10 Jan

Politique et internet font-ils bon ménage ?

bisonpeintJTLa polémique sur le blog satirique bisonpeint.net interroge sur la manière dont nos responsables politiques s’approprient internet. Bien utilisé, le web peut être un formidable outil pour la démocratie. Mais il faut en maîtriser les usages, éviter les bourdes… et aussi garder à l’esprit que l’essentiel est ailleurs ! Ma chronique.

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Jacques Grosperrin: « Nous sommes meurtris »

Jacques Grosperrin (UMP), entouré d'Odile Faivre-Petitjean (MoDem) et Philippe Gonon (UDI) (©f3fc)

Jacques Grosperrin (UMP), entouré d’Odile Faivre-Petitjean (MoDem) et Philippe Gonon (UDI) (©f3fc)

Candidat à la mairie de Besançon, Jacques Grosperrin a saisi l’avocat parisien de l’UMP en charge des questions électorales. L’ancien député souhaite que la justice puisse « faire la lumière » sur l’affaire du blog satirique bisonpeint.net, qui tournait en dérision plusieurs personnalités de la droite locale et a été créé au nom de l’épouse d’un collaborateur au cabinet du maire PS sortant Jean-Louis Fousseret. « Ce n’est pas une blague de potache, dénonce Jacques Grosperrin. On s’interroge sur un système qui pourrait être organisé au plus haut niveau ». « Nous voulons une charte éthique, signée par tous les candidats, et un débat d’idées, pas un débat de caniveau », ajoute Philippe Gonon (UDI), tandis qu’Odile Faivre-Petitjean (MoDem) précise que c’est le « côté immoral » de l’affaire qui la choque.

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09 Jan

Un blog parodiant la droite bisontine rappelle à Jacques Grosperrin « les plus sordides moments de notre Histoire »

Jacques Grosperrin (©f3fc)

Jacques Grosperrin (©f3fc)

Créée au nom de l’épouse d’un collaborateur du maire PS sortant Jean-Louis Fousseret, le blog bisonpeint.net a été fermé hier soir. Depuis fin octobre, ce blog tournait en dérision des personnalités de la droite bisontine, notamment Jacques Grosperrin, le candidat UMP aux municipales. Ce dernier dénonce « un jeu pervers », « une lettre anonyme électronique qui rappelle les plus sordides moments de notre Histoire. » Pour l’ancien député, la mise en place et l’administration de ce blog « suppose un financement, une expertise technique, et une préparation. Cela pose d’innombrables questions. »

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06 Jan

L’ex-Monsieur carte électorale de l’UMP allume Jacques Grosperrin… puis se rétracte

Marleix« Nous avons plein de grandes villes sans tête de liste crédible. À Nantes, il n’y avait personne. Ni à Besançon, ni au Mans! » Voilà deux petites phrases, imprimées dans le Journal du Dimanche, qui alimentent les conversations depuis hier dans le landerneau politico-médiatique bisontin. Il faut dire que leur auteur n’est pas n’importe qui: Alain Marleix, député UMP du Cantal, est l’un des meilleurs connaisseurs de la carte électorale. C’est même lui le principal artisan du redécoupage des circonscriptions en vue des législatives de 2012. L’attaque en règle a évidemment fait les choux gras des partisans de Jean-Louis Fousseret. Du côté de l’UMP, c’était plutôt la soupe à la grimace.

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23 Déc

Pour Jean-Louis Fousseret, les propositions de Jacques Grosperrin sont « soit réalisées, soit lancées »

grosperrinfousseretLe candidat UMP à la mairie de Besançon, Jacques Grosperrin, donne le tempo de ce début de campagne. Après sa proposition de baisser le tarif des amendes de stationnement, la majorité sortante lui avait répondu. Cette fois, c’est le projet de « smart city » de l’ancien député UMP qui provoque la réaction de Jean-Louis Fousseret.

Dans un communiqué, le maire PS sortant estime que « la ville a toujours eu de l’avance en matière de réseaux intelligents » et cite un classement dans lequel Besançon est au 5e rang national. « Jacques Grosperrin ne connaîtrait-il pas les dossiers bisontins ? Serait-il à ce point en panne d’idée pour reprendre celles qui sont à l’œuvre à mon initiative ? », s’interroge, faussement naïf, Jean-Louis Fousseret.

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Les bons sondages et les mauvais comptes de Jacques Grosperrin

enquetegrosperrinLes Bisontins en ont ras-le-bol de Jean-Louis Fousseret. Croyez-nous sur parole, c’est scien-ti-fi-que. Voilà ce que laisse entendre le document de campagne de Jacques Grosperrin distribué dans les boîtes aux lettres de Besançon. Le candidat UMP a publié les résultats de son questionnaire, auquel ont répondu plus de 2500 Bisontins. Conclusion sans appel: les Bisontins ont attribué la note de 3,8 sur 10 à la gestion municipale. « Les résultats nous livrent donc, de manière fiable, l’opinion de la population bisontine », affirme le tract, qui va un peu vite en besogne pour aller dans le sens de son candidat.

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21 Déc

Jacques Grosperrin imagine un « cluster industriel culturel et créatif » à Saint-Jacques

L'avenir de l'ancien hôpital Saint-Jacques au coeur de la campagne (©f3fc)

L’avenir de l’ancien hôpital Saint-Jacques au coeur de la campagne (©f3fc)

« Pourquoi pas à Saint-Jacques ? » Jacques Grosperrin, le candidat UMP à la mairie de Besançon, a peut-être trouvé le moyen de ressusciter l’ancien hôpital Saint-Jacques, désaffecté depuis le déménagement des services médicaux à Jean-Minjoz. L’ancien député, dans sa volonté de créer « un autre modèle de mobilité urbaine », imagine une smart city, c’est-à-dire une ville intelligente. Le candidat propose ainsi d’attirer à Besançon « les ingénieurs, les scientifiques, les artistes, les créatifs, les développeurs, les communicants, les designers afin de libérer créativité et innovation ». Et Saint-Jacques pourrait accueillir ce « cluster industriel culturel et créatif » composé « d’ateliers, de résidences d’artistes et d’étudiants, de lieux de conférence » ou « d’ateliers de prototypage, de lieux de télétravail, de bâtiments numériques, de boutiques high-tech et de salles d’exposition ». Saint-Jacques 2.0 en quelque sorte.

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16 Déc

Prix des PV: Jean-Louis Fousseret et Eric Alauzet mettent Jacques Grosperrin à l’amende

Jean-Louis Fousseret et Eric Alauzet condamnent la proposition de Jacques Grosperrin (©f3fc)

Jean-Louis Fousseret et Eric Alauzet condamnent la proposition de Jacques Grosperrin (©f3fc)

C’est la première polémique de la campagne municipale à Besançon. Suite à la proposition du candidat UMP, Jacques Grosperrin, de baisser le prix des amendes de 17 à 11 euros, la gauche réagit. Et plutôt deux fois qu’une. D’abord par un communiqué de l’équipe de Tous pour Besançon, la liste du maire PS sortant Jean-Louis Fousseret. Ensuite par un communiqué du député écologiste Eric Alauzet, avec l’en-tête de l’Assemblée nationale (!). « Jacques Grosperrin est-il vraiment sérieux ? », demande Jean-Louis Fousseret, qui souligne, comme nous l’avions fait sur ce blog, que la précédente augmentation du tarif des PV avait été réalisée par l’ancienne majorité UMP.

Proposition « électoraliste » et « fantaisiste » renchérit son allié EELV, qui estime qu’une baisse du prix des amendes « va à l’encontre de la responsabilisation de chacun, elle légitime les actes de tricherie de celles et ceux qui tentent d’échapper à ce qu’ils doivent. Elle fait progresser les sentiments antirépublicains. »

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14 Déc

Jacques Grosperrin promet de baisser le prix des amendes

Jacques Grosperrin (©f3fc)

Jacques Grosperrin (©f3fc)

C’est une des premières promesses chiffrées de la campagne municipale à Besançon. Alors que l’Assemblée nationale vient d’adopter un texte qui permettra aux maires de fixer eux-mêmes le montant des amendes de stationnement, la candidat UMP Jacques Grosperrin promet qu’en cas de victoire, il ramènera à 11 euros le prix des PV. Aujourd’hui, les amendes de stationnement coûtent 17 euros, sur l’ensemble du territoire. Le gouvernement de François Fillon, soutenu à l’époque par une majorité à laquelle appartenait Jacques Grosperrin, avait décidé d’augmenter les amendes de 11 à 17 euros en août 2011.

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06 Déc

Eric Alauzet candidat à Besançon: « Il faut être là pour la suite »

Eric Alauzet (©f3fc)

Eric Alauzet (©f3fc)

Le député du Doubs Eric Alauzet sera bien candidat aux municipales à Besançon. Le parlementaire devrait être le dernier écologiste en position éligible sur la liste d’union PS-PC-EELV menée par le maire sortant Jean-Louis Fousseret. Face aux critiques dont il est déjà la cible concernant le cumul des mandats, il assume: en cas d’élection, Eric Alauzet promet qu’il abandonnera son siège au conseil général et sera simple conseiller municipal, sans délégation d’adjoint. Sans détour, il reconnaît qu’il pense aussi à 2020, alors que beaucoup à gauche voient en lui un possible successeur à Jean-Louis Fousseret: « Je suis obligé d’en tenir compte, d’organiser les choses pour que cela soit possible. » Interview.

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