24 Fév

IoT Valley : une cité de start-up dédiée aux objets connectés verra le jour près de Toulouse

Le village IoT Valley de Labège (Haute-Garonne) verra le jour en 2021. Le permis de construire vient d’être déposé. Ce vaste projet immobilier de 85.000 m² va accueillir les start-up et les formations dédiées aux objets connectés dont la pépite Sigfox.

Le futur campus de l'IoT Valley de Labège

Le futur campus de l’IoT Valley de Labège

C’est officiel. Après 4 mois de retard, le permis de construire du premier lot du projet de l’IoT Valley de Labège (Haute-Garonne), a été déposé ce lundi 19 février à la préfecture de Toulouse.

Ce premier ensemble de 27.000 m² « regroupera des espaces de bureaux et de co-working, une agora modulable, des lieux de formation, des parkings, 1 000 m2 de commerce ainsi qu’un hôtel de 140 chambres » précise l’association IoT Valley soutenue par le conseil régional et la communauté de commune du Sicoval.

Ce vaste projet immobilier doit d’abord accueillir tous les membres de l’écosystème de l’IoT Valley de Labège spécialisée dans les objets connectés. Au total, 50 start-up employant 600 personnes, vont s’y installer dont le siège de Sigfox. A l’heure actuelle, les jeunes pousses vivent dans 3 bâtiments répartis dans le quartier économique de Labège.

Mais le lieu hébergera également des FabLabs, des organismes de formation et l’accélérateur de start-up ‘Le Connected Camp ».

Dès 2021, cette future cité de start-up comptera 1300 collaborateurs. La pose de la première pose est programmé pour fin 2018.

A terme, l’objectif est de créer un campus mondial de 85.000 m² dédié aux objets connectés.

L’idée est portée par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox. Son entreprise est aujourd’hui le premier fournisseur mondial de services de connectivité IoT et attire les convoitises. En espérant qu’un éventuel rachat de Sigfox ne remette pas en cause ce campus unique. 

Julien Leroy

01 Fév

Un Perpignanais invente le doudou connecté (pour ne jamais le perdre)

Un doudou perdu et c’est le drame ! Un jeune entrepreneur de Perpignan, Julien Martin, a trouvé la solution avec « Patxi ». Il s’agit d’un objet connecté qui s’attache à la peluche préféré de l’enfant.

© Odesy

© Odesy

Comment bannir à jamais la phrase « il est où le doudou ? » Le rêve pour les parents et les enfants.

Le Perpignanais Julien Martin a trouvé la solution en inventant un doudou connecté baptisé « PatXi ».

Il s’agit d’un petit objet IoT qui s’accroche à n’importe quel peluche. Si ce dernier est perdu, il suffit simplement de le localiser avec son smartphone.

Le tout utilise la technologie Bluetooth et se met en veille lorsque bébé joue ou dort avec son doudou préféré.  « Aucune onde n’est émise » selon son concepteur.

L’idée a germé dans la tête de Julien Martin lorsqu’il est devenu papa pour la première fois. C’est l’angoisse de perdre la peluche de son fils qui l’a conduit à trouver une solution.

Après une campagne de financement participatif, le doudou connecté est en pré-vente sur le site de la start-up de Julien Martin : www.odesy.fr

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Janvier 2018  :

Julien Leroy

16 Jan

La start-up toulousaine CityMeo lève 2,5 millions d’euros pour ses écrans connectés

Basé à l’IoT de Labège, la startup CityMeo annonce ce mardi 16 janvier, avoir bouclé une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. La jeune est spécialisée dans les écrans de communication connectés.

© Citymeo / Février 2017

© Citymeo / Février 2017

Les écrans connectés de CityMeo séduisent.

La jeune pousse de Labège près de Toulouse, annonce ce mardi 16 janvier, une levée de fonds de 2,5 millions d’euros.

Un tour de table bouclé avec CapHorn Invest. Il s’agit d’un fonds d’investissement indépendant français dédié aux jeunes PME françaises. C’est la seconde levée de fonds de la société après celle de 2015.

La somme va permettre d’accélérer le développement à l’international, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni. 

Née en 2012, CityMeo veut révolutionner l’affichage des écrans dans les magasins et les entreprises. Elle a conçu un boitier qui permet de créer, gérer et diffuser des contenus sur des écrans physiques, depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. Une offre qui s’adresse à la fois aux régies publicitaires, aux réseaux de point de vente et à la communication internet des grands groupes. 

L’idée a germé dans la tête de 4 diplômés de l’ENSEEIHT à Toulouse, David Keribin, Josselyn Hermitte, Antoine Lubineau et James Packer. En 2013, ils sont repérés lors du Startup Week-end #35 et intègre l’accélérateur de l’IOT Valley à Labège.

Aujourd’hui, la société compte 18 salariés, 5000 écrans déployés dans 7 pays et des gros clients tels que Leclerc, Elior et Veolia. 

Julien Leroy

09 Jan

Moto : des Toulousains inventent le 1er gant connecté pour les motards

Après l’application mobile, voici le gant connecté pour les passionnés de moto. La start-up toulousaine Liberty Rider présente cette semaine au CES de Las Vegas, sa nouvelle innovation baptisée « Liberty Racer ». Ce gant permet d’alerter en cas de chute, de prévenir les zones de danger et de signaler une vitesse excessive.

© Liberty Rider

© Liberty Rider

La start-up toulousaine Liberty Rider présente, ce mardi 9 janvier au CES de Las Vegas, son gant connecté pour motard. Baptisé « Liberty Racer », il veut garantir la sécurité des passionnés de moto.

Conçu avec l’aide de la jeune pousse Racer, il offre ainsi plusieurs fonctionnalités. Tout d’abord, « il prévient le motard en cas de vitesse trop élevée (définie au préalable depuis l’application) par une vibration et l’allumage de leds sur le gant » expliquent les concepteurs. 

Ensuite, l’innovation « avertit de la présence de zones de danger sur un trajet« . Le motard peut également informer les autres membres de la communauté par simple pression du doigt.

Comme pour l’application mobile lancée en juillet 2016, le « Liberty Racer » est aussi capable de détecter les accidents à moto afin de pouvoir alerter les secours au plus vite. 

Avec cet objet IoT unique, Liberty Rider espère continuer à sauver des vies. En 18 mois : « 100 accidents ont été pris en charge par l’équipe, 10 interventions des secours ont été effectuées et 2 vies ont été sauvées » précise l’équipe de 8 personnes qui gère plus de 160.000 utilisateurs. 

Après une levée de fonds de 1,6 million d’euros en novembre dernier, la jeune pousse s’envole cette semaine, pour la première fois, au CES de Las Vegas. Le plus grand salon high-tech du monde se déroule du 9 au 12 janvier.

Une de nos équipes (Denis Tanchereau et Luc Truffert) a pu rencontrer l’équipe de Liberty Rider avant leur départ pour les USA :

>>> Plus d’info sur : Liberty Rider

>>> Pour télécharger l’application : Version Androïd & version IOS

Julien Leroy

12 Déc

Equitation : des Toulousains inventent Equisure, un capteur connecté pour détecter la chute du cavalier

Deux Toulousains inventent le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers. Il permet de prévenir les secours en cas de chute. Plus de 6000 accidents ont lieu chaque année en France.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Avec 644.000 licenciés (dont 60.000 en Occitanie), l’équitation est le troisième sport le plus pratiqué en France après le football et le tennis. C’est également l’une des activités les plus dangereuses. Près de 6000 accidents de toute nature sont enregistrés chaque année.

C’est ainsi que la start-up IMInnov, basée dans l’Aude, vient d’inventer le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers.

Baptisé « Equisure », cet objet connecté se compose de deux capteurs. L’un se pose sur le harnais du cheval. Le second sur la bombe du cavalier. Le tout fonctionne avec son smartphone via le Bluetooth.

Une alerte est envoyée dès qu’un incident se produit. Les proches et les secours sont alors prévenus et peuvent intervenir rapidement. Equisure veille également sur l’animal en permettant de le retrouver au plus vite s’il prend la fuite après une chute

Une innovation toulousaine

Cette innovation est née dans la tête d’un couple de toulousains, Christophe Le Camus et sa femme Catherine. Le premier a travaillé dans l’informatique. La seconde a côtoyé la filière équine.

Après des mois de test dans des clubs hippiques de la région toulousaine, le duo s’apprête à lancer la commercialisation d’Equisure d’ici juin 2018. Comptez environ 299 euros.

En attendant, la jeune pousse ira présenter son système au CES de Las Vegas en janvier 2018.

>> Découvrez en image cet objet connecté avec le reportage de Denis Tanchereau et Jack Levé – France 3 Midi-Pyrénées – Décembre 2017 :


Equitation : des Toulousains inventent « Equisure », un capteur connecté pour détecter la chute du cavalier

Julien Leroy

07 Nov

Rubix, le boitier toulousain qui analyse la qualité de l’air, les odeurs et les bruits

Une odeur de moisi dans le bureau ? une fuite de gaz ? un bruit suspect ? « Rubix Pod » analyse la qualité de l’air, les odeurs et mêmes les bruits. Conçu par une start-up  de Toulouse, ce boitier connecté est train de conquérir le monde, de Los Angeles à Bangkok.

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

Quelle est la qualité de l’air autour de vous, dans la rue ou dans les environnements clos, comme votre bureau ? La start-up toulousaine Rubix vient de lancer la commercialisation de son « Rubix Pod ».

Ce boitier connecté est un appareil de mesure de la qualité de l’air et des nuisances sonores. Il mesure les molécules présentes dans l’air et sait reconnaître les sons et les odeurs qui nous entoure.

Une innovation qui intéresse déjà la ville de Los Angeles aux Etats-Unis. Elle cherche à identifier les bruits et notamment les tirs d’armes à feu. Rubix sait reconnaître jusqu’à 67 armes différentes.

Conçue à Toulouse, ce boitier à tout faire sert également à améliorer les conditions de travail d’un bureau. « Il permet de mesurer les nuisances du poste de travail (..) qui peuvent impacter la santé et la productivité des collaborateurs » explique Jean-Christophe Mifsud, fondateur de Rubix.

Rubix Pod peut ainsi détecter les odeurs de moisie, un pic aux acariens, un manque de lumière, une pollution intérieur. Et à chaque fois, l’objet connecté identifie la source dès que le seuil est dépassé. Un message d’alerte est ensuite envoyé en indiquant les mesures à prendre.

A la conquête du monde

Du haut de ses 6,5 cm sur 14 cm de large, « Rubix Pod » est en train de conquérir le monde : Europe du Nord, Asie, Etats-Unis,… Bangkok va en installer plusieurs centaines dans ses rues pour analyser l’air.

La start-up toulousaine prévoit également de le miniaturiser afin de l’intégrer dans une montre permettant de vérifier la fraîcheur des aliments.

>> Découvrez en image Rubix Pod avec le reportage de Denis Tanchereau – France 3 MidiPyrénées – Novembre 2017 : 


Rubix, le boitier toulousain qui analyse la qualité de l’air, les odeurs et les bruits

Julien Leroy

05 Sep

Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

Yuzz.it est un petit porte-clés connecté qui permet de sauvegarder ses idées, une bonne adresse ou sa musique préférée. Un pense-bête mis au point par la start-up toulousaine Téléquid.

© Yuzz.it

© Yuzz.it

Une idée vous passe par la tête ? Vous avez vu un (super) livre dans la vitrine d’une librairie ? Vous passez devant un bon restaurant ? Pour conserver ces inspirations quotidiennes, nous sortons très souvent le smartphone ou un carnet de note. 

C’est pourquoi le Toulousain Frédéric Bruel a eu l’idée de mettre au point : Yuzz.it. Un pense-bête connecté prenant la forme d’un porte-clés.

Doté d’un bouton et d’un micro, il suffit simplement de lui parler. Un système de reconnaissance vocale va alors enregistrer le message et l’afficher dans un journal de bord sur votre smartphone. 

Reconnaissance vocale et musicale

« Yuzz.it est capable de reconnaître et d’enregistrer d’un simple clic l’adresse d’un lieu devant lequel vous passez et dont vous voulez vous souvenir, la place de parking où vous venez de garer votre voiture (..) ou tout simplement ce que vous lui dictez (par exemple, « super magasin de chaussures ! »). Tous ces moments (« Yuzzs ») seront transmis et mémorisés dans l’application associée » précise Frédéric Bruel.

Chaque information est également géolocalisée et peut être partagée via les réseaux sociaux, un SMS ou un e-mail. Le tout fonctionne via le Bluetooth du téléphone.

Par ailleurs, l’objet connecté peut aussi « reconnaître une chanson ou même une émission de radio en 6 secondes, de quoi sauvegarder tous les meilleurs moments d’une journée » complète son concepteur. Le morceau est ainsi mémorisé et l’application propose un lien vers les principales plateformes musicales pour le réécouter.

Même si le temps de reconnaissance peut paraître un peu long, ce pense-bête 2.0 devient vitre indispensable pour toutes les personnes adeptes des check-list et des post-it.

10.000 Yuzz.it vendus

Frédéric Bruel et sa start-up sont installés à l’incubateur AT Home de Toulouse. Après une présentation au CES de Las Vegas en janvier dernier, il a (depuis) vendu 10.000 exemplaires (à 49 euros l’unité) via notamment Amazon ou les boutiques Orange. 

Par ailleurs, chaque Yuzz.it est assemblé à Castres dans le Tarn chez un sous-traitant qui emploi des personnes handicapées. Une fabrication made in Occitanie qui lui permet de rester compétitif et d’avoir un assemblage de qualité.

>> Découvrez les coulisses de Yuzz.it (reportage de Denis Tanchereau – Septembre 2017) :


Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

>> Plus d’info sur http://www.yuzz.it/

Julien Leroy

28 Août

IoT : Connit, la startup toulousaine qui connecte votre maison ou votre immeuble

Contrôler sa consommation d’eau, renouveler automatiquement une bouteille de gaz, détecter une panne électrique ou lutter contre la légionellose,… la start-up Connit veut faciliter notre vie quotidienne. Basée à Labège près de Toulouse, ses objets connectés sont (déjà) sous nos pieds ou dans le mur de notre immeuble. Portrait d’une success story.

Les objets connectés de Connit / crédit : Julien Leroy – France 3 Midi-Pyrénées

Les objets connectés (IoT). On en parle tous les jours, comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ?

La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions connectées dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. C’est l’une des entreprises pionnières de ce secteur émergeant. 

De la fuite d’eau à la livraison de bouteille de gaz

Les objets connectés de Connit sont aujourd’hui un peu partout : dans les canalisations d’eau, sur les compteurs électriques, les compacteurs industriels et sous l’évier de la cuisine.

La jeune pousse de Labège propose notamment un capteur pour lutter contre la légionellose. Le petit objet surveille les tuyaux des réseaux d’eau et alerte automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Une innovation vendue en novembre 2016, à ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF).

Autre innovation : le « Water Saver ». Présenté au CES 2017 de Las Vegas, ce capteur permet de connecter votre compteur d’eau afin de suivre et contrôler sa consommation via son smartphone. L’utilisateur est ainsi alerté en cas de fuite et peut couper à distance la vanne afin de limiter les dégâts.

Remplacer automatiquement sa bouteille de gaz. C’est ce que propose la start-up avec son nouveau service « Gazbox ». Lorsque la bouteille est vide, l’objet connecté appel aussitôt une entreprise pour la remplacer. Une livraison innovante qui s’adresse aux restaurateurs, aux camions ambulants et gérants de bar ou de camping. Lancé dans un premier temps à Toulon en mars 2017, le service sera déployé progressivement en France d’ici 3 à 5 ans.

Des objets connectés « made in Toulouse »

« Nous sommes le seul en France à fabriquer et à intégrer nos objets connectés » assure Yann Gabay, l’un des 4 associés de Connit. En effet, les objets connectés de la jeune pousse sont entièrement conçus dans ses locaux de Labège. Une fabrication locale qui permet de réduire les coûts de fabrication et de contrôler la qualité. « Entre 300 à 500 pièces sont assemblées chaque mois ».

Par ailleurs, les capteurs de Connit communiquent via le réseau Sigfox, une autre innovation toulousaine.

Née en 2012 à l’IoT Valley de Labège

Connit a été créée en 2012 par deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Ils sont ensuite rejoints en 2015, par deux associés : Stéphan Guérin, expert en commerce international et Yann Gabay, expert en marketing digital et data.

La jeune pousse toulousaine compte aujourd’hui 34 employés et un bureau à Paris. Ses principaux clients sont Engie Axima, Eiffage, Odeolis, HBF ainsi que des collectivités locales comme le Sicoval ou la communauté de communes du pays de Gex.

En avril 2017, leur application « Water Saver » a reçu le prix de la Maîtrise de l’énergie et de l’environnement lors du trophée des Objets Connectés 2017.

Une success story 100% toulousaine. 

Julien Leroy

29 Juin

Hautes-Pyrénées : Ogoxe, un objet connecté pour alerter sur les risques d’inondations

La start-up Ogoxi, basée à Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) vient de concevoir une balise connectée (IoT) qui mesure la montée des cours d’eau et donne l’alerte. Les inondations sont le premier risque nature en France.

© Ogoxe

© Ogoxe

La crue meurtrière de juin 2013 dans les Pyrénées est encore dans les mémoires. Un événement aux conséquences dramatiques dont certaines pourraient être évitées grâce au dispositif « Ogoxe » créé par une start-up de Saint-Laurent-de-Neste dans les Hautes-Pyrénées.

« OGOXE est une solution d’alerte aux crues qui s’adresse à la fois aux élus (..) et aux riverains » explique le fondateur Guillaume Délai.

Concrètement, il s’agit d’un objet connecté équipé d’une caméra à ultrasons, qui « calcule en permanence la hauteur des cours d’eau tout en tenant compte des précipitations et des paramètres du terrain » détaille le concepteur. Toutes les données sont modélisées et disponibles, en temps réel, via une application. Ogoxe permet ainsi de prévoir une crue ou une montée des eaux grâce à une série d’algorithmes.

Par ailleurs, un boitier « est fourni aux riverains exposés, qui informe en permanence les indications du niveau de danger, même quand les réseaux de communication sont endommagés » assure la start-up pyrénéenne. Un système de prévention complémentaire qui fait gagner du temps en cas d’évacuation.

Guillaume Délai espère séduire les collectivités locales. Les inondations sont le premier risque naturel en France. 11 % de la population est exposée à la menace d’une crue. Pourtant « seuls 20 000 km de cours d’eau sont surveillés sur les 428 906 km que l’on compte dans l’hexagone » précise-t-il.

>> Reportage sur Ogoxe – France 3 MidiPyrénées (Denis Tanchereau) – mai 2017  :


Objet connecté pour prevenir les crues

Julien Leroy

22 Fév

La start-up toulousaine Catspad invente le 1er distributeur connecté d’eau et de croquettes pour… chat

Catspad est le premier distributeur intelligent d’eau et de croquettes pour chat. Une innovation mise au point par deux Toulousains. Le produit sera commecialisée d’ici avril 2017.

@ Catspad

@ Catspad

Comment nourrir son chat lorsque nous partons en vacances ?

La start-up toulousaine Catspad a trouvé la solution avec le premier distributeur connecté d’eau et de croquettes pour chat !

Développer depuis 18 mois avec des vétérinaires, la gamelle permet de nourrir son compagnon avec de petites portions bien définies et pesées au gramme près. Le réservoir étanche peut contenir jusqu’à un mois de croquettes.

L’invention est également équipée d’une fontaine d’eau comprenant un purificateur. Une première mondiale en matériel de matériel animalier.

L’objet IoT fonctionne à distance via son smartphone. L’application télécommande le distributeur et propose des programmes de nutrition.

Catspad sera commercialisé à partir d’avril 2017. D’ici là, l’équipe des deux fondateurs, Julie Leleu et Brice Cavelier, viennent de décrocher un trophée de l’innovation au dernier CES de Las Vegas.

> Plus d’info en image avec ma chronique (n°48) dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3(à la 37e minute) – Février 2017 :


9H50 le matin en Occitanie

>> Plus d’info sur : catspad.com

Julien Leroy