07 Jan

#ToutCeQuiBuzz en Occitanie #39 : « Wezr », une station météo connectée conçue par une start-up de Montpellier

© Wezr

© Wezr

Si vous êtes du genre à consulter constamment la météo sur votre smartphone, l’objet connecté « WEZR » pourrait révolutionner votre quotidien.

Il s’agit d’une station météo de poche ultra-précise inventée par une start-up de Montpellier

Plus petit qu’une balle de ping-pong, le capteur s’accroche à votre sac à dos, à votre combinaison ou à votre bâton de ski. Via votre smartphone, la station affiche la température, l’humidité, la pluie, la pression atmosphérique, la direction du vent,…

Développé avec l’aide du CNES, WEZR vise les sportifs, les professionnels de la montage et les passionnés de sports nautique.

L’objet connecté sera commercialisé dans les prochaines semaines.

>>> Revoir la chronique « Wezr » (épisode n°39) dans l’émission « 9h50 le matin Occitanie  » du jeudi 5 janvier 2017 : 


Tout Ce qui Buzz – WER

Depuis septembre 2016, votre blog « Tout ce qui Buzz » fait une excursion sur les plateaux de télévision. Chaque mardi et jeudi, retrouvez votre chronique « Tout Ce Qui Buzz en Occitanie » dans l’émission « 9h50 le matin » sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Languedoc-Roussillon. 

Une chronique qui parle des starts-ups qui cartonnent, des youtubeurs qui buzz, des blogs qui comptent, des applis qui marchent, des web-séries à ne pas rater,… bref, tout ce qui buzz en Occitanie, d’Auch à Nîmes en passant par Toulouse ou Montpellier.

Julien Leroy

22 Nov

IoT : La startup toulousaine Connit lutte contre la légionellose grâce aux objets connectés

Les objets connectés au service de la santé. Basée à Labège près de Toulouse, la startup Connit vient d’être choisie par ENGIE Axima, pour lutter contre la légionellose. Après une première expérimentation à Toulouse, le service va être généralisé à la France entière dès 2017.

© Connit

© Connit

Les objets connectés (IoT). On en parle tout les jours comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ? La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions IoT autonomes dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. 

C’est ainsi que la jeune pousse installée à Labège près de Toulouse, vient de signer un contrat avec ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF). L’objectif est de lutter contre la légionellose grâce aux objets connectés. 

« Alors que les radiateurs se remettent en route, la question des risques associés à la légionellose refait surface » explique le communique de presse de Connit. « C’est une maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau douce chaude (..) En France, entre 1200 et 1500 cas sont recensés chaque année« .

« La légionellose se développe principalement lorsque la température est comprise entre 25 et 47°C – et dans un milieu organique favorable à leur développement (douches, robinets, canalisations d’eau chaude, tours de refroidissement…). Pour la prévenir, il est essentiel de maintenir dans les tuyaux d’eau desservant les particuliers une température entre 50 et 60 degrés » poursuit l’équipe toulousaine.

Les objets connectés de Connit vont ainsi surveiller les tuyaux des réseaux existants et alerter automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Ceci permet au gestionnaire d’intervenir au plus vite sur site pour réparer l’anomalie avant qu’il ne soit trop tard. 

Après une première expérimentation sur des immeubles d’habitation dans le centre de Toulouse, ENGIE Axima prévoit d’intégrer cette solution dans son offre de services en 2017.

Connit, la nouvelle pépite IoT de Toulouse ?

On parle souvent de Sigfox et de son réseau dédié à l’IoT mais plusieurs startups toulousaines gravitent dans le même secteur. Ces jeunes pousses proposent des services liées aux objets connectés.

Connit a ainsi vu le jour en 2012 grâce à deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Aujourd’hui, la société compte 30 salariés et une dizaine de clients principaux parmi lesquels des filiales d’Engie, Eiffage ainsi que des collectivités locales comme la Communauté de communes du pays de Gex. Elle est installée au sein de l’iOT Valley à Labège. En septembre dernier, elle vient de boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros.

Julien Leroy

19 Nov

IoT : Avec ses 150 millions d’euros, Sigfox boucle l’une des plus grosses levées de fonds d’Europe en 2016

Annoncée depuis 10 mois, la start-up toulousaine Sigfox a annoncé ce 18 novembre, une levée de fonds de 150 millions d’euros. Du jamais vu pour une entreprise de Midi-Pyrénées. Un record pour une startup française en 2016.

© Sigfox

© Sigfox

C’est fait ! La start-up Sigfox, spécialisée dans les réseaux dédiés aux objets connectés (IoT) vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros. En janvier 2016, le co-fondateur Ludovic Le Moan avait déjà annoncé la couleur en promettant « un montant relativement significatif »

C’est ainsi que nouveaux investisseurs participent à ce second tour de table : Salesforce, Total, Henri Seydoux, Alto Invest, Swen CP et Tamer Group. Ils viennent grossir le rang des actionnaires de la start-up qui compte déjà de solides références, avec notamment Bpifrance, Intel Capital ou Air Liquide. 

Cette levée de fonds est la seconde de Sigfox après seulement 6 ans d’existence. En février 2015, l’entreprise toulousaine avait levé 100 millions d’euros. Un record à l’époque pour une start-up française.

Couvrir 60 pays et trouver l’équilibre financier

La start-up basée à Labège près de Toulouse, est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. A ce jour, Sigfox est présent dans 26 pays et revendique plus de 10 millions d’objet connectés.

Avec cette nouvelle levée de fonds, la jeune pousse espère couvrir 60 pays. L’objectif est « d’accélérer l’expansion de son réseau international et atteindre une couverture mondiale » précise le communiqué de presse. Elle vise également une introduction en bourse en 2018, très attendue depuis 2 ans.  

L’une des plus grosses levées de fonds d’Europe en 2016 ?

Cette levée de fonds est en train de battre des records.

Jamais une entreprise en Midi-Pyrénées était parvenu à lever une telle somme. Idem pour une startup française en 2016. Au niveau européen, Sigfox sera probablement, cette année, dans le TOP 3 des plus grosses levées de fonds d’Europe. 

La jeune pousse toulousaine pourrait terminer seconde, devant les 100 millions d’euros de Deezer récoltés en janvier 2016 et derrière la star-up écossaise Skyscanner. Le deuxième plus gros moteur de recherche de voyages au monde a bouclé un tour de table de 170 millions d’euros au début de l’année. 

En attendant, Sigfox reçoit ce samedi 19 novembre, la visite du président de la république, François Hollande. Ce dernier est venu féliciter toute l’équipe.

Julien Leroy

06 Oct

IoT : la startup toulousaine Sigfox change de logo et de slogan

sigfox-logo

Fini le papillon. La start-up toulousaine Sigfox change d’identité visuelle. Le nouveau logo a été dévoilé ce jeudi 6 octobre à midi sur son site internet.

L’objectif est d’offrir une nouvelle image afin de « représenter l’interaction entre le monde physique et le monde digital » explique le co-fondateur, Ludovic Le Moan à nos confrères de La Tribune Toulouse. « Sigfox ne veut plus être étiqueté opérateur télécom. Nous avions besoin de clarifier notre position, d’exprimer ce que l’on est vraiment » poursuit-il.

Car Sigfox est en pleine croissance face à une concurrence de plus en plus rude. Notamment avec le réseau LoRa développé par Bouygues et Orange. La société basée à Labège, prépare également une nouvelle levée de fonds record et demande l’aide aux pouvoirs publics afin de gagner cette guerre mondial des objets connectés.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. Sigfox est déjà présent dans 20 pays et enregistre plus de 7 millions d’objet connectés. Une success stories française qui a permis à Sigfox d’être parmi les 50 licornes européennes, nom donné aux entreprises qui incarnent la réussite de la nouvelle économie.

Julien Leroy

22 Sep

Coup d’envoi du festival de l’innovation à Toulouse : les temps forts à ne pas rater au « Human In Tech »

Le tout premier festival de l’innovation et du numérique de Toulouse « Human In Tech » débute ce jeudi 22 septembre. Durant 15 jours, différents événements autour du numérique, du high-tech et du digital sont prévus dans la ville rose. Voici les 4 temps forts à ne manquer.

© EmTech - Toulouse - Décembre 2015

© EmTech – Toulouse – Décembre 2015

Mise en place par La French Tech Toulouse, le premier festival « Human In Tech » (#HINT) se déroule du 22 septembre au 7 octobre. Il s’agit d’un ensemble d’évements consacrés à l’innovation et au numérique. L’idée est de fédérer tous les acteurs du secteur durant 2 semaines tout en s’ouvrant au grand public. 

Le programme est riche mais voici une petite sélection :

1Les Innovation Days – 22 & 23 septembre à Labège

Les Innovation Days, dont la 4e édition donne le coup d’envoi du Human In Tech, sont le rendez-vous annuel du secteur de l’Internet des Objets (IoT). L’événement est organisé par l’IoT Valley pour l’écosystème dédié à l’IoT.

Plus de 400 participants sont attendus : startups européennes, grands comptes et partenaires techniques leaders du secteur. Le programme se déroule sur deux jours : des conférences IoT, des keynotes de personnalités, des pitchs de startups ainsi qu’un show-room présentant les toutes dernières innovations technologiques des entreprises de l’IoT Valley.

Parallèlement, le projet du futur village numérique IoT Valley sera officiellement dévoilé. L’objectif est de créer un espace unique de 8 hectares dédié à écosystème des objets connectés.

2La Mélêe numérique – 26 septembre au 1er octobre à Toulouse

Après une décennie au Diagora de Labège, le salon de  la Mêlée numérique change de dimension et de lieu. L’un des plus grands salon du sud-ouest dédié au numérique se désormais sur une semaine et principalement autour du Quai des Savoirs situé sur les allées Jules Guesde à Toulouse.

Plusieurs temps forts rythmeront ces 5 jours. L’événement sera ouvert au grand public les 26 et 27 septembre avec un village de start-up qui feront tester leur innovation. Votre blog Tout Ce Qui buzz vous fera vivre cette semaine avec une série de reportage. A suivre.

3Une course de robot – 28 septembre à Toulouse

Pour la première fois dans la ville rose, sera organisée une course de….robots. Sur un circuit de 110 m installé sur les allées Guesde à Toulouse, des robotos roulants, pieton ou multipatte s’affronteront sur 2 manches. A découvrir. Plus d’info sur le site de la compétition : www.toulouse-robot-race.org.

4 Emtech France – 6 & 7 octobre à Toulouse

Bonne nouvelle pour Toulouse et les acteurs du numérique ! La conférence Emtech revient cette année en France et sera de nouveau organisée dans la ville rose. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. Il clôturera la quinzaine de l’innovation. 

Durant deux jours, des experts du monde entier « seront au rendez-vous pour présenter, débattre et découvrir les dernières technologies en matière de hightech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative » explique le communiqué de presse.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences internationales EMTECH, organisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Julien Leroy

14 Sep

A Montauban, la start-up CopSonic veut connecter l’internet des objets avec des…ultrasons

Effectuer des paiements en ligne, ouvrir des portes, démarrer sa voiture,…  par le seul truchement des ultrasons. C’est désormais possible grâce à une start-up de Montauban : Copsonic. Reportage.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Se connecter à Internet ou à des objets grâce au son. C’est le principe de la technologie développée par la start-up Copsonic à Montauban.

L’information est encodée dans le son, un peu comme le code morse utilisé autrefois par les radioamateurs ou l’armée. Mais ici l’oreille humaine n’entend rien… ce sont des ultrasons. L’innovation montalbanaise permet ainsi de créer un réseau sans fil depuis son smartphone aussi efficace que le Wifi et le Bluetooth.

Les débouchés sont considérables : effectuer des achats, démarrer sa voiture, allumer une lumière, écouter de la musique via une enceinte, se connecter à sa boxe,…

La jeune pousse travaille déjà avec la RATP pour le paiement sans contact dans les bus et avec Airbus afin de diminuer le poids des câbles électriques dans les avions. Les projets sont nombreux pour les 27 ingénieurs de la PME. 

D’autant plus que les ultrasons ne perturbent pas les systèmes électroniques car ils génèrent aucunes ondes électromagnétiques. Autre avantage, un simple haut-parleur et un micro suffisent pour utiliser ce réseau sans fil révolutionnaire. Rendant ainsi la quasi totalité de nos téléphones capable de communiquer. 

Plus d’information avec le reportage de Denis Tanchereau et Eric Coorevits (France 3 Midi-Pyrénées) :

Start-up CopSonic et réseau sans fil avec ultrasons

Julien Leroy

14 Juin

IoT : La startup toulousaine Capturs invente un objet connecté pour les sportifs outdoor

Innov’action. La startup Capturs vient de mettre au point une balise connectée dédiée aux sportifs outdoor afin d’être géolocalisés en temps réel. Le tracker sera commercialisé à partir de septembre 2016. Reportage dans la nouvelle pépite toulousaine de l’internet des objets (IoT)

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

La balise Capturs permet de sécuriser les sportifs outdoor et rassurer leurs proches. L’objet connecté est ainsi destiné aux trailers, skieurs, randonneurs, parapentistes ou encore pratiquants de sports nautiques.

Ces derniers « partent souvent loin, longtemps et sont exposés à des situations à risques » expliquent les deux fondateurs, Ludovic Lessieur et Arnaud Loulier. Leur invention permet ainsi de suivre le parcours d’un sportif et d’avertir les secours en cas de problème. 

« Notre technologie a vocation à sécuriser la pratique des sports outdoor et à aider à sauver des vies. Dans quelques années, tous les sportifs seront équipés d’un système de géolocalisation pendant leurs sorties » assure Ludovic Lessieur.

Une balise avec 1 mois d’autonomie pour un poids de 50 grammes

Evidemment, les smartphones permettent aussi de se géolocaliser. Mais ils « ne disposent pas suffisamment de batterie et les solutions satellites sont très onéreuses » précise les concepteurs. Le boitier connecté de Capturs affiche ainsi un mois d’autonomie. Une performance très sécurisante pour les sportifs qui partent longtemps telles que les courses en montagne de plusieurs jours dans des zones très isolées. Un bouton de détresse équipe également la balise qui pèse seulement 50 grammes.

Quant au réseau, le tracker utilise celui développé par le toulousain Sigfox. Ce dernier déploie actuellement un réseau mondial d’objets connectés en bas débit. Une innovation qui permet à Capturs d’être présent dans 19 pays.

La nouvelle pépite de l’IoT Valley de Labège

Capturs a été créée par deux toulousains : Ludovic Lessieur (38 ans) et Arnaud Loulier (36 ans). Ils ont eu l’idée en pratiquant leur passion pour la randonnée et le trail. En avril dernier, la jeune pousse intègre le Connected Camp à Labège, un accélérateur de start-ups spécialisé dans l’internet des objets. Depuis, Ludovic Lessieur et Arnaud Loulier finalisent leur invention. 

La balise Capturs sera commercialisée en septembre 2016. Comptez 179 euros avec un an d’abonnement au réseau Sigfox.

En attendant, découvrez en images, Capturs avec le reportage de Denis Tancherau et Frédéric Desse : 

Site Internet de Capturs : www.capturs.com

Julien Leroy

14 Avr

Objets connectés : l’IoT Valley de Labège pousse les murs de ses locaux historiques

© IOT Valley

© IOT Valley

La pépinière d’entreprise du numérique IoT Valley, basée à Labège, pousse les murs pour s’agrandir. « La communauté de l’IoT (..) investit un nouveau bâtiment de près de 3 000m2 à deux pas du siège actuel«  explique le communique de presse.

Après 4 ans d’existence, cette pépinière d’entreprise du numérique spécialisée dans l’internet des objets compte aujourd’hui 300 personnes répartis sur 5000 m². Porté par l’émergence du secteur de l’IoT, le site de Labège connaît une très forte croissance avec les success-stories de plusieurs startups emblématiques tels que SigFox, Intesens, Axible Technologies, Connit,…

« Les perspectives de croissance mettent en avant une augmentation des effectifs de 55% d’ici à fin 2016 » précise les responsables de l’IoT Valley. Cette expansion va ainsi « permettre aux entreprises de poursuivre leur développement (..) pouvoir accueillir de nouvelles partenaires de premier plan – comme la SNCF qui vient d’y ouvrir un bureau« . 

© IoT Valley

© IoT Valley

Julien Leroy

22 Mar

La startup toulousaine Sigfox signe avec SFR

© 2014 Dan Taylor

© 2014 Dan Taylor

La startup toulousaine Sigfox continue de déployer son réseau mondial d’objet connecté (IoT). La jeune pousse a annoncé, ce mardi 22 mars, un partenariat avec le 2e opérateur télécoms français SFR et sa maison mère, le groupe Altice. 

L’objectif vise « à associer dès aujourd’hui des solutions de connectivité complémentaires afin de démocratiser l’Internet des Objets dans tous les secteurs de l’économie et d’accroître l’offre de solutions connectées pour les entreprises et les particuliers » explique Sigfox dans un communiqué. « Les clients d’Altice et de ses filiales bénéficieront de la connectivité Sigfox en complément de l’offre de services du groupe » de télécoms

« Nous sommes convaincus que le marché de l’Internet des Objets est une opportunité à saisir (..), avec une vision mondiale« , explique de son côté, Michel Combes, Directeur des opérations d’Altice et Président-directeur général de SFR.

Parmi les 50 prochaines Licornes d’Europe

Sigfox est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. Ce nouveau partenaire est une nouvelle étape. Pour 2016, la startup basée à Labège, près de Toulouse, « prévoit d’être présent dans plus d’une trentaine de pays » rappelle la direction. Une success stories française qui a permis, ce lundi, à Sigfox d’être sélectionnés parmis les 50 licornes européennes. Ce nom est donné aux entreprises qui incarnent la réussite de la nouvelle économie. 

Julien Leroy

16 Fév

Lowiee : le premier paquet de cigarettes connecté s’invente à Toulouse

Un paquet de cigarettes connecté pour aider à réduire sa consommation. Lowiee est unique en France et verra le jour en 2016. Les deux concepteurs finalisent leur invention entre Angers et Toulouse.

© Lowiee

© Lowiee

Lowiee est le premier paquet de cigarettes connecté de France. Son objectif est d’aider le fumeur à réduire peu à peu sa consommation. D’un côté, ce dernier dispose d’un paquet en aluminium qui contient 20 cigarettes et les délivrent une par une. De l’autre, « il télécharge l’application Lowiee sur son smartphone et fixe ses objectifs » explique Jérôme Quemeneur, l’un des 2 fondateurs.

Lowiee offre plusieurs possibilités : programmer le nombre de cigarettes à fumer par jour, définir un intervalle de temps entre chaque cigarette, fixer un budget maximum alloué à votre consommation,… L’application évalue aussi « l’impact physiologique de votre diminution ainsi que les économies réalisées » résument les deux concepteurs. « Vous avez même un programme strict et souple » conclu Jérôme Quemeneur.

© Lowiee

© Lowiee

Unique en France, Lowiee a vu le jour à Paris en 2015. Ses deux inventeurs, Jérôme Quemeneur et Guillaume Lujan, âgés respectivement de 27 et 25 ans, ont l’idée lors d’une discussion sur les moyens pour lutter contre le tabagisme. L’un fume. L’autre pas. Le premier veut créer sa propre startup. Le second est ingénieur en informatique.

Pour lancer Lowiee, ils intègrent, dans un premier temps, la cité de l’objet connecté à Angers. « Cela nous apporte un soutien technique » raconte Jérôme Quemeneur. Mais l’application a pris surtout son envol depuis ce 3 févier à Toulouse. Ce jour là, Jérôme Quemeneur et Guillaume Lujan sont sélectionnés par le Connected Camp, un accélérateur de start-up basé à Labège et spécialisé dans les objets connectés (IoT). Depuis, « nous nous développons entre Angers et Toulouse » explique le cofondateur. 

« La sortie est prévue en 2016 » promettent les deux jeunes inventeurs. Lowiee sera payant mais son prix reste encore confidentiel. En attendant, le premier paquet de cigarettes connecté décroche les récompenses. « Nous sommes lauréat de la French Tech et nous avons obtenu le 1er prix de la créativité lors du Futurapolis 2016 de Toulouse » liste son co-fondateur.  

>>> Site officiel de Lowiee : www.lowiee.com

Julien Leroy