22 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

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L’avant-garde n’est pas à Paris. Si l’art contemporain s’affiche à Paris ce week-end, les destinations obligées pour les amoureux de l’avant-garde sont Beyrouth, Bogota, Cluj, Delhi, Istanbul, Johannesburg, Lagos, San Juan, São Paulo, Séoul, Singapour et Vancouver. Du moins s’il on en croit une douzaine de spécialistes réunis dans Art Cities of the Future: 21st Century Avant-Gardes. Ils estiment que la manière de définir une capitale artistique doit être revue et élargie. Les artistes, et non les grandes institutions, en sont les fondations. Ces critiques ne s’intéressent pas aux grands musées ou aux artistes reconnus internationalement, mais « anticipent les personnages et les formes artistiques de demain ». (@Books). Légende image : Street art à Bogota, Photo McKay Savage.

#Europe

La présidente la plus geek du monde. À la différence de Barack Obama qui vient d’accorder une brillante interview à Joi Icho, investisseur et responsable du MIT Media Lab dans Wired sur l’intelligence artificielle, Kersti Kaljulaid ne fait pas de bruit. Et pourtant, à 46 ans, cette ancienne étudiante en biologie passionnée d’ornithologie, qui a commencé sa carrière comme commerciale dans les télécoms, a elle aussi une vision d’avenir pour son pays. Celle qui vient d’être élue présidente de l’Estonie explique : « Les leaders du XXIe siècle ne délivreront pas des diktats ou des interdits. Les leaders du XXIe siècle vont inspirer le peuple à aller de l’avant. Au XXIe siècle, le succès viendra des pays qui agissent en regardant vers le futur, des pays capables de se fixer des objectifs à long terme. » Entrée en fonction le 10 octobre, elle est la première femme présidente du pays. (@LePoint).

#Cyberattaque

Twitter, Spotify, eBay… Trois questions sur la cyberattaque qui a perturbé de nombreux sites internet américains. C’est une cyberattaque massive. L’accès à toute une série de sites dont Twitter, Spotify, Amazon ou eBay, a été gravement perturbé, vendredi 21 octobre, pour des millions d’utilisateurs. Pour quelles raisons ? @Franceinfo vous en dit plus.

#Politique

La Civic Tech, nouveau créneau des entrepreneurs. Mardi 18 octobre, un nouvel espace a ouvert à Paris pour accueillir les start-up qui se donnent pour mission d’améliorer la démocratie grâce à Internet et aux nouvelles technologies. Installé en plein cœur du IIe arrondissement, le Liberté Living-Lab avait été dévoilé en avril par la secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire. Les premières entreprises installées s’appellent HelloAsso, une plateforme de collecte de dons aux associations en ligne – elle a déjà récolté 27 millions d’euros -, ou encore Fluicity, un outil qui permet aux citoyens d’interagir avec leurs élus. Le Liberté Living-Lab trouve son inspiration aux États-Unis. Début 2015, la Mairie de New York a inauguré un « Civic Hall », un espace de coworking destiné aux start-up civiques et technologiques. Des lieux similaires existent à San Francisco ou à Madrid. L’idée d’une révolution démocratique par la technologie chez les entrepreneurs a pris de l’ampleur ces dernières années. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Un marché bien réel de 80 milliards de dollars en 2025 ? En croissance rapide, l’industrie de la réalité virtuelle pourrait représenter un marché de plus de 80 milliards de dollars en 2025, prédit un rapport de Goldman Sachs Global Investment. Le jeu vidéo en sera un des fers de lance, mais c’est toute l’industrie des contenus qui va aussi nourrir la croissance et la demande pour cette technologie. Les sessions de réalité virtuelle (ou « VR » pour Virtual Reality) organisées au Mipcom (Marché international des contenus audiovisuels) de Cannes témoignent néanmoins des incertitudes du marché. La réalité virtuelle est un sujet à la mode. Cette technologie d’immersion dans un univers irréel mais pas forcément irréaliste fait beaucoup parler d’elle et suscite à la fois curiosité et engouement de la part des créateurs audiovisuels. Les derniers en date sont ceux des Simpsons. Pour célébrer le 600e épisode de ce dessin animé délirant, ils se sont associés à Google pour livrer un épisode en VR librement inspiré de La Planète des singes et accessible via l’application gratuite Google Spotlight Stories. (@LaTribune).

Apple est en train de se renforcer dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est probablement la prochaine grande bataille des géants du web et du high-tech, il est donc normal de voir que certaines entreprises se renforcent dans ce secteur d’activité. Cette fois, c’est Apple qui fait parler de lui, ce qui est étonnant puisque la firme de Cupertino est relativement discrète habituellement. (@PresseCitron).

#Ville

Les Etats-Unis débloquent 165 millions de dollars pour la smart city. Le US Departement of Transportation a récemment annoncé un investissement supplémentaire de 165 millions de dollars dans des solutions pour la smart city. En matière de villes intelligentes, les Etats-Unis sont très en avance par rapport au reste du monde. Le gouvernement a déjà débloqué des millions de dollars de fonds pour digitaliser des villes en particulier, comme Denver, Kansas City, Portland, Dallas, Seattle,Columbus etc… Ce total comprend 65 millions de dollars en financement public et 100 millions de dollarsen fonds orientés vers les technologies avancées de transport. Ce nouvel investissement faisant partie de la White House Smart Cities Initiative a été annoncé lors de la conférence White House Frontiers. Ces fonds sont destinés à soulager la congestion du trafic, améliorer la conduite et lasécurité des piétons. Pittsburgh recevra 11 millions de dollars dans le cadre de son initiative d’installer des feux de circulation intelligents, tandis que Denver recevra 6 millions de dollars pour connecter les véhicules afin d’atténuer la circulation pendant les heures de pointe. (@iot_business).

#Economie

La taxation de l’économie collaborative fait des remous à l’Assemblée. Face à l’essor des plates-formes collaboratives, la gauche étale ses divisions. Mardi soir, en commission des Affaires sociales, des députés socialistes, écologistes, radicaux ou communistes ont rué dans les brancards au cours de l’examen d’un article du budget de la Sécurité sociale qui préconise la création de seuils de revenus pour distinguer les travailleurs collaboratifs non-professionnels des professionnels. Concrètement, à partir de 23.000 euros de revenus locatifs par an, les particuliers qui louent leur appartement ou maison via un site comme AirBnB doivent s’affilier au régime social des indépendants (RSI) et payer les cotisations sociales dues par tout professionnel. Ce seuil est déjà inscrit dans le code des impôts pour les locations de meublés. Un autre seuil doit être fixé par décret pour les particuliers qui louent leur voiture, leur perçeuse, leur tondeuse, etc. Le projet de loi précise qu’il serait égal à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale soit 3.860 euros par an. (@LesEchos).

#Algorithme

« L’administration n’est pas dans une logique de transparence » En prenant connaissance des résultats de l’outil Affelnet visant à « aider à la répartition » des élèves dans les lycées, le corps enseignant du lycée Turgot est resté pantois : comment un algorithme censé favoriser la mixité sociale peut-il aboutir à accueillir 83 % de boursiers contre 40 % aujourd’hui ? L’algorithme aurait-il remplacé une ségrégation par une autre ? Ce robot auquel on ne prête ni intention ni opinion peut aussi prendre des décisions absurdes comme celle de supprimer deFacebook la photo iconique de « la fillette au napalm » qui fuit les bombes en hurlant. L’outil l’avait confondue avec une image pédophile…Sous ses airs de logique froide et d’évidence technologique, l’algorithme fait oublier qu’il sort tout droit d’un cerveau humain. Un cerveau qui a notamment conçu APB, le logiciel de préinscription universitaire dont l’association Droits des lycéens, autorisée par la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs), a demandé communication du « code source » auprès du ministère. En clair, aussi performants et prometteurs soient-ils, les algorithmes posent la question de leur transparence et de leur acceptabilité par le public. Sommes-nous condamnés à subir leurs maladresses et leur dictature ? Entretien avec Yann Padova, ancien secrétaire général de la Cnil et avocat, aujourd’hui commissaire à la CRE (Commission de régulation de l’énergie). (@LePoint).

#Numerique

« L’esprit porté par la Silicon Valley est totalitaire » Dans son livre La nouvelle servitude volontaire, Philippe Vion-Dury démontre comment, progressivement, chacun délègue son libre-arbitre aux algorithmes. Pour l’auteur, il est temps d’acquérir un réflexe critique. « Les entreprises de technologies n’ont de cesse de se présenter comme les sauveurs du monde« , écrit Philippe Vion-Dury. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Pour l’essayiste, auteur de La nouvelle servitude volontaire publié mercredi (aux éditions FYP), les entreprises de la Silicon Valley sont porteuses d’un véritable projet politique. Leurs algorithmes mettent sous leur coupe ceux qui s’y soumettent, volontairement. Aveuglant les consommateurs et les Etats par l’éclat de leur spectaculaire réussite économique, ces entreprises sont en train d’accumuler des sommes incalculables de données, grâce auxquelles elles ambitionnent de tout mesurer, tout contrôler, tout prévoir. Ou quand les mathématiques deviennent totalitaires. (@LExpansion).

21 Oct

Régions.news #251 – Edition du vendredi 21 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction :
Patrick Damien

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image002Légende image. « Suffrage universel » Un bureau de vote à la mairie des Lilas en 1891. Peinture d’Alfred Bramtot (1852-1894). Photo Josse Leemage / AFP. A lire : Et si la démocratie avait un problème de bit. Analyser l’obsolescence de nos institutions à l’aune des techniques de communication, c’est l’intérêt d’un livre à paraître « Le temps des algorithmes ». (@FranceCulture).

#IntelligenceArtificielle

♦ « Nous voyons des Intelligence Artificielle spécialisées dans tous les aspects de nos vies, de la médecine au transport jusqu’à la manière dont l’électricité est transportée, et ça promet de créer une économie largement plus prospère et efficace. Si c’est correctement employé, ça peut générer une prospérité et une chance énormes. Mais ça a aussi quelques côtés négatifs qu’il faudra affronter, pour ne pas éliminer des emplois. Ça pourrait accroître les inégalités. Ça pourrait supprimer des emplois », prévient Barack Obama dans son entretien avec le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié le 12 octobre par le magazine américain Wired. Il aborde les questions de l’intelligence artificielle, de la robotisation et des changements fondamentaux induits par les technologies. Au moment où le débat politique français tient pour summum de la modernité les mots « Uberisation » ou « écosystème des start-up », le président américain estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche sur l’intelligence artificielle. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. Comme en son temps la conquête spatiale, l’intelligence artificielle (IA) est présentée comme « la nouvelle frontière ». A lire aussi : Primaire de la droite : mais où est donc la vision de l’avenir du travail ? (@Numerama). A voir : President Barack Obama on the Future of Artificial Intelligence (@Wired).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Agriculture. Depuis lundi 17 octobre, une brique de lait à 99 cts le litre a fait son apparition dans la grande distribution. Son prix a été fixé par le consommateur. Tout comme les caractéristiques de sa fabrication qui doit répondre à un cahier des charges précis. Le producteur empoche 33 cts au lieu des 27,5 cts prévu par un accord national signé en juillet. Ils sont à l’heure actuelle cinquante producteurs affiliés à cette nouvelle marque qui se nomme : « C’est qui le patron ? ». Une réponse à la crise du lait ? (@franceinfo).

♦ #Alimentation. Des hackers pour lutter contre le gaspillage alimentaire organisent le premier Foodhack de Genève, les 29 et 30 octobre. « En Suisse, 2,3 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, et Genève fait partie des mauvais élèves. Nous avons eu envie d’explorer des pistes innovantes pour remédier à cela », expliquent les organisateurs de cet hackathon. (@bilanmagazine).

♦ #Consommation. « MyTroc est le seul site de troc au monde qui permet de tout échanger, prêts, biens et services avec une monnaie collaborative, la noisette. Elle simplifie les échanges, évite les contraintes de besoins asymétriques de valeur ou de temps. » explique l’une des cofondatrices de My Troc. (@ThePositivr).

image004Légende image. Au Japon, les robots sont entrés dans un nouvel âge. Les hommes et les femmes ont l’habitude des interactions avec ces machines. Elles parlent plusieurs langues, elles travaillent sur les chaînes de montage dans les usines, Elles aident les enfants dans leur cursus scolaire ou accompagnent des personnes âgées. Voir « Japon, la prophétie d’Asimov » sur @publicsenat

#Snapchat

♦ A l’heure de la révolution numérique, la technologie est désormais présente et se met au service des journalistes pour les aider à mieux informer le public. Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la profusion de nouveaux outils qui apparaissent chaque jour. Le site @MetaMedia propose une visite guidée à travers les grandes tendances numériques de notre époque. Cette semaine, le site va décrypter Snapchat, la plateforme d’information des jeunes. C’est aussi le nouvel eldorado des médias, qui y voient une opportunité de répondre au désir d’innovation des jeunes. Mais une question se pose : Snapchat peut-il sauver les médias ? Lancée en janvier 2015 aux États-Unis, arrivée en septembre 2016 en France, la fonction Discover de Snapchat intrigue. Pensée comme une extension de l’appli préférée des jeunes (150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, 8 millions en France, 71% de moins de 25 ans), elle permet à des médias de proposer un contenu adapté au format Snapchat. En France, huit plateformes se sont lancées dans l’aventure : Le Monde, Paris Match, L’Équipe, Konbini. L’une des spécificités de Snapchat vis-à-vis des autres réseaux sociaux est que les contenus doivent être profondément adaptés pour l’application. « Le fait de devoir publier tous les jours des informations sur Discover, avec des formats visuels et mobiles, assez différents de ce qu’on fait d’habitude, va nous donner de nouvelles compétences et de nouveaux réflexes de publication », souligne Michael Szadkowski du Monde.

♦ Revue de liens : La France est le premier pays non-anglophone à pouvoir héberger du contenu sur Discover. L’information est devenue mobile et dans cette mobilité de l’information, certains réseaux ont réellement dédié leurs contenus aux mobiles. Comment se construit la presse magazine quotidienne du futur grâce à Snapchat Discover. Découvrer les chiffres des média français sur le Snapchat Discover.

#MediaSocial

♦ Le déferlement d’images sur les réseaux sociaux transforme-t-il notre cerveau ? En juin, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100 % vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités – « le Snap Pack » – qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs « followers ». Le journaliste explique : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. ». (@FR_Conversation).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 15 octobre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine : Un web décentralisé redonnerait le pouvoir aux citoyens ; – Google News introduit un module de fact checking (US et UK) ;  Le travail aussi est ubérisé ;  Les réseaux sociaux, nouvel outil de surveillance ; – La disruption qui arrive est celle de l’informatique quantique. Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Ça se passe en Europe : un grand syndicat espagnol veut faire payer des cotisations sociales aux robots. Josep Alvarez, leader de l’UGT, centrale syndicale proche du Parti socialiste, avance l’idée que les entreprises pourraient cotiser pour les robots qui prennent la place des ouvriers sur les chaînes de production. Il est nécessaire, dit-il, qu’« une part des améliorations technologiques et des économies qui se produisent en conséquence du processus de digitalisation ait des répercussions positives sur les travailleurs ». Et il argumente : « De la même façon qu’au XVIIIe siècle, il y a eu une réduction du temps de travail avec l’entrée en scène de la machine à vapeur, il faut maintenant commencer à redistribuer les bénéfices des avancées technologiques ». Et de proposer que les gains liés aux économies de main d’oeuvre aident à financer les caisses de sécurité sociale et de retraite. (@LesEchos). Photo : Shutterstock

Capitalisme cognitif ou communisme 2.0 ? Laurent Alexandre et Jean-Michel Besnier viennent de publier : « Les robots font-ils l’amour ? Le transhumanisme en 12 questions. » Ce livre porte sur un sujet bien moins léger que ne laisse présager le titre ! Notre futur cérébral, dans une société algorithmique et robotisée, se réduirait à une alternative peu réjouissante : un capitalisme cognitif ou un communisme 2.0. Le capitalisme cognitif est décrit par Jean-Michel Besnier comme une perte de la maîtrise du produit de notre activité cérébrale dans une logique capitaliste de concentration des données. Le communisme 2.0 est présenté par Laurent Alexandre comme l’égalitarisme technologique des capacités intellectuelles par la généralisation des prothèses cérébrales.  Dans cette société, les individus vivraient d’une distribution de biens et de services identiques, seraient privés de travail au profit des machines et la monnaie serait devenue inutile. Voilà pour le futur. Pour le présent, les deux auteurs font le constat d’une société minée depuis le milieu du 20ème siècle par le sentiment déprimant de sa faiblesse grandissante et de son absence de prise face à la puissance nouvelle des machines. (@Fondapol).

#Finance

Les fintech font le pari de changer les habitudes bancaires des patrons. Après le guichet unique pour les PME, voici venir la banque en kit ! Cette vision industrielle, portée par les start-up de la finance, est sur le papier très séduisante : au lieu de payer un même banquier, il pourrait très simplement comparer les prix et acheter aux meilleures conditions. Ainsi, méthodiquement, la banque en kit des PME se met en place : il n’existe plus une brique de service bancaire aux entreprises qui ne trouve son équivalent en version fintech. Le secteur le plus disputé reste celui du crédit : en France, une demi-douzaine de plates-formes de prêts en ligne (qui mettent en contact des investisseurs privés et des emprunteurs) tente de s’imposer auprès des PME. Au moins deux acteurs se disputent le métier de l’affacturage (rachat de créances financé par les internautes). Des offres alternatives aux banques apparaissent dans le change, les services de paiement, le placement de trésorerie et plus récemment dans les comptes courants. (@LesEchos). A lire aussi : L’économie collaborative se dote aussi d’assurance à la demande. La start-up new-yorkaise Slice vient d’annoncer le lancement de son service d’assurance à la demande adapté aux besoins des professionnels de l’économie collaborative. (@LAtelier).

Quand Société Générale copie Google et la culture cool de la Silicon Valley. Une table de ping-pong, un babyfoot, une salle de jeux d’arcade, des bean bags géants et des fresques de street-art dans les parkings : tous les codes sont là pour évoquer la culture cool de la Silicon Valley. Dans son technopôle hightech, totalement connecté, qui vient d’ouvrir à Val-de-Fontenay, à 20 minutes de la Place de la Bastille en RER, la Société Générale a clairement copié les géants du Web et l’assume. « On s’est inspiré des entreprises les plus attractives, les GAFA par exemple, des espaces de co-working et des accélérateurs de startups, on a aussi interrogé la génération Y sur ses attentes. Le lieu multiplie les espaces chaleureux, collaboratifs et non statutaires. Il n’y a aucun bureau individuel ni fermé », a expliqué Sophie Février, la directrice du programme Les Dunes. (@LaTribune).

Soutenue par Xavier Niel, Ibanfirst veut devenir la banque en ligne des PME. « Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’une banque quand on est une PME » lance le fondateur d’Ibanfirst, Pierre-Antoine Dusoulier. Ce financier et entrepreneur vient de quitter la direction de la filiale française du courtier en ligne Saxo Banque – qui avait racheté son site cambiste.com en 2008 – pour lancer cette plateforme de services financiers sur Internet pour les PME. Au départ, la plateforme baptisée FX4Biz s’était spécialisée dans les transactions multi-devises, promettant aux entreprises des tarifs compétitifs et transparents sur leurs opérations de change, en pratiquant le taux en temps réel. Renommée Ibanfirst, la startup franco-belge veut désormais « démocratiser la création d’Iban », le numéro international de compte bancaire (qui permet d’identifier n’importe quel compte dans le monde et l’établissement bancaire où il est tenu). Selon son fondateur, « Ibanfirst est la seule plateforme en mesure de permettre aux PME d’ouvrir un compte bancaire en quelques minutes et de leur offrir un service de banking multidevises en ligne. Elles peuvent ensuite recevoir de l’argent, payer leurs fournisseurs et effectuer des transactions en toute transparence. » (@LaTribune).

Revue de liens. Les fintech font le pari de changer les habitudes bancaires des patrons (@LesEchos) ; Comment BNP Paribas soutient l’innovation (@LaTribunePaca) ; « On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans » (@LaTribune).

#Commerce

Le toucher virtuel du français Hap2U, prochaine révolution du e-commerce ? Imaginez-vous dans cinq ans. Vous surfez tranquillement avec votre smartphone sur un site de commerce en ligne. Vous voulez acheter un pull. Il vous suffira juste de passer son doigt sur la photo, et vous touchez la matière comme si le pull était entre vos mains. Cette technologie révolutionnaire n’est pas encore disponible. Mais Cédrick Chappaz, le fondateur de la startup grenobloise Hap2U y travaille depuis six ans. Il vient de lever 550.000 euros auprès de business angels. « Notre technologie est unique, le réalisme est tel que l’utilisateur peut différencier les textures et les formes », revendique Cédrick Chappaz. « Nous gérons aussi l’impact de l’humidité de la peau, qui influe sur la perception du toucher, précise l’entrepreneur. Avec Hap2U, peu importe le niveau d’humidité, cela marche quand même ».(@LaTribune)

#Entreprise

ContentSquare, la pépite qui permet de tout savoir ou presque sur les internautes. La start-up française veut s’imposer comme le leader mondial de son secteur, « l’UX analytics ». Derrière ce mot barbare, une mine d’informations pour les entreprises, les e-commerçants… ContentSquare a développé un logiciel permettant à l’éditeur de savoir précisément ce que font les internautes sur son site, où ils cliquent, où ils passent la souris, combien de temps ils passent sur chaque page… « L’expérience utilisateur est devenue un marché à part entière, qui pourrait peser 4 milliards de dollars en 2020, estime Jonathan Cherki, fondateur et directeur général de ContentSquare. C’est maintenant que se prennent les positions sur ce marché. Nous avons douze à dix-huit mois d’avance au niveau de notre technologie, mais il faut aller vite. » (@LesEchos).

#Media

Jean-Marie Colombani (Slate): « Mon obsession est de diversifier les sources de revenus ». Slate, le site d’information généraliste adapté du modèle américain, lance aujourd’hui une offre payante. Avec «Slate+», proposée au lecteur pour 5 euros par mois, le pure player veut monétiser une partie de ses contenus mais aussi renforcer sa marque, à l’heure de la concurrence accrue avec les médias sociaux qui, de plus en plus, font la pluie et le beau temps sur les audiences. En France, 9% des internautes déclarent que les réseaux sociaux sont devenus leur principale source d’information. C’est deux fois plus qu’en 2015. Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, explique la nouvelle stratégie de la publication qui est restée sur le modèle du «100% gratuit» depuis son lancement en France en 2009. (@frenchweb).

#MediaSocial

Des jeunes de Sarcelles se sont lancé un défi sur Facebook : préparer des repas aux migrants. Un nouveau concept généreux. Des jeunes du quartier des Vignes blanches, à Sarcelles, dans le Val-d’Oise, ont préparé et distribué 150 repas à des réfugiés dans le 19e arrondissement de Paris. « Je me baladais un jour à Paris, et je voyais tous ces gens sans abri, confie Malik Diallo, l’un des organisateurs, au Parisien. Et pour faire quelque chose pour eux, je me suis dit que le seul moyen que tout le monde se mette dedans, c’était d’utiliser Facebook. » (@franceinfoplus).

#DroitDAuteur

Piratage, rémunération, exception : le droit d’auteur examiné à l’Assemblée. Dans le cadre de la réforme du droit d’auteur prévue par la Commission européenne, les députés français examineront ce jour un projet de proposition de résolution européenne. Présenté à la Commission des Affaires européennes, il est porté par Mme Marietta Karamanli et M. Hervé Gaymard. (@actualitte).

#Scop

Le modèle des salariés-patrons séduit en Bretagne. Dans le pays de Redon, l’entreprise d’insertion Clic’n Puces s’est relancée grâce à ses salariés. Devenue Scop (Société Coopérative de Production) il y a un an et demi, elle est aujourd’hui parvenue à développer son activité. S’il séduit en Bretagne, ce modèle de société fonctionne-t-il ? (@france3Bretagne).

#Ville

Pour une « smart city » citoyenne. La smart city repose sur la révolution technologique, mais pas seulement. Ses autres piliers sont l’inclusion sociale (ce qui leur demande de travailler avec les associations), et la réinvention des infrastructures urbaines. Par Tony Canadas, fondateur de l’association La Ville Intelligente Citoyenne, et Sébastien Laye, entrepreneur et responsable associatif. Parler de ville intelligente, de technologie et de transition écologique, tout en faisant fi du citoyen, de la démocratie participative et du lien social n’a plus aucun sens. ‘L’objectif principal de la politique est de créer de l’amitié entre les membres de la Cité », disait Aristote en une ode antique au citoyen engagé pour aider son prochain. Et à l’heure des grandes désillusions politiques et de la fin des utopies, revenir à la dimension citadine pour retrouver la réalisation de soi- y compris dans des cadres urbains, qui, historiquement, ne s’y prêtent pas- est un objectif politique en lui-même. Il est impératif pour les maires, en particulier, de travailler sur cette dimension de la ville intelligente citoyenne. (@latribune).

#Audiovisuel

La « taxe YouTube » visant aussi Netflix adoptée par la commission des finances. La commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté mercredi l’amendement présenté par trois députés socialistes, dont le président du groupe Bruno Le Roux, créant une taxe sur les services audiovisuels en ligne. Elle obligerait YouTube ou Netflix à payer 2 % d’impôts sur leurs recettes en France, reversés au Centre national de la cinématographie. (@Numerama).

#Livre

« Erreur 403 : accès refusé« » : quand le roman se met au hacking L’informatique est de plus en plus présente dans l’industrie du divertissement. Si on se focalise souvent sur les films, les séries et parfois les documentaires, le roman n’est toutefois pas à la traîne. Lorsque l’on associe roman et hacking, la saga Millenium vient automatiquement à l’esprit et pour cause : il s’agit d’une représentation assez fidèle de certaines techniques. Et le quatrième volet fait la part belle aux questions de cryptologie et d’espionnage international. Je n’en dévoile pas plus afin de laisser l’opportunité aux lecteurs de découvrir par eux-mêmes le dernier opus. (@zdnetfr).

 

20 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Snapchat

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A l’heure de la révolution numérique, la technologie est désormais présente et se met au service des journalistes pour les aider à mieux informer le public.Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la profusion de nouveaux outils qui apparaissent chaque jour. Le site @MetaMedia propose une visite guidée à travers les grandes tendances numériques de notre époque. Cette semaine, @MetaMedia va décrypter Snapchat, la plateforme d’information des jeunes. C’est aussi le nouvel eldorado des médias, qui y voient une opportunité de répondre au désir d’innovation des jeunes. Mais une question se pose : Snapchat peut-il sauver les médias ?. Lancée en janvier 2015 aux États-Unis, arrivée en septembre 2016 en France, la fonction Discover de Snapchat intrigue. Pensée comme une extension de l’appli préférée des jeunes (150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, 8 millions en France, 71% de moins de 25 ans), elle permet à des médias de proposer un contenu adapté au format Snapchat. En France, huit plateformes se sont lancées dans l’aventure : Le Monde, Paris Match, L’Équipe, Konbini. L’une des spécificités de Snapchat vis-à-vis des autres réseaux sociaux est que les contenus doivent être profondément adaptés pour l’application. « Le fait de devoir publier tous les jours des informations sur Discover, avec des formats visuels et mobiles, assez différents de ce qu’on fait d’habitude, va nous donner de nouvelles compétences et de nouveaux réflexes de publication », souligne Michael Szadkowski du Monde

Revue de liens : La France est le premier pays non-anglophone à pouvoir héberger du contenu sur Discover. L’information est devenue mobile et dans cette mobilité de l’information, certains réseaux ont réellement dédié leurs contenus aux mobiles. Comment se construit la presse magazine quotidienne du futur grâce à Snapchat Discover. Découvrer les chiffres des média français sur le Snapchat Discover.

#Data

Data storytelling: la prise de décision devient émotionnelle. Alors que la collecte de données s’est généralisée à l’ensemble de l’entreprise, tous services confondus, l’analyse et la transmission des résultats reste une pratique inaccessible à la majorité des collaborateurs de l’entreprise. Le data storytelling offre une solution simple et pragmatique à cette problématique d’exploitation et d’accessibilité des informations complexes en entreprise. Le data storytelling est la suite logique de plusieurs prises de conscience dans le monde de la business intelligence. La première porte sur la visualisation de données ou dataviz. L’utilisation de la data visualisation se popularise alors. Elle permet de visualiser des données sous forme de graphiques interactifs. Elle offre une compréhension rapide et la transmission d’une information complexe devient simple. (@Frenchweb).

Publication du rapport sur l’ouverture des données publiques dans les collectivités locales. Commandé en juillet 2016, le rapport sur l’ouverture des données publiques (ou open Data) dans les collectivités locales, a été remis à Rodez, ce lundi 17 octobre à la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire. Le document vient d’être mis en ligne. Cette étude a été réalisée par l’association Open Data France. Née à Toulouse et présidée par l’élu Toulousain, Bertrand Serp, cette organisation a pour objectif de soutenir les collectivités engagées dans leur démarche d’ouverture des données publiques. A lire aussi : Rodez accueille la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, pour promouvoir l’Open Data (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

Big Data, de la prédiction à l’intervention. Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser. (@internetactu).

Lille franchit le pas de l’open data. La Métropole Européenne de Lille mettra à disposition ses données en novembre pour aider les start-up à créer des services innovants au service des villes. (@journaldunet).

Open Data : l’accompagnement des collectivités territoriales se précise. Afin de préparer la mise en œuvre du volet « Open Data » de la loi Numérique dans les collectivités territoriales, le gouvernement compte s’appuyer sur un rapport qui lui a été remis hier. Un « socle commun de données » pourrait ainsi voir le jour, ainsi que différentes mesures d’accompagnement – notamment sur la formation des fonctionnaires. Les pouvoirs publics réussiront-ils à faire oublier l’échec de la loi NOTRe, dont les dispositions ont finalement été abrogées par la loi Numérique, un an à peine après leur entrée en vigueur ? Le gouvernement semble en tout cas avoir retenu la leçon. Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, s’est vu remettre lundi 17 octobre le rapport qu’elle avait sollicité au début de l’été à l’association Open Data France. (@Nextinpact).

#JeuVideo

La Ligue 1 de football se lance dans l’e-sport. Le milieu du football se passionne pour l’e-sport. Alors que le PSG va prochainement lancer plusieurs équipes de joueurs professionnels sous son maillot, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi 18 octobre son propre événement: l’e-Ligue 1, organisée en partenariat avec Electronic Arts (EA), éditeur du jeu de football Fifa 17. « La Ligue 1 doit être un spectacle, une marque, un business et doit se déployer sur de nouveaux territoires », affirme Didier Quillot, directeur général de la LFP. En allant sur les terres de l’e-sport, la LFP a un but précis: « Nous voulons exposer la marque à la plus grande audience possible chez les 15-30 ans afin de leur donner le goût de la Ligue 1. » Selon un rapport parlementaire de mars 2016, 850 000 Français jouent régulièrement à des jeux vidéo compétitifs et 4,5 millions de Français regardent des compétitions d’e-sport. Le coup d’envoi de la e-Ligue 1 sur Fifa est pour novembre. A lire aussi : Pourquoi les clubs de football s’intéressent-ils de plus en plus à l’e-sport ? (@MashableFR).

#BigBrother

Facebook et Twitter jouent les Big Brother pour la police américaine. Twitter, Instagram et Facebook, telles ont été les armes 2.0 de la police américaine pour espionner et traquer virtuellement les manifestants et activistes des manifestations contre les violences policières de Ferguson en 2014 jusqu’à celles de Baltimore en 2015. « Il y a un décalage entre les déclarations en faveur de la protection de la vie privée des responsables de ces réseaux sociaux et les données auxquelles ils donnent accès », a déclaré la puissante association américaine de défense des libertés individuelles American Civil Liberties Union (ACLU) qui a découvert le pot aux roses et publié un rapport, mardi 11 octobre, sur ces liaisons sulfureuses. À la décharge de Twitter, Instagram et Facebook : ils n’ont pas directement remis les informations entre les mains des policiers. Les forces de l’ordre américaines ont acheté un service de surveillance à Geofeedia, une entreprise qui dispose d’un accès privilégié aux données de ces réseaux sociaux. (@MashableFR).

#Sante

[Opinion] Pourquoi la e-santé n’uberisera pas le métier de médecin. L’e-santé fait beaucoup parler aujourd’hui, et suscite de nombreuses inquiétudes : ne va-t-elle pas « ubériser » le monde de la santé ? Par ce mot à la mode, on entend souvent : « précariser », « fragiliser », « transformer dangereusement » les métiers en place. Mais comme souvent avec les mots à la mode, ils traduisent un manque de compréhension et de précision des enjeux. En 2014, Apple intégrait à son logiciel pour smartphone l’application « Santé », recueillant les données santé du propriétaire du téléphone. En juin 2016, Google inaugurait une recherche de réponses santé par symptômes, via un algorithme orientant les utilisateurs vers de l’automédication. L’intelligence artificielle d’un Watson ou d’un Google Deep Mind ne finira-t-elle pas par remplacer le médecin ? Les outils digitaux de consultation santé ne vont-ils pas fournir diagnostics, ordonnances et traitements aux patients, sans intermédiaire relationnel humain ? De fait, l’explosion des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) a introduit un nouveau modèle dans un nombre croissance de secteurs économiques, qui fragilise les métiers existants perturbe des modèles de consommation, et pose encore des questions quant à son adaptabilité à la législation française. La santé n’y échappera pas. (@LaTribune).

#Transport

Yanis Kiansky (Allocab): « Le gouvernement signe une loi anti-VTC qui défend les intérêts corporatistes ». Réforme de la formation VTC, disparition du statut Loti… Les sénateurs se penchent ce mercredi 19 octobre sur la loi Grandguillaume, après l’adotion en première lecture à l’Assemblée nationale le 20 juin dernier. Ce texte de loi a pour but de régulariser l’accès à l’emploi dans le secteur des VTC, en supprimant notamment le statut LOTI. De nombreux acteurs du secteur (Uber, Chauffeur-Privé, Snapcar ou Allocab) alertent sur les conséquences de cette loi en terme de croissance économique. Yanis Kiansky, le fondateur d’Allocab, détaille ici pourquoi il est contre ce projet et les impacts que ce durcissment pourrait engendrer. (@frenchweb). A lire aussi : VTC: opération de la dernière chance contre la loi Grandguillaume (@Lexpansion).

#Entreprise

Transformation digitale: 48% des dirigeants français ont peur d’être relégués en seconde division d’ici 5 ans. Plus de 6 cadres dirigeants sur 10 estiment que de nouveaux concurrents sont arrivés sur leur marché sous l’impulsion du digital, et 45% d’entre eux s’inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise d’ici 5 ans, selon l’étude « Embracing a Digital Future » réalisée par Dell Technologies, en partenariat avec Vanson Bourne, une société d’études de marché britannique. En France, ce sont 48% des répondants qui estiment que leur entreprise pourrait être dépassée d’ici 5 ans. (@frenchweb).

#MediaSocial

Quand Twitter, Facebook et Snapchat chassent sur les terres de YouTube. Haro sur YouTube ! C’est le mot d’ordre chez Twitter comme chez Facebook. En fin de semaine dernière, le premier lançait Periscope Producer, une déclinaison de son application de vidéo en direct. Accessible pour l’heure uniquement à quelques marques et médias partenaires de Twitter (Walt Disney Studios, Xbox UK, l’émission « Dancing with the stars », etc.), celle-ci permet de diffuser un flux en live streaming à partir d’un éventail plus large de terminaux : un ordinateur fixe, un casque de réalité virtuelle ou encore une mini-caméra, et plus seulement via un smartphone ou une tablette. De quoi produire du contenu davantage qualitatif (avec plusieurs caméras, une meilleure définition…) plus à même de convaincre certains groupes d’adopter Periscope pour ce type de production. Une réponse directe à la firme de Mark Zuckerberg, qui propose déjà ce type de fonctionnalités avec Facebook Live. (@LesEchos).

#Ville

Courbevoie, la première commune qui vous connecte à Internet par « Li-Fi ». C’est à la Maison de la famille, structure dédiée à la famille et à la petite enfance, que Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et député des Hauts-de-Seine, a choisi d’implanter ce tout premier accès Li-Fi dans ce lieu idéal pour accueillir ce nouvel outil, dépourvu de bornes et d’ondes radio. A l’initiative du Maire de Courbevoie, la démarche s’inscrit dans le cadre de la loi relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (loi Abeille). Cette loi vise à modérer l’exposition aux ondes des téléphones portables, boitiers Wi-Fi et antennes relais et interdit, plus spécifiquement, l’installation de points d’accès Wi-Fi dans les établissements d’accueil d’enfants de moins de 3 ans. (@LaTribune).

19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Au Japon, les robots sont entrés dans un nouvel âge. Les hommes et les femmes ont l’habitude des interactions avec ces machines. Elles parlent plusieurs langues, elles travaillent sur les chaînes de montage dans les usines, ils aident les enfants dans leur cursus scolaire ou accompagnent des personnes âgées. Voir « Japon, la prophétie d’Asimov » sur @publicsenat

En 2020, les robots auront leurs Jeux olympiques à Tokyo. Pendant que les athlètes en chair et en os s’affronteront à Tokyo, au stade olympique et dans le grand bassin, les androïdes et autres machines ultra-performantes feront eux aussi démonstration de l’étendue de leur talent. Le ministère japonais du Commerce a ainsi décidé d’organiser pour les plus sophistiqués des humanoïdes, mais aussi des automates industriels, un « Sommet mondial » avec expositions et compétitions, en parallèle des Jeux olympiques de Tokyo. (@LaTribune).

A Genève, un robot poste sur Twitter les allées et venues des dictateurs. « Alerte dictateur », c’est le nom du projet de François Pilet, un journaliste indépendant suisse. Comme son nom l’indique, son compte Twitter automatique ou « bot », pour « robot », alerte dès qu’un « dictateur » se pose à Genève ou en repart, en postant un tweet sur le compte @GVA_Watchers. Les avions officiels utilisés par les gouvernements considérés comme autoritaires selon l’« indice de démocratie » établi par The Economist en 2015 sont systématiquement signalés sur ce compte Twitter depuis le mois d’avril. En six mois d’existence, le bot a publié plus de 60 arrivées et départs sur sa page Twitter et suit à la trace plus de 80 appareils appartenant à une vingtaine de pays dictatoriaux ou autoritaires, dont l’Azerbaïdjan, le Qatar, la Russie, l’Arabie saoudite et Bahreïn. Des données collectées par la communauté des « observateurs ». (@big_browser).

#InttelligenceArtificielle

Apple accélère dans l’intelligence artificielle. Apple a son gourou de l‘intelligence artificielle. Russ Salakhutdinov, spécialiste de l’apprentissage automatique et professeur à la Carnegie Mellon University, a annoncé lundi son recrutement au sein du groupe américain. Il est nommé directeur de l’intelligence artificielle, et sera à la tête d’une équipe de chercheurs. Cette annonce intervient en pleine campagne médiatique pour Apple. Après des années de silence, l’entreprise de Tim Cook s’est enfin décidée à communiquer sur ses efforts dans l’intelligence artificielle. Et à faire taire les détracteurs qui la pensent complètement dépassée en la matière. (@FigaroTech).

#ScienceFiction

Amateur de Star Trek, Barack Obama clame sa foi dans la science Le mensuel américain Wired accueille dans son numéro de novembre un rédacteur en chef de marque  : le président des Etats-Unis en personne. Dans son article titré «  La plus grande époque, c’est maintenant », Barack Obama explique adorer les sujets tech qu’affectionne Wired  : son film préféré de 2015 est «  Seul sur Mars  », il reconnaît être un fan de la série«  Star Trek  » : « Star Trek » est plus qu’une histoire d’aventure intergalactique, pour lui « ça parle réellement de la notion d’une humanité commune et de la confiance dans notre capacité à résoudre les problèmes ». (@rue89). A lire : Barack Obama: Now Is the Greatest Time to Be Alive (@Wired).

SF, culture contemporaine et culture digitale… Et si les médias de divertissement participaient à la construction de l’identité de notre société contemporaine… et si, plus particulièrement, les thèmes de la science-fiction nourrissaient les mutations et les utopies modernes ! Le 16 mai 2016, sur France Culture, Stéphane Deligeorges, le présentateur de « Continent Science », proposait une variation sur ces thèmes au cours d’une émission dont le titre était « la science au cinéma : prétexte didactique ou simple élément du décor ? ». Les invités, tous trois physiciens, étaient Jacques Treneir, Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik. Ils ont discuté de la place que pouvait prendre la science dans les processus de fabrication d’une fiction… Au risque d’erreurs scientifiques… Au bonheur de fasciner, d’emporter le spectateur vers de nouveaux horizons… Absent, Roland Lehoucq, astrophysicien, aurait tenu toute sa place à cette table. En effet, ce dernier a fait de l’utilisation de la science-fiction son biais pédagogique privilégié. Il s’est aussi fait connaître auprès du grand public grâce à de petits ouvrages tels que « Faire des sciences avec Star Wars », ouvrages issus de son expérience de professeur en université. (@FR_Conversation).

#Transport

Au Rwanda, des drones livreurs de sang pour sauver des vies. le Rwanda a présenté à la presse sa première base de drones qui sera utilisée pour livrer des lots de sang dans vingt-et-une cliniques situées dans la moitié ouest du pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique a le taux de mortalité maternelle le plus élevé dans le monde en raison des hémorragies post-partum. L’accès aux transfusions sanguines est donc crucial pour les femmes du continent. (@Lemondefr).

L’écosystème du véhicule autonome se prépare lentement mais sûrement.  D’ici quelques décennies, les voitures sans conducteurs envahiront les routes et transformeront la mobilité. Quels seront les impacts indirects de cette révolution et comment s’y préparent les acteurs de l’écosystème ? (@latelier).

#Media

Les médias et l’expérienceLe journalisme moderne ne doit plus s’intéresser seulement au contenu mais aussi à l’expérience utilisateur afin de redonner du sens à l’information. Un constat : les journalistes ne peuvent plus se contenter de leurs enquêtes et leurs articles, aussi bons soient-ils, pour intéresser les lecteurs et doivent prendre en considération les attentes des internautes. L’expérience utilisateur consiste à s’intéresser à ce que vont ressentir les utilisateurs et à la façon dont ils vont naviguer sur un site web. L’objectif est d’améliorer cette expérience, vous faites de l’UX (User Experience). (@PresseCitron). Ecouter le podcast L’atelier des médias sur l’UX au service des médias (@Rfi).

#Piratage

La grande menace mondiale. Depuis le début de l’année, pas une semaine ne s’écoule sans que survienne un nouveau piratage géant. Le dernier en date, celui de Yahoo!, est sans conteste le plus spectaculaire. Les données d’au moins 500 millions de comptes ont été dérobées, a avoué le groupe Internet fin septembre. Avant lui, plusieurs autres sites parmi les plus fameux au monde ont subi un sort comparable. Les fichiers volés sont mis en vente sur des plateformes de contrebande. « Nous assistons à un changement de paradigme. C’est la donnée qui crée de la valeur sur le marché du piratage », affirme Laurent Maréchal, responsable produit Europe du Sud pour Intel Security. L’époque du génie de l’informatique qui cherchait à prouver sa capacité de nuisance en créant un virus est depuis longtemps révolue. Seul subsiste l’appât du gain. A lire : Piratage informatique, l’enjeu des entreprises sensibles, Objets connectés: un cheval de Troie dans les maisons et les entreprises, Les rançongiciels, la nouvelle forme de braquage numérique et Qubes, le système d’exploitation ultra-sécurisé soutenu par Edward Snowden  (@FigaroTech).

#Commerce

Epicery lève 700 000 euros : un levier logistique digital pour les petits commerces. La start-up a réuni700 000 euros pour le lancement commercial de sa plate-forme d’intermédiation qui connecte les consommateurs aux commerçants et aux artisans. Epicery se dit en mesure de livrer « en moins d’une heure » depuis des commerces situés dans un rayon de 3 km autour de l’utilisateur. Lequel peut acheter ses produits chez un ou plusieurs partenaires et programmer la livraison dans une plage d’une heure à trois jours après la commande. (@itespressofr).

#Education

Numérique : le boom des écoles de code à Toulouse. Internet recrute à tour de bras en France et en Occitanie. Cependant, les entreprises peinent à embaucher des développeurs web. C’est ainsi qu’une nouvelle tendance voit le jour : les écoles de code. Les élèves y sont formés en quelques mois seulement. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Seniors

Rosalie-life : un nouveau réseau pour les seniors actifsTrouver des idées de sorties ? Partager une connaissance ? Rencontrer du monde ? Rosalie-life est né à Brest et s’adresse aux « seniors actifs ». Il y a 68% d’utilisateurs d’internet actifs chez les 55-64 ans. Donc pourquoi se priver ? Et puis, on le voit dès l’accueil du site, les canons du « collaboratif» et du web « éthique » sont mis en avant : pas d’utilisation des données, une interface claire, et le projet de « co-construire » sa vie. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#PresidentielleUS

Ken Bone, vie et mort d’un héros d’Internet Beaucoup ont retenu du deuxième débat présidentiel un homme au pull rouge et à la moustache vintage. Sa popularité est montée en flèche, avant de chuter encore plus vite. (@big_browser). A lire aussi : Ken Bone was a ‘hero.’ Now Ken Bone is ‘bad.’ It was his destiny as a human meme.  (@washingtonpost).

18 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

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Et si la démocratie avait un problème de bit. Analyser l’obsolescence de nos institutions à l’aune des techniques de communication, c’est l’intérêt d’un livre à paraître « Le temps des algorithmes ». Dans ce livre, deux chercheurs abordent la question de la démocratie, mais avec leur regard d’informaticien. Pour eux, les systèmes politiques se distinguent par des manières différentes de transmettre l’information entre les agents. Dans une dictature, la transmission d’information est directe : ce qui est décidé en haut et exécuté en bas. Dans une démocratie représentative, c’est plus compliqué : avant l’élection, chaque candidat transmet les informations vers les citoyens (son programme). S’ensuit une transmission d’information des citoyens en direction d’un agent chargé du décompte des voix lors d’élections de représentants, qui eux-mêmes vont transmettre des informations pour, au final, l’exécution d’une action (ou pas). C’est très schématique évidemment, mais c’est la suite qui est importante. (@franceculture). Légende image : « Suffrage universel » Un bureau de vote à la mairie des Lilas en 1891. Peinture d’Alfred Bramtot (1852-1894). Photo Josse Leemage / AFP.

Mais comment un chat a-t-il pu voter à la primaire écolo ? Une journaliste du Monde est parvenue à inscrire un animal domestique à la primaire écolo, en quelques petits clics de souris. Pour participer au vote, il suffisait d’avoir plus de 16 ans, de résider sur le territoire français et de clore son inscription en ligne avant le 2 octobre. Sexe, nom, prénom, date de naissance et adresse… Au moment de remplir le formulaire, pas de quoi fouetter un chat. Renommé Gaston Lecat pour l’occasion, l’animal a simplement dû demander à un humain de régler les 5 euros à l’aide d’une carte bleue. En cas de fraude, rien ne permet de mettre la puce à l’oreille des organisateurs. Aucun document d’identité n’était requis. (@franceinfoplus).
#IntelligenceArtificielle « Nous voyons des Intelligence Artificielle spécialisées dans tous les aspects de nos vies, de la médecine au transport jusqu’à la manière dont l’électricité est transportée, et ça promet de créer une économie largement plus prospère et efficace. Si c’est correctement employé, ça peut générer une prospérité et une chance énormes. Mais ça a aussi quelques côtés négatifs qu’il faudra affronter, pour ne pas éliminer des emplois. Ça pourrait accroître les inégalités. Ça pourrait supprimer des emplois », previent Barack Obama dans son entretien avec le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié le 12 octobre par le magazine techno américain Wired. Il aborde les questions de l’intelligence artificielle, de la robotisation et des changements fondamentaux induits par les technologies. Au moment où le débat politique français tient pour summum de la modernité les mots « Uberisation » ou « écosystème des start-up », le président américain estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche dans l’intelligence artificielle. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. Comme en son temps la conquête spatiale, l’intelligence artificielle (IA) est présentée comme « la nouvelle frontière ». A lire aussi : Primaire de la droite : mais où est donc la vision de l’avenir du travail ? (@Numerama). A voir : President Barack Obama on the Future of Artificial Intelligence (@Wired).

Deux articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du « deep learning (apprentissage profond) ». En effet, les nouvelles Intelligence Artificielle ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque pour les humains qui poserait la question de la confiance et de la lisibilité. Comment pouvons-nous de cette opacité ? (@internetactu).

L’Intelligence artificielle passionne la Silicon Valley. Interview de Nathalie Doré, CEO de L’Atelier BNP Paribas North America diffusée le 7 octobre 2016 sur BFM Business dans l’émission Tech&Co. (@latelier).

#Sante

L’intelligence artificielle remplace-t-elle votre médecin ? La médecine est le nouveau terrain de jeux des géants du numérique. Ils disposent d’une arme redoutable pour s’y affronter : l’intelligence artificielle (IA). Après Watson d’IBM et DeepMind récemment racheté par Alphabet (Google), Microsoft tente d’entrer dans la partie et annonce fin septembre, développer une méthode IA pour éliminer le cancer. Alors que les progrès de l’imagerie médicale et de la génétique ont fait exploser le nombre de résultats d’analyses, les médecins n’ont plus le temps d’étudier toutes les données d’un patient. Les algorithmes, avec leurs capacités de calcul phénoménales, peuvent analyser ces milliers de datas et à établir les corrélations intéressantes en seulement quelques heures. (@latribune).

Connecté pour rester en bonne santé. Bracelets, montres, balances, lecteur de glycémie… La liste des objets connectés à vocation de bien-être, d’hygiène de vie et de gestion de maladies chroniques, comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque, s’allonge de jour en jour. Les prix, de plus en plus abordables, leur assurent un succès commercial croissant. En France, un internaute sur quatre de plus de 15 ans utilise une appli, un bracelet ou une montre pour suivre sa santé, « essentiellement pour maintenir ou améliorer sa condition physique » et « faire de l’exercice », selon une étude récente de GfK. À l’échelle internationale, c’est déjà plus d’un tiers de cette population, surtout les 20-39 ans, qui est accro. Aux États-Unis et en Corée du Sud, où les coûts de la santé plaident davantage en faveur de la prévention, la percée de ces minicoachs médicaux est encore plus flagrante. (@LesEchos).

#Economie

#Étude : La France, championne de l’investissement dans les startups de la data ? Plus d’un milliard d’euros. C’est le montant qui a été investi dans les startups de la data de l’écosystème européen en 2014 et 2015, selon l’étude publiée deSerena Capital. Le fonds d’investissement, qui a analysé plus de 3 000 levées de fonds, a permis d’identifier 130 jeunes pousses européennes spécialisées dans la data. Au final, ce sont 70 millions d’euros qui ont été investis dans le secteur en France, classant le pays sur la troisième marche des montants investis, loin derrière le Royaume-Uni avec 176 millions d’euros investis et l’Allemagne avec 94 millions d’euros. (@bymaddyness).

Les embauches dans la tech devraient bondir en France. Selon la troisième édition de « People in tech », une étude réalisée par Tech in France auprès de 144 éditeurs de logiciels et sociétés Internet françaises, les embauches dans la tech tricolore devraient progresser de 48 % en 2017. « C’est la preuve que lorsque l’on dynamise cet écosystème, c’est créateur d’emploi », estime Bertrand Diard, le président de Tech in France, qui y voit le produit direct des mesures favorisant l’investissement dans les entreprises du secteur depuis trois ans, qu’il s’agisse des actions de la Banque publique d’investissement ou des incitations fiscales dont bénéficient les business angels. « Le deuxième élément, bien sûr, c’est le déploiement du numérique. Pour supporter la croissance, les entreprises doivent embaucher », complète Bertrand Diard. (@LesEchos).

#Travail

Vers de nouvelles règles pour le télétravail. Les salariés le plébiscitent, les entreprises l’encouragent, le numérique le facilite. Le télétravail rencontre de plus en plus de succès en France. Pourtant les règles l’encadrant remontent à près de quatorze ans… Une éternité, à l’échelle des mutations technologiques, propice à l’émergence de zones grises juridiques. La loi travail, adoptée cet été, prévoyait que les syndicats et le patronat entrent en concertation avant le 1er octobre sur le sujet. Les discussions ont pris du retard et n’ont vraiment débuté sous l’impulsion des services du ministère du Travail que depuis la fin de semaine dernière. A lire aussi : Dans la Silicon Valley, le concept a du plomb dans l’aile (@Figaro_Economie).

#Alimentation

Des hackers pour lutter contre le gaspillage alimentaire organise le premier Foodhack de Genève veut changer les pratiques. Plusieurs grandes villes du monde ont déjà accueilli un Foodhack, un hackaton dédié à la nourriture. Et c’est Genève qui accueillera le premier événement du genre les 29 et 30 octobre. « En Suisse, 2,3 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, et Genève fait partie des mauvais élèves. Nous avons eu envie d’explorer des pistes innovantes pour remédier à cela », expliquent Camille Bossel et Arman Anatürk, cofondateurs de One Roof Events, qui organise ce premier hackaton de Suisse dédié à l’alimentation. (@bilanmagazine).

#MediaSocial

La bataille de Mossoul est retransmise en Facebook Live. Alors que les forces irakiennes et kurdes ont lancé une opération pour reprendre la ville de Mossoul, aux mains du groupe État islamique depuis juin 2014, plusieurs médias ont choisi de retransmettre en direct sur Facebook des images des opérations. Lundi 17 octobre au matin, les chaînes Al-Jazeera et Channel 4 ont décidé de retransmettre en direct via Facebook Live la bataille de Mossoul. Les images proviennent du groupe de médias kurdes Rudaw, dont le logo est clairement visible en haut à gauche de l’image. (@MashableFR).

L’action Twitter s’écroule : Disney, Apple, Google et Salesforce hors course. Twitter est en vente mais personne n’en veut vraiment. Alors que les offres devaient être reçues cette semaine, Disney, Apple, et Google auraient déjà renoncé. Salesforce, qui était vu comme le candidat le plus sérieux, ne semble plus très intéressé non plus. Le titre s’écroule. (@Numerama).

#Image

L’Inde serait le pays le plus touché par les « morts par selfie » Depuis le mois de janvier, 52 personnes seraient mortes en voulant faire des selfies avec des animaux sauvages ou dans des lieux dangereux. Pour Sanjay Srivastava, un professeur indien de psychologie à l’université d’Oregon, une conjonction de facteurs culturels et économiques explique que le selfie soit très populaire en Inde. « La mode des selfies en Inde s’explique par une volonté de démocratiser une société encore très hiérarchisée, le selfie donne l’impression que n’importe qui peut être important en faisant une reproduction de lui-même. » (@MashableFR).

#Transhumanisme

Détour vers le futur. Puces implantées sous la peau, prothèses bioniques contrôlées par la pensée, ou robots humanoïdes capables d’interagir avec les humains: L’emisision « Mise au Point » sur RTS s’est plongé dans la société technologique qui frappe à notre porte. (@RTSinfo).

17 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteAlteree

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Réalité mixte, virtuelle ou augmentée : de quoi parle-t-on ?. L’accélération est récente : dans le domaine de la réalité virtuelle, les principales entreprises technologiques ont toutes avancé leurs pions. Au point d’assister aujourd’hui à la sortie de pléthore d’objets, qu’ils soient de réalité « virtuelle », « augmentée » ou « mixte ». Entre ces différentes acceptions, il peut s’avérer complexe de discerner ce qui les distingue concrètement. Retour sur les concepts-clés de la « nouvelle réalité numérique ». « La réalité virtuelle touche le subconscient humain comme nul autre média ». Pour l’expert en réalité virtuelle Kent Bye, le potentiel de cette technologie est loin d’être une chimère. Mieux : de l’avis de nombreux observateurs de la Silicon Valley, cette dernière serait même la prochaine grande (r)évolution numérique après Internet. (@RSLNmag). A lire aussi : Que vaut vraiment HoloLens, le nouveau casque de réalité augmenté de Microsoft ? (@UsbeketRica) et Réalité augmentée : Avec HoloLens, ThyssenKrupp veut créer un technicien 4.0 (@LUsineDigitale).

Sony, Oculus, Valve, Google… Quelles stratégies et quel destin pour la réalité virtuelle ? Ces dernières semaines ont été riches en annonce dans le petit monde de la réalité virtuelle. Google veut conquérir le marché mobile avec Daydream, Sony entend occuper le salon grâce au PlayStation VR, et Oculus tout comme Valve redoublent d’efforts sur le marché PC… Mais pas que. Le sort de cette industrie naissante et encore fragile se jouera dans les mois qui viennent. (@LUsineDigitale).

Les ventes devraient exploser dans les cinq prochaines années. Une étude publiée récemment par Juniper Research estime que les ventes de casques de réalité virtuelle et de caméras 360° atteindront 50 milliards de dollars en 2021. En comparaison, elles devraient atteindre 5 milliards de dollars cette année. Selon le cabinet d’études, cette croissance fulgurante, multipliée par dix en seulement cinq ans, sera due à l’adoption massive de la réalité virtuelle sur smartphone et le prix toujours conséquent du matériel (casque, PC et console). En parallèle, les start-ups de réalités virtuelle et augmentée ont battu des records de levées de fonds. Au premier semestre 2016, le montant des investissements a été supérieur de 85 % à la somme levée sur toute l’année 2015. Et les nouveaux entrants se pressent au portillon. (‏@EchosTechMedias).

Modal VR apporte une incroyable révolution, Matrix c’est pour bientôt !  Si vous êtes un gamer, un vrai, alors le nom de Nolan Bushnell ne peut pas vous laisser insensible, il s’agit d’une vraie légende dans le domaine des jeux vidéo. Il s’agit du fondateur d’Atari et ce dernier comme à l’époque, compte bien apporter une nouvelle révolution avec Modal VR. Et On voit que la réalité virtuelle s’offre une nouvelle dimension, en repoussant les limites de l’espace, ce qui devrait changer le monde dans les années à venir. (@PresseCitron).

Si je pense dans un autre monde que le monde tangible, est-ce que j’existe quand même : la disruption de Descartes. Va-t-on vers la disparition progressive d’une réalité, si déconsidérée qu’on devrait la remplacer par un copier-coller du réel, un ersatz de réalité garantie par une technologie enfin au point ? (@UsbeketRica).

Quel avenir pour le storytelling et le cinéma en réalité virtuelle ? Après les jeux vidéo, les expériences, les documentaires, voici venu le temps pour les films en réalité virtuelle de faire leur apparition. Néanmoins créer un film en réalité virtuelle pose des contraintes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cinéma est en constante évolution depuis ses débuts : du noir et blanc à la couleur, du film classique au film d’animation, du film en deux dimensions à la 3D, et maintenant la réalité virtuelle. Chaque nouveauté fut difficile à mettre en œuvre, mais a finalement apporté sa pierre à l’édifice cinématographique. Les connaissances et les certitudes apportées durant toutes ces années doivent permettre au storytelling en réalité virtuelle de grandir vite, pour finir par s’affirmer. (@rvfrance).

#Transport

Pourquoi les assureurs auto doivent repenser leur modèle. Les automobiles dotées d’un système d’auto-pilote, le covoiturage, les véhicules électriques… Des situations nouvelles auxquelles les assureurs vont devoir répondre. Ceux-ci commencent juste à s’en inquiéter, mais c’est tout leur monde qui est en train de changer, et il leur faut bel et bien se préparer à une évolution profonde de leur modèle. Le virage s’annonce dangereux, car une partie importante de leur chiffre d’affaires pourrait partir en fumée. (@LesEchos).

#JeuxVideo

Jeux vidéo en ligne : quel impact sur le moral ? Une étude, menée par des chercheurs grenoblois, à paraître dans le numéro de novembre de la revue américaine Cyberpsychology, Behavior and social Networking, semble démontrer que la dépendance aux jeux vidéo en ligne affecterait non seulement la réussite scolaire, surtout elle augmenterait l’anxiété et les syndromes dépressifs. A lire : Les adolescents qui s’adonnent régulièrement aux jeux vidéo sont meilleurs en mathématiques, en sciences et en lecture, selon un étude australienne (publié le 9 aout dans @LesEchos).

#Ville

Quand le vélo révèle la smart city. La smart city, c’est chouette, ça sonne bien, tout le monde est pour, mais c’est quoi exactement ? Ce concept de « ville intelligente », dont on trouve des mentions dès les années 1990, demeure flou, au point que Wikipedia, en anglais comme en français, met en garde le lecteur contre une possible confusion. Généralement, on dit d’une ville qu’elle est intelligente lorsqu’elle parvient à utiliser la technologie, ainsi que les données produites par ses habitants et ses utilisateurs, pour davantage de performance. Il conviendrait à ce stade de définir le terme de « performance », mais ce n’est pas l’objet ici, ou alors pas directement. La smart city se nourrit du crowdsourcing, la récolte des données produites par la foule, en d’autres termes l’intelligence collective. Un exemple ? Si les services municipaux connaissent le poids des déchets collectés, rue par rue, en fonction du jour de la semaine et du mois de l’année, ils peuvent adapter la charge et le nombre des camions-poubelles en fonction de la « demande ». (@lemondefr).

Lille franchit le pas de l’open data.. Ce n’est plus qu’une question de semaines. Novembre 2016 marquera l’entrée de la Métropole Européenne de Lille (MEL) dans le cercle de moins en moins fermé des smart cities françaises. Après avoir remporté l’appel à projets national sur les réseaux électriques intelligents en mars dernier avec You & Grid, la métropole passe une nouvelle étape vers la ville intelligente : « Nous lancerons un portail où seront disponibles dès son ouverture 53 jeux de données et nous en espérons plus d’une centaine d’ici la fin de l’année. Il y aura des data en temps réel et d’autres théoriques présentées sous forme de graphiques dynamiques ou de fichiers exportables. Toutes les API seront ouvertes », explique Etienne Pichot-Damon, chargé de mission open data à la MEL. (@journaldunet).

La ville de demain, une révolution qui se fait en douceurLa ville de demain est un concept abscons pour la plupart des individus. 1 Français sur 2 ne saurait ainsi pas ce qui se cache derrière l’expression « smart city ». La ville intelligente recouvre beaucoup de notions différentes : on parle ainsi aussi bien d’énergie, que d’habitat, de transport, de consommation, d’objets connectés, de data, d’équipement… Bref la ville de demain se dessine aussi bien dans les foyers qu’à l’extérieur. (@bymaddyness).

#Piratage

Yahoo! : retour sur le « hack » du siècle. Qui a piraté plus d’un demi-milliard de comptes chez Yahoo! ? C’est la devinette à laquelle tente de répondre toute la Silicon Valley depuis que l’entreprise californienne a annoncé, il y a bientôt trois semaines, qu’au moins la moitié de ses utilisateurs avaient été victimes de l’attaque informatique la plus importante jamais rendue publique par une société. La société évoque une intrusion perpétrée fin 2014 par une entité « parrainée par un Etat ». Et tous les regards se tournent vers la Russie. Mais de nombreux experts en cybersécurité contestent cette hypothèse. « Ils ne veulent pas apparaître comme ayant été négligents. Si c’est un Etat plutôt qu’un petit groupe de hackers qui est responsable de la fraude, ils espèrent que cela les rendra moins coupables », estime Troy Hunt, un expert en cybersécurité travaillant chez Microsoft et créateur du site Have Been Pwned (« Ai-je été hacké ? »), un service gratuit qui permet d’être prévenu en cas de piratage de son compte. (@LesEchos).

16 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

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Sony et Microsoft lancent leurs casques immersifs en France.Joueurs de jeux vidéo et professionnels : les deux appareils veulent séduire deux publics distincts et exigeants. Après l’Oculus Rift et le HTC Vive, place à la concurrence. La fin de l’année est marquée par la sortie de plusieurs casques de réalité virtuelle ou augmentée. Jeudi, c’est au tour du PlayStation VR (Sony) et de l’HoloLens (Microsoft) d’arriver sur le marché français. Le premier est un appareil dédié aux jeux vidéo, tandis que le second est dédié au milieu professionnel. (@FigaroTech). Légende image : Le casque HoloLens de Microsoft s’adresse au milieu professionnel. Photo : Hololens

#IntelligenceArtificielle

Royaume-Uni : des députés veulent créer une commission sur l’intelligence artificielle. Les députés britanniques s’attaquent aux questions de l’intelligence artificielle et de la robotique. Longtemps délaissés par la classe politique, ces sujets qui entrent dans la vie quotidienne de nombreux citoyens sont au centre des débats actuellement après la publication d’un rapport très critique sur le manque d’implication des élus. Les débats sur l’intelligence artificielle entrent au Parlement britannique. Suite à la publication d’un rapport très critique du comité sur la science et la technologie relatif aux robots et à l’intelligence artificielle (IA) mis en ligne le mercredi 12 octobre, des députés anglais veulent mettre en place une commission parlementaire. Le but de cette commission sera d’étudier les opportunités et les menaces que représentent cette nouvelle technologie. Si les universités britanniques et les startups ont apporté de grandes contributions à la robotique et l’intelligence artificielle ces dernières années, le gouvernement a pris du retard en la matière. (@LaTribune).

Quand le droit des robots se construit à Bruxelles. Visionnaires ou minimalistes ? Les orientations préparées par les euro-députés pour adapter le droit civil à la robotique balancent entre les deux. Rien de législatif à ce stade : le rapport d’initiative présenté par l’euro-député luxembourgeoise Mady Delvaux circonscrit surtout le terrain de jeu des futures règles européennes. Il devrait être voté en commission parlementaire fin novembre 2016 et en plénière début 2017. (@LUsineDigitale).

#Presidentielle2017

Quelle stratégie média pour les campagnes. Avec l’évolution de l’utilisation des médias, et notamment l’apparition d’une plénitude de plate-formes digitales, les opportunités de communication pour les politiques en vue de l’élection sont multiples. Et ces outils sont d’ailleurs utilisés pour d’autres objectifs tels que la mise en valeur d’une nouvelle loi, la critique de l’opposition ect… Les politiques usent de plus en plus des réseaux sociaux pour avoir un temps de parole permanent et le gérer à leur guise. Ils veulent aussi faire preuve de modernité et peut-être se rapprocher d’une tranche de la population un peu désuète du système politique, les jeunes. On peut donc s’attendre à un véritable accaparement des réseaux sociaux par les politiques à l’aube de la Présidentielle 2017. Twitter est d’ailleurs l’un des outils préférés des politiques. Simple d’utilisation, il leurs permet de transmettre un message court de 140 caractères à la fois pour faire acte de présence dans les débats politiques mais aussi pour occuper l’espace de la twittosphère lors des élections présidentielles. Néanmoins, il est aussi et surtout utilisé pour envoyer des piques assassins à ses opposants. (@unpotedanslacom).

Les candidats à la présidentielle se bousculent sur Youtube. La campagne se joue aussi sur Internet. Les candidats pour 2017 sont de plus en plus nombreux à poster des vidéos, élargissant ainsi leur auditoire et adoptant souvent un ton plus léger. Les candidats n’hésitent plus à court-circuiter les médias traditionnels, une manière pour eux de sortir du traditionnel discours politique, de viser un public différent, mais aussi de jouer la carte de la proximité. Viser un électorat plus jeune. Ainsi, Bruno Le Maire s’est laissée interviewé par Hugo Travers, un jeune youtubeur qui décrypte l’actualité sur sa chaîne YouTube, ce qui a notamment permis aussi au candidat de la primaire à droite de s’adresser à des abonnés dont la plupart vont voter pour la première fois cette année. « Je voudrais que n’importe quel Français, dans n’importe quel école de France se dise : p***, je suis Français, c’est la classe ! », a-t-il lancé, adoptant un ton radicalement différent de celui qu’on lui connaît. (@europe1). A lire : Les centristes inaudibles sur les réseaux sociaux (@le_Parisien).

La présidentielle 2017 se jouera-t-elle sur les réseaux sociaux ? Dans quelques mois, nous aurons les réponses à nos interrogations sur l’efficacité, en France, d’une présence sur les réseaux sociaux lors d’une campagne présidentielle. Après les primaires, le premier tour puis la désignation du nouveau président de la République, nous saurons quelles méthodes de communication sont les plus efficaces pour se faire élire par les français. Entre les médias traditionnels et les nouveaux médias en ligne, à l’heure actuelle, il semble risqué de faire abstraction de l’un ou l’autre des supports. La complémentarité devient un élément essentiel de la campagne. (@RevuePol). A lire aussi : Le fundraising (levé de fond) à l’américaine sur les réseaux sociaux est- il transposable en France ? (@IsabelleRezzoug).

#Travail

Mon patron est un algorithme.  Grâce aux nouvelles technologies, qui leur permettent de piloter la main-d’œuvre, des entreprises comme Uber et Deliveroo poussent la logique du taylorisme à l’extrême. Mais à Londres, certains travailleurs se rebiffent. Drôle de conflit : des travailleurs sans lieu de travail, en grève contre une entreprise qui ne les emploie pas, encadrés non par des supérieurs mais par un algorithme en contact avec eux par l’intermédiaire de leur smartphone, et qui se rebiffent contre la dernière mise à jour d’une application. (@courrierinter).

Avec Hopwork, les freelances ont leur site. C’est une tendance de fond : en France les travailleurs indépendants sont de plus en plus nombreux. Entre 2008 et 2015, leur nombre aurait augmenté de presque 60 %. S’ils étaient 700 000 freelances au moment de la création de la start-up en France, ils sont désormais 820 000. Un statut, pour l’immense majorité d’entre eux, voulu et non subi. C’est dans ce contexte inédit de transformation en profondeur des modes de travail que Vincent Huguet, Hugo Lassiège, et Jean Baptiste Lemée, décident, en 2013, de créer Hopwork, plateforme de mise en relations entre freelances et entreprises. Leur ambition : faire du site internet (www.hopwork.fr), un outil de référence pour les freelances de France. Trois ans après sa création, le pari est, incontestablement, en passe d’être gagné. « Hopwork, c’est désormais une communauté de près de 30 000 indépendants, inscrits gratuitement, qui bénéficient des services de la plateforme,confirme Vincent Huguet, le directeur général de la start-up. Au final, ces derniers nous voient comme un agent qui va leur simplifier la vie et leur trouver de nouveaux clients. » (@libe).

#Transport

Des drones livreurs de sang pour sauver des milliers de vies au Rwanda. Au Rwanda, des drones vont permettre de transporter du sang dans 21 cliniques d’une partie difficile d’accès du pays. Le but : améliorer l’accès aux transfusions sanguines vitales, notamment pour les femmes enceintes dont le taux de mortalité est très élevé. (@Lexpansion).

#Education

Quatre écoles de codage ouvrent en Bourgogne Franche-Comté. La première Access Code School de Bourgogne Franche-Comté a été créée à Besançon. Quatre autres s’apprêtent à ouvrir leurs portes dans la grande région, dont une à Dijon et une à Chalon-sur-Saône. L’Access Code School forme au codage informatique et aux métiers de développeur web sur le web classique et le web mobile. Cette formation est accessible sans condition de diplôme. La formation dure huit mois (six mois à l’école et deux mois de stage en entreprise). L’école, qui est soutenue par la région Bourgogne Franche-Comté, est gratuite pour les élèves. (@F3Bourgogne).

#MediaSocial

Snapchat peut-il sauver les médias ? Le constat est sans appel : les jeunes ne s’informent plus avec les médias traditionnels. Les 15-24 ans ne sont que 10 % à lire les journaux, 13 % à écouter la radio et 68 % à regarder le JT, bien souvent sous la pression familiale. Comment, alors, retenir et faire revenir les plus jeunes lecteurs/auditeurs/ téléspectateurs ? Pour les groupes de médias français, la réponse est numérique. A raison puisque 77 % des 18-24 ans disent s’informer désormais sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux où ils consultent des articles partagés par leurs amis. Et, après Facebook et Twitter, un nouvel eldorado s’ouvre pour les organes de presse : Snapchat. (@teleobs).

Comment images et réseaux sociaux affectent notre cerveau. Lors d’une conférence, en juin dernier, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100% vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités, « le Snap Pack » qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs followers. Le quotidien expliquait : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. » Les images représentent une part de plus en plus importante dans nos modes de communication : elles nous permettent de recevoir l’approbation des autres et de documenter nos expériences. Et même si l’on pourrait croire, a priori, qu’un déferlement de couleurs, de pixels, de paysages et de visages nourrit l’imagination et renforce la connexion aux autres, c’est le contraire qui semble se produire. Dans son article « Comment Instagram nous gâche les vacances», la journaliste Mary Pilon décrit que lors de la visite d’un temple au Cambodge, elle a observé une foule de touristes tellement préoccupés par le fait de prendre la photo parfaite et partageable sur les réseaux sociaux « qu’ils ne profitaient pas du moment présent ». De fait, l’ère numérique permet d’assouvir le besoin compulsif de diffuser quasiment en temps réel ce que l’on est en train de vivre. Bien sûr, il y a des avantages à pouvoir partager de plus en plus d’images avec un large public. Mais la pulsion qui consiste à documenter sa vie et à en faire la publicité en permanence semble avoir pris le pas sur la concentration et sur la connexion directe avec nos congénères. (@slatefr).

15 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Troc

x

Mytroc.fr : le premier site au monde où tout s’échange. « MyTroc est le seul site de troc au monde qui permet de tout échanger, prêts, biens et services avec une monnaie collaborative, la noisette. Elle simplifie les échanges, évite les contraintes de besoins asymétriques de valeur ou de temps. Mais les membres peuvent troquer comme ils le souhaitent : troquer avec des noisettes ou troquer directement quelque chose contre autre chose. » explique Floriane Addad, l’une des cofondatrices de My Troc. (@ThePositivr). Crédit photo : mytroc.fr

#Agriculture

Les nouvelles technologies au service de l’environnement. La chambre interdépartementale d’agriculture du Doubs et du Territoire de Belfort a présenté au public ce mardi les nouvelles manières de pratiquer l’agriculture. Drones, machine à eau pour lutter contre les mauvaises herbes… La recherche agricole se veut aujourd’hui plus écologique. (@F3FrancheComte).

#Entreprise

Une fondatrice de start up de 29 ans embauche un DG de… 58 ans. La start-up française Clustree, spécialisée dans les ressources humaines, a embauché un nouveau directeur général de 58 ans. Un choc générationnel, quand on sait que la fondatrice a 29 ans. Chez Clustree, le DG a donc deux fois l’âge de la fondatrice. Au programme : un choc des cultures qui engendre des situations cocasses… mais toujours enrichissantes ! « C’est un stéréotype dont il faut sortir. Il faut arrêter de penser qu’entreprendre est réservé aux jeunes. Entreprendre et participer à une aventure entrepreneuriale en start-up est réservé aux gens qui ont envie d’y consacrer leur énergie » explique au Figaro Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice de Clustree. ().

#EconomieCollaborative

Le durcissement des règles inquiète. Le gouvernement veut durcir les règles de l’économie collaborative. Ceux qui louent leur appartement via Airbnb pourraient être considérés comme des loueurs en meublé dès lors qu’ils font plus de 23 000 € de recettes annuelles. Avec l’obligation de créer une société ou de s’établir autoentrepreneur en payant des cotisations. C’est ce que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. De même, les loueurs de voitures, de bateaux ou de camping-car qui font plus de 3 860 € de recettes annuelles pourraient être contraints de se déclarer « travailleur indépendant » et de payer 25 % de charges sociales. Entretien avec Paulin Dementhon, fondateur du site drivy.com. (@OuestFrance).

L’économie collaborative : un nouveau modèle socio-économique ? L’économie collaborative recouvre, à la fois, des plateformes d’échanges de biens et de services entre particuliers sans recherche de profit et des plateformes d’offres commerciales. En plein essor, l’économie collaborative tend à faire évoluer le modèle socio-économique et concurrence les activités traditionnelles. Les pouvoirs publics sont confrontés à de nouveaux défis : accompagner le dynamisme de ce secteur de l’économie tout en protégeant les travailleurs des comportements abusifs et en garantissant une fiscalité équitable. Une mission parlementaire sur le sujet a été confiée au député de l’Ardèche Pascal Terrasse qui doit remettre son rapport au début de l’année 2016. (@viepubliquefr).

L’économie collaborative ciblée par le gouvernement. Installé à Bordeaux, où habitaient ses grands-parents, Laurent Calando a transformé une péripétie familiale en aventure entrepreunariale. « Mes parents avaient un bateau, mais ils ont fini par le vendre car il nous coûtait trop d’argeBnt », dit le jeune homme. De cette mésaventure, ce fou de navigation a imaginé Samboat, un site de location de bateaux entre particuliers. Le jeune entrepreneur a vu son enthousiasme douché par deux textes publiés coup sur coup, qui vont toucher directement ses utilisateurs, et tous les particuliers louant ou vendant des biens grâce aux sites collaboratifs. « Cela va plomber notre activité, et celle de toute la plaisance », se désole-t-il. A lire aussi : Le gouvernement « porte un mauvais coup à l’économie collaborative » (@LeMondefr).

#Economie

Baidu lance un fonds de 3 milliards de dollars pour doper le financement des start-up du Web. Le géant chinois Baidu, qui édite notamment le principal moteur de recherche en Chine (663 millions d’utilisateurs actifs), a annoncé la création d’un fonds d’investissement de 20 milliards de yuans, soit l’équivalent de 3 milliards de dollars.Baptisé Baidu Capital, il sera utilisé par le groupe chinois pour financer des start-up à un stade avancé dans le secteur du Web. En fonction des besoins et de la compétitivité des entreprises à la recherche de fonds, Baidu prendra part à des tours de table avec une participation pouvant aller jusqu’à 100 millions de dollars pour aider une start-up. Selon Tech in Asia, 37 milliards de dollars ont été investis dans les start-up chinoises au cours des six premiers mois de l’année 2016, soit deux fois plus par rapport à la même période en 2015. Afin d’approvisionner les réserves de son fonds d’investissement, la société chinoise pourra également s’appuyer sur le soutien de fonds d’assurance et d’institutions d’investissement soutenues par le gouvernement chinois. (@frenchweb).

#ViePrivee

La Cnil épingle l’application Gossip pour atteintes graves à la vie privée. Un recadrage sévère. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a mis en demeure ce vendredi la société éditrice de l’application Gossip, spécialisée dans la divulgation de potins anonymes. En cause, des ‘ »atteintes graves à la vie privée« . L’application permet de publier anonymement des rumeurs, photos ou vidéos concernant une personne faisant partie de ses contacts. Les ragots sont diffusés à l’ensemble des utilisateurs qui ont dans le répertoire de leur téléphone portable le numéro de la personne visée, celle-ci pouvant tout ignorer de ce qu’on écrit sur elle, si elle n’est elle-même utilisatrice de l’application. (@Lexpansion).

Google : les gouvernements avides de données personnelles.

Les Etats se montrent de plus en plus curieux auprès de Google. Mercredi, le géant américain a annoncé que le nombre de demandes d’informations sur ses utilisateurs par des gouvernements a augmenté pour la quatrième fois consécutive, atteignant un nouveau record lors du premier semestre (+10% par rapport au dernier semestre 2015). Entre janvier et juin, les gouvernements à travers le monde ont ainsi fait 44.943 demandes liées à 76.713 comptes d’utilisateurs. Et force est de constater que Google s’est montré plutôt receptif, fournissant une partie des données réclamées pour 64% des demandes. Comme les autres géants du web, Google a cependant souligné que le partage des données se faisait suivant un processus juridique dans les pays où l’entreprise exerce ses activités, tout en cherchant à maintenir la confidentialité de ses utilisateurs. (@LaTribune).

#Presidentielle2017

Twitter lance sa plateforme de données pour la présidentielle. Twitter se prépare pour la présidentielle. Avant le premier débat de la primaire de la droite prévu jeudi, le réseau social a annoncé le lancement d’un site internet sur lequel les internautes pourront accéder à ses données en temps réel. L’activité sur Twitter durant les débats. Durant chaque débat précédant l’élection, le site affichera les données sur le nombre de tweets par minute, les mots-clés les plus cités sur le réseau social ou encore les tweets les plus marquants sur son site : aucoeurdesdébats. (@europe1).

Que pèsent les candidats sur les réseaux sociaux ? Si  les sondages d’opinion le font systématiquement apparaître impopulaire, François Hollande est tout de même le plus suivi des réseaux sociaux. Le président de la République, entré officieusement en campagne depuis quelques jours, a dans ce domaine une réelle longueur d’avance. S’il ne s’agit que d’une partie très connectée de la population, le nombre d’abonnés sur Twitter, Facebook et Instagram est une force de frappe non négligeable pour sa communication de futur candidat. Et à ce jeu là, le chef de l’Etat peut largement narguer les autres prétendants à l’Elysée, notamment son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Fin septembre, le président a même explosé les compteurs avec un message, adressé en anglais à la chanteuse Rihanna, retweeté plus 10 000 fois – plus de 28 000 fois pour la version française. Apostrophé par l’artiste américaine au sujet de l’éducation des enfants dans le monde, Fançois Hollande, tout juste récompensé du prix d’«homme d’Etat de l’année» à New York, lui a répondu sur Twitter en lui assurant l’arrivée d’une lettre plus détaillée. (@leParisien_pol).

#IntelligenceArtificielle

Trois raisons pour lesquelles l’IA et le Big Data décollent maintenant. L’intelligence artificielle était très en forme dans les années 70. Puis vint « l’hiver de l’IA » à la fin des années 80 : applications et recherches se sont alors arrêtées à l’exception des programmes spatiaux et militaires. Et désormais, l’AI revient. Pourquoi ? (@zdnetfr).

#Video

Taxe Youtube: une commission vote la taxation des recettes des plateformes vidéo. Pour être adopté, l’amendement sur la Taxe Youtube devra être de nouveau examiné et voté lors de l’examen du projet de loi finances en séance plénière. Mercredi, il a déjà été validé par les députés de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Les députés socialistes qui l’ont déposé, Bruno Le Roux, Karine Berger et Pierre-Alain Muet, souhaitent que les recettes publicitaires, de parrainages, des ventes et des abonnements des plateformes de vidéo soient taxées à 2%, détaillent Les Echos. Leur proposition est formulée dans le cadre du projet de loi de finances, qui sera étudié dans son ensemble la semaine prochaine. (@Lexpansion)

Avec Famebit, YouTube veut doper sa monétisation. Google vient de s’offrir une start-up spécialisée dans la mise en relation de créateurs de vidéos avec des marques désirant les sponsoriser. En rachetant la société FameBit, le géant du Web espère bien booster la monétisation de sa filiale YouTube. Ce rachat doit en effet constituer un levier afin « d’augmenter le nombre d’opportunités disponibles pour des contenus soutenus par une marque, apportant encore davantage de revenus à la communauté de la vidéo en ligne », indique un message publié sur le blog officiel de Google consacré à YouTube. Qu’il s’agisse de contenus de marque (brand content) ou de placements de produits, les annonceurs sont de plus en plus nombreux à vouloir communiquer sur YouTube, Facebook, Instagram ou Twitter… (@Figaro_Economie).

#Audiovisuel

Canal révolutionne son modèle pour doubler rapidement de taille en France. Le groupe va segmenter ses offres en misant à la fois sur un effet volume et un effet valeur.Il vise un doublement de ses abonnés, à plus de 10 millions, dès 2017 ; le revenu par abonné doit rester stable. (@LesEchos).

14 Oct

Régions.news #250 – Edition du vendredi 14 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction :
Patrick Damien

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image002Légende image. Librairie à Vesoul. Photo de m-louis. / Flickr,

#Commerce

♦ Les maires des communes rurales s’inquiètent des fermetures successives des petits commerces de proximité et s’interrogent sur les solutions pour revitaliser leur centre-bourg. Le petit commerce est considéré dans ces dernières comme faiseur de lien social et animateur du cœur de la commune. Le petit-commerce est-il mort ? Après l’arrivée des grands distributeurs en centre-ville, un nouveau problème surgit : la dualité entre distribution « réelle » et le e-commerce. Pour pallier cette difficulté, les commerces de proximité doivent concevoir cette dualité comme une complémentarité. Les petits commerçants doivent devenir aussi des cybervendeurs comme le font certains libraires avec la plateforme « place des libraires ». Ils disposent pour relever le défi d’un formidable outil : le numérique. Et dans cette situation quel sera l’avenir pour le commerce de proximité ? A lire aussi : Ile-de-France : le numérique pour redonner le sourire aux commerces de quartier.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Entreprise. On peut-être une entreprise en pleine croissance à l’international et être tout près de la faillite en France. C’est ce qui arrive à Cocolico, un fabricant de vêtements pour enfants créé en 2013 à Montauban. Ils fabriquent leurs vêtements en France et les vendent en Chine. Un de leurs investisseurs vient de les lâcher alors que leur carnet de commande était plein. Ils n’ont besoin que de 15.000 € pour tenir le temps de trouver un nouvel investisseur. Les banques ont refusé, elles les trouvaient trop jeunes. Du coup, ils se sont tournés vers le financement participatif et ils ont récolté plus de 26 000 €. Objectif atteint !

♦ #Numerique. Les 6 et 7 octobre, Toulouse accueillait pour la 2ème année consécutive la conférence EmTech, organisé par MIT Technology Review. Au menu, un plateau d’intervenants composé par des entrepreneurs et des chercheurs en technologies émergentes dans des domaines de l’aviation, la blockchain, l’éducation, la santé, la smart city. Cette conférence est étiquetée comme « l’un des plus grands rendez-vous internationaux sur les technologies du futur ». Explications pour le grand public. (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

♦ #Entreprise. Cent pépites du numérique Made in France. Pour la cinquième année consécutive, L’Usine Digitale et L’Usine Nouvelle ont sélectionné, région par région, une centaine d’entreprises représentatives de la French Tech. Découvrez-les grâce à notre carte interactive. (@LUsineDigitale).

♦ #Ville. Philippe Dumont, directeur en charge de la ville intelligente chez Cisco explique : « La ville intelligente doit remettre le citoyen au centre de la ville. Il faut d’autre part s’inscrire dans des démarches transverses, développer une infrastructure multi-usages sécurisée, transparente. Et, encore une fois la question de l’acceptance citoyenne est au cœur des enjeux. Car, s’il n’est pas informé, associé, le citoyen peut entrer dans une logique de rejet, vivre cette nouvelle ville comme une agression. ».

image004Légende image. En Chine, le bouddhisme part à la conquête de nouveaux pratiquants. Le temple LongQuan de Pékin vient de présenter Xian’er, le petit robot moine qui diffusera la bonne parole jusque sur nos smartphones. Son créateur du robot-moine explique « La science et le bouddhisme ne sont pas contradictoires, ils peuvent même être combinés et se compléter » poursuit-il. (@Humanoides_FR). Crédits photos : Agence Xinhua.

#International

♦ Depuis 2014, l’Estonie permet à des entrepreneurs internationaux d’installer leur entreprise sur son territoire sans qu’ils n’aient à déménager. Une démarche rendue possible grâce à un nouveau statut : l’e-resident. Un moyen original pour relancer son économie. En octobre 2015, ce pays balte a annoncé un partenariat entre son programme « e-residency » et Bitnation, plateforme collaborative ayant lancé une nation virtuelle basée sur la blockchain. Désormais, les internautes peuvent utiliser les services de notariat de Bitnation pour signer des contrats commerciaux en s’authentifiant grâce à leur identité d’e-résident. A lire aussi : L’Estonie, et son service administratif entièrement digitalisé, découvre les risques du « tout-en-ligne ».

#Politique

♦ Samedi 8 octobre s’est tenu à Paris le premier Forum de la Civic Tech organisé par le Secrétariat d’Etat chargé du Numérique et de l’Innovation et l’association Démocratie Ouverte. Il visait à mettre en relation des partenaires potentiels. De cet événement sont sortis des exemples très concrets de ce que pourraient être les attentes des élus. Mais la question qui se pose : Comment les outils numériques peuvent renouveler la démocratie locale. Revue de liens : démocratie participative, de Paris à Reykjavik, des outils au service des citoyens, Julien Letailleur est fictif, mais il porte la voix de plein de personnes et la démocratie participative s’invite dans le débat politique.

#RealiteVirtuelle

♦ Pour Mark Zuckerberg, le « réseau social du futur » passe par une Réalité Virtuelle Sociale qui place au centre les personnes et non les applications. Ainsi demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Quelques jours après le lancement par Google de sa plateforme VR Daydream, Facebook vient de présenter, lors de la « keynote » Oculus Connect 3, sa vision de la réalité virtuelle. Mark Zuckerberg y dialogue avec deux personnes représentées par leurs avatars, joue avec eux aux échecs ou les « téléportent » dans une photo ou une vidéo à 360°. (@Metamedia). A lire aussi : Facebook : 250 millions de dollars d’investissement dans la réalité virtuelle (@Zdnetfr) et « La réalité virtuelle est-elle l’avenir du gentilhomme bien informé » (@atelier_medias).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 8 octobre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine :  Pourquoi l’avenir de la TV n’est pas la TV : « You can think TV is in terminal decline or that it’s watched by more people, more often, for longer than ever before and you can both be right » ;  Et quelle différence entre la TV et la vidéo ? ;  La main invisible du marché aurait-elle été remplacée par la connivence numérique des géants du web ? ;  Deux leçons pour le journalisme après Trump : dire quand c’est un mensonge et rendre intéressants les sujets importants. Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

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