14 Jan

La station de ski de Gavarnie ouvre un mois après sa date prévisionnelle d’ouverture

Webcam Gavarnie 14/01/2016

Webcam Gavarnie 14/01/2016

Samedi 16 janvier, les skieurs pourront pour la première fois de la saison profiter du domaine de ski de Gavarnie. La station devait ouvrir le 19 décembre 2015 pour les vacances de Noël, mais faute d’un enneigement suffisant, elle avait du renoncer.

Les aléas de la météo ont contrarié le début de saison dans bon nombre de stations dans les Pyrénées. C’est le cas de Gavarnie, domaine de skiable qui s’adresse plutôt aux familles, situé dans le cadre magnifique du cirque de Gavarnie au dessus de Gèdre dans les Hautes-Pyrénées.

Si la neige avait sa première apparition conséquente dès la fin novembre 2015, un fort redoux qui a duré plus de 1 mois et demi, l’a fait fondre. Les petites chutes de neige qui ont suivi n’ont pas résisté à la grande douceur qui a suivi.
Avec l’arrivée de nouveaux cumuls de neige et aussi du froid, Gavarnie peut désormais envisager une ouverture. Elle est annoncée pour ce samedi 16 janvier. Le nombre de pistes ouvertes n’est pas encore déterminé. Il le sera vendredi à la veille de l’ouverture et sera consultable sur le site internet.
A ce jour une 20aine de centimètres recouvre le bas des pistes et un mètre en haut de pistes. D’ici la fin de la semaine, d’autres chutes de neige sont annoncées. De quoi envisager, ce début de saison tardif sereinement.

 

07 Jan

La station de Cauterets fermée pour la journée en raison des fortes rafales de vent

Webcam 7 janvier 11h57. Cirque du Lys  ©Cauterets

Webcam 7 janvier 11h57. Cirque du Lys
©Cauterets

Après la neige, puis le redoux, c’est un autre phénomène météo qui touche les Pyrénées. Le vent qui souffle en haute montagne a contraint la station de Cauterets à fermer le domaine du Lys pour la journée.

Ces derniers jours la météo complique la vie des professionnels de la montagne. Les rafales de vent qui sévissent en ce moment sur les sommets des Hautes-Pyrénées ont emmené les gestionnaires de la station de Cauterets à fermer le domaine skiable pour la journée.

La station voisine de Luz Ardiden est également concernée. Si 27% de ses pistes restent accessibles au public, la partie haute du domaine est actuellement fermée pour les mêmes raisons.

A Gavarnie, c’est le redoux qui joue des tours aux gestionnaires de la station. La station est ce jeudi 7 janvier fermée en raison du manque de neige sur la bas du domaine. En effet, le redoux en cours sur le massif à fait fondre le manteau neigeux arrivé ces derniers jours. La décision d’ouverture devrait être prise dans la journée.

 

05 Jan

Prudence sur les routes de montagne, la neige rend la chaussée glissante

Luz Ardiden sous la neige ©Luz Ardiden

Luz Ardiden sous la neige
©Luz Ardiden

Ce mardi matin, quelques centimètres de neige tombés dans la nuit recouvrent la chaussée sur les routes d’altitudes dans les Pyrénées. Les accès aux cols ainsi qu’aux stations de ski sont impactés. Les équipements obligatoires sont nécessaires.

Plusieurs chutes de neige sont annoncées par Météo France cette semaine sur les Pyrénées pour le plus grand bonheur des stations de ski. Mais la conséquence immédiate de l’arrivée des flocons se reporte sur les conditions de circulation sur les voies d’accès de montagne.
Sont impactés ce mardi matin, la route du col du Puymorens et dans une moindre mesure les accés au tunnel par les voies nord et sud dans l’Ariège et les Pyrénées-Orientales.
La route qui conduit au plateau de Beille, aux stations des Monts d’Olmes, de Mijanes et aussi dans le secteur de Querigut (à la frontière de l’Aude)/
Du côté des Hautes-Pyrénées, sont touchés l’accès à la station de Gavarnie et celle de Luz Ardiden sont glissants et requièrent les équipements spéciaux.

Avec la douceur générale des températures la situation devrait s’améliorer assez vite.

Pour suivre l’évolution de la situation en temps réel :
Dirso Puymorens
infos route 65
info route 09

11 Déc

Printemps 2016, des bouquetins seront lâchés dans la vallée de Luz Saint- Sauveur (Gèdre)

Jaim au repos le 9 novembre 2015 ©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Jaim au repos le 9 novembre 2015
©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Le plan de réintroduction des bouquetins dans le massif des Pyrénées se porte bien. En dix-huit mois, 63 bouquetins sont venus peupler les hauteurs de Cauterets. Une cinquantaine d’animaux circule dans le Couserans Ariégeois. En 2016, un troisième noyau sera créé dans la vallée de Luz Saint-Sauveur.

La colonisation du bouquetin ibérique dans les Pyrénées françaises semble être sur la bonne voie. La centaine d’individus, réparties actuellement en deux noyaux Cauterets (site du Clôt -Hautes-Pyrénées) et Ustou (cirque de Cagateille – Ariège) se porte bien et s’est parfaitement adaptée à son nouvel environnement. L’opération de parrainage des bouquetins a permis l’arrivée d’Amie, Julia et Lila, trois bouquetins
ibériques supplémentaires en 2015 et se poursuit pour la bonne continuité du repeuplement des bouquetins dans les Pyrénées.

Pas de réintroduction sans suivi

Dans les Hautes-Pyrénées, trente-huit femelles et vingt-cinq mâles, constituent désormais un noyau d’individus qui sont surveillés par les agents du Parc national ds Pyrénées, grâce notamment à des systèmes de localisation GPS installés sur les individus avant le lâcher. Tous les individus sont facilement identifiables grâce à des marques visuelles (codification couleur individuelle : colliers et/ou tags auriculaires) excepté la petite Chiva née en mai dernier. La surveillance visuelle des gardes permet entre autres d’étudier et de surveiller les comportements des animaux et de contrôler leur bonne adaptation. Aux dernières nouvelles des groupes de mâles, se sont constitués dès la fin de l’été 2015. Les bouquetins se sont principalement déployés sur les massifs de Péguère, du Barbat et du Piarrouy.

Rut Pédro et Léna ©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Rut Pédro et Léna ©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Prochaine étape du plan, l’introduction de nouveaux individus en vallée de Luz Saint-Saveur

Les indicateurs de bonne santé de la jeune population en place permettent d’envisager la création d’un deuxième foyer dans les Hautes-Pyrénées. Dès le printemps 2016, sur une zone favorable de la vallée de Luz Saint- Sauveur, près de Gèdre sera déterminée afin d’accueillir de nouveaux bouquetins venus d’Espagne. L’objectif étant de créer un autre foyer susceptible à moyen terme d’entrer en connexion avec le noyau de Cauterets et ainsi de favoriser la mixité et la pérennisation de la population qui pour être viable doit compter environ deux cents animaux.

Tous les articles sur le suivi des bouquetins dans les Pyrénées.

 

20 Nov

Fermetures des routes d’altitude pour l’hiver dans les Hautes-Pyrénées dès ce vendredi

©MaxPPP

©Archives MaxPPP

Même si la neige n’est pas encore là, les routes d’altitude habituellement fermées en hiver, verront leur accès bloqué dès ce vendredi 20 novembre. Rien d’anormal à cela si l’on regarde le calendrier mais étonnant quand même car il n’y a pas une once de neige en dessous de 2700m.

C’est donc par mesure de précaution et par anticipation des précipitations neigeuses prévues pour ce week-end que les routes mentionnées ci-dessous fermeront pour l’hiver à la circulation pour tous les véhicules.
Les renseignements sont mis à jour heure par heure sur le site info route 65.

Sont concernées :

  • entre Artigusse et Orédon D929
  • entre Col du Tourmalet et La Mongie D918
  • entre limite département 64 et Col du Soulor D918
  • entre Arrens +3km et extrémité D105
  • entre D918 et Pont de la Gaubie D918A
  • entre Tournaboup et Col du Tourmalet D918
  • entre Ancizan et Col de la Hourquette d’Ancizan D113
  • entre Tramezaïgues et limite RD D19
  • entre D922 et extrémité D176
  • entre les Especières et extrémité D923

Pendant l’hiver renseignez vous régulièrement avant de prendre la route des Pyrénées, les chutes de neige et leurs conséquences évoluent au jour le jour et gênent plusieurs fois dans la saison les conditions de circulation. Par ailleurs, il est recommandé de partir avec des équipements spéciaux adaptés à votre véhicule quand vous vous rendez dans les stations de sport d’hiver.

Les routes rouvrent généralement pour la belle saison vers fin avril, début mai en fonction des conditions d’enneigement.

 

12 Nov

Le Chioula et le Grand Tourmalet dans le TOP 10 des stations de ski françaises publié par « Lonely Planet »

Panorama du Chioula ©Beille / Chioula

Panorama du Chioula
©Beille / Chioula

Selon « le guide de voyage Lonely Planet » la petite station de ski de fond aréigeoise du Chioula ainsi que le domaine de ski alpin du Grand Tourmalet (Hautes-Pyrénées) se positionnent en 5ème et 10ème place du classement « des plus belles stations de ski françaises ». Voilà une reconnaissance mondiale pour la minuscule et familiale station ariégeoise et une plus attendue pour celle de La Mongie-Barèges.

Il ne faut pas forcément faire partie des plus grands pour attirer l’attention du guide mondial « Lonely Planet ». Son dernier classement des 10 « plus belles stations de ski françaises » met en lumière, à la cinquième position, derrière les prestigieux domaines alpins de Megève, Avoriaz, l’Alpe d’Huez et Autrans, la petite station de fond ariégoise du Chioula. Une reconnaissance pour le moins inattendue, mais cependant justifiée. A la frontière des départements de l’Aude et de l’Ariège, le domaine du Chioula co géré avec l’autre domaine de ski de fonds de l’Ariège, le plateau de Beille, offre un panorama exceptionnel sur la sommets de la vallée d’Ax les thermes, dans un environnement très protégé et encore sauvage composé de forêt, plateaux et vallons.  En ski ou en raquette, 60km de promenade sont préparées dont 14 de ski.

Moins étonnant, la présence à la 10ème place du prestigieux domaine du Grand Tourmalet, géré par le réseau N’Py et composé des stations de Barèges et de La Mongie, dans les Hautes-Pyrénées. Remarqué pour l’altitude de son domaine jusqu’à 2500m, la présence d’un village montagnard côté Barèges et la possibilité de chausser les skis depuis le village du côté de la Mongie. La station est décrite comme étant l’une des plus grandes de la chaîne des Pyrénées avec 100 km de pistes, 70 pistes et 36 remontées.

Entre la 5 et la 9ème place, on trouve la station alpine de Serre-Chevalier, celle des Vosges de La Bresse-Hohneck, Courchevel dans les Alpes et Metabief Mont d’Or dans le Jura.

La fréquentation des deux stations pourraient faire un bon cette année grâce à la publication de ce palmarès tant regardé par des skieurs curieux à la recherche de stations méconnues et/ou reconnues pour l’étendue et ou la situation de leurs domaines.

 

27 Oct

Le nouveau visage du cirque de Barroude sans les ruines du refuge

Le site a retrouvé toute sa splendeur sauvage © PNP

Le site a retrouvé toute sa splendeur sauvage
© PNP

Jusque là il était impossible de passer par le cirque de Barroude sans voir les ruines du refuge du même nom qui a été détruit par un incendie dans la nuit du 11 au 12 octobre par la foudre. Plus de débris depuis le 22 octobre, le site a été entièrement nettoyé. Les restes du refuge ont été évacués par hélicoptère laissant une place nette en lieu et place de la bâtisse.

Plus de ruines et pas encore de confirmation sur la reconstruction du refuge

La dernière rotation de l’hélicoptère a eu lieu le 23 octobre. Le cirque de Barroude a donc retrouvé toute sa splendeur un an et quelques jours après l’incendie qui avait détruit le refuge.
A l’emplacement du refuge se trouve désormais un espace libre et propre. Il aura fallu 2 semaines de va-et-vient entre le cirque et la vallée et une soixantaine de rotations de l’hélicoptère.


Le cirque de Barroude (65) a retrouvé toute sa splendeur sauvage

La reconstruction du refuge a été évaluée à 2 millions d’euro. Mais il faudra attendre le règlement du contentieux entre l’assureur et le Parc National des Pyrénées pour envisager la reconstruction d’un nouveau bâtiment. Un délai estimé à environ 5 ans.

En attendant les randonneurs devront faire sans refuge pour passer de la France à l’Espagne, et en cas d’urgence trouver abri dans la cabane sommaire et non gardée du site.

Accueil non gardé ©Caroline Bapt / PNP

Accueil non gardé
©Caroline Bapt / PNP

12 Oct

La vidéo incroyable d’un run VTT très technique dans les Hautes-Pyrénées

Capture film Perfect Edge

Capture film Perfect Edge

Si vous ne connaissez pas le vélo piolet, ce petit film, vous montrera en quoi consiste la technique. Car quand la pente est trop raide, il faut trouver la technique pour avancer. Quant à la descente, elle vaut également le détour. Entre passages techniques et chutes, on frissonne à chaque image au cours de ce run en VTT dans les Hautes-Pyrénées.

Les deux riders Alexis Righetti et Raphi Rider proposent un petit film d’un run freeride en VTT qu’ils ont réalisé un jour de grand beau temps sur les cimes des Hautes-Pyrénées. Des images vidéo étonnantes qui nous emmènent loin dans la pratique du vélo tout terrain en haute montagne, loin des routes forestières, des pistes de stations de ski ou des sentiers aménagés. Là il s’agit d’une session freeride, en haute montagne. La performance est impressionnante : 9 h non stop, 1300 m de dénivelé, altitude max : 2700 m, 4 km sur arête, 100 m d’escalade obligatoire. Les paysages également.

Admirez sans compter :

Alexis Righetti propose sur sa chaîne youtube d’autres vidéos de ses runs, tous très engagés et sportifs.

06 Oct

[Diaporama] Une brèche contre le cancer : opération réussie

Ruban rose à la brèche de Roland pour octobre rose ©Thermes de Luz Saint-Sauveur

Ruban rose à la brèche de Roland pour octobre rose
©Thermes de Luz Saint-Sauveur

Malgré des conditions météorologiques peu engageantes, le ruban rose d’octobre rose a bien été installé en travers de la Brèche de Roland. Dimanche 4 octobre, pendant plus d’une heure, le ruban, symbole de la lutte contre le cancer du sein, a apporté une touche de couleur vive au décor somptueux de la brèche. Une image étonnante mais hautement symbolique et esthétique.

Prévue initialement le 3 et décalé le 4 octobre, en raisons du mauvais temps, le ruban rose d’octobre rose, a finalement pu être installé entre les deux parois de la Brèche de Roland. Ce défi a été accompli grâce aux compétences et au dévouement de nombreux volontaires. Le public courageux qui a accompagné la mise en place a pu admirer le spectacle insolite et rare dans les trouées du brouillard. Puis, se réchauffer autour d’une collation au refuge des Sarradets.

Vous n’y étiez pas, voici en quelques clichés le beau spectacle de la Brèche de Roland parée d’un ruban rose :

29 Sep

Bouquetins du Parc national des Pyrénées : 4 de plus et ce n’est pas fini !

Lâcher du 25 mai au Pont d'Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Lâcher du 25 mai au Pont d’Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Samedi 26 septembre 4 femelles bouquetins arrivées d’Espagne ont été lâchées au Clôt au-dessus de Cauterets sous les yeux ébahis de leurs parrains et marraines. Les animaux ont rejoint en quelques secondes les barrières rocheuses et plus haut leurs congénères.

Le 26 septembre au Clôt, près de Cauterets (Hautes-Pyrénées)

Il s’agissait du 7ème lâcher de bouquetins ibériques dans cette partie des Pyrénées au coeur du Parc National. Une dizaine d’animaux était attendue en provenance d’Espagne, mais ils ne se sont pas laissés capturer dans un premier temps. Ce sont donc 4 animaux au lieu de 10 qui sont arrivés en provenance de la sierra de Guadarrama.

Quatre femelles et quatre mâles devraient arriver d’ici la fin du mois d’octobre. La population devrait alors atteindre 60 individus.

L’achat de ces nouveaux animaux a été financé par les généreux donateurs. Il étaient plus de quatre-vingt à avoir assister à la remise en liberté de leur bouquetin.
L’opération de financement participatif se poursuit. Chaque donateur peut défiscaliser en partie le montant de son don. L’argent récolté permet d’acheter des bouquetins qui une fois capturés en Espagne sont réintroduits dans le Parc national des Pyrénées.

Avant que la population ne soit considérée comme viable, il faudra d’autres animaux. En effet, le seuil de viabilité de la population est estimé à 200 individus.

En savoir plus sur le bouquetin des Pyrénées.