10 Jan

Photos : le castor est de retour dans les Pyrénées après plusieurs siècles d’absence

©ONCFS

Le castor est de retour dans les Pyrénées. Plus précisément dans les Pyrénées-Atlantiques alors que le rongeur avait disparu depuis plusieurs siècles des berges des gaves et des divers cours d’eau. Un appareil photographique de l’ONCFS montre l’animal en pleine action sur un arbre.

La première alerte est venue d’un naturaliste en vacances dans les Pyrénées-Atlantiques. Sur les bords de la Nive, sur la commune d’Ustaritz, il repère des indices qui lui mettent la puce à l’oreille. Après plusieurs mois d’affût infructueux, un appareil photographique est installé sur le lieu de vie de l’animal par les agents de l’ONCFS. Les clichés ainsi que l’analyse des indices corroborent la présence du rongeur. Pour l’instant, un seul animal a été identifié. Il s’agirait d’un individu issu de la population espagnole de castors présente sur le bassin de l’Èbre.

Une bonne nouvelle pour la biodiversité du massif. L’équipe du suivi du castor a mis en place la surveillance du secteur, ainsi que des zones en amont et en aval, pour vérifier s’il s’agit d’une installation pérenne.

02 Jan

Pyrénées : attrapez vos jumelles, il faut compter les Milans royaux

©Maxppp / Jean-Luc Flémal

Comme chaque année, un comptage hivernal des Milans royaux est organisé à travers toute l’Europe. Et particulièrement dans les Pyrénées, où l’oiseau se plait. Chacun chacune peut jouer à l’observateur et c’est le 5 et 6 janvier prochains.

Le prochain comptage des dortoirs de Milans royaux aura lieu les 5 et 6 janvier prochains dans plusieurs pays européens. Qu’ils soient bénévoles ou professionnels, des ornithologues des différents pays abritant l’espèce se mobilisent pour cet inventaire. L’objectif consiste à comprendre l’évolution  cette espèce présente dans le monde uniquement en Europe.

Recenser les dortoirs, n’est pas qu’une affaire de spécialiste

Chacun d’entre nous est invité le temps d’un week-end à participer à la connaissance de cette espèce dans les Pyrénées. Pour cela il faut d’abord repérer l’oiseau. Le Milan royal est facilement reconnaissable à ses couleurs vives, teintées de roux, sa queue fourchue et sa silhouette effilée. De novembre à fin janvier, ils se regroupent à la tombée de la nuit en lisière de boisements. Ces dortoirs rassemblent plusieurs dizaines d’individus venus passer l’hiver sur le piémont, nous offrant ainsi un spectacle crépusculaire exceptionnel. C’est aussi l’occasion de les dénombrer plus facilement…

Les Pyrénées premier site d’accueil du Milan royal en hiver et en France

L’an dernier 7500 oiseaux ont été recensés sur 138 dortoirs dans les Pyrénées. Ce comptage a pu être réalisé grâce à la présence de plus de 200 observateurs. Des sessions de prospection, de repérage de nouveaux dortoirs et de pré-comptage de sites connus sont organisées partout sur le massif.

Si vous observez des rassemblements crépusculaires ou matinaux de plusieurs dizaines d’individus à l’orée de boisements, vous pouvez saisir vos observations sur la base de données Faune France https://www.faune-france.org ou sa déclinaison sous forme d’application mobile Naturalist ou contactez votre association locale (liste ci-dessous), et/ou en informer la coordination : aurelie.deseynes@lpo.fr.

Toutes les observations seront analysées. Elles permettent d’établir une synthèse à l’échelle du massif.

18 Déc

Photos : quand le ciel des Pyrénées s’enflamme au petit matin

©Cauterets

Les ciels nous réservent souvent de belles surprises. C’était le cas ce mardi matin. Rose, orange,violet, toutes les déclinaisons étaient rendez-vous. Un plaisir pour les yeux dont on ne doit pas se passer. Un régal que les internautes chanceux ont apprécié. Voici quelques-unes de leurs photos.

05 Déc

Ariège : la réserve d’Orlu récompensée pour son travail pour la conservation de la biodiversité

Réserve d’Orlu
©France 3 Occitanie

En Ariège, la réserve nationale d’Orlu fait partie des dix sites naturels français qui viennent d’être inscrits sur la liste verte des aires protégées par l’Union Internationale pour la Conversion de la Nature. Une récompense pour tout le travail effectué afin de maintenir la biodiversité de la réserve.

Avec cette inscription la réserve nationale d’Orlu fait désormais partie des aires protégées inscrites sur la très sélective liste verte de l’Union Internationale pour la conservation de la nature. Il s’agit d’une reconnaissance internationale pour l’ONCFS en charge de la gestion de ce territoire de montagne depuis 1974.
L’attribution d’un label est important pour accompagner les aires naturelles dans leurs actions de protection de la faune et de la flore.

Les agents de l’ONCFS ont pour mission d’entretenir la riche biodiversité de la réserve, qui s’étend sur 4250 hectares de haute montagne (930 à 2765 m). La zone, créée en 1943, abrite des espèces sensibles, endémiques des Pyrénées. Les randonneurs y trouvent une multitude d’espèces de montagne parmi les plus fragiles comme le Grand tétras, le lagopède, la perdrix, le gypaète barbu, l’euprocte des Pyrénées, le desman, l’isard ou encore la marmotte.

Afin d’officialiser le titre, une réception sera organisée le mardi 11 décembre de 17h à 18h30 au musée de l’homme à Paris.

Reportage de Geoffrey Berg et Pascal Dussol

27 Nov

VIDEO – Ils descendent à vélo le Pic du Midi enneigé, de belles frayeurs et des chutes en nombre

©Alexis Righetti

C’est une belle première qu’Alexis Righetti, rider VTT, vous propose de découvrir dans sa vidéo de 16 minutes. En compagnie de deux autres riders, il s’est lancé dans la descente technique et ardue de l’espace free ride du Pic du Midi alors qu’il avait neigé quelques jours avant. Frisson, chutes et paysages splendides à déguster.

Ils ont emprunté le 4 novembre la dernière benne de la saison (avant la fermeture pour la maintenance de l’hiver) pour se rendre au sommet. Ils, se sont 3 fans de vélos tout terrain. Dans l’équipe, Alexis Righetti en vélo de descente, Erwan en vélo d’enduro et « Fatscal » en fatbike. Trois engins différents et donc trois façons de piloter sur le parcours de descente généralement emprunté par les skieurs.

La principale difficulté de la sortie venait de la couche de neige fraîche de plusieurs centimètres. C’était extrêmement technique car la neige masquait les pièges du terrain avec le risque de bloquer brutalement les roues et créait une couche glissante. D’où de belles frayeurs et des chutes en nombre.

Dans la vidéo, on peut également apprécier la prestation de descente en fatbike assez inhabituelle.

 

13 Nov

Avec 15 naissances en 2018, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

©Parc National des Pyrénées

Les nouvelles sont bonnes pour les bouquetins des Pyrénées. Quatre ans après les premières réintroductions, la population s’accroît a un bon rythme. 15 cabris sont nés en 2018. Il y a désormais 190 individus dans le Parc National des Pyrénées.

Le noyau de Cauterets en plein essor

Les bouquetins espagnols se sont parfaitement implantés dans ce secteur. Depuis leur arrivée, des naissances ont été enregistrées chaque année. En 2018, 15 cabris ont vu le jour. Un chiffre en léger recul par rapport à 2017 où 21 naissances avaient été recensées. Dans un communiqué le Parc National des Pyrénées évoque un hiver 2017 long et pluvieux qui a pu contrarier les reproductions dans le noyau Gavarnie-Gèdre,, où il n’y a eu aucune naissance, et limiter celles du noyau de Cauterets.

Environ 190 bouquetins vivent sur le territoire du Parc National des Pyrénées

Sur les deux noyaux Cauterets et Gavarnie-Gèdre, ce sont un peu moins de 200 individus qui peuplent le territoire. Pour rappel, les premiers bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés en juillet 2014. Alors que les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années.

La population s’accroît chaque année

49 cabris, tous issus, des femelles lâchées en 2014 et 2015 sur Cauterets, sont nés depuis 2015.
En 2015, il y a eu une seule naissance. L’étagne était arrivée pleine de la sierra de de Guadarrama. En 2016, 12 cabris ont vu le jour. 2017 avec 21 naissances a été la meilleure année pour les naissances. En 2018, léger recul avec 15 nouveaux individus.
La survie d’une population nécessite la présence de 200 individus.

26 Oct

Météo Pyrénées : de 30 à 40 cm de neige au-dessus de 1800m en un week-end

Chute de neige
©MaxPPP / Quentin TOP

Les sommets de la chaîne des Pyrénées devraient recevoir d’importants cumuls de neige ce week-end. Les prévisions estiment qu’il pourrait tomber entre 30 et 40cm de neige au-dessus de 1800m d’altitude voir 1 mètre par endroit sur les versants les plus exposés.

L’arrivée d’un temps fortement agité et particulièrement froid se confirme. Dès samedi, une perturbation active apportant de nombreuses précipitations et l’arrivée d’un froid polaire déboule sur les Pyrénées.

Conséquences : la neige va tomber en quantité.
Les scénarii météo prévoient des chutes de neige jusqu’en basse altitude. Les prévisions annoncent au plus bas 700 à 800m sur les versants nord.
Les vallées et la plaine seront épargnées.

Les chutes les plus importantes doivent se produire dans la nuit de samedi à dimanche.

Cette première véritable offensive hivernale arrive à point nommé pour le début de la saison de ski programmé pour le 1er décembre.

 

25 Oct

Pyrénées : les traces de l’acte de vandalisme au sommet de l’Aneto ont été effacées

A 3404m au sommet de l’Aneto
©MaxPPP / ANGEL SAHUN

Le 1er octobre 2018 la croix et les symboles religieux installés au sommet de l’Aneto ont été recouverts de peinture jaune. Les traces de cet acte de vandalisme à l’encontre des symboles de l’indépendance catalane ont été nettoyées mercredi lors d’une belle journée ensoleillée.

Le sommet de l’Aneto a retrouvé leur apparence d’origine ce mercredi. De la peinture jaune avait notamment été posée sur la Cruz del Aneto, le piédestal de la Virgen del Pilar et l’image de San Marcial, le 1er octobre. Un acte incompréhensible qui a nécessité l’intervention de plusieurs alpinistes qui se sont rendus au sommet mercredi 24 octobre pour faire disparaître les traces de la dégradation. La mission remise en état a été menée par une équipe d’alpinistes parmi lesquels figuraient des représentants de la FAM, de la Ville de Benasque et de la Garde civile, indique le journal del Alto Aragon.

L’Aneto est le plus haut sommet des Pyrénées. Il se trouve sur le versant espagnol de la chaîne au nord-est de l’Aragon et de la province de Huesca. Il culmine à 3404m et attire chaque année de nombreux randonneurs.

 

18 Oct

Il descend l’Arbizon, le sommet mythique de la vallée d’Aure, à VTT

Descente de l’Arbizon ©Alexis Righetti

On connaît Alexis Righetti et son appétence pour les défis extrêmes. Après l’Endron, le Valier, le Carlit, le Canigou ou encore le Montcalm, c’est l’Arbizon (2831m) qui a été conquis par le rider Alexis Righetti et son acolyte Dimitri. Il en a fait une vidéo impressionnante.

Faire l’Arbizon est un classique pour les randonneurs amateurs de haute-montagne. Mais en vélo, c’est une autre histoire. Il faut d’abord hisser le vélo tout au long des 1400m de dénivelés. Puis se lancer dans une descente vertigineuse et particulièrement technique.

Rien de ne fait plus peur à Alexis Righetti qui nous régale une fois de plus de beaux paysages et nous fait frissonner au fil de son ride. Notons les belles images de drones qui permettent d’être dans l’ambiance arérienne du sommet.

Voici le film :

16 Oct

Pyrénées : une vache en perdition sauvée grâce à l’intervention d’un hélicoptère

©CsvBarège Christine

La fin des estives s’est soldée par une balade en hélicoptère pour une vache du Pays Toy. Dans l’impossibilité de sortir du ruisseau dans lequel elle s’était engagée, la vache se trouvait en perdition. C’est donc un hélicoptère qui est venu la chercher. La classe pour une vache !

Il a fallu les grands moyens pour sauver l’animal qui se porte désormais comme un charme indique Christine sur sa page Facebook. Apeurée, isolée, la vache n’a pas pu profiter sereinement de ses dernières heures en estives. Prise au piège dans la gorge dans laquelle elle s’était engagée et après plusieurs tentatives pour la faire sortir, il a fallu faire appel à un hélicoptère. Une promenade dans les airs inhabituelle mais salutaire.

Voici le sauvetage en images :