10 Nov

Pour Claude Bartolone, l’Alsace ne restera pas seule

La réforme territoriale et le cas de l’Alsace continue d’alimenter les débats. Hier sur le plateau de C Politique, sur France 5, Claude Bartolone, président (PS) de l’Assemblée nationale, s’est exprimé en défaveur d’un isolement de l’Alsace.

L’idée d’une Alsace toute seule dans le cadre de la réforme territoriale est une idée qui décidément passe mal au près des ténors du parti socialiste. Le projet de loi doit être débattu et définitivement adopté à la fin du mois à l’Assemblée nationale. Continuer la lecture

27 Oct

Les Alsaciens repliés sur eux-mêmes ? C’est ce que dit André Rossinot, le président du Grand Nancy

Voici des extraits de ses déclarations : 

  • Réforme territoriale, prurit alsacien. «Sur le principe, je reste favorable à la réforme territoriale, au rassemblement de trois régions qui constitue un aménagement du territoire profitable aux habitants. J’aime autant le champagne que l’Alsace, de même que le vin de Toul. Je ne comprends pas les Alsaciens, repliés sur eux-mêmes, mais divisés, incapables de se mettre d’accord sur la French tech, et d’inclure Colmar dans le Pôle métropolitain Strasbourg-Mulhouse».
  • Morano en manifestante à Strasbourg. «C’est une femme libre, un positionnement personnel. L’utilisation de l’argent public pour transporter les manifestants (N.D.L.R. : billet TER à tarif réduit voté par la Région) est un peu limite. Mais c’est l’écume».

 

17 Sep

La pétition contre la fusion déposée à l’Elysée

Le geste se voulait très symbolique. Des parlementaires et des élus alsaciens sont venus en délégation déposer ce matin à l’Elysée la pétition contre la Fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Finalement ce sont Philippe Richert, Eric Straumann et Jean Rottner qui ont été reçus par le conseiller parlementaire de François Hollande. Il a par ailleurs été confirmé, comme l’avait promis le président de la République, qu’un rendez-vous aurait lieu à la fin septembre.

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08 Avr

Suppression de la moitié des régions : réactions en Alsace

Les mesures annoncées ce mardi 8 avril par le nouveau Premier ministre Manuel Valls suscitent le scepticisme d’élus locaux UMP de la région.

Manuel Valls

Manuel Valls© AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK

Manuel Valls a proposé mardi une vaste réforme territoriale avec notamment une réduction de moitié du nombre de régions d’ici à 2017 et
la suppression des conseils départementaux « à l’horizon 2021 »

Je propose de réduire de moitié le nombre de régions dans l’hexagone

 
a déclaré le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Il y a 26 régions actuellement
(dont 22 en métropole).
Manuel Valls a également décidé « d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux », nouvelle appellation des conseils généraux. « Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021 » a-t-il ajouté.

Des propositions inattendues qui suscitent le scepticisme et l’interrogation d’élus locaux alsaciens.

 


24 Mar

Municipales en Alsace : la droite confortée, l’îlot rose autour de Strasbourg assiégé

L’Alsace a confirmé dimanche soir son ancrage à droite, confirmant ses positions dans les principales villes à l’exception de l’îlot rose autour de la capitale régionale Strasbourg, qui est toutefois fortement assiégé.

VOTE

L’UMP Fabienne Keller est arrivée en tête avec 32,93% des suffrages exprimés, devant le sortant PS Roland Ries (31,24%), avec un FN en mesure de se maintenir
au second tour (10,94% des voix). Pour autant, Mme Keller, aux manettes de la ville entre 2001 et 2008, n’aura peut-être pas sa revanche en raison de cette triangulaire avec le candidat FN Jean-Luc Schaffhauser. Roland Ries estimait une victoire « jouable » en comptant sur un important réservoir de voix à gauche et son alliance avec les Verts. « On voit mal Fabienne Keller séduire les électeurs du Front national, elle qui avait voté en faveur du mariage pour tous », analyse le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager.

Se disant victime d’une forte abstention (50,32%), « grand vainqueur de ce premier tour des élections municipales », Roland Ries y voit un « message politique destiné au gouvernement, au président de la République dans un contexte difficile ». Au sud de Strasbourg, le socialiste Jacques Bigot a été réélu dès le premier tour pour un quatrième mandat avec 59,05% des voix. Mais un autre bastion PS de la périphérie strasbourgeoise est menacé: la liste du maire sortant de Schiltigheim, le PS Raphaël Nisand, n’a rassemblé cette fois que 25,82% des suffrages au premier tour (contre 32,43% en 2008), talonnée à droite par celles de Jean-Marie Kutner (UDI, 24,98%) et de Christian Ball (UMP, 20,19%).

Sans surprise, l’UMP conserve Haguenau, où le député-maire Claude Sturni a été réélu avec 54% des voix. Dans le Haut-Rhin, l’UMP a conservé la ville de Colmar, où le maire sortant Gilbert Meyer, 72 ans, a été réélu dès le premier tour lui aussi pour un quatrième mandat avec 51,32% des voix, malgré quatre autres listes concurrentes. Très ému, Gilbert Meyer s’est félicité devant les caméras de France 3 Alsace d’avoir été réélu au terme « de la meilleure élection de tous les temps à Colmar ». A Mulhouse, le maire sortant UMP Jean Rottner se trouvait en ballottage favorable avec 42,17% des voix. Il fera face dans une triangulaire à un PS en léger recul par rapport à 2008 et un FN en forte poussée (près de 22%).

Jean Rottner, un médecin urgentiste qui fut le premier adjoint de l’ancien maire Jean-Marie Bockel avant de lui succéder en 2010 en cours de mandat, semble avoir fait le plein des voix qui avaient soutenu en 2008 M. Bockel, désormais à l’UDI. Dans cette ville historiquement de gauche, mais passée à droite en 2007 à la faveur du basculement dans le camp sarkozyste de Jean-Marie Bockel, la surprise vient de l’extrême droite, la candidate FN Martine Binder atteignant 21,85% des voix (alors que 14,27% des électeurs avaient voté FN en 2008). Au second tour de 2008, le socialiste Pierre Freyburger n’avait été devancé que d’un cheveu par le tandem Bockel-Rottner. Mais il risque cette fois d’avoir du mal à rallier davantage d’électeurs, à moins d’aller puiser dans le fort réservoir d’absentionnistes (53,23%), du fait des faibles scores de l’extrême gauche (moins de 5%) et de l’absence cette année d’une liste écologiste au premier tour. (AFP)

Taux de participation au premier tour en 2014