26 Mar

Municipales : le préfet du Haut-Rhin va demander l’annulation de l’élection à Linthal

Considérant que le maire avait proclamé officiellement les résultats de l’élection municipale du 23 mars avec 15 élus, le Ministère de l’Intérieur valide l’élection au 1er tour de cette commune malgré les erreurs de comptage constatées ultérieurement par les services de la Préfecture. En conséquence, le 30 mars prochain, il n’y aura pas second tour organisé dans la commune de Linthal. Le Préfet du Haut-Rhin demandera au juge administratif l’annulation de cette élection. Si cette procédure devant le juge administratif aboutit, une nouvelle élection sera organisée ultérieurement. (source communiqué préfecture du Haut-Rhin)

25 Mar

Municipales : un tour unique à Preuschdorf

La commune de Preuschdorf restera le cas particulier de cette campagne. Les électeurs n’ont pas voté au premier tour faute de candidats. Mais ils auront tout de même le choix entre deux listes dimanche prochain.

Au début du mois de mars,  aucune liste n’avait été déposée avant le premier tour. Le président du conseil général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel, qui en a longtemps été maire, n’avait pas du tout apprécié cette situation. Les choses sont finalement rentrées dans l’ordre avec la réouverture des candidatures pour le deuixième tour. Et la ampagne peut enfin commencer !

 

 

Municipales à Wittelsheim : le maire sortant face à une liste d’union

wittelsehim

Carnet de campagne à Wittelsheim, 10 500 habitants. Dans cette commune haut-rhinoise, trois candidats sont en position de se maintenir au second tour, mais le maire sortant, Denis Riesemann, qui était arrivé en tête dimanche devra affronter un seul candidat. Ses deux adversaires ont décidé ce matin de s’unir pour tenter de prendre la mairie.

 

 

 

Wattwiller : Raphaël Schellenberger plus jeune maire d’Alsace

Raphaël Schellenberger (UMP)

Raphaël Schellenberger (UMP)

Raphaël Schellenberger, 24 ans, deviendra vendredi soir le plus jeune maire d’Alsace. Ce militant UMP très actif, responsable des jeunes UMP du département du Haut-Rhin était  l’outsider de dernière minute face à l’écologiste Jacques Muller. Il a gagné avec 52,3 % des suffrages. C’est une surprise mais le jeune homme n’a  pas d’inquiétudes, la politique est déjà son métier.

Municipales à Schiltigheim : un duel gauche-droite au second tour

A Schiltigheim, quatre listes étaient en capacité de se maintenir à l’issue du premier tour. Mais il n’y aura pas de quadrangulaire, ni de triangulaire, ce sera finalement un duel gauche-droite. Le maire sortant, le socialiste Raphaël Nisand, en tête de quelques dizaines de voix va finalement réussi sa négociation pour fusionner. Tout s’est passé cette nuit comme si les écologistes détenaient la clé du second tour. Ce lundi après-midi Christian Ball, candidat UMP et Jean-Marie Kutner, candidat UDI se sont également rejoints.

La liste Nisand-Dambach

La liste Kutner-Ball

 

 

 

 

 

Entre-deux-tours : début de campagne très matinal pour Fabienne Keller

Au surlendemain du premier tour et après des négociations rapidement menée avec François Loos, Fabienne Keller est repartie sur le terrain ce mardi matin, de très bonne heure.

A 5h15, sur la ligne de bus 19 à Cronenbourg, la candidate UMP est allée voir comment se passe le quotidien de ces habitants qui se lèvent aux aurores pour aller travailler. Elle a choisi cette ligne qui avait fait parler d’elle avec la mise en place d’un bus à haut niveau de service.

La liste UMP-UDI-MODEM pour le second tour

24 Mar

Strasbourg : fusion à droite et à gauche – les listes complètes

Roland Ries  et Fabienne Keller

Roland Ries et Fabienne Keller

Après avoir devancé le maire sortant PS de Strasbourg Roland Ries au premier tour des municipales, l’ancien maire UMP Fabienne Keller a officialisé lundi la fusion de sa liste avec celle de l’UDI, tandis que PS et Verts ont scellé un « accord de gouvernance » en vue de la triangulaire de dimanche avec le FN.

La sénatrice UMP, 54 ans, a devancé Roland Ries dimanche de quelque 1.200 voix (avec un score de 32,93% des suffrages exprimés). Elle compte sur son alliance avec l’UDI François Loos (7,56%) pour prendre sa revanche sur son tombeur de 2008 et reconquérir ainsi une grande ville française.

L’ancien ministre figurera logiquement en seconde position de la nouvelle liste commune qui sera déposée demain et la conseillère générale du Neuhof Pascale Jurdan-Pfeiffer sera 13è. Six autres membres de la liste « En avant Strasbourg » rejoignent la liste de Fabienne Keller (François Friedrich, Francis Hebting, David Saglamer, Marie Toural, Axelle Benamram et Sylvie Schott).

Quant au sénateur-maire PS qui a totalisé 31,24% des voix, il a signé lundi avec son adjoint écologiste Alain Jund (8,52%) un accord qui, a assuré lundi M. Ries, « était inscrit dans la logique politique depuis le début ». Comme en 2008. Quatorze écologistes rejoignent la liste « Socialistes et Républicains ». Alain Jund est 5è. Marie-Dominique Dreyssé, 10è, Eric Schultz, 15è.

Roland Ries, 69 ans, pourrait sauver son fauteuil grâce au candidat RBM/FN Jean-Luc Schaffhauser (10,94% des voix), qui a confirmé dès dimanche son intention de semaintenir au second tour pour « préparer l’avenir ».

La liste UMP-UDI-MODEM conduite par Fabienne Keller

Liste socialiste, écologiste et républicaine conduite par Roland Ries

Miss France 2012 élue conseillère municipale dans son village natal

 

Delphine Wespiser, Miss France 2012, s’est réjouie lundi de son élection dimanche en tant que conseillère municipale dans son village natal de Magstatt-le-Bas dans le Haut-Rhin, malgré une campagne de dénigrement dont elle dit avoir été victime. « Cette campagne n’était pas gagnée d’avance. Ca n’a pas été du tout facile. Certains ont voulu me déstabiliser, que je renonce parce que je serais +trop jeune+, +trop médiatisée+ », a expliqué  l’ancienne reine de beauté, qui dit avoir été « la cible d’actes de dénigrement et de malveillance ».

Sollicitée par les deux candidats têtes de liste aux municipales, l’ancienne reine de beauté s’était présentée sur la liste maire sortant Lucien Bronner, sans étiquette, qui a été pour sa part réélu. La liste a recueilli 149 voix sur les 291 votants de cette commune de près de 500 habitants, située au sud de Mulhouse. « A 22 ans quand vous prenez des affronts comme ça, de face, au départ ça fait mal mais en fait, ça renforce énormément. (…) Ma plus belle victoire, c’est de ne pas avoir renoncé. Les Magsttatois m’ont soutenue, moi, l’enfant du village et je veux les remercier », a ajouté Delphine Wespiser.

Elle souhaite désormais se consacrer à l’animation de Magsttat-le-Bas, pour créer « des fêtes populaires », à l’environnement et aux personnes âgées de la commune. « Ca fait un moment que je m’investis pour l’Alsace et pour la défense du dialecte alsacien. J’avais aussi envie de m’investir localement dans mon petit village que j’apprécie et dans lequel je vis depuis toujours », avait-elle déclaré, peu avant le premier tour, Delphine Wespiser, qui a « fait le choix de revenir vivre » à Magstatt-le-Bas, après avoir vécu un an à Paris lorsqu’elle avait été élue Miss France. « Peut-être que si je n’avais pas été miss, ça ne serait jamais venu à l’idée (defaire de la politique). Mais cette expérience m’a fait grandir et connaître énormément de monde, de politiques, de chefs d’entreprise et au bout d’un moment, on a envie d’essayer », avait ajouté la jeune femme, devenue animatrice sur plusieurs chaînes de télévision et radio locales, outre ses fonctions d’ambassadrice de la région. (AFP)

Anne Guillier à Niederbronn et Michèle Eschlimann à Wasselonne, deux nouvelles femmes maires du Bas-Rhin

Anne Guillier et Michèle Eschlimann

Anne Guillier et Michèle Eschlimann

Anne Guillier, une jeune maire

Pour la première fois de son histoire, Niederbronn sera dirigée par une femme, Anne Guillier, 39 ans.

A la tête de la liste « Nouvel Horizon », elle a remporté largement dimanche soir l’élection municipale avec 69,14 % des suffrages exprimés face à la liste « L’Avenir ensemble » conduite par le socialiste Jean-Marie Burt.

Entrée au conseil municipal de Niederbronn en 2008, Anne Guillier était soutenue par le maire sortant UMP Frédéric Reiss, qui avait choisi de passer la main après trois mandats. Elle était adjointe à la culture et aux affaires scolaires et s’était présentée sans étiquette, après un vote au sein de l’équipe municipale sortante.

Depuis 2008 encore, elle est la directrice d’ICE-Réseau Francophone située à Niederbronn-les-Bains, une plateforme qui encourage des jeunes européens à s’engager dans le service civique. Anne Guillier se définit aussi comme une « musicienne dans l’âme ». Organiste, elle dirige la chorale Sainte-Cécile de la commune.

Michèle Eschlimann, maire et « fille de »

Michèle Eschlimann, elle, affichait clairement son étiquette UMP. Mais elle a réussi à transformer en atout ce qui apparaissait comme un handicap : être « la fille de ».

A 51 ans, elle sera aussi la première femme maire de Wasselonne où elle succède à son père, l’ancien sénateur Joseph Ostermann qui, à 77 ans, avait choisi de se retirer. Elle s’est imposée nettement (55,5 %) face au Hervé Bour, déjà adversaire du maire sortant en 2008.

Conseillère municipale depuis 2001, adjointe depuis 2005, elle était en charge des finances et des associations lors du dernier mandat. Dans cette campagne électorale, Michèle Eschlimann  a joué la carte de l’expérience, mais elle avait surtout mis en avant son statut de femme. « Une femme-maire, c’est cela le vrai changement pour Wasselonne », clamait son document électoral. Les Wasselonnais lui ont offert leur confiance.

Mère de deux fils de 26 et 24 ans, Michèle Eschlimann est chargée de mission à la SIBAR, un bailleur social strasbourgeois.

Municipales en Alsace : la droite confortée, l’îlot rose autour de Strasbourg assiégé

L’Alsace a confirmé dimanche soir son ancrage à droite, confirmant ses positions dans les principales villes à l’exception de l’îlot rose autour de la capitale régionale Strasbourg, qui est toutefois fortement assiégé.

VOTE

L’UMP Fabienne Keller est arrivée en tête avec 32,93% des suffrages exprimés, devant le sortant PS Roland Ries (31,24%), avec un FN en mesure de se maintenir
au second tour (10,94% des voix). Pour autant, Mme Keller, aux manettes de la ville entre 2001 et 2008, n’aura peut-être pas sa revanche en raison de cette triangulaire avec le candidat FN Jean-Luc Schaffhauser. Roland Ries estimait une victoire « jouable » en comptant sur un important réservoir de voix à gauche et son alliance avec les Verts. « On voit mal Fabienne Keller séduire les électeurs du Front national, elle qui avait voté en faveur du mariage pour tous », analyse le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager.

Se disant victime d’une forte abstention (50,32%), « grand vainqueur de ce premier tour des élections municipales », Roland Ries y voit un « message politique destiné au gouvernement, au président de la République dans un contexte difficile ». Au sud de Strasbourg, le socialiste Jacques Bigot a été réélu dès le premier tour pour un quatrième mandat avec 59,05% des voix. Mais un autre bastion PS de la périphérie strasbourgeoise est menacé: la liste du maire sortant de Schiltigheim, le PS Raphaël Nisand, n’a rassemblé cette fois que 25,82% des suffrages au premier tour (contre 32,43% en 2008), talonnée à droite par celles de Jean-Marie Kutner (UDI, 24,98%) et de Christian Ball (UMP, 20,19%).

Sans surprise, l’UMP conserve Haguenau, où le député-maire Claude Sturni a été réélu avec 54% des voix. Dans le Haut-Rhin, l’UMP a conservé la ville de Colmar, où le maire sortant Gilbert Meyer, 72 ans, a été réélu dès le premier tour lui aussi pour un quatrième mandat avec 51,32% des voix, malgré quatre autres listes concurrentes. Très ému, Gilbert Meyer s’est félicité devant les caméras de France 3 Alsace d’avoir été réélu au terme « de la meilleure élection de tous les temps à Colmar ». A Mulhouse, le maire sortant UMP Jean Rottner se trouvait en ballottage favorable avec 42,17% des voix. Il fera face dans une triangulaire à un PS en léger recul par rapport à 2008 et un FN en forte poussée (près de 22%).

Jean Rottner, un médecin urgentiste qui fut le premier adjoint de l’ancien maire Jean-Marie Bockel avant de lui succéder en 2010 en cours de mandat, semble avoir fait le plein des voix qui avaient soutenu en 2008 M. Bockel, désormais à l’UDI. Dans cette ville historiquement de gauche, mais passée à droite en 2007 à la faveur du basculement dans le camp sarkozyste de Jean-Marie Bockel, la surprise vient de l’extrême droite, la candidate FN Martine Binder atteignant 21,85% des voix (alors que 14,27% des électeurs avaient voté FN en 2008). Au second tour de 2008, le socialiste Pierre Freyburger n’avait été devancé que d’un cheveu par le tandem Bockel-Rottner. Mais il risque cette fois d’avoir du mal à rallier davantage d’électeurs, à moins d’aller puiser dans le fort réservoir d’absentionnistes (53,23%), du fait des faibles scores de l’extrême gauche (moins de 5%) et de l’absence cette année d’une liste écologiste au premier tour. (AFP)

Taux de participation au premier tour en 2014