26 Mai

Elections européennes dans les Alpes du Nord : l’analyse du politologue Simon Labouret

Au lendemain du scrutin européen, France 3 Alpes a demandé au politologue de Grenoble, Simon Labouret de se pencher sur la parole des urnes. Dans les Alpes du Nord, à quelque chose près, les électeurs ont voté comme dans le reste de la France, mettant le FN en tête. Le « coup de tonnerre » annoncé depuis de nombreuses années est arrivé, note le spécialiste. D’après lui, le FN a pu compter sur son électorat habituel, sur les souverainistes et a grignoté, une fois encore, l’électorat de l’UMP « et même au-delà ».

Simon Labouret commente également la claque des partis traditionnels, PS et UMP qui se lit aussi dans les résultats alpins.

Il faut une exception pour confirmer la règle. Grenoble a voté massivement pour EELV, plaçant le parti écologiste en tête, comme pour les Municipales.

   >>> Les articles de France 3 Alpes sur les élections européennes

20 Mai

La transition « urinistique » passe par les urinoirs d’Europe-Ecologie!

Il y avait 700 personnes environ pour le meeting d’Europe-Ecologie, lundi 19 mai, à Grenoble. 700 personnes sous un chapiteau pour soutenir Michèle Rivasi, tête de liste EELV pour le Sud Est. 700 personnes et autant de petits besoins à satisfaire. Alors, dans une ville désormais écolo, il était de bon ton de marquer le coup. Les toilettes étaient aux couleurs de l’écologie du temps jadis. Toilettes sèches pour les dames et urinoirs de fortune pour les hommes. Quel chantier!

EELV

Et si Michel Barnier s’engageait pour les élections régionales?

Le commissaire européen savoyard, Michel Barnier, était l’invité de France 3 Alpes, lundi 19 mai. Il a parlé de l’Europe, bien sûr, mais répondant à une question de Bernard Portugal sur son avenir en politique, il a aussi parlé de Rhône-Alpes. Sur l’air du « pourquoi pas », Michel Barnier a expliqué qu’il était prêt à s’engager mais qu’il devait encore « rencontrer des gens ».

Le Tweet de Tardy qui condamne Copé

Le député UMP d’Annecy Lionel Tardy est un habitué de Twitter où il parle régulièrement de foot… et de politique. Si en foot il compte les points de son équipe, Evian-Thonon-Gaillard, en politique il lance des piques qui ne passent pas inaperçues. En février, alors que l’évocation de surfacturations dans la campagne présidentielle faisait tanguer Jean-François Copé, Lionel Tardy « l’enfonçait » en commentant simplement sur Twitter : « Tout le monde le savait ».

Aujourd’hui, c’est en s’adressant à Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l’UMP, qu’il pointe un nouveau clou sur la croix du patron.

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« Je te rassure les électeurs et les militants sont intelligents, ils savent faire la différence entre Copé et l’UMP ». Ambiance. Une réaction épidermique alors que Copé semble vouloir faire porter le chapeau des fameuses factures à Sarkozy.

Faisant mine de ne pas comprendre, ou au contraire de trop bien comprendre, Geoffroy Didier a répondu: « Je te rejoins: les militants sont la force de l’UMP! Et je sais que nous avons en commun cette passion militante #union »

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En réponse, sur Twitter, des militants ont regretté que ces aigreurs réapparaissent à la veille des Européennes, à l’heure où l’UMP aurait besoin d’une certaine #union.

28 Mar

Revoir le débat sur les Municipales à Chambéry

Ce jeudi 27 mars, Bernadette Laclais, maire sortante socialiste, et Michel Dantin, UMP-UDI, se sont retrouvés sur le plateau de France 3 Alpes pour leur dernier débat des Municipales. Dans la première partie, une « affaire » a occupé les échanges. Pendant la campagne, Michel Dantin a utilisé un rapport interne sur les finances de la ville pour pointer les difficultés de la mairie. Bernadette Laclais n’a pas vraiment apprécié cette divulgation de documents internes et envisage des poursuites. ça donne le ton du débat!

Municipales. Revoir le débat sur Grenoble

Les quatre derniers candidats ont été réunis une dernière fois sur le plateau de France 3 Alpes, ce jeudi 27 mars. Une émission enregistrée dans l’après-midi, alors que l’on annonçait encore la venue de Christiane Taubira à Grenoble pour soutenir Eric Piolle. Depuis, elle a raté son train! Qu’importe, lors de la diffusion en deuxième partie de soirée, nous avons souhaité laissé ce morceau sur les soutiens, assez riche d’enseignements en cette période où la gauche se divise dans cette bataille de Grenoble.

Le débat n’a pas tourné qu’autour de çà, on a aussi parlé des transports, de la sécurité… Un bon moyen de se faire une idée sur les forces en présence avant le 2d tour.

 

26 Mar

A Grenoble, le centriste Philippe de Longevialle soutiendra le PS

Il gouvernait déjà avec les socialistes lors de la dernière mandature mais il avait décidé de représenter le centre à Grenoble lors du premier tour. Mal en a pris à Philippe de Longevialle qui n’a pas passé la barre des 5%. Du coup, pas le droit de fusionner mais le centriste a décidé de donner son avis. Un avis où l’ex candidat explique qu’il ne porte pas les écologistes dans son coeur.

« A l’analyse de leur comportement passé, de leur programme et de leurs soutiens, il nous apparaît qu’une victoire de la liste « Grenoble une ville pour tous », conduite par Eric Piolle, ferait courir un grave danger pour l’avenir de Grenoble ». Rien que ça. Philippe de Longevialle justifie: « leurs prises de position négatives, tant sur le développement des filières scientifiques d’excellence de Grenoble, le soutien à l’activité économique et commerciale, que le développement d’infrastructures permettant le contournement et le désenclavement de Grenoble sont de nature à causer un préjudice grave à l’économie grenobloise, à ses emplois et à son avenir. »

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Et le candidat centriste de conclure: « le maintien de la liste « Aimer Grenoble pour vous », malgré les diktats des instances politiques parisiennes est un acte courageux que nous saluons ». Il appelle donc à voter Safar.

En outre, lors d’une conférence, Philippe de Longevialle a fait part de ses difficultés financières. Il ne sera pas remboursé de sa campagne et le trou est estimé à 50.000 euros! Le centriste appelle donc à un appel aux dons.

A Grenoble, quand les amis d’Alain Carignon veulent sauver le soldat

Il n’y a pas que Nicolas Sarkozy qui a des amis unis autour d’une association. A Grenoble, on ne sait pas combien ils sont, mais il y a les « Amis d’Alain Carignon ». Et dans cette période d’entre-deux-tours, ils ont trouvé bon de prendre la plume pour soutenir le 9e de la liste Matthieu Chamussy non sans lancer quelques piques à la tête de liste.

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François Tarantini, Secrétaire Général des Amis d’Alain Carignon, explique: « à l’issue du premier tour, il faut rappeler que le socle des voix de droite est à minima de 38%, le score obtenu par Alain Carignon en 2008 alors même que notre camp était divisé ». L’air de rien, les « Amis » ne font-ils pas comprendre que Carignon faisait mieux que Matthieu Chamussy?

Et ils enchaînent en demandant aux Grenoblois « si nombreux partisans d’Alain Carignon » de se mobiliser pour le second tour. Attendez, c’est pas fini: « tous ceux qui ont été déçus et auraient préféré qu’il conduise la liste et soit le futur Maire de Grenoble doivent faire fi de leurs préférences et regarder le danger que l’éventuelle élection de E.Piolle fait courir à Grenoble ». 

Au bout du compte, appuyer une nouvelle fois là où ça fait mal à droite, à savoir les relations tendues entre Carignon et Chamussy, est-ce vraiment une bonne idée?

 

A Grenoble, le positionnement tortueux de Denis Bonzy

Sur son blog, Denis Bonzy, qui n’a décroché que 3,53% des voix au premier tour joue aux « éliminations » pour diriger ses électeurs. Il faut lire entre les lignes pour comprendre le positionnement de celui qui s’était fait candidat de la société civile.

-Pour lui, l’enjeu est pourtant simple: qui peut être le rempart pour éviter que le 7 avril Jean Luc Mélenchon soit le 1er invité d’honneur d’une nouvelle municipalité installée le 4 avril au soir?
– On comprend qu’il n’appelle pas à voter pour la liste d’Eric Piolle 

-A mes yeux, la liste Croire en Grenoble a déjà pris une responsabilité importante en ne prenant pas dès lundi 24 mars au matin les initiatives d’un large rassemblement républicain pour éviter la perspective ci-dessus énoncée.
– On comprend qu’il n’appelle pas à voter Matthieu Chamussy

-Dans la tradition républicaine comme dans la réalité habituelle des chiffres, ce rassemblement est d’ordinaire conduit autour de celui ou de celle qui occupe la seconde place du 1er tour face aux menaces présentées par celui ou par celle en première position.
– C’est flou mais le deuxième au soir du premier tour c’était bien le socialiste Jérôme Safar donc on imagine que Bonzy votera Safar

21 Mar

Pages Municipales: Les « malgré eux » du FN à Chamonix; l’enjeu du Center Parcs à Roybon et les frontaliers d’Annemasse dans la campagne

La Page Municipales de France 3 Alpes du vendredi 21 mars commence par une polémique qui concerne le Front National. Au moins six colistiers affirment qu’ils se sont retrouvés candidats « malgré eux « . Parmi eux, un père et son fils.

Quand des citoyens profitent de la campagne pour se rappeler au bon souvenir des élus. 250 personnes environ se sont rassemblées devant le Conseil général de l’Isère. Toutes demandaient l’abandon du programme « Center Parcs » dans la village, au nom de la préservation de l’environnement. Dans le même temps, une autre manifestation, cette fois en faveur du projet, était organisée à Roybon non loin du futur parc.   

Jean-Marie le Pen a relancé une polémique il y a quelques jours, en soutenant la décision suisse d’instaurer des quotas migratoires. A Annemasse, une ville où vivent beaucoup de frontaliers, le discours a du mal à passer.  

Zoom sur Meylan. Dans cette banlieue aisée de l’agglomération grenobloise, la maire sortante doit se battre sur deux fronts: elle doit faire face à liste de gauche et à une autre… dissidente à droite. Le tout sur fond d’ennuis judiciaires.

Rendez-vous dimanche à partir de 19 heures et jusqu’à 23 heures pour la grande soirée spéciale sur France 3 Alpes et sur alpes.france3.fr