13 Juil

Les bouquetins ibériques prospèrent dans les Pyrénées

©PNP / Jean-Paul Crampe

©PNP / Jean-Paul Crampe

Le printemps 2016 a été un bon cru pour la famille des Bouquetins ibériques. Le Parc National des Pyrénées a enregistré 9 naissances intervenues entre mai et juin derniers. Deux cabris sont malheureusement décédés, effet de la sélection naturelle.  La population est à ce jour estimée à environ 70 individus.

Les mois de Mai et de Juin correspondent à la période des naissances chez les ongulés. Avec 9 naissances naturelles, moins deux décès la population des bouquetins ibériques implantée dans le Parc national des Pyrénées s’accroît à un bon rythme. A ce jour, et avant de prochaines réintroductions, un peu plus de 70 individus évoluent désormais essentiellement dans une zone couvrant le Péguère et  le Soum de Grum/Barbat et le lac d’Estaing.

Trois noyaux constituent l’ensemble de la population dans les Pyrénées. L’un récent constitué d’une dizaine d’individus dans le secteur de Gavarnie, l’autre dans le Couserans en Ariège qui compte également une 60 aine d’individus.

La reproduction naturelle ainsi que les apports d’individus venus de la sierra de Guadarrama en Espagne doivent atteindre 200 bouquetins pour que leur survie soit assurée de façon pérenne.

LIRE ICI LE DOSSIER SUR LES BOUQUETINS DES PYRENEES

01 Juin

La caravane du Desman fait étape dans les Hautes-Pyrénées, l’occasion de découvrir le rat-trompette, animal emblématique des Pyrénées

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

A l’aide d’une épuisette, des enfants attrapent des larves dans le petit ruisseau du parc thermal d’Argelès-Gazost, d’autres réalisent un moule de desman ou une sculpture de la bestiole réalisée en papier journal, ainsi les bambins parcourent une quinzaine d’atelier. Point commun de chaque halte : le desman.

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Ce petit mammifère semi-aquatique fait l’objet d’un plan national d’action à l’égal de l’ours, du gypaète barbu, des espèces protégées et véritables symboles des Pyrénées. Peu connu, plutôt disgracieux mais atout aussi emblématique des Pyrénées, le desman bénéficie d’un programme life+ et de fonds européens pour son étude mais aussi sa protection. Appelé aussi rat-trompette en raison de son appendice nasal, le desman est un animal discret par ses mensurations : 25 cm de long et 60 g tout mouillé. « Il y a davantage d’observations d’ours que de desman » s’amuse Yannick Bielle du Parc National des Pyrénées.

C’est un excellent bio-indicateur, poursuit le garde moniteur, quand l’eau est de bonne qualité, que des larves sont présentes dans l’eau pour son alimentation, le desman est présent. Si le milieu est pollué ou dégradé, le desman disparaît

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

« Les effectifs sont en régression, indique de son côté Mélanie Némoz, du conservatoire d’espaces naturels midi Pyrénées. Impossible d’établir un recensement des desmans mais son aire de répartition diminue en particulier à l’ouest de la chaîne des Pyrénées ; à l’est : Pyrénées orientales, Ariège, Aude, le desman est davantage présent. L’animal peut se rencontrer dès 300 m d’altitude, il n’est pas spécifiquement lié à un environnement de montagne mais on le trouve surtout entre 500 et 1.500 m d’altitude et dans des zones préservées».
Pour une meilleure connaissance et la préservation de ce drôle d’animal, moins photogénique que d’autres espèces protégées, Galemys Pyrenaicus (le nom savant du desman) profite d’une vaste opération de découverte : la caravane du desman. La roulotte tirée par un cheval invite les habitants des vallées autour d’Argelès-Gazost à participer gratuitement à des animations avec comme vedette le desman. Une trentaine d’animations avec du théâtre, des contes, des ateliers d’écriture et bien sûr des sorties sur le terrain, composent le programme cette caravane jusqu’au 5 juin.

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

« Si on fait que du naturalisme, de l’approche environnementale pour ne pas dire écolo du desman, on touche ceux qui s’y intéressent déjà. » indique Gwenaelle Plet, du réseau Education Pyrénées vivantes, autre partenaire de la caravane. « Cette initiative a également une approche culturelle, artistique. On utilise la convivialité avec des spectacles et un aspect festif pour que tout le monde puisse connaître le desman et aider à sa protection. » Une sculpture géante du desman sera ainsi inaugurée samedi 4 juin à 20 h 30 à la maison du Parc National de Luz Saint Sauveur.

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Caravane du Desman ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Régis Cothias

25 Mai

La marque « Esprit Parc national – Pyrénées » officiellement lancée

Le 16 mai, lancement officiel de la marque "Esprit Parc National -Pyrénées" ©Régis Cothias / France 3

Le 19 mai, lancement officiel de la marque « Esprit Parc National -Pyrénées »
©Régis Cothias / France 3

Le 19 mai la marque « Esprit Parc National -Pyrénées » a été lancée dans le Val d’Azun. Son objectif à l’instar de la marque « Esprit Parc National » donner un label de qualité reconnu parmi les professionnels du tourisme a des structures qui respectent un code de bonne conduite.

Avec la création de la marque le Parc National des Pyrénées entend mettre en valeur des produits et des services qui travaillent selon certains critères de qualité. Un code de bonne conduite doit être respecté pour obtenir le label. Label qui existe au niveau national et qui a été lancé l’été dernier. Il regroupe les 10 parcs nationaux français.

Une attitude éco-responsable est exigée notamment en matière de gestion des déchets et de l’énergie par les professionnels du tourisme et de l’artisanat. Ils doivent œuvrer pour la préservation et la valorisation du patrimoine.

La marque a d’ores et déjà 55 dépositaires de produits et services dans les filières de l’hébergement (chambre d’hôte et camping), des produits de la ruche, des sorties découvertes et patrimoines proposées par des accompagnateurs en montagne et des produits de l’artisanat. Le Parc se donne pour objectif d’augmenter son catalogue à 150 dépositaires en 2017.

VIDEO / Régis Cothias et Jean-Yves Bascands étaient présents pour le lancement de la marque :


Adhérer au label « Esprit Parc National des Pyrénées » c’est respecter un code de bonne conduite

Voir toutes les offres labellisées sur la catalogue en ligne

19 Mai

Première naissance de l’année chez les bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Elsa et son jeune cabri âgé de quelques jours ©Jean-Paul Crampe / PNP

Elsa et son jeune cabri âgé de quelques jours
©Jean-Paul Crampe / PNP

Moins d’un an après son lâcher sur les hauteurs de Cauterets, le bouquetin Elsa a donné naissance au premier cabri de l’année dans le Parc national des Pyrénées. La maman et le bébé se portent bien. C’est le signe de la bonne adaptation des bouquetins ibériques sur leur nouveau territoire. D’autres naissances sont attendues.

Les bouquetins ibériques réintroduits dans les Pyrénées vont bien. Leur bonne adaptation ne fait plus aucun doute. Après Chiva née en Mai 2016, c’est un nouveau cabri qui vient d’ouvrir le carnet rose de la famille des bouquetins ce printemps.

Elsa âgée de 8 ans est arrivée en juin dernier a donné naissance à un cabri dans le massif Peguère-Barbat, vers 2000m d’altitude aux environs du 13 mai. Le sexe du nouveau né n’est pas encore déterminé. Le ventre arrondie de plusieurs femelles laisse présager d’autres naissances.

La population implantée dans cette partie du massif des Pyrénées compte déjà une soixantaine d’individus. Deux autres noyaux existent, l’un dans l’Ariège où une soixantaine d’animaux ont été lâchée. Une naissance avait également eu lieu au printemps dernier.

Un troisième noyau vient d’être créé sur les hauteurs de Gavarnie. Une dizaine de bouquetins ibériques y a pris pied en avril dernier.

La colonisation du bouquetin ibérique semble bien partie. En complément des naissances naturelles, d’autres animaux de la Sierra de Guadarrama en Espagne sont attendus dans les prochains jours.

14 Mar

Une chaîne vidéo pour en savoir plus sur le retour du bouquetin dans les Pyrénées

Bouquetins dans les Hautes-Pyrénées ©Parc National des Pyrénées

Bouquetins dans les Hautes-Pyrénées
©Parc National des Pyrénées

Le Parc national des Pyrénées et le Parc naturel des Pyrénées ariégeoises proposent une chaîne vidéos Youtube commune autour de la réintroduction et du suivi des bouquetins dans les Pyrénées. Grâce aux vidéos, on a l’impression d’être proches des animaux et d’accompagner l’agent chargé du suivi.

C’est une mine d’information pour tous ceux qui s’intéressent de prés ou de loin au suivi de la population des bouquetins ibériques lâchés sur le versant français des Pyrénées. Deux noyaux on été créés l’un dans le Parc National des Pyrénées sur les hauteurs de Cauterets, le second le Parc Naturel de l’Ariège dans le Couserans au-dessus d’Ustou.

On part sur le terrain avec les agents du Parc, dont le travail en suivant chaque animal à la trace est de constater si la réintroduction se déroule bien. Comment les animaux s’adaptent à leur nouvel environnement ? Le contrôle des naissances ? La formation de la communauté ? Autant de questions à se poser pour étudier le bon développement de la population du bouquetin ibérique de Sierra Guarrama dans les Pyrénées.

Le bouquetin réinvestit donc le massif plus d’une dizaine d’années après en avoir disparu. Le 6 janvier 2000, la mort du dernier individu à Ordesa dans le Haut Aragon marquait l’extinction de Capra p. pyrenaica dans les Pyrénées.

Actuellement, une centaine d’animaux fait à nouveau partie du paysage pyrénéen. Le printemps dernier 3 naissances ont même été recensées. Un troisième foyer d’animaux devrait voir le jour en avril prochain vers Gavarnie Gèdre.

Voir toutes les vidéos publiées par les agents des Parcs

Ici, suivez les agents du parc national dans les Hautes-Pyrénées

10 Mar

En avril 2016, une dizaine de bouquetins ibériques sera lâchée sur les hauteurs de Gavarnie-Gèdre

©Parc National des Pyrénées

©Parc National des Pyrénées

Le Parc National des Pyrénées poursuit sa politique de réintroduction des bouquetins. Le site de Gavarnie-Gèdre devrait accueillir une dizaine de nouveaux individus le 8 avril 2016 pour former un nouveau noyau de population. 63 bouquetins évoluent actuellement sur le territoire du Parc.

Un dizaine d’individus lâchés sur un deuxième lieu de réintroduction

Les lâchers de bouquetins dans le PNP se sont jusqu’à présent déroulés au lieu dit le Clot sur les hauteurs de Cauterets. Un nouveau foyer sera donc créé depuis Gavarnie-Gèdre en avril prochain, lors du redémarrage du plan de réintroduction de 2016. 10 bouquetins venus de Sierra de Guadarrama (Espagne) viendront peupler les hauteurs de Luz Saint-Sauveur (Gèdre).
Avec ce nouveau lieu, un autre territoire sera progressivement investi par l’espèce qui pourra à terme se mélanger avec la soixantaine d’individus qui circulent au-dessus de Cauterets et vers l’Espagne. L’objectif étant de favoriser la mixité et la pérennisation de la population qui pour être viable doit compter environ deux cents animaux.
D’autres lâchers devraient suivre en fonction des financements trouvés.

VOIR ICI LE DOSSIER COMPLET SUR LE BOUQUETIN DES PYRENEES

17 Fév

Le Parc national des Pyrénées initie le public à l’observation de la faune et de la flore

Point rencontre avec un garde moniteur au Pont d'Espagne ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Point rencontre avec un garde moniteur au Pont d’Espagne
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

En hiver, les Pyrénées, offrent des moments magiques d’immersion dans la nature par l’observation de la faune et de la flore. Afin d’initier les vacanciers, le Parc National des Pyrénées organise 2 fois par semaine des points rencontres.

L’isard se montre plus facilement quand la neige est là. Il vient chercher à moyenne altitude la végétation dont il a besoin pour se nourrir. C’est entre autres, ce que les touristes venus skier ou se promener au Pont d’Espagne, verront. Les gardes moniteurs du parc seront là pour les aiguiller dans leur observation. Le tout enrichi d’une petite leçon d’histoire sur le Parc, le développement de la population des isards et bien d’autres informations sur la richesse du territoire.

Les rencontres sont organisées deux fois par semaine sur au Pont d’Espagne au dessus de Cauterets.

Paysage Pont d'Espagne ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Paysage Pont d’Espagne
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Régis Cothias et Jean-Yves Bascands se sont rendus sur place


Observation de la faune et de la flore en hiver dans les Pyrénées

16 Oct

Le Parc National des Pyrénées vous présente en vidéo « la Bordère des Pyrénées »

La Bordères des Pyrénées La Bordère des Pyrénées, présente uniquement en vallée de Luz-Gavarnie.© L. Nédélec PNP.

La Bordère des Pyrénées La Bordère des Pyrénées, présente uniquement en vallée de Luz-Gavarnie.© L. Nédélec PNP.

Si vous ne savez pas ce qu’est la Bordère des Pyrénées, il n’y a rien d’anomal à cela. C’est donc une des raisons pour lesquelles le Parc National des Pyrénées a conçu un petit film qui nous présente de façon fort pédagogique la Bordère des Pyrénées, cette petite plante endémique des Pyrénées centrales et qui fait l’objet d’une protection à l’échelle nationale.

Une plante rare objet de toutes les attentions dans le programme de suivi du PNP

Côté français, la plante s’est installée exclusivement dans la vallée de Luz-Gavarnie.

Depuis quelques années un recensement a été engagé afin de déterminer les espèces et de définir les territoires.
Concrètement le programme 2012-2017 agit sur le suivi très fin par l’étude de la dynamique de l’espèce dans une ou plusieurs localités permettant de mesurer l’évolution précise des effectifs ainsi que le suivi plus général de surveillance pour la continuité de la présence de l’espèce dans ses localités.

Un film pédagogique mettant en scène les actions du Parc pour la protection de la Bordère des Pyrénées est disponible sur le site du PNR.

 

09 Oct

Le Parc National des Pyrénées contraint de vendre une partie de son patrimoine immobilier

PNR ©MaxPPP

PNR ©MaxPPP

Pour faire des économies de fonctionnement, le Parc national des Pyrénées, établissement public financé essentiellement par l’Etat, vend cinq logements de fonction autrefois destinés à ses gardiens, des maisons aujourd’hui inoccupées et délabrées.

« Nous avons décidé de réduire notre poste immobilier, le deuxième poste de dépenses après celui du personnel, en nous séparant de logements totalement vacants et vétustes datant des années 1970 », a indiqué à l’AFP Gilles Perron, directeur du Parc.

  • Une « maison de garde » à Gèdre (Hautes-Pyrénées) et
  • deux autres en vallée d’Aspe à Etsaut (Pyrénées-Atlantiques), d’une surface totale d’environ 900 m2, ont été vendues cet été pour 270.000 euros, un prix fixé par les Domaines.
  • Deux autres maisons situées à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) et
  • à Laruns (Pyrénées-Atlantiques), beaucoup plus grandes (690 m2 et 610 m2), vont être mises en vente courant 2016.

    « Ces cinq ventes devraient nous permettre de réaliser une économie de fonctionnement de 90.000 euros par an », souligne M. Perron, qui n’en prévoit pas d’autres.

Les crédits alloués au Parc national ont baissé de 10% entre 2010 et 2015 et son personnel est passé de 86 à 74 personnes. D’une superficie de 50.000 ha, à cheval sur les Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Atlantiques le long de la frontière espagnole, le Parc national a été créé en 1967 et son siège est situé à Tarbes.

AFP

06 Oct

[Diaporama] Une brèche contre le cancer : opération réussie

Ruban rose à la brèche de Roland pour octobre rose ©Thermes de Luz Saint-Sauveur

Ruban rose à la brèche de Roland pour octobre rose
©Thermes de Luz Saint-Sauveur

Malgré des conditions météorologiques peu engageantes, le ruban rose d’octobre rose a bien été installé en travers de la Brèche de Roland. Dimanche 4 octobre, pendant plus d’une heure, le ruban, symbole de la lutte contre le cancer du sein, a apporté une touche de couleur vive au décor somptueux de la brèche. Une image étonnante mais hautement symbolique et esthétique.

Prévue initialement le 3 et décalé le 4 octobre, en raisons du mauvais temps, le ruban rose d’octobre rose, a finalement pu être installé entre les deux parois de la Brèche de Roland. Ce défi a été accompli grâce aux compétences et au dévouement de nombreux volontaires. Le public courageux qui a accompagné la mise en place a pu admirer le spectacle insolite et rare dans les trouées du brouillard. Puis, se réchauffer autour d’une collation au refuge des Sarradets.

Vous n’y étiez pas, voici en quelques clichés le beau spectacle de la Brèche de Roland parée d’un ruban rose :