Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Religion
Le robot Xian’er ou quand Bouddhisme et technologie ne font qu’un. En Chine, le bouddhisme part à la conquête de nouveaux pratiquants. Le temple LongQuan de Pékin vient de présenter Xian’er, le petit robot moine qui diffusera la bonne parole jusque sur nos smartphones. Le petit robot cartoonesque peut engager une conversation et répondre à une vingtaine de questions sur les précepts du bouddhisme. Grâce à l’alliance entre la science et la spiritualité, Xian’er est le « le parfait petit vassal pour propager la sagesse bouddhique en Chine » explique explique Xianfan, créateur du robot-moine. « La science et le bouddhisme ne sont pas contradictoires, ils peuvent même être combinés et se compléter » poursuit-il. (@Humanoides_FR).
#Commerce
La première plateforme de livraison collaborative se lance à Bordeaux. L’idée est originale : mettre en relation des particuliers qui partent en voyage avec ceux qui veulent envoyer un objet. Ce nouveau concept est porté par l’entrepreneuse franco-brésilienne, Chantal Barrat Barrat. Ainsi le voyageur a tout à y gagner. Il réduit ses frais de transports et contribue ainsi à développer l’économie collaborative. « Le secteur du transport est responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre », insiste-t-elle. Et, l’e-commerce a une forte responsabilité dans ce domaine. « Quand autrefois un camion livrait 100 colis à une adresse, aujourd’hui 100 colis partent vers 100 adresses différentes, dans des camions qui ne sont pas toujours pleins, selon les délais de livraison ». (@sudouest).
Deliveroo, Foodora, UberEats… Comment les livreurs de repas violent la loi. De plus en plus de coursiers de sociétés de livraison de repas délaissent le vélo au profit du scooter… en toute illégalité. Une action pour concurrence déloyale va être engagée par les acteurs traditionnels du secteur. La majorité d’entre-eux travaille à vélo, mais les coursiers qui exercent pour les plateformes de livraison de plats comme Deliveroo, Foodora, UberEats ou Nestor sont de plus en plus nombreux à troquer leur bicyclette contre un scooter, au gré des semaines passées sur la selle. Pour moins se fatiguer et enchaîner plus facilement les « shifts » [horaires de service, NDLR]. Et donc accroître leurs gains. Mais ces coursiers, qui travaillent pour ces groupes en tant qu’auto-entrepreneurs, n’ont bien souvent pas le droit d’exercer sur un véhicule motorisé. C’est pour cela que, dans un premier temps, les sociétés de livraison de plats n’ont travaillé qu’avec des bikers, la livraison à vélo n’étant pas soumise à la même réglementation. (@Lexpansion).
#RealiteVirtuelle
Facebook : 250 millions de dollars d’investissement dans la réalité virtuelle. A l’occasion de la conférence annuelle de sa filiale Oculus VR, Facebook a indiqué qu’il avait déjà investi 250 millions de dollars dans la création de contenus de réalité virtuelle et qu’il comptait dépenser la même somme pour produire des jeux mais aussi des applications dans les domaines de l’éducation et de l’entreprise. (@Zdnetfr).
« La réalité virtuelle est-elle l’avenir du gentilhomme bien infor ». La réalité virtuelle, appliquée à la réalité bien réelle du quotidien des médias, qui, comme chacun sait, n’ont plus un rond, c’est une autre histoire. Voici donc, pour faire le point sur la question, les trois invités que j’ai pu cuisiner en studio : Raphaël Beaugrand, journaliste, réalisateur VR et cofondateur d’Okio Report, Hervé Verloes, cofondateur de Poolpio, une agence spécialisée dans la VR, et Olivier Clairouin, responsable du desk vidéos au Monde.fr. l suffit d’aller faire un tour sur Twitter ou sur Facebook pour voir passer, régulièrement, des billets laudateurs sur les vertus de la réalité virtuelle. L’immersion, nous dit-on, c’est en quelque sorte une expérience sublimée du terrain. Et la promesse de cette immersion, c’est une compréhension plus intuitive du monde. La réalité virtuelle, appliquée à nos enquêtes, à nos reportages, à ces histoires qu’on a envie de raconter en long format, pose cela étant encore beaucoup de questions. D’ailleurs, autant le dire tout de suite : je n’ai pas été convaincu par tous les projets et les récits qu’il m’a été donné de voir… Et dans le même temps, je dois dire que certains documentaires m’ont littéralement emporté. Aussi, je vous propose de défricher un peu le vocabulaire de la VR, comme on l’appelle parfois, pour “Virtual reality”. (@atelier_medias).
#MediaSocial
Instagram et Snapchat : des réseaux de plus en plus utilisés par les jeunes mais qui séduisent aussi les séniors ! L’usage de Snapchat et Instagram monte en flèche, en France comme ailleurs. Au niveau international, environ un quart des internautes (23%) sont désormais sur Snapchat – un bond fulgurant en deux ans (+11 points). Instagram connaît également une belle croissance : 42% des internautes y sont inscrits alors qu’ils étaient 24% en 2014. En France, l’usage de Snapchat monte en flèche : en 2 ans, Snapchat a vu son utilisation progresser de 13 points et Instagram de 10 points. 30% des internautes français utilisent désormais respectivement chacun de ces deux réseaux. Pour Guénaëlle Gault, Chief Digital Officer de Kantar : « La montée en puissance d’Instagram et de Snapchat vient (…) répondre au désir des consommateurs d’accéder à du contenu instantané et personnalisé, spontané et authentique souvent enrichi grâce à des fonctionnalités de filtres ou d’édition. » (TNS Sofres).
#Mobilite
La Smart Mobilité, l’enjeu majeur de la SNCF. Alors que la SNCF vient d’annoncer son plan d’installer le wifi gratuit dans tous les trains à la fin de l’année 2016, c’est toute une stratégie de smart mobilité qu’elle souhaite mettre en place. « Donner au train des idées d’avance » ce slogan de la Société Nationale des Chemins de Fer français n’a jamais eu autant de sens. Et c’est notamment grâce à la smart mobilité. (@webmarketingcom).
Ces drôles de superstitions autour de nos smartphones. Sortir son téléphone 354 fois par jour, le tenir dans la main comme un talisman… Sous couvert de rationalisme, nos rapports à nos objets techniques sont imprégnés de pensée magique. (@rue89).
#Imprimante3D
Le MIT a imprimé en 3D un petit robot absorbant les chocs. Le Massachusetts Institute of Technology — vulgarisé par tout le monde en MIT — a testé un nouveau modèle de peau synthétique qui peut absorber les chocs, en réalisant un joli « cubebot » sauteur et cascadeur. Ce nouveau prototype est composé d’un corps rigide, de deux moteurs, d’un microcontrôleur, d’une batterie et de plusieurs capteurs. Mais l’élément important de ce petit frère des cubes de Portal, c’est sa peau synthétique. En effet, elle a été réalisée avec un matériau très similaire au caoutchouc, appelé TangoBlack+. Cette nouvelle peau présente des parties solides et d’autres liquides. (@Numerama).
#Data
Intelligence artificielle et vie privée : va-t-on devoir choisir ? Google a montré hier un écosystème impressionnant fondé sur son Assistant. Mountain View semble avoir changé de paradigme dans la manière de développer des logiciels pour le grand public, faisant de l’analyse et du partage des données un pilier de sa stratégie. Mais est-ce la seule voie envisageable pour les assistants ? En réalité, il y a un changement de paradigme dans la manière de concevoir des produits chez Mountain View : on ne cherche plus à faire interagir l’utilisateur avec le logiciel, mais à faire en sorte que le logiciel s’adapte ou anticipe les désirs de l’utilisateur. (@Numerama).
#LoiNumerique
Droit à l’oubli, Airbnb, open data… La loi sur le numérique est promulguée. Neuf mois après de premières discussions à l’Assemblée nationale, la loi sur le numérique portée par Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, a été promulguée et publiée samedi 8 octobre au Journal Officiel. Couvrant un spectre large de situations, ce texte prévoit notamment un certain encadrement pour les plateformes de logement locatives de type Airbnb. La loi prévoit notamment une ouverture accrue des données publiques (« open data »), et vise une meilleure protection pour les internautes ainsi qu’un accès amélioré à internet. Consensuel pour certains, édulcoré pour d’autres, le texte, nécessaire pour « actualiser le logiciel » de la République selon Axelle Lemaire, avait été adopté en juillet par l’Assemblée puis, définitivement, par le Sénat fin septembre. A cette occasion, la présidente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication au Sénat, Catherine Morin-Desailly (UDI-UC), avait évoqué « un texte avec quelques avancées mais aussi de grandes faiblesses, dues à un manque d’audace et d’ambition ». (@Challenges).
#Cybercriminalite
Les hackers s’organisent comme des entreprises. Entre les plans de piratage informatique, les logiciels malveillants et les attaques de type rançongiciel, l’économie de la cybercriminalité s’est largement développée. Selon le site américain ZDnet, le crime organisé du « monde réel » s’est étendu à la cybersphère. Le résultat ? Les groupes de hackers se sont agrandis et professionnalisés avec des associés, des partenaires, des vendeurs, des fournisseurs et même des formations en ligne pour apprendre à réaliser n’importe quel piratage. « Nous devons accepter que n’importe quelles techniques de formation utilisées par des organisations légitimes est aussi employée par des organisations cybercriminelles. », explique Nathaniel J. Gleicher, ancien directeur de la cellule en charge de la cybersécurité au Conseil de Sécurité nationale (Maison Blanche). (@RSLNmag).