13 Juil

Visite de la future cité des start-up de Toulouse

Dans 3 ans, Toulouse aura sa propre « station F ». La Présidente de la région, Carole Delga vient de l’officialiser. Le village de start-up s’installera dans les anciennes halles Latécoère à Montaudran. Petit tour du propriétaire en exclusivité.

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

« J’en avais fait une promesse de campagne, aujourd’hui la Région le fait et créera une Cité des startups à Toulouse à l’horizon 2020 » a déclaré Carole Delga, le 6 juillet dernier lors de la visite d’un chantier à Montaudran.

La présidente de région veut ainsi un incubateur « dédiée à l’accompagnement de startups régionales et à la promotion de l’innovation made in Occitanie » précise-t-elle. La cité herbegera également un fablab, un espace de co-working, un showroon et le siège de la future agence de développement économique.

L’objectif est de « renforcer l’écosystème d’Occitanie en matière d’innovation pour en faire la Silicon Valley française et la 1ère région européenne dans ce domaine« .

Cette Cité des startups verra le jour dans anciennes Halles Latécoère dans le quartier de Montaudran. La région vient de racheter les 10.000 m² de locaux. Une acquisition qui offrira une seconde vie à ce lieu emblématique de l’aéronautique. 

La pépinière « sera donc au cœur de ce futur quartier de Toulouse Montaudran Aerospace (..) avec la proximité immédiate des écoles d’ingénieurs, de l’université et de ses laboratoires, mais aussi de l’IOT Valley de Labège et du futur quartier numérique ENOVA du Sivocal » complète la présidente.

L’ouverture est prévue pour 2020. Une seconde cité devrait naître à Montpellier.

>>> Voici en avant-première, les locaux de la future cité :

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

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© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

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Julien Leroy

19 Mai

Toulouse et Montpellier dans le top 8 des villes où créer sa start-up en France

Quelle est la meilleure ville française pour créer sa start-up ? Le magazine Forbes vient d’établir le Top 8 des métropoles où il fait bon d’innover. Toulouse se classe 4e. Montpellier, 7e.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Toulouse et Montpellier sont des paradis pour les entrepreneurs français. Selon un palmarès du magazine Forbes publié fin avril, la ville rose se classe 4e des villes où il faut lancer sa start-up. Montpellier est 7e.

Classement des villes françaises où créer sa start-up :

  1. Lyon
  2. Lille
  3. Nantes
  4. Toulouse
  5. Bordeaux
  6. Marseille
  7. Montpellier
  8. Strasbourg

Forbes a réalisé son étude en prenant en compte les labels French Tech et l’enquête 2016 de L’Entreprise-L’Expansion-Ellisphere sur le palmarès des villes où entreprendre.  

Pour le magazine économique, Toulouse propose un « environnement intéressant pour les start-up : La Cantine pour se développer et coworker, le Camping ou Connected Camp permet aux start-up spécialisées dans les objets connectés d’être accélérées. Un incubateur et des pépinières d’entreprises maillent le territoire et des start-up week-end sont également organisés ». 

Quant à Montpellier, la rédaction note le pari réussit du Business Innovation Center (Bic) ouvert en 1987 par l’ancien maire Georges Frêche. Cet incubateur est considéré comme l’un des meilleurs au niveau mondial selon le classement suédois d’Ubi global. « Initiative intéressante, la French Tech Montpellier organise un événement BigUp 4 startup qui permet de croiser les besoins des grands groupes implantés localement et des jeunes pousses » compléte Forbes.

Julien Leroy

09 Mai

Les Toulousains de Tech Corner veulent faciliter l’utilisation du numérique

La plateforme Tech Corner propose des conseils, des guides et des tests sur les dernières innovations numériques. Face à la multiplication et à la complexité des produits high-tech, la start-up toulousaine veut démocratiser les nouvelles technologies en France.

© www.techcorner.fr

© www.techcorner.fr

Quelle enceinte bluetooth choisir ? Quelle est l’utilité de cet objet connecté ? Pourquoi choisir cette batterie ultra-portable ? Comment acheter son premier appareil domotique ? Les questions sont nombreuses lorsqu’on veut acheter le dernier bijou technologique.

C’est le créneau de Tech Corner qui propose à la fois les dernières innovations high-tech et des conseils pour bien choisir. Chaque produit est testé par l’équipe toulousaine qui produit des fiches explicatives et techniques. Le contenu est accessible gratuitement avant de passer à l’achat.  

Les technologies font partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, ces produits sont encore trop réservés aux geeks – L’équipe de Tech Corner

« Tech Corner est un site que l’on visite car pour un achat high-tech, on a besoin d’un véritable accompagnement et de conseils » précise Christophe Serres, l’un des fondateurs.

L’objectif de Tech Corner est de « vulgariser les nouvelles technologies pour le grand public » poursuit-il. « Les technologies font partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, ces produits sont encore trop réservés aux « geeks ». Notre objectif est de limiter cette fracture numérique qui ne cesse de s’agrandir depuis l’apparition d’internet dans les années 90, en rendant accessibles les nouvelles technologies à tous ».

Tech Corner a commencé en 2014, par un blog animé par deux des fondateurs. Deux ans plus tard, l’idée se transforme en start-up gérée par 5 passionnés âgés de 20 à 24 ans : Christophe Serres & Alexandre Prévost, diplômés d’un Master en stratégies digitales, Clément Santamans, diplômé de l’INSA, Sébastien Laboutely, diplômé de l’ISEG et Hervé Koffel, diplômé de l’ESC Toulouse. 

Evidemment, de nombreuses sites web proposent des conseils similaires à Tech Corner. D’ailleurs, le service rappelle les célèbres tests du labo FNAC. Mais le contenu des Toulousains est synthétique et objectif. En quelques paragraphes, on s’informe rapidement du potentiel d’un produit.

« L’équipe se charge de dénicher les dernières tendances technologiques, sélectionne ses coups de coeur, les teste et vous offre la possibilité de les acheter à travers un site internet qui vous met en relation avec ces inventeurs du monde entier »

Comprendre le numérique grâce aux Toulousains

Démocratiser les nouvelles technologies semble être une affaire toulousaine.

Au-de-là de Tech Corner, il existe Demooz. Cette start-up de la ville rose est spécialisée dans la recommandation des produits high-tech. Elle met en relation de potentiels acheteurs avec des particuliers qui possèdent déjà le produit convoité, pour leur permettre de le tester réellement. Née en 2013, la jeune pousse rencontre de plus en plus de succès. Elle compte aujourd’hui 15 salariés et des bureaux à Paris et Bordeaux. 

Autre cas, la boutique en ligne toulousaine Noova. Elle commercialise des objets innovants ou insolites, inventés par des startups partout dans le monde. Né en 2015, le site est en pleine croissance.

>> Découvrez Tech Corner :www.techcorner.fr

Julien Leroy

04 Mai

Le Toulousain « At Home » et sa colocation de start-up débarquent à Paris

L’incubateur toulousain de start-up « At Home » s’exporte à Paris. L’objectif est d’aider les jeunes pousses numériques de la ville rose à s’implanter dans la capitale. Un espace doit ouvrir au mois de juin.

© At Home

© At Home

Dans 1 mois, At Home va s’installer à Paris. Un espace de 800 m² pouvant accueillir 120 personnes, est en cours d’aménagement.

L’antenne parisienne reprendra le même concept que les bureaux toulousains.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel, responsable d’At Home. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Aujourd’hui, le bureau toulousain compte 160 personnes et 15 entreprises dont Liberty Roder, Yestudent, SchoolMoov, Catspad et Demooz. 

L’extension à Paris va permettre de faire connaître le concept mais aussi d’aider les jeunes pousses toulousaines à s’implanter en Ile-de-France. « Plusieurs de nos entrepreneurs ont déjà des équipes à Paris » précise Arnaud Thersiquel. 

Julien Leroy

27 Avr

La French Tech invite les start-up de Toulouse à conquérir le marché international

© Christophe Morin / MaxPPP

© Christophe Morin / MaxPPP

Info pratique pour les start-up de la région toulousaine.

La French Tech Toulouse propose deux missions à l’international. L’objectif est de se faire connaître hors de la ville rose et favoriser le contact avec des donneurs d’ordre étrangers.

Le premier appel propose de participer à la French Touch Conference à New York, du 27 au 29 juin 2017. L’événement professionnel souhaite construire des liens entre la France et d’autres écosystèmes startup partout dans le monde. Inscription avant le 8 mai en cliquant ici.

La French Tech Toulouse invite également à partir au DLD Innovation Festival à Tel Aviv, du 3 au 7 septembre 2017. Depuis 2010, ce salon professionnel est le grand rendez-vous annuel de l’écosystème numérique israélien. Inscription avant le 8 mai en cliquant ici

26 Avr

Tarn : Fin de la monnaie numérique COOPEK

Née dans le Tarn, la monnaie numérique « COOPEK » s’arrête. Après avoir suspendue ses services il y a quelques jours, aucune solution n’a pu être trouvée. Une nouvelle Fintech d’Occitanie disparait.
© Coopek

© Coopek

« Le COOPEK, c’est fini » annonce, ce mercredi 26 avril, l’équipe de la start-up basée au Séquestre, dans le Tarn.

Le 20 avril dernier, la monnaie numérique et alternative avait déjà été contrainte de suspendre ses services pour des raisons budgétaires. « Nous ne disposons pas des soutiens financiers et bancaires suffisants pour poursuivre la suite du lancement » expliquait Gérard Poujade, maire du Séquestre et initiateur du projet.

Une réunion avec les administrateurs s’est tenue, ce mardi 25 avril pour trouver des solutions. En vain. « Des financements insuffisants malgré des chiffres prometteurs La SCIC COOPEK n’aura pas pu trouver les financements pour poursuivre son lancement » annonce la start-up.

L’objectif de Coopek était de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France.

Une monnaie différente qui « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable » expliquait les fondateurs au moment du lancement. 

Coopek marchait ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Après 7 mois de lancement, le projet comptait 400 sociétaires pour 50.000 coopek échangés (soit une valeur de 50.000 euros). Malgré un bilan positif, la fintech est obligé de fermer. « Une situation paradoxale » avoue l’équipe du projet. « Nous sommes en train de rembourser nos usagers et de clôturer les comptes » conclut-elle.

Cette situation rappelle malheureusement les difficultés des Fintech à pérenniser un modèle économique, surtout lorsqu’elles s’adressent au grand public. En Occitanie, les cas se multiplient comme celui du toulousain Morning.

Julien Leroy

20 Fév

Le « village by CA », la nouvelle fabrique de start-up de Toulouse

L’un des plus gros incubateurs de start-up de Toulouse vient de voir le jour sur les allées Jules Guesde. Le Village by CA acceuille déjà 30 jeunes pousses innovantes. Reportage.

@ Village By CA Toulouse

@ Village By CA Toulouse

Toulouse est la deuxième ville française (après Paris) en terme de concentration de start-up. En conséquence, les structures d’accompagnement se multiplient dans la ville rose. Le dernier né est le « village by CA », sur les allées Jules Guesdes.

Inauguré le 30 janvier dernier, ce village d’entreprises accueille déjà une trentaine de jeunes pousses innovantes. C’est l’un des le plus gros incubateurs de Toulouse. 

Créée par la banque Crédit Agricole, la pépinière s’étend sur 2300 m² dans les anciens locaux de la Cour des comptes de Midi-Pyrénées.

Ici, tout est fait pour aider les entrepreneurs : bureaux, salles de sport, open space, espaces privatifs, salle de réunion, connexion internet, espaces de coworking,… Il y a même un happyness officer (un responsable du bonheur).

Chaque entreprise peut rester entre 1 et 3 ans. Elle bénéficie également de conseils et d’un carnet d’adresses.

Découvrez les coulisses du Vilage by CA Toulouse avec le reportage de Christophe Romain et Jack Levé (France 3) – Février 2017 :


Le village by CA de Start-up – Toulouse

>>> Plus d’info sur la page officielle : Village by CA Toulouse 31

Julien Leroy

14 Fév

Start-up : l’Occitanie est vice-championne de France des levées de fonds en 2016

Pour la deuxième année consécutive, les start-up d’Occitanie décrochent le titre de vice-championne de France des levées de fonds. 210 millions d’euros ont été récoltés en 2016 selon le baromètre du cabinet EY. Note région se classe derrière l’Île-de-France et devant l’Auvergne Rhône-Alpes.

© MaxPPP

© MaxPPP

L’économie des start-up de l’Occitanie se porte à merveille. En 2016, les start-up de notre région ont levé 210 millions d’euros, selon une étude du cabinet EY publié le 8 février dernier.

Ce bilan annuel du capital risque en Occitanie représente 33 opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence. Soit près de 10% des investissements français. Le secteur du numérique représente deux tiers des capitaux. 

Les jeunes pousses de Toulouse et de Montpellier sont ainsi les plus performantes de France, derrière celles de Paris. L’Île-de-France a capté, l’an dernier, 1,5 milliards d’euros.

Le Toulousaine Sigfox réussit la plus grosse levée de fonds française

Le bilan occitan est du en grande partie à la levée de fonds de Sigfox en novembre 2016. La start-up de Labège, spécialisée dans les réseaux dédiés aux objets connectés (IoT) est parvenu à récolter 150 millions d’euros. Un record en Occitanie et en France. 

En 2015, l’Occitanie était déjà dans le TOP 3 des investissements par région avec 231 millions d’euros levés.

© EY

© EY

>>> Plus d’info avec l’étude du cabinet EY : cliquez ici

Julien Leroy

29 Jan

CES 2017 : Quelles retombées économiques pour les start-up de Toulouse et Montpellier ?

Malgré un déplacement coûteux, de nombreuses jeunes pousses de Toulouse et de Montpellier, ne regrettent pas le voyage au CES de Las Vegas. Leurs innovations ont cartonné, décrochant des contacts avec de grandes groupes mondiaux. Témoignages.

@ Catspad

@ Catspad

37 startup de Toulouse, Montpellier et de l’Occitanie étaient présentes au Consumer Electronics Show (CES) 2017, du 5 au 8 janvier à Las Vegas. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique.

Une vitrine mondiale qui permet à nos jeunes pousses régionales soit de se faire connaître, soit de « dénicher les nouvelles idées et les tendances » explique le Toulousain, Julien Cabiac de Visiolab. Sa société est spécialisée dans la modélisation 3D pour l’immobilier et l’évènementiel. Pour son premier voyage au CES, le jeune entrepreneur est ravi. Il a pu tester de nombreuses innovations qu’il pourra appliquer dans ses produits.

Chez Revinax, même son de cloche. Cette start-up de Montpellier propose des formations de réalité virtuelle à destination des chirurgiens. « Nous avons rencontré des partenaires que nous n’aurions jamais vu en France » raconte Jean Vincent Trives, le co-fondateur de Revinax. « Le CES permet de réunir tous les acteurs en un même lieu » complète Julien Cabiac. 

C’était le responsable achat produits animaliers d’Amazon – Brice Cavelier, co-fondateur de la start-up toulousaine Catspad

« On ramène des piles de cartes de visite mais pas seulement. (..), en fait, on ramène des lettres d’intention (..) Ces gens là nous rappellent pour des seconds rendez-vous » explique Cédric Rosemont, directeur général d’Axible. Cette jeune pousse de Labège a présenté son cube connecté « So’cube » relié au réseau Sigfox. Chaque face permet de commander un service associé (taxi, nettoyage signaler une panne informatique,…)

Du côté de Catspad, son distributeur connecté de croquettes pour chat a fait sensation au CES de Las Vegas. La startup toulousaine a ainsi décroché un trophée de l’innovation. Mais également plusieurs contacts. Comme cette personne venue spécialement à leur stand. « C’était le responsable achat produits animaliers de chez Amazon (..) une société mondiale qui pèse quelques milliards. Il y a qu’au CES qu’on peut le voir » raconte Brice Cavelier, co-fondateur de Catspad.

« Cela nous a quand même coûté 15.000 euros d’être présent sur place » souligne Julie Leleu, co-fondatrice de Catspad. « Mais le retour sur investissement est plus qu’important (..) Ca nous a permis de gagner presqu’un an à la fois, en visibilité commerciale et industrielle« .

>> Reportage sur le retour du CES 2017 / Denis Tanchereau & Olivier Denoun – France 3 MidiPyrénées – Janvier 2017  :
 
Innov’action : retour du CES Las Vegas
Julien Leroy

10 Jan

Success story du toulousain Santédiscount, le leader français de la parapharmacie en ligne

Le premier site internet français de parapharmacie est basé à L’Union, près de Toulouse. Santédiscount.com connait aujourd’hui une croissance record avec 30 millions d’euros de chiffre d’affaires et une présence dans plusieurs pays européens. Reportage sur cette success-story occitane. 

© France 3 Midi-Pyrénées / BOFFET Laurence

© France 3 Midi-Pyrénées / BOFFET Laurence

« On envoie plusieurs milliers de colis par jour aux quatre coins de la France » précise Julien Levavasseur, responsable logistique chez santediscount.com. 

Santediscount.com est la plus grande parapharmacie de France en ligne. La start-up toulousaine affiche 1 million de commandes et un catalogue de 25.000 références-produits issues de 500 laboratoires. Conformément à la loi française, seuls les produits d’hygiène et de soins sans prescription médicale, peuvent être vendus sur Internet. 

Crée par deux pharmaciens Toulousains, Raoul Chiche, et Jean-Gabriel Carrier, Santediscount.com est basé à L’Union et compte 70 salariés. Parmi eux, des pharmaciens et des cosméticiennes diplômés qui conseillent les patients, par téléphone ou par e-mail. « Les gens ont vraiment besoin d’être rassurés, même sur Internet » raconte Tiffany Nouaillant, l’une des pharmaciennes.

Success-story toulousaine

Aujourd’hui, santediscount.com connait une croissance record. Le site web a doublé son chiffre d’affaires, de 15 millions en 2015 à 30 millions en 2016. « Nous visons 100 millions d’euros d’ici 2 ans » détaille le directeur général, Loïc Lagarde. Un objectif à portée de main depuis le rachat, en décembre 2016, de son principal concurrent : Comptoir Santé au groupe Casino. 

La start-up de L’Union prévoit également de recruter 60 personnes dans les prochains mois et de poursuivre son déploiement en Europe. Le leader français veut décliner son concept à l’international. Déjà présent en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne sous la marque Sanareva, l’enseigne toulousaine vise le reste de l’Europe et la Russie. 

Le potentiel de développement est énorme. En France, le marché de la parapharmacie représente 4 milliards d’euros chaque année pour seulement 3% sur internet. 

Les coulisses de santediscount.com à L’Union, près de Toulouse (reportage France 3 Midi-Pyrénées de Denis Tanchereau & Laurence Boffet) :


Santédiscount, le premier site internet français de parapharmacie né à Toulouse

>> Site officiel : www.santediscount.com

Julien Leroy