24 Sep

Un ruban rose à la Brèche de Roland pour lutter contre le cancer du sein

luz-700x504Les câbles de part et d’autre des piliers de la Brèche de Roland sont installés pour le 4 octobre. Jour où un ruban rose flottera dans l’espace de la brèche comme le symbole de la lutte contre le cancer du sein , dans le cadre de la campagne Octobre rose.
Cette initiative est organisée par la station thermale de Luz Saint-Sauveur.

Luz Ardiden informe qu’en raison des conditions météorologiques la montée à la brèche de Roland prévue initalement samedi 3 octobre est repoussée au 4 octobre.

Après, le pic du Midi et le pont Napoléon, c’est au tour de la Brèche de Roland, site emblématique de la chaîne des Pyrénées de se parer de rose. Cette fois c’est un ruban rose qui flottera entre les deux piliers de la brèche pendant quelques heures. L’accrochage du ruban de 50m de long à 2800m d’altitude sera effectué par des guides bénévoles du pays Toy. La situation exceptionnelle du site sur la crête frontalière entre la France et l’Espagne donnera une exposition exceptionnelle au ruban et donc par conséquence à la cause de la lutte contre le cancer du sein.

Des marches pour le grand public

Parallèlement, le public est invité à participer à une randonnée au départ du parking du col des tentes jusqu’à la Brèche de Roland, samedi 3 octobre à 10h00. Ainsi qu’à une marche nocturne aux Flambeaux au départ de Thermes d’Argelès-Gazost samedi 3 octobre à 19h00. Les frais d’inscriptions de 10 euros par personne seront reversés à la ligue contre le cancer.

La manifestation Octobre rose lutte pour le dépistage du cancer du sein. Des opérations d’envergure ont été menées dans les Pyrénées les années précédentes. Notamment la mise en lumière en rose des sites du Pic du Midi et du Pont Napoléon. La station thermale de Luz Saint-Sauveur est spécialisée dans le traitement des lymphoedèmes consécutifs aux traitements du cancer.

22 Sep

Le pic du Taillon, un 3000 parmi les plus abordables de la chaîne des Pyrénées

Le pic du Taillon depuis le col des tentes (au dessus de Gavranie) ©EG / France 3 Midi-Pyrénées

Le pic du Taillon depuis le col des tentes (au dessus de Gavranie)
©EG / France 3 Midi-Pyrénées

Voici (presque) venu l’automne, l’une des périodes de l’année où randonner en montagne est certainement le plus agréable. Un ciel pur, des couleurs contrastées, un relief lavé sans parler de la météo très souvent clémente et des paysages (presque) vierges. Dimanche 20 septembre, la brèche de Roland et le Pic du Taillon nous tendaient les bras.

Chaussures aux pieds, bâtons et sacs à dos, nous voilà partis pour quelques heures de crapahutes tant rêvées la semaine depuis les bureaux. Monter au sommet du Pic du Taillon, se fait en plusieurs étapes. Un parcours idéal dans le Parc National des Pyrénées qui peut s’adapter au niveau de chaque randonneur.

  • du col des tentes au refuge des Sarradets. Une belle montée sur un relief varié, avec le passage de la cascade qui nécessite un peu de concentration sans qu’il y ait pour autant de difficulté si le sol n’est pas gelé. Il suffit donc de regarder où l’on met les pieds pour éviter de se tremper.
  • du refuge des Sarradets à la Brèche de Roland. Une petite pause dans la grimpette. Casse croûte en compagnie de marmottes, quasiment apprivoisées. Elles viennent réclamer leur dû quitte à finir obèses. La brèche de Roland est à portée de main, bien en vue. Il ne reste plus de 45 minutes d’efforts pour atteindre ce lieu emblématique des Pyrénées. Depuis le parking du col des tentes, environ 600m de dénivelé sont à grimper.
  • de la brèche de Roland au Pic du Taillon, 300 mètres de dénivelés supplémentaires à flanc de paroi et en crête jusqu’au sommet 3144m. Une vue à 360° à couper le souffle sur le Vignemale, le massif du Néouvielle, le canyon d’Ordesa, le Mont Perdu…A ne pas rater s’il vous reste un peu de jus.

Rien ne vaut quelques photos pour mieux se rendre compte de ce qu’il ne faut pas rater :

15 Sep

Au Grand Tourmalet, on protège le lézard de Bonnal

Lézard de Bonnal ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Lézard de Bonnal
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Les travaux de la piste « panoramic » sont suspendus au Grand Tourmalet. Le lézard de Bonnal, un reptile pyrénéen et protégé, est installé sur les pentes de la future piste de ski. Avant d’y envoyer les pelleteuses, les spécimens sont capturés et déplacés quelques mètres plus loin.

Les skieurs devront attendre au moins une année supplémentaire avant de pouvoir profiter de la nouvelle piste « panoramic » du Grand Tourmalet. Le responsable de ce retard est le lézard de Bonnal, un petit reptile à la robe verte qui vit sur les pentes herbeuses du domaine skiable. Cette espèce est unique et elle vit dans les Pyrénées. Sous la pression des écologistes, les gestionnaires de la station ont préféré reporter le traçage de la piste.

Et en attendant, les spécimens sont  collectés et déplacés quelques mètres plus loin. Notre équipe Régis Cothias et Marc Lasbarrère étaient sur place pour assister à la capture. Diaporama.

Et reportage :

14 Sep

Deux records en une seule fois pour les Pyrénaline à vivre dans une vidéo qui va vous donner des sueurs froides

Saut en wingsuit ©Capture d'écran

Saut en wingsuit
©Capture d’écran

Les Toulousains de Pyrenaline ont à nouveau bravé les lois de la pesanteur. Ils ont réussi après plusieurs tentatives à égaler le record de France du plus haut saut pendulaire ainsi qu’un saut en wingsuit sans parachute mais assurés par les cordes du saut pendulaire. Un record mondial.

Ils publient un film de 6 minutes, plein d’humour, où l’on peut suivre la mise en place de l’installation des câbles, ponctués de pitreries. Puis arrivent les sauts avec entre autres des images de drone à vous donner des sueurs froides.

Il aura fallu plusieurs jours de cogitation et d’installation et beaucoup de patience aux sauteurs « Pyrenaline », pour réussir à égaler leur propre record du plus haut saut pendulaire de France (240 m environ), et aussi réaliser une première mondiale : un saut en wingsuit sans parachute mais mais avec les cordes du pendulaire.

L’équipe Pyrénaline est née en 2012 d’une rencontre entre un groupe de Toulousains, les Pyrénées et une passion sans borne pour les sensations fortes de la « highline », version en hauteur de la « slackline » qui consiste à tendre une sangle entre deux points d’ancrage comme des arbres ou des poteaux afin d’y pratiquer le funambulisme. Parmi leur autres spécialités, le saut pendulaire, et le wingsuit.

>>> lire aussi : les funambules de Pyrenaline s’attaquent au record de France de saut pendulaire depuis le téléphérique du Pic du Midi 

11 Sep

#Pyrénées : une marmotte pas vraiment sauvage et incontestablement gourmande

©José M. Acín

©José M. Acín

Rencontre étonnante d’une marmotte et d’une jeune femme près de la brèche de Roland. La marmotte, animal réputé sauvage, amadoue une jeune randonneuse pour obtenir un peu de nourriture. En général, dans le parc national des Pyrénées, les marmottes et autres animaux ne s’approchent pas des hommes. Ce n’est pas le cas de cette marmotte particulièrement téméraire.

©José M. Acín

©José M. Acín

La scène se passe au refuge des Sarradets, de la Brèche de Roland en plein coeur du Parc national des Pyrénées. Une jeune randonneuse espagnole sort son pique-nique de son sac à dos. Une marmotte s’approche d’elle et crée le contact. L’animal réclame « sa part » de sandwich. Une complicité inattendue entre la marmotte sauvage et la jeune femme partageant le même repas. L’événement a été capturé en plusieurs photographies (auteur José M. Acín) que l’on peut voir sur la page Facebook Ordesa.com.

Pour rappel, il est interdit de donner à manger aux animaux dans le Parc national des Pyrénées (voir le règlement).

04 Sep

Survol de Barèges-Tourmalet, La Mongie, Campana et Néouvielle en parapente

Capture d'écran

Capture d’écran

Le parapente ce n’est pas votre truc. Vous préférez le plancher des vaches. On comprend mais ce n’est pas pour autant une raison de vous priver des superbes panoramas que cela procure. Alors voici une vidéo, tournée mi août lors d’un vol en parapente bi-place au dessus de Barèges-Tourmalet, La Mongie, Campana et Néouvielle. Prenez un grand bol d’air.

Une vidéo que l’on doit à Christophe Castagné lors d’un vol réalisé le 11 août 2015. Il nous régale également de splendides photographies prises dans le secteur du Pic du Midi. Des photos à admirer sur sa page Facebook, dont voici un superbe exemplaire.

Pic du midi ©Christophe Castagné

Pic du midi ©Christophe Castagné

25 Août

Insolite : le panorama du Pic du Midi tel que vous ne le verrez jamais

Pic du Midi @L'Héliograff

Pic du Midi @L’Héliograff

En plus d’être jolie, la photo de Patrick Couchou Meillot, offre une vue absolument improbable sur l’un des dômes du Pic du Midi. Ce n’est pas une illusion d’optique mais une réalisation de photo montagne. Etonnant non ?

Dans la vie, Patrick Couchou Meillot est infirmier et sapeur-pompier volontaire à Lourdes. Et quand il a un peu de temps, il s’adonne à sa passion, la photographie dans les Pyrénées qu’il a à portée de main. L’une de ses photographies nous a tapé dans l’oeil pour son côté improbable. La photo que vous avez sous les yeux a été prise au sommet du Pic du Midi le 18 juillet 2015. Ce jour là, il ne faisait pas très beau et on ne voyait pas grand chose du panorama. C’est de là qu’est venue l’idée de ce photo montage par superposition d’images.

Pour partager une passion, rien de tel qu’une page Facebook. Notre photographe a créé la page « L’héliograff » un néologisme tirant ses sources de « Hélios » (le soleil) et Gaphen (écriture), soit écrire avec le soleil où l’on retrouve des clichés inspirés de la vie courante mais qui montrent la réalité de façon différente, comme cette photo par exemple.

Intervention à Gavarnie de l'hélicoptère de la sécurité civile ©L'Héliograff

Intervention à Gavarnie de l’hélicoptère de la sécurité civile ©L’Héliograff

 

 

21 Août

Le Grand Raid des Pyrénées, c’est parti !

©Grand Raid des Pyrénées 2015

©Grand Raid des Pyrénées 2015

Les raiders sont partis à 5h ce vendredi matin de Saint-Lary dans la vallée d’Aure pour l’Ultra trail du Grand Raid des Pyrénées. 160km, 10 000 mètres de dénivelé. C’est l’épreuve phare du Grand Raid et l’une des plus dures des circuits trails.

Le parcours est impressionnant mais aussi magnifique. Les 573 coureurs viennent découvrir de nouveaux paysages et aussi chercher leurs limites. Pour certains d’entre eux, ce n’est pas la première fois qu’ils s’alignent au départ de cette terrible épreuve. Mais, cette année la météo devrait leur sourire.

Nous étions au départ et au premier ravitaillement pour recueillir les premières impressions :

Lire aussi >>> le Grand Raid des Pyrénées en 5 chiffres

Le nouveau télésiège de Saint-Lary sort de terre

Les travaux ont commencé au pla d'Adet - Saint-Lary ©France 3 Midi-Pyrénées

Les travaux ont commencé au pla d’Adet – Saint-Lary ©France 3 Midi-Pyrénées

La station de ski de Saint-Lary modernise ses équipements. Un  nouveau télésiège est en cours d’installation sur le secteur du Pla d’Adet. Livraison prévue mi-décembre pour l’ouverture de la saison hivernale.

C’est un nouveau paysage que vont découvrir les skieurs sur le Pla d’Adet à Saint-Lary Soulan la saison prochaine. Un nouvel équipement, appelé le télésiège « les bouleaux », est en cours d’installation sur les pentes. Il va remplacer 5 remontées mécaniques et modifier le paysage et l’espace skiable.  Le panorama devrait être dégagé de la plus grande partie de ses pylônes. 4 pistes vont être débarrassées de leurs téléskis donnant ainsi un espace skiable plus important. Les équipements avaient besoin d’un coup de neuf, ils dataient de 1958.

Un panorama dégagé et moins d’attente pour les skieurs, c’est la promesse que font les exploitants aux skieurs cette saison.

Video / le reportage de Thierry Sentous et Jean-Yves Bascands :

 

20 Août

Le bouquetin reprend progressivement pied dans le massif pyrénéen

Jeune bouquetin venu d'Espagne ®PNR Ariège

Jeune bouquetin venu d’Espagne ®PNR Ariège

Le Parc National des Pyrénées annonce l’arrivée de 5 femelles en provenance d’Espagne vendredi prochain. Ces nouveaux spécimens viendront compléter le cheptel acclimaté déjà relâché. Deux noyaux existent dans le massif. Mais où en est la population des bouquetins dans les Pyrénées françaises un peu plus d’un an après le début du plan de repeuplement ?

Nouveau lâcher de bouquetins ibériques, vendredi 21 août

Chaque nouveau lâcher dans le PNP est organisé depuis le site du Clôt à Cauterets. Ce vendredi, 5 bouquetins femelles venues d’Espagne, seront libérées de leurs box de transport sous les yeux du public, cette fois, invité en nombre pour y assister. Les bouquetins auront été préalablement capturés en Sierre de Guadarrama près de Madrid.

Le plan bouquetin

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années. Les réintroductions ont débuté en juillet 2014 et devraient se poursuivre jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’individus soient relâchés et puissent par les moyens naturels de la reproduction assurer la continuité de l’espèce. Afin d’accélérer le processus, le Parc national des Pyrénées a mis en place un plan de parrainage des bouquetins auprès du grand public
Pour rappel, les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Un an après le début du plan, combien de bouquetins vivent dans les Pyrénées Françaises ?

Deux sites, l’un dans les Hautes-Pyrénées, l’autre dans l’Ariège, ont été choisis pour leurs caractéristiques topographiques et géographiques pour débuter le plan de réintroduction. Il s’agit du Clôt dans les Hautes-Pyrénées et dans le Parc National des Pyrénées et du cirque de Cagateille dans l’Ariège situé dans le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises où le dernier lâcher de la saison 2015 a eu lieu le 7 août dernier. 11 femelles ainsi qu’un jeune mâle y avaient été réintroduits.

Avec ce nouveau lâcher, la population globale recensée devrait monter à un peu moins d’une centaine individus.. Un nombre qui est loin d’être suffisant, car une population est considérée comme viable à partir de 200 animaux par noyau. On est donc loin du compte.

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