernement chinois et la municipalité de Qingdao ont créé un véritable écosystème rassemblant à la fois des chercheurs, avec l’implantation locale de l’Institut aéronautique de Pékin, un incubateur de start-up spécialisées dans la VR et l’appui précieux de quelques grands groupes comme Haier et Goertek », explique Baosheng Wang, directeur du bureau de développement du district de Laoshen à Qingdao. (@FigaroTech).

25 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xLes nouvelles machines à écrire. Il y a toujours un accent de science-fiction quand on parle d’intelligence artificielle (IA). Comme si ces deux mots n’avaient rien à faire ensemble en dehors d’un film de Spielberg. C’est pourtant une discipline de l’informatique qui remonte à la fin des années 50. Beaucoup de techniques différentes ont été étudiées et développées pour permettre aux machines de résoudre des problèmes complexes, avec des résultats toujours plus impressionnants – François Hollande a d’ailleurs annoncé mardi une enveloppe de 1,5 milliard d’euros d’investissements dans ce domaine sur dix ans (lire sur Libération.fr). Pendant longtemps, plusieurs écoles se sont affrontées (arbres de décision, systèmes multi-agents, etc.), mais, depuis 2012, après des résultats spectaculaires dans le domaine de la reconnaissance d’images, une discipline de l’IA a pris le pas sur toutes les autres : le deep learning,ou apprentissage profond. Basé sur ce qu’on appelle des réseaux de neurones, qui reproduisent très schématiquement la structure des cellules du cerveau humain, le deep learning permet à un programme de s’améliorer par l’expérience et de pouvoir résoudre le problème pour lequel il est développé avec des résultats inimaginables il y a encore quelques années. (@libe).  Légende image : Images générées par le programme Deep Dream de Google, développé à l’origine pour détecter des éléments dans une photographie. Mais on peut aussi l’utiliser «à l’envers» et lui demander d’optimiser des images à sa manière. On obtient alors des résultats fascinants. Photos Google. CC BY 4.0.

Maîtres ou valets technologiques. Par Bruno Bonnell, PDG de Robopolis et président du Syndicat de la robotique de services. Après l’outil qui améliora la dextérité de l’homme, la machine qui amplifia sa force, voici les robots qui augmentent puis peuvent concurrencer nos capacités intellectuelles. Dans cette nouvelle ère, nous devons apprendre à maîtriser le vocabulaire des systèmes dits « intelligents », grand utilisateur d’oxymores, de néologismes ou d’anglicismes de circonstance : méthodes heuristiques, moteur d’inférence, réseaux bayésiens, « machine learning »… Lire la suite sur le site @LesEchos.

xSommes-nous prêts à manger des plats préparés par des robots ? Finie l’époque où les robots-cuisiniers ne nous seraient utiles que si notre régime alimentaire se composait uniquement de grosses tranches de concombre cru, conclut la Technology Review du MIT après une rapide recension des dernières innovations en matière de cuisine automatisée. La conclusion du magazine : ces derniers mois ont vu apparaître de nouveaux types de robots, capables, dans la cuisine, d’effectuer des tâches qui gagnent en complexité. Au point de faire leur entrée dans nos salles à manger ? Si l’on est loin de donner les clés de nos cuisines aux robots (peut-être par crainte d’un scénario à la Ultrahouse 3000) la Technology Review voit une évolution dans notre perception de l’automatisation en ce que les concepteurs de « robots-cuistos » n’hésitent pas à adopter des approches quelque peu disruptives. (@RSLNmag). Photo : Sean Davis via Flickr CC BY 2.0.

Il ne faut pas accuser les algorithmes. Avec ses multiples données, ses opérations arithmétiques et logiques, seule l’informatique nous permet d’affronter et de résoudre efficacement les problèmes du monde. Hugues Bersini l’assure en cernant ces algorithmes dans « Big Brother is driving you » aux éditions de l’Académie royale de Belgique. « Toute arithmétique, toute démarche de planification, tout raisonnement,toute conduite automatisée de procédés est le résultat d’un algorithme », souligne le professeur d’informatique à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). L’informatique se ramène donc à des séquences rigides d’opérations. Inscrites par l’informaticien dans les circuits d’un processeur. Ou que l’ordinateur découvre lui-même, par essais et erreurs.Selon une logique d’apprentissage décidée par son programmeur. Le langage des ordinateurs privilégie les versions utilitaristes. Des drones robotisant les champs de bataille. Des véhicules sans conducteur provoquant moins d’accidents…Pour le chercheur, qui a travaillé sur l’automatisation de la conduite des voitures, les véhicules ne devraient plus être individuels. « Des motivations écologiques et même économiques devraient dans l’avenir nous amener à privilégier des modes de transport en commun autonomes. Mais beaucoup plus flexibles, comme des minibus circulant en continu, 24h sur 24. » (@dailyscience2).

Les algorithmes menacent-ils la démocratie ? Les algorithmes sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne et dans les processus de décision. Or, à l’ère des big data et de l’intelligence artificielle, l’obscurité de certains traitements automatisés pourraient menacer l’État de droit et la démocratie. L’informaticien David Monniaux décrypte les logiques à l’œuvre dans la méthode algorithmique et pointe ses possibles dangers. (@CNRS).

Turc mécanique d’Amazon, comment les travailleurs du clic sont devenus esclaves de la machine. L’intelligence artificielle et les robots nous voleront-ils un jour notre travail ? Le débat est épineux, mais une seule certitude : nos jobs sont sur le point de se transformer radicalement. D’un côté, des firmes de la Silicon Valley qui recherchent des ingénieurs et des développeurs qualifiés pour concevoir leurs algorithmes, et de l’autre… une économie de « petits boulots » au service des géants du Web – la « gig economy », qui se développe partout dans le monde, dans le sillage d’Internet. On parle ici d’emplois peu qualifiés, de « micro-tâches » répétitives et peu complexes, réalisées par des « clickworkers » (travailleurs du clic), qui travaillent chez eux, sur leur ordinateur, « à des horaires dictés par les clients, pour des activités simples et répétitives, sans statut et pour une rémunération minuscule », comme le décrit Xavier de la Porte dans La Vie Numérique. (@cnetfrance).

#Economie

Les 200 leaders de demainIls sont jeunes, vifs, audacieux et sont déjà, à moins de 40 ans, au cœur du pouvoir économique. Tout, dans leur parcours, laisse présager une ascension rapide dans les années qui viennent. Toujours plus haut, toujours plus loin… Tel est le destin de ces jeunes élites des affaires dont l’Institut Choiseul a entrepris, pour la cinquième année consécutive, de dresser l’inventaire et, ce qui est plus osé encore, le classement. À la première place du Top 200 de cette année ? Marguerite Bérard-Andrieu, directrice générale, à seulement 39 ans, du groupe BPCE, deuxième groupe bancaire issu de la fusion des Banque populaire et Caisse d’Épargne. Sciences-Po, Princeton, l’Ena… Cette jeune femme a coché toutes les cases avant de naviguer dans les allées du pouvoir, à la présidence de la République en 2007, puis aux côtés de Xavier Bertrand, ministre du travail, en 2010 avant de rejoindre le président de BPCE, François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République du temps de Nicolas Sarkozy. Un parcours classique, du moins en France où la proximité est si grande entre le pouvoir économique et le pouvoir politique. Naviguer de l’un à l’autre fait partie des habitudes, à l’instar d’un Emmanuel Macron que son expérience de banquier d’affaires chez Rothschild n’a pas empêché, bien au contraire, de devenir secrétaire général adjoint à l’Élysée, puis ministre de l’Economie et enfin, candidat à l’élection présidentielle. Rappelons au passage que l’Institut Choiseul avait très tôt identifié l’ancien protégé de François Hollande: jusqu’à sa nomination au poste de ministre, il était numéro 1 du classement ! (@Figaro_Economie).

#Entreprise

Privateaser, le « Airbnb » des bars et restaurants créé par un Montalbanais. Vous devez organiser un repas entre collègues, un anniversaire ou une fête entre amis. Mais où trouver un lieu prêt à vous accueillir ? C’est la question favorite de Privateaser. La plateforme propose de réserver et de privatiser, en quelques clics, un café, une brasserie, un restaurant ou une salle de location. A ce jour, 1200 établissements sont répertoriés à Paris, Bordeaux et Toulouse. Le service (gratuit pour l’utilisateur) est destiné aux entreprises et aux particuliers. Lancé en 2014 à Paris, Privateaser connaît un beau succès dans la capitale française. Et depuis novembre 2016, la start-up se décline à Bordeaux et à Toulouse. “Une partie de notre équipe est originaire du Sud-Ouest, donc pour nous Toulouse sonnait comme une évidence » expliquait Nicolas Furlani lors du lancement. D’autres villes sont prévues dont Lyon. (@France3MidiPy).

#Presidentielle2017

L’Obs lance son Chatbot : entrez dans la tête des indécis !  Des affaires, des reculades, des partis discrédités, des candidats électrons libres, des « anti-système » à tous les étages… En 2017, tout est possible, et c’est un grand vertige. Mais avouons-le, c’est aussi assez excitant. Afin que vous vous sentiez moins seul dans ce grand bazar, « l’Obs » vous propose de suivre la campagne à travers les yeux de quatre électeurs indécis. Ils étaient de droite mais ne veulent plus voter Fillon. De gauche mais ne savent plus à quel saint se vouer. Abstentionnistes mais s’inquiètent d’une possible victoire du Front national. Pour qui finiront-ils par voter ? Les jeux sont ouverts, et c’est dans notre Chatbot qu’ils vont vous le raconter. (@LObs).

Les plates-formes pour un contrat de travail ad hoc. Emboîtant le pas à la CPME, un cabinet d’avocats suggère aux candidats à la présidentielle la création d’un contrat spécifique pour les travailleurs des plates-formes numériques. Objectif : lever le risque de requalification des contrats. Après le transport, la livraison et le tourisme, le marché de la sécurité à son tour s’ubérise. BSL Sécurité, une PME de 700 salariés, a développé une appli qui permet, en quelques clics, de commander un agent de sécurité, y compris quelques heures avant la prestation (match, vernissage, meeting, soirée privée). A l’instar des chauffeurs d’Uber, les agents de sécurité disponibles reçoivent une notification sur leur smartphone, libres à eux d’accepter ou pas la mission. Contrairement aux chauffeurs d’Uber, ces agents, agréés par le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), placé sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, ne sont pas des auto-entrepreneurs, car ce statut n’est pas ouvert aux professionnels de la sécurité. Ces agents n’ont pas davantage accès au CDD d’usage, le secteur de la sécurité étant inéligible à cette forme de contrat. « Notre activité, créatrice d’emplois, se trouve face à un vide juridique. En dépit de la relation de subordination manifeste, aucune forme de contrat ne répond à nos besoins récurrents », explique Patrick Senior, pdg de BSL Sécurité et créateur de l’application. (@EchosBusiness).

#FOMO

La peur de manquer en version numérique. Ces derniers mois, le hashtag #FOMO prolifère sur les réseaux sociaux. Acronyme de l’expression anglaise « Fear Of Missing Out », il exprime la peur de manquer une information importante. Retour sur ce phénomène de société connectée, dont même les initiés ne maîtrisent pas toujours les subtilités. (@usbeketrica).

#Ville

L’américain Ruckus Wireless s’intéresse à la Smart City française. Leader mondial de solutions de réseaux sans fil, la société californienne « Ruckus Wireless » a récemment dépêché une équipe vidéo pour réaliser un film sur le développement et les projets innovants de plusieurs Smart Cities françaises. Ce « Smart City Road Trip » qui était organisé en collaboration avec l’association PAVIC (Angers Smart City Platform), a conduit l’équipe à Mulhouse, Angers et la communauté de communes Maremme Adour Côte-sud, trois lieux significatifs pour le constructeur américain. (@@villeintelmag).

#Finance

La banque prospère du futur : une infrastructure ouverte ! Les fintech ont aujourd’hui le pouvoir de contester, voire de supplanter parfois les établissements financiers traditionnels. Les banques, elles, font valoir l’absence de réglementation spécifique aux fintech qui susciterait le manque de confiance des clients finaux, leur difficulté à étendre leur offre en raison de l’utilisation d’une technologie encore immature et insuffisamment éprouvée et leur manque d’accès aux infrastructures financières. Loin d’un scénario où le « gagnant rafle toute la mise », l’écosystème financier du futur verra ces deux protagonistes renforcer leurs avantages concurrentiels, dès lors que fintech et banques reconnaîtront qu’elles ont des intérêts communs. (@bymaddyness).

#Sante

Cette start-up a peut-être la solution face à l’explosion des délais d’attente médicaux. Séverine Grégoire, après avoir créé Monshowroom, racheté par Casino, a cofondé Mesdocteurs en 2015. Sur cette plateforme, les internautes peuvent échanger en direct avec un médecin. Elle est l’invité du Club Entrepreneurs Challenges-Chivas Brothers Ltd. (@Challenges).

#Alimentation

Première mondiale : une viande de poulet fabriquée à partir de cellules souches. Souvenez-vous, c’était en 2013 : le premier burger à base de viande de bœuf artificiel était dégusté à Londres. Produit in vitro à partir de cellules souches de vache, son steak pesait 142 grammes pour un prix total de 250 000 euros. Quatre ans plus tard, ce scénario ne frôle plus la science-fiction et commence à ressembler à notre futur proche. En effet, une startup de la Silicon Valley, Memphis Meats, a annoncé mardi 15 mars 2017 la production de viandes de poulet et de canard artificielles issues de cellules souches de poulet. C’est une première réalisation mondiale, permise par sa plateforme technologique « unique » et motivée par son souhait de proposer une viande dite « clean » ; autrement dit, avec un impact environnemental réduit, un risque sanitaire plus faible et la possibilité de contourner l’abattage des animaux pour la consommation de protéines animales. (@Sciences_Avenir).

24 Mar

Régions.news #273 – Edition du vendredi 24 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Usine de transformation de poulet dans la province deJilin (Chine) en 2005. Photo du canadien Edward Burtynsky. A lire aussi : « Working Dead » est le thème de la 10ème Biennale Internationale Design de Saint-Etienne.

#Presidentielle2017

♦ Le 20 mars, lors du premier débat télévisé présidentiel, on a capté pour la première fois scientifiquement ce que ressentent les Français. La société Datakalab a rassemblé, dans une salle à Paris, un panel représentatif d’une trentaine de Français. Chacun portait au poignet un bracelet capable de déceler les micro-sudations de la peau produites à chaque fois qu’une émotion était ressentie par la personne. Des caméras ont filmé leur visage pour enregistrer leurs sourires, leurs surprises et leurs peurs. Les premiers résultats à chaud de ce « suffrage émotionnel » donne Mélenchon comme le candidat ayant généré le plus d’émotions (11,2%) lors du débat télévisé. Avec un score de 9,8%, Marine Le Pen arrive ensuite, suivie par Emmanuel Macron (9,5%) et François Fillon (9%). Et si demain, vos émotions faisaient l’élection ?

#Marketing

♦ Un des responsables de Datakalab, laboratoire d’expertise scientifique qui analyse et décrypte les émotions, explique : « Les émotions font partie de nos vies. Pourtant, on les prend très peu en compte dans nos métiers de tous les jours alors qu’elles sont responsables de 95% de nos décisions ». Ces données émotionnelles renseignent les entreprises sur les aspirations, les envies et les attentes du public et ce dans tous les domaines, du marketing à la politique. Ces données émotionnelles (feel data) représentent le nouveau carburant de l’industrie de la data. Ainsi l’avenir de ces banques de données sera sans doute émotionnel et nous rentrerons alors dans l’ère du neuro-consommateur.

#Ville

♦ Tony Canadas, fondateur de l’association La Ville Intelligente Citoyenne, explique : « chaque ville doit évoluer dans son propre contexte, à un rythme différent. D’une ville à une autre les contextes sont différents tant sur le point de vue culturel, géopolitique, historique et religieux… La ville devra offrir toute une gamme de services pour mettre en cohérence les habitants et leur environnement, à vivre mieux, à mieux se loger, à se déplacer, à se nourrir etc. » A lire aussi : Dijon veut devenir la première « Smart City » de France.

♦ Douze startups souhaitent inventer la ville de demain avec la Mairie de Paris et NUMA. Ce sont les lauréats d’un challenge organisé par différentes sociétés du numérique pour la capitale plus intelligente, et plus agréable à vivre pour ses citoyens grâce aux données. A lire : La première sortie du taxi volant Sea Bubble se déroulera à Paris cet été.

image004Légende image. Au Festival annuel South by SouthWest à Austin (Texas) : sans Intelligence Artificielle (IA), pas d’avenir ! « Après le droit au mariage pour tous, le droit à l’avortement, nous aurons le droit à l’évolution : le choix d’opter ou non pour une technologie à même de nous augmenter », assure Bryan Johnson fondateur de la firme Kernel. (@MetaMedia).

#IntelligenceArtificielle

♦ « L’intelligence artificielle est le sujet du moment dans la tech. Il était temps que la France se dote d’une stratégie visible sur le sujet. », déclarait un investisseur en capital-risque lors de la présentation du rapport « France IA » commandé par le Président de la République le 20 janvier. Ce plan rédigé à partir des contributions d’une dizaine de groupes de travail aborde ainsi des thématiques aussi diverses que la voiture autonome, la santé, l’éducation, l’énergie, la relation-client ou encore l’acceptabilité sociale et la confiance de ses utilisateurs dans ces nouvelles technologies. « Pour démystifier l’intelligence artificielle analyse un chercheur qui a participé à différents groupes de travail, il faut commencer par comprendre comment elle fonctionne. D’où l’importance d’expliquer concrètement comment le logiciel d’Alphago a battu au jeu de Go le champion coréen Lee Sedol ou comment une voiture arbitrera entre deux maux lorsqu’il s’agira de sauver un piéton ou de se planter dans un mur. ». A lire aussi : La super intelligence, c’est pour quand ?

♦ Le rapport #FranceIA : @metamedia vous résume le plan d’action stratégique du gouvernement dans un best-of Snapchat : https://youtu.be/eYTYaAowOi0

♦ La recherche française dans le domaine de l’IA est « excellente ». Le secteur compte déjà 270 créations de start-up depuis l’année 2000. En France, 68 laboratoires de R&D travaillent sur des problématiques liées à l’intelligence artificielle représentant ainsi plus de 13 250 chercheurs. Voir La carte des laboratoires en IA en France édité par le @journaldunet. A lire : la France peut-elle devenir un leader mondial ?

♦ « Instaurer un enseignement IA, traitement des données et sciences numériques, de l’école primaire au lycée » est l’une des propositions phares du groupe ayant travaillé sur la formation. À l’heure où une armée de (ro)bots se prépare à converser avec le consommateur par les messageries instantanées, comment aider les enfants à prendre conscience de l’intelligence artificielle dès le plus jeune âge ? A lire : Faut-il vraiment avoir peur de l’intelligence artificielle ?

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Le salon dédié à la technologie et au monde du virtuel, le Laval Virtual ouvre ses portes du 22 au 26 mars. En 2016, le Laval Virtual a attiré environ 15 500 personnes. Pour sa 19ème édition, les organisateurs du salon souhaitent donner une dimension plus internationale avec cette année, le district de Laoshan (Chine) comme invité d’honneur.. Les sujets abordés seront la réalité virtuelle et augmentée, de capture à 360° ou de 3D interactive. A lire aussi : Enquêtes de région : la réalité virtuelle, à quoi ça sert ? (@3PaysdelaLoire).

♦ Le smartphone pourrait devenir, d’ici peu, une « télécommande de la vie ». Ou plutôt une sorte de prothèse intelligente ultime qui permet de commander un repas, de réserver une place de cinéma, de trouver son chemin, de regarder un film, de gérer ses comptes bancaires, et bien sûr, de garder contact avec ses proches. Trois facteurs expliquent cette révolution : l’Internet des objets, la connectivité et l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA). A lire : le téléphone portable et l’école : mariage difficile, séparation impossible ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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« Ne recrutons plus des clones ! » Le remplacement des DRH par des algorithmes ? Ces deux femmes n’y croient pas. Elles sont en revanche persuadées que la technologie peut aider à mieux piloter les carrières. Elles parlent de RH «augmentées». L’une, Véronique Karcenty, est justement spécialiste de la mobilité (qu’elle pratique depuis six ans chez Orange après avoir été responsable grands comptes) ; l’autre, Bénédicte de Raphélis Soissan, a créé Clustree, l’une des toutes premières start-up françaises dans le domaine du big data appliqué aux RH. Elles œuvrent ensemble depuis un an pour développer la mobilité interne chez Orange. (@MagazineCapital).

Que savent exactement les algorithmes de reconnaissance et de géolocalisation d’image ? Aux États-Unis, plus des trois-quarts des adultes possèdent un smartphone, la France n’est pas très loin, avec environ 65% d’utilisateurs, et passent, en moyenne, à peu près deux heures par jour à le consulter. En réalité, nous toucherions notre appareil entre 200 et 300 fois par jour –soit, pour beaucoup, des contacts bien plus fréquents que ceux que nous avons avec les individus partageant notre vie. En d’autres termes, lorsque nous sommes sur nos téléphones, nous ne nous contentons pas de tuer le temps ou de prendre des nouvelles du monde. Nous «  sensorisons » notre quotidien via divers capteurs générateurs de données, sans pour autant comprendre tout ce que cela peut impliquer. Avec plus d’un milliard de smartphones dans le monde, notre vie est désormais remplie de micros, de caméras et d’appareils photo connectés. La plupart des images circulant sur internet ont été prises avec un téléphone, et selon mes calculs, c’est à peu près un milliard de photos qui sont envoyées tous les jours sur Facebook. (@slatefr).

Appliqué à la finance, le deep learning modifie-t-il le cours de l’économie ? La robotisation et l’intelligence artificielle, une menace pour l’emploi ? La question se pose aujourd’hui vivement… Concernera-t-elle aussi les traders ? Il s’agirait d’un étonnant retour des choses, lorsque l’on sait que l’industrie financière fut l’une des premières à recourir aux big data à des fins d’analyse quantitative (des méthodes mathématiques et statistiques permettant d’évaluer au plus près le prix d’un actif ou d’un risque financier). Une publication de l’Université d’Erlangen-Nuremberg montre ainsi l’efficacité du deep learning(apprentissage machine profond), appliqué à l’arbitrage financier sur un vaste marché tel que le S&P 500 (indice boursier basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les bourses américaines). Par un exercice de simulation sur l’historique des cours de 1992 à 2015, le réseau neuronal a atteint par moment des performances records, se maintenant à deux chiffres y compris au plus fort de la crise financière de 2008, ou lors de l’éclatement de la bulle internet en 2000-2001 ! (@Sciences_Avenir).

Les Français ont peur de l’intelligence artificielle… mais l’utilisent quand même. L’intelligence artificielle est un sujet complexe et qui prête à controverse. Le terme en lui-même est vague et regroupe divers technologies aux applications très différentes : traitement du langage naturel, vision par ordinateur, apprentissage automatique… Il évoque aussi des scénarios de science-fiction qui prêtent à confusion. Malgré tout cela, les Français restent pragmatiques. Notre sondage révèle que la majorité d’entre eux font usage de l’intelligence artificielle au quotidien. Et s’ils en ont peur, c’est principalement  en lien avec la perspective d’une automatisation massive qui leur ferait perdre leur emploi. (@LUsineDigitale).

Après l’intelligence artificielle, l’empathie artificielle ? Le sociologue Gérard Mermet observe la « Grande Transition » que vit notre pays. Il décrypte son évolution, ses espoirs et ses craintes, ses atouts et ses faiblesses. Chaque semaine We Demain publie une ou plusieurs de ses chroniques. « Après trois mois de grèves, de blocages, de gesticulations et de postures, aucun accord n’a pu être trouvé entre la ministre du Travail et le secrétaire général de la CGT. Le gouvernement ne pouvait donner le sentiment de reculer une nouvelle fois. Et le syndicat a manifestement décidé de l’abattre, et d’affaiblir un peu plus le Président, préparant ainsi le terrain pour Jean-Luc Mélenchon. Empêtré avec la gauche radicale, le gouvernement n’obtient pas de meilleurs résultats avec le MEDEF, qui refuse de négocier sur l’assurance-chômage. Les « partenaires sociaux » sont en réalité des adversaires. Comment sortir de ce psychodrame national permanent qui condamne le pays à l’immobilisme et au déclin, tout en le ridiculisant aux yeux du monde ? Comment transformer l’état d’esprit pour rendre le débat et le consensus possibles ? Il s’agit rien moins que de redonner à la raison le pouvoir sur l’émotion. De discuter entre citoyens responsables et solidaires. De permettre l’examen apaisé des « avantages acquis » (et « exquis » pour ceux qui en bénéficient sans se soucier de savoir que ce sont les autres qui les financent). Mais l’évolution des mentalités est un processus particulièrement lent, que l’on ne peut pas ordonner lorsqu’il ne s’impose pas de lui-même. Et il ne le fait généralement qu’après le drame. » Lire la suite sur le site de @WeDemain.

#Administration

Algorithmes utilisés par l’administration pour rendre des décisions : vers plus de transparence. Certaines décisions de l’administration portant sur un dossier individuel (Admission Post Bac par exemple ) s’appuient sur des traitements informatiques reposant sur des algorithmes. Les modalités de communication des règles définissant ces traitements algorithmiques sont précisées dans un décret publié au Journal officiel du 16 mars 2017. La loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique a introduit le principe selon lequel une personne qui a fait l’objet d’une décision administrative la concernant individuellement, prise sur le fondement d’un traitement algorithmique, en est informée et peut demander que les règles définissant ce traitement et les principales caractéristiques de sa mise en œuvre lui soient communiquées. Ainsi, toute décision individuelle prise sur le fondement d’un traitement algorithmique comporte une mention : – indiquant la finalité du traitement algorithmique ; – informant l’intéressé de son droit à communication des règles définissant ce traitement ; – précisant les conditions d’exercice de ce droit à communication et de saisine, si nécessaire, de la commission d’accès aux documents administratifs (Cada). ( @servicepublicfr).

#Ecole

Jeunesse numérique : « Pourquoi ne pas faire du numérique une matière à part entière à l’école ? » Alors que le numérique est le parent pauvre du débat présidentiel et que l’emploi est au cœur de toutes les questions, RSLN est allé échanger avec des jeunes, qu’ils soient start-uppers, indépendants, employés ou encore étudiants pour recueillir leurs témoignages mais aussi leurs idées. Aujourd’hui, rencontre avec Yassine Riffi, 25 ans. Il est le fondateur du projet Human Relais. Porteur du projet Humans Relais, Yassine Riffi travaille sur la création de liens entre les personnes sans-abri et leur voisinage. Avec Human Relais, cet entrepreneur de 25 ans, également conseiller municipal de la commune de Villetaneuse, multiplie les initiatives en Seine-Saint-Denis pour permettre aux personnes sans-abri de renouer avec la société. En 2016, il a été le lauréat du Prix Gabriel, remis par Live for Good, une start-up sociale qui accompagne de jeunes porteurs de projets sociaux et innovants venus de tous horizons en leur apportant des ressources et un accompagnement. (@RslnMag).

#Monnaie

Le Bitcoin sous la menace d’un coup d’Etat. C’est une crise existentielle du Bitcoin , qui couvait depuis près de 2 ans. Une querelle oppose deux camps sur les modalités d’améliorer le système et réseau Bitcoin pour le rendre plus rapide. Victime de son succès, d’engorgement et de lenteur, le réseau peut aujourd’hui traiter autour de 300.000 transactions par jour. Pas assez suffisant jugent certains pour prétendre devenir la devise électronique de référence de demain et un moyen de paiement qui puisse concurrencer à terme Visa et autres Paypal. Jugeant que le statu quo et l’inertie ont trop duré, un groupe mené par Roger Ver, « le Jésus du Bitcoin » et quelques autres sociétés de « mining pools » (les sociétés qui valident les transactions et constituent le coeur même du système) comme Antpool, et ViaBTC ont décidé de passer en force et de promouvoir une nouvelle version du Bitcoin, dit Bitcoin Unlimited, qui concurrence la version historique dite Bitcoin Core. Il propose un « Hard fork », une modification irréversible des règles du logiciel qui régit le Bitcoin, afin d’augmenter la puissance du réseau et qu’il traite davantage de transactions. Antpool va accroître ses capacité de « mining » dans les mois à venir. Pour que ce changement se produise il faut en effet qu’une majorité de « mining pools » se range derrière cette idée : elle doit représenter les trois quarts de la puissance de calcul du réseau, pendant deux semaines, afin de démontrer que c’est bien elle qui fait tourner la machine et peut donc imposer ce nouveau standard de manière légitime. Bitcoin Unlimited a déjà connu deux bugs techniques significatifs cette année, qui ont bien évidemment ravi ses opposants qui y voient la manifestation des risques dont ils avaient averti la communauté. (@LesEchos).

#Finance

Bruxelles veut aider les Fintech à élargir la concurrence en banque et assurance. Ouvrir un compte chez une banque dans un pays voisin ou y souscrire, transférer de l’argent sans frais dans un autre pays de l’Union européenne ? Ce n’est pas encore toujours possible et l’harmonisation vers un marché unique des services financiers n’est pas encore achevée. La Commission européenne a donc décidé de préparer un « plan d’action sur les services financiers aux consommateurs » dont elle a présenté les grandes lignes ce jeudi, en parallèle d’une conférence organisée sur le thème des Fintech, ces jeunes entreprises innovantes qui marient finance et technologie. « Le plan d’action vise à supprimer les barrières nationales », explique l’exécutif européen dans un communiqué. « En effet, à l’heure actuelle, seuls 7% des consommateurs achètent des services financiers dans un autre Etat membre de l’Union. » (@latribune).

#Energie

Mer du Nord : une île artificielle pour alimenter 80 millions d’Européens en énergie verte. Construire une île artificielle de 6 km2, en pleine Mer du Nord, dédiée à la production d’énergie renouvelable : c’est le projet de deux sociétés européennes. TenneT, groupe germano-hollandaise, et Energinet, entreprise danoise, ont dévoilé les plans de cette unité de production d’énergie verte en janvier dernier. Équipée de panneaux solaires et entourée de 7 000 éoliennes, l’île devrait accueillir un port et une piste d’atterrissage. Les deux entreprises énergétiques veulent installer cette centrale électrique polyvalente sur Dogger Bank, un banc de sable situé dans une zone peu profonde à 100 kilomètres des côtes britanniques. Selon les estimations d’Energinet, l’île pourrait fournir de l’électricité à 80 millions de personnes, en étant reliée aux réseaux électriques de six pays d’Europe : la Grande-Bretagne, la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Norvège. (@WeDemain).

#ViePrivee

Aux Etats-Unis, nouveau recul sur la protection des données personnelles. Entre la vie privée des citoyens et les intérêts des opérateurs de télécommunications, le Sénat américain a manifestement fait son choix. Il a en effet voté, ce mercredi, un projet de résolution visant à abroger des règles adoptées en octobre dernier par la Commission fédérale des communications (FCC), durant la fin de mandat de Barack Obama. Ces nouvelles règles imposaient aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) d’obtenir l’autorisation de leurs clients avant de collecter et monnayer leurs données personnelles – notamment leur géolocalisation ou leur historique de navigation – à des fins publicitaires. (@libe).

#FaitsDivers

Facebook Live : diffusion d’un viol collectif, 40 témoins, 0 appel à la police… Voilà une information qui s’y elle est avérée par la justice, rabaissera un peu plus la note empathie de l’humanité. Un viol collectif présumé aurait eu lieu à Chicago et la scène aurait été filmée en direct sur le réseau social Facebook. Le plus glauque de l’histoire étant que 40 spectateurs ont visionné la scène et qu’aucun n’a pris la peine d’appeler la police. (@PresseCitron).

#Solidarite

Faim dans le monde : le youtubeur Jérôme Jarre lève 2 M$ grâce aux réseaux sociaux. En mobilisant les réseaux sociaux, le youtubeur Jérôme Jarre a réussi à lever 2 M$ au profit de la Somalie en quelques jours. Un avion rempli de vivres part lundi. Lassé des discours fatalistes sur l’impossibilité d’agir pour sauver la Somalie de la famine, Jérôme Jarre, 26 ans, lance le 15 mars un appel sur Twitter et Facebook. Ce Savoyard, connu pour son humour et suivi par 1,3 million de twittos, prend la parole dans une vidéo de deux minutes. « On n’a pas à être complice de tous ces morts, on peut essayer d’aider », martèle-t-il, ému. Un bénévole humanitaire en Somalie vient de lui raconter une scène bouleversante : une petite fille de 6 ans est morte sous ses yeux après avoir cherché de l’eau, avec sa maman, sur 150 km. Jérôme imagine alors un avion débordant de riz, sucre, porridge, à la rescousse d’une population qui crève en silence. (@le_Parisien).