17 Jan

Insolite : CNews confond le Capitole de Washington avec… Toulouse !

Ce samedi 16 janvier 2021, CNews a commis une (belle) bourde. En voulant illustrer un article web sur le Capitole de Washington, la chaîne de télévision a utilisé une photo de la place du Capitole… de Toulouse. L’erreur a fait le tour des réseaux sociaux. 

© Grégory Philipps/ Maxppp

Toulouse et Washington ont un point commun : le Capitole. Cependant, la similitude s’arrête ici. Les deux édifices ont des fonctions politiques et symboliques bien différentes, sans parler de l’architecture. Bref, impossible de les confondre !

Pourtant, la rédaction de CNwes a fait la bourde ce samedi 16 janvier 2021.

En publiant un article web sur l’arrestation d’un homme armé à proximité du Capitole de Washington, la chaîne d’information l’a l’illustré avec une photo de… Toulouse ! 

Julien Leroy

16 Jan

Comment profiter du succès des cryptomonnaies ? Ces Toulousains vous aident

En 2020, le Bitcoin et les autres monnaies virtuelles ont battu des records. Pour se familiariser avec ce domaine, plusieurs initiatives sont nées à Toulouse. Exemples avec « Le Journal du coin », « Koinju » ou « Money Block » destinés à la fois aux convertis et aux néophytes. Reportage TV.

© Jean-Luc Flémal / MAXPPP

Bitcoin, Chainlink, Binance Coin, Ethereum, Aaeve,… En 2020, les monnaies virtuelles rencontrent de plus en plus succès. Aujourd’hui, plus de 100 millions de personnes les utilisent à travers le monde (selon un rapport de l’université de Cambridge de septembre dernier). 

La plus connue est le Bitcoin. Sa valeur a grimpé de 200 % lors des 3 derniers mois pour atteindre la barre des 22 000 euros.

Mais comment se lancer dans ces monnaies numériques ? Comment éviter les escroqueries ?

A Toulouse, plusieurs start-up se sont lancées dans le conseil et la formation dédiés aux cryptomonnaies. 

Exemple avec « Le Journal du coin.com ». Il s’agit du seul média francophone dédié à l’actualité de ce secteur. Ou encore « Koinju », une plateforme qui étudie les places de marché spécialisées pour conseiller les particuliers et les entreprises.

Une de nos équipes de France 3 Toulouse (Serje Djian et Olivier Denoun) est allée à leur rencontre :

Par ailleurs, il existe « Money Block« , une variante du Monopoly où les Bitcoins remplacent les billets de banque. Un jeu de stratégie qui permet de s’initier (sans risque) aux cryptomonnaies.

Julien Leroy

13 Jan

A Muret, Nelly Lestrade cartonne sur YouTube avec ses cours… de peinture au couteau !

138 000 abonnés et près de 12 millions de vues… à 48 ans, Nelly Lestrade est devenue une star sur YouTube. Sa spécialité : des tutos de peinture au couteau réalisés depuis son atelier de Muret.

Nelly Lestrade (©)

« Fort de mon expérience de professeur de peinture au couteau, mon fils m’a convaincu en 2018 d’ouvrir une chaîne YouTube. J’ai commencé à faire des tutos comme si je donnai un cours » raconte Nelly Lestrade. Le succès est immédiat. Sa première vidéo sur la réalisation d’un bouquet de fleurs totalise plus de 200 000 vues.

En l’espace de 3 ans, Nelly Lestrade a produit une centaine de tutos sur la peinture au couteau.

Basée à Muret, l’artiste peintre est tombée amoureuse de cette technique picturale apparue au 19e siècle. En fonction de la forme de la lame, on peut déposer la pâte à des endroits précis. Cela offre des tableaux à la fois réalistes et colorés. 

Contrairement à une idée reçue, « la technique est elle-même ludique » explique Nelly Lestrade. « Même si on n’a jamais peint, on peut produire sa première oeuvre au bout de 3 heures« .

Après avoir vendu ses propres toiles, la Muretaine ouvre en 2008 son atelier de cours avant de l’étendre sur YouTube.

Totalement gratuit, Nelly Lestrade poste un nouveau tuto chaque lundi en variant les thèmes et les styles.

Vous pouvez ainsi apprendre à réussir un voilier, un paysage ou une lady à New-York tout en devenant un as du couteau à peindre.

© Nelly Lestrade

Les vidéos de Nelly Lestrade totalisent 12 millions de vues. Elle est suivie en Europe mais aussi au Brésil, au Québec et en Russie. A 48 ans, elle est devenue une star du web. D’ailleurs, elle a reçu récemment le trophée d’argent récompensant les youtubeurs de plus de 100.000 abonnés.

Un succès qui l’a amené à publier son premier livre en juillet 2020 : « La peinture à l’huile. Peinture au couteau » aux éditions VIGOT/ULISSE.

Découvrez sa chaîne YouTube en cliquant ici !

Julien Leroy

15 Déc

Lancement de la 5G à Toulouse et dans 36 communes avoisinantes

© Alexandre MARCHI / MaxPPP

Après des mois de tests, le réseau 5G est activité officiellement ce mardi 15 décembre à Toulouse. Une première offre commerciale proposée par Orange.

« En lançant la 5G à Toulouse, Orange remplit ainsi son rôle d’opérateur leader en accompagnant au mieux l’évolution des modes de consommation des Français, leur permettant de bénéficier de la meilleure qualité de réseau possible, même dans les zones les plus denses » précise l’opérateur télécom.

Son réseau 5G couvre Toulouse (« 99% de la population« ) mais aussi 36 communes de l’aire urbaine de la ville rose. Un déploiement qui va de Léguevin à Saint-Orens en passant par Portet-sur-Garonne, Tournefeuille, Blagnac, Ramonville et Lespinasse.

© Orange

Le 1er octobre dernier, Orange avait obtenu, lors des enchères, la plus grande part des blocs de fréquences en jeu. D’ici fin 2020, l’opérateur veut connecter 160 villes en France.

Dans les prochains mois, SFR, Bouygues et Free proposeront à leur tour, des offres 5G sur l’agglomération toulousaine.

A quoi va servir la 5G ?

2G, 3G, 4G, 5G,… la future norme de téléphonie mobile doit permettre aux opérateurs d’offrir à la fois un débit plus important que celui offert par la 4G actuelle et un temps de latence.

La 5G promet de répondre aux futurs besoins de connectivité en particulier dans la voiture autonome, la santé connectée ou encore l’internet des objets.

Dans le monde, plusieurs ont déjà lancé les commercialisations de la 5G. 14 pays européens ont devancé la France. Sans oublier la Chine et les USA. Le pionnier est la Corée du Sud qui déployé ce méga réseau dès avril 2019. 

Julien Leroy

14 Déc

Toulouse : lancement d’une monnaie virtuelle éco-responsable

Créer une monnaie locale éthique pour favoriser les circuits courts et mieux respecter l’environnement. C’est l’idée de deux étudiants de l’INSA de Toulouse. Ils s’apprêtent à lancer « Seed » en février 2021.

© Seed

« Envie d’une monnaie qui a du sens… » résume en quelques mots Séréna Giraud, co-fondatrice de Seed.

Depuis 2017, cette étudiante Toulousaine de 22 ans (et membre de l’équipe de France de patinage artistique) travaille avec Yann Tavernier (également en 4e année de l’INSA de Toulouse et ex-volleyeur professionnel) sur un projet de monnaie virtuelle éco-responsable.

Sa particularité : une monnaie locale qui fonctionne uniquement dans tes changes favorisant les circuits courts et l’environnement. 

« Le principe, c’est que chaque action ou consommation responsable sera récompensée avec des Seeds. Ensuite, ces Seeds pourront être cumulés puis réutilisés dans un réseau d’enseignes éthiques, locales et durables pour réaliser de nouvelles actions et consommations de ce type. L’objectif, c’est de favoriser une économie locale tout en créant un cercle vertueux où chaque action responsable en entraîne une nouvelle » précise Séréna Giraud.

« Nous nous situons donc à mi-chemin entre une monnaie locale et un système de fidélité responsable » complètent les fondateurs.

En effet, Seed récompense l’achat éco-responsable mais aussi les actes tels qu’un trajet en vélo ou la participation à un atelier sur l’écologie.

« Pour que ça fonctionne, on est en train de dénicher un tas d’alternatives sur Toulouse et ses alentours et dans tous les domaines : alimentation, restauration, cosmétiques, transports… » assure le duo. 

Plusieurs enseignes spécialisées dans l’économie sociale et solidaire se sont montrées très intéressées par l’initiative.

© Seed

Séréna Giraud et Yann Tavernier s’activent pour finaliser leur monnaie virtuelle. Une version beta est prévue dans les prochaines semaines avant un lancement officiel en février 2021.

En attendant, ils ont lancé une campagne de crowdfunding. Près de 9500 euros ont été récoltés sur les 12 000 espérés. Il est encore possible de les aider financièrement jusqu’au 21 décembre sur la plateforme Zeste.

Depuis plusieurs années, les initiatives eco-responsables foisonnent à Toulouse. D’ailleurs, l’économie sociale et solidaire (ESS) pèse 867 millions d’euros sur la ville rose et regroupe plus de 33 000 salariés selon des chiffres de Toulouse Métropole.

Julien Leroy

09 Déc

Labège : une nouvelle directrice pour l’IoT Valley

© IoT Valley

Près de Toulouse, l’IoT Valley de Labège annonce ce mardi 8 décembre, l’arrivée de Sylvie Vergez en tant que directrice générale.

Elle succède ainsi à Bertran Ruiz (directeur général) et Simon Vacher (directeur des opérations) à la tête de l’association depuis 2014. Ces derniers ont décidé de créer luer propre startup : Airsaas.io, spécialisée dans la transformation digitale des entreprises.

Ingénieure informatique, Sylvie Vergez s’est lancée dès 1994 dans l’expérience entrepreneuriale, en cofondant l’agence web « Midiway ». En 2011, elle est nommée Directrice du développement de la Mutuelle Nationale des Sapeurs-Pompiers de France avant de participer en 2014, au développement commercial de Sigfox.

A la tête de l’IoT Valley, Sylvie Vergez va poursuivre la stratégie de développement et d’accélération de l’écosystème de Labège.

« L’IoT Valley donne les moyens à un territoire de dynamiser son économie et de renforcer ses capacités de résilience. Notre proposition de valeur réside dans un modèle d’exécution qui accélère l’innovation de l’industrie, tout en favorisant l’émergence de startups. L’IoT Valley garantit l’accès à la meilleure expertise dans les technologies du numérique associées à la valorisation de la data (IoT, IA,…) » – Sylvie Vergez, Directrice Générale de l’IoT Valley.

Fondé en 2011, l’IoT Valley de Labège est un campus de start-up et d’innovations spécialisées dans l’internet des objets. Elle héberge Sigfox, plus de 40 startups et partenaires regroupant 645 collaborateurs.

Sylvie Vergez devra également finaliser le projet du campus mondial de l’IoT Volley prévue pour 2022.

Julien Leroy

08 Déc

Musique : Des Toulousains lancent un « Netflix » des concerts et des vidéos d’artistes

Info exclusive. A Toulouse, une start-up s’apprête à créer la première plateforme de vidéo à la demande dédiée à la musique. Pour quelques euros par mois, « Allive » propose des vidéos lives d’artistes reconnus ou émergents. Un concept unique en Europe. Lancement en janvier 2021.

© Gonzales / MaxPPP

Créer une plateforme de streaming pour écouter et voir des artistes musicaux. C’est le concept original imaginé par trois jeunes Toulousains : Manuel Darrault (33 ans) et les deux frères jumeaux, Antoine et Thomas Garcia (25 ans).

Baptisé « Allive », ce service de vidéo à la demande est à la fois un mélange de Deezer et de Netflix

Pour 4,99 euros par mois, la plateforme permet de regarder en illimitée des vidéos d’artistes confirmés, indépendants ou émergents.

« Nous leur proposons de tourner des lives promos exclusifs de 30 minutes minimum à intégrer à notre catalogue » précise Manuel Darrault, l’un des fondateurs.

L’idée d’Allive est née au début de l’épidémie de Covid-19.

Partant du constat que la situation actuelle ne permet pas ou peu aux artistes de pouvoir maintenir une activité normale (annulation des concerts, report, baisse considérables des ventes de disques, perte de revenus ), nous proposons une alternative inédite, simple et équitable pour pallier à ces contraintes. – Les fondateurs d’Allive.

Aider les artistes indépendants ou émergents

L’autre objectif d’Allive est de devenir une plateforme plus équitable afin d’aider les musiciens émergents.

Les concepteurs veulent ainsi promouvoir l’User Centric. Il s’agit d’un système de rétribution des artistes basé sur l’utilisation réelle de la plateforme. Et non plus au prorata (le Data Centric).

« Pour faire simple, une personne qui s’abonne sur notre plateforme rémunère les artistes qu’elle aura réellement écouté » poursuit Manuel Darrault. « Cette méthode va dans le sens opposé des pratiques utilisées par toutes les grandes plateformes telles que Netflix, Deezer et Spotify ».

Parallèlement, les Toulousains souhaitent optimiser leur modèle économique en lançant un second dispositif de redistribution.

« Pour les artistes « confirmés », les revenus générés (..) sont réinvestis par la plateforme dans la production de contenu pour l’ensemble des artistes de la plateforme » précise Manuel Darrault.

A court terme, Allive envisage de proposer des documentaires musicaux et une billetterie pour des live-stream

Le lancement de cette plateforme unique est prévu pour le début de l’année 2021.

« En attendant, nous avons lancé un appel à candidature à tous les artistes émergents et indépendants de France pour alimenter la plateforme équitable avant son ouverture » – Allive.

Le premier catalogue proposera au moins 50 heures d’écoute.

>>> Plus d’info sur www.allive.fr

Julien Leroy

04 Déc

Toulouse : champion de e-sport et futur danseur professionnel

© France 3 Occitanie

Reportage TV. Le Toulousain Dehren Tetu a deux passions : les jeux vidéo et la danse hip-hop.

A 19 ans, il fait partie des meilleurs joueurs français de e-sport. Prochainement, il va affronter avec ses coéquipiers, 64 autres équipes dans un tournoi de Fornite.

Mais le jeune homme est venu surtout dans la ville rose pour devenir danseur professionnel et enseigner d’ici quelques années.

Une de de nos équipes de France 3 Toulouse (Corentin Belard et Thierry Villeger) l’a rencontré.

Portrait d’un compétiteur à l’esprit d’équipe.

 

Julien Leroy

01 Déc

Thérapie digitale : Des Toulousains lancent l’une des premières DTx de France

Exclusif. Dans le monde de la e-santé, les thérapies numériques (DTX) commencent à apparaître. Cette nouvelle génération de traitements médicaux offre de nouvelles opportunités aux professionnels de santé. Près de Toulouse, l’entreprise HAPPYneuron est l’un des pionniers français avec son DTx baptisé « Le Royaume d’Adelia – Maeva Le Défi« . Né en Occitanien, l’outil est destiné aux enfants dyslexiques. Sa sortie est prévue pour début 2021.

© HappyNeuron

Thérapie digitale, DTx, digiceutique ou encore digital Therapeutix,.. l’appellation est apparue depuis 2/3 ans dans le secteur de la e-santé. Derrière ce terme encore un peu flou, il s’agit de traitements médicaux via des applications numériques.

Ce dispositif à visée thérapeutique est élaboré comme un produit de santé à part entière avec validation scientifique, évaluation clinique et homologation par les autorités.

Si plusieurs DTxsont déjà commercialisées aux USA, le marché en est encore à ses balbutiements en France. Des projets commencent à émerger mais tout reste à faire (formation des professionnels, adaptation des logiciels, réglementation,…)

L’un des premières DTx français (et la première en Occitanie) s’apprête à naître chez HAPPYneuron, basée à Grenade près de Toulouse. 

Depuis 2000, ce leader européen de la stimulation cognitive conçoit des outils de rééducation et de réhabilitation pour enfants, adolescents et adultes souffrants de troubles cognitifs (problème de langage, difficulté de lecture, perte de mémoire,…). 

Depuis des mois, les équipes de HAPPYneuron (avec l’aide du CNRS de Grenoble et de la start-up Freya Games) mettent au point une thérapie digitale pour les orthophonistes et leurs patients.

Baptisée « Le Royaume d’Adelia – Maeva le Défi« , il s’agit d’une application numérique ludique « destinée aux enfants de 6 à 10 ans qui présentent des Troubles Spécifiques des Apprentissages liés à un déficit de l’empan visuo-attentionnel » nous précise Didier Ghenassia, CEO de HAPPYneuron. « Ce jeu repose sur le protocole d’entraînement intensif Maeva dont l’efficacité clinique a été démontrée dans le cadre d’une thèse » assure-t-il.

Afin d’aider les enfants à respecter le protocole et ainsi augmenter leur vitesse de lecture, ce DTx prend la forme d’un serious game. Ce travail a été confié à Freya Games basée à Labège.

« L’idée est de concevoir un univers graphique et une narration permettant de donner envie aux enfants d’aller plusieurs fois par semaine s’entraîner sur des tâches qui leurs sont difficiles » explique Willy Lafran, co-fondateur de Freya Games.

La commercialisation de ce dispositif médical unique est prévue pour début 2021. Le marché s’annonce prometteur. HAPPYneuron équipe déjà 50 % des cabinets orthophonistes de France. 

Julien Leroy

30 Nov

Après les affiches de Jazz in Marciac, un Toulousain colore la page de Google

© Sébastien Gravouil

Le dessinateur Toulousain Sébastien Gravouil, a eu le droit de redessiner le logo de Google (Doodle) ce samedi 28 novembre 2020. Le géant américain a fait appel à son coup de crayon pour rendre hommage à la carrière d’Henri Salvador.

Les illustrations (très) colorées de Sébastien Gravouil sont connus des amateurs de jazz. Il a réalisé plusieurs affiches du festival Jazz in Marciac qui se tient chaque année dans le Gers.

Régulièrement, Google modifie temporairement son logo pour un événement particulier. On parle alors d’un Doodle (à ne pas confondre avec l’application qui permet de caler un rendez-vous entre amis).

Ces derniers jours, le moteur de recherche semble être sous le charme des dessinateurs de la ville rose. Le 15 novembre dernier, il avait déjà confié sa page d’accueil à Antoine Maillard pour célébrer Jacques Brel.

Julien Leroy