25 Juin

Comment réserver sa nuit en refuge dans les Pyrénées ?

© Refuge d’En Beys (Haute-Ariège) le 17 juin 2018

C’est l’été. C’est donc la belle saison pour parcourir en itinérance les Pyrénées. Et pour dormir dans l’un des refuges gardés des Pyrénées, il faut penser à anticiper sa réservation. Le massif est couru de part en part sur ses 2 versants français et espagnols et aussi en Andorre.

La pratique de la randonnée en montagne s’est développée mais pas forcément la capacité d’accueil de tous les refuges. Des travaux sont engagés toute l’année pour augmenter le nombre de couchages et ainsi accueillir de plus en plus de visiteurs. C’est le cas notamment du refuge de la brèche de Roland qui est en plein travaux et qui n’ouvrira qu’en 2019.
De nouveaux refuges voient le jour, comme celui d’Illa en Andorre.

La chaîne compte une quarantaine de refuges gardés. Chaque établissement dispose d’un numéro de téléphone, parfois d’une page facebook. Une mine d’informations quand elles sont mises à jour pour connaître les conditions d’accès, surtout en cette période où l’enneigement est encore important, comme on peut le voir notamment au refuge de Venasque (Haute-Garonne).

Pour les refuges du club alpin français les réservations en ligne sont possible via la portail pyrénées.refuges-montagne.

Ou encore le site de la fédération française des clubs alpins et de montagne. Il est facile de composer de trouver les informations pour organiser son circuit.

Autre outil facile pour organiser ses sorties transfrontalières, le portail Entrepyr ouvert en 2015. Trois parcours sont pour le moment proposés entre le secteur du Balaïtous, de la grande Fache et du Vignemale dans le Parc National des Pyrénées et autour de sommets emblématiques de la chaîne.
Le parcours et les temps sont indiqués pour chaque randonnée, le tout en 3 langues (français, espagnol et anglais).

Désormais, il ne reste plus qu’à trouver le bon créneau et sortir les chaussures de montagne pour se lancer à l’assaut des pentes du massif. Bonne randonnée à tous.

 

06 Juin

Début juin, et si on n’en avait pas fini avec la neige dans les Pyrénées ?

Capture image vidéo

Et bien cela se vérifie. Ce mercredi 6 juin la neige s’est à nouveau invitée sur les sommets pyrénéens. Dès 2000m. Quelques petits centimètres se sont à nouveau accumulés. De nombreux névés subsistent encore en altitude et en versant nord.

En montagne comme en plaine, l’été se fait attendre.

Voici en image ces chutes de neige
Au pied de l’Aneto (2100m)

Au col de l’Envalira (2400m) Andorre

Au pic du midi (2877m)

Randonneurs soyez prudents, les corniches et ponts de neige sont fragiles

Le manteau neigeux  est encore conséquent au dessus de 2000 à 2200 m, il est dense et bien stabilisé avec une neige souvent colorée en dessous de 2500 à 2700 m, et une fine pellicule de neige fraîche humide au dessus de 2700 à 2800m sur les sommets frontaliers.
Le temps va rester instable et relativement doux jusqu’à jeudi prochain avec de fréquentes averses orageuses. La fonte va se poursuivre avec localement des avalanches de neige lourde et humide avec des départs dans les couloirs en haute montagne.

Le refuge de la Brèche de Roland reste fermé au public pour l’été 2018

©Facebook refuge de la Brèche de Romand octobre 2017

Le refuge des Sarradets ou également appelé de la Brèche de Roland (Hautes-Pyrénées) sera fermé tout l’année 2018 en raison de la poursuite des travaux d’extension dont il bénéficie. Son inauguration est prévue pour juin 2019.

Le bâtiment est en travaux depuis 2016. Objectif agrandir sa capacité d’accueil à 70 lits. Initialement les travaux devaient se terminer en juin 2018 mais ils ont pris un an de retard. L’inauguration est donc repoussée à juin 2019. Outre l’augmentation de la capacité d’accueil, un espace extérieur plus important sera développé par la mise en place de terrasse. La création d’un bâtiment supplémentaire accolé à la construction d’origine en pierres s’accompagnera d’une réorganisation totale du refuge sur 2 étages.
Le coût global des travaux est estimé à 3 millions d’euros financés par plusieurs acteurs FEDER (Europe), le FNADT, la Région Occitanie, le Département des Hautes-Pyrénées, l’ADEME, l’Agence de l’Eau, le Parc National des Pyrénées et la FFCAM.

Le refuge qui fait face à la brèche de Roland accueille de très nombreux randonneurs dans le coeur du Parc national des Pyrénées. Le passage par la voie naturelle permet d’accéder à l’Espagne et au Parc National d’Ordesa, un autre joyau des Pyrénées. Les randonneurs devront donc compter sans cette étape. Car il n’y a pas non plus d’espace non-gardé accessible.

 

 

30 Mai

Pyrénées : une grosse avalanche coupe le sentier entre Cauterets et le refuge d’Iléou

@PGHM Pierrefite Nestalas

Une importante avalanche s’est produite entre le parking de la station de Cauterets et le refuge d’Ilhéou. Le sentier est enseveli. Aucune personne n’a été emportée.

Un témoin a signalé l’avalanche. Les gendarmes du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Pierrefitte Nestalas ont immédiatement engagé des recherches pour vérifier qu’aucune personne ne se trouvait sous la coulée. Un témoin sur place a pu confirmer qu’il n’y avait personne sur les lieux au moment du déclenchement.

Les gendarmes ont aidé les randonneurs présents à franchir la coulée dont les dimensions sont conséquentes 80 m de large, 800 m de long et 3 m d’épaisseur, et à regagner la vallée en sécurité.

Les gendarmes en profitent pour rappeler les conseils de prudence aux randonneurs. Les risques d’avalanche sont encore forts en raison de l’importance de l’enneigement en altitude et des conditions météo dégradées des derniers jours.

Rappel : En cette période de l’année, la surprise vient souvent de très haut.
En effet les pentes de haute altitude sont encore chargées de neige et l’absence de regel favorise le déséquilibre et la mise en mouvement de plaques de neige. Souvent accompagnées de roches et de terre ces avalanches sont redoutables et peuvent occasionner de lourds dégâts.
Il suffit de faire preuve de vigilance sur les chemins de randonnée situés en fond de vallon bordés de pentes d’altitude.
Mettre de l’espace entre les randonneurs, être vigilant en surveillant les pentes surplombantes. Donner son itinéraire à une personne de confiance avec une heure de retour approximative.
La mise en mouvement de l’avalanche peut être lente et permettre la fuite en latéral. Elle est très souvent accompagnée d’un fracas important qui doit vous mettre en éveil.
Rester attentif et vigilant, profitez de la montagne en faisant preuve d’observation et de bon sens.

14 Août

Quand l’envie de courir en montagne te prend

©EG / France 3 Ocitanie

©EG / France 3 Ocitanie

Tu as envie de te mettre à l’épreuve et le besoin de diversifier tes sensations autres que celles de la rando et ou du footing. On a testé la rando – course à pieds. Direction l’Andorre et un circuit autour du pic et du lac de Montmalus, un itinéraire sans surprise déjà réalisé l’hiver en ski de randonnée. Mais pourquoi ce besoin soudain d’explorer les Pyrénées autrement ?  Début d’explications.

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre) ©EG

Circuit du Montmalus au départ de la station de Grau Roig (Andorre)
©EG

Tu te dis que les autres y arrivent et ont l’air d’aimer, alors, pourquoi pas toi. L’engouement pour les trails explose à tel point qu’il est « presque » devenu difficile de s’inscrire à une compétition. Alors sans se prendre pour un athlète de haut niveau, et avec un tout petit peu d’entraînement, on ose se lancer. A cette étape, tu ne sais pas encore combien tu vas en baver !

Ne pas oublier d'admirer la vue. ©EG

Ne pas oublier d’admirer la vue.
©EG

Tu te rends vite compte de tes limites physiques. La course en montagne a peu de point commun avec le footing en plaine. Le dénivelé et l’altitude calment tout de suite tes ambitions. Souffle court, cœur au bord de l’implosion et mollets en feu, malgré toute la force de ton mental (quand tu en as), la montagne te met vite au diapason.

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Forte pente dès le départ. On est tout de suite dans le rouge ©EG

Tu profites du paysage quand tu peux te permettre de ne pas regarder où tu dois poser les pieds. Impossible d’avancer sans regarder le chemin. Pierres, trous, pentes sont autant de pièges pour les chevilles et les genoux. Mais à courir en montagne autant profiter du paysage. Alors débutant ou pas, les pauses s’imposent pour se remplir des beaux paysages et de ses jeux de lumière uniques.

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l'approche des cols et vers les sommets. ©EG

Le chemin ici bien tracé et facile est bien souvent escarpé surtout à l’approche des cols et vers les sommets.
©EG

Tu sais que tu vas faire du bien à tes poumons, certes, mais surtout à ta tête. Loin de la circulation, tu peux enfin enlever le casque de tes oreilles pour écouter le vrai bruit de la nature. Et ainsi te reconnecter avec un environnement naturel pur et brut et retrouver un sens à courir et plus encore.

©EG

Moi, contente d’être au sommet mais loin d’être au bout de mes peines. ©EG

Tu vas de surprise en surprise. Chaque sortie est unique, en fonction de la saison, de la météo. Chaque course apporte sa part de nouveauté. Et tu trouveras même la plage de sable fin paradisiaque et l’eau limpide que l’on te fait miroiter dans les catalogues de vacances pour les Caraïbes.

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l'eau glacée. ©EG

Petite récompense après une heure et demi de course, plonger les pieds dans l’eau glacée.
©EG

Tu te sens léger et libre. Au placard les lourdes et rigides chaussures de montagne et le sac de 15kg. Tu pars léger et « court vêtu » pour une course rapide. Et là, tu remercies Kilian Jornet d’avoir révolutionné la façon dont tu peux aborder la montagne.

Si ta première tentative côté plaisir et expérience sportive est réussie. Tu seras volontaire pour renouveler l’expérience tout en restant lucide sur tes ambitions. Car ce qui compte c’est avant tout de courir pour te faire plaisir et non de courir pour courir après… on ne sait quoi.

12 Juil

Un guide de randonnées pour tout comprendre de la géologie des Pyrénées

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Des géologues de la région viennent de sortir un guide  qui permet de comprendre la formation des Pyrénées. Il les présentent sous forme de randonnées dans des coins des Hautes-Pyrénées qui permettent aussi un voyage dans le temps jusqu’au primaire, il y a 300 millions d’années.

Pour comprendre la formation des Pyrénées, il ne faut pas forcément marcher des heures. Parfois il suffit de s’éloigner de quelques mètres du bitume et savoir regarder à ses pieds.
Dans la station de ski de Gavarnie, sous la ligne haute tension, sur le liapaz du plateau de Saint André le randonneur peut faire de drôles de découvertes. Le livre s’intéresse aussi à la faune et à l’économie des Pyrénées contemporaines où le tourisme compte beaucoup.


Un guide pour comprendre la formation des Pyrénées

Le guide géologique des Hautes-Pyrénées d’Alain Péré, Yves Hervouët et Dominique Rossier propose 10 itinéraires de randonnée pour découvrir les différents environnements : le Massif du Pibeste, le cirque de Gavarnie, la brèche de Roland, Cauterets, les anciennes mines d’Estaing accompagnés de  10 fiches découvertes pour apprécier les spécificités régionales : les tourbières d’altitude, la flore, le pastoralisme, le thermalisme, les séismes en Bigorre.

En 10 randonnées accessibles à tous le Guide Géologique des Hautes Pyrénées permet de saisir l’histoire des Pyrénées et fonctionne comme une machine à atteindre les temps immémoriaux.

10 Juil

Un quatrième refuge gardé en Andorre pour faire le tour du pays

Le nouveau refuge gardé d'Illa ©GrandValira

Le nouveau refuge gardé d’Illa
©GrandValira

Un nouveau refuge gardé vient d’être inauguré dans les Pyrénées andorranes. Situé dans la vallée de Madriu-Perafita-Claror, l’ancien bâtiment du refuge d’Illa a été entièrement rénové grâce à d’importants travaux. Il est désormais le 4ème refuge gardé du plus petit pays pyrénéen.

Désormais 50 randonneurs peuvent être accueillis dans ce refuge situé à 2 488 mètres d’altitude, dans la paroisse d’Encamp.  Il compte aujourd’hui 6 chambres pouvant accueillir 8 personnes.
Pour rénover l’ancien bâtiment, le bois a été choisi. L’installation de panneaux photovoltaïques le rend énergétiquement indépendant et il bénéficie d’un système spécial pour le recyclage des eaux usées. Le montant des travaux est évalué à 1,7M d’euros.

L’ouverture gardée de ce nouveau refuge permet aux randonneurs d’envisager le tour de l’Andorre de façon plus confortable. 92km et 6449 de dénivelé sur un chemin de haute montagne qui relie les refuges de Comapedrosa, Sorteny, Incles et vallée de Madriu (classée au patrimoine mondial de l’Unesco).

Pour en savoir plus sur le refuge d’Illa et réserver en ligne.

 

 

27 Juin

Pyrénées : la randonnée, une pratique de plus en plus tendance

MaxPPP / Gaétan Bally

MaxPPP / Gaétan Bally

Se couper du monde, vivre hors du temps, éprouver l’effort d’un plaisir simple : la randonnée est une tendance. Plus de 18 millions de Français pratiquent la marche à pieds, et avec eux, c’est tout un secteur de l’économie qui se met en marche. Un feuilleton signé Marc Raturat et Elise Laperdrix.

Banyuls dans les Pyrénées-Orientales. Départ depuis Banyuls sur le sentier du GR10. Le chemin de grande randonnée qui traverse d’est en ouest le massif sur lequel se croisent des milliers de randonneurs à la belle saison.

Col de Pailhères dans l’Ariège. Courir en montagne a longtemps été considéré comme sacrilège. Le montagnard devait avoir un pas mesuré pour marcher longtemps, ne pas se blesser…
Depuis une petite dizaine d’années le randonneur traditionnel voit apparaître une nouvelle sorte de montagnard, le Trailer, le coureur de montagne en français qui le laisse dubitatif.

Tourneboup. Lac Dets Coubouts dans les Hautes-Pyrénées. Le Col du Tourmalet a gagné sa réputation grâce au tour de France, mais la montagne ne se résume pas à la seule route.
Perpendiculaire au col, la vallée de Lagaubie a su préserver un aspect glaciaire.

Col du Portet-Etang de l’Oule dans les Hautes-Pyrénées. A cet endroit le GR ressemble à une allée de parc. Plat, peu de dénivelé, ni de trop gros caillou.
Cette portion dessinée dans les estives rejoint en 2km le lac de l’Oule.
La Fédération de la Randonnées Pédestre en a la charge.

22 Juin

Les questions (pas si bêtes) que vous vous posez avant de partir en randonnée pour la première fois

Comme toute chose nouvelle, faire sa première randonnée en montagne et de préférence dans les Pyrénées, ne s’improvise pas. Vêtements, parcours, météo, nourriture sont autant de sujets pour lesquels il est indispensable de se renseigner. On fait le point.

Comment choisir ses chaussures ?

Des chaussures à votre pied

Sans chaussures, pas de randonnée possible. C’est le matériel indispensable sur lequel il faut porter toute son attention. On déconseille les chaussures neuves sorties de la boîte sans jamais avoir été essayées pour un premier départ. Prenez le temps de les tester pas nécessairement sur terrains accidentés. Si les nouveaux matériaux ont progressé, certains modèles trop rigides et certains pieds plus fragiles souffrent encore d’ ampoules et divers bobos. Une entrée en matière décourageante pour des premiers essais de marche en montagne. Faites-vous aider pour votre premier achat, il en existe pour tous les niveaux et toutes les ambitions.

Quels sont les vêtements dont on ne peut pas se passer ?

Des vêtements choisis en fonction de la saison

Sans pour autant se ruiner avec l’achat de vêtement très techniques, il faut est préférable de partir avec des affaires adaptées à l’effort physique. Un tee-shirt respirant, une laine polaire, un pantalon léger et dans lequel on est confortable. Un vêtement pour se protéger du vent et de la pluie. En montagne le temps change rapidement et il faut pouvoir se protéger rapidement. Dans le sac, on laisse une paire de gants et un bonnet. En altitude, il fait vite froid. Le thermomètre perd 1°C environ tous les 100m d’altitude. De la même manière, il faut toujours avoir avec soi des lunettes, un chapeau et une crème solaire.
Le sac à dos doit être adapté à votre morphologie. Inutile de prendre trop grand au risque de le charger et de caler en cours de randonnée, épuisé par le poids du sac-à-dos.

Comment choisir son parcours ?

Un parcours à votre portée

Il ne faut pas croire que la montagne plus c’est haut plus c’est beau. Et l’envie de grimper jusqu’au sommet donne des ailes. Pour la première fois, il vous faudra peut-être modérer vos envies. Se lancer dans l’ascension d’un sommet même de moyenne altitude peut vite se révéler au-dessus de vos limites. C’est aussi le cas des animaux domestiques qui vous accompagnent en sortie. L’objectif est de se faire plaisir, pas d' »en baver » au point de ne plus vouloir recommencer. Alors renseignez-vous sur le parcours. Le nombre de mètre de dénivelé permet d’établir le niveau de difficulté. On compte 300 m/heure pour un randonneur moyen (non débutant). Quand les distances à parcourir sont importantes, il faut pondérer la montée avec le dénivelé.

Comment consulter la bonne météo ?

La météo à évaluer avant le départ

Premier réflexe à avoir pour préparer sa sortie, consulter le bulletin montagne de Météo France sur le site ou par téléphone 08 99 71 02 XX. Les deux chiffres sont ceux du département dans lequel vous comptez randonner. La précision est importante car d’un bout à l’autre du massif des Pyrénées, les conditions météorologiques peuvent être radicalement différentes.
Si la météo est mauvaise (pluie, orage, neige) autant renoncer tout de suite à la randonnée et la programmer ultérieurement. S’il y a bien des éléments contre lesquels on ne peut lutter ce sont ceux-là. Pour un randonneur débutant, il s’agit tout simplement de bon sens. Déraisonnable de se mettre dans une situation galère dès son premier essai.

Alimentation, de quoi ai-je besoin ?

De l’eau et de la nourriture pour la balade et un tout petit peu plus

Qui dit effort, dit carburant. En montagne, les besoins en calorie augmentent avec la difficulté de la course et les conditions météo. S’il fait froid, l’organisme est mis à rude épreuve et prendre le temps de bien se nourrir est indispensable. Quand il fait chaud et avec la montée en altitude, les besoins en eau croissent. Pour que les muscles fonctionnent normalement, il ne faut pas être déshydraté. De l’eau dans des bouteilles plastiques, des encas énergétiques et un pique-nique pour les sorties à la journée sont suffisants. Choisissez des emballages légers et surtout pensez à les ramener dans la vallée. Et gardez quelques réserves au cas où la promenade durerait plus longtemps que prévu.

 

Parmi les autres précautions, prévenez vos proches de votre destination. Si vous avez les genoux fragiles, des bâtons vous aideront dans les descentes. Et prenez votre téléphone portable, il peut être d’un grand secours pour alerter. Et aussi faire quelques photos souvenirs.

 

18 Août

Deux randonneurs britanniques secourus après 5 jours d’errance sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle

Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. De Saint-Jean Pied de Port à Roncevaux. ©MaxPPP

Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. De Saint-Jean Pied de Port à Roncevaux.
©MaxPPP

Deux randonneurs britanniques engagés sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ont été retrouvés par les secouristes espagnols après avoir perdu leur chemin. Après 5 jours d’errance, ils étaient affamés et déshydratés.

Deux randonneurs britanniques ont été sauvés par les secouristes espagnols alors qu’ils étaient perdus depuis 5 jours sur le célèbre chemin de Saint-Jacques de Compostelle dans les Pyrénées. Ils étaient déshydratés et affamés. Ils ont survécu en buvant l’eau potable dans des auges des animaux qu’ils ont trouvé sur le parcours, rapporte le site d’information Dailymail.

Les sauveteurs les ont repéré lors d’un survol de la zone en hélicoptère. Ils ont aperçu une croix qu’ils avaient faite avec des vêtements de couleurs vives sur le flanc de la montagne sur le côté français de la frontière près de Valcarlos, Espagne, autour de 18 heures mardi 16 août. En raison du terrain escarpé, c’est un véhicule 4×4 qui s’est finalement rendu sur les lieux pour les évacuer.

Les deux Anglais avaient quitté la ville frontalière française de Saint Jean Pied de Port, le vendredi après-midi. Ils comptaient rallier Roncevaux en Espagne soit environ 20km de sentier puis se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice par le chemin emprunté chaque année par des milliers de pèlerins.