31 Mar

A Dannemarie, le maire sortant réélu grâce à 17 voix

A Dannemarie, le maire sortant l’a emporté à l’arraché hier. Paul Mumbach a devancé son adversaire de 17 voix à peine sur plus de 1100 votants. Le suspense était à son comble puisque au premier tour, les deux candidats avaient récolté exactement le même nombre de voix. 17 électeurs ont donc tranché.

Au premier tour, les deux listes en présence ont fait exactement jeu égal, un résultat rarissime qui a nécessité l’organisation, inattendue, d’un second tour de scrutin. Dans cette commune de 2.300 habitants proche de Mulhouse, le maire sortant, Paul Mumbach, et son opposant, Frédéric Hug (tous deux sans étiquette), avaient recueilli chacun 468 voix.

Holtzheim : Pia Imbs, l’enfant du pays, crée la surprise

Pia Imbs, nouvelle maire d'Holtzheim

Pia Imbs, nouvelle maire d’Holtzheim

C’était sa première campagne municipale. Et pour une première, c’est un coup de maître. Pia Imbs a écrasé le maire sortant UMP André Stoeffler d’Holtzheim dès le premier tour le 23 mars dernier, avec 65 % des voix.

 

Maître de conférence à l’Ecole de Management de Strasbourg, cette jeune femme énergique s’est lancé dans la bataille dès le mois de juillet. Elle a minutieusement bâti son programme en tenant compte des attentes de ses concitoyens : qualité de vie, déplacements doux et initiatives en faveur des jeunes et des familles. Et s’apprête à le mettre en oeuvre.

25 Mar

Municipales : un tour unique à Preuschdorf

La commune de Preuschdorf restera le cas particulier de cette campagne. Les électeurs n’ont pas voté au premier tour faute de candidats. Mais ils auront tout de même le choix entre deux listes dimanche prochain.

Au début du mois de mars,  aucune liste n’avait été déposée avant le premier tour. Le président du conseil général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel, qui en a longtemps été maire, n’avait pas du tout apprécié cette situation. Les choses sont finalement rentrées dans l’ordre avec la réouverture des candidatures pour le deuixième tour. Et la ampagne peut enfin commencer !

 

 

24 Mar

Strasbourg : fusion à droite et à gauche – les listes complètes

Roland Ries  et Fabienne Keller

Roland Ries et Fabienne Keller

Après avoir devancé le maire sortant PS de Strasbourg Roland Ries au premier tour des municipales, l’ancien maire UMP Fabienne Keller a officialisé lundi la fusion de sa liste avec celle de l’UDI, tandis que PS et Verts ont scellé un « accord de gouvernance » en vue de la triangulaire de dimanche avec le FN.

La sénatrice UMP, 54 ans, a devancé Roland Ries dimanche de quelque 1.200 voix (avec un score de 32,93% des suffrages exprimés). Elle compte sur son alliance avec l’UDI François Loos (7,56%) pour prendre sa revanche sur son tombeur de 2008 et reconquérir ainsi une grande ville française.

L’ancien ministre figurera logiquement en seconde position de la nouvelle liste commune qui sera déposée demain et la conseillère générale du Neuhof Pascale Jurdan-Pfeiffer sera 13è. Six autres membres de la liste « En avant Strasbourg » rejoignent la liste de Fabienne Keller (François Friedrich, Francis Hebting, David Saglamer, Marie Toural, Axelle Benamram et Sylvie Schott).

Quant au sénateur-maire PS qui a totalisé 31,24% des voix, il a signé lundi avec son adjoint écologiste Alain Jund (8,52%) un accord qui, a assuré lundi M. Ries, « était inscrit dans la logique politique depuis le début ». Comme en 2008. Quatorze écologistes rejoignent la liste « Socialistes et Républicains ». Alain Jund est 5è. Marie-Dominique Dreyssé, 10è, Eric Schultz, 15è.

Roland Ries, 69 ans, pourrait sauver son fauteuil grâce au candidat RBM/FN Jean-Luc Schaffhauser (10,94% des voix), qui a confirmé dès dimanche son intention de semaintenir au second tour pour « préparer l’avenir ».

La liste UMP-UDI-MODEM conduite par Fabienne Keller

Liste socialiste, écologiste et républicaine conduite par Roland Ries

Miss France 2012 élue conseillère municipale dans son village natal

 

Delphine Wespiser, Miss France 2012, s’est réjouie lundi de son élection dimanche en tant que conseillère municipale dans son village natal de Magstatt-le-Bas dans le Haut-Rhin, malgré une campagne de dénigrement dont elle dit avoir été victime. « Cette campagne n’était pas gagnée d’avance. Ca n’a pas été du tout facile. Certains ont voulu me déstabiliser, que je renonce parce que je serais +trop jeune+, +trop médiatisée+ », a expliqué  l’ancienne reine de beauté, qui dit avoir été « la cible d’actes de dénigrement et de malveillance ».

Sollicitée par les deux candidats têtes de liste aux municipales, l’ancienne reine de beauté s’était présentée sur la liste maire sortant Lucien Bronner, sans étiquette, qui a été pour sa part réélu. La liste a recueilli 149 voix sur les 291 votants de cette commune de près de 500 habitants, située au sud de Mulhouse. « A 22 ans quand vous prenez des affronts comme ça, de face, au départ ça fait mal mais en fait, ça renforce énormément. (…) Ma plus belle victoire, c’est de ne pas avoir renoncé. Les Magsttatois m’ont soutenue, moi, l’enfant du village et je veux les remercier », a ajouté Delphine Wespiser.

Elle souhaite désormais se consacrer à l’animation de Magsttat-le-Bas, pour créer « des fêtes populaires », à l’environnement et aux personnes âgées de la commune. « Ca fait un moment que je m’investis pour l’Alsace et pour la défense du dialecte alsacien. J’avais aussi envie de m’investir localement dans mon petit village que j’apprécie et dans lequel je vis depuis toujours », avait-elle déclaré, peu avant le premier tour, Delphine Wespiser, qui a « fait le choix de revenir vivre » à Magstatt-le-Bas, après avoir vécu un an à Paris lorsqu’elle avait été élue Miss France. « Peut-être que si je n’avais pas été miss, ça ne serait jamais venu à l’idée (defaire de la politique). Mais cette expérience m’a fait grandir et connaître énormément de monde, de politiques, de chefs d’entreprise et au bout d’un moment, on a envie d’essayer », avait ajouté la jeune femme, devenue animatrice sur plusieurs chaînes de télévision et radio locales, outre ses fonctions d’ambassadrice de la région. (AFP)

Municipales en Alsace : la droite confortée, l’îlot rose autour de Strasbourg assiégé

L’Alsace a confirmé dimanche soir son ancrage à droite, confirmant ses positions dans les principales villes à l’exception de l’îlot rose autour de la capitale régionale Strasbourg, qui est toutefois fortement assiégé.

VOTE

L’UMP Fabienne Keller est arrivée en tête avec 32,93% des suffrages exprimés, devant le sortant PS Roland Ries (31,24%), avec un FN en mesure de se maintenir
au second tour (10,94% des voix). Pour autant, Mme Keller, aux manettes de la ville entre 2001 et 2008, n’aura peut-être pas sa revanche en raison de cette triangulaire avec le candidat FN Jean-Luc Schaffhauser. Roland Ries estimait une victoire « jouable » en comptant sur un important réservoir de voix à gauche et son alliance avec les Verts. « On voit mal Fabienne Keller séduire les électeurs du Front national, elle qui avait voté en faveur du mariage pour tous », analyse le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager.

Se disant victime d’une forte abstention (50,32%), « grand vainqueur de ce premier tour des élections municipales », Roland Ries y voit un « message politique destiné au gouvernement, au président de la République dans un contexte difficile ». Au sud de Strasbourg, le socialiste Jacques Bigot a été réélu dès le premier tour pour un quatrième mandat avec 59,05% des voix. Mais un autre bastion PS de la périphérie strasbourgeoise est menacé: la liste du maire sortant de Schiltigheim, le PS Raphaël Nisand, n’a rassemblé cette fois que 25,82% des suffrages au premier tour (contre 32,43% en 2008), talonnée à droite par celles de Jean-Marie Kutner (UDI, 24,98%) et de Christian Ball (UMP, 20,19%).

Sans surprise, l’UMP conserve Haguenau, où le député-maire Claude Sturni a été réélu avec 54% des voix. Dans le Haut-Rhin, l’UMP a conservé la ville de Colmar, où le maire sortant Gilbert Meyer, 72 ans, a été réélu dès le premier tour lui aussi pour un quatrième mandat avec 51,32% des voix, malgré quatre autres listes concurrentes. Très ému, Gilbert Meyer s’est félicité devant les caméras de France 3 Alsace d’avoir été réélu au terme « de la meilleure élection de tous les temps à Colmar ». A Mulhouse, le maire sortant UMP Jean Rottner se trouvait en ballottage favorable avec 42,17% des voix. Il fera face dans une triangulaire à un PS en léger recul par rapport à 2008 et un FN en forte poussée (près de 22%).

Jean Rottner, un médecin urgentiste qui fut le premier adjoint de l’ancien maire Jean-Marie Bockel avant de lui succéder en 2010 en cours de mandat, semble avoir fait le plein des voix qui avaient soutenu en 2008 M. Bockel, désormais à l’UDI. Dans cette ville historiquement de gauche, mais passée à droite en 2007 à la faveur du basculement dans le camp sarkozyste de Jean-Marie Bockel, la surprise vient de l’extrême droite, la candidate FN Martine Binder atteignant 21,85% des voix (alors que 14,27% des électeurs avaient voté FN en 2008). Au second tour de 2008, le socialiste Pierre Freyburger n’avait été devancé que d’un cheveu par le tandem Bockel-Rottner. Mais il risque cette fois d’avoir du mal à rallier davantage d’électeurs, à moins d’aller puiser dans le fort réservoir d’absentionnistes (53,23%), du fait des faibles scores de l’extrême gauche (moins de 5%) et de l’absence cette année d’une liste écologiste au premier tour. (AFP)

Taux de participation au premier tour en 2014

 

21 Mar

Municipales : focus sur Colmar

A Colmar, Gilbert Meyer (UMP) se présente pour briguer un 4e mandat. Ce maire atypique âgé de 72 ans affectionne les bains de foule et les marques d’amour de ses concitoyens. Ses adversaires pourtant dénoncent sa façon d’exercer le pouvoir, avec une forme de pression sur les habitants qui ne suivraient pas le « chef ». Gilbert Meyer en sourit.

A revoir : le débat à Colmar diffusé le 8 mars

Pour aller plus loin :  ce qu’il faut savoir sur Colmar (Francetvinfo)

Les listes à Colmar

 

Rappel des résultats des municipales en 2008

Gilbert Meyer LMC (ENSEMBLE, PLUS LOIN AVEC GILBERT MEYER) élu avec 50,35 % devant Roland Wagner LDVD (COLMAR DEMAIN AVEC ROLAND WAGNER)  49,65 %

La sécurité : thème au coeur des municipales à Mulhouse

La sécurité à Mulhouse est l’un des thèmes majeurs de cette élection. En tout cas, pour le maire sortant, Jean Rottner, qui a connu quelques faits divers majeurs durant son mandat, c’est l’un des points prioritaires de sa campagne. Ces 15 derniers mois, plusieurs faits divers marquants ont terni l’image de la seconde ville alsacienne. Mulhouse garde cette réputation d’une ville où le sentiment d’insécurité domine. Les candidats ne négligent donc pas ce dossier même s’ils ne proposent pas les mêmes solutions aux problèmes.

 

 

18 Mar

Le commerce : thème majeur de la campagne des municipales à Mulhouse

L’attractivité de la ville et son commerce de centre-ville constituent l’un des thèmes de campagne des municipales à Mulhouse. Avec une rude concurrence entre le coeur de Mulhouse et sa périphérie M2A.

Mulhouse centre-ville

Tous les candidats s’accordent à dire qu’il faut défendre le centre-ville. Mais comment se porte-t-il vraiment ? Les Mulhousiens ont tendance à parler négativement de leur ville qui soufre d’une réputation difficile, mais paradoxalement, Mullhouse est aujourd’hui l’une des rares villes de France où les ouvertures de commerces vont bon train alors que le phénomène de la désertification des centres villes s’accentue partout sur le territoire. Mais pour le voir, il faut accepter de mettre de côté les idées reçues. Et c’est un combat de longue haleine !

17 Mar

Municipales : à Schiltigheim, beaucoup de scénarios sont possibles

BRASSERIE FISHER

Réélection dès le premier tour, alternance, triangulaire ou quadrangulaire : beaucoup de scénarios sont possibles à Schiltigheim, la deuxième ville de la Communauté urbaine de Strasbourg. Le maire sortant, le socialiste Raphaël Nisand, est face à six autres listes. Et les critiques sont plutôt acerbes.

7 listes en lice

Pour aller plus loin : la synthèse de FranceTv Info sur Schiltigheim

Rappel des résultats 2008

Maire sortant : Alfred Muller (DVG)
Conseil sortant : 39 membres
Résultat du 2e tour
I : 17 132
V : 9 092
E : 8 786
Abs : 46,93%

Listes voix % sièges

  • Nisand (PS) 4 423 50,34% 30
  • Munchenbach (DVE) 2 169 24,69% 4
  • Kutner (GM) 2 194 24,97% 5