16 Avr

La spectaculaire vidéo d’un snowborder pris dans une avalanche dans les Pyrénées

Avalanche dans le Val d’Aran
©Capture d’images

La vidéo a été enregistrée le 13 avril, par une belle journée ensoleillée et de neige fraîche dans le val d’Aran dans les Pyrénées espagnoles. Un snowborder a réussi à « flotter » sur une avalanche dans une pente extrêmement raide. L’histoire se termine bien. Les images font froids dans le dos.

Pour l’adepte de snow free ride qu’est Aitor Aranbalza, Bilbao, installé dans le val d’Aran depuis 8 ans, où il se consacre à l’enseignement du snowboard, ce ride a été la « descente de sa vie ». En effet, pris dans une avalanche il explique qu’il a réussi à flotter sur la neige mais qu’il a eu très peur.

Les images, enregistrées par ses deux compagnons  samedi dernier, le 13 avril, expliquent qu’ils ont vu leur camarade Aitor commencer à descendre sur son snowboard et qu’une grande avalanche de plaques se déclenche sous ses pieds.

Pendant 20 secondes, Aitor est parvenue à se maintenir à la surface de l’avalanche et à s’en sortir indemne. Comme il le dit lui-même, « l’avalanche d’hier m’a presque enterré, mais j’ai réussi à flotter dessus et tout n’était que frayeur ».

Ce jour là, le risque avalanche était évalué à 2 sur 5. Pourtant le danger était bien réel.

Des microplastiques apportés par les airs polluent l’atmosphère jusqu’en altitude dans les Pyrénées

Pyrénées ariégeoises
©EG / France 3 Occitanie

Des microplastiques transportés à travers les airs peuvent atteindre des zones isolées, relativement épargnées par l’activité humaine, révèle une étude parue lundi dans Nature Geoscience, qui a étudié une zone reculée des Pyrénées françaises.

Des échantillons récoltés à 1500m dans une zone isolée

Pendant cinq mois de l’hiver 2017-2018, des chercheurs du CNRS, des universités de Toulouse, d’Orléans et de Strathclyde en Ecosse, ont récolté des échantillons sur la station météorologique de Bernadouze, à près de 1.500 mètres d’altitude.
Elle se trouve dans une zone protégée Natura 2000 située à plus de 5 kilomètres du village le plus proche et à environ 120 kilomètres de Toulouse, relativement isolée.

« Les chercheurs ont décompté un dépôt de plus 365 particules de microplastiques par mètre carré par jour », selon un communiqué.

Le vent, la neige et la pluie ont transporté ces microparticules

Comment sont arrivés là ces petits fragments de plastique, dont certains sont invisibles à l’oeil nu ? Ils ont été transporté par le vent, la neige et la pluie, répond l’étude.

Notre principale découverte est que les microplastiques sont transportés dans l’atmosphère et déposés dans une région de haute montagne isolée, loin de toute ville importante ou de source de pollution locale. Cela fait des microplastiques un polluant atmosphérique,

a expliqué l’une des coauteurs de l’étude, Deonie Allen.

Si la découverte de microplastiques dans cette zone proche du Pic du Trois Seigneurs n’a pas été une surprise totale, malgré l’absence d’une grande ville à proximité ou d’une autre source de pollution, « nous ne nous attendions pas à en trouver autant », a souligné le chercheur.

Des plastiques de toutes sortes

Ces résultats sont comparables à ceux observés dans une mégalopole comme Paris, où les taux de microplastique ont été mesurés par le passé, a précisé Deonie Allen.

Ces microplastiques, certains plus fins qu’un cheveu humain, d’autres n’atteignant pas cinq millimètres, « ont pu parcourir 95 kilomètres, mais en l’absence de sources de pollution locale majeure de plastique, ils ont probablement voyagé plus », selon Deonie Allen.

« Il est étonnant et inquiétant de voir autant de particules trouvées sur le site des Pyrénées », abonde un autre scientifique, Steve Allen,chercheur associé à l’EcoLab de Toulouse et doctorant à l’Université de Strathclyde, cité dans le communiqué.

« Cela laisse penser que ce n’est pas seulement dans les villes que vous respirez cela« , poursuit le chercheur, qui rappelle que les déchets plastiques représentent un « problème mondial croissant ».

Les minuscules fragments de plastique recueillis proviennent aussi bien d’emballages, de sacs, de textile ou d’objets à usage unique.

Quel impact pourraient avoir ces microplastiques sur les montagnes ? « Pour le moment nous savons que c’est un problème, mais nous ne savons pas dans quelle mesure », fait savoir Deonie Allen.

Les études se multiplient pour étudier les effets du plastique, des plus petits bouts aux plus gros, sur l’environnement, alors que des dizaines de millions de tonnes se retrouvent dans la nature et finissent dans les océans.

Avec AFP

15 Avr

Ski dans les Pyrénées : Cauterets s’en sort bien malgré une saison plus courte

© France 3 Occitanie

Le ski à Cauterets, c’est presque fini pour cette saison. Avant la fermeture prévue le 22 avril, la station fait le plein de clients venus profiter de la neige de printemps. S’il est impossible de rattraper un début de saison tardif en raison du manque de neige, le domaine réussit toutefois à maintenir le nombre de journées ski vendues.

Les vacances de février ont été excellentes en terme de fréquentation dans les stations des Pyrénées. Et malgré une bonne fin de saison, les domaines ne pourront pas rattraper le manque à gagner des vacances de Noël. Elles n’ont pas pu ouvrir en raison du manque notoire de neige. Certaines stations s’en sortent mieux que d’autres. Le groupe N’Py affiche une baisse de 10% de son chiffre d’affaires. La station de Saint-Lary, 20% de CA en moins et jusqu’à moins 25% pour la station haut-garonnaise de Luchon-Superbagnères.

En attendant, les amateurs de ski de printemps profitent plus largement des pistes. Car, il y a moins de monde sur les planches. Quant à la neige, elle est présente, pour le coup en quantité suffisante au regard des dernières chutes de neige.

11 Avr

Pyrénées : la neige et le froid sont de retour sur le massif

Col du Puymorens, jeudi 11 avril 8h30
©DIRSO 09

Depuis 4 jours, des chutes de neige se produisent sur les Pyrénées. Les perturbations apportent des orages dans les vallées et des chutes de neige localement conséquentes dès la moyenne altitude. Les routes de montagne sont impactées.

L’hiver, c’est en avril cette année

Il neige. Et cela dure depuis plusieurs jours. Ce jeudi matin, la chaîne des Pyrénées, s’est a nouveau réveillée sous une bel couche de neige poudreuse et froide. La circulation sur les routes de montagne est difficile. Les équipements spéciaux sont nécessaires pour le franchissement des cols. Les accès en Andorre notamment sont compliqués, particulièrement du côté des Pyrénées-Orientales. Voir les conditions de circulation sur le site de la DIRSO 09.

L’ensemble du massif est concerné par ce retour de l’hiver. Dans les Pyrénées-Orientales, mercredi, d’importantes chutes de neige ont eu lieu du côté de Font-Romeu.

La neige mais aussi le froid

Alors que nous sommes en plein coeur du printemps, le thermomètre affiche des valeurs hivernales. Au Pic du Midi, les relevés affichent des valeurs négatives depuis 10 jours.

09 Avr

Pyrénées : un randonneur à ski français retrouvé mort dans le Val d’Aran après une chute de 150m

©Guardia Civil

Ce lundi 8 avril, le corps sans vie d’un randonneur français de 59 ans a été retrouvé par la Guardia Civil dans le Val d’Aran, en Espagne. Il aurait fait une chute de 150m qui s’expliquerait par les mauvaises conditions météorologiques.

La disparition du randonneur avait été signalé le 7 avril. Le quinquagénaire était seul. Il avait quitté son refuge le matin pour se rendre à l’Artiga de Lin dans les Pyrénées aragonaises. Il devait signaler son arrivée. 

Des recherches ont été engagées dès le lundi. Un  hélicoptère a été dépêché sur les lieux. Selon France Bleu, ce sont les traces dans la neige laissées par le randonneur qui ont permis de retrouver le corps. Un sac à dos et des skis non loin du lieu de l’accident.

Les conditions climatiques difficiles ont compliqué le rapatriement du corps par hélicoptère.

Pyrénées : avec les nivologues de Météo France en charge de l’observation du manteau neigeux pour évaluer le risque avalanche

Jean-François Quiniou et Patrick Chartie, nivologues Météo France Toulouse
©France 3 Occitanie

Chaque hiver, les ingénieurs de Météo France sillonnent le massif des Pyrénées pour scruter l’état de la neige. Une étude indispensable qui permet d’évaluer le niveau de risque avalanches consultés avant de prendre le départ par les randonneurs à raquette et les skieurs hors pistes.

Etre nivologue consiste en l’étude des caractéristiques de la neige et des différentes couches neigeuses. L’ingénieur s’appuie sur des mesures et modèles spécifiques dont les objectifs sont soit la recherche scientifique soit la sécurité en montagne. Notamment pour l’établissement des bulletins avalanches proposés par massifs sur l’ensemble de la chaîne des Pyrénées. Les risques pouvant être très différents, d’un versant à un autre. Ces bulletins consultables en ligne gratuitement sur le site de Météo France sont scrutés par les sportifs qui pratiquent la montagne en hiver dans des zones non sécurisées. Sont principalement concernés, les randonneurs en raquettes et les skieurs de randonnée.

C’est sur des pentes vierges de tout passage, généralement exposées nord-est que, les nivologues se rendent à ski pour étudier le manteau neigeux avec toute une série de tests. Les résultats permettent la rédaction des bulletins avalanche.

Thierry Sentous et Marc Raturat ont accompagné les ingénieurs en haute-Ariège

08 Avr

Pyrénées : VTTistes et skieurs ensemble pour clore la saison à Ax-3-Domaines

©France 3 Occitanie

Chaque année, la station d’Ax-3-Domaines ouvre ses pistes aux VTT istes pour son dernier week-end de la saison. Une opération qui permet de faire la transition entre les activités sportives de l’hiver et celles de l’été. Sensations et images.

Descendre les pistes de ski sur la neige, une activité qui n’est pas possible en pleine saison de ski. Aussi, à Ax-3-Domaines, un week-end est réservé à ces amateurs de glisse un peu spéciaux. Une partie du domaine leur est réservé alors que le reste des pistes est toujours dédié aux skieurs. C’est une tradition que la station ariégeoise a instauré pour le dernier week-end de chaque saison.

Reportage et images de Geoffrey Berg et Pascal Dussol

04 Avr

Pyrénées : une pétition pour demander la prolongation de la saison de la station de ski de Saint-Lary

©webcam Pla d’Adet

La saison a démarré tardivement faute de neige dans les Pyrénées. Et quand celle-ci arrive, le domaine de Saint-Lary est déjà fermé. Face à cette incohérence, une pétition a été mise en ligne pour demander au gestionnaire Altiservice de s’adapter au changement climatique.

Le domaine skiable de Saint-Lary pla d’Adet a fermé ses pistes le 31 mars alors que l’enneigement était encore bon. L’arrivée de plusieurs cm de neige fraîche ses derniers jours a relancé la colère des commerçants. En effet, le début de saison totalement raté aurait pu être partiellement rattrapé par le prolongement de la saison d’une à deux semaines. C’est ce qu’explique Pascale Cardona, une des initiatrices de la pétition en ligne qui compte à ce jour un peu moins de 800 signataires.

Interview de Régis Cothias et d’Emmanuel Fillon :

Pyrénées : à Piau-Engaly, l’arrivée de neige fraîche est une aubaine pour les skieurs de fin de saison

©Webcam Piau-Engaly

Les flocons sont de retour sur les pistes des stations de ski des Pyrénées. En ce début avril, ces chutes de neige n’ont rien d’exceptionnel. Elles vont même faire le bonheur des skieurs qui apprécient le ski de printemps. A Piau-Engaly, froid et neige sont les bienvenus.

La neige qui a manqué en début décembre arrive juste à point pour une fin de saison parfaite dans les Pyrénées. A Piau-Engaly, les skieurs sont ravis de la qualité de la neige fraîche. Environ 10cm sont tombés à 1800m d’altitude.
Comme Cauterets, le domaine skiable de Piau-Engaly doit fermer le 22 avril. Les derniers de la saison dans les Pyrénées. De nombreuses stations sont déjà fermées. Ax-3-Domaines, Gourette, Peyragudes, le Grand Tourmalet terminent leur saison le 7 avril.

Reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :

03 Avr

Un léger tremblement de terre secoue les Pyrénées côté andorran

©Carte Resnass

Un petit séisme de magnitude 4,3 sur l’échelle de Richter s’est produit ce mercredi aux alentours de 15h30 dans les Pyrénées en Andorre. La secousse a été ressentie par les habitants les plus proches. L’épicentre se situait à 25km d’Andorre la Vieille.

De petits séismes se produisent de temps en temps dans les Pyrénées. Ce mercredi, en milieu d’après-midi, une secousse s’est produite non loin d’Andorre la Vieille en Andorre et de la Seu d’Urgell en Espagne. Le tremblement de terre a été enregistré à 15h29 heure locale. Plusieurs témoignages sur le site de CSEM – ESCM confirment le séisme.
Le témoignage d’un andorran « Le lit bougeait comme si quelqu’un sautait dessus« .
Côté espagnol, plus près de l’épicentre un habitant indique « J’étais sur le canapé et la télé a bougé pendant au moins deux secondes« .

L’échelle de Richter est un indicateur de mesure pour l’intensité des incidents sismiques. Elle est graduée jusqu’à 10. Le niveau le plus intense. Les spécialistes considèrent qu’à partir de 3 les secousses peuvent être ressenties.
L’événement de niveau faible n’a entraîné aucun dégât. Aucune victime n’est à déplorer.

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