10 Mai

Naissance de jumeaux bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Jumeaux maman Sofia, éterle Elsa bouquetins ®Franck Reisdorfeer / PNR

Jumeaux maman Sofia, éterle Elsa bouquetins ®Franck Reisdorfeer / PNR

Les agents du Parc National des Pyrénées viennent d’observer et de photographier la première paire de jumeaux bouquetins né ce printemps dans le parc. La gémellité n’a pas un caractère exceptionnel, le taux pouvant atteindre 10% à 20%, en période de constitution d’une population viable.

Les deux cabris découvrent leur territoire sous l’oeil attentif de leur maman Sofia, une femelle de 10 ans qui a été réintroduite en août 2015 au Pont d’Espagne.
Le rapprochement d’autres femelles comme Elsa, laisse augurer d’autres naissances. En période de naissance, les éterles se rassemblent pour former une nurserie afin de mettre en commun la surveillance des jeunes.
de leur côté, les mâles s’éloignent et se regroupent en harde.

Lorsque le nombre d’individus sera suffisant pour assurer la pérennité de la population, les cas de gémellité se feront naturellement plus rares. Mais la résistance des cabris nés au printemps 2016 ainsi que cette première naissance double confirment l’excellente adaptation des animaux venus d’Espagne.
Ce n’est pas la première fois que des jumeaux issus de bouquetins réintroduits naissent dans les Pyrénées. En effet, en mai 2016, une paire de cabris avaient été détectée dans l’autre noyau de population de bouquetins ibériques situé en Ariège.

Les promeneurs sont invités à ne pas trop s’approcher des nouveaux nés où des mamans en gestation afin de garantir leur tranquillité.

05 Mai

Premier hiver réussi pour les 10 cabris bouquetins du Parc National des Pyrénées

Le jeune cabri porte le nom de Léa. ©PNR Flavien Luc

Le jeune cabri porte le nom de Léa.
©PNR Flavien Luc

Les 10 cabris bouquetins nés au printemps dernier dans le Parc National des Pyrénées ont passé « avec succès » l’hiver. Une épreuve pour les jeunes qui doivent lutter et s’adapter à des conditions météo compliquées, la neige, le froid et le manque de nourriture. Les dix jeunes viennent compléter la population de 80 individus.

C’étaient leur premier hiver. Les jeunes bouquetins nés dans le Parc National des Pyrénées ont survécu à l’épreuve de l’hiver. Leur pelage s’épaissit et ils ne quittent pas leur mère mais la mortalité des jeunes est souvent importante à la saison froide. Pour les jeunes cabris des Hautes-Pyrénées, c’est 100% de réussite. Preuve, que les animaux venus d’Espagne s’adaptent parfaitement aux pentes des Pyrénées.

L’opération parrainage se poursuit

Pour que la population soit viable, il faut compter environ 200 individus. Des animaux qu’il faut importer de la Sierra de Guarrama en Espagne. Pour financer ces réintroductions, le Parc National des Pyrénées sollicite le grand public sous la forme de dons financiers. Dons qui font l’objet de déductions fiscales partielles. Plusieurs dizaines de bouquetins ont ainsi été parrainés la saison dernière. D’autres sont le seront cette année. Les bouquetins des Pyrénées comptent sur vous !

11 Avr

Inquiétude au Parc national des Pyrénées en raison d’une importante mortalité des amphibiens

Cadavres d'amphibiens ©Parc National des Pyrénées

Cadavres d’amphibiens
©Parc National des Pyrénées

On ne connaît pas encore la cause de cette mortalité massive, mais l’inquiétude est de rigueur face à l’ampleur de l’hécatombe. Les gardes du parc National ont découvert des dizaines de cadavres d’amphibiens dans plusieurs laquets dans le Val d’Azun et à Gavarnie. Le Parc fait appel aux promeneurs pour les alerter.

Depuis quelques semaines de nombreux cadavres d’amphibiens (grenouilles) ont été retrouvés tout d’abord dans le Val d’Azun et désormais dans le secteur de Gavarnie par les gardes du parc national des Pyrénées. Une mortalité importante et subite pour laquelle deux hypothèses sont émises . Il pourrait s’agir soit :

  • d’ un accident d’hibernation dû à un changement très brusque de température (sorties de leur hibernation, les grenouilles ont été terrassées par un retour du froid rapide) ou
  • d’une épizootie foudroyante (pas de transmission à l’homme possible).

Une autopsie est en cours pour déterminer la cause.

Avis aux promeneurs pour donner l’alerte

Au cours de vos promenades, si vous découvrez plusieurs cadavres d’amphibiens (plusieurs dizaines), voici la procédure d’alerte :

  • Prendre une photo globale du site. Evitez de vous approcher trop près de la zone humide et de passer d’une zone humide à une autre afin de ne pas servir de vecteur pour la prolifération d’une éventuelle maladie (désinfection des chaussures conseillée).
  • Prendre contact avec le Parc national des Pyrénées  par mail jerome.lafitte@pyrenees-parcnational.fr
  • et renseigner l’observation sur le site : www.alerte-amphibien.fr

27 Mar

Pyrénées : les gypaètes barbus sous haute surveillance

Les gardes du parc National du parc des Pyrénées surveillent discrètement les gypaètes barbus. ©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Les gardes du parc National du parc des Pyrénées surveillent discrètement les gypaètes barbus.
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

S’il est le plus grand des vautours, le gypaète barbu n’en est pas moins très fragile. C’est pour cette raison, que les gardes du Parc National des Pyrénées, assurent sa surveillance dans la plus grande discrétion en évitant tout dérangement pendant la période de couvaison.

Le gypaète barbu est connu pour son régime alimentaire particulier, il casse les os avant de les ingérer. Cette année les quatorze couples qui vivent dans le Parc national des Pyrénées semblent en bonne voie pour apporter de nouveaux gypaétons. Douze d’entres eux couvent leur oeuf.

C’est la période de la couvaison, l’une des étapes à haut risque pour le développement de l’oisillon.
Les couples sont observés de loin à la jumelle par les agents du parc et les hélicoptères sont systématiquement interdits de vols dans environs immédiats des nids. Les parents dérangés n’hésitent pas à abandonner leur progéniture en cas de dérangement.

17 Fév

Ça va bien pour les gypaètes barbus des Pyrénées

Couple de gypaètes barbus en couvaison en vallée d'Ossau ©Didier Peyrusqué

Couple de gypaètes barbus en couvaison en vallée d’Ossau
©Didier Peyrusqué

Douze des quatorze couples qui vivent dans le Parc National des Pyrénées couvent leur oeuf. Une bonne nouvelle pour l’avenir de cette espèce, fragile et menacée. Il semble que les rapaces aient trouvé des conditions de vies idéales pour construire « leur nid ».

Il faut savoir que le nombre de naissance chez les gypaètes barbus est faible. En moyenne, un couple donne 1 jeune à l’envol tous les 3 ans. Ce qui fait de ces douze couples en couvaison une excellente nouvelle pour le maintien de la population dans les Pyrénées. 

Les oiseaux vivent plus de trente ans, mais ils ne commencent à vivre en couple qu’à partir de 6 ou 7 ans et ce n’est qu’alors qu’ils entament les cycles de reproduction qui durent 10 mois. Quand à l’oeuf il faut entre 52 et 53 jours de couvaison pour éclore. Les naissances sont attendues pour le mois de mars. 4 mois seront nécessaires avant que le gypaéton ne puisse prendre son envol.

4 couples vivent en vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques) et 3 autres en vallée d’Aure (Hautes-Pyrénées). En tout ce sont quatorze couples qui sont suivis par la Ligue de Protection des Oiseaux des Pyrénées en partenariat avec le Parc National des Pyrénées. Un quinzième couple a également été détecté par les gardes moniteurs dans le Béarn.

17 Nov

Le Parc National des Pyrénées préfère les mules au tracteur pour le débardage d’une parcelle de forêt près du cirque de Gavarnie

Les mules ©Stlvain Rollet

Les mules
©Sylvain Rollet, chargé de mission Eaux et forêts au Parc national des Pyrénées.

Afin préserver le sous-bois, le Parc National des Pyrénées a mené en collaboration avec l’Office National des forêts une opération d’afflouage, d’abbatage d’arbres. Le débardage de la parcelle située à proximité du cirque de Gavarnie a été effectué par deux mules.

Les mules se subtituent aisément au tracteur pour effectuer les opérations de débardage (transport des arbres abattus sur le lieu de coupe) quand il s’agit de zone difficile d’accès et de territoires protégés par la convention du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après une sélection minutieuse des arbres, réalisée à la fin de l’été par les agents de l’office national de la forêt (les arbres présentant des atouts de biodiversité (cavité par exemple) ont été préservés). Les autres ion été abattus. Les arbres coupés sont transportés depuis leu lieu de coupe jusqu’à la piste avec l’aide de deux mules Tartine et Loura, les mules de Julien Latapie.

Les impacts du débardage notamment aux abords de la piste qui mène au cirque de Gavarnie sont ainsi minimisés. Les bois seront ensuite récupérés par les affouagistes de Gavarnie.
Cette opération qui intervient dans le cadre de la Convention interrégionale du massif Pyrénées doit s’étaler sur deux ans pour un montant global de 3 400€.

Le reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :


Des mules pour préserver l’environnement dans le Parc National des Pyrénées

15 Sep

Le refuge de la Brèche de Roland – Sarradets, un abri providentiel par temps d’orages

Refuge de la brèche de Roland - Sarradets © France 3 Midi-Pyrénées

Refuge de la brèche de Roland – Sarradets
© France 3 Midi-Pyrénées

Randonner en montagne c’est s’adapter en permanence aux conditions météorologiques. Les orages fréquents en altitude poussent les randonneurs à s’abriter dans l’un des refuges gardés répartis sur la chaîne des Pyrénées. Ils trouvent un abri confortable pour se réchauffer, prendre des renseignements, se restaurer et trouver de la compagnie. Nous étions au refuge de la Brèche de Roland – Sarradets lors d’une nuit fort agitée.

On ne le dira jamais assez, mais s’adapter à la météo fait partie des préalables incontournables pour tout randonneur. Ces derniers jours, de nombreux et violents orages ont accompagné les marcheurs, comme c’est souvent le cas en été oue en début d’automne. Les plus prudents ont programmé leurs parcours pour être au sec en fin d’après-midi. D’autres se sont laissés surprendre et ont trouvé au refuge des Sarradets, un abri providentiel pour passer la nuit au chaud.

Tangi Kermarrec et Marc Raturat vous racontent une soirée et une nuit de mauvais temps à 2587m :


Une soirée au refuge de la Brèche de Roland

Le refuge de la brèche de Roland – Les Sarradets fait face à la légendaire brèche que Roland de Roncevaux, un site incontournable du Parc National des Pyrénées. Cette véritable porte naturelle taillée dans une muraille de 100 m de hauteur donne accès, dans un décor minéral, à de nombreux 3000 ainsi qu’au Parc National d’Ordesa et ses canyons (Espagne).

29 Août

[Feuilleton] Immersion au cœur du parc national des Pyrénées

Paysages du Parc National des Pyrénées ©France 3 Midi-Pyrénées

Paysages du Parc National des Pyrénées
©France 3 Midi-Pyrénées

Une de nos équipes a passé cet été quatre jours sur les hauteurs de Cauterets à la rencontre des randonneurs et bivouaqueurs.

Célèbre pour ses cascades, le Pont d’Espagne, un des grands sites de Midi-Pyrénées est le point de départ de nombreux sentiers pour aller découvrir le Vignemale (3298 mètres, le plus haut sommet des Pyrénées françaises), le lac de Gaube ou la vallée du Marcadau et son refuge Wallon. Randonneurs belges partis de Hendaye pour rallier Gavarnie, pêcheurs à la truite, patron de refuge et familles venues se ressourcer à l’air pur… cette série de 5 reportages est le fruit de rencontres impromptues au grès des chemins et une invitation à découvrir par soi-même que « la montagne offre à l’homme tout ce que la société moderne oublie de lui donner ». Série signée Tangi Kermarrec, Emmanuel Fillon, Sophie Le Béon

Rencontre à Cauterets avec Pablo et Florian, deux jeunes randonneurs belges

Deux jeunes Belges à l’assaut des Pyrénées (1/5)

La montée vers le lac de Gaube avec Pabloe et Florian

Arrivée au lac de Gaube, au coeur du Parc National des Pyrénées (2/5)

Les pêcheurs à la truite

Les pêcheurs à la truite sont souvent des bivouaqueurs (3/5)

Une nuit au refuge Wallon

Le refuge une autre solution pour passer une nuit en montagne (4/5)

Les bivouaqueurs et le lac d’Opale

Le lac d’Opale, un des joyaux du PNP (5/5)

20 Juil

Sur les sentiers de randonnée du cirque de Gavarnie

Site remarquable, le cirque de Gavarnie ©MaxPPP

Site remarquable, le cirque de Gavarnie
©MaxPPP

Le cirque de Gavarnie fait partie des sites les plus visités des Pyrénées. Les touristes viennent en nombre de France et de bien plus loin pour découvrir ses paysages façonnés par l’activité glaciaire. Visite guidée avec un des gardes du Parc National des Pyrénées.

Les sentiers de randonnée du cirque de Gavarnie sont adaptés à toute la famille. Elles sont nombreuses chaque année à programmer la visite de ce lieu emblématique des Pyrénées pour les vacances d’été. Il faut dire que le cirque a des atouts évidents. L’activité glaciaire, il y a plus de 50 000 ans, lui a donné les reliefs que l’on connait aujourd’hui.
La faune et la flore sauvages y sont protégés et gardés par les gardes moniteurs du Parc national des Pyrénées. Des contraintes qui sont largement acceptées par les visiteurs.

Visite guidée avec l’un d’entre eux :

A la décourverte du cirque de Gavarnie

19 Juil

Des images de drone pour sublimer des sites du Parc national des Pyrénées

Capture écran

Capture écran

Voir le cirque de Gavarnie, le lac de Gaube ou encore le pont d’Espagne filmés quelques mètres au-dessus du sol, c’est juste magique. C’est ce que vous verrez dans ce film composé d’images tournées grâce à un drone proposé par la société Atlantis Informatic . C’est beau et rafraîchissant en ces temps de fortes chaleurs.

Rien de tel qu’une petite escapade au fil des rivières, torrents cascades et lacs du Parc National des Pyrénées pour retrouver un peu de souffle. Pendant quatre minutes vous aurez une vision aérienne et en même temps relativement proche du cirque de Garvanie, du Pont d’Espagne, du lac de Gaube autant de lieux phares des Pyrénées.
Le drone vous emmène tout en douceur en altitude et vous offre des perspectives inhabituelles.

C’est parti pour la visite !

Voir les autres films de la société Atlantis Informatic basée à Thiviers